Chapitre 12. Les interactions de la politique budgétaire et de la politique monétaire. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Chapitre 12. Les interactions de la politique budgétaire et de la politique monétaire. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)"

Transcription

1 Chapitre 12 Les interactions de la politique budgétaire et de la politique monétaire 1 Objectifs d apprentissage Expliquer comment la politique budgétaire et celle monétaire interagissent pour influencer les taux d intérêt et la demande agrégée Expliquer l efficacité relative des politiques monétaires et budgétaires Décrire la controverse qui a opposé les keynésiens et les monétaristes au sujet de diverses politiques économiques et la solution qui a été retenue 2 Objectifs d apprentissage (suite) Expliquer comment le choix de la politique monétaire et budgétaire a une incidence sur le plein-emploi Expliquer comment les politiques monétaires et budgétaires influent sur le PIB réel et sur le niveau des prix 3

2 Objectif: Expliquer comment l application conjointe de la politique budgétaire et monétaire influe sur le taux d intérêt et sur la demande agrégée La demande agrégée et le marché monétaire sont reliés. 4 Équilibre macroéconomique Toutes autres choses étant égales par ailleurs, plus le niveau de la demande agrégée est élevé, plus le PIB réel et le niveau des prix sont élevés. Un PIB réel élevé signifie une plus grande demande de monnaie; un niveau des prix élevé signifie une offre de monnaie réelle plus faible; D où un niveau élevé de la demande agrégée entraîne une augmentation des taux d intérêt. 5 Équilibre macroéconomique Les dépenses de consommation, d investissement et les exportations nettes sont influencées par les taux d intérêt. Toutes autres choses étant égales par ailleurs, plus le taux d intérêt est bas, plus la demande agrégée est élevée. Il existe un un seul niveau de demande agrégée et un seul taux d intérêt qui produisent simultanément un équilibre sur le marché monétaire et un équilibre des dépenses. 6

3 Offre agrégée et demande agrégée Niveau des prix (IIPIB, 1992 = 1) 11 La demande agrégée lorsque la quantité de monnaie est de 66 $ milliards et G de $1 milliards OACT Prix d équilibre PIB réel d équilibre DA 8 PIB réel (milliards de dollars de 1992) 7 Monnaie et taux d intérêt TauX d intérêt (% par année) Taux d équilibre OM Offre de monnaie réelle lorsque la quantité de monnaie est de $66 milliards et le niveau des prix de 11 Demande de monnaie lorsque le PIB réel est de $8 milliards DM 6 Monnaie réelle (milliards de dollars de 1992) 8 Dépenses et taux d intérêt Taux d intérêt (% par année) DI Dépenses d investissement lorsque le taux est de 5% par année Dépenses (milliards de dollars de 1992) 9

4 Objectif: Expliquer comment les politiques monétaire et budgétaires influent sur le PIB réel et le niveau des prix Une politique budgétaire qui augmente la demande agrégée est une politique budgétaire expansionniste. Quel est l impact d une augmentation des dépenses gouvernementales? 1 Première série d effets engendrés par une politique budgétaire expansionniste Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) 11 OACT Une politique budgétaire expansionniste augmente la demande agrégée... et le PIB réel et le niveau des prix commence à augmenter DA 1 DA ECN1473 PIB réel : Analyse (milliards macroéconomique de dollars - Prof.: de DimitriSanga 1992) 11 Seconde série d effets de la politique budgétaire La seconde série d effets est caractérisée par l augmentation du PIB réel et aussi par l augmentation du niveau des prix jusqu au nouvel équilibre macroéconomique. La seconde série d effets est divisée en deux : les effets de l augmentation du PIB réel et les effets de l augmentation du niveau des prix. 12

5 Seconde série d effets d une politique budgétaire expansionniste Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) OACT L augmentation du taux d intérêt limite les effets de la politique budgétaire DA 2 DA 1 DA PIB réel (milliards de dollars de 1992) 13 Monnaie et taux d intérêt Taux d intérêt (% par année) Effet de l augmentation du niveau des prix OM 1 OM Effet de l augmentation d u PIB réel DM 1 DM Monnaie réelle (milliards de dollars de 1992) 14 Dépenses et taux d intérêt Taux d intérêt (% par année) et diminution de l offre de monnaie réelle augmente le taux d intérêt et diminue les dépenses Augmentation de la demande de monnaie... DI Dépenses (milliards de dollars de 1992) 15

6 Seconde série d effets de la politique budgétaire L équilibre DA-OA de la seconde série d effets, le marché monétaire, les dépenses sensibles au taux d intérêt sont tous concordants. Il n y a pas d autre équilibre. 16 Comment l économie s ajuste à une politique budgétaire expansionniste: première série d effets Augmente les dépenses autonomes Augmente la demande agrégée avec effet multiplicateur Une augmentation des dépenses gouvernementale s Le PIB réel commence à augmenter Le niveau des prix commence à augmenter La demande agrégée se déplace vers la droite 17 Comment l économie s ajuste à une politique budgétaire expansionniste : seconde série d effets hausse du PIB réel Augmente la demande de monnaie Augmente le taux d intérêt Une augmentation du PIB réel La demande agrégée se déplace vers la gauche Diminue la demande agrégée avec effet multiplicateur Diminue les dépenses sensibles au taux d intérêt 18

7 Comment l économie s ajuste à une politique budgétaire expansionniste: troisième série d effets hausse du niveau des prix Diminue l offre de monnaie réelle Augmente le taux d intérêt Une augmentation du niveau des prix Il y a déplacement le long de la demande agrégée Diminue la quantité demandée de PIB réel Diminue les dépenses sensibles au taux d intérêt 19 Autres politiques budgétaires Le changement dans les dépenses gouvernementales n est qu une action possible de la politique budgétaire. D autres possibilités comprennent un changement dans les paiements de transfert ou les impôts. Toutes les actions de la politique budgétaire fonctionnent via le changement dans les dépenses. Mais l ampleur du changement initial diffère selon les actions budgétaires utilisées. Le changement dans les dépenses gouvernementales a un impact plus grand que le changement dans les impôts. 2 Effet d éviction et effet d attraction La politique budgétaire expansionniste augmente le taux d intérêt et diminue par le fait même les composantes de la dépense agrégée qui sont sensibles au taux d intérêt. La baisse dans les investissements résultant de l adoption d une politique budgétaire expansionniste est appelée l effet d éviction. L effet d éviction peut être partiel ou total. 21

8 Effet d éviction et effet d attraction L effet d attraction est la tendance qu a une politique budgétaire expansionniste à augmenter les investissements. Cet effet se produit dans trois cas : Une politique budgétaire expansionniste. En période de récession, elle peut inciter les gens à croire en une reprise. En anticipant des profits, les firmes se mettent à investir malgré les taux d intérêt élevés. 22 Effet d éviction et effet d attraction Une augmentation des dépenses publiques en capital. En construisant une autoroute, par exemple, des firmes privées peuvent trouver profitable d investir en sous contractant. Une baisse d impôts. Elle peut augmenter les profits après impôts, d où une ruée vers l investissement. 23 Taux de change et effet d éviction international Une politique budgétaire expansionniste entraîne une hausse des taux d intérêt, qui à son tour augmente la valeur du dollar comparativement aux autres. Ceci entraîne une baisse des exportations. La tendance qu a une politique budgétaire à baisser les exportations nettes est appelée effet d éviction international. 24

9 Politique monétaire à court terme Une politique monétaire expansionniste a deux séries d effets à l instar de la politique budgétaire. Quel est l impact d une augmentation dans l offre de monnaie? 25 Première série d effets engendrés par une politique monétaire expansionniste Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) 5 OM OM 1 Une augmentation de l offre de monnaie baisse le taux d intérêt... 1 DM 6 15 Monnaie réelle (milliards de dollars de 1992) 26 Changement dans les dépenses Taux d intérêt (% par année) 5 1 OM la baisse du taux d intérêt augmente les dépenses sensibles au taux d intérêt... DI 1 2 Dépenses (milliards de dollars de 1992) 27

10 Changements dans la demande agrégée Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) qui à son tour augmente la demande agrégée... OACT et, le PIB réel et le niveau des prix commencent à augmenter DA 1 DA 8 1 PIB réel (milliards de dollars de 1992) 28 Seconde série d effets engendrés par une politique monétaire expansionniste Elle débute avec l augmentation du PIB réel et des prix. À l instar de la politique budgétaire, on peut diviser ces effets en deux : l augmentation du PIB réel et l augmentation des prix. 29 Seconde série d effets engendrés par une politique monétaire expansionniste Augmentation du PIB réel augmente la demande de monnaie... Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) le taux d intérêt augmente OM OM 2 OM 1 l'augmentation des prix baisse l offre réelle de monnaie... DM 1 DM Monnaie réelle (milliards de dollars de 1992) 3

11 Baisse des dépenses Taux d intérêt (% par année) L augmentation du taux d intérêt baisse les dépenses sensibles au taux d intérêt... DI Dépenses (milliards de dollars de 1992) 31 Demande agrégée et offre agrégée Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) OACT L augmentation du taux d intérêt limite l effet de la politique monétaire DA 1 DA 2 DA PIB réel (milliards de dollars de 1992) 32 Effets de la seconde série À l instar de la politique budgétaire expansionniste, il n y a qu un seul équilibre macroéconomique pour lequel l équilibre DA-OACT, l équilibre du marché monétaire et les dépenses sensibles a taux d intérêt sont compatibles. 33

12 Comment l économie s ajuste à une politique monétaire expansionniste : première série d effets Diminue le taux d intérêt Augmente les dépenses sensibles au taux d intérêt Augmente la demande agrégée avec effet multiplicateur Une augmentation de l offre de monnaie Le PIB réel commence à augmenter Le niveau des prix commence à augmenter La demande agrégée se déplace vers la droite 34 Comment l économie s ajuste à une politique monétaire expansionniste : première série d effets hausse du PIB réel Augmente la demande de monnaie Augmente le taux d intérêt Une augmentation du PIB réel La demande agrégée se déplace vers la gauche Diminue la demande agrégée avec effet multiplicateur Diminue les dépenses sensibles au taux d intérêt 35 Comment l économie s ajuste à une politique monétaire expansionniste: troisième série d effets hausse du niveau des prix Diminue l offre de monnaie réelle Augmente le taux d intérêt Une augmentation du niveau des prix Il y a déplacement le long de la demande agrégée Diminue la quantité demandée de PIB réel Diminue les dépenses sensibles au taux d intérêt 36

13 Monnaie et taux de change Une augmentation de l offre de monnaie baisse le taux d intérêt, ce qui entraîne la dépréciation du dollar par rapport à d autres devises (ceteris paribus), laquelle entraîne une augmentation des exportations nettes, du PIB réel et du niveau des prix. 37 Objectif: Expliquer la relative efficacité des politiques monétaire et budgétaire L efficacité de la politique budgétaire est mesurée par l ampleur de l augmentation de la demande agrégée résultant d une augmentation donnée dans les dépenses gouvernementales. 38 Efficacité de la politique budgétaire La politique budgétaire est plus efficace lorsqu il n y a pas d effet d éviction. L ampleur de l effet d éviction dépend de: La sensibilité des dépenses au taux d intérêt La sensibilité de la quantité demandée de monnaie au taux d intérêt 39

14 Efficacité de la politique budgétaire Moins les dépenses sont sensibles aux taux d intérêt, moins important est l effet d éviction et plus efficace est la politique budgétaire. Toutes autres choses étant égales par ailleurs, plus importante est la sensibilité de la quantité de monnaie demandée au taux d intérêt, moins importante est l augmentation du taux d intérêt et moins important est l effet d éviction. 4 Efficacité de la politique monétaire L efficacité de la politique monétaire est mesurée par l ampleur de l augmentation de la demande agrégée résultant d une augmentation dans l offre de monnaie. L efficacité de la politique monétaire dépend de: La sensibilité de la quantité demandée de monnaie aux taux d intérêt La sensibilité des dépenses aux taux d intérêt 41 Efficacité de la politique monétaire Toutes autres choses étant égales par ailleurs, plus grand est le changement dans le taux d intérêt, plus efficace sera la politique monétaire. Si les dépenses sont très sensibles aux changements dans les taux d intérêt, la politique monétaire aura un effet important sur les dépenses agrégées et donc plus efficace sera la politique monétaire. 42

15 Objectif: Décrire la controverse entre keynésiens et monétaristes Un Keynésien est un macroéconomiste qui considère que le fonctionnement de l économie est basée sur les théories de John Maynard Keynes. 43 La controverse Keynésiens Monétaristes Les Keynésiens considèrent que l économie est intrinsèquement instable. Une intervention active du gouvernement est donc nécessaire pour en assurer la stabilité. Traditionnellement, ils accordent peu d importance à la politique monétaire et beaucoup d importance à la politique budgétaire. Les Keynésiens modernes pensent que les deux politiques sont importantes. 44 La controverse Keynésiens Monétaristes Un monétariste est un macroéconomiste qui considère que le fonctionnement de l économie est basée sur les théories développés par Milton Friedman. Les monétaristes considèrent que l économie est intrinsèquement stable. Elle ne requiert donc aucune intervention du gouvernement. À l instar des Keynésiens modernes, les monétaristes pensent maintenant que les deux politiques sont importantes. 45

16 La controverse Keynésiens Monétaristes Vers les années 195 et 196, la controverse battait son plein entre les deux écoles au sujet de l efficacité des politiques monétaire et budgétaire. Il y a trois points de vue différents: Le Keynésianisme extrême Le monétarisme extrême La position intermédiaire 46 La controverse Keynésiens Monétaristes Les Keynésiens extrémistes pensent qu un changement dans l offre de monnaie n affecte pas la demande agrégée et qu un changement dans les dépenses gouvernementales a un effet très important sur la demande agrégée. Ceci se traduit par une courbe DI verticale et une courbe DM horizontale. 47 La controverse Keynésiens Monétaristes Les monétaristes extrémistes pensent qu un changement dans les dépenses gouvernementales n affecte pas la demande agrégée alors qu un changement dans l offre de monnaie a un effet important sur la demande agrégée. Ceci se traduit par une courbe DM verticale et une courbe DI horizontale. 48

17 La controverse Keynésiens Monétaristes La position intermédiaire soutient que les deux politiques influent sur la demande agrégée L effet d éviction n est pas total, ce qui fait la politique budgétaire affecte la demande agrégée. Les dépenses sont sensibles aux taux d intérêt, ce qui fait que la politique monétaire affecte la demande agrégée. 49 La solution à la controverse À l aide des méthodes statistiques qui étudient la demande de monnaie réelle et les dépenses, les économistes ont mis fin à la controverse. Les positions extrêmes n ont pas été confirmées. La demande monnaie a une pente négative. Les dépenses sont sensibles aux taux d intérêt. La position intermédiaire est la plus plausible. 5 Efficacité des taux d intérêt et des taux de change Les politiques monétaire et budgétaire ont des effets opposés sur le taux d intérêt et le taux de change. Si les deux politiques sont combinées dans le but d augmenter la demande agrégée, leurs effets séparés sur le taux d intérêt et le taux de change peuvent être minimisés. 51

18 Objectif: Expliquer les politiques monétaire et budgétaire au plein emploi Il est difficile de savoir si l économie est ou n est pas au plein emploi. Qu arrive-t-il si les politiques monétaire et budgétaire sont adoptées alors que l économie est au plein emploi? 52 Politique budgétaire au plein emploi Si l économie est au plein-emploi, une politique budgétaire expansionniste va avoir les effets que vus précédemment. Mais il s agit là d un équilibre de court terme: un équilibre de suremploi dans lequel il y a un écart inflationniste. 53 Politique budgétaire au plein emploi Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) OALT OACT 1 OACT Écart inflationniste DA 1 DA PIB réel (milliards de dollars de 1992) 54

19 Effet d éviction au plein emploi Si l économie est au plein-emploi, la politique budgétaire expansionniste n a pas d effet de long terme sur le PIB réel et ne sert qu à augmenter le niveau des prix. Au plein-emploi, une augmentation dans les dépenses gouvernementales a pour effet soit de provoquer un effet d éviction total sur les dépenses privées soit de créer un déficit des exportations nettes ou encore une combinaison des deux. 55 Effet d éviction au plein emploi Pour voir pourquoi, on sait que Y = C + I + G + XN Comme Y ne change pas, la somme C + I + G + XN ne peut changer. D où, si G augmente, la somme C + I + XN doit diminuer. D où l impact de la politique budgétaire dépend de l état dans lequel est l économie. 56 Politique monétaire expansionniste Si l économie est au plein emploi, une politique monétaire expansionniste va avoir les effets étudiés antérieurement. Mais, ceci détermine un équilibre de court terme : un équilibre de suremploi avec écart inflationniste. Le même graphique que précédemment s applique pour illustrer les effets d une politique monétaire expansionniste. 57

20 Politique monétaire au plein emploi Niveau des prix (IIPIB, 1992=1) OALT OACT 1 OACT Écart inflationniste DA 1 DA PIB réel (milliards de dollars de 1992) 58 Politique monétaire expansionniste au plein emploi Si l économie est au plein-emploi, une politique monétaire expansionniste n a pas d effet de long terme sur le PIB réel mais sert seulement à augmenter le niveau des prix. La proposition de neutralité de long terme stipule qu à long terme, un changement dans la quantité de monnaie change le niveau des prix mais laisse toutes les variables réelles inchangées. 59 Coordination et conflit des politiques La coordination des politiques est observée lorsque le gouvernement et la Banque du Canada travaillent ensemble pour atteindre les mêmes objectifs économiques. Le conflit des politiques est observée lorsque le gouvernement et la Banque du Canada poursuivent des objectifs différents et l action de l un allant à l encontre de (voire empêchant) celle de l autre. 6

21 Coordination des politiques La base de la coordination des politiques est le fait que que l une ou l autre des politiques, budgétaire ou monétaire, peut être utilisée pour augmenter la demande agrégée. Le choix d une politique est important car les effets sur les variables clés sont différents. Ces variables clés sont : Le taux d intérêt Le taux de change 61 Coordination des politiques Une politique budgétaire expansionniste augmente le taux d intérêt, alors qu une politique monétaire expansionniste baisse le taux d intérêt. Le taux d intérêt affecte la croissance à long terme. En combinant les deux politiques de manière appropriée, il est possible d augmenter le PIB réel et diminuer le chômage sans changements ou avec des changements désirés dans le taux d intérêt. 62 Coordination des politiques Une politique budgétaire expansionniste augmente le taux de change alors qu une politique monétaire expansionniste baisse le taux de change. Si le plein emploi est restauré par une politique expansionniste, les exportations nettes diminuent avec une politique budgétaire alors qu elles augmentent avec une politique monétaire. 63

22 Conflit des politiques Les conflits de politiques ne sont pas planifiés mais il arrive qu on les observe. Les gouvernements sont intéressés par l emploi et la production à court terme. La Banque du Canada, elle s intéresse à la stabilité du niveau des prix à long terme. Les objectifs du gouvernement et ceux de la Banque du Canada peuvent entrer en conflit. 64 Conflit des politiques Une source de conflit potentiel entre le gouvernement et la Banque du Canada est le financement du déficit budgétaire. Le gouvernement préfère le financer par la Banque car elle ne leur paye pas d intérêt plutôt qu au public auquel il doit payer les intérêts. Dans un tel contexte, le gouvernement vendrait par exemple des obligations à la Banque. 65 Conflit des politiques Si la Banque finance le déficit, cela augmente la base monétaire et entraîne l inflation. Au Canada, la Banque centrale n a jamais utilisé la monnaie pour financer le déficit: Elle ne s est permise que d acheter suffisamment d obligations pour maintenir la croissance de la base monétaire à un taux qui est compatible avec la croissance du PIB réel et qui est suffisant pour supporter une inflation modeste. 66

23 Financement de la dette Déficit (milliards de dollars par an) Financement par le public Financement par la Banque du Canada Année 67 FIN 68

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

La monnaie, les banques et les taux d intérêt

La monnaie, les banques et les taux d intérêt Chapitre 10 La monnaie, les banques et les taux d intérêt 1 Objectifs Définir ce qu est la monnaie et décrire ses fonctions Expliquer les fonctions économiques des banques canadiennes et des autres intermédiaires

Plus en détail

Aux chapitres 14 et 15, nous avons vu

Aux chapitres 14 et 15, nous avons vu Chapitre 16 La monnaie et les marchés des biens et des services Sommaire Xxxxxxxx Les effets des variations monétaires sur le revenu national........ 519 Les effets sur la monnaie des variations sur le

Plus en détail

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes

Plus en détail

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège La crise de 1929 Lionel Artige Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège Expliquer la crise de 1929? La crise de 1929 a été l objet de nombreuses publications tentant d expliquer ses causes,

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire d hier et d aujourd hui Hier Autrefois, les Etats battaient monnaie et les banques centrales dépendaient directement

Plus en détail

DEVOIR N 1 économie générale

DEVOIR N 1 économie générale PROGRAMME : DEVOIR N 1 économie générale L économie et son domaine Le circuit économique comme méthode d'analyse La production marchande et non marchande Le travail Le capital et le progrès technique Le

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée Basé sur les notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables) Elle fait

Plus en détail

Banque nationale suisse

Banque nationale suisse IFFP Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle Combinaison des politiques budgétaires et monétaires 22.01.2010, Lausanne 8h45 12h 12h45 16h David Maradan, chargé de cours UNIGE et

Plus en détail

ATELIER : Comment expliquer l instabilité de la croissance économique?

ATELIER : Comment expliquer l instabilité de la croissance économique? ATELIER : Comment expliquer l instabilité de la croissance économique? A_Que nous-dis le programme? NOTIONS : Fluctuations économiques, crise économique, désinflation, croissance potentielle, dépression,

Plus en détail

Table des matières. Le long terme... 45. Partie II. Introduction... 1. Liste des figures... Liste des tableaux...

Table des matières. Le long terme... 45. Partie II. Introduction... 1. Liste des figures... Liste des tableaux... Liste des figures... Liste des tableaux... XI XV Liste des encadrés.... XVII Préface à l édition française... XIX Partie I Introduction... 1 Chapitre 1 Un tour du monde.... 1 1.1 La crise.... 1 1.2 Les

Plus en détail

1. Une petite économie ouverte dans un monde de capitaux parfaitement mobiles

1. Une petite économie ouverte dans un monde de capitaux parfaitement mobiles Le modèle Mundell-Flemming avec parfaite mobilité des capitaux Le modèle Mundell-Flemming (Robert Mundell, Marcus Flemming, début années 1960) est l extension du modèle IS-LM en économie ouverte. Il partage

Plus en détail

Epargner en période de crise : le dilemme

Epargner en période de crise : le dilemme Epargner en période de crise : le dilemme L épargne tient souvent l actualité en ce début d été 2013. Plusieurs chiffres laissent interrogateurs en cette période de très faible croissance (rappel : - 0.2%

Plus en détail

Politiques monétaire et fiscale Cours de M2R Printemps 2006

Politiques monétaire et fiscale Cours de M2R Printemps 2006 Politiques monétaire et fiscale Cours de M2R Printemps 2006 Ekkehard Ernst OCDE Ekkehard Ernst 1 Introduction et résumé du cours Objectifs Connaître et apprendre les concepts modernes d analyse monétaire

Plus en détail

Alternatives Économiques - Hors-Série Numéro 105 - avril 2015

Alternatives Économiques - Hors-Série Numéro 105 - avril 2015 Pages 38 à 41. Pourquoi on a fait l'euro. Alternatives Économiques - Hors-Série Numéro 105 - avril 2015 - situe en 1970 le projet de créer une monnaie unique au sein de la Communauté économique européenne

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

CHAPITRE 4 : DETERMINANTS DU CHANGE ET SMI

CHAPITRE 4 : DETERMINANTS DU CHANGE ET SMI CHAPITRE 4 : DETERMINANTS DU CHANGE ET SMI Monnaie et Finance Internationales David Guerreiro david.guerreiro@univ-paris8.fr Année 2014-2015 Université Paris 8 Table des matières 1 Les déterminants du

Plus en détail

Chapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne

Chapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne hapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne I : La fonction de consommation keynésienne II : Validations et limites de la fonction de consommation keynésienne III : Le choix de consommation

Plus en détail

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite) Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,

Plus en détail

Perspectives. Les Orientations générales de la politique monétaire en Afrique du Sud. Ediab Ali. que monétaire

Perspectives. Les Orientations générales de la politique monétaire en Afrique du Sud. Ediab Ali. que monétaire ARTICLE & ETUDE Les Orientations générales de la politique monétaire en Afrique du Sud Ediab Ali Le concept de la politi- Économiste que monétaire La politique monétaire est une des plus importants piliers

Plus en détail

Dans quelle mesure la baisse des taux d intérêt permet-elle de relancer la croissance?

Dans quelle mesure la baisse des taux d intérêt permet-elle de relancer la croissance? Dans quelle mesure la baisse des taux d intérêt permet-elle de relancer la croissance? BIEN COMPRENDRE LES DOCUMENTS Document 1 m Mots clés bandes centrales baisse des taux politique monétaire lutte contre

Plus en détail

CHAPITRE 6. LES FONCTIONS MACROÉCONOMIQUES

CHAPITRE 6. LES FONCTIONS MACROÉCONOMIQUES CHAPITRE 6. LES FONCTIONS MACROÉCONOMIQUES PLAN ET RÉFÉRENCES Plan du chapitre I. Circuit et équilibre macro-économique II. La consommation et l épargne III. L investissement Références Généreux (2) Mankiw

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE LA POLITIQUE ECONOMIQUE DE L ETAT

ECONOMIE GENERALE LA POLITIQUE ECONOMIQUE DE L ETAT IUFM AUVERGNE ECONOMIE - GESTION Cours de Mr DIEMER ECONOMIE GENERALE 3 ème PARTIE : LES MOTEURS DE LA CROISSANCE CHAPITRE 12 LA POLITIQUE ECONOMIQUE DE L ETAT MOTS CLES - Déficit budgétaire - Dette publique

Plus en détail

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Chapitre 5 Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Introduction (1/3) Dans le chapitre 4, on a étudié les aspects tactiques de la politique monétaire Comment la BC utilise les instruments

Plus en détail

Quel est le "bon" système de Bretton-Woods?

Quel est le bon système de Bretton-Woods? aoűt 9 - N 359 Quel est le "bon" système de Bretton-Woods? Le Système Monétaire International de Bretton-Woods "normal" est un système où le pays dont la monnaie s'affaiblit doit passer à une politique

Plus en détail

Epargne et investissement

Epargne et investissement Epargne et investissement Nature du sujet : Sujet de type «mise en relation». Mots-clés / Définitions : Tous! «Epargne» : Part du revenu qui n est pas consommée Epargne des ménages : - Concept le plus

Plus en détail

Les crises des changes dans l étalon or

Les crises des changes dans l étalon or 7 Le système Bretton Woods Les crises des changes dans l étalon or Déficit du compte courant sortie d or - Banque centrale doit offrir l or aux étrangers en échange des billets -Réserves finies pas soutenable

Plus en détail

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail

L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité

L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité Université citoyenne d Attac Toulouse, 22 août 2008 Jean-Marie Harribey et Dominique Plihon Les principes néolibéraux Théories de Hayek, Friedman

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée V2.3 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables)

Plus en détail

SINE QUA NON. Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases

SINE QUA NON. Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases SINE QUA NON Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases Sine qua non est un logiciel «traceur de courbes planes» mais il possède aussi bien d autres fonctionnalités que nous verrons tout

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? En ces temps de crise économique et de crise des dettes souveraines (ou publiques), tous les hommes politiques de gauche comme de droite

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée V2.2 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables)

Plus en détail

Méfiez-vous du modèle d austérité canadien

Méfiez-vous du modèle d austérité canadien Méfiez-vous du modèle d austérité canadien Andrew Jackson Le présent essai a été rédigé à la suite d articles des médias selon lesquels l ex-ministre des Finances et ex-premier ministre canadien Paul Martin

Plus en détail

Macroéconomie. Monnaie et taux de change

Macroéconomie. Monnaie et taux de change Macroéconomie Monnaie et taux de change Marché des changes Le taux de change de en $ correspond au nombre de $ que l on peut acheter avec un exemple: 1 = 1,25 $ (1 $ = 0,8 ) Une appréciation du taux de

Plus en détail

Macroéconomie chapitre IV : L'économie ouverte, le marché des changes Le modèle Mundell-Fleming, Changes Flexibles

Macroéconomie chapitre IV : L'économie ouverte, le marché des changes Le modèle Mundell-Fleming, Changes Flexibles Université Paris IX Dauphine UFR Mathématiques de la Décision 2ème année de DEUG MASS Macroéconomie, Cours de C. Hurlin Année 2001/2002 Macroéconomie chapitre IV : L'économie ouverte, le marché des changes

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

COURS 2 : LA DEMANDE DU CONSOMMATEUR

COURS 2 : LA DEMANDE DU CONSOMMATEUR Université Pierre et Marie Curie Licence Informatique 2014-2015 Cours LI 352 - Industrie Informatique et son Environnement Économique Responsable : Jean-Daniel Kant (Jean-Daniel.Kant@lip6.fr) COURS 2 :

Plus en détail

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique

Plus en détail

DEUXIÈME ÉTUDE D'IMPACT QUANTITATIVE SUR LE RISQUE DE MARCHÉ SOMMAIRE DES RÉSULTATS

DEUXIÈME ÉTUDE D'IMPACT QUANTITATIVE SUR LE RISQUE DE MARCHÉ SOMMAIRE DES RÉSULTATS Deuxième étude d impact quantitative sur le risque de marché Sommaire des résultats Comité mixte BSIF, AMF et Assuris Janvier 2011 DEUXIÈME ÉTUDE D'IMPACT QUANTITATIVE SUR LE RISQUE DE MARCHÉ SOMMAIRE

Plus en détail

Le SMI. Chapitre 1. 1.1 Les origines historiques du SMI actuel. 1.1.1 Avant la première Guerre mondiale : l étalon or

Le SMI. Chapitre 1. 1.1 Les origines historiques du SMI actuel. 1.1.1 Avant la première Guerre mondiale : l étalon or Chapitre 1 Le SMI 1.1 Les origines historiques du SMI actuel 1.1.1 Avant la première Guerre mondiale : l étalon or L étalon change-or (Conférence de Gênes - 1922) Caractéristiques : Chaque monnaie nationale

Plus en détail

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14 TABLE DES MATIERES Préface... 5 Avant- propos... 9 Partie 1 Approches macroéconomique et fiscale Introduction à la première partie... 14 CHAPITRE 1 La politique budgétaire est- elle encore efficace pour

Plus en détail

CHAPITRE 3 : REGIMES DE CHANGE ET SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL

CHAPITRE 3 : REGIMES DE CHANGE ET SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL CHAPITRE 3 : REGIMES DE CHANGE ET SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL Monnaie et Finance Internationales David Guerreiro david.guerreiro@univ-paris8.fr Année 2013-2014 Université Paris 8 Table des matières

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE

ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE Formation des Chefs d Etablissement d Affectation Management adaptatif et délégations Support participants SOMMAIRE La formation dans son contexte p.3 Les facteurs

Plus en détail

LSM2 : un modèle avec secteur bancaire pour le Luxembourg

LSM2 : un modèle avec secteur bancaire pour le Luxembourg LSM2 : un modèle avec secteur bancaire pour le Luxembourg Szabolcs Deák 1 - Lionel Fontagné 2 - Marco Maffezzoli 3 - Massimiliano Marcellino 4 Introduction Les modèles dynamiques stochastiques d équilibre

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT

RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT PIB + M = CF+ FBCF + S + X Demande intérieure Valeur 2006 en milliard s d'euros ) Évolutions en volume au prix de l'année précédente Évolutions en volume au prix de l'année précédente

Plus en détail

ENSIIE. Macroéconomie - Chapitre I

ENSIIE. Macroéconomie - Chapitre I ENSIIE Macroéconomie - Chapitre I Le 13 avril 2013 Table des matières 1 Introduction 2 2 La théorie Keynésienne 3 2.1 Keynes......................................... 3 2.2 Quelques ordres de grandeur.............................

Plus en détail

1. Les fluctuations économiques : une dynamique heurtée de développement économique

1. Les fluctuations économiques : une dynamique heurtée de développement économique COMMENT EXPLIQUER L INSTABILITE DE LA CROISSANCE? 1. LES FLUCTUATIONS ECONOMIQUES : UNE DYNAMIQUE HEURTEE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE... 1 1.1 DES CHOCS ECONOMIQUES PERTURBENT REGULIEREMENT LA CROISSANCE...

Plus en détail

2.2.4. La courbe en J et la condition de Marshall-Lerner

2.2.4. La courbe en J et la condition de Marshall-Lerner 224 file:///fichiers/enseignement/site%20web/impression/rmi/fiches/rmi224... 2.2.4. La courbe en J et la condition de Marshall-Lerner Introduction Paragraphe au format pdf L'exemple de l'italie comme les

Plus en détail

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal La demande Du consommateur Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal Plan du cours Préambule : Rationalité du consommateur I II III IV V La contrainte budgétaire Les préférences Le choix optimal

Plus en détail

Partie 5 : La consommation et l investissement

Partie 5 : La consommation et l investissement Partie 5 : La consommation et l investissement Enseignant A. Direr Licence 2, 1er semestre 2008-9 Université Pierre Mendès France Cours de macroéconomie suite La troisième partie a exposé les théories

Plus en détail

Macroéconomie Le Modèle Keynésien Simple

Macroéconomie Le Modèle Keynésien Simple Université Paris IX Dauphine UFR Mathématiques de la Décision 2ème année de DEUG MASS Macroéconomie, Cours de C. Hurlin Année 2001/2002 Macroéconomie Le Modèle Keynésien Simple Sujet 1 - Exercice 1 : On

Plus en détail

MANUEL DE STATISTIQUES DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT STATISTIQUES DE FINANCES PUBLIQUES 2001 DU SECTEUR PUBLIC NON FINANCIER CONSOLIDATION

MANUEL DE STATISTIQUES DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT STATISTIQUES DE FINANCES PUBLIQUES 2001 DU SECTEUR PUBLIC NON FINANCIER CONSOLIDATION MANUEL DE STATISTIQUES DE FINANCES PUBLIQUES 2001 DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT STATISTIQUES DU SECTEUR PUBLIC NON FINANCIER CONSOLIDATION TOBIAS WICKENS OCTOBRE 2008 Table des matières Résumé analytique

Plus en détail

Faut-il encourager les ménages à épargner?

Faut-il encourager les ménages à épargner? Faut-il encourager les ménages à épargner? Analyse du sujet : Nature du sujet : Sujet de type «discussion». Problématique explicite. Mots-clés : Ménages ; épargner épargne des ménages Encourager Epargne

Plus en détail

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal III CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR A - Propriétés et détermination du choix optimal La demande du consommateur sur la droite de budget Résolution graphique Règle (d or) pour déterminer la demande quand

Plus en détail

2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché

2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché 2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché La loi de l'offre et de la demande Comme tout marché concurrentiel, le marché des changes est régi par la loi de l'offre et de la demande. Les offres

Plus en détail

Séquence 5. Régulations et déséquilibres macroéconomiques

Séquence 5. Régulations et déséquilibres macroéconomiques Séquence 5 Régulations et déséquilibres macroéconomiques Sommaire 1. Pourquoi la puissance publique intervient-elle dans la régulation des économies contemporaines? 2. Comment le budget de l État permet-il

Plus en détail

I. Le partage du revenu entre l épargne et la consommation

I. Le partage du revenu entre l épargne et la consommation LA CONSOMMATION ET L EPARGNE (10) 1 La consommation et l épargne sont les deux opérations économiques consistant à utiliser le revenu disponible. Les agents économiques affectent leur revenu à la consommation

Plus en détail

la voie bilatérale reste la meilleure option

la voie bilatérale reste la meilleure option WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire

Plus en détail

6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux

6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux 6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux En 2013, on prévoit que les dépenses de santé des gouvernements provinciaux et territoriaux atteindront 138,3

Plus en détail

Comparaison des états financiers d une entreprise et d une banque

Comparaison des états financiers d une entreprise et d une banque CHAPITRE 1 Comparaison des états financiers d une entreprise et d une banque Ce e comparaison met en évidence des différences, liées aux par cularités des ac vités bancaires. 1.1 DESCRIPTION SUCCINCTE

Plus en détail

MegaStore Manager ... Simulation de gestion d un hypermarché. Manuel du Participant

MegaStore Manager ... Simulation de gestion d un hypermarché. Manuel du Participant MegaStore Manager Simulation de gestion d un hypermarché.......... Manuel du Participant 1. Introduction 1.1. La simulation de gestion Vous allez participer à une simulation de gestion. Cette activité

Plus en détail

Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles?

Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 7 mai 2015 à 13:59 Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles? Introduction Regards croisés? car apports de la science économique (économie de la firme)

Plus en détail

TOTEM, le nouveau modèle de projection et d analyse de politiques de la Banque du Canada

TOTEM, le nouveau modèle de projection et d analyse de politiques de la Banque du Canada TOTEM, le nouveau modèle de projection et d analyse de politiques de la Banque du Canada Paul Fenton et Stephen Murchison, département des Recherches Lorsque le Modèle trimestriel de prévision (MTP) est

Plus en détail

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard Note de synthèse : Les avantages et les inconvénients d une politique de changes flexibles La politique de change

Plus en détail

La comptabilité de gestion : Fiche pourquoi?

La comptabilité de gestion : Fiche pourquoi? La comptabilité de gestion : Fiche pourquoi? 1 Définition Selon le plan comptable général, la comptabilité de gestion fait apparaître deux aspects : Connaître les coûts et les résultats par produit. Agir

Plus en détail

Les coûts de la production. Microéconomie, chapitre 7

Les coûts de la production. Microéconomie, chapitre 7 Les coûts de la production Microéconomie, chapitre 7 1 Sujets à aborder Quels coûts faut-il considérer? Coûts à court terme Coûts à long terme Courbes de coûts de court et de long terme Rendements d échelle

Plus en détail

Le commerce des promesses Petit traité sur la finance moderne

Le commerce des promesses Petit traité sur la finance moderne Le commerce des promesses Petit traité sur la finance moderne Pierre-Noël Giraud (Seuil, 2009, 10 50) Voilà un livre tout à fait remarquable, qui prouve qu il est possible de traiter de questions essentielles,

Plus en détail

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

4.1.2. Le système de Bretton-Woods (1945-1971)

4.1.2. Le système de Bretton-Woods (1945-1971) 4.1.2. Le système de Bretton-Woods (1945-1971) La genèse du nouveau système Les leçons de l entre-deux-guerres L effondrement du SMI au cours des années 1930 a marqué les responsables de la reconstruction

Plus en détail

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

10. L épargne, l investissement et le système financier

10. L épargne, l investissement et le système financier 10. L épargne, l investissement et le système financier 1. Le système financier Un système financier = ensemble des institutions financières qui ont pour objet de mettre en relation les besoins de financement

Plus en détail

CHAP 3 COMMENT EXPLIQUER L INSTABILITE DE LA CROISSANCE?

CHAP 3 COMMENT EXPLIQUER L INSTABILITE DE LA CROISSANCE? CHAP 3 COMMENT EXPLIQUER L INSTABILITE DE LA CROISSANCE? 3.1 COMMENT EXPLIQUER LES FLUCTUATIONS ECONOMIQUES? Introduction : 1. La croissance économique n est pas régulière. A une période d expansion succède

Plus en détail

Tactical Currency Allocation Revisited: Four Simple Currency Trading Rules

Tactical Currency Allocation Revisited: Four Simple Currency Trading Rules Tactical Currency Allocation Revisited: Four Simple Currency Trading Rules Travail de gestion des investissements internationaux Présenté Kodjovi Assoé Par Patrick Drouot Etienne Desmarais Jean-François

Plus en détail

Good practice: réduction individuelle des primes d assurance-maladie

Good practice: réduction individuelle des primes d assurance-maladie Good practice: réduction individuelle des primes d assurance-maladie Extrait du rapport: Ehrler, Franziska, Caroline Knupfer et Yann Bochsler (2012) Effets de seuil et effets pervers sur l activité. Une

Plus en détail

LES OMD EN CHIFFRES. Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION

LES OMD EN CHIFFRES. Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION 1 LES OMD EN CHIFFRES Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION Faisant suite à la Déclaration du Millénaire, le bureau du PNUD en Haïti s est attelé à faire la promotion des Objectifs du Millénaire pour

Plus en détail

Interpréter correctement l évolution de la part salariale.

Interpréter correctement l évolution de la part salariale. Interpréter correctement l évolution de la part salariale. Gilles Saint-Paul Université de Toulouse I et Ministère de l Ecologie En, la part des salaires dans la valeur ajoutée (ou dans le PIB) est un

Plus en détail

La politique monétaire après la crise financière mondiale : Nouveaux enjeux

La politique monétaire après la crise financière mondiale : Nouveaux enjeux OCP Policy Center Seminar series La politique monétaire après la crise financière mondiale : Nouveaux enjeux Pierre-Richard Agénor, Hallsworth Professor, University of Manchester and Senior Fellow, OCP

Plus en détail

Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel

Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel Décembre 2008 TABLE DES MATIÈRES MESSAGE AUX INTERVENANTS... 3 PROGRAMME CANADIEN POUR L ÉPARGNE-ÉTUDES (PCEE)... 4 MÉTHODOLOGIE DU RAPPORT...

Plus en détail

ELASTICITE DE LA DEMANDE Calcul de l'elasticite & Applications Plan du cours I. L'elasticite de la demande & ses determinants II. Calcul de l'elasticite & pente de la courbe de demande III. Applications

Plus en détail

Macroéconomie. Monnaie et taux de change

Macroéconomie. Monnaie et taux de change Macroéconomie Monnaie et taux de change Marché des changes Le taux de change de en $ correspond au nombre de $ que l on peut acheter avec un exemple: 1 = 1,25 $ Une appréciation/dépréciation du taux de

Plus en détail

QUESTIONS SUR L'ÉPARGNE

QUESTIONS SUR L'ÉPARGNE QUESTIONS SUR L'ÉPARGNE Christian BIALÈS Professeur de Chaire Supérieure en Économie et Gestion www.christian-biales.net Ce site se veut évolutif. Pour cela il fait l objet d un enrichissement documentaire

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE

POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE MESURER LA PRODUCTIVITÉ Productivité du travail : valeur ajoutée / stock d heures travaillées. Elle est simple à calculer et facilement compréhensible.

Plus en détail

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Daniel Denis kpmg.ca L environnement externe ÉCONOMIE CONSOMMATEUR TECHNOLOGIE DÉMOGRAPHIE Secteur de l assurance

Plus en détail

Voici la plus récente édition de notre bulletin fiscal. Nous vous proposerons des idées de planification et un suivi de l actualité fiscale.

Voici la plus récente édition de notre bulletin fiscal. Nous vous proposerons des idées de planification et un suivi de l actualité fiscale. Voici la plus récente édition de notre bulletin fiscal. Nous vous proposerons des idées de planification et un suivi de l actualité fiscale. 1) Nouveau régime d imposition des dividendes Désignation tardive

Plus en détail

DEMANDE DE VISA TOURISME/ (VISITE FAMILIALE/OU AMICALE)

DEMANDE DE VISA TOURISME/ (VISITE FAMILIALE/OU AMICALE) DEMANDE DE VISA TOURISME/ (VISITE FAMILIALE/OU AMICALE) UN FORMULAIRE DUMENT REMPLIS AVEC UNE PHOTO RECENTE. PASSEPORT D UNE VALIDITE MINIMALE DE 3 MOIS APRES L EXPIRATION DU VISA ET UN MINIMUM DE 2 PAGES

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail