Charente-Maritime Saint-Palais-sur-Mer Phare de Terre-Nègre. Fiche signalétique

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1 Charente-Maritime Saint-Palais-sur-Mer Phare de Terre-Nègre D. Doc 2 Fiche signalétique Localisation : Charente-Maritime - Saint-Palais-sur-Mer (département, commune) Dénomination : Phare de Terre-Nègre (fonction + appellation) Localisation complémentaire : (autre commune, ancienne commune, commune associée) Adresse : (lieudit, voirie, n*..) Références cadastrales : Type de protection existante : immeuble non protégé D immeuble protégé MH intitulé : date : AV207 Coordonnées Lambert II :X= m Y= m D site protégé intitulé : date : D autres (ZPPAUP, POS, secteur sauvegardé) intitulé : date : Utilisation actuelle : Statut de la propriété : publique D privée phare en activité D désaffecté Epoque(s) de construction : 18e siècle Epoque(s) de restauration (remaniement) : 19e siècle Date(s): Date(s); 1838 Maître(s) d'oeuvre : ingénieur des phares et balises Catégorie : génie civil Etat de conservation : complet D vestiges D restauré D remanié Etat sanitaire : bon D mauvais état D en péril Ouverture au public : D oui non

2 Charente-Maritime Saint-Palais-sur-Mer Phare de Terre-Nègre D. Doc 5 Synthèse historique et architecturale Au 18e siècle, l'accroissement du commerce maritime à Bordeaux impose un balisage de l'entrée de la Gironde. La Chambre de commerce de Bordeaux obtient ainsi la construction de plusieurs tours pour éviter les bancs de sable. Celle de Terre-Nègre est élevée, selon les sources, soit en 1772, soit de 1775 à Alignée avec le clocher de St-Palais, elle permet d'éviter la "barre à l'anglais". Suite à la demande insistante des marins., un premier feu provisoire est installé en 1838 au sommet de la tour de Terre-Nègre, dans une baraque en bois. Le feu est entretenu par le gardien Coussot, qui loge dès 1840 dans une maison construite au pied de la tour par Jean Prévost, entrepreneur à Saintes. Le nouveau phare donne tellement satisfaction que la baraque sommitale est remplacée en 1842 par un feu définitif. Les travaux, réalisés par Pierre Marion, entrepreneur à Royan, consiste simplement à démolir la voûte de la chambre haute de la tour et à compléter l'escalier existant jusqu'à la terrasse sommitale. En 1851, devant la nécessité d'une plus grande précision de direction pour éviter la Barre à l'anglais, un deuxième feu est installé en alignement avec Terre-Nègre, sur la falaise. Ce feu secondaire sera reconstruit en charpente en 1852, puis en maçonnerie en En 1900, l'exhaussement du phare de St-Georges rend inutile l'alignement de Terre-Nègre. Le feu de la Falaise est démoli mais le phare de Terre-Nègre subsiste et sert désormais à délimiter plusieurs passes grâce à un code de couleurs (blanc, rouge et vert), obtenues par la pose de verre coloré sur la lanterne et sur le garde-corps de la terrasse. Dans la 2e moitié du 19e siècle la maison au pied du phare est agrandie vers le sud pour englober la tour. Fissuré par les bombardements de mai 1945, le haut de la tour est arasé et renforcé par une dalle en béton armé. Depuis la construction du feu de la Palmyre (1970), le phare de Terre-Nègre forme avec lui un alignement qui permet de ressortir de la Gironde. Le phare de Terre-Nègre est une tour cylindrique de 3,30 m de diamètre pour environ 27 m de hauteur construite en grandes assises de pierre calcaire coquillier. Des meurtrières à piédroit chanfreinés sont percées en travée, deux au Sud, deux à l'est. Le couronnement est une dalle de béton dont le débord forme larmier et que surmonte un simple garde-corps en fer. La porte est au Nord-Est et le sol est couvert de grandes tommettes rouges. L'escalier à noyau est logé dans une cage cylindrique (diamètre environ 1,60m), sa base est dotée d'un trou de mine (guerre de ) transformée en placard et les marches sont sans fioriture. La lanterne octogonale, à armature métallique (fer et bronze), présente des tôles en inox (travaux récents) dans lesquelles ont été remises en place les anciennes bouches d'aération en laiton. La coupole, en cuivre avec armatures en fer, conserve sa boule de décompression des gaz. L'optique, assez récente, est composé d'anneaux dioptriques horizontaux. Elle est posée sur l'ancienne colonne en fonte fabriquée par les établissements Henry-Lepaute et qui présente le pas-de-vis de la cuve à mercure (déposée au moment de l'électrification du feu). La maison entourant le phare est bâtie en moellon enduit et pierre-de-taille pour les angles (chaînes harpées en bossage) et les encadrement des baies (table saillante). Elle vient d'être rénovée (huisseries refaites en bois à l'identique, aménagement intérieur). Des deux dépendances allongées placées symétriquement au sud du phare, celle de l'est a été démolie récemment et celle de l'ouest entièrement rénovée et élargie. Malgré sa modénature frustre, le phare de Terre-Nègre constitue un témoignage historique important : c'est le dernier vestige du système de balisage du 18e siècle dans la région (tour de la Coubre détruite par la mer, tour du Chay détruite par les bombardements), réutilisé en phare au 19e siècle.

3 Charente-Maritime Saint-Palais-sur-Mer Phare de Terre-Nègre D. Doc 6 Références documentaires Documents d'archives : - Archives nationales (A.N.) : - Archives départementales (A.D ) : série 4S - Archives communales (A.C...) : Documents figurés : - Plan cadastral ancien : 1837 (doc 8 bl) - Plan cadastral actuel (doc 8 b2) (plans anciens, gravures, clichés anciens., cartes postales...) (doc 8 c) - Ensemble de photographies numériques : ph. CRMH Y. Comte 16/11/2009, archives CRMH Poitou-Charentes (doc 9b) Bibliographie : CfDocTb

4 Charente-Maritime D. Adm 10.1 Saint-Palais-sur-Mer Phare de Terre-Nègre Extrait du procès-verbal de La Commission régionale du patrimoine et des sites du 14 décembre 2010 Le 14 décembre 2010 à 9 h 30, les membres de la commission régionale du patrimoine et des sites se sont réunis à la Préfecture de la région, salle Marzellier à Poitiers., selon l'ordre du jour suivant: Ouverture de la séance Approbation du PV de la séance du 12 octobre h30 Examen des dossiers de protection au titre des monuments historiques : 86 SAMMARCOLLES, la Grande Jaille (extension de protection), présentation Brigitte Montagne THEMATIQUE PHARES En présence de M. GUIGUENO, chargé de mission des phares et balises et de M. ALLIGNE, de la subdivision phares et balises de la Charente-Maritime 17 SAINT-CLEMENT-LES-BALEINES, le Phare des Baleines et des Baleineaux, présentation Brigitte Montagne 17 SAINT-DENIS-D'OLERON, le phare de Cha.ssiron, présentation Brigitte Montagne 17 RIVEDOUX-PLAGE, phare de Chauveau, présentation Brigitte Montagne 17 LA ROCHELLE, les deux phares d'alignement quai Valin et au Gabut, présentation Brigitte Montagne 17 ILE D'AIX, les deux phares,présentation Yannick Comte 17 SAINT-PALAIS-SUR-MER, le phare de Terre-Nègre, présentation Yannick Comte 17 SAINT-GEORGES-DE-DIDONNE, phare, présentation Yannick Comte 17 LA TREMBLADE, phare de la Coubre, présentation Yannick Comte Sont présents : Membres de droit M. Jean-Paul GODDERIDGE, Directeur régional des affaires culturelles M. Pierre CAZENAVE, conservateur régional des Monuments historiques Mme Anne-Marie COTTENCEAU-BOULLE, représentant le conservateur régional de l'archéologie M. Pascal BOUCARD représentant le DREAL Membres nommés Mme Anne EMBS, conservateur des monuments historiques M. Jean-Pierre GONNELLE, architecte des bâtiments de France de la Vienne M. Philippe VILLENEUVE, architecte en chef des monuments historiques Titulaires d'un mandat électif Mme Maryse LAVRARD, adjointe au maire de Châtellerault (86) Personnes qualifiées M. Jean-Luc PIAT, archéologue, agence HADES M. Pawel LEPKOWSKI, directeur du CAUE Charente Mme Martine ACERRA, professeur d'histoire à l'université de Nantes Représentants d'associations Mme Madeleine De la ROULIERE, déléguée VMF M. Philippe DESMAREST, Fondation du Patrimoine M. Florent GAILLARD, président de la Société Historique et Archéologique de la Charente Sont absents, excusés M. Max BOISROBERT, architecte des bâtiments de France M. Fabrice BONNIFAIT, chef du service régional de l'inventaire au conseil régional de Poitou- Charentes

5 D. Adm 10.2 Mme Nicole BONNEFOY, vice-présidente du Conseil régional, conseillère générale de Charente Mme Sabrina LACONI, adjointe au maire de La Rochelle (17), chargée de l'urbanisme Mme Jacqueline LEFEBVRE, conseillère municipal de Niort, déléguée au patrimoine bâti (79) M. Frédéric SARDIN, adjoint au maire d'angoulême chargé de l'urbanisme et du logement (16) Mme Simone DONNEFORT, maire de Saint-Martin d'entraigues (79) M. Jean ROUGER, maire de Saintes M. Jean-Marie COMPTE,' adjoint au maire de Poitiers (86) Mme Nicole LAMBERT, adjointe au maire de Parthenay, chargée de l'urbanisme et du logement Mme Nathalie GUILLAUMIN, directrice de Via Patrimoine M. Jean-Michel LENIAUD, directeur d'études à l'ecole pratique des hautes études M. Olivier BROCHET, architecte DPLG M. Marie-Eugène HERAUD, architecte DPLG M. Michel VALIERE, ethnologue Mme Guillemette de CHABOT, présidente de la Demeure Historique M. Bruno ODIN, délégué régional de la Fondation Gaz de France Assistent également Mme Brigitte MONTAGNE, chargée d'études documentaires CRMH Mme Catherine GAUDY, chargée des espaces protégés Mme Joyce POUFARIN, secrétariat CRPS M. Vincent GUIGUENO, chargé de mission des phares et balises M. Didier ALLIGNE, de la subdivision phares et balises de la Charente-Maritime M. Jean-Marie CHAUVET D'ARCIZAS, Patrimoine Océan M. Philippe TIJOU, CAOA chargé du patrimoine maritime M. GODDERIDGE, DRAC assure la présidence de la commission. Il ouvre la séance et il soumet le procès-verbal de la CRPS du 12 octobre 2010 qui est adopté sans réserve. H souligne la présence de M. GUIGUENO, chargé de mission des phares et balises, de M. ALLIGNE, subdivision phares et balises de la Charente-Maritime et de M. Jean-Marie CHAUVET D'ARCIZAS, Patrimoine Océan, gestionnaire du site des Baleines. M. GODDERIDGE propose ensuite de passer à l'examen des dossiers prévus à l'ordre du jour après avoir indiqué l'agenda prévisionnel des commissions pour l'année DOSSIERS DE PROTECTION AU TITRE DU CODE DU PATRIMOINE THEMATIQUE PHARES Intervention,deM. GODjDÉRïDGE,Directeur régional des affaires culturelles La thématique «phares» présentée aujourd'hui répond aux directives émanant conjointement du Ministres de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables et du Ministre de la Culture, adressées en DRAC et en DDE le 15 février Ces directives reprenaient les synthèses du groupe de travail mis en place au niveau national à partir de 2000 et qui a travaillé à l'élaboration de divers critères permettant de sélectionner les phares les plus remarquables et encore opérationnels de chaque région. Placé sous le double pilotage de la direction de l'architecture et du patrimoine et de la direction des affaires maritimes, et notamment à l'époque, de la sous-direction des études de la documentation et de l'inventaire, le groupe de travail devait aborder ce sujet avec une approche systématique portant sur les ensembles de signalisation maritime., phares, feux, maisons-phares, évalués au départ de manière très globale, soit environ 130 bâtiments.

6 D. Adm 10.3 Entre-temps, un élément nouveau était intervenu avec un courrier adressé par le directeur de cabinet du ministre de l'écologie aux directeurs inter-régionaux de la mer pour leur signaler qu'une possibilité de mutation en terme de domanialité risquait d'intervenir avec le rôle déterminant du conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres, qui avait vocation à accueillir en son sein un certain nombre de phares dont l'intérêt patrimonial était jugé plus prépondérant que le strict intérêt technique. Lors de la commission nationale du 22 novembre consacrée à cette thématique, François Goven, inspecteur des patrimoine, rappelait, les divers critères qui ont servi à la sélection des phares : - les critères de la reconnaissance patrimoniale., la rareté, la représentativité de l'œuvre, le nom ou la personnalité de son auteur, sa valeur historique etc. - les critères historiques pour les phares s'inscrivant dans les trois périodes Fresnel-Reynaud jusque dans les années , puis ce qui a été appelé la consolidation de la signalisation, de 1880 à 1940, et enfin la période de la Reconstruction, postérieure à le critère typologique : phares à terre, phares en mer, maisons-phares, édifices métalliques... - Le critère technique lié aux appareils de signalisation ainsi que les critères d'importance des ouvrages sur le plan de la signalisation maritime, de leur capacité d'adaptation à des technologies nouvelles, les contraintes climatiques, d'entretien etc. - Enfin la perspective d'avenir, liée à la valorisation potentielle du site, sa reconnaissance par le public, sa future ou éventuelle possibilité de visite, ou son adaptabilité à un projet de reconversion. A partir des listes ainsi constituées, les régions devaient à leur tour, affiner la sélection des phares susceptibles d'être protégés au titre des monuments historiques ainsi que le précisait le courrier de février 2008 : Les phares représentent une catégorie d'édifices particulièrement importante datas le patrimoine maritime^ tant du point de vue de l'architectee que de l'histoife et de ïa signalisation maritime. Or seuls qtielques phares assurant aujourd'hui m. rôle d'aide à l'a navigation (Gordouan,-.) ont jusqu'alors été classes au titre des monuments historiques. 11 est doue apparu nécessaire d'engager, à partir de G0î. içyçatsirç national, un travail de sélection des phares et des: feux les. pins remarquable? opérationnels mi.titre de îa sécurité maritime, SE vue de leur inscription ou de leur classement au titre des monuments historiques. Cettç protection vise à reconnaître l'intérêt patrimôruaï dé ces phares et feux et à favoriser ÏÇILT conservâtiôii ft iong tenue daxis dés conditions compatibles avec leur fonction première qui est Rassurer la sécurité delà rjavïgatiori. Il est donc demandé aux semées déconcentrés des deux: ministères de mener en commun cç travail de sélection qui pourra s traduire par des propositions de protection au titre des. monuments historiques des phares et feux:retenus. Ces propositions seront ensuite présentées à la commission régionale du patrimoine et des sites et, & y V-Ueu. pour les propositions de classement, à la commission nationale des monuments historiques. Les 13 régions côtières de France ont donc répondu à cette démarche et ont mené à l'échelon déconcentré un travail de terrain. Pour l'heure, les régions Nord-Pas-de-Calais, Haute-Normandie, Bretagne, Aquitaine et Corse ont finalisé ce travail qui a abouti à la présentation de 14 phares à la commission nationale du 22 novembre Notre région s'inscrit dans la deuxième vague qui permettra une nouvelle présentation des phares les plus remarquables à une séance de la commission nationale en Plus précisément en Poitou-Charentes, cette présentation doit beaucoup à M. Bleynie, Chef de subdivision, unité phares et balises de La Rochelle, et à son collaborateur M. Alligné qui ont permis aux deux recenseurs du service de la protection des monuments historiques de mener à bien le travail d'enquête, les visites et les recherches. Actuellement, un seul phare est protégé au titre des MH en Poitou-Charentes.» le vieux phare des Baleines à Saint-Clément-Les-Baleines (CL MH 22 juin 1904), éteint depuis La Charente- Maritime compte 300 feux divers dont 12 phares.

7 Après concertation avec le service des phares et balises, la sélection porte sur 8 d'entre eux : le Phare de Chassiron de l'île d'oléron ( ") le Phare des Baleines et des Baleineaux (phare en mer) sur l'île de Ré ( ) le Phare de Chauveau à Rîvedoux (en mer) (1842) 2 Phares de La Rochelle ) 2 Phares sur l'île d'aix ( ) le Phare de Terre-Nègre (Saint-Palais-sur-Mer) (1838) le Phare de La Coubre (La Tremblade) (1907) le Phare de Saint-Georges de Didonne (1900) D. Adm 10.4 Le phare de Saint Georges de Didonne est présenté à la demande de la CRJVIH, avec l'accord de la commune propriétaire, bien qu'il ne soit plus opérationnel et n'entre donc pas de ce fait dans le champ de la circulaire. Il est ouvert au public tout comme les deux phares qui ont fait l'objet d'une délégation de service public (Chassiron et les Baleines). Ces feux balisent pour cinq d'entre eux le port de La Rochelle et l'arsenal de Rochefort à l'entrée des passes si dangereuses du Pertuis Breton et du Pertuis d'antioche ainsi que des rochers qui affleurent (Les Baleines, Chassiron, La Rochelle, Chauveau et Aix). Les phares de La Tremblade, Terre-Nègre et Saint-Georges de Didonne signalent l'estuaire de la Gironde. Tous ces bâtiments s'inscrivent dans les grands courants de la construction des phares mais chacun à sa manière est exceptionnel par l'histoire qu'il raconte. Enfin, comme cela a été souligné en commission nationale, cette campagne de protection présentant à la fois un caractère systématique, interministériel et faisant par ailleurs l'objet d'un travail conjoint entre l'inventaire et les Monuments historiques est exceptionnelle, voire unique. C'est aussi, dans l'histoire des services du patrimoine du ministère de la culture, la première fois qu'un travail se fait sur un corpus très important mais au nombre d'éléments assez faible de propriétés de l'etat. Et il n'est pas interdit de penser que ce type de travail soit reconduit sur le patrimoine de l'etat : militaire, juridique ou sur d'autres catégories de patrimoine frappé à plus ou moins longue échéance par la réforme des politiques publiques, afin d'accompagner au mieux les inéluctables mutations qui en découleront.

8 :. Intervention de M. GUÏCrUENO, chargé de mission des phares et balises, Ministère <Ie l'écologie^ Direction des Affaires Maritimes, École-des Ponts Les phares : une histoire, un héritage1 D. Adm 10.5 Impossible d'échapper aux phares de France, ils sont partout : livres, cartes postales, posters, sets de table, boîtes de pâté ou de sardines, salles d'attente des médecins, des notaires et des dentistes, coursives de ferries... Partout. Il existe, à l'échelle mondiale, une «exception française» dans l'identification d'un territoire et d'une infrastructure de sécurité maritime : les phares. Une brève histoire de leur construction plantera le décor vers lequel des visiteurs, réels ou virtuels, se déplacent en nombre croissant depuis une vingtaine d'années, le début des années 1990 constituant une charnière importante dans la conversion des phares en lieux d'intérêt patrimonial. Les phares, chantier national (XVII-XXe siècles) Derrière une apparente évidence pour définir le phare - «une tour construite sur un point de la côte, à l'extrémité d'une jetée, sur une île, et portant une lanterne servant à guider les navires» selon le thésaurus de la Base Mérimée du Ministère de la Culture - se cache un problème de terminologie qui a été abordé tardivement en France et dans les pays maritimes, précisément quand la question du patrimoine, et de l'inventaire, a été posée. L'administration chargée des phares ne les connaît pas ou, plus exactement, les range indistinctement parmi les «Etablissements de Signalisation Maritime» (ESM), c'est-à-dire l'ensemble des dispositifs visuels, sonores ou radioélectriques qui contribuent au positionnement des bateaux. Un modeste feu de port, une bouée, une tourelle, un amer ou un espar est un ESM, au même titre qu'un «grand phare». Le phare a été défini par une combinaison de critères à satisfaire partiellement (deux critères sur quatre) : une fonction d'atterrissage, qualité des phares qui permettent d'identifier la côte quand on arrive du grand large ; une hauteur ou une portée minimales (20 mètres, 15 milles nautiques) ; la présence d'un ensemble bâti, en particulier des logements de gardiens. Munie de cette définition, l'administration a identifié 130 phares sur les côtes de France, dont la moitié (60) signale les côtes de la Bretagne «historique». C'est également dans cette région que se situe la quasi-totalité des phares en mer (19 sur 25) sur lesquels l'attention du public se polarise. Avec 22 phares et 934 ESM, le département du Finistère représente à lui seul 20 % des aides françaises à la navigation. Le patrimoine bâti des phares s'est constitué en vagues successives, de l'ancien Régime à la Reconstruction de l'après-guerre2. Liée au transport maritime à longue distance et à la constitution d'un Etat moderne et de sa Marine, l'histoire des phares français commence dans l'estuaire de la Gironde, où le phare monumental de Cordouan signale la route maritime vers Bordeaux et le retour du pouvoir souverain dans une contrée longtemps dominée par la couronne anglaise3. Les routes maritimes menant aux grands ports, civils et militaires, du Royaume de France (Saint-Malo, Rochefort, Brest, Rouen) voient apparaître les premières tours à feux, éclairées par du bois, du charbon, puis des lampes plus sophistiquées brûlant de l'huile. A la chute de l'ancien Régime, la France possède un premier réseau de phares, confiés à des gestionnaires «privés» et dont le financement est assuré par la perception de «droits de feux». Sous l'empire, puis sous la Restauration, les élites administratives et scientifiques constatent que les îles britanniques ont une avance technologique, tant sur le plan du bâti que des appareils d'éclairage. Grâce à l'amiral Antoine Thévenard, nous disposons d'un inventaire des phares allumés dans le monde à l'aube du XIXe siècle : il en existe alors 130, pratiquement tous européens4. Avec 54 feux en 1800, les côtes anglaises sont de loin les plus illuminées du monde, tandis que la France ne compte qu'une vingtaine de sites éclairés. La Commission des phares, installée en 1811 par 1 Extrait de : RIGEL Droit- Economie- Environnement - Sécurité-Politiques maritimes - n 40 décembre 2010, p pour une histoire complète des phares, il convient de se référer à J.-C. FICHOU, N. LE HÉNAFF, X. MÉVEL et alii., Phares. Histoire du balisage et de l'éclairage des côtes de France, Douarnenez, Le Chasse-Marée-Armen, Sur l'histoire administrative de ce réseau, lire V. GUIGUENO, Au service des phares. La signalisation maritime en France XIXe-XXe siècle, Rennes, PUR, J. PÉRET, Cordouan, sentinelle de l'estuaire, La Crèche, Geste Editions, A. THÉVENARD, Mémoires relatifs à la Marine, Paris, Laurens jeune, an VIII, p

9 D. Adm 10.6 Napoléon, propose en 1825 un plan national d'équipement des côtes dont les appareils lenticulaires du savant Augustin Fresnel ( ) constituent le fer de lance technologique, puisqu'ils permettent de réduire le nombre de points signalant les côtes de France. Reprenant un instrument scientifique bien connu des chimistes., les verres ardents, Fresnel place une lampe à huile à mèches concentriques au foyer d'un appareil lenticulaire, fixe ou entraîné par une machine de rotation. C'est le temps des phares-étoiles dont la faible lueur brille comme un objet céleste. Jules Michelet écrit dans La Mer : «Pour le marin qui se dirige d'après les constellations, ce nit comme un ciel de plus [que la France] fit descendre. Elle créa à la fois planètes, étoiles fixes et satellites, mit dans ces astres inventés les nuances et les caractères différents de ceux de là-haut5». Si cette rupture technologique est bien connue, les innovations en matière d'organisation méritent également d'être soulignées : la France «étatise» complètement la signalisation maritime, en créant bientôt un Service des phares, et la rend gratuite pour l'usager. Cet héritage de la fin du XVIIIe siècle pèse encore dans les débats sur le financement de la sécurité maritime, la mer n'étant pas dotée de péages... Le grand phare devient un objet générique dont un plan-type est proposé pour Belle-Ile. La modernisation ou la construction d'une cinquantaine de grands phares est projetée. Dans les années 1860, le programme décidé au début du siècle est pratiquement achevé alors que le chantier d'ar- Men débute à l'extrémité de la Chaussée de Sein. Las... Les naufrages, dont les premières statistiques sont publiées, atteignent des chiffres catastrophiques. L'augmentation des trafics, l'apparition de la vapeur et la concurrence des chemins de fer ont changé les pratiques des marins et les routes maritimes. Il ne s'agit plus désormais de passer au large des pointes mais au plus près des côtes, de jour comme de nuit. Le balisage intérieur de PIroise le Raz de Sein, le Fromveur, les feux secondaires sur les îles du Morbihan, par exemple, répondent à la pression que les transporteurs et caboteurs exercent sur le ministère des Travaux Publics. Des innovations technologiques permettent d'accroître la portée des feux, comme Pélectricification ou l'adoption des brûleurs à pétrole. De hautes tours sont construites, à Penmarc'h, à Ouessant et à l'île Vierge. Au début du XXe siècle, les chantiers de la Jument (1911) et de Kéréon (1916) constituent des morceaux de bravoure d'ingénierie maritime qui auraient dû refermer un «siècle d'or» des phares, inauguré par la mise en place de la Commission des phares en Les importantes destructions de la Deuxième Guerre mondiale relancent de manière tragique une nouvelle période de constitution du patrimoine bâti des phares, essentiellement sur les côtes de la Manche. Alors qu'ils étaient jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale le quasi-monopole d'ingénieurs bien formés à l'architecture, les projets sont confiés aux architectes chargés de la reconstruction des villes ou à des spécialistes d'architecture littorale. Henri Auffret (Le Grand-Jardin au large de Saint- Malo ; les Roches-Douvres ; le Rosédo sur Bréhat ; Bodic, sur l'estuaire du Trieux) et Yves Hémar (Cap Fréhel IV) proposent une architecture où l'héritage des périodes précédentes est bonifié par des innovations constructives et stylistiques, dans l'aménagement intérieur, la décoration. L'allumage des Roches-Douvres et du Planier dans les années 1950 clôt cette ultime vague de construction, et une période de plus de 350 ans, depuis Cordouan (1611), pendant laquelle un patrimoine bâti remarquable s'accumule sur le littoral français. Un patrimoine national Depuis une vingtaine d'années, une passion, voire une obsession, patrimoniale s'est emparée des phares qui perdent simultanément leurs derniers gardiens. Un discours inquiet, sur fond de désengagement de l'état, se développe et trouve un écho auprès des élus et des médias6. En quelques années, le monde des phares est en mutation. La démocratisation de la précision du positionnement par satellite, après la première Guerre du Golfe (1990) a modifié rapidement etprofondément les pratiques de navigation des «clientèles» des phares (plaisanciers, pêcheurs), achevant une mutation technologique amorcée depuis fort longtemps, avec les premiers radiophares du début du XXe siècle, contemporains des essais de Marconi. L'automatisation des phares isolés, 5. J. MICHELET, La Mer, Paris, Gallimard, 1983 (1èr6 édition, 1861), p Voir l'action médiatique d'une association comme la Société Nationale pour la Protection du Patrimoine des Phares, fondée au début des années 2000.

10 D. Adm 10.7 en mer et dans les îles, engagée depuis les années 1970 et longtemps retardée par la consommation des ampoules électriques et la production électrique associée (énergie éolienne ou solaire), touche les phares emblématiques de l'iroise : Ar-Men (1990), La Jument (1991), La Vieille (1995) et le dernier, Kéréon (2005), dont la «fin» fait l'objet d'une importante couverture médiatique à laquelle Padministration des phares, les «pharebal» comme ils se baptisent eux-mêmes, était mal préparée. Celle-ci connaît depuis la fin des années 1980 des transformations profondes, pour ne pas dire une crise. Suivant un modèle jî l'œuvre dans d'autres pays (Canada, États-Unis, Italie), l'état a décidé d'intégrer les «pharebal» au sein d'une administration en charge de la sécurité maritime. Dans les années 1970, les catastrophes écologiques et des collisions spectaculaires ont profondément changé la gestion des risques de la navigation par les États côtiers. La mise en place de rails de navigation, surveillés par des stations radar, a revigoré le vieux réseau des sémaphores, jumeaux militaires des phares. C'est en toute connaissance de leur position que les bateaux vont à la côte en avarie ou entrent en collision. Les phares couvrent donc un risque devenu mineur dans la navigation contemporaine, en particulier celle des flottes de commerce. Cette nouvelle donne de la sécurité maritime a précipité la «chute» des phares et de l'administration qui les gérait. La calarniteuse histoire de «l'aide majeure à la navigation», un phare-plateforme planté au large d'ouessant, avait attiré dans les années 1980 l'attention de la Cour des comptes sur les pratiques administratives «originales» des phares et balises, où la créativité technique s'affranchissait des règles d'utilisation des fonds publics7. En 1992, le dépôt du Trocadéro qui abritait le Service des phares depuis le Second Empire est détruit mais certaines pratiques, comme la collecte des fonds de concours auprès des collectivités gérant des ports, sont un héritage archaïque de cette période, prolongeant l'existence d'un «domaine» phares et balises qui entend préserver son autonomie. Les phares deviennent l'objet d'un véritable culte patrimonial dans ce moment de crise technologique, institutionnelle et humaine. La photographie prise par Jean Guichard, le 23 décembre 1989 au phare de la Jument, marque un jalon dans l'émergence d'une «conscience» patrimoniale des phares. Les phares en mer, en particulier ceux de l'iroise, vont devenir des icônes d'une «maritimité» qui s'affirme au fil des rassemblements de «vieux gréements» ou des festivals de chants de marins8. Les phares attirent des touristes de plus en plus nombreux : leur nombre est estimé à visiteurs par an dont pour le seul phare des Baleines (île de Ré). Depuis le milieu du XIXe siècle, l'accueil était le monopole des gardiens et de leurs familles, l'obtention d'un poste dans un phare «à touristes» étant recherché en fin de carrière. Le départ progressif des fonctionnaires a permis aux communes et associations de prendre le relais, dans des bâtiments qui restent la propriété de l'état «phares et balises». Les nouveaux gestionnaires vivent sous le régime d'autorisations temporaires, précaires et révocables, qui les conduit à une appropriation prudente de bâtiments dont les coûts d'entretien sont mal connus. Entre une administration qui a développé un fort sentiment de propriété et des collectivités inquiètes des coûts qu'elles auraient à supporter si elles s'engageaient plus résolument dans un aménagement touristique des phares, une situation paradoxale et inquiétante se mettait en place. Alors qu'ils contribuent à l'image de notre littoral à travers le monde, les phares sont entretenus au seul titre de leur fonction de signalisation maritime, ce qui ne permet pas de faire face à la dégradation d'un bâti devenu excédentaire : logements de gardiens, salles techniques obsolètes... Le rôle du Conservatoire du littoral, déjà présent sur plusieurs sites «phares», en Bretagne, en Corse, pourrait être décisif afin d'établir un lien entre les différents acteurs : les projets des Poulains (Belle-Ile) et du Stiff (Ouessant) démontrent la pertinence d'une collaboration plus forte entre Phares et Balises et Conservatoire du littoral, si ce dernier reçoit les financements et les quelques renforts humains nécessaires à cette nouvelle mission9. 7 Voir le reportage d'antenne 2 (1990) sur l'enquête de la Cour des Comptes sur le site de l'ina : hr^:// phare-d-ouessant.fr.html 8. F. PÉRON (dir.), Le Patrimoine maritime, Rennes, PUR, «Des phares vont changer de mains», Ouest France. 29 octobre «île Vierge. Le Conservatoire d'accord pour intervenir». Le Télégramme, 29 octobre 2010.

11 D. Adm 10.8 M. GODDERIDGE remercie M. GUIGUENO de cette intervention extrêmement intéressante. Il cède ensuite la parole à M. ALLIGNE qui fait une présentation de son service (voir document joint en annexe). Quelques questions sont ensuite posées par les membres de la commission. M. PÏAT s'interroge sur l'organisation des inspections des phares, sur la maintenance opérationnelle et sur leur cycle. M. ALLIGNE lui répond que la technologie évolue. Aujourd'hui se sont essentiellement des LED (diodes électroluminescentes) qui assurent les sources d'éclairage. Le remplacement des optiques obéit à un programme de modernisation. D'ici 10 ans, tous les phares seront équipés. Quant à l'architecture, elle évolue peu et à plutôt tendance à se dégrader. Elle est considérée par les affaires maritimes comme simple support à l'esm (établissement de signalisation maritime). M. LEPKOWSKI est surpris de constater qu'il s'agit d'un réseau énorme dont la Charente-Maritime ne forme qu'une infime partie. Il ignorait que l'on puisse avoir toujours en vue un phare en longeant les côtes françaises. Toute cette infrastructure ne sera-t-elle pas, à terme, remplacée par un réseau informatisé? M. DESMAREST se demande comment sont réparties les responsabilités entre l'etat propriétaire et les affectataires, gestionnaires des sites. M. ALLIGNE indique que deux sites font l'objet d'une DSP (délégation de service public) : Les Baleines et Chassiron. Ces délégations sont mises en place sous la forme d'un programme à respecter. Les affectataires sont chargés des travaux et de leur financement, l'etat assure suivi, surveillance et contrôle. M. GODDERIDGE rappelle que tous les phares présentés sauf Saint Georges de Didonne appartiennent à l'etat. La délégation peut se faire sous la forme d'une DSP ou d'une AOT (autorisation d'occupation temporaire du domaine public). Le ministère de l'ecologie n'envisage t-il pas à terme de transférer tous ces biens à l'image des ponts? Pour M. GUIGUENO, ce transfert ne se fera pas pour tous les ouvrages actifs, pour une question de sécurité maritime. Cependant la surface nécessaire pour assurer cette mission est de plus en plus réduite : il n'y a plus de gardien à loger. Sur un programme annuel, tout le budget passe à la sécurité maritime, presque rien à l'entretien des tours. Par ailleurs, ces délégations permettent d'assurer la visite des phares qui était autrefois conduite par les gardiens et qui s'inscrit dans le tourisme local. D'une façon générale, la situation actuelle est la suivante. La plupart des phares isolés sont ou vont se trouver sur des propriété du Conservatoire du Littoral. Les phares éteints sont remis aux collectivités et il n'y a pas de plan massif de transfert ni d'extinction des feux, les phares les plus utiles étant les plus petits et les phares de proximité. Le ministère souhaite s'adresser au collectivités qui pourraient être intéressées et si le phare doit rester un bien public, il n'est pas interdit de penser que Ton peut le vendre à la découpe (la tour, le terrain...) M. CHAUVET D'ARCIZAS intervient pour évoquer son expérience de gestionnaire du site des Baleines. Patrimoine Océan est un employeur. Le site est ouvert toute l'année, tous les jours et accueille visiteurs par an. Le phare n'est jamais qu'un porte ampoule, la priorité va à la sécurité et à l'entretien de l'édifice. Aux Baleines, le site est particulièrement cohérent et réfléchi. Il existe un système de cuves qui permet d'arroser le jardin, la vie des gardiens sur place était particulièrement bien organisée. M. CHAUVET D'ARCIZAS précise que le système de DSP est très souple, des réunions d'étapes permettent de mettre en place de grandes orientations et chacun y trouve son compte. M. GODDERIDGE trouve ces exemples de délégations de propriétés publiques intéressants. Il se demande si le ministère de la Culture a pu contribuer au financement de la restauration des phares, M. GUIGUENO rappelle qu'en principe, cela n'est pas possible mais c'est effectivement arrivé dans certains cas notamment avec le CRMH d'aquitaine, pour la restauration de Cordouan. Pour le DRAC, ce programme s'inscrit dans le patrimoine maritime et il n'est pas interdit de penser que la région et l'etat puissent intervenir sur les phares comme ils le font sur les défenses de la mer, les bateaux, etc. Un partenariat pourrait être envisagé comme axe fort d'une politique patrimoniale. M. CHAUVET précise que le conseil général a bien voulu participer à la restauration de la vieille tour des Baleine à condition qu'elle soit ouverte au public.

12 D. Adm 10.9 M. PIAT tient à signaler que dans ce dossier comme pour les autres, il ne faudra pas s'intéresser qu'à la seule tour mais aussi à la parcelle qui accueille des traces de diverses occupations. Un débat s'instaure ensuite sur la partie liée à l'optique : objet ou monument? Sur les éléments annexes qui ont été installés pour conduire les gaz d'éclairage, les descentes des poids qui étaient montés à la main et qui, en redescendant permettaient la rotation de l'optique, sur la partie technique de l'éclairage pour laquelle la commission se sent peu compétente. Pour certains, il y a sûrement des dispositifs qui, par leur intérêt devraient être examinés par la commission objet mobilier. M. VILLENEUVE trouve que c'est comme lorsqu'on protège un buffet d'orgue sans protéger la mécanisme, cela lui pose un problème de cohérence. M. GUIGUENO précise que ce sera la deuxième phase du travail et qu'un inventaire doit être conduit. M. Francis DREYER, de la DAPA, a déjà repéré 700 objets rares et à l'occasion de travaux on ne touche à rien sans le consulter. L'objectif est de déposer les pièces les plus intéressantes au musée d'ouessant. Il précise qu'il n'existe plus d'optiques Fresnel mais des lentilles de type Fresnel. La rotation de ces optiques très lourdes (elles pèsent plusieurs tonnes) se faisait sur des roulements à galets remplacés par des cuves à mercure car il fallait que les feux tournent plus vite pour multiplier les combinaisons. Ainsi, à la fin du XDCe, on passe de l'éclairage de type "étoile" à l'éclair. Mme ACERRA estime qu'il manque une comparaison avec les systèmes de signalisation des côtes des autres pays. L'Angleterre notamment a des côtes particulièrement dangereuses et elle pense que les phares français ont eu une valeur d'influence, de diffusion, à l'instar de Cordouan, dont on a démontré, dans le dossier d'inscription au patrimoine mondial, le rôle qu'il a joué à l'échelle mondiale. Pour M. LEPKOWSKI, lorsqu'on étudie un château, on est devant un objet qui a évolué dans le temps avec ses différentes strates. Pour les phares, l'architecture ne bouge pas ; seul le système d'éclairage évolue. H estime que ces différents objets techniques ont leur place dans le site même et non pas dans un musée. M GUIGUENO convient qu'il n'est pas question de faire son marché pour alimenter le musée d'ouessant mais en même temps, les optiques doivent être conservées dans de bonnes conditions. Par ailleurs, il rappelle que si, en France, on visite les phares, on ne visite pas les lanternes. La solution envisagée est donc plutôt de privilégier leur conservation dans un musée même si ces systèmes restent difficiles à comprendre hors contexte. Il rappelle que l'on achève tout juste une période d'inventaire des phares qui a duré 10 ans ; la deuxième étape portera sur le tri et la sélection des objets techniques ou utilitaires (il existe encore dans certains phares comme à Granville, de la vaisselle). M. LEPKOWSKI espère qu'il sera possible d'envisager pour les phares protégés, la conservation in situ de la lanterne. Il compare les phares aux lanternes des morts de nos cimetières : même fonction, même symbolique... M. PIAT regrette que ce travail ne fasse pas également un point sur les balises, amers} et sur tous les objets qui concourent à la signalisation. La commission engage également un débat sur la logique qui a guidé la commission nationale sur ses choix de protection. M. GUIGUENO indique que les classements ont surtout concernés les grands phares et quelques-uns des exemples les plus représentatifs des différentes périodes de construction des phares. Mme MONTAGNE précise que l'on retrouve avec les Baleines et Chassiron les grands phares d'atterrissage déjà désignés par des propositions de classement. Toutefois, la sélection de Poitou- Charentes se distingue par la présentation de phares en mer de plan dit trompette comme les Baleineaux et Chauveau, la présentation de phares d'alignements (La Rochelle), de phares doubles (Aix) et de phares XXe.

13 D. AdmlO.10 Thématiques phares Avis des services Avis de l'architecte en Chef des Monuments Historiques, Philippe VILLENEUVE En préambule, M. Villeneuve indique qu'il n'est pas compétent pour ce qui concerne les différents systèmes d'éclairages des phares. Les notices, très bien documentées sur ce point, constituent une information complète. Cet élément entre évidemment dans l'intérêt que présentent ces installations. Il s'est donc toutefois borné à donner un avis sur l'architecture et le témoignage historique que représentent ces différents phares. ILE D'AIX - PHARE DU FORT DE LA RADE Allumé en 1841 et complété par une tour jumelle en 1899, le phare de l'île d'aix, est avec celui de Sénétose à Sartène, en Corse, le seul exemple de phare double dont la fonction est de préciser notamment un secteur rouge devant être évité par les bateaux. Situé sur les fortifications du Fort de la Rade, il succède à plusieurs phares construits en bois. La construction du phare est bien documentée. Son état aujourd'hui, pour ce qui concerne la tour du feu est préoccupant suite aux lézardes qui se sont produites dans les maçonneries du fut. Constituant le dernier exemple en France, avec celui de Sartène en Corse, d'un dispositif à deux tours, le phare de l'ile d'aix mérite une protection par inscription au titre des MH. SAINT-GEORGES-DE-DIDONNE - PHARE DU PORT Ce phare, de plan carré et d'une hauteur avoisinant les 30 mètres, est particulièrement soigné d'un point de vue architectural. Son plan carré est en outre l'une de ses singularités. Bâti en 1900 et éteint en 1969, il.présente aujourd'hui quelques dégradations qu'il conviendra de reprendre rapidement si l'on ne veut pas que cela s'aggrave. Incontestablement, du point de vue de la qualité et de l'originalité de son architecture ce phare mérite une protection par inscription au titre des MH. SAINT-PALAIS-SUR-MER - PHARE DE TERRE NEGRE Bâti vers 1770, le phare de Terre Nègre, malgré les modifications, notamment celles issues de la fin de la seconde guerre mondiale, reste un témoignage des dispositifs établis au XVIÏÏème siècle. Son architecture est des plus simples, sans aucune modénature. La maison du gardien qui est bâtie à son pied témoigne elle aussi de la vie des gardiens de phare. Si l'architecture ne constitue pas vraiment un argument décisif, c'est davantage pour le témoin historique qu'il représente que ce phare mérite une protection par inscription au titre des MH. LA TREMBLADE - PHARE DE LA COUBRE Ce phare, édifié en 1905, après que le phare précédent a été détruit par l'avancée de la mer, est le plus haut de Poitou-Charentes. D est aussi le seul phare construit en béton répertorié en France. Il est donc, à ces divers titres, tout à fait remarquable. Son architecture et le soin des aménagements intérieurs, de même que la technique de construction en font un édifice remarquable. Pour ces raisons, ce phare mérite une protection par inscription au titre des MH. SAINT-DENIS D'OLERON - PHARE DE CHASSIRON Le phare de Chassiron fut édifié à partir de H remplace une tour plus ancienne voulue par Colbert en Au vu du nombre de naufrages la construction d'un nouveau phare fut nécessaire, car le rehaussement de la tour ancienne n'était pas possible et le prix trop important. Ce phare fut conçu par Lescure-Bellerive, qui s'inspira largement des phares édifiés par Léonor Fresnel à qui l'on doit notamment les phares de Batz, Sein, Belle-Dé en Mer, etc. La tour est édifiée au centre d'un soubassement circulaire qui abrite le logement et des locaux techniques et qui fut rehaussé d'un niveau en La tour abrite un escalier bâti autour d'un noyau creux. La qualité de la construction est remarquable. Le sous-sol du bâtiment annulaire est de ce point de vue tout à fait remarquable. Du point de vue de l'éclairage, ce phare a permis de mettre au point plusieurs systèmes et techniques. Ce phare par la qualité et l'homogénéité de son architecture, mérite une protection par inscription au titre des MH.

14 D. AdmlO.ll SAINT-CLEMENT-LES-BALEINES - PHARE EN TERRE ET EN MER Le phare des Baleines et celui des Baleineaux, édifiés à l'extrémité de l'ile de Ré ont succédé en 1854 à la vieille tour des Baleines, édifiée en Cet ensemble constitue, avec les bâtiments annexes non seulement un exemple parfait, mais aussi une qualité architecturale tout à fait remarquable tant pour ce qui concerne le soin de la construction que pour l'élégance de l'ensemble. Malgré les modifications du système d'éclairage, les anciennes dispositions ont subsisté. L'escalier qui mène à la plateforme- supérieure est d'une très grande élégance, de même que la salle haute revêtue de boiseries. Ces deux phares, par leur ordonnancement et leur qualité méritent une protection par inscription au titre des MH. Avis de l'architecte des Bâtiments de France. Max BQISRQBERT Les phares concernés par le projet de protection au titre des monuments historiques se trouvent dans des situations très différentes, au regard de leur environnement réglementaire, de leur état sanitaire et de leur intérêt architectural. 1) Le grand phare des baleines s'élève au nord ouest de l'ile de Ré, en abord immédiat et en covisibilité avec l'ancienne tour des baleines, classée monument historique. Il est situé au centre d'un parc, en site classé. Son état sanitaire ne pose aucun problème particulier et toute intervention sur des façades et toitures serait soumise, simultanément, au visa conforme de l'architecte des bâtiments de France et à celui du Préfet du département ou du Ministre chargé des sites. Sa conservation n'est donc pas menacée et une protection supplémentaire, au titre des monuments historiques, serait donc totalement superflue. 2) Le phares des Baleineaux, implanté sur le platin rocheux, au large de la pointe des Baleines, n'a pu être visité, il est seul au milieu du domaine public maritime. Sa conservation peut être compromise par des modernisations techniques. S'il possède des lambris, il conviendrait de les protéger au titre des objets mobiliers et de les présentés dans l'espace muséal du grand phare. 3) Le phare de Chauveau n'a pas été visité. 4) Les phares du Gabut et du quai Valin sont situés à l'intérieur du secteur sauvegardé de La Rochelle ; ils sont dans un état sanitaire très satisfaisant, leur protection, au titre des monuments historiques ne semble pas indispensable puisqu'ils sont partie intégrante du secteur sauvegardé.- 5) Les phares de Fouras, dans le marais des Soumards, sont deux phares d'alignement à l'extérieur de toute servitude de protection patrimoniale, leur architecture singulière et rare, reprenant une typologie 1930, (à ma connaissance, seuls les phares de l'ile d'yen et de l'entrée du port de Saint Jean de Luz sont bâtis dans ce style). L'intérêt architectural milite donc pour une inscription monument historique. 6) Les phares jumeaux de l'ile d'aix sont élevés sur le rempart du fort de la Rade, classé monument historique (ils sont donc adossés à un monument historique) et inclus dans le site classé de l'ile d'aix qui protège leur intérêt du point de vue du paysage. La convergence des servitudes fortes qui s'appliquent sur ces deux phares, est suffisamment efficace ; une protection monument historique supplémentaire n'est pas nécessaire. 7) Le phare de Chassiron est, lui aussi, érigé en site inscrit, futur site classé de l'ile d'oléron. Son intérêt, du point de vue du paysage, est suffisamment pris en compte par le code de l'environnement. Sa protection ne semble pas indispensable. 8) Le phare de la Coubre n'est couvert par aucune servitude de protection patrimoniale. Son état sanitaire est très préoccupant. Sa haute silhouette très élancée, voire élégante, en fait un des plus beaux phares récents de la façade atlantique. Son revêtement intérieur en opaline que l'on ne retrouve que sur les parois de son homologue de l'ile VIERGE, sur la côte des ABER, est un élément constructif particulier (tout comme la petite échauguette) qui en fait un édifice singulier dont la conservation, aujourd'hui menacée, justifie, en outre, une protection urgente au titre des monuments historiques. 9) Le phare de Terre Nègre n'a pas été visité. Il est repéré comme édifice remarquable dans la ZPPAUP de Saint Palais sur Mer.

15 D. Adm ) Le phare de Saint Georges de Didonne, avec la jetée du port et la petite capitainerie, constitue un ensemble cohérent témoignant des combats qui se sont déroulés autour de la poche de Royan. Ce phare, qui n'est couvert par aucune protection, une fois inscrit monument historique, générerait un périmètre qui couvrirait, en partie, la pointe de Valière (le bâti existant n'est pas de qualité, sauf un château d'eau 1950, exceptionnel). Son état sanitaire satisfaisant ne justifie pas une protection. Il mériterait d'être repéré au titre du L 123-l-7ème dans le PLU de la commune. En conclusion, seuls des deux phares d'alignement des Soumards à Fouras et le phare de la Coubre nécessitent une protection au titre des monuments historiques. Avis du service régional de l'archéologie La Commission Régionale du Patrimoine et des Sites de Poitou-Charentes du 14 décembre consacre sa séance à la thématique nationale «phares et balises», réflexion commencée en 2008 par le ministère de la culture sur les phares encore opérationnels du littoral français. Un travail de recensement, de tri et de sélection a été fait en amont de cette présentation et 8 phares sont proposés à la protection au titre des Monuments historiques. Chacun d'eux a été sélectionné en fonction de critères historiques, typologiques, techniques et architecturaux et à ce titre sont proposés comme des unicum ou s'intégrant à une série particulière. Ils sont aussi le témoignage d'activités spécifiques le long des côtes et d'un travail humain qui tend à disparaître au profit d'un fonctionnement automatisé et informatisé. Ces phares font partie intégrante du paysage littoral depuis deux siècles et il est important qu'ils puissent soit continuer à être utilisés dans leur vocation première de signalisation, soit dans une fonction plus culturelle et patrimoniale en étant ouverts aux visites. Il est important que la protection de ces monuments soit faite sur la parcelle cadastrale concernée afin de garder les traces encore nombreuses des maisons de gardiens, souvent construites au pied des phares, et des jardins y attenant. La protection de cet ensemble de 8 phares résulte d'un travail d'analyse et de synthèse qui prend tout son sens dans leur présentation commune. La position et les avis du service régional de l'archéologie seront identiques pour l'ensemble des dossiers présentés : avis favorable à l'inscription au titre des Monuments historiques des phares de: 1 phare de Chassiron (Ile d'oléron) 2 phare des Baleines et des baleineaux (Ile de Ré) 3 phare de Chauveau (De de Ré) 4 phares de La Rochelle 5 phares de l'ile d'aix 6 phare de Terre-Nègre (Saint-Palais-sur-Mer) 7 phare de la Coubre (La Tremblade) 8 phare de Saint-Georges-de-Didonne Avis du service de l'inventaire La proposition de protection au titre des Monuments Historiques de huit phares situés entre La Rochelle et Royan est particulièrement cohérente ; chacun d'eux possède des particularités liées à son époque de construction, à sa forme, aux bâtiments annexes, aux techniques d'éclairage utilisées, à ses machines, voire à son mobilier. Cet intérêt porté au patrimoine littoral rejoint Tune des préoccupations du Conseil national de l'inventaire et l'une des priorités de l'inventaire par la Région : trois de ces phares sont situés dans l'estuaire de la Gironde actuellement en cours d'étude. - Phares d'alignement, La Rochelle : avis favorable à leur inscription au titre des Monuments Historiques. - Phare des Baleines et des Baleineaux, Saint-Clément-des-Baleines : avis favorable pour le classement du phare à terre et du phare en mer, ainsi que des bâtiments annexes. - Phare de Chauveau, Rivedoux-Plage : avis favorable à son inscription au titre des Monuments Historiques.

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