Chapitre 12. Les interactions de la politique budgétaire et de la politique monétaire. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)
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- Solange St-Georges
- il y a 7 ans
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1 Chapitre 12 Les interactions de la politique budgétaire et de la politique monétaire 1 Objectifs d apprentissage Expliquer comment la politique budgétaire et celle monétaire interagissent pour influencer les taux d intérêt et la demande agrégée Expliquer l efficacité relative des politiques monétaires et budgétaires Décrire la controverse qui a opposé les keynésiens et les monétaristes au sujet de diverses politiques économiques et la solution qui a été retenue 2 Objectifs d apprentissage (suite) Expliquer comment le choix de la politique monétaire et budgétaire a une incidence sur le plein-emploi Expliquer comment les politiques monétaires et budgétaires influent sur le PIB réel et sur le niveau des prix 3
2 Objectif: Expliquer comment l application conjointe de la politique budgétaire et monétaire influe sur le taux d intérêt et sur la demande agrégée La demande agrégée et le marché monétaire sont reliés. 4 Équilibre macroéconomique Toutes autres choses étant égales par ailleurs, plus le niveau de la demande agrégée est élevé, plus le PIB réel et le niveau des prix sont élevés. Un PIB réel élevé signifie une plus grande demande de monnaie; un niveau des prix élevé signifie une offre de monnaie réelle plus faible; D où un niveau élevé de la demande agrégée entraîne une augmentation des taux d intérêt. 5 Équilibre macroéconomique Les dépenses de consommation, d investissement et les exportations nettes sont influencées par les taux d intérêt. Toutes autres choses étant égales par ailleurs, plus le taux d intérêt est bas, plus la demande agrégée est élevée. Il existe un un seul niveau de demande agrégée et un seul taux d intérêt qui produisent simultanément un équilibre sur le marché monétaire et un équilibre des dépenses. 6
3 Offre agrégée et demande agrégée Niveau des prix (IIPIB, 1992 = 1) 11 La demande agrégée lorsque la quantité de monnaie est de 66 $ milliards et G de $1 milliards OACT Prix d équilibre PIB réel d équilibre DA 8 PIB réel (milliards de dollars de 1992) 7 Monnaie et taux d intérêt TauX d intérêt (% par année) Taux d équilibre OM Offre de monnaie réelle lorsque la quantité de monnaie est de $66 milliards et le niveau des prix de 11 Demande de monnaie lorsque le PIB réel est de $8 milliards DM 6 Monnaie réelle (milliards de dollars de 1992) 8 Dépenses et taux d intérêt Taux d intérêt (% par année) DI Dépenses d investissement lorsque le taux est de 5% par année Dépenses (milliards de dollars de 1992) 9
4 Objectif: Expliquer comment les politiques monétaire et budgétaires influent sur le PIB réel et le niveau des prix Une politique budgétaire qui augmente la demande agrégée est une politique budgétaire expansionniste. Quel est l impact d une augmentation des dépenses gouvernementales? 1 Première série d effets engendrés par une politique budgétaire expansionniste Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) 11 OACT Une politique budgétaire expansionniste augmente la demande agrégée... et le PIB réel et le niveau des prix commence à augmenter DA 1 DA ECN1473 PIB réel : Analyse (milliards macroéconomique de dollars - Prof.: de DimitriSanga 1992) 11 Seconde série d effets de la politique budgétaire La seconde série d effets est caractérisée par l augmentation du PIB réel et aussi par l augmentation du niveau des prix jusqu au nouvel équilibre macroéconomique. La seconde série d effets est divisée en deux : les effets de l augmentation du PIB réel et les effets de l augmentation du niveau des prix. 12
5 Seconde série d effets d une politique budgétaire expansionniste Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) OACT L augmentation du taux d intérêt limite les effets de la politique budgétaire DA 2 DA 1 DA PIB réel (milliards de dollars de 1992) 13 Monnaie et taux d intérêt Taux d intérêt (% par année) Effet de l augmentation du niveau des prix OM 1 OM Effet de l augmentation d u PIB réel DM 1 DM Monnaie réelle (milliards de dollars de 1992) 14 Dépenses et taux d intérêt Taux d intérêt (% par année) et diminution de l offre de monnaie réelle augmente le taux d intérêt et diminue les dépenses Augmentation de la demande de monnaie... DI Dépenses (milliards de dollars de 1992) 15
6 Seconde série d effets de la politique budgétaire L équilibre DA-OA de la seconde série d effets, le marché monétaire, les dépenses sensibles au taux d intérêt sont tous concordants. Il n y a pas d autre équilibre. 16 Comment l économie s ajuste à une politique budgétaire expansionniste: première série d effets Augmente les dépenses autonomes Augmente la demande agrégée avec effet multiplicateur Une augmentation des dépenses gouvernementale s Le PIB réel commence à augmenter Le niveau des prix commence à augmenter La demande agrégée se déplace vers la droite 17 Comment l économie s ajuste à une politique budgétaire expansionniste : seconde série d effets hausse du PIB réel Augmente la demande de monnaie Augmente le taux d intérêt Une augmentation du PIB réel La demande agrégée se déplace vers la gauche Diminue la demande agrégée avec effet multiplicateur Diminue les dépenses sensibles au taux d intérêt 18
7 Comment l économie s ajuste à une politique budgétaire expansionniste: troisième série d effets hausse du niveau des prix Diminue l offre de monnaie réelle Augmente le taux d intérêt Une augmentation du niveau des prix Il y a déplacement le long de la demande agrégée Diminue la quantité demandée de PIB réel Diminue les dépenses sensibles au taux d intérêt 19 Autres politiques budgétaires Le changement dans les dépenses gouvernementales n est qu une action possible de la politique budgétaire. D autres possibilités comprennent un changement dans les paiements de transfert ou les impôts. Toutes les actions de la politique budgétaire fonctionnent via le changement dans les dépenses. Mais l ampleur du changement initial diffère selon les actions budgétaires utilisées. Le changement dans les dépenses gouvernementales a un impact plus grand que le changement dans les impôts. 2 Effet d éviction et effet d attraction La politique budgétaire expansionniste augmente le taux d intérêt et diminue par le fait même les composantes de la dépense agrégée qui sont sensibles au taux d intérêt. La baisse dans les investissements résultant de l adoption d une politique budgétaire expansionniste est appelée l effet d éviction. L effet d éviction peut être partiel ou total. 21
8 Effet d éviction et effet d attraction L effet d attraction est la tendance qu a une politique budgétaire expansionniste à augmenter les investissements. Cet effet se produit dans trois cas : Une politique budgétaire expansionniste. En période de récession, elle peut inciter les gens à croire en une reprise. En anticipant des profits, les firmes se mettent à investir malgré les taux d intérêt élevés. 22 Effet d éviction et effet d attraction Une augmentation des dépenses publiques en capital. En construisant une autoroute, par exemple, des firmes privées peuvent trouver profitable d investir en sous contractant. Une baisse d impôts. Elle peut augmenter les profits après impôts, d où une ruée vers l investissement. 23 Taux de change et effet d éviction international Une politique budgétaire expansionniste entraîne une hausse des taux d intérêt, qui à son tour augmente la valeur du dollar comparativement aux autres. Ceci entraîne une baisse des exportations. La tendance qu a une politique budgétaire à baisser les exportations nettes est appelée effet d éviction international. 24
9 Politique monétaire à court terme Une politique monétaire expansionniste a deux séries d effets à l instar de la politique budgétaire. Quel est l impact d une augmentation dans l offre de monnaie? 25 Première série d effets engendrés par une politique monétaire expansionniste Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) 5 OM OM 1 Une augmentation de l offre de monnaie baisse le taux d intérêt... 1 DM 6 15 Monnaie réelle (milliards de dollars de 1992) 26 Changement dans les dépenses Taux d intérêt (% par année) 5 1 OM la baisse du taux d intérêt augmente les dépenses sensibles au taux d intérêt... DI 1 2 Dépenses (milliards de dollars de 1992) 27
10 Changements dans la demande agrégée Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) qui à son tour augmente la demande agrégée... OACT et, le PIB réel et le niveau des prix commencent à augmenter DA 1 DA 8 1 PIB réel (milliards de dollars de 1992) 28 Seconde série d effets engendrés par une politique monétaire expansionniste Elle débute avec l augmentation du PIB réel et des prix. À l instar de la politique budgétaire, on peut diviser ces effets en deux : l augmentation du PIB réel et l augmentation des prix. 29 Seconde série d effets engendrés par une politique monétaire expansionniste Augmentation du PIB réel augmente la demande de monnaie... Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) le taux d intérêt augmente OM OM 2 OM 1 l'augmentation des prix baisse l offre réelle de monnaie... DM 1 DM Monnaie réelle (milliards de dollars de 1992) 3
11 Baisse des dépenses Taux d intérêt (% par année) L augmentation du taux d intérêt baisse les dépenses sensibles au taux d intérêt... DI Dépenses (milliards de dollars de 1992) 31 Demande agrégée et offre agrégée Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) OACT L augmentation du taux d intérêt limite l effet de la politique monétaire DA 1 DA 2 DA PIB réel (milliards de dollars de 1992) 32 Effets de la seconde série À l instar de la politique budgétaire expansionniste, il n y a qu un seul équilibre macroéconomique pour lequel l équilibre DA-OACT, l équilibre du marché monétaire et les dépenses sensibles a taux d intérêt sont compatibles. 33
12 Comment l économie s ajuste à une politique monétaire expansionniste : première série d effets Diminue le taux d intérêt Augmente les dépenses sensibles au taux d intérêt Augmente la demande agrégée avec effet multiplicateur Une augmentation de l offre de monnaie Le PIB réel commence à augmenter Le niveau des prix commence à augmenter La demande agrégée se déplace vers la droite 34 Comment l économie s ajuste à une politique monétaire expansionniste : première série d effets hausse du PIB réel Augmente la demande de monnaie Augmente le taux d intérêt Une augmentation du PIB réel La demande agrégée se déplace vers la gauche Diminue la demande agrégée avec effet multiplicateur Diminue les dépenses sensibles au taux d intérêt 35 Comment l économie s ajuste à une politique monétaire expansionniste: troisième série d effets hausse du niveau des prix Diminue l offre de monnaie réelle Augmente le taux d intérêt Une augmentation du niveau des prix Il y a déplacement le long de la demande agrégée Diminue la quantité demandée de PIB réel Diminue les dépenses sensibles au taux d intérêt 36
13 Monnaie et taux de change Une augmentation de l offre de monnaie baisse le taux d intérêt, ce qui entraîne la dépréciation du dollar par rapport à d autres devises (ceteris paribus), laquelle entraîne une augmentation des exportations nettes, du PIB réel et du niveau des prix. 37 Objectif: Expliquer la relative efficacité des politiques monétaire et budgétaire L efficacité de la politique budgétaire est mesurée par l ampleur de l augmentation de la demande agrégée résultant d une augmentation donnée dans les dépenses gouvernementales. 38 Efficacité de la politique budgétaire La politique budgétaire est plus efficace lorsqu il n y a pas d effet d éviction. L ampleur de l effet d éviction dépend de: La sensibilité des dépenses au taux d intérêt La sensibilité de la quantité demandée de monnaie au taux d intérêt 39
14 Efficacité de la politique budgétaire Moins les dépenses sont sensibles aux taux d intérêt, moins important est l effet d éviction et plus efficace est la politique budgétaire. Toutes autres choses étant égales par ailleurs, plus importante est la sensibilité de la quantité de monnaie demandée au taux d intérêt, moins importante est l augmentation du taux d intérêt et moins important est l effet d éviction. 4 Efficacité de la politique monétaire L efficacité de la politique monétaire est mesurée par l ampleur de l augmentation de la demande agrégée résultant d une augmentation dans l offre de monnaie. L efficacité de la politique monétaire dépend de: La sensibilité de la quantité demandée de monnaie aux taux d intérêt La sensibilité des dépenses aux taux d intérêt 41 Efficacité de la politique monétaire Toutes autres choses étant égales par ailleurs, plus grand est le changement dans le taux d intérêt, plus efficace sera la politique monétaire. Si les dépenses sont très sensibles aux changements dans les taux d intérêt, la politique monétaire aura un effet important sur les dépenses agrégées et donc plus efficace sera la politique monétaire. 42
15 Objectif: Décrire la controverse entre keynésiens et monétaristes Un Keynésien est un macroéconomiste qui considère que le fonctionnement de l économie est basée sur les théories de John Maynard Keynes. 43 La controverse Keynésiens Monétaristes Les Keynésiens considèrent que l économie est intrinsèquement instable. Une intervention active du gouvernement est donc nécessaire pour en assurer la stabilité. Traditionnellement, ils accordent peu d importance à la politique monétaire et beaucoup d importance à la politique budgétaire. Les Keynésiens modernes pensent que les deux politiques sont importantes. 44 La controverse Keynésiens Monétaristes Un monétariste est un macroéconomiste qui considère que le fonctionnement de l économie est basée sur les théories développés par Milton Friedman. Les monétaristes considèrent que l économie est intrinsèquement stable. Elle ne requiert donc aucune intervention du gouvernement. À l instar des Keynésiens modernes, les monétaristes pensent maintenant que les deux politiques sont importantes. 45
16 La controverse Keynésiens Monétaristes Vers les années 195 et 196, la controverse battait son plein entre les deux écoles au sujet de l efficacité des politiques monétaire et budgétaire. Il y a trois points de vue différents: Le Keynésianisme extrême Le monétarisme extrême La position intermédiaire 46 La controverse Keynésiens Monétaristes Les Keynésiens extrémistes pensent qu un changement dans l offre de monnaie n affecte pas la demande agrégée et qu un changement dans les dépenses gouvernementales a un effet très important sur la demande agrégée. Ceci se traduit par une courbe DI verticale et une courbe DM horizontale. 47 La controverse Keynésiens Monétaristes Les monétaristes extrémistes pensent qu un changement dans les dépenses gouvernementales n affecte pas la demande agrégée alors qu un changement dans l offre de monnaie a un effet important sur la demande agrégée. Ceci se traduit par une courbe DM verticale et une courbe DI horizontale. 48
17 La controverse Keynésiens Monétaristes La position intermédiaire soutient que les deux politiques influent sur la demande agrégée L effet d éviction n est pas total, ce qui fait la politique budgétaire affecte la demande agrégée. Les dépenses sont sensibles aux taux d intérêt, ce qui fait que la politique monétaire affecte la demande agrégée. 49 La solution à la controverse À l aide des méthodes statistiques qui étudient la demande de monnaie réelle et les dépenses, les économistes ont mis fin à la controverse. Les positions extrêmes n ont pas été confirmées. La demande monnaie a une pente négative. Les dépenses sont sensibles aux taux d intérêt. La position intermédiaire est la plus plausible. 5 Efficacité des taux d intérêt et des taux de change Les politiques monétaire et budgétaire ont des effets opposés sur le taux d intérêt et le taux de change. Si les deux politiques sont combinées dans le but d augmenter la demande agrégée, leurs effets séparés sur le taux d intérêt et le taux de change peuvent être minimisés. 51
18 Objectif: Expliquer les politiques monétaire et budgétaire au plein emploi Il est difficile de savoir si l économie est ou n est pas au plein emploi. Qu arrive-t-il si les politiques monétaire et budgétaire sont adoptées alors que l économie est au plein emploi? 52 Politique budgétaire au plein emploi Si l économie est au plein-emploi, une politique budgétaire expansionniste va avoir les effets que vus précédemment. Mais il s agit là d un équilibre de court terme: un équilibre de suremploi dans lequel il y a un écart inflationniste. 53 Politique budgétaire au plein emploi Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) OALT OACT 1 OACT Écart inflationniste DA 1 DA PIB réel (milliards de dollars de 1992) 54
19 Effet d éviction au plein emploi Si l économie est au plein-emploi, la politique budgétaire expansionniste n a pas d effet de long terme sur le PIB réel et ne sert qu à augmenter le niveau des prix. Au plein-emploi, une augmentation dans les dépenses gouvernementales a pour effet soit de provoquer un effet d éviction total sur les dépenses privées soit de créer un déficit des exportations nettes ou encore une combinaison des deux. 55 Effet d éviction au plein emploi Pour voir pourquoi, on sait que Y = C + I + G + XN Comme Y ne change pas, la somme C + I + G + XN ne peut changer. D où, si G augmente, la somme C + I + XN doit diminuer. D où l impact de la politique budgétaire dépend de l état dans lequel est l économie. 56 Politique monétaire expansionniste Si l économie est au plein emploi, une politique monétaire expansionniste va avoir les effets étudiés antérieurement. Mais, ceci détermine un équilibre de court terme : un équilibre de suremploi avec écart inflationniste. Le même graphique que précédemment s applique pour illustrer les effets d une politique monétaire expansionniste. 57
20 Politique monétaire au plein emploi Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) OALT OACT 1 OACT Écart inflationniste DA 1 DA PIB réel (milliards de dollars de 1992) 58 Politique monétaire expansionniste au plein emploi Si l économie est au plein-emploi, une politique monétaire expansionniste n a pas d effet de long terme sur le PIB réel mais sert seulement à augmenter le niveau des prix. La proposition de neutralité de long terme stipule qu à long terme, un changement dans la quantité de monnaie change le niveau des prix mais laisse toutes les variables réelles inchangées. 59 Coordination et conflit des politiques La coordination des politiques est observée lorsque le gouvernement et la Banque du Canada travaillent ensemble pour atteindre les mêmes objectifs économiques. Le conflit des politiques est observée lorsque le gouvernement et la Banque du Canada poursuivent des objectifs différents et l action de l un allant à l encontre de (voire empêchant) celle de l autre. 6
21 Coordination des politiques La base de la coordination des politiques est le fait que que l une ou l autre des politiques, budgétaire ou monétaire, peut être utilisée pour augmenter la demande agrégée. Le choix d une politique est important car les effets sur les variables clés sont différents. Ces variables clés sont : Le taux d intérêt Le taux de change 61 Coordination des politiques Une politique budgétaire expansionniste augmente le taux d intérêt, alors qu une politique monétaire expansionniste baisse le taux d intérêt. Le taux d intérêt affecte la croissance à long terme. En combinant les deux politiques de manière appropriée, il est possible d augmenter le PIB réel et diminuer le chômage sans changements ou avec des changements désirés dans le taux d intérêt. 62 Coordination des politiques Une politique budgétaire expansionniste augmente le taux de change alors qu une politique monétaire expansionniste baisse le taux de change. Si le plein emploi est restauré par une politique expansionniste, les exportations nettes diminuent avec une politique budgétaire alors qu elles augmentent avec une politique monétaire. 63
22 Conflit des politiques Les conflits de politiques ne sont pas planifiés mais il arrive qu on les observe. Les gouvernements sont intéressés par l emploi et la production à court terme. La Banque du Canada, elle s intéresse à la stabilité du niveau des prix à long terme. Les objectifs du gouvernement et ceux de la Banque du Canada peuvent entrer en conflit. 64 Conflit des politiques Une source de conflit potentiel entre le gouvernement et la Banque du Canada est le financement du déficit budgétaire. Le gouvernement préfère le financer par la Banque car elle ne leur paye pas d intérêt plutôt qu au public auquel il doit payer les intérêts. Dans un tel contexte, le gouvernement vendrait par exemple des obligations à la Banque. 65 Conflit des politiques Si la Banque finance le déficit, cela augmente la base monétaire et entraîne l inflation. Au Canada, la Banque centrale n a jamais utilisé la monnaie pour financer le déficit: Elle ne s est permise que d acheter suffisamment d obligations pour maintenir la croissance de la base monétaire à un taux qui est compatible avec la croissance du PIB réel et qui est suffisant pour supporter une inflation modeste. 66
23 Financement de la dette Déficit (milliards de dollars par an) Financement par le public Financement par la Banque du Canada Année 67 FIN 68
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