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1 Centre Africain d études Supérieures en Gestion Institut Supérieur de Comptabilité, de Banque et de Finance (ISCBF) Master Professionnel en Audit et Contrôle de Gestion (MPACG) Promotion 5 ( ) Mémoire de fin d étude THEME GESTION DE LA TRESORERIE D UNE FILIALE D UN GROUPE BANCAIRE : CAS D ECOBANK-NIGER Présenté par : Dirigé par : SALIFOU Boureima Diamballa M. Alpha SY Enseignant associé au CESAG Octobre 2012 Octobre 2012

2 DEDICACE Au nom d Allah le Tout miséricordieux, le Très miséricordieux. Louange à Allah Seigneur de l univers. A ma mère pour les conseils et les multiples sacrifices consentis durant ces années d études. Que Dieu te protège et que la réussite soit toujours à ma porte pour que je puisse te combler de bonheur. A mes frères, sœurs et amis pour tout l amour et le soutien moral. Puisse ce diplôme nous réserver des lendemains meilleurs. SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page i

3 REMERCIEMENTS A : ma merveilleuse maman pour les énormes sacrifices consentis m ayant permis aujourd hui de finir mes études. Eternelle reconnaissance. mon maître de mémoire, M. Alpha SY qui n a ménagé aucun effort malgré ses nombreuses occupations. le CESAG et en particulier l ICSBF pour la qualité de la formation reçue. le grand frère Fayçal YOUNOUSSOU pour sa précieuse aide et conseils. tous mes amis pour ces moments de bonheur passés ensemble. SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page ii

4 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS AFTE : Association Française des trésoriers d Entreprise ALCO: Asset Liability Committee ALM: Asset Liability Management BCEAO : Banque Centrale des Etat de l'afrique de l'ouest CAD : Dollar canadien CHIF : Franc suisse DAT : Dépôt à terme DPI : Déclaration Préalable d Importation EUR : GBP : IFAC: IFACI: JPY : LFP : MNI : Franc de l Union Européenne Livre Sterling International Federation of Accountants Institut Français de l'audit et du Contrôle internes Yen japonais Grands Pourvoyeurs de fonds (Large Fund Provider) Marge Nette d Intérêts UEMOA : Union Economique Monétaire Ouest Africaine UMOA : Union Monétaire Ouest Africaine USD : Dollar américain XOF : Franc CFA BCEAO SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page iii

5 LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES Tableaux Tableau 1 : Les impasses de taux Tableau 2 : Echelle d échéance sous les différents scénarios envisageables Tableau 3 : Position dans les différentes devises au 04 Mars Tableau 4 : Bilan à la date du 26 Janvier Tableau 5 : Niveau des dépôts à terme (DAT) dans les livres de la banque Tableau 6 : Application du taux de session interne à IBG Figures Figure 1 : Figure du modèle d analyse Figure 2 : Organigramme : Département Trésorerie Figure 3 : Le processus de décision du comité de gestion Actif-Passif à Ecobank-Niger Figure 4 : Evolution ratio prêts/total deposit Figure 5 : Répartition des ressources par secteur d activité Figure 6 : Evolution du TBB Ecobank-Niger SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page iv

6 LISTE DES ANNEXES Annexe n 1 : Guide d entretien Annexe n 2 : Evolution marge nette/coût des ressources année Annexe n 3 : Organigramme d ECOBANK-NIGER SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page v

7 TABLE DES MATIERES DEDICACE... i REMERCIEMENTS... ii LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS... iii LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES... iv LISTE DES ANNEXES... v TABLE DES MATIERES... vi INTRODUCTION GENERALE... 1 PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE DE L ETUDE... 7 Chapitre 1 : LA GESTION DE LA TRESORERIE BANCAIRE Le concept de la trésorerie Définition de la trésorerie Les objectifs de la gestion bancaire Les Principales opérations de la trésorerie bancaire La couverture L arbitrage La spéculation Opération de change Opérations emprunts/prêts Opérations en pension livrée Opérations de rapatriement des recettes d exportation Opérations du suivi quotidien de la réserve obligatoire La gestion des risques liés à la trésorerie Définition et types de risques Définition Types de risques liés au processus Chapitre 2 : ANALYSE DE LA GESTION DE TRESORERIE BANCAIRE Les outils et mécanismes de gestion de la trésorerie bancaire Les outils de gestion de la trésorerie bancaire Le marché monétaire Le marché des changes Les outils de gestion actif-passif SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page vi

8 Le processus de gestion de la trésorerie bancaire Analyse prévisionnelle de liquidité Ajustement ou suivi de la liquidité Le nivellement des comptes en devise Suivi de la position extérieure Le système d information de la trésorerie Les indicateurs de performance de la trésorerie Les indicateurs de liquidité Le ratio de liquidité Le ratio de l équilibre de la structure financière Les indicateurs du bilan L équilibre actif-passif Coefficient de rendement sur les opérations de trésorerie Le ratio emploi ressources La concentration des dépôts Chapitre 3 : METHODOLOGIE DE L ETUDE Le modèle d analyse Les outils de collecte des données Les entretiens L observation L analyse documentaire Le questionnaire DEUXIEME PARIE : CADRE PRATIQUE DE L ETUDE Chapitre 4 : PRESENTATION GENERALE D ECOBANK NIGER Mission et organisation Activités Les comités Le comité de Direction Le comité de crédit Le comité de gestion actif passif (ALCO) Le comité de gestion des ressources humaines Le comité de service clientèle Le comité de prêt au personnel Le comité TOD S SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page vii

9 Le comité de dépenses Le comité de discipline Chapitre 5 : LA GESTION DE LA TRESORERIE A ECOBANK-NIGER Rôle de l entité de trésorerie Les missions du trésorier d Ecobank-Niger Les attributs du trésorier d Ecobank-Niger Les opérations de transferts Les transferts émis Les transferts reçus Les opérations d exécution des opérations de la trésorerie Les opérations de change Les achats de devises La vente de devises Les opérations de dépôt, de titres, d emprunts et de placements interbancaires Les dépôts Les emprunts Les placements interbancaires Gestion des portefeuilles titres Les opérations avec les correspondants L approvisionnement de compte Le nivellement de compte Le rapatriement des fonds La compensation des soldes Les outils de suivi journalier de la trésorerie La balance journalière Le point de liquidité XOF Le point de liquidité journalier Le Blotter, Rates Les opérations interbancaires Les facteurs autonomes de variation de la liquidité bancaire L état des CREDOC (crédit documentaire) et les déposits Etablissement de la situation générale de la trésorerie La situation de la trésorerie locale SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page viii

10 Ecobank-Niger en situation de demandeur de fonds Ecobank-Niger en situation d offreur de fonds La situation de la trésorerie extérieure Ecobank-Niger en position d acheteur de devises Ecobank-Niger en position de vendeur de devises Le respect des normes de gestion et des normes prudentielles Chapitre 6 : ANALYSE DE GESTION DE LA TRESORERIE D ECOBANK-NIGER La gestion Actif-Passif à Ecobank-Niger Présentation du dispositif de gestion actif-passif d Ecobank-Niger Les outils de la gestion actif-passif à Ecobank-Niger La gestion du bilan Les ratios de gestion Les ratios réglementaires La gestion des risques financiers La gestion du risque de liquidité La gestion du risque de change La gestion du risque du taux d intérêt Les Propositions de la cellule de gestion Actif-Passif: Illustration de la réduction du coût des ressources Analyse des résultats Le fonctionnement de la cellule de gestion actif-passif Les outils de gestion des risques : le risque de liquidité Recommandations CONCLUSION GENERALE ANNEXES BIBLIOGRAPHIE SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page ix

11 INTRODUCTION GENERALE

12 L objectif général de toute entreprise est d assurer la pérennité et la continuité de son exploitation. A l intérieur de l entreprise, on se «bouscule» pour atteindre les objectifs définis par le Top management. La vie de l entreprise se subdivise en cycles (achats-fournisseurs, ventes-clients, immobilisations, stocks et en-cours, trésorerie, emprunts et dettes financières ). Le cycle de la trésorerie joue un rôle central dans la vie de l entreprise et particulièrement celle de la banque du fait de la position sensible qu il occupe. Il est au cœur des mouvements ou flux financiers (espèces, chèques, opérations avec les institutions financières). Ainsi le trésorier se présente comme une nécessité. La trésorerie est au cœur de la gestion financière de l entreprise, «la gestion de la trésorerie constitue son bras armé. Autrefois simple élément de la direction financière de l entreprise, la trésorerie est dorénavant une entité cohérente et multiforme qui dévient dans la grande entreprise la manifestation opérante de la fonction financière, cela au moment où cette dernière assume un rôle stratégique croissant». (BRUSLERIE, 2003 : 1). En effet, gérer la trésorerie de l entreprise, c est anticiper et prévoir une situation de trésorerie future, ainsi que l exposition future aux risques de change et de taux. C est aussi de définir une stratégie, c'est-à-dire une politique de financement et de placement, et une politique de change et de taux, puis l appliquer en la modulant au fil du temps. Il serait donc bon pour l entreprise d avoir une bonne connaissance de tous les évènements afin que leur réalisation ne nuise pas à sa performance d après HAMZAOUI (2005 : ). Il y a donc lieu de noter que la gestion de la trésorerie ne doit plus se limiter à la gestion des flux et des instruments pour devenir un généraliste de la finance et de l organisation tout en participant à la vie de l entreprise avec pour maître mot productivité, sécurité, optimisation des ressources financières. Elle ne se limite pas aussi aux encaissements et décaissements. S il est facile de recevoir ou d encaisser, il est difficile de gérer la trésorerie de manière à éviter l insatisfaction de la clientèle. Nous assistons de plus en plus à une métamorphose de cette fonction qu est la trésorerie. Il y a quinze ans, la fonction de trésorier n existait pas en tant que telle. Elle était considérée comme une des taches de la comptabilité. Aujourd hui, les entreprises s aperçoivent que cette dernière est bien différente de celle de comptable. Les deux fonctions se complètent, mais ne se superposent pas. La place du trésorier évolue surtout SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 2

13 avec la prise de conscience de l importance de sa fonction, et aussi avec la taille de l entreprise. La gestion de la trésorerie doit ainsi être détachée de la comptabilité, dès que l'enjeu financier justifie la mise en place d'un service à part entière. Les exigences ne sont pas les mêmes : si le comptable doit s'attacher à la rigueur des opérations passées, la dimension prospective est essentielle chez le trésorier où l'estimation d'une position, bien qu'approximative, importe plus que la précision du chiffre. Le trésorier est un opérationnel, car ses décisions ont un impact direct sur le résultat de l entreprise. La mondialisation, les crises financières à répétition, le développement et la volatilité des marchés financiers, les progrès technologiques, les innovations financières et bien d autres événements, ont contraint les entités et en particulier les établissements bancaires à changer de fusil d épaule et d opter pour une trésorerie beaucoup plus moderne répondant plus efficacement à leur besoin croissant de liquidité. Les entreprises ont dès lors développé des instruments spécialisés dans la gestion de leur résultat financier en particulier dans la recherche d'une optimisation de leur gestion de trésorerie, source de gains de compétitivité dans une économie concurrentielle ouverte sur le plan international. Par ailleurs, confrontées à un environnement devenu instable, les entreprises tirent profit des nombreux instruments développés par les marchés pour la gestion des risques sur les actifs et les passifs financiers. La gestion de la trésorerie est par ailleurs de plus en plus l'affaire de spécialistes. Disposant d'outils diversifiés et mieux adaptés à ses besoins, accédant en temps réel aux données du marché financier, jouissant d'une autonomie accrue au sein de la fonction financière. En effet, la gestion de la trésorerie a considérablement évolué au cours des dernières années. Les entreprises du moins les plus importantes, sont maintenant passées d une gestion active de la trésorerie de l entreprise à une véritable organisation de la fonction en centre de profit. Le trésorier devient de plus en plus autonome. La tentation devient parfois grande de transformer la fonction de trésorerie en centre de profit d après Poloniato (1997 : ) Ce passage de la gestion de la trésorerie d une gestion active à une véritable organisation de la fonction en centre de profit est récent au niveau des entreprises notamment chez les grands groupes de sociétés. SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 3

14 Ecobank-Niger, filiale du Groupe ECOBANK, à l instar des autres filiales du groupe, n est pas en reste. Entité, au sein de laquelle nous avons effectué notre stage, Ecobank-Niger accorde une importance capitale à sa gestion de trésorerie. En effet, en plus de sa mission principale qui est d éviter la rupture des encaisse par l ajustement quotidien des flux financiers, tout en minimisant le coût et le volume des financements utilisés, et en optimisant le placement des excédents de trésorerie à très court terme, le département de trésorerie sous la houlette du Groupe, a mis en place de nouvelles activités et outils lui permettant de gérer plus efficacement sa trésorerie. Par cette nouvelle forme de gestion de la trésorerie au sein d Ecobank-Niger, nous assistons à une véritable évolution dans le domaine car donnant plus de marge de manœuvre au trésorier et de moyens à créer plus de valeur. Nous pouvons expliquer cette métamorphose de la trésorerie à Ecobank-Niger par les facteurs suivants : difficultés récurrentes de trésorerie ; vétusté des outils, des méthodes de gestion ; volatilité des marchés financiers ; un déséquilibre entre les emplois-ressources ; recrudescence des crises financières. Des solutions possibles pour prévenir les crises ou tensions de trésorerie existent. Elles consistent à : mettre en place de nouveaux outils ou d activités en adéquation avec le contexte bancaire pour une bonne gestion de la trésorerie la formation du personnel aux nouvelles techniques et méthode de gestion de la trésorerie, diversifier le portefeuille d activité ; analyser la gestion de trésorerie dans son ensemble ; Parmi les solutions ici répertoriées, celle relative à l analyse de la gestion de trésorerie dans son ensemble a retenu notre attention, car elle permet d avoir une vision dynamique de l entreprise à travers un suivi quotidien des différents flux. SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 4

15 Le thème de notre travail porte sur «la gestion de la trésorerie bancaire d une filiale d un groupe bancaire : Cas d Ecobank-Niger» Pour ce faire, notre question de recherche est de savoir : comment se fait la gestion de la trésorerie au sein de la filiale Ecobank-Niger lui garantissant un niveau raisonnable de liquidité? L objectif premier de ce travail est de contribuer à l amélioration de la gestion de la trésorerie à Ecobank-Niger à travers les objectifs spécifiques suivants : décrire et analyser la gestion de la trésorerie, vérifier si les moyens mis en œuvre sont appropriés, quels sont les risques opérationnels qui sont associés à la gestion de la trésorerie, identifier les faiblesses de procédures de trésorerie, faire des recommandations pouvant contribuer à l amélioration du système de gestion de la trésorerie Ce mémoire aura un double intérêt : Pour l entreprise Pour ECOBANK-NIGER, cette étude lui permettra de maitriser la gestion de sa trésorerie, d identifier et de prendre des mesures correctives en vue de maitriser les risques inhérents à la gestion de la trésorerie. Pour nous-mêmes Pour nous, cette étude nous permet de mettre en pratique et consolider nos connaissances acquises au cours de notre formation au CESAG. Notre travail comportera deux parties : La première partie sera consacrée au cadre théorique c'est-à-dire aux différents concepts et enjeux sur la trésorerie bancaire. Cette partie nous permettra de faire ressortir les concepts clés sur la banque, sur la gestion de la trésorerie en son sein, mais aussi les outils nécessaires pour faciliter la prise de décision. De même cette partie nous permettra de nous familiariser aux expressions relevant de notre thème SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 5

16 et de définir un modèle d analyse adéquat qui servira de base ou de référence au trésorier de la banque dans l accomplissement de ses tâches. La seconde partie nous permettra de présenter Ecobank-Niger, notre structure d accueil, son processus de gestion de trésorerie et l analyse de cette gestion au regard de notre revue de littérature présentée dans la première partie afin de déceler les forces et faiblesses qu elle présente. Enfin nous formulerons des recommandations SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 6

17 PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE DE L ETUDE

18 L entreprise exerce aujourd hui son activité dans un environnement de plus en plus complexe et concurrentiel. Cela lui demande de la clarté dans la tenue de ses avoirs et plus particulièrement de sa trésorerie. La trésorerie étant le dénouement de toutes les activités de l entreprise et a connu de multiples mutations au cours de ces dernières décennies. Le trésorier donc «prévoit, gère les flux de risques, organise les relations avec les banques pour réduire les coûts, optimise les financements et placements en vue de garantir la liquidité et la solvabilité de l entreprise» GAUGIN & al (2004 :43). Ainsi, le métier de trésorier est une fonction très opérationnelle, nécessitant des prises de décisions rapides et la réalisation d opérations à court terme (moins d un an), combinés à une gestion de risques liés à la fonction. Le métier procure une vue sur toute l entreprise au travers des flux de trésorerie de trésorerie de l établissement, et de l actualisation des prévisions. A travers ce cadre théorique, nous tenterons dans un premier temps, de faire ressortir les différents points de vue des auteurs sur la pratique de gestion de la trésorerie au sein d une banque. Dans un second temps, nous étudierons les outils et mécanismes de gestion de la trésorerie, et pour finir nous décrierons la méthodologie que nous allons suivre pour mener à bien notre étude. SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 8

19 Chapitre 1 : LA GESTION DE LA TRESORERIE BANCAIRE La mondialisation, la globalisation du monde des affaires, les nombreux problèmes de gestion et les crises économiques et financières ont amené les grands groupes bancaires à développer de nouveaux outils et mécanismes de gestion de la trésorerie. En effet, elle tient une place primordiale dans la gestion financière de la banque, d autant plus que les opérations quotidiennes de trésorerie peuvent avoir de lourdes conséquences sur la bonne marche de l entité. Aussi ces opérations comportent des risques opérationnels qui peuvent engendrer un manque à gagner énorme pour l entreprise voir sa faillite. Dans ce chapitre consacré à la gestion de la trésorerie dans une banque, nous présenterons dans un premier temps quelques définitions de la trésorerie d une façon générale et en particulier celle des banques, puis, nous évoquerons les principales opérations de trésorerie bancaire et enfin nous exposerons les différents risques liés à la gestion de trésorerie bancaire Le concept de la trésorerie L optimisation du cash reste au cœur des discussions entre les managers de l entreprise. Ce constat a vivement inspiré de nombreux auteurs qui se sont penchés sur la question afin d aider les dirigeants à assurer la pérennité de leur entreprise à travers une gestion optimale des ressources financières dont elle dispose Définition de la trésorerie LEVASSEUR (1979) affirmait que le concept de trésorerie est l un des plus difficiles à définir dans le domaine financier. Il apparaît pourtant important d essayer de cerner cette notion car la trésorerie joue un rôle fondamental dans la gestion financière d un organisme qu il s agisse du secteur privé ou du secteur public et que les considérations dans la pratique puissent varier d un secteur à l autre. Ainsi LEROY (1999 : 9) définit la trésorerie comme l ensemble des liquidités dont dispose une entreprise à un instant précis et qu elle peut immédiatement utiliser pour faire face à des décaissements. SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 9

20 Le lexique économique DALLOZ (2008) présente la trésorerie comme l ensemble des moyens de financement liquides ou à court terme dont dispose un agent économique pour faire face à ses dépenses de toute nature : encaisse, crédits bancaires à court terme obtenus par mobilisation. Selon le dictionnaire Hachette (2007 :580 ), la trésorerie représente : «les ressources immédiatement disponibles d une entreprise ou d un particulier». De cette définition, il découle que la trésorerie est l ensemble des disponibilités financières d une personne physique ou morale qui lui permet d assurer ses dépenses quotidiennes. FORGET (2005 : 11) caractérise la trésorerie en ces termes : «la trésorerie est la traduction financière de l intégralité des actes de gestion de l entreprise, qu il s agisse du cycle d exploitation, du cycle d investissement ou des opérations hors exploitation». Il ressort de cette idée que la trésorerie concerne aussi bien les postes du bas du bilan que les postes du haut du bilan. Selon VERNIMMEN (2009 :1088), «la trésorerie d une entreprise, à un instant donné est égale à la différence entre ses emplois de trésorerie (placements financiers et disponibilités) et son endettement bancaire et financier à court terme. C est le cash dont elle dispose quoiqu il arrive (même si la banque décidait de cesser ses prêts à court terme) et quasi immédiatement (le temps seulement de débloquer ses placements à court terme). Autrement dit, elle est égale à la différence entre le fonds de roulement fonctionnel de l entreprise (FR) et son besoin en fonds de roulement (BFR)» Cette définition, fait jaillir les différences composantes de la trésorerie que sont le BFR et le FR, et le lien avec l environnement bancaire. De plus il ressort que l existence de disponibilités (encaisse) n implique pas automatiquement l existence d une trésorerie excédentaire. En effet, il faut prendre en compte les prévisions de trésorerie c est-à-dire les encours de placement et les crédits à court terme. Il s agit alors d assurer l équilibre des recettes et des dépenses à tout moment en contractant les emprunts nécessaires ou en plaçant les fonds disponibles, et en tout lieu en effectuant les mouvements de fonds nécessaires. MEUNIER (2006 :8-9) quant à lui distingue la trésorerie nette de la trésorerie potentielle. Pour lui, la trésorerie nette représente soit le financement à court terme nécessaire à SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 10

21 l entreprise pour combler l écart provenant de la différence entre le fond de roulement net et le besoin en fonds de roulement, soit le placement à court terme effectué par l entreprise grâce à l écart positif (trésorerie excédentaire). Au sens restrictif, la trésorerie nette ne donne pas une idée exacte de la situation de trésorerie de l entreprise, de sa solvabilité, de son aptitude à régler ses dettes externes. Au sens large, elle comprend aussi les prévisions de flux monétaire (encaissement, décaissement), les effets de commerce, les crédits fournisseurs non utilisés, les bons de caisse, les titres de placement que l entreprise conserve et qu elle peut négocier. SION (2006 :18) va dans le même sens que MEUNIER. Il définit la trésorerie potentielle comme étant la trésorerie nette et les réserves de créances et placement dont dispose l entreprise. Après avoir défini la trésorerie d entreprise, nous remarquerons qu il existe une différence avec la trésorerie bancaire. «La trésorerie bancaire est constituée des ressources à court terme dont la banque a besoin pour accorder les crédits, ou alors les excédents des dépôts qu elle collecte sur les prêts qu elle accorde, excédent qui est à placer sur le marché monétaire «(DOC-ETUDIANT, 2011). La commission bancaire, dans son rapport annuel de 2008 donne la définition suivante de la trésorerie bancaire : «Au sens large, être liquide pour un établissement de crédit, c est disposer des fonds nécessaires pour faire face aux décaissements qu il doit effectuer. Ainsi la liquidité d un établissement de crédit peut être définie comme sa capacité à rembourser à bonne date et à coût raisonnable ses exigibilités, en pouvant mobiliser notamment très rapidement ses avoirs lorsque le besoin s en présente. Les sources de liquidité les plus communément reconnues sont la trésorerie (le cash) ou les titres qui peuvent être immédiatement convertis en cash et à un coût raisonnable, soit auprès d une banque centrale (sous forme de monnaie banque centrale, liquide par définition) soit sur un marché». SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 11

22 Les objectifs de la gestion bancaire Les différentes définitions de la trésorerie que nous avons vue témoignent de son importance capitale au sein des organisations. Par conséquent il serait nécessaire de bien la gérer par un professionnel du métier qu est le trésorier. Selon MARMUSE (1998 :30) : «la gestion de trésorerie a pour but premier de prévenir la cessation de paiement. Son deuxième but est d optimiser le résultat financier. Ainsi la gestion de trésorerie regroupe l ensemble des décisions, règles et procédures qui permettent à l entreprise d assurer une utilisation optimale de ses excédents ou la recherche de moyens de financement à court terme au moindre coût : la gestion de trésorerie repose donc sur l équilibre entre la solvabilité et la rentabilité». FORGET (2005 :11) va dans le même sens que MARMUSE : «la gestion de la trésorerie est un arbitrage constant entre la sécurité et l efficacité, la liquidité et la rentabilité, la solvabilité et le risque». NZORMA (2000 :22) souligne que «la gestion de la trésorerie bancaire est fortement en rapport avec l activité même de la banque, qui consiste à collecter l épargne et à financer l économie par les crédits et les placements. Elle vise donc, sur le plan pratique, non seulement à faire face à la politique budgétaire de toute la banque, mais aussi à aligner les deux préoccupations bancaires, en termes de délais et en termes de disponibilités». La gestion de la trésorerie bancaire conserve ainsi le souci constant de maintenir l équilibre permanent entre, d une part, la capacité total de paiement et les besoins à vue ou à terme, et, d autre part, la force de recouvrement des financements accordés. Il s agit d être capable à tout moment, de maintenir l adéquation entre les dépôts collectés et les crédits accordés. A titre d exemple, les dépôts à vue ne devront pas servir à l octroi de crédits à terme. La réalisation des objectifs de gestion de la trésorerie bancaire induit l accomplissement d un certain nombre d opérations entièrement orientées vers le suivi et le contrôle des différents comptes de trésorerie. Ces opérations, selon leur nature et leurs termes (long, moyen, court), peuvent être quotidiennes ou périodiques. SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 12

23 «La gestion de la trésorerie d une banque dépend de certains facteurs qui affectent la liquidité de celle-ci. Il s agit des mouvements avec le trésor, des mouvements de billets, des opérations sur devises et des réserves obligatoires. Sans se préoccuper du suivi de ces mouvements de fonds, le trésorier a pour soucis principal, l équilibre du compte de la banque en monnaie banque centrale» (DOC-ETUDIANT, 2011). Selon REYMOND (2009 : 15), la gestion de la trésorerie a pour mission de répondre à des objectifs précis consistant principalement à : gérer, contrôler et sécuriser l ensemble des flux financiers de l entreprise ; assurer la solvabilité de l entreprise au moindre ; mener à bien l arbitrage entre les types de produits de financement et de placement ; gérer les risques financiers et les risques de change ; optimiser et de gérer la relation banque-entreprise. Ainsi donc, la gestion de trésorerie repose sur l équilibre entre la solvabilité et la rentabilité. Elle permet d éviter la rupture d encaisse par l ajustement quotidien des flux financiers. Par la gestion de l encaisse et celle des instruments financiers de paiement et de financement, la gestion de trésorerie concourt aussi à l objectif de rentabilité, en maintenant d une part, le coût et le volume des financements utilisés, en optimisant d autre part, le placement des excédents de trésorerie à court terme. Du point de vue du même auteur REYMOND (2009 :26), une trésorerie largement excédentaire ne reflète pas pour autant une gestion financière saine de l entreprise. L objectif d une gestion de trésorerie optimisée est de tendre vers la «trésorerie zéro». Cela consiste à éviter la position d emprunt de trésorerie et en même temps le maintien excessif de liquidité non rémunérées sur les comptes bancaires de l entreprise. Cet objectif reste évidemment théorique car tous les flux de recettes et de dépenses ne sont pas parfaitement prévisibles et donc connus avec certitude. La trésorerie idéale est égale à 0 : si elle est positive alors l excédent doit être placé pour rapporter des intérêts ; si elle est négative, alors on est en découvert et il nous faudra payer des agios au prêteur. SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 13

24 C est dans cet environnement que le trésorier gère les disponibilités de la banque qui selon la taille de celle-ci, le secteur d activité ou encore la période, peut être excédentaire, déficitaire ou variable. Lorsque la trésorerie est déficitaire, il doit assurer la solvabilité de la banque au moindre coût, c'est-à-dire trouver les crédits les moins chers. Dans l hypothèse ou la trésorerie devient excédentaire, il doit proposer des stratégies de placements les plus rémunératrices. Cette gestion est très prudentielle, car l argent qu il place appartient soit aux clients de son entreprise, soit aux fournisseurs. Le trésorier doit donc se prémunir contre les principaux risques financiers, en particulier les risques de change, de taux, de contrepartie et de liquidité. Aussi, dans son activité, doit-il s assurer que tout placement spéculatif doit être opéré sans qu il puisse nuire à la pérennité de l entreprise à court terme en prenant le soin d utiliser des produits de couverture Les principales opérations de la trésorerie bancaire Dans le domaine bancaire, la gestion de la trésorerie va au-delà du simple suivi de l encaisse. Il est question d affecter en valeur relativement exacte, les fonds au bon endroit, au bon moment et dans la bonne devise. L objectif est de maximiser les produits générés par ces placements et de réduire autant que possible les charges de financement tout en contrôlant les risques. C est ainsi que la banque procède à des opérations de couverture, d arbitrage et de spéculation La couverture Elle consiste à la mise à disposition des fonds (en monnaie locale ou en devise) relatifs à un engagement de placement pris par la banque ou à une transaction effectuée pour le compte d un client. Elle est fortement influencée par les cours des différents taux de change sur le marché au moment de l exécution de la couverture. L impacte sur la trésorerie n est plus à démontré puisqu au moment de l exécution de l ordre, le cours de la devise peut subir des fluctuations. Il se pose souvent un problème de risque de change auquel le trésorier de la banque est confronté. Plusieurs instruments de couverture restent disponibles pour endiguer les incertitudes relatives aux fluctuations des taux d intérêts. ROUYER & al (2003 :158) présentent ces différents instruments comme des paravents qui permettent aux structures qui savent en SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 14

25 faire don usage des e prémunir contre des variations de taux qui pourraient pénaliser leur résultat L arbitrage L arbitrage consiste à procéder à des opérations en vue de tirer profit des différences de cours entre deux valeurs similaires sur la même place, ou entre deux places différentes sur la même valeur. Selon DEBEAUVAIS & SINNAH (1992 :89), l arbitrage est une technique qui consiste à identifier les insuffisances de toute nature du marché et d en tirer profit sans aucune prise de risque. Le trésorier de la banque prend continuellement des décisions relatives aux placements à effectuer, en termes de montant, de durée de placement, de type de placement et de niveau de risque. Il s agit d un arbitrage permanent basé sur des simulations ou des comparaisons effectuées en terme de gains (intérêts) ou de frais (agios débiteurs) et même de montant placé sur une durée plus ou moins longue afin de rentabiliser au moindre coût les excédents de trésorerie. Par contre, lorsqu il s agit pour la banque de se financer, la simulation porte essentiellement sur les taux d intérêts offerts par les différents emprunteurs par rapport à la durée et aux montants proposés. Les outils généralement utilisés à part les logiciels de gestion de trésorerie sont des tableurs La spéculation La spéculation peut être définie comme une opération financière ou commerciale qui consiste à profiter des fluctuations naturelles du marché pour essayer d en tirer des bénéfices. Bien qu elle représente l un des paramètres importants pour une bonne gestion de la trésorerie, elle comporte néanmoins des risques assez variés et à des degrés divers. Dans une étude présentée dans la revue Economique Internationale par TRIONFETTI (2008 : 13), on lit : «On montre en particulier que dans ces deux pays (Argentine et Corée), les banques défaillantes sont également celles qui, dans les années précédentes exhibaient les niveaux de rentabilité les plus élevés allant de paire avec les prises de risques élevés de nature spéculative. On conclut à la nécessité de renforcer le dispositif de gestion des risques et de contrôle prudentiel des banques dans les pays émergents afin de limiter les comportements spéculatifs» SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 15

26 La banque est alors obligée de gérer les risques liés à la spéculation. Elle est due à la libéralisation financière. Elle peut être provoquée ou manipulée grâce à des fuites d informations à caractère financier ou économique exposant ainsi les banques à des risques qui nécessitent d être maitrisés Opération de change Selon DEBEAUVAIS & SINNAH (1992 : 109), une opération de change est une opération de conversion d une devise en une autre devise. Il en existe différentes catégories avec le change manuel, le change comptant, le change à terme ou le swap de change. Toutes ces opérations impliquent un échange entre 2 devises Opérations emprunts/prêts «La trésorerie peut à un moment se trouver en situation «liquide», dans ce cas, le trésorier peut placer son excédent sur le marché interbancaire ou acheter des titres du marché monétaire ou financier» (DOC-ETUDIANT, 2011). En cas de besoin de trésorerie, il peut emprunter auprès des autres banques ou aller au refinancement auprès de la banque centrale Opérations en pension livrée Selon SION (2006 : 47), La technique de la pension livrée se caractérise par un échange de titres contre de la liquidité pour une période déterminée. La pension livrée est régulièrement demandée en garantie des prêts et emprunts de trésorerie par les intervenants sur le marché interbancaire. La pension livrée est donc une opération particulièrement importante, notamment dans les périodes de crise, puisqu'elle sécurise le prêteur, par la remise de titres contre ses liquidités, et qu'elle permet à l'emprunteur de se refinancer avec de bonnes conditions de taux d'intérêt Opérations de rapatriement des recettes d exportation Les avoirs à l extérieur représentent des fonds disponibles sur les comptes d une banque donnée chez ses correspondants à l étranger. Le rapatriement des fonds consistent à rétrocéder ces fonds à la banque via la Banque Centrale lorsqu ils atteignent un plafond SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 16

27 donné : cent (100) millions de F CFA dans la zone UEMOA. L objectif du rapatriement est de financer l économie nationale Opérations du suivi quotidien de la réserve obligatoire La réglementation bancaire impose aux établissements de crédit la détention d un minimum d actifs liquides. Cette obligation prend la forme de réserves obligatoires qui représentent un pourcentage des dépôts collectes. La réserve obligatoire est de 5% dans l UEMOA (DE COUSSERGUES, 2007 :187) La gestion des risques liés à la trésorerie Les entreprises, quelque soit leurs secteurs d activités, leurs tailles ou leurs statuts juridiques, sont confrontées à un certain nombre de risques. Ceux-ci peuvent être de nature financière, organisationnelle, procédurale ou autre. Dès lors, leur réalisation peut conduire à des pertes financières ou entraver la performance de l entreprise. La volonté de les maîtriser peut conduire à des opportunités qui s inscrivent dans la stratégie globale des managers Définition et types de risques Les risques constituent une menace pour la création de valeur à tous les niveaux dans l entreprise. Pour cette raison, savoir et pouvoir les appréhender, les mesurer et les maîtriser, devient un impératif Définition BERNARD (2006 :68) définit le risque comme «un événement éventuel dont la survenue réelle est susceptible de provoquer un dommage non négligeable à l organisation». Cette définition montre que le risque est un fait qui peut nuire à la stabilité du système de l organisation, avec pour conséquences la réduction des chances d atteindre les objectifs fixés. DESROCHES & al (2003 :44), définissent le risque comme une grandeur à deux dimensions ; la première est une probabilité qui donne une mesure de l incertitude que l on SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 17

28 a sur la deuxième des conséquences, en termes de quantités de dommages, consécutifs à l occurrence d un événement redouté. L IFACI (in RENARD, 2006 :125) reprend, d ailleurs, une définition qui incite à prendre des mesures pour sa maitrise. Selon cette institution, le risque «est un ensemble d aléas susceptibles d avoir des conséquences négatives sur une entité et dont le contrôle interne et l audit ont pour mission d assurer autant que faire ce peut la maitrise». Cependant, BAPST & al (2002 :1) ont essayé de rendre cette définition plus dynamique. Pour lui c est une : «incertitude, menace ou opportunité résultant d une action ou d une inaction que l entreprise doit anticiper, comprendre et gérer pour protéger ses actifs, atteindre ses objectifs dans le cadre de sa stratégie et créer de la valeur». Cette dernière définition met en évidence la notion d opportunité comme étant un risque En effet, l opportunité est considérée comme une situation pouvant être profitable à une organisation, donc favorable à son activité. Cependant, cette définition ne précise pas qu il y a des précautions à prendre pour cette catégorie de risque. A ce sujet, RENARD (2007 :138) pense que : prendre un risque, est une stratégie habituelle dans une organisation compétitive qu il faut prendre à bon escient et donc identifier les facteurs rentrant dans l a catégorie des risques considérés comme une opportunité». En résumé, nous pouvons définir le risque comme un ensemble de faits susceptibles de remettre en cause la mise en œuvre ou l existence d une activité. Ces causes peuvent être de source interne à l organisation. Il convient aussi de présenter la gestion des risques comme un ensemble de moyens permettant de gérer de manière ciblée les dangers auxquels la banque est exposée Types de risques liés au processus L exécution des tâches de toute fonction génère des risques. En ce qui concerne les fonctions du cycle trésorerie, les risques qu elles engendrent peuvent être classés, selon LERY (1999 : 48-51), en deux catégories : les risques financiers et les risques opérationnels de trésorerie. SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 18

29 Risques financiers Les risques financiers sont dus à trois causes : la variation des prix et des cours de devises, la qualité des partenaires de l organisation et l influence du facteur temps et de la conjoncture. Ce sont : le risque de crédit, le risque de change et le risque de taux d intérêt. Le risque de liquidité Le risque de liquidité est le premier risque majeur de défaut de la banque. C est un risque généralement fatal pour celle-ci. C est en ce sens que CALVET (2002 : ) définit le risque d illiquidité comme «le risque, pour un établissement de crédit, d être dans l incapacité de rembourser ses dettes à court terme, tout particulièrement ses dettes à vue (dépôts à vue et emprunts interbancaires au jour le jour), parce que les actifs détenus par cet établissement seraient à plus long terme et/ou ne seraient pas susceptibles d être cédés sur un marché liquide». MADERS & MASSELIN (2009 : VII) ajoutent que «le risque de liquidité correspond au risque de cessation de paiement lié à l impossibilité de se refinancer, ou de perte liée à la difficulté pour la banque de se procurer des fonds à des conditions normales de marché». VERNIMMEN (2009 :1106), quant à lui, définit le risque de liquidité comme étant l impossibilité à un moment donné de faire face à des échéances de trésorerie : Soit parce que l entreprise n a plus d actifs pouvant être transformés immédiatement en trésorerie mobilisable ; Soit du fait d une crise financière, il est difficile de liquider des actifs sauf au prix de très importantes pertes de valeur ; Soit enfin parce qu il est impossible de trouver des investisseurs qui acceptent de confier des nouveaux fonds à l entreprise» Ainsi ce risque peut provoquer des dysfonctionnements assez importants dans l exploitation, conduisant à la cessation de paiement. C est pourquoi, BESSIS (1995 :16) arguait qu»une situation d illiquidité peut être fatal. Toutefois, une telle éventualité extrême trouve son origine dans d autres causes que la liquidité. SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 19

30 Au sens de DE COUSSERGUES (2007 :187), le risque de liquidité est issu du rôle de transformation d une banque dont le terme des emplois est en général supérieur au terme des ressources, transformation inhérente à l activité bancaire. Il concerne les placements financiers qui sont très difficile à liquider (c est-à-dire à vendre) très rapidement. Il ne s agit donc pas d éviter la transformation mais pouvoir évaluer, en cas de crise de liquidité et compte tenu de l échéancier des actifs et passifs, en combien de temps et à quel prix la banque pourra honorer ses engagements. Cette question comporte deux aspects, à savoir la mesure du risque de liquidité et sa gestion. Sur les marchés, dans les périodes de tension, une course à la liquidité peut avoir lieu, et les investisseurs qui ont pris un risque de liquidité important peuvent subir des pertes importantes de capital. En effet, les banques reçoivent majoritairement des dépôts à court terme de leurs clients et font des prêts à moyen et long terme. Il peut donc se créer un décalage entre les sommes prêtées et les sommes disponibles (dépôts), ces dernières peuvent être insuffisantes. Dans ce cas on parle de manque de liquidités. La gestion de la liquidité se fait habituellement à travers la gestion des avoirs de la banque. A moyen terme, elle se fait aussi à travers à la gestion de la structure des dettes. Pour juger de l adéquation du niveau de liquidité d une banque, il faut analyser l historique de ses besoins de financement, sa situation courante et ses besoins prévisionnels de financement, les options dont elle dispose pour réduire ses besoins de financement ou pour obtenir des fonds supplémentaires et sa source de financement. Anticiper des événements futurs possibles est une essentielle de la planification des liquidités et de la gestion des risques. Une banque doit estimer de façon régulière ses cashflows prévisionnels, et non se préoccuper uniquement des périodes contractuelles pendant lesquels des flux de trésorerie entrants et sortant peuvent se produire. Risque de crédit Gérer la trésorerie ne se limite pas uniquement à la gestion du cash, l entreprise a l intérêt à vendre à crédit et ce fait l expose au risque de ne pas être payée. SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 20

31 Le défaut de paiement d un ou plusieurs clients est une cause fréquente de défaillance des entreprises. Toute entreprise qui consent des crédits sous forme de délais de paiement assume un risque d autant plus important que le poste client représente un pourcentage important du total de l actif ; ce risque est appelé risque de crédit ou risque client, AFTE (2004 :7). Risque de change Selon CRAMBERT (2004 :197), c est «l incidence financière de fluctuations monétaires sur une transaction ou sur l ensemble de la situation et les résultats d une entreprise. L importance du risque de change dépend des opérations en devises de l entreprise et des variations des cours de ces devises». Les manifestations des risques de change étant nombreuses, nous pouvons les décomposer en : risque de change de transaction commerciale : lorsqu une opération commerciale d achat ou de vente de produit (marchandises, services etc.) est en voie d exécution dans une devise différente de franc CFA ; risque de change économique : risque de voir apparaitre ou se renforcer sur ses marchés des concurrents qui précédemment ne pouvaient être aussi fortement présents du fait de la modification du cours de change d une ou de plusieurs devises ; risque de change de conversion ; risque de change de bilan ; risque de change de consolidation ; risque de change d opportunité. Risque de taux d intérêt Pour l AFTE (2004 :68), c est l incidence d une variation du taux d intérêt sur un actif financier. Il concerne tout emprunt ou prêt, financement ou placement réalisé à taux variable. Une entreprise qui a des besoins financiers a : SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 21

32 un risque de taux si ses financements sont à taux variable. Toute hausse des taux entrainera une hausse des frais financiers ; un risque de perte d opportunité si ses financements sont à taux fixe et si les taux d intérêt sur le marché baisse; un risque de taux si ses placements sont à taux variable. Toute baisse des taux entraine une baisse des produits financiers; un risque de perte d opportunité si ses placements sont à taux fixe et si les taux d intérêt sur les marchés augmentent. Risque de contrepartie Pour ROUYER & CHOINEL (2003 :39), en dehors des trois critères classiques qui motivent le choix du trésorier (rentabilité, sécurité et liquidité), il convient de tenir compte également du risque de contrepartie qui devient aussi fondamentale. Ce risque intervient lorsque la banque n a pas été en mesure de fournir l équivalent d une opération à bonne date (devises, titres, prise de position). La prévision et la rigueur dans le suivi des mouvements de liquidité dans la gestion de la trésorerie en date de valeur permettant d éviter ce risque. Le risque de transformation Selon SIRUGUET (2001 :25), «Du fait de son rôle d intermédiaire entre emprunteurs et prêteurs de capitaux, la banque est continuellement en situation de transformation : il n y a jamais d équilibre, entre les durées des emplois et les durées des ressources». Au sens de DESMICHT (2008 : 260), «le risque de transformation a lieu lorsque la banque finance ses emplois à long terme (prêt par exemple) par des ressources à court terme». Il poursuit en disant qu il serait risqué de couvrir par exemple des emplois à 20 ans par des ressources courtes, dont il faudra assurer la rotation plusieurs fois pendant la durée de vie du prêt : il y a risque de baisse de la collecte suivant les 2, 5,10 ans faisant que l actif devient plus grand que le passif ; il y a risque d augmentation du taux de la collecte à chaque rotation, alors que le taux est fixé, sauf si les taux sont variables. SALIFOU Boureima Diamballa MPACG ; 5 ème promotion - CESAG Page 22

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