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1 StatiStiqueS d accueil 2008 dossier de PReSSe StatiStiqueS d accueil 2008 la PauVRetÉ au FÉMiNiN 1

2 Statistiques d accueil 2008 Ce rapport qui présente les statistiques d accueil du Secours Catholique vise à sensibiliser le public sur la question de la pauvreté. Cette sensibilisation passe aussi par la campagne d appel au don que le Secours Catholique mène durant le mois de novembre : la Collecte Nationale. Cette Collecte Nationale représente une échéance financière majeure dans la vie de l association, elle constitue également un moment privilégié d information ; un temps d explication de l activité multiforme qu exerce le Secours Catholique. Cette campagne, relayée en télévision, en affichage, en radio et sur le web est principalement portée par une grande part des bénévoles que compte l association. Dans le contexte actuel de grandes difficultés pour les plus démunis, ces bénévoles qui se trouvent «aux avant-postes», se mobilisent aussi pour assurer les moyens financiers nécessaires à leur action. Informations sur la Collecte Nationale : direction de la Communication dir-communication@secours-catholique.org Être près de ceux qui sont loin de tout

3 Statistiques d accueil 2008 Sommaire La pauvreté au féminin 4 Les contours de la pauvreté en La population accueillie vieillit 7 Vieillissement et augmentation de l incapacité au travail pour raison de santé 7 De plus en plus de personnes vivent seules 8 Le travail n est pas un rempart suffisant contre la pauvreté 8 L activité professionnelle des personnes rencontrées recule 9 Le «travail pauvre» se développe 9 L emploi à temps partiel est de plus en plus fréquent 9 L emploi intérimaire ou saisonnier est particulièrement fragile 10 Le coût du logement est de plus en plus élevé 10 Plus de 90% des situations rencontrées sont au-dessous du seuil de pauvreté 11 La proportion de situations vivant uniquement de transferts sociaux est stable 11 Les revenus liés au travail ont progressé plus vite que les revenus de transferts 12 Le niveau de vie des situations rencontrées est toujours très inférieur au seuil de pauvreté 13 Le montant des impayés progresse rapidement 13 Les étrangers 13 Femmes et pauvreté 14 Hommes, femmes et pauvreté : une réalité très diverse 15 Une féminisation lente mais régulière de la pauvreté 15 Six femmes sur dix vivent seules 16 La monoparentalité se développe et se précarise 16 L activité professionnelle des femmes reste inférieure à celle des hommes 16 Les enfants pèsent fortement sur l activité professionnelle des femmes 17 Les enfants favorisent le lien social et leur présence déclenche une plus forte aide des services sociaux 17 Les femmes bénéficient souvent de logements plus stables que les hommes 18 Les ressources des femmes pauvres sont régulières mais particulièrement faibles 18 Les contours de la pauvreté féminine 20 Les jeunes femmes précaires 20 Les jeunes mères 21 Les femmes en couple avec enfant(s) 21 Les mères seules plus âgées 21 Les femmes sans enfant 22 Les femmes de nationalité étrangère 22 3

4 dossier de PReSSe la pauvreté au feminin 4 Septembre 2008, une grave crise financière fragilise l économie mondiale. Les conséquences sont immédiates. Les salariés les plus vulnérables sont touchés par un chômage qui, de nouveau, progresse. Pour les personnes accueillies au Secours Catholique, la crise et son impact sur l emploi rendent encore plus incertaine l amélioration de leur situation. En 2008, le nombre de situations accueillies par notre association repart à la hausse. Nos indicateurs du dernier trimestre de l année confirment cette évolution après deux années consécutives de baisse. Plus de 90% des personnes secourues par nos équipes vivent sous le seuil de pauvreté. Les nouvelles personnes accueillies s en sortaient difficilement avant la crise grâce au travail intérimaire et au contrat à durée déterminée. Victimes des plans d ajustement, elles frappent désormais à la porte des services sociaux qui souvent n ont d autres solutions que de les orienter vers le Secours Catholique. Les femmes avec charge d enfants et les jeunes restent durablement à la recherche d un emploi stable. Les personnes rencontrées en 2008 sont encore plus éloignées de l emploi qu il y a 10 ans. La piètre qualité de l emploi et la faible rémunération du travail peu qualifié maintiennent dans la pauvreté ces salariés obligés de faire appel au Secours Catholique. L arrivée du RSA doit inverser cette tendance. C est possible, à condition de faire de l accompagnement l élément central du dispositif. Rendre la solidarité active, ce n est pas stigmatiser celui qui est inactif, principalement en raison de l état du marché du travail ou parce que ses conditions de vie quotidienne ne lui permettent pas d être dans la course. C est mobiliser tous les acteurs politiques, sociaux, économiques pour lui permettre de recoller au peloton de ceux qui vivent du fruit de leur travail. Dans cette même étude 2008, nous avons souhaité mettre en lumière la féminisation de la pauvreté. Notre société semble parfois accorder plus d attention aux femmes en difficulté, notamment lorsqu elles ont charge d enfants. Ces derniers demeurent le plus puissant moteur de mobilisation pour leurs parents, qu ils soient en couple ou seuls. La présence d enfants, principalement lorsqu ils sont très jeunes, est un facteur d intégration par les multiples rencontres liées au suivi de la santé, à la scolarisation, aux loisirs autant d occasions de développer un réseau autour de soi. Réseau d autant

5 Statistiques d accueil 2008 plus important que, quel que soit l âge des femmes en question, c est bien souvent une rupture qui explique leur isolement : rupture avec la famille pour les plus jeunes, rupture avec le conjoint, et, bien plus tard, veuvage. Réseau essentiel aussi pour reconnaître l effort d éducation de certaines de ces mères, notamment les plus jeunes, qui n imaginent pas confier leur enfant à quiconque pour pouvoir reprendre - pour elles-mêmes et l avenir de leurs enfants - le chemin de la formation ou de l emploi. Pourtant, c est sans doute au moment où les enfants sont davantage pris en compte par les différents modes de garde et par l école qu il serait nécessaire d accompagner ces femmes, pour éviter que la seule issue, quand les enfants voleront de leurs propres ailes, soit de rester dans la pauvreté et la solitude. Encore faudrait-il, quand ces femmes réussissent à conjuguer famille et vie professionnelle, que leur salaire leur permette de sortir de la pauvreté. C est rarement le cas car elles occupent massivement les emplois précaires et à temps partiel. Enfin, il reste beaucoup à faire, au niveau des mentalités, comme au niveau des décideurs économiques et politiques, pour garantir l égalité professionnelle entre hommes et femmes, que ce soit au niveau des rémunérations, de l accès à la formation ou du statut d emploi : il est en particulier intolérable que le temps partiel subi et les horaires atypiques soient l apanage des femmes. Au quotidien, le Secours Catholique est témoin du courage des personnes seules ou des familles qu il rencontre. Elles vivent en-dessous du seuil de pauvreté tout en gardant courage et dignité, tout en espérant pour leurs proches et leurs enfants un avenir meilleur. Que cette analyse statistique que nous publions comme chaque année puisse laisser transparaître l urgence de faire société ensemble, de vivre ensemble pour l harmonie de tous. Oui, il est urgent de réhabiliter la fraternité qui, au-delà du droit, nous amène à prendre soin de nos concitoyens les plus vulnérables. Pierre Levené Secrétaire Général 5

6 dossier de PReSSe E. PERRIOT / S.C. les contours de la pauvreté en 2008 En 2008, le Secours Catholique a rencontré «situations de pauvreté», c est-à-dire des personnes ou des familles en difficultés, représentant environ personnes ( adultes et enfants). Après deux années de baisse, le nombre de situations rencontrées repart à la hausse : +2,3 % en un an. L association compte équipes, bénévoles et lieux d accueil en Le profil général de l année s appuie sur l analyse de situations. 6

7 StatiStiqueS d accueil 2008 La population accueillie vieillit Le phénomène le plus marquant de ces dix dernières années est l augmentation, dans les accueils, de la part des personnes âgées de 50 ans et plus. La génération du babyboom (50-60 ans) est particulièrement nombreuse. Répartition des individus par âge (%) Recensements Secours Catholique Indice de fragilité Moins de 20 ans 24,6 24,5 40,4 42,5 1,64 1,74 De 20 à 29 ans 13,5 12,7 19,1 16,6 1,42 1,30 De 30 à 39 ans 14,6 13,2 17,1 15,5 1,17 1,17 De 40 à 49 ans 14,5 13,9 13,9 13,4 0,96 0,97 De 50 à 59 ans 11,5 13,2 6,8 8,4 0,59 0,63 De 60 à 69 ans 9,3 9,8 2,0 2,6 0,22 0,27 70 ans et plus 12,0 12,7 0,7 1,0 0,06 0,08 Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 1,00 1,00 Lecture : les moins de 20 ans représentaient 24,6% de la population française en 1999, et 24,5% en Nous appelons «indice de fragilité» le rapport entre le pourcentage de la tranche d âge observé dans les accueils et le pourcentage de la même tranche d âge dans la population française (exemple : pour les moins de 20 ans en 1999, 40,4 / 24,6 = 1,64). L indice moyen est nécessairement égal à 1, une valeur plus élevée marque une fragilité plus importante que la moyenne, une valeur inférieure à 1 témoigne d une relative solidité. Vieillissement et augmentation de l incapacité au travail pour raison de santé Parmi les situations rencontrées en métropole, hors étrangers en situation d attente de statut ou sans papiers, la proportion de personnes professionnellement inactives pour raison de santé est passée de 7,9% en 1999 à 12,4% en L invalidité est caractéristique de la tranche d âge ans : près du quart des personnes de cet âge rencontrées par le Secours Catholique ne travaillent pas en raison de leur état de santé. 1 Pyramide des âges au 1 /1 /2009, Source : Insee, estimations de population (résultats provisoires arrêtés fin 2008). 7

8 dossier de PReSSe De plus en plus de personnes vivent seules La progression de l isolement est de plus en plus significative parmi la population rencontrée par le Secours Catholique. Comparaison de la répartition des ménages métropolitains par type (%) Recensements 2 Secours Catholique Indice de fragilité Personnes seules 31,4 34,8 45,1 44,5 1,44 1,28 Parents isolés 8,5 8,0 25,1 28,7 2,95 3,59 Couples sans enfant 29,8 27,5 7,2 6,2 0,24 0,23 Couples avec enfant(s) 30,3 29,7 22,6 20,6 0,75 0,69 Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 1,00 1,00 Lecture : selon le recensement de la population de 1999, 31,4% des ménages étaient des personnes seules ; en 2008, les personnes seules représentent 34,8% des ménages. Même avec des enfants à charge, les couples, dans leur ensemble, résistent mieux à la pauvreté. Lorsqu un couple se sépare, on passe d une situation relativement solide à deux situations fragiles : un homme seul et une mère seule. Les évolutions de la société, avec la complexification des histoires familiales, jointes à l allongement de la durée de vie, plus longue pour les femmes que pour les hommes, expliquent ces périodes de plus en plus fréquentes de solitude et de fragilité. Le travail n est pas un rempart suffisant contre la pauvreté La majorité des demandeurs rencontrés au Secours Catholique se situent dans l âge «actif» (25-60 ans), et sont susceptibles d avoir une activité professionnelle. Leur situation est souvent liée à un défaut de cette activité. Parmi les personnes rencontrées, une sur cinq environ travaille ; mais il s agit alors surtout d emploi à temps partiel et d emploi intérimaire ou saisonnier. Répartition des demandeurs rencontrés selon leur situation professionnelle (%) (demandeurs français ou étrangers disposant d un statut les autorisant à travailler) Actifs 63,4 59,5 dont Employés 23,2 20,9 En recherche d emploi 40,2 38,6 dont Indemnisés 21,1 14,3 Non indemnisés 19,1 24,3 Inactifs 36,6 40,5 Ensemble 100,0 100,0 Lecture : en 1999, 63,4% des demandeurs rencontrés par le Secours Catholique étaient en activité professionnelle, répartis en 23,2% qui travaillaient effectivement et 40,2% qui étaient en recherche d emploi. 2 Source : Insee. Les pourcentages sont recalculés sur l ensemble des ménages ordinaires, à l exclusion des ménages complexes, qui représentent environ 5% des ménages. 8

9 Statistiques d accueil 2008 L activité professionnelle des personnes rencontrées recule Sur les dix dernières années, et particulièrement depuis 2005, le taux d activité des accueillis diminue (sont considérées comme actives les personnes qui ont effectivement un emploi ou qui en recherchent un). Ceux qui continuent de venir dans les accueils sont surtout ceux qui sont loin de l emploi. En 1999, 40% des demandeurs étaient en recherche d emploi la moitié environ avec indemnisation du chômage. En 2008, la part globale de la recherche d emploi n est que peu inférieure à 40%, mais près des deux tiers des demandeurs ne sont pas indemnisés. Le «travail pauvre» se développe Jusqu en 2004, la proportion de personnes rencontrées ayant un emploi ou suivant une formation a diminué, mais depuis elle progresse, de 19,3% en 2004 à 20,9% en Répartition des personnes ayant un emploi selon le statut des emplois (%) Ensemble de la population Secours Catholique Indice de fragilité métropolitaine CDI plein temps 66,1 65,7 29,1 28,8 0,44 0,44 CDD plein temps 5,4 5,4 9,8 10,8 1,81 2,00 Temps partiel 15,2 15,7 40,1 39,7 2,64 2,53 Intérim 1,8 2,2 18,9 18,3 10,50 8,32 Non salariés 11,5 11,0 2,1 2,4 0,18 0,22 Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 1,00 1,00 Lecture : en 2003, 66,1% des personnes travaillant en métropole avaient un CDI à plein temps ; c était le cas de 29,1% des personnes ayant un emploi rencontrées par le Secours Catholique ; l indice de fragilité, qui est le rapport du second chiffre au premier, est de 0,52. Le plus faible indice de fragilité est celui de l emploi non salarié : il recouvre des situations très diverses et assure dans l ensemble, une bonne protection. Vient ensuite le CDI à plein temps. À l opposé, les CDD, l emploi à temps partiel et l emploi intérimaire ou saisonnier sont des statuts vulnérables, avec des indices de fragilité supérieurs à 1 : les intérimaires et saisonniers sont de l ordre de dix fois plus représentés dans les accueils qu ils ne le sont dans l ensemble de la population. L emploi à temps partiel est de plus en plus fréquent La part des emplois à temps partiel (y compris emplois aidés) chez les personnes rencontrées par le Secours Catholique est de 39,7% en 2007 et 38,3% en Le problème de ces types d emploi chez les personnes rencontrées est qu ils rapportent peu et coûtent cher : les temps de transport ne sont pas proportionnels à la durée du travail et peuvent allonger considérablement la durée d absence réelle (et donc les temps et les frais de garde des enfants). 3 Source : Insee, enquêtes Emploi du 1er au 4ème trimestre 2003 et

10 dossier de PReSSe Pour un revenu du même ordre, percevoir le RMI donnait accès automatiquement à un certain nombre d avantages et de gratuités que le travail fait perdre. L emploi intérimaire ou saisonnier est particulièrement fragile Au niveau national, l emploi intérimaire représente 2% des emplois, de façon à peu près constante chaque année. Plus de 70% des intérimaires sont des hommes. L emploi intérimaire est évidemment très sensible à l activité économique. Selon le Prisme, fédération patronale de l intérim, ce secteur a connu depuis janvier 2009 un «décrochage historique frôlant les - 40%». Parmi les travailleurs intérimaires et saisonniers que rencontre le Secours Catholique : 51% perçoivent un revenu du travail, 15% des allocations chômage, 24% le RMI (revenus auxquels peuvent s ajouter des allocations familiales ou logement) et 9% n ont aucun revenu. Le coût du logement est de plus en plus élevé La répartition des situations rencontrées par type de logement a très peu changé : les trois quarts environ vivent en logement stable, un quart en logement précaire. Répartition des situations rencontrées selon le type de logement (%) Ensemble Variation Location HLM 39,1 37,1 39,1 + 2,0 Hébergement collectif 5,0 4,8 5,0 + 0,2 Location privée 24,7 28,8 28,5-0,3 Propriétaire 4,0 3,9 4,1 + 0,2 Ensemble stable 72,8 74,6 76,7 + 2,1 Hôtel, pension, garni 2,3 2,2 2,1-0,1 Caravane, péniche 1,9 1,8 1,9 + 0,1 Famille, amis 11,0 9,8 8,5-1,3 Centre d hébergement 7,1 6,6 6,1-0,5 Abri de fortune, rue 4,9 5,0 4,7-0,3 Ensemble précaire 27,2 25,4 23,3-2,1 Lecture : en 2002, 39,1% des situations rencontrées étaient locataires du parc social. Les personnes sans domicile, vivant en centre d hébergement, en squat ou à la rue représentent une fraction constante de la population rencontrée par le Secours Catholique, de 11 à 12% des situations, soit personnes, dont enfants en 2008 en tenant compte de la composition des familles. Entre 1999 et 2008, les loyers moyens des personnes et familles rencontrées, une fois déduites les aides au logement, ont augmenté en moyenne de 3,2% par an dans le parc social et de 4,4% par an dans le parc privé. Le taux d effort est égal au rapport du loyer au revenu mensuel. Il augmente sur la période de 1,5 point dans le parc social et de 2,7 points dans le parc privé. 10

11 Statistiques d accueil 2008 Évolution des revenus et des loyers des locataires rencontrés Variation Variation moyenne annuelle Locataires rencontrés par le Secours Catholique Parc social Loyer moyen net ,8 % + 3,2 % Revenu mensuel moyen ,5 % + 2,2 % Taux d effort 17,0 % 18,5 % + 1,5 Reste à vivre ,3 % + 2,0 % Parc privé Loyer moyen net ,6 % + 4,4 % Revenu mensuel moyen ,1 % + 3,1 % Taux d effort 21,8 % 24,5 % + 2,7 Reste à vivre ,5 % + 2,6 % Données de cadrage Indice des prix à la consommation 4 100,4 117, ,1 % + 1,8 % SMIC horaire brut 5 6,21 8, ,6 % + 3,7 % RMI pour une personne seule 381,47 447, ,4 % + 1,8 % Plus de 90% des situations rencontrées sont au-dessous du seuil de pauvreté Encore 15% des personnes ou familles sont sans ressources en 2008, malgré une constante diminution des délais et anomalies de perception. Deux raisons à cela : L absence de droits : c est le cas des étrangers sans papiers, ou de ceux qui attendent une réponse à leur demande de statut lorsque le délai de réponse dépasse la période pendant laquelle ils perçoivent une allocation d attente. C est aussi le cas des jeunes de moins de 25 ans non concernés par le RMI. Les délais de perception : certains sont incontournables, comme la période durant laquelle une personne doit travailler avant de percevoir son salaire ou le délai d examen d un dossier dans le cas d un changement de situation (chômage, fin de droits, déménagement, accident de santé ). Ces délais deviennent catastrophiques lorsqu ils s allongent de retards administratifs voire d erreurs. Et les banques ajoutent alors leur contribution au déficit en prélevant des frais sur des comptes déjà vides ou sur des revenus théoriquement insaisissables. La proportion de situations vivant uniquement de transferts sociaux est stable Les revenus issus ou dérivés du travail sont ceux qui proviennent d un travail actuel (salaires, formation professionnelle) ou passé (allocations chômage, retraites, indemnités journalières). 4 Indice des prix à la consommation - IPC - Ensemble des ménages - Métropole + DOM - Ensemble hors loyers et hors tabac 5 La durée légale du travail ayant changé au cours de la période, le SMIC mensuel n est pas significatif 11

12 dossier de PReSSe Les transferts sociaux sont le RMI, les allocations familiales, les prestations logement, les allocations pour personnes handicapées et les revenus versés par les centres communaux d action sociale (CCAS). Enfin, les revenus «autres» sont les bourses d études, les pensions alimentaires et les revenus «autres» (travail informel). Près de la moitié des situations rencontrées (hors celles qui n ont aucunes ressources) vivent uniquement de transferts sociaux. La part des situations percevant un revenu lié au travail, qu il soit accompagné ou non de transferts sociaux, a quant à elle diminué jusqu au milieu de la période. Depuis, cette part est stable. Répartition des accueillis selon le type de ressources (hors situations sans ressources 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0 % Transfert seulement Travail seulement Travail et transferts seulement Autres revenus seuls ou en plus Lecture : en 1999, 45% des situations ayant des ressources vivaient uniquement de transferts sociaux. Les revenus liés au travail ont progressé plus vite que les revenus de transferts Le revenu mensuel moyen de l ensemble des personnes et familles rencontrées, hors situations sans ressources, était de 693 en 1999, il est de 852 en 2008, soit une augmentation moyenne annuelle de 2,3% par an. Si le cumul de revenus du travail et de transferts sociaux assure le revenu moyen le plus élevé, les situations qui perçoivent uniquement des revenus issus ou dérivés du travail et celles qui perçoivent uniquement des transferts sociaux se situent à des niveaux voisins. 12

13 Statistiques d accueil 2008 Le niveau de vie des situations rencontrées est toujours très inférieur au seuil de pauvreté Le niveau de vie est estimé par le revenu par unité de consommation (UC). On l obtient en divisant l ensemble des ressources d un ménage par son nombre d UC calculé de la manière suivante : le premier adulte du ménage compte pour 1, les autres personnes de 14 ans ou plus comptent pour 0,5 et les enfants de moins de 14 ans comptent pour 0,3. Le but est de tenir compte de la taille de la famille mais aussi des économies d échelle qui peuvent être réalisées. C est sur la base du revenu par UC qu est calculé le seuil de pauvreté : 908 en Plus de 90% des situations rencontrées ont un niveau de vie inférieur à ce seuil de pauvreté. Le revenu moyen par UC de l ensemble des situations rencontrées en 2008 est égal à 538, hors situations sans ressources. Personne seule 605 Parent isolé 514 Couple sans enfant 558 Couple avec enfant(s) 468 Ensemble 538 Le montant des impayés progresse rapidement En 2008, 62% des personnes et familles rencontrées avaient des dettes. De 1999 à 2008, le montant des impayés a progressé rapidement. Plutôt qu au montant moyen, nous nous intéressons au montant médian 6, moins sensible aux valeurs extrêmes. Il était égal à 457 en 1999 et à 691 en 2008, soit une augmentation moyenne de 4,7%, à comparer avec l augmentation du revenu moyen de 2,3%. Le remboursement des dettes tient, avec le coût du logement, une part de plus en plus importante dans le budget des ménages rencontrés. Les étrangers En 2008, ils représentent 26,7% de l ensemble des situations, fréquence en très légère diminution par rapport à Les nationalités les plus représentées dans les accueils en 2008 sont : l Algérie, le Maroc, la Russie (personnes principalement originaires, sans doute, de Tchétchénie), la Roumanie, les deux Congos, la Guinée, la Serbie (personnes principalement originaires, sans doute, du Kosovo), l Arménie et la Tunisie. Les situations «sans papiers» représentent aujourd hui encore 10% des étrangers rencontrés et 2,4% de l ensemble des situations. 6 C est la valeur telle que la moitié des montants d impayés est inférieure et l autre moitié est supérieure. 13

14 dossier de PReSSe S. LE CEZIO / S.C. Femmes et pauvreté Les femmes sont souvent les premières victimes de la pauvreté, quelles soient jeunes, en rupture familiale, travailleuses précaires, chef de famille, femmes à la rue, ou encore femmes âgées, la pauvreté au féminin revêt de multiples visages. En constante augmentation ces dernières années, la précarité féminine se distingue très nettement de celle des hommes. 14

15 StatiStiqueS d accueil 2008 Hommes, femmes et pauvreté : une réalité très diverse Les formes de pauvreté des hommes et des femmes rencontrées au Secours Catholique se distinguent très nettement, quel que soit l indicateur retenu : logement, isolement, emploi, ressources Une féminisation lente mais régulière de la pauvreté Les femmes sont frappées de plein fouet par la pauvreté. Selon l Insee, 13,9% d entre elles sont concernées, contre 12,5% des hommes. Ces constats se retrouvent au Secours Catholique puisqu en 2008, les femmes représentent 54,4% des adultes rencontrés, contre 45,6% pour les hommes. En 1989, notre association accueillait 51% de femmes : l augmentation est de 3,4% en vingt ans. Évolution de la répartition hommes/femmes dans les accueils du Secours Catholique 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % Femmes Hommes 10 % 0 %

16 dossier de PReSSe Six femmes sur dix vivent seules Vivre seul(e), avec ou sans enfant(s), rend plus vulnérable à la pauvreté. Or ces vingt dernières années, la proportion de femmes que nous rencontrons et qui vivent seules a augmenté de plus de 10% : elle est passée de 49,5% en 1989 à 60,3% en La monoparentalité se développe et se précarise La monoparentalité se développe dans l ensemble de la population française. Aujourd hui, elle représente environ 9% des ménages (Insee). Le nombre de familles monoparentales a été multiplié par 2,5 en quarante ans. Ces constats se confirment au Secours Catholique : dans les accueils, la proportion de parents isolés, pour une grande majorité des femmes, est passée de 22,8% en 1989 à 29,4% en 2008, soit une augmentation d environ 7% en vingt ans. Ainsi, le taux de familles monoparentales accueillies par nos équipes est proche de 30%, soit une proportion 3,4 fois plus élevée qu au sein de la population française (9%). Les mères seules sont donc nettement plus exposées à la pauvreté que les autres types de ménages. Répartition des hommes et des femmes rencontrés selon l âge et le type de ménage (en %) Parent isolé Couple sans enfant Couple avec anfant(s) Personne seule L activité professionnelle des femmes reste inférieure à celle des hommes Parmi les personnes rencontrées dans les accueils du Secours Catholique, seulement 53,5% des femmes sont actives (en emploi, ou à la recherche d un emploi), contre 60,2% des hommes. En revanche, lorsque l on observe les formes d emplois occupés par les femmes, dans bien des cas les «travailleurs pauvres» sont des «travailleuses pauvres». Ainsi 7,6% des femmes occupent un travail à temps partiel, contre seulement 2,5% des hommes. Ce temps partiel est souvent subi et engendre une insuffisance chronique de ressources. 16

17 Statistiques d accueil 2008 Répartition des hommes et des femmes seuls selon le type d emploi (%) Hommes seuls Femmes seules CDI plein temps 3,2 3,9 CDD plein temps 1,2 1,5 Intérim, saisonnier 3,7 2,0 Temps partiel 2,5 7,6 Emplois aidés 1,0 1,1 À son compte 0,4 0,3 Travail autre ou informel 1,3 1,4 Formation professionnelle 1,9 2,1 Ensemble emploi 15,2 19,9 Lecture : dans l ensemble, 15,2% des hommes seuls rencontrés par le Secours Catholique ont un emploi ou suivent une formation professionnelle, contre 19,9% des femmes seules rencontrées. Les enfants pèsent fortement sur l activité professionnelle des femmes L activité est largement conditionnée par la présence des enfants au foyer ; 14,6% des femmes sont inactives parce que «au foyer», alors que cette forme d inactivité ne touche que 1,5% des hommes. Malgré l évolution de la société et la place croissante des pères dans les familles, ce sont encore très largement les mères qui assument l éducation des enfants parmi les familles accueillies au Secours Catholique. Ainsi, vers 35 ans, 83% des femmes que nous rencontrons vivent avec des enfants, contre 53% des hommes. En l absence de solution de garde, l accès à l emploi devient particulièrement difficile pour ces mères seules. Les enfants favorisent le lien social et leur présence déclenche une plus forte aide des services sociaux Par le biais de leurs enfants, les femmes en situation de précarité développent des liens vers le monde extérieur. Elles rencontrent plus régulièrement les administrations locales, le monde de la santé, celui de l école, ou encore du sport et de la culture. Par ailleurs, les services sociaux sont plus attentifs aux familles avec enfants. 78,9% des mères isolées accueillies par notre association nous sont adressées par les services sociaux. Il semble que l aide se met en place plus facilement lorsqu elle concerne des femmes et des enfants. Elle est peut-être également plus sollicitée par les intéressées. Origine des nouveaux contacts (en %) Initiative individuelle Services sociaux Mères isolées 15,8 78,9 Femmes seules 18,7 75,6 Couples avec enfant(s) 22,4 72,4 Couples sans enfant 22,7 71,3 Hommes seuls 33,8 60,0 Pères isolés 46,1 50,1 Lecture : 15,8% des mères isolées venant pour la première fois au Secours Catholique se présentent de leur propre initiative, alors que 78,9% sont adressées par les services sociaux. 17

18 dossier de PReSSe 18 Les femmes bénéficient souvent de logements plus stables que les hommes La précarité du logement frappe plus fortement les hommes seuls. Là encore, la présence ou non d enfants est déterminante. Les mères isolées sont prioritaires pour l accès au logement social environ 52% des femmes seules avec enfant(s) habitent en HLM. Cela étant, la précarisation du logement que nous connaissons depuis de nombreuses années n épargne pas les femmes. Pour celles qui n ont pas d enfant, elles sont 7,4% à déclarer vivre en squat ou à la rue, alors que 6,2% des mères isolées sont hébergées par des proches. Répartition par type de logement (%) Logement stable Logement précaire Personnes seules Hommes 60,0 40,0 sans enfant 56,7 43,3 avec enfant(s) 80,9 19,1 Femmes 84,1 15,9 sans enfant 78,8 21,2 avec enfant(s) 87,6 12,4 Couples 84,2 15,8 sans enfant 80,3 19,7 avec enfant(s) 85,3 14,7 Lecture : 60% des hommes seuls, avec ou sans enfant(s), vivent en logement stable contre 84,1% des femmes seules, avec ou sans enfant(s). Proportion de situations en logement précaire (%) Famille, amis Centre d hébergement, squat ou rue Sans enfant Hommes seuls 13,0 26,8 Femmes seules 10,8 7,4 Couples 7,2 8,3 Avec enfant(s) Pères isolés 8,8 6,9 Mères isolées 6,2 3,0 Couples 4,1 5,0 Lecture : 13,0% des hommes seuls rencontrés par le Secours Catholique sont hébergés par des proches. Les ressources des femmes pauvres sont régulières mais particulièrement faibles 28,1% des hommes seuls accueillis n ont aucunes ressources au moment où nous les rencontrons. Cette proportion dépasse les 30% pour les hommes seuls sans enfant. Les femmes, elles, sont 10,6% à déclarer ne percevoir aucunes ressources et 7,3% lorsqu elles ont des enfants. Cependant elles sont majoritaires à ne vivre que de transferts sociaux (52,3%), un pourcentage qui peut atteindre 60,4% lorsqu il s agit de femmes avec enfant(s).

19 Statistiques d accueil 2008 Types de ressources selon le type de ménage (%) Personnes seules Aucunes Travail Transferts Travail et Autres en ressources seul seuls transferts plus TOTAL Hommes 28,1 11,0 39,6 15,6 5,7 100,0 sans enfant 30,8 11,1 39,0 14,4 4,7 100,0 avec enfant(s) 11,7 10,8 43,3 22,5 11,7 100,0 Femmes 10,6 6,7 42,0 22,7 18,0 100,0 sans enfant 16,0 12,6 36,0 27,8 7,6 100,0 avec enfant(s) 7,2 3,1 45,6 19,6 24,5 100,0 Couples 6,7 8,9 7,9 33,8 32,7 100,0 sans enfant 14,3 17,8 29,9 31,1 6,9 100,0 avec enfant(s) 8,2 5,7 38,3 36,3 11,5 100,0 Lecture : 28,1% des hommes seuls rencontrés par le Secours Catholique sont sans ressources au moment de leur rencontre. Lorsque l on étudie le revenu moyen par unité de consommation, il apparaît que les familles avec enfant(s) ont un niveau de vie plus faible que celui des personnes seules, alors que les hommes seuls sans enfant ont une revenu moyen inférieur (583 par mois) à celui des femmes dans la même situation (630 par mois). Cela peut signifier que, de façon générale, les hommes accèdent moins bien à leurs droits que les femmes. Revenu mensuel moyen et revenu mensuel moyen par UC selon le type de ménage Revenu mensuel moyen Revenu par UC moyen 7 Personnes seules Hommes sans enfant avec enfant(s) Femmes sans enfant avec enfant(s) Couples sans enfant avec enfant(s) Le revenu par unité de consommation (UC) est égal à l ensemble des revenus du foyer divisé par le nombre UC : le premier adulte du foyer compte pour 1, les autres adultes et enfants de 14 ans et plus comptent pour 0,5 et les enfants de moins de 14 ans comptent pour 0,3. Comme le font les Caisses d Allocations Familiales, nous ajoutons 0,2 au total des UC lorsqu il s agit d une famille monoparentale. 19

20 dossier de PReSSe Les contours de la pauvreté féminine 8 Nous distinguons ici cinq formes de pauvreté chez les femmes. Ce qui différencie le plus les femmes entre elles, c est d une part la présence ou non d enfant(s) au foyer, et d autre part leur âge et les ressources qu elles possèdent. Répartition des types de pauvreté féminine dans les accueils du Secours Catholique 27% 6% 17% 30% 20% Les jeunes femmes précaires Il s agit de jeunes, voire très jeunes femmes ; 53,5% d entre elles ont moins de 25 ans. Elles sont victimes d une extrême pauvreté : 64,6% d entre elles vivent dans un logement précaire (souvent insalubre ou surpeuplé), 12,9% sont à la rue, la plupart du temps en milieu urbain (91%). Pour expliquer leur situation, elles citent en premier lieu «la rupture avec leur famille» (43,6%), «l éloignement de leurs proches» (15,8%), ou encore «les violences subies» (6,7%). 58,5% de ces jeunes femmes déclarent n avoir aucunes ressources. Elles sont 44% en situation de «recherche d emploi non indemnisée», et n ont, la plupart du temps, aucune activité professionnelle reconnue. Même si leur niveau d études est plus élevé que la moyenne (16% ont au moins le bac et près de la moitié ont atteint un niveau secondaire CAP, BEP), il reste relativement faible. 8 Les résultats présentés ici proviennent de l analyse multicritères effectuée sur femmes rencontrées au cours de l année 2008 par le Secours Catholique. Nous nous en tenons aux femmes de nationalité française au nombre de : les types que l on peut définir sont plus clairs 20

21 Statistiques d accueil 2008 Les jeunes mères Sur bien des points, la pauvreté de ces jeunes femmes est proche de celle du groupe précédent, mais la présence d enfants change radicalement leur situation : elles bénéficient de logements plus stables, de ressources très faibles mais régulières. En revanche, il semble que dans le cadre de ce profil, la pauvreté commence à s enraciner dans la durée. En effet, très peu de ces femmes sont encore étudiantes ou en cours de formation. Concernant les circonstances ayant provoqué leurs difficultés, elles citent à 80% la rupture du couple, vient ensuite l éloignement de la famille (6,3%). Par rapport aux autres types de familles avec enfant(s), elles vivent plus souvent dans un logement précaire. 69% d entre elles ne vivent que de transferts sociaux. Leur niveau de vie est extrêmement faible : avec en moyenne 600 /UC, ces femmes sont très au-dessous du seuil de pauvreté. Les femmes en couple avec enfant(s) En suivant le fil de l âge, on arrive à un profil de pauvreté assez différent : celui des femmes en couple avec enfant(s). Ces mères sont en moyenne plus âgées que celles des groupes précédents, et ont entre 25 et 40 ans pour la plupart. La quasi-totalité de ces familles vivent en logement stable, presque aussi souvent dans le privé que dans le parc social. 58,3% de ces personnes ont un revenu issu du travail ou d indemnités de chômage (29,8%), auquel s ajoutent des transferts sociaux (allocations familiales et allocations logement pour l essentiel). Leur niveau de vie est le plus élevé de l ensemble des familles avec enfant(s), mais il reste malgré tout presque toujours au-dessous du seuil de pauvreté. Ces mères de famille parviennent, la plupart du temps, à s en sortir mais leur équilibre budgétaire est si précaire que le moindre incident (accident, maladie, handicap ) les fait basculer dans la pauvreté. Autre caractéristique de ce groupe : l endettement et le surendettement sont beaucoup plus présents que dans les autres groupes. Plus de huit familles sur dix ont des dettes, parmi lesquelles les plus fréquentes portent sur le crédit à la consommation, le crédit et l assurance voiture, les impôts et les découverts bancaires. Les mères seules plus âgées On retrouve dans cette catégorie des femmes seules avec enfant(s). Le plus souvent, elles ont au moins 40 ans et n ont en général qu un ou deux enfant(s) qui, pour la plupart, sont des adolescents. Le logement n est pas le problème majeur rencontré, puisqu elles sont 96,8 % à vivre en logement stable et 65,4% en logement HLM. Leur niveau de formation peu élevé (études primaires, pour 56,3% d entre elles) les éloigne du marché de l emploi. Contrairement aux jeunes femmes avec enfant(s), elles sont donc assez rarement en recherche d emploi. Leur inactivité est souvent, et de façon caractéristique, liée à des problèmes de santé (19,5%) : handicap, maladie physique ou psychique. 42,2% d entre elles ne vivent que de transferts sociaux, alors que 25,6% ont des revenus issus du travail et des transferts sociaux. Cependant, leur niveau de vie reste, dans la plupart des cas, inférieur à 600 /UC. 70% d entres elles ont des dettes (impayés de loyer, factures EDF ). La séparation du couple et toutes les difficultés qui en découlent restent une des premières causes de leur venue au Secours Catholique. Pour ces femmes, la pauvreté est ancrée dans la durée. Aux difficultés financières viennent s ajouter les problèmes de santé et l isolement. 21

22 dossier de PReSSe Les femmes sans enfant Dans ce groupe, la moitié des femmes rencontrées ont 50 ans ou plus. Elles n ont plus d enfants au foyer et 74,1% d entre elles vivent seules, en logement stable. 43% de ces femmes n ont plus d activité professionnelle, pour cause d invalidité dans 19,4% des cas, mais aussi du fait de la proximité de la retraite. Pour celles qui occupent un emploi, le CDI à temps plein (4,3%) est plus fréquent que pour les femmes seules du même âge avec un enfant (2,3%). Les femmes de ce groupe disposent de ressources variées (retraites, indemnités de chômage, Sécurité sociale, allocations pour personnes handicapées), cependant leur revenu reste très majoritairement au-dessous du seuil de pauvreté. Ces femmes sont rarement surendettées, mais cumulent malgré tout des impayés liés au loyer, à l énergie et à l eau (47,6%). Le premier contact avec le Secours Catholique se fait dans 80% des cas par l intermédiaire des services sociaux. Enfin, très exposées à la solitude, vivant seules, avec de faibles ressources et une famille peu présente, elles ont autant besoin de créer du lien social que de recevoir une aide financière. Les femmes de nationalité étrangère Les formes de pauvreté des femmes étrangères sont proches de celles des femmes françaises : on y retrouve la grande précarité, les difficultés propres aux couples, la monoparentalité avec des enfants très jeunes, puis adolescents. Mais la nationalité, avec les problèmes de statut, de langue, introduit des décalages. Les femmes étrangères sont plus jeunes que les femmes françaises, la moitié d entre elles ont entre 25 et 40 ans, mais les plus jeunes comme les plus âgées sont moins présentes dans les accueils du Secours Catholique. Un tiers de ces femmes vivent en logement précaire ; par rapport aux femmes françaises, elles sont particulièrement présentes à l hôtel, chez des proches, en hébergement d urgence mais aussi dans des hébergements collectifs (résidences, foyers ). Que ce soit pour des raisons de langue, de statut ou de culture, elles sont plus souvent inactives que les femmes françaises. Tous les emplois sont dans l ensemble plus rares, de même que le chômage indemnisé. Contrairement aux femmes françaises, elles sont plus souvent sans aucunes ressources ; lorsqu elles ont des revenus, elles vivent, dans plus de la moitié des cas, de transferts sociaux. Si l abandon ou la séparation est la raison la plus souvent invoquée comme cause des difficultés de leur vie, l éloignement de la famille reste un élément déterminant de la pauvreté et de l isolement. 22

23 Statistiques d accueil 2008 Données relatives aux caractéristiques des 5 types de pauvreté féminine (%) 5 types de pauvreté féminine Jeunes précaires Jeunes mères Femme en couple avec enfant(s) Mères seules plus âgées Femmes sans enfant Âge Moins de 25 ans 53,5 17,6 5,4 0,1 7,9 De 25 à moins de 40 ans 26,0 65,0 57,0 14,5 24,5 De 40 à moins de 50 ans 11,0 15,9 30,6 47,3 20,2 De 50 à moins de 60 ans 6,4 1,3 6,4 32,1 29,3 60 ans et plus 3,1 0,1 0,5 6,1 18,1 Type de Femme seule 72,3 65,7 29,0 77,3 74,1 ménage En couple 27,7 34,3 71,0 22,7 25,9 Nombre Aucun 100,0 100,0 d enfant(s) 1 34,3 30,6 49,2 2 31,3 33,0 30,6 3 19,0 21,3 13,2 4 et plus 15,4 15,2 7,1 Âge du plus Moins de 3 ans 42,3 28,2 0,9 jeune De 3 à moins de 6 ans 31,0 24,3 3,1 enfant De 6 à moins de 11 ans 20,9 28,9 18,2 De 11 à moins de 18 ans 5,2 15,9 45,1 18 ans et plus 0,5 2,7 32,6 Lieu de vie Milieu urbain 91,4 86,4 75,0 85,7 82,4 Milieu rural 8,6 13,6 25,0 14,3 17,6 Logement Location HLM 7,4 47,0 47,9 65,4 45,7 Hébergement collectif 9,8 1,7 0,5 0,4 1,7 Location privée 17,0 35,9 41,2 22,9 40,7 Propriétaire 1,2 0,8 9,4 8,1 7,2 Ensemble stable 35,4 85,5 99,0 96,8 95,2 Hôtel, pension, garni 2,9 1,1 0,1 0,2 0,9 Caravane, péniche 3,4 4,8 0,3 1,6 1,4 Famille, amis 32,2 6,5 0,5 1,2 2,0 Centre d hébergement 13,3 1,5 0,1 0,2 0,5 Abri de fortune, rue 12,9 0,6 0,1 0,1 Ensemble précaire 64,6 14,5 1,0 3,2 4,8 Dans ce Moins de 6 mois 67,5 29,7 14,1 7,7 19,2 logement De 6 mois à moins d un an 10,9 13,8 12,3 5,2 11,5 depuis De un an à moins de 2 ans 10,0 18,3 18,8 7,7 15,9 De 2 ans à moins de 5 ans 7,8 25,3 30,0 19,4 20,4 5 ans et plus 3,9 12,9 24,8 60,1 32,9 23

24 dossier de PReSSe 5 types de pauvreté féminine Jeunes précaires Jeunes mères Femme en couple avec enfant(s) Mères seules plus âgées Femmes sans enfant Qualité du Aux normes 80,3 90,5 94,2 94,3 93,5 logement Insalubre, dégradé 12,4 7,4 5,3 5,4 6,4 Surpeuplé 8,5 2,8 0,9 0,5 0,3 Emploi du CDI plein temps 0,7 0,3 22,9 2,3 4,3 demandeur CDD plein temps 1,1 0,6 4,6 1,5 1,7 Intérim, saisonnier 3,5 1,8 5,6 2,3 2,6 Temps partiel/emplois aidés 3,5 2,7 14,1 10,2 8,3 Travail indépendant 1,7 1,6 3,5 2,1 1,8 Formation professionnelle 5,0 1,5 2,4 1,3 1,8 Inactivité prof. du Études 6,5 0,6 0,1 0,2 1,0 demandeur Inaptitude santé 5,6 5,5 5,9 19,5 19,4 Retraite, préretraite 1,2 0,1 0,4 4,7 14,6 Au foyer 2,6 32,8 10,5 14,3 4,0 Autre sans emploi 14,2 9,8 1,5 8,4 6,2 Situation prof. Au moins un CDI plein temps 0,9 0,3 31,5 2,5 5,1 combinée 9 Au moins un emploi autre ou 16,0 9,2 34,6 18,4 17,7 formation Au moins un chômeur indemnisé 10,1 8,1 25,4 14,2 16,8 Au moins un recherche d emploi ss 44,0 37,9 1,9 19,7 17,4 indemnité Pas d activité professionnelle 29,0 44,5 6,6 45,3 43,1 Dans cette Moins de 6 mois 61,7 33,3 33,9 18,4 28,4 situation prof. De 6 mois à moins d un an 13,0 13,2 18,2 9,7 13,1 depuis De un an à moins de 2 ans 10,3 17,8 18,3 11,5 16,3 De 2 ans à moins de 5 ans 10,8 22,5 16,1 23,6 19,6 5 ans et plus 4,2 13,2 13,4 36,8 22,6 Niveau de Difficultés à lire, à écrire 5,2 7,1 5,6 6,7 5,5 formation Primaire 31,4 40,5 36,2 56,3 45,1 Secondaire 47,5 45,5 49,0 31,9 38,4 Supérieur 15,9 6,9 9,2 5,1 11,0 Type de Aucunes 58,5 4,4 0,1 1,1 0,7 ressources Travail seul 9,4 0,7 5,7 6,3 15,7 Transferts seuls 24,9 69,7 5,6 42,2 39,3 Travail et transferts 2,5 4,9 74,0 25,6 36,9 Autres en plus 4,7 20,3 14,7 24,7 7,4 9 La situation professionnelle «combinée» prend en compte la situation professionnelle du conjoint, lorsqu il y en a un : des différences peuvent exister par rapport à la situation professionnelle du «demandeur». Ces différences sont minimes lorsqu il y a une majorité de femmes seules. 24

25 Statistiques d accueil types de pauvreté féminine Jeunes précaires Jeunes mères Femme en couple avec enfant(s) Mères seules plus âgées Femmes sans enfant Revenus Revenus du travail 13,7 3,6 58,3 17,0 18,7 Retraite 2,0 0,1 1,8 6,8 16,4 Indemnités chômage 9,6 3,7 29,8 13,8 16,6 Bourse d études 3,2 0,2 0,2 0,5 0,4 Sécurité sociale 1,8 1,6 9,8 7,9 8,3 Allocations familiales 5,4 78,1 71,7 45,3 4,1 Allocations pour personnes 8,6 6,6 6,9 15,0 13,7 handicapées handicapés Prestations logement 32,2 76,9 79,9 77,3 70,5 RMI 35,5 42,3 9,6 39,3 27,0 Pension alimentaire 1,4 10,6 7,9 14,7 2,1 Revenu par UC ,2 4,9 0,1 1,2 0,8 Moins de 200 5,4 8,5 2,6 6,8 4,3 De 200 à moins de ,8 31,0 11,3 36,0 15,4 De 400 à moins de ,1 41,9 29,1 43,0 22,0 De 600 à moins de 900 4,4 13,5 45,2 12,2 42,5 900 et plus 1,0 0,1 11,7 0,7 15,1 Existence Oui 38,8 60,9 82,3 69,7 70,3 d impayés Non 61,2 39,1 17,7 30,3 29,7 Nature des Loyer, énergie, eau 37,3 49,0 41,3 50,0 47,6 impayés Crédit consommation 11,1 14,7 18,3 13,4 12,4 Crédit voiture 8,1 5,7 9,1 5,8 5,5 Impôts 8,4 7,2 13,4 8,2 9,5 Assurances 5,4 7,5 10,4 9,2 10,4 Découvert bancaire 26,2 19,1 25,2 17,6 21,5 Surendettement Pas de dossier 96,6 90,7 74,0 85,5 86,5 Dossier déposé 2,8 5,7 15,6 8,3 8,3 Dossier accepté 0,6 3,6 10,3 6,1 5,3 Contact avec Premier contact 83,3 67,7 74,8 50,8 67,4 le Sec.Cath. Personne déjà connue 16,7 32,3 25,2 49,2 32,6 Origine des Initiative individuelle 31,9 21,1 14,6 14,8 14,5 premiers Organisme privé 4,8 2,3 1,0 1,7 1,4 contacts Services sociaux 61,7 74,7 81,3 79,7 81,0 Autre équipe ou service du Sec. Cath. 1,7 1,9 3,2 3,8 3,1 10 Le nombre de personnes sans ressources est égal à celui des personnes dont le niveau de vie est égal à 0, mais le nombre de réponses à ces deux questions étant un peu différent, les deux pourcentages ne sont pas identiques. 25

26 dossier de PReSSe 5 types de pauvreté féminine Jeunes précaires Jeunes mères Femme en couple avec enfant(s) Mères seules plus âgées Femmes sans enfant Circonstances Abandon, séparation, divorce 26,4 79,9 43,0 58,7 41,4 récentes Maladie ou accident 5,9 5,5 38,7 21,2 28,3 affectant la Handicap 2,8 3,3 12,6 13,9 15,0 personne ou Décès 2,8 1,5 4,9 11,9 14,6 un membre de En prison ou sortant de prison 6,4 4,5 2,6 1,2 1,6 la famille Famille éloignée 15,8 6,3 4,4 2,2 6,9 Jeune en rupture familiale 43,6 2,4 0,5 0,2 1,2 Violences subies 6,7 4,6 1,4 1,7 2,4 Valeurs supérieures à la moyenne Valeurs inférieures à la moyenne Sources statistiques et analyse : Dominique Saint-Macary - Département Méthodes / Statistiques Rédaction : Département Relation Médias Maquette : Unité maquette création - Direction de la communication Photo de couverture : E. Perriot / S.C. Fabrication : S. Routier Tirage : exemplaires Impression : Napoléon Alexandre 26

27 StatiStiqueS d accueil 2008 avec le soutien du crédit coopératif Le Crédit Coopératif est promoteur par vocation et par choix d une économie au service de l homme. Il est la banque partenaire de nombreux acteurs de la lutte contre l exclusion, quelle qu en soit la nature : handicap physique, mental, psychique, social ; chômage ; dépendance ; solitude. Dans le cadre de relations partenariales stables, nourries d une expertise de 40 ans de relations étroites, il les accompagne au quotidien comme dans les temps forts de leur développement. Il a la volonté d accompagner les innovations à forte plus value sociale, comme, avec le Secours Catholique, le micro crédit personnel, et sait accompagner des causes importantes au-delà de la relation bancaire. C est donc naturellement qu il apporte son soutien à la réalisation de ce dossier de presse.

28 Novembre 2009 StatiStiqueS d accueil 2008 SecOuRS catholique Relations médias dept-relations-medias@secours-catholique.org CN09/DP

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