Décembre Parc Euromédecine 209 rue des Apothicaires Montpellier cedex 5 Tél Fax

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1 ETUDE DESCRIPTIVE DES BULLETINS STATISTIQUES D'IVG DÉCLARÉES EN LANGUEDOC-ROUSSILLON EN 2001 Décembre 2002 Parc Euromédecine 209 rue des Apothicaires Montpellier cedex 5 Tél Fax contact@ors-lr.org

2 L étude descriptive des interruptions volontaires de grossesse enregistrées dans le Languedoc-Roussillon en 2001, a été réalisée à l Observatoire régional de la santé du Languedoc-Roussillon à la demande de la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales par : Kéla LARABI, interne de santé publique Valérie DESMARTIN-BELARBI, chargée d études Hafid BOULAHTOUF, technicien d études Catherine CASU, documentaliste Bernard LEDESERT, médecin directeur La mise en page a été réalisée par Jacqueline CAUSSIDIER, secrétaire.

3 SOMMAIRE I. INTRODUCTION... 1 II. OBJECTIFS ET METHODE... 8 III. RESULTATS... 9 III. 1. Volume des IVG...9 III. 2. Caractéristiques des femmes recourant à l'ivg...13 III.2.1. Age III.2.2. Statut matrimonial de fait et légal III.2.3. Activité et profession III.2.4. Nationalité III.2.5. Domicile III.2.6. Grossesses antérieures III. 3. Informations médicales...26 III.3.1. Durée de gestation III.3.2. Techniques III.3.3. Anesthésie III.3.4. Durée d'hospitalisation III.3.5. Statut de l'établissement et conditions de l'intervention III. 4. Approches particulières...43 III.4.1. La répétition de l'ivg III.4.2. Les IVG précoces III.4.3. La population maghrébine III.4.4. Les IVG chez les mineures IV. DISCUSSION V. CONCLUSION VI. TABLE DES ILLUSTRATIONS ANNEXE... 64

4 I. Introduction 1 I. INTRODUCTION L interruption volontaire de grossesse (IVG) se pratique en France dans un certain nombre de conditions précises prévues par la loi. Il s agit d une intervention chirurgicale ou médicale qui ne remplace pas la contraception. De criminel selon le Code pénal napoléonien (1810), l IVG est devenue légale en 1975 ; conformément à la loi du 17 janvier 1975 (la «loi Veil») confirmée par celle du 31 décembre 1979, la pratique de l IVG est autorisée à condition de se dérouler dans le cadre légal défini : réalisation par un médecin dans un établissement d hospitalisation public ou privé, jusqu à 10 semaines de grossesse (12 semaines d aménorrhée) pour une femme en situation de détresse, laquelle doit se soumettre à la procédure suivante : Un premier entretien avec un médecin a pour mission d informer la femme des méthodes médicales et chirurgicales d interruption de grossesse et des risques et des effets secondaires potentiels. Le médecin peut invoquer la clause de conscience pour ne pas réaliser lui-même l IVG. Le médecin remet à la femme le dossier guide qui comporte un certain nombre d éléments : rappel des dispositions législatives et réglementaires, liste et adresses des organismes concernés. Une attestation d entretien est remise. C est à partir de ce premier entretien que débute le délai de huit jours de réflexion : la femme doit observer un délai d une semaine de réflexion entre le moment où elle a demandé l IVG et l intervention. Au cours de cette semaine, n importe quel jour mais pas au-delà de 48 heures avant l intervention, elle peut bénéficier d un entretien psychosocial avec une conseillère conjugale agréée. L entretien psychosocial est obligatoire pour les mineures, c est l occasion d une rencontre de la femme avec une conseillère conjugale et familiale qui lui apporte assistance et conseils appropriés à sa situation. Le second entretien médical aboutit à la confirmation d interrompre la grossesse. Le praticien doit demander une confirmation écrite du consentement de la femme. Un délai d une semaine doit être respecté entre le premier entretien et la confirmation de la demande par la femme enceinte au médecin. En outre, cette confirmation ne peut intervenir que deux jours après la consultation d un organisme social agréé. Cependant, le médecin peut interrompre la grossesse avant la fin de ces délais si le délai de réflexion de sept jours qui est imposé à la femme risque de repousser l IVG au-delà du délai légal.

5 I. Introduction 2 Une circulaire a été adressée dès novembre 1999 à tous les directeurs d établissements publics hospitaliers disposant d un centre d orthogénie. Ceux-ci doivent proposer aux femmes l ensemble des méthodes d IVG qui existent, les informer sur chacune d entre elles et respecter le choix qu elles auront fait. Ainsi, lorsque le terme le permet, l IVG médicamenteuse devra être systématiquement proposée aux femmes puisque le mifépristone est désormais disponible dans toutes les pharmacies hospitalières. L établissement doit assurer en outre, après l intervention, une information en matière de régulation des naissances. LES NOUVELLES DISPOSITIONS SUR L'IVG La nouvelle loi du 4 juillet 2001 a apporté 4 modifications importantes : Délai : il est porté à 12 semaines de grossesse (14 semaines d aménorrhée). Cependant, le corps médical est divisé sur les implications techniques d une intervention entre la 10 ème et la 12 ème semaine de grossesse. Il semblerait que le geste ne soit que légèrement plus difficile mais que les risques d hémorragie ou la nécessité d une anesthésie générale soient plus fréquents. Cette modification de la loi Veil est jugée nécessaire par le gouvernement pour répondre à la situation de femmes, dont le nombre est estimé à par an, qui, ayant dépassé le terme des 10 semaines de grossesse, sont contraintes de se rendre, pour obtenir une IVG, dans des pays où le terme légal est plus éloigné 1 (Pays-Bas, Grande-Bretagne ). L IVG doit être pratiquée par un médecin. La loi du 4 juillet 2001 ouvre la possibilité d une prise en charge de l IVG par la médecine ambulatoire dans le cadre d une convention conclue entre le praticien et un établissement de santé public ou privé où sont effectuées des interruptions de grossesse. Cette évolution répond au développement de l IVG par voie médicamenteuse qui ne nécessite pas toujours d hospitalisation. Un autre objectif de cette disposition est de renforcer l accessibilité à l IVG et de permettre un contact 1 Lignières-Cassou Martine. Huit mois d'application de la loi relative à l'ivg et à la contraception. In : Délégation aux droits des femmes. Paris : Assemblée nationale, 2002 :

6 I. Introduction 3 plus personnalisé entre médecin et patiente. Ces IVG ne peuvent concerner les femmes du groupe rhésus négatif afin d éviter des complications en cas d incident. Ces IVG devront être exclusivement réalisées par voie médicamenteuse. De plus, ce praticien doit remplir des conditions de qualification professionnelle, en justifiant d une expérience professionnelle adaptée, attestée par une qualification universitaire ou une pratique régulière des IVG médicamenteuses. Avant de recueillir le consentement écrit de la femme dont l âge de la grossesse et l état médical et psychosocial permettent la réalisation d une IVG par voie médicamenteuse, le médecin doit l informer sur les différentes méthodes d IVG et leurs éventuelles complications. Le praticien doit rappeler en même temps à la femme qu elle a la possibilité de rencontrer une personne ayant satisfait à une formation qualifiante en conseil conjugal. En outre, le médecin délivre à l intéressée une information complète sur la contraception et les maladies sexuellement transmissibles. Le praticien doit aussi préciser, par écrit, à la femme, le protocole à respecter pour la réalisation de l IVG par voie médicamenteuse. Il l invite à se faire accompagner par la personne de son choix, notamment à l occasion des consultations au cours desquelles sont administrés les médicaments. L obligation d information pesant sur le médecin comporte un autre aspect : le médecin doit informer la femme des effets secondaires éventuels et des mesures à prendre en cas de leur survenue. Il lui remet une fiche de liaison, donnant tous renseignements utiles à son admission éventuelle dans l établissement de santé. Le praticien a également une obligation de contrôle et de vérification de l IVG après l intervention : cette consultation est réalisée dans les dix jours au moins et dans les quinze jours au maximum suivant l IVG. Il convient de souligner que la prise des médicaments provoquant l IVG doit s effectuer en présence du médecin. De plus, l approvisionnement en médicaments nécessaires à la réalisation des IVG est réservé aux seuls médecins ayant conclu la convention citée plus haut.

7 I. Introduction 4 L entretien psychosocial avec une conseillère conjugale n est plus obligatoire pour une adulte mais il sera systématiquement proposé. Il reste obligatoire pour une mineure. Par ailleurs, pour garantir le plus large accès à ce temps de dialogue, les consultations pourront désormais se dérouler dans les établissements privés de santé pratiquant des IVG, et non plus seulement dans les établissements publics de santé. La dispense d autorisation parentale pour les mineures désirant garder le secret. Dans la mesure où la mineure s estime dans l impossibilité de demander l autorisation d IVG à l un de ses parents, elle pourra choisir un adulte qui sera son «référent» pour l accompagner dans ses démarches. Ce référent ne prend aucune part dans la décision de la mineure, dans le choix du praticien ou dans le lieu où l acte est pratiqué. Son rôle est circonscrit à une mission d accompagnement et de soutien psychologique. Il n endosse aucune responsabilité. Il ne doit pas être présent au moment où la mineure exprime son consentement. Celui-ci est rédigé par écrit, librement et seule avec son médecin. Cette personne doit être un adulte, membre de la famille ou membre d une association. Il peut s agir d une tante, d une cousine plus âgée, de la mère du petit ami, ou même de celui-ci. Il est prudent d inscrire sur la fiche de consultation d anesthésie le nom de la personne majeure présente au moment où l information sur l anesthésie est délivrée et de demander à cette personne accompagnante de lire attentivement avec la mineure le formulaire d information sur l anesthésie. Afin d aller jusqu au bout de la logique permettant à une mineure de demander l IVG sans le consentement parental, il est prévu, dans ce cas, que les frais exposés par cette intervention seront intégralement pris en charge par l Etat.

8 I. Introduction 5 L'ACCÈS A LA CONTRACEPTION D'URGENCE Le Ministre de l Education nationale a présenté dans une circulaire du 21 septembre 2000, les mesures transitoires à mettre en place dans les collèges et lycées, pour permettre aux élèves d avoir accès à la contraception d urgence «la pilule du lendemain» (NorLevo : progestatif : lévonorgestrel). Seuls les centres de planification médicale agréés sont autorisés à délivrer le NorLevo à titre gratuit, notamment aux mineures désirant garder le secret. L efficacité du NorLevo dépendant de la rapidité de son administration, la procédure doit donner la possibilité à toute élève d avoir accès le jour même au centre de planification familiale le plus proche. Le taux d échec du NorLevo atteint près de 40 % lorsqu il est délivré 72 heures après le rapport sexuel. La loi comporte trois volets : un accès facilité aux contraceptifs d urgence et non susceptibles de présenter un danger pour la santé (NorLevo ), un accès possible des mineures à ces contraceptifs sans autorisation parentale, un accès des mineures à ces contraceptifs sans passage obligatoire par les centres de planification, de façon à ce que cet accès puisse être possible dans les pharmacies et auprès des infirmières scolaires. Le 27 mars 2001, un protocole national détermine les modalités d administration de la contraception d urgence non soumise à prescription obligatoire aux élèves externes et internes des établissements d enseignement du second degré : 1- Peuvent administrer cette contraception d urgence les infirmières rattachées à l établissement et y disposant d un local permettant le respect de la confidentialité. 2- Toute décision concernant l administration d une contraception d urgence doit être précédée d un entretien avec l élève afin d apprécier sa détresse et de l informer du fait que la contraception d urgence ne constitue pas une méthode régulière de contraception et qu elle n est pas efficace dans tous les cas. Elle sera également informée que ce médicament ne saurait lui être

9 I. Introduction 6 administré de manière répétée et que son usage ne peut être banalisé. Lorsque les indications du médicament ne permettent plus l administration d une contraception d urgence, l élève devra impérativement être orientée vers un centre de planification ou d éducation familiale, l hôpital ou un médecin en cas de retard de règles. 3- Si aucun médecin ou centre n est immédiatement accessible et si l élève est dans une situation de détresse, l infirmière pourra, à titre exceptionnel, administrer la contraception d urgence à l élève concernée aux fins de permettre d éviter une grossesse non désirée. 4- L administration de ce médicament doit faire l objet de la part de l infirmière d un compte-rendu écrit, daté et signé sur le "cahier de l infirmière". 5- L infirmière organise un suivi de chaque élève à laquelle une contraception d urgence a été administrée. Dans tous les cas, il lui appartient de veiller à la mise en œuvre d un accompagnement psychologique de l élève et d un suivi médical par un centre de planification ou d éducation familiale ou d un médecin traitant ou spécialiste visant à : - s assurer de l efficacité de la contraception d urgence, notamment en conseillant un test de grossesse en cas de retard de règles ; - prévenir les maladies sexuellement transmissibles et le sida, notamment en vue d un dépistage et, éventuellement d un traitement précoce ; - discuter d une méthode de contraception régulière adaptée à son cas 2. L article 24 de la loi du 4 juillet 2001 permet la mise à disposition de la contraception d urgence aux mineures, à titre gratuit, en pharmacie, selon des conditions définies par décret. Cette disposition apparaît comme le complément indispensable de la délivrance de la contraception d urgence en milieu scolaire. 3 2 Cuille Rosella. La contraception d'urgence hormonale chez l'adolescente : avantages et inconvénients [thèse de Doctorat en médecine]. Montpellier : Université Montpellier I, p.

10 I. Introduction 7 On espère que le NorLevo aura pour conséquence une baisse du nombre d interruptions volontaires de grossesse dans les années à venir, à condition de mieux informer les utilisatrices. La déclaration de chaque interruption se fait au moyen d un "bulletin d interruption volontaire de grossesse". En France, selon les évaluations réalisées par l INED 4, le nombre d interruptions volontaires de grossesse a diminué entre 1976 et 1994, passant de à par an dont concernent les mineures. Ces données conduisent à s interroger sur l accessibilité et l acceptabilité des différentes méthodes de contraception et sur les circonstances du recours à l IVG. La région Languedoc-Roussillon est une région particulièrement concernée par les IVG. "L IVG constitue un droit fondamental qui n a pas entraîné la banalisation de l avortement en France " (rapport Pr. Nisand, 1999). 3 Lignières-Cassou Martine. Huit mois d'application de la loi relative à l'ivg et à la contraception. In : Délégation aux droits des femmes. Paris : Assemblée nationale, 2002 : Blayo Chantal. Le point sur l avortement en France. Population et sociétés 1997;325:1-4.

11 II. Objectifs et méthode 8 II. OBJECTIFS ET METHODE La Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (Drass) a confié à l ORS en 2001 une étude exhaustive de la situation régionale de l avortement, à partir des bulletins statistiques d IVG enregistrés en 2001 dans l ensemble des établissements publics et privés du Languedoc-Roussillon. Une étude du même type avait été réalisée en 1996 et L objectif de cette étude est de réaliser l analyse descriptive des IVG réalisées en 2001 dans notre région, en particulier sous ses aspects démographiques au moyen des bulletins statistiques. Cette étude doit permettre de déterminer les groupes de femmes où le recours à l avortement est le plus fréquent, et dans quelles conditions (délai et technique) celui-ci est réalisé. Une meilleure connaissance des caractéristiques des personnes ayant recours à l IVG devrait contribuer à en améliorer la prévention. L ORS a donc réalisé une saisie des bulletins statistiques d IVG anonymes, avant que la Drass ne les envoie à la Drees. Le traitement de l information s est fait sous le logiciel SPSS.

12 9 III. RESULTATS III. 1. Volume des IVG Notons que les résultats qui vont être présentés concernent les IVG enregistrées dans la région. Nous pourrons ainsi obtenir des données sur les patientes domiciliées en Languedoc-Roussillon qui ont avorté dans un établissement de la région mais nous n avons pas le nombre d IVG réalisées hors région à la demande de femmes domiciliées en Languedoc- Roussillon. Graphique 1 : Evolution par trimestre du nombre d'ivg en Languedoc-Roussillon en public privé 0 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre Traitement : ORS - LR En 2001, IVG ont été déclarées par les établissements publics et privés de la région. 28 établissements dont 12 publics et 16 privés sont autorisés à réaliser des IVG en Languedoc-Roussillon (source DRASS SAE 1999). Les données par trimestre montrent une diminution modérée du nombre d IVG pratiquées dans le secteur public au 4 ème trimestre, alors que les IVG pratiquées dans le secteur privé augmentent. Mais la différence observée n est pas significative. On note donc une certaine stabilité du nombre d IVG d un trimestre à l autre dans la région.

13 10 Tableau 1 : IVG enregistrées en 1996 et Evolution Statut de l'établissement Public Privé Total Département de l'établissement Evolution Evolution Evolution Aude ,0 % ,1 % ,5 % Gard ,1 % ,4 % ,2 % Hérault ,7 % ,2 % ,3 % Lozère ,9 % 0 0 0,0 % ,9 % Pyrénées-Orientales ,0 % ,3 % ,4 % Languedoc-Roussillon ,1 % ,2 % ,0 % Source : Bulletin statistique d IVG Traitement : ORS - LR On constate une augmentation globale du nombre des IVG de 1996 à 2001 notamment dans le département de l Aude, de l Hérault et des Pyrénées-Orientales. Par contre, il y a eu une diminution du nombre des IVG de 1996 à 2001 dans le département de la Lozère. L augmentation du nombre d IVG concerne aussi bien le secteur privé que le secteur public, mais est plus marqué dans le secteur privé (+22 % par rapport à +10 % dans le public) notamment dans les Pyrénées- Orientales. On peut souligner le fait que, dans le Gard, c est le secteur privé qui prédomine. Depuis 1976, date à laquelle nous disposons d une analyse similaire sur le nombre d IVG déclarées en Languedoc- Roussillon, ce chiffre est passé de à On atteint cette dernière année un nombre d IVG jamais égalé précédemment (en 1991 : ; en 1992 : ; en 1993 : ; en 1996 : ; en 1997 : 8 058). Le Languedoc- Roussillon présente donc une situation inverse à ce qui est noté sur le plan national, où on voit une baisse continue depuis La croissance du nombre de femmes de 15 à 49 ans dans la région n explique pas à elle seule une telle évolution du nombre d IVG : cette croissance a été de 2,6 % au cours de la même période.

14 11 Tableau 2 : Répartition départementale des IVG de 1976 à 2001 (%) Aude Gard Hérault Lozère Pyrénées- Orientales Languedoc- Roussillon 1976 n = ,5 25,0 50,0 2,0 15,5 100, n = ,5 19,5 51,5 1,5 14,0 100, n = ,9 24,3 46,1 1,6 16,0 100, n = ,6 22,0 45,8 1,2 18,4 100,0 Source : Bulletin statistique d IVG, INED, SESI Traitement : ORS - LR Depuis la légalisation sur l avortement, on note qu en moyenne une IVG sur deux est pratiquée dans le département de l Hérault. Le département du Gard représente près d un quart des IVG de la région. Par contre, la part de la Lozère est très faible. Le tableau suivant permet de noter la répartition des IVG par département et par trimestre. Les variations d un trimestre à l autre du nombre d IVG restent marginales. Tableau 3 : Nombre d'ivg enregistrées par département Aude Gard Hérault Lozère Pyrénées- Orientales Languedoc- Roussillon 1 er trimestre ème trimestre ème trimestre ème trimestre TOTAL Le nombre d avortements d une catégorie de femmes dépend de la fréquence du recours à l avortement dans cette catégorie, mais aussi de l importance de ce groupe dans la population. Nous pouvons ainsi calculer le taux d avortement (nombre d IVG / femmes âgées de 15 à 49 ans ).

15 12 Tableau 4 : Taux d'ivg domiciliées pour femmes de 15 à 49 ans par département Aude Gard Hérault Lozère Pyrénées- Orientales Languedoc- Roussillon IVG déclarées et domiciliées en Population féminine de 15 à 49 ans au RP Taux d'ivg pour ,3 12,7 17,3 7,1 17,6 15,4, INSEE RP 1999 Traitement : ORS - LR Avec plus de 17 IVG domiciliées pour femmes en âge de procréer dans l Hérault et dans les Pyrénées-Orientales, ces deux départements sont particulièrement touchés dans une région où on compte en moyenne 15 IVG pour femmes. Tableau 5 : Nombre d'ivg domiciliées par département pour 100 naissances vivantes domiciliées Aude Gard Hérault Lozère Pyrénées- Orientales Languedoc- Roussillon IVG déclarées et domiciliées en Naissances vivantes domiciliées* Nombre d'ivg pour 100 naissances vivantes ,5 24,8 36,6 14,0 39,1 32,0 *INSEE Etat civil 2000 Bulletin mensuel de statistiques, novembre 2001 Le taux régional d IVG reste très élevé avec 32,0 IVG pour 100 naissances vivantes avec 2 départements prédominants : 36,6 IVG pour 100 naissances vivantes dans l Hérault et 39,1 IVG pour 100 naissances vivantes dans les Pyrénées-Orientales.

16 13 III. 2. Caractéristiques des femmes recourant à l'ivg La moitié des informations consignées dans le bulletin statistique d IVG sont des renseignements concernant la femme. III.2.1. Age Tableau 6 : Répartition par âge Age Moins de 15 ans ans ans ans ans ans ans 45 et plus TOTAL n % 0,2 11,9 27,1 20,6 18,5 14,5 6,5 0,7 100,0 Traitement : ORS - LR NR (non réponse) = 1,2 % Dans notre population, la plus jeune femme ayant subi une IVG a 12 ans et la plus âgée 52 ans. La moyenne d âge est de 27,9 ans (écart-type 7,3), elle est inchangée par rapport à 1996 (27,9 ans écart type : 7,1). Environ une IVG sur quatre est réalisée dans le groupe des (27 %) et plus d une IVG sur deux chez les moins de 30 ans (60 %). Les femmes de ans ont également un recours non négligeable à l avortement : elles représentent 14,5 % des IVG. On relève la présence de 355 mineures dans notre population, soit 4 % des répondantes. On peut aussi calculer le taux d IVG par tranche d âge.

17 14 Tableau 7 : Taux d'ivg par tranche d'âge ans ans ans ans ans ans ans 45 et plus TOTAL IVG en Population féminine au RP 1999 Taux d'ivg pour femmes ,4 14,6 33,6 24,2 20,6 15,3 6,9 0,8 15,0 INSEE RP 1999 NR =1,2 % En dehors des taux d IVG pour les âges extrêmes (0,4 pour jeunes filles de moins de 15 ans et 0,8 pour femmes âgées de 45 ans et plus), on peut noter que le taux le plus élevé concerne la population des ans (33,6 IVG pour femmes). Ce taux reste important jusqu à 34 ans. On peut souligner un taux important chez les adolescentes (14,6 IVG pour femmes pour les ans). III.2.2. Statut matrimonial de fait et légal Deux variables permettent de préciser l état matrimonial, sans qu il soit forcément possible de recouper les deux informations : la situation de fait (connue pour femmes) et la situation légale (connue pour femmes). Le statut de fait permet de séparer notre population en deux groupes : femmes (63,9 % des répondantes) déclarent vivre seule femmes (36,1 % des répondantes) déclarent vivre en couple.

18 15 Le statut matrimonial légal est présenté dans le tableau ci-dessous. On constate que plus des deux tiers de notre population se déclarent célibataires. Tableau 8 : Répartition selon le statut matrimonial légal Nombre % Célibataire ,6 Mariée ,6 Séparée 164 1,9 Divorcée 384 4,6 Veuve 26 0,3 TOTAL ,0 Traitement : ORS - LR NR=4,9 % Tableau 9 : Relations entre le statut matrimonial légal et la situation de fait Situation matrimoniale : légale Célibataire Mariée Séparée Divorcée Veuve TOTAL de fait n % n % n % n % n % n Vit seule ,2 22 1, , , , Vit en couple , , , ,4 5 20, TOTAL , , , , , Traitement : ORS - LR NR=6,7 % p<0,001 Le croisement de ces deux informations permet de relever que plus de 2 célibataires sur 10 vivent en couple (20,8 %) et que près de 2 divorcées sur 10 vivent en couple (18,4 %). La moyenne d âge des femmes qui déclarent vivre seules est de 26,0 ans (écart-type : 6,8) et de 31,3 (écart-type : 6,7) chez celles qui déclarent vivre en couple. Cette différence est statistiquement significative (p< 0,001).

19 16 III.2.3. Activité et profession Tableau 10 : Activité professionnelle de la femme Deux variables nous donnent des informations sur la situation professionnelle de la femme : l activité (tableau 10) et la profession (tableau 11). Nombre % Salariée ,8 A son compte 215 2,6 Au chômage ,0 Au foyer ,5 Elève ,6 Autre 800 9,5 TOTAL ,0 NR=5 % La population des femmes ayant recours à une IVG en 2001 se caractérise par une situation d inactivité professionnelle dans 47,6 % des cas (si l on considère que la catégorie «autre» peut être ajoutée aux femmes au foyer et élèves). On observe que près de la moitié de ces personnes inactives sont des élèves ou étudiantes (21,6 %). Tableau 11 : Profession des femmes Parmi les femmes actives, 20 % sont actuellement au chômage, soit 11 % de l ensemble des femmes ayant eu recours à une IVG. Par ailleurs, on constate que 29 femmes sont en congé parental et que 18 femmes sont allocataires du RMI. Nombre % Agricultrices exploitantes 17 0,2 Artisanes, commerçantes, chefs d'entreprise 125 1,7 Cadres et professions intellectuelles 316 4,2 Professions intermédiaires 615 8,3 Employées ,1 Ouvrières 149 2,0 Retraitées 1 0,0 Autres ,4 TOTAL des répondants ,0 NR=15,9 %

20 17 Parmi les professions énumérées ci-dessus, ce sont les employées qui prédominent. Viennent ensuite les professions intermédiaires femmes répondent "autres" parmi lesquelles on retrouve les élèves étudiantes et femmes au foyer sans profession. Les seuls renseignements relatifs au conjoint concernent sa situation professionnelle et son activité. Cette dernière information est complétée dans bulletins, soit moins de la moitié des bulletins d IVG en Tableau 12 : Activité du conjoint ou du compagnon Nombre % Salarié ,9 A son compte ,9 Au chômage ,6 Militaire 37 1,1 Elève 203 6,2 Autre 173 5,3 TOTAL des répondants ,0 NR=63 % Quand l information est disponible, on note que dans la grande majorité des cas, ils sont actifs : 87,4 %. Parmi ceux-ci, 12,4 % sont au chômage, soit 10,6 % de l ensemble des conjoints pour lesquels l information est disponible. La proportion d élèves est moindre chez le conjoint (6,2 %) que chez les femmes (21,6 %). Tableau 13 : Profession du conjoint ou du compagnon Nombre % Agriculteurs, exploitants 57 2,0 Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 261 9,2 Cadres et professions intellectuelles ,8 Professions intermédiaires 235 8,3 Employés ,1 Ouvriers ,3 Retraités 11 0,4 Autres, sans activité ,8 TOTAL des répondants ,0 Traitement : ORS - LR NR=68 %

21 18 La profession du conjoint est connue dans moins de la moitié des cas. Parmi les professions du conjoint ou compagnon, ce sont les ouvriers qui prédominent (747). Les employés viennent tout de suite après (657). III.2.4. Nationalité Tableau 14 : Nationalité des femmes étrangères Nombre % Espagne 41 5,2 Autre Union européenne ,0 Autre Europe 34 4,4 Maghreb ,9 Autre Afrique ,4 Amérique 31 4,0 Asie, Océanie 64 8,2 TOTAL ,0 NR=1,6 % Pour les bulletins statistiques dans lesquels la variable «nationalité» est précisée, femmes, soit 90,9 % sont de nationalité française et 794 (9,1 %) de nationalité étrangère. Parmi ces dernières, 781 précisent leur nationalité. Les femmes étrangères déclarant une nationalité d un des trois pays du Maghreb représentent près de la moitié de la population étrangère qui a eu recours à une IVG en 2001 en Languedoc-Roussillon (47,9 %). Les Européennes représentent près d une femme sur 4 (24,6 %) de nationalité étrangère.

22 19 III.2.5. Domicile Tableau 15 : Lieu du domicile Nombre % Etranger 14 0,2 Aude ,2 Gard ,5 Hérault ,2 Lozère 113 1,3 Pyrénées-Orientales ,8 DOM 1 0,0 France métropolitaine 238 2,8 TOTAL ,0 NR=2,7 % Parmi les bulletins statistiques où le lieu de domicile des femmes est précisé, on comptabilise 253 femmes domiciliées hors Languedoc-Roussillon (soit 3 % des IVG enregistrées). Parmi elles, seules 14 femmes sont domiciliées à l étranger. Ainsi, en 2001, 97 % des IVG enregistrées dans la région concernent des femmes domiciliées en Languedoc- Roussillon. Tableau 16 : Département de domicile des femmes et département d'intervention Lieu de domicile Lieu de l'établissement Aude Gard Hérault Lozère Pyrénées- Orientales Hors région n % n % n % n % n % n % Aude ,6 4 0,2 75 1, , ,3 Gard ,5 53 1, , ,5 Hérault 10 1, , ,6 4 3,5 2 0, ,3 Lozère , , ,4 Pyrénées- Orientales 3 0,4 2 0,1 3 0, , ,5 TOTAL , , , , , ,0 NR=2,7 %

23 20 Le tableau précédent permet de voir si les femmes qui ont recours à une IVG en 2001 restent dans leur département de domicile ou optent pour un recours dans un autre département. Une très grande majorité de femmes pratiquent leur IVG dans leur département de domicile. Ce sont les Pyrénées- Orientales qui «retiennent» le plus grand nombre des IVG avec 98,9 % des IVG réalisées dans le département de domicile de la femme. Viennent ensuite l Aude (98,6 %), l Hérault (96,6 %) et le Gard (92,5 %). C est en Lozère que les femmes choisissent le plus souvent de pratiquer leur IVG dans un autre département que le leur (16 %). Il faut noter, pour ce département, que nombre de femmes se rendent dans d autres départements limitrophes, ne faisant pas partie du Languedoc-Roussillon pour subir une IVG. Les femmes domiciliées hors région pratiquent leur IVG dans plus d un cas sur trois dans le département du Gard (37,5 %), puis viennent l Hérault (27,3 %) et l Aude (21,3 %). III.2.6. Grossesses antérieures femmes qui ont avorté en 2001 ont déjà eu une autre grossesse (62,6 %). III La répétition de l avortement Parmi les femmes qui déclarent avoir eu d autres grossesses, ont eu une autre IVG (1 ou plus), soit 26 %. Cela signifie qu une femme sur quatre qui a eu une IVG en 2001 n en était pas à son premier avortement. Cependant, cet antécédent d IVG est unique dans 78,1 % des cas.

24 21 Tableau 17 : IVG antérieures à celles de 2001 Nombre d'ivg antérieures Nombre de femmes concernées n % , , , , , , , , ,0 TOTAL ,0 Traitement : ORS - LR Par rapport à 1996, on constate une légère augmentation de la population de femmes ayant un antécédent d IVG de 23,1 % à 26,0 % en Parmi ces antécédents, on notera que 78 % sont uniques. Tableau 18 : Nombre d'ivg antérieures en fonction de l'âge (% de répétitions dans les IVG par tranche d'âge) Nombre d'ivg Age de la femme Aucune Nombre de femmes ayant ATCD IVG Dont ou 4 5 à 10 n n % n % n % n % n % Moins de 15 ans ,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0, ans , ,5 5 6,2 1 1,2 0 0, ans , , ,2 21 4,0 0 0, ans , , ,1 29 5,3 5 0, ans , , ,6 28 5,3 3 0, ans , , ,9 29 6,9 0 0, ans , , ,7 15 9,2 2 1,2 Plus de 45 ans , ,6 0 0,0 1 6,7 1 6,7 TOTAL , , , ,5 11 0,5 Traitement : ORS - LR NR=1,2 % ATCD=antécédent

25 22 Le pic de répétition d IVG est le plus élevé dans la tranche des ans, alors qu en 1996, le pic se situait dans la tranche des ans. On constate un multi recours chez près d une femme sur trois de 30 ans et plus. Si l on observe les moins de 20 ans, près de 8 % sont concernées par une répétition d IVG soit une légère augmentation par rapport à 1996 (5 %). Tableau 19 : IVG antérieures à celles de 2001 et département de domicile de la femme (% de répétitions parmi les femmes domiciliées) Nombre d'ivg Lieu de domicile Aucune Nombre de femmes ayant ATCD IVG Dont ou 4 5 à 10 n n % n % n % n % n % Aude , , ,5 13 5,7 0 0,0 Gard , , ,4 14 3,1 1 0,2 Hérault , , ,2 61 5,5 8 0,7 Lozère , ,2 4 12,5 2 6,3 0 0,0 Pyrénées- Orientales Hors Languedoc- Roussillon , , ,9 29 7,3 2 0, , , ,4 3 6,4 0 0,0 TOTAL , , , ,0 11 0,5 NR=2,7% ATCD=antécédent Sur l ensemble des IVG pratiquées en Languedoc- Roussillon en 2001, les répétitions d IVG concernent avant tout les femmes domiciliées dans l Hérault et en Lozère : plus du quart (28,3 %) des femmes de ces département ont au moins un antécédent d IVG. En 1996, c était les Pyrénées-Orientales qui arrivaient en tête des répétitions d IVG avec plus d un quart (26,7 %) des femmes. Même si les effectifs sont faibles, on notera que les IVG enregistrées en 2001 chez des personnes habitant hors région étaient des répétitions d IVG pour près d une femme sur quatre (18,6 %).

26 23 Tableau 20 : IVG antérieures et situation de famille Nombre d'ivg Situation de fait Aucune Nombre de femmes ayant ATCD IVG ou 4 5 à 10 n n % n % n % n % n % Seule , , ,5 78 5,5 9 0,6 Couple , , ,9 43 5,2 2 0,2 TOTAL , , , ,4 11 0,5 ATCD=antécédent Le nombre d IVG répétées est similaire chez les femmes vivant seule et chez les femmes vivant en couple. Tableau 21 : IVG antérieures et statut de l'établissement où est pratiquée l'ivg en 2001 Nombre d'ivg Statut de l'établissement TOTAL n % n % n % n % n % n % n % n % n % n % Public , , ,7 89 1,5 15 0,3 3 0,1 2 0,0 1 0,0 0 0, ,0 Privé non lucratif , ,2 16 4,9 3 0,9 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0, ,0 Privé lucratif , ,4 76 2,8 18 0,7 1 0,0 2 0,1 1 0,0 1 0,0 1 0, ,0 TOTAL , , , ,2 17 0,2 5 0,1 3 0,0 2 0,0 1 0, ,0 Traitement : ORS - LR Il semble que la femme qui a déjà eu au moins une IVG antérieure à celle de 2001, a plus souvent recours à un établissement public ou privé non lucratif que celles n ayant pas d antécédent.

27 24 III Nombre d'enfants Tableau 22 : Nombre de naissances vivantes antérieures chez les femmes qui ont avorté en Languedoc-Roussillon en 2001 Nombre de naissances vivantes Nombre de femmes n % , , , , , , , , , ,0 TOTAL ,0 NR=1,8 % 47,5 % des femmes (soit femmes) qui ont avorté en 2001 n avaient eu aucune naissance vivante auparavant. Parmi les mères, (41,3 %) ont déjà un enfant, (37,2 %) en ont deux et 978 (21,5 %) en ont trois ou plus. Parmi les femmes qui déclarent au moins une naissance vivante, nous avons dans le tableau ci-dessous l année de la dernière naissance vivante. Tableau 23 : Répartition des IVG en 2001 selon l'année de naissance du dernier enfant Année de naissance pour la dernière naissance vivante Nombre de femmes n % De 1976 à ,3 De 1982 à ,3 De 1987 à ,0 De 1992 à ,6 De 1997 à , , ,0 TOTAL ,0 Traitement : ORS - LR

28 25 7 % de ces femmes ont eu un bébé en 2001 et 31,5 % ont un enfant de moins de deux ans (né en 2000 ou 2001). Cela pose le problème de l espacement des naissances, de l information et de la prise en charge des femmes au moment du post-partum du point de vue de la contraception notamment.

29 26 III. 3. Informations médicales La deuxième partie du bulletin statistique d IVG comporte des informations médicales. III.3.1. Durée de gestation Tableau 24 : Durée de grossesse en semaines d'aménorrhée Semaines Nombre d'ivg n % Inférieur à ,9 6 à , , ,9 10 à ,9 Supérieur à ,0 TOTAL ,0 NR = 3,3 % Près de 45 % des IVG sont faites avant la 8 ème semaine d aménorrhée (SA). La durée moyenne de gestation est de 7,96 semaines (±1,95). Le maximum est à 20 semaines, sans que la variable d une interruption thérapeutique de grossesse soit complétée. Le minimum déclaré est de 2, ce qui ne paraît pas très réaliste dans la mesure où ce délai est trop court. Dans un cas comme dans un autre, les valeurs extrêmes obtenues posent la question de la qualité des renseignements et du respect du délai légal. 108 interruptions de grossesse ont un motif strictement thérapeutique. Pour ce qui est des IMG (interruption médicale de grossesse) ainsi signalées : dans 16 cas il s agissait d un risque pour la femme, dans 47 cas il s agissait d un risque pour l enfant, dans 8 cas il y avait un risque pour les deux. On note une différence statistiquement significative lorsqu on procède à la comparaison de la moyenne de durée de gestation selon le statut de l établissement. Ainsi, les établissements publics accueillent des IVG de 8,2 SA en moyenne (±1,9) contre 7,3 dans le privé (±1,9) (p<0,001). Ces résultats sont inchangés depuis 1996.

30 27 Tableau 25 : Durée de grossesse en semaines d'aménorrhée selon le département et le statut des établissements Aude Public Privé non lucratif Privé lucratif Total n % n % n % n % < 8 semaines , , ,0 8 9,5 semaines , , ,0, 10 semaines , , ,0 Gard < 8 semaines , , , ,0 8 9,5 semaines , , , ,0 10 semaines , , , ,0 Hérault < 8 semaines ,3 64 5, , ,0 8 9,5 semaines ,1 15 0, , ,0 10 semaines ,5 15 1, , ,0 Lozère < 8 semaines , ,5 semaines , semaines , Pyrénées-Orientales < 8 semaines , , ,0 8 9,5 semaines , , ,0 10 semaines , , ,0 Le tableau 25 présente la durée de gestation recodée en trois modalités (moins de 8 semaines, de 8 à 9,5 semaines, 10 semaines et plus). Les différences observées dans chaque département entre les statuts d'établissement sont significatives. Ainsi, à l'exception du Gard, les grossesses de 10 semaines et plus sont pratiquées dans leur grande majorité dans le secteur public : dans plus de 9 cas sur 10 dans l'aude et dans près de 85 % des cas dans l'hérault et les Pyrénées- Orientales. Le Gard voit une meilleure répartition entre public (53 %) et privé non lucratif (10,6 %) et lucratif (36,7 %).

31 28 III.3.2. Techniques III Principales techniques Nous avons regroupé les réponses selon les 4 principales techniques. Tableau 26 : Répartition des principales techniques d'ivg utilisées Techniques d'ivg n % Aspiration avec ou sans contrôle curette ,2 Curetage seul 286 3,2 Dilatation mécanique 507 5,7 Mifépristone (RU486) ,5 Traitement : ORS - LR Une femme sur trois a eu recours à une IVG médicamenteuse en 2001 contre une femme sur cinq en On constate une augmentation du recours à l IVG médicamenteuse (3050 en 2001 contre 1565 en 1996). Celui-ci a quasiment doublé. Pour 6 femmes sur 10 en 2001, l IVG a été pratiquée selon la technique de l aspiration, associée ou non à un contrôle curette. Le curetage seul a été effectué dans 3,2 % des cas et la dilatation mécanique concerne 5,7 % des IVG. Ces trois techniques sont en baisse par rapport à ce qui était observé en Tableau 27 : Techniques opératoires en fonction de la durée de la gestation en SA Durée de gestation Techniques < à 12 > 12 Aspiration avec ou sans contrôle curette Curetage seul Dilatation mécanique Mifépristone Traitement : ORS - LR

32 29 Toute patiente demandant une IVG doit obtenir une consultation dans les 5 jours qui suivent, car plus l IVG intervient précocement pendant la grossesse et plus le risque de complications est faible et plus le choix de techniques utilisables est large. - Jusqu à 7 SA révolues (49 jours), la technique chirurgicale (dilatation du col, précédée d une préparation cervicale médicamenteuse, et évacuation du contenu utérin par aspiration) comme la technique médicamenteuse (association de l antiprogestérone mifépristone et de prostaglandines) sont utilisables. - Au-delà, la technique chirurgicale est la technique de choix. 5 - L IVG chirurgicale comporte habituellement une anesthésie générale ou plus rarement une anesthésie loco-régionale doublée d une pré-médication. - L IVG médicale correspond à l utilisation de la mifépristone (Mifégyne), alias RU 486. Ensuite 36 à 48 heures plus tard, la femme reçoit un analogue des prostaglandines qui déclenche l expulsion de l embryon. L IVG médicale ne peut être effectuée qu avant la fin des 5 premières semaines de grossesse, c est-àdire avant la fin des 7 semaines d aménorrhée (49 jours). En cas d échec, on a recours à un avortement chirurgical. On peut noter que l IVG médicamenteuse, autorisée avant la 8 ème semaine, est utilisée au-delà de ce délai. 5 Carton Renée. IVG : les bonnes pratiques de prise en charge jusqu'à 14 semaines. Le Quotidien du Médecin 2001;6 884(mars):24.

33 30 III Répartition des curetages par département et statut des établissements En pratique chirurgicale, non associée à une aspiration, le curetage est plus fréquemment pratiqué dans le secteur privé à l'exception des Pyrénées-Orientales où près de 62 % des curetages sont faits en secteur public. Tableau 28 : Répartition des curetages par département et statut des établissements Public Privé non lucratif Privé lucratif Total n % n % n % n % Aude 24 24, , ,0 Gard 15 25, , , ,0 Hérault 26 28, , , ,0 Lozère 2 100, ,0 Pyrénées-Orientales 21 61, , ,0 Les différences observées dans la pratique du curetage entre les secteurs publics et privés sont statistiquement significatives dans tous les départements à l'exception des Pyrénées-Orientales.

34 31 III L'IVG médicamenteuse La mifépristone (Mifégyne ), alias RU 486, est distribuée en France dans les centres d orthogénie depuis l automne Utilisée en début de grossesse, elle est susceptible de déclencher une IVG IVG par mifépristone ont été réalisées en 2001 contre en 1996, soit 35 % des IVG en Nous avons détaillé les caractéristiques des femmes ayant eu recours à une IVG médicamenteuse en les comparant au groupe de femmes qui se font avorter par une autre technique que la mifépristone. Tableau 29 : Age des femmes qui ont eu recours à une IVG par mifépristone en 2001 Age Mifépristone Autres techniques n % n % < 15 ans 6 37, , ans , , ans , , ans , , ans , , ans , , ans , ,4 45 ans et plus 21 33, ,7 TOTAL , ,4 NR=4,2 % NS La moyenne d âge de ces deux populations est de 27,9 ans (écart-type : 7,2) ; il n existe pas de différence statistiquement significative entre l âge moyen de la population avec IVG médicamenteuse et avec une autre technique. Quelque soit la tranche d âge, la part de la mifépristone reste équivalente et stable autour de 35 % par rapport aux autres techniques.

35 32 Tableau 30 : Situation matrimoniale de fait comparée entre la population avec IVG médicamenteuse et les autres techniques Situation matrimoniale Mifépristone Autres techniques n % n % Seul , ,2 Couple , ,4 TOTAL , ,5 Traitement : ORS - LR NR=6,6% p< 0,001 Les femmes qui vivent en couple ont plus fréquemment recours à une IVG médicamenteuse que les autres. La différence observée au niveau de la situation matrimoniale est statistiquement significative. Tableau 31 : Activité de la femme selon la technique d'ivg Activité de la femme Mifépristone Autres techniques n % n % Salariée , ,3 A son compte 86 41, ,0 Chômage , ,7 Au foyer , ,7 Elève , ,8 Autre , ,8 TOTAL , ,0 NR=8 % p< 0,001 On observe des différences de recours à l IVG médicamenteuse en fonction de l activité de la femme. Les femmes à leur compte et celles qui sont au chômage ont plus fréquemment recours à l IVG médicamenteuse que les autres activités (environ 40 %). On note que les élèves-étudiantes ainsi que les femmes au foyer mais aussi les salariées ont eu une IVG sous mifépristone dans un peu plus d un tiers des cas. Les différences observées entre activités sont statistiquement significatives.

36 33 Tableau 32 : Domicile de la femme et choix de la technique d'ivg Lieu de domicile Autres Mifépristone TOTAL techniques n % n % n % Aude , , ,5 Gard , , ,8 Hérault , , ,3 Lozère 60 53, , ,4 Pyrénées-Orientales , , ,0 Hors Languedoc-Roussillon 93 36, , ,0 TOTAL , , ,0 NR=5,6% p<0,001 On note que dans l Hérault, les IVG sous mifépristone représentent une part inférieure à celle observée dans les autres départements (20 % contre 34 % ou plus). Il y a une nette augmentation du recours à l IVG médicamenteuse par rapport à 1996 dans le Languedoc-Roussillon (+97,1 % d évolution). Tableau 33 : Département de l'établissement, statut de l'établissement et choix de la technique d'ivg Département Autres techniques Mifépristone Public Privé Public Privé n % n % n % n % Aude , , , ,1 Gard , , , ,3 Hérault , , , ,1 Lozère ,0 0 0, ,0 0 0,0 Pyrénées-Orientales , , , ,8 TOTAL , , , ,2 NR=3 % p<0,001 Les IVG médicamenteuses sont, quelque soit le département, excepté dans le Gard, plus pratiquées dans le public que dans le privé. Les différences observées sont statistiquement significatives. Toutefois, lorsqu'on observe la

37 34 part des IVG médicamenteuses dans chaque secteur sur l'ensemble des IVG, on note que la proportion d'ivg réalisées sous Mifépristone est supérieure dans le privé (lucratif + non lucratif) au public : 37,5 % vs 34,5 % avec une différence statistiquement significative. Tableau 34 : Statut de l'établissement et choix de la technique d'ivg Statut établissement Public Privé non lucratif Privé n % n % n % Autres techniques , , ,0 Mifépristone , , ,0 TOTAL , , ,0 NR=3,0 % p<0,01 Cependant, lorsqu'on ajuste sur le stade de grossesse (puisque l'on a noté que les IVG les plus tardives se faisaient plus souvent dans le public), on voit que l'on a 2,6 fois plus de chance d'avoir une IVG sous RU dans le public, que dans le privé lucratif et 1,8 fois plus de chance d'avoir une IVG sous RU dans le privé non lucratif que dans le privé. Tableau 35 : Grossesses antérieures et choix de la technique d'ivg Autres grossesses Mifépristone Autres techniques n % n % Oui , ,0 Non , ,0 TOTAL , ,0 NR=3,8 % p=0,05 Plus d une femme sur deux qui a recours à une IVG médicamenteuse a déjà eu au moins une autre grossesse (61,9 %). Cette proportion est légèrement inférieure à celle observée dans le groupe «autres techniques» (64 %).

38 35 Tableau 36 : Nombre d'ivg antérieures à celles de 2001 Nombre d'ivg Mifépristone Autres techniques n % n % Tableau 37 : Nombre d'enfants , , , , , , ,3 64 1, ,0 15 0, ,0 4 0, ,0 3 0, ,0 2 0, ,0 1 0,0 TOTAL , ,0 NS Une femme sur cinq qui a eu recours à l IVG médicamenteuse avait déjà eu un avortement. Il en est de même pour les autres techniques. 758 femmes qui ont subi une IVG médicamenteuse en 2001 ont déjà subi au moins un avortement (soit 24,8 %). Elles sont en 2001 à avoir eu recours à l IVG selon une autre technique avec au moins une autre IVG antérieure (26,6 %). Nombre d'enfants Mifépristone Autres techniques n % n % , , , , , , , , , , ,5 40 0, ,1 18 0, ,1 10 0, ,1 5 0, ,0 0 0,0 TOTAL , ,0 p<0,05

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