SYNTHESE SUR LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN D ACTION D ISTANBUL A MADAGASCAR
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- André Alain
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1 REPOBLIKAN I MADAGASIKARA SYNTHESE SUR LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN D ACTION D ISTANBUL A MADAGASCAR Vice Primature en charge de l Economie et de l Industrie Juillet 2013
2 Plan de la présentation Généralités sur les Pays les Moins Avancés : présentation, objectifs de sa création, membres, Plan d Action d Istanbul Cas spécifique de MADAGASCAR la situation économique sa stratégie nationale intérimaire de développement et sa situation en rapport avec le Plan d Action d Istanbul. Conclusion Défis- Perspectives- Recommandations 2
3 GENERALITES Présentation trois critères ont été retenus par le Conseil Economique et Social des Nations Unies pour définir le concept de «Pays les Moins Avancés», à savoir : Produit Intérieur Brut par tête d habitant ; indices relatifs à la santé, à l éducation et à la nutrition ; la vulnérabilité économique objectifs de sa création: soutenir le groupe de pays les moins avancés, sur le plan économique et social, notamment technique et financière de la part de la communauté internationale Membres: trente trois (33) en Afrique Neuf (9) en Asie Cinq (5) dans le pacifique Un (1) dans les Antilles 3
4 GENERALITES Plan d Action d Istanbul (PAI) objectif du PAI : mobiliser la communauté internationale pour aider les PMA à lever les contraintes structurelles auxquelles ils font face et accélérer leur développement pour sortir de la catégorie à l horizon 2020 au plus tard. quelques principes directeurs la reprise en main de l orientation des objectifs et actions de leur développement l adoption d une démarche intégrée; le renforcement du partenariat et de la solidarité ; l adoption d une démarche centrée sur les résultats; la prise en compte effective de la relation entre paix, sécurité, développement et respect des droits de l homme; le respect de l équité à tous les niveaux; le respect de la place et du rôle des PMA dans les enceintes économiques internationales ; 4
5 GENERALITES Plan d Action d Istanbul (PAI) domaines prioritaires : renforcement des capacités productives par des investissements dans les secteurs essentiels comme les infrastructures, l énergie, les sciences, la technologie et l innovation, le développement du secteur privé, ainsi que dans l agriculture, la sécurité alimentaire et le développement rural. le commerce, les produits de base, le développement social et humain, les crises multiples et multiformes qui caractérisent le monde et les autres défis émergents, la mobilisation des ressources financières pour le développement et le renforcement de la bonne gouvernance à tous les niveaux. 5
6 CAS SPECIFIQUE DE MADAGASCAR Contexte de crise politique interne ayant entraîné: Une baisse du volume d aides reçues : 422 millions USD en 2009 contre environ 700 millions USD en millions USD en 2011 et à seulement 383 millions USD en L application d une politique d austérité budgétaire par l Etat: affaiblissement des investissements publics. Un ralentissement, voire même recul de la croissance économique: en baisse de 4,1% en 2009; 1,0% en 2011 et 1,9% en 2012, Un recul des investissements suite à la perte de confiance des investisseurs surtout étrangers Une accentuation de la situation de pauvreté de la population 6
7 CAS SPECIFIQUE DE MADAGASCAR Stratégie Nationale Intérimaire de Développement Manque de cadre de référence des interventions: actions se basant sur la Stratégie Nationale Intérimaire de Développement Objectifs de la Stratégie Nationale Intérimaire: le relèvement du niveau d activités, la réduction de l inflation, du chômage et de la pauvreté, elle devra être menée dans un contexte de crise politique où les moyens sont réduits, l Etat doit utiliser ses ressources propres et stables; Priorités accordées aux secteurs sélectifs: le Tourisme, les Infrastructures, l Agriculture, l Energie, les Mines, l Environnement et forêts, l Industrie, la Pêche halieutique et l Elevage, l Artisanat et quelques filières de production (lait, fruit) de la branche Agro-industrie, le Commerce, l Emploi, et le Domaine Social (Education, Santé, Eau et Assainissement) hausse du taux d investissement brut: 15,7% du PIB contre 14,5% du PIB en 2011 Les organes chargés d élaborer cette stratégie mis en place : le Conseil National de Développement et ses structures connexes, le Secrétariat Exécutif et le Comité Interministériel Technique. 7
8 Situations des domaines d Actions d Prioritaires du PAI Capacité de Production: Faible accès aux sources d énergie dont l électricité et grande disparité selon les milieux et les Régions Carence en infrastructures routières et dégradation graduelle des routes existantes faute d entretiens et réhabilitations Transport contraint par le manque d entretien des infrastructures et la vétusté des véhicules (en particulier les locomotives ); Agriculture, sécurité alimentaire et développement rural: Instabilité des prix des denrées alimentaires suite aux problèmes de l Agriculture (culture traditionnelle, etc.); et baisse des pouvoirs d achat des ménages 8
9 Situations des domaines d Actions d Prioritaires du PAI Commerce: balance commerciale toujours déficitaire En 2012, un déficit de 815,7 millions de DTS enregistré contre un déficit de 631,6 millions de DTS en taux de couverture des importations par les exportations de 53,7% en 2012 contre 59,6% en 2011, 49,9% en 2010 et respectivement de 38,7% et de 40,7% en 2009 et Exportations caractérisées par la prédominance des produits agricoles Valeur des exportations: 946,9 millions de DTS en 2012 contre 932,7 millions de DTS en Importations: 1.762,5 millions de DTS en 2012 contre 1.564,3 millions de DTS en
10 Situations des domaines d Actions d prioritaires Développement Social et Humain: Evolutions positives mais insuffisantes en matière d éducation, de Formation, de Population et santé primaire; Beaucoup plus d efforts à entreprendre en ce qui concerne le Logement, l approvisionnement en eau, et l Egalité des sexes et autonomisation des femmes. Crises multiples et nouveaux défis: atteinte de l objectif fixé dans la Déclaration de Durban, avec 6.693,9 ha d Aires Protégées à Madagascar dégradation de l environnement de plus en plus alarmante à Madagascar, surtout depuis l éclatement de la crise interne en 2009; Insuffisance des reboisements Mobilisation des ressources financières: suspension des financements extérieurs politique d austérité pratiquée depuis la crise en
11 CONCLUSION DEFIS- PERSPECTIVES EN 2013 RECOMMANDATIONS Résultats obtenus dans la mise en œuvre du Plan d Action d Istanbul non satisfaisants. Principaux Défis: lenteur dans la modernisation et l amélioration des performances du secteur agricole en raison de l insécurité foncière, du manque d outils de financement et insuffisance des formations Persistance des problèmes énergétiques hypothéquant le développement des autres secteurs économiques L enclavement de plusieurs régions productrices et les difficultés d évacuation des produits Les faibles capacités de gestion des collectivités territoriales décentralisées exigeant des actions massives de renforcement de capacités et des mécanismes financiers pérennes et conséquents Le pays n a pas pu développer suffisamment son commerce extérieur malgré son adhésion aux blocs régionaux d intégration; 11
12 PERSPECTIVES EN 2013 Cependant en 2013 : Taux de croissance estimé à 2,8% soutenue par les exportations des produits miniers, la performance des secteurs Tourisme, Télécommunications et Transports. Finances publiques: maintien des équilibres macroéconomiques en 2013, tout en appliquant la rigueur budgétaire et l approche budget de programme. Recettes d exportations : augmentation de 15,6% en 2012 par rapport à celles de 2011 ; 12
13 PERSPECTIVES EN 2013 Secteur Agriculture: priorités en 2013, la sécurité alimentaire et l augmentation de la production du paddy, du manioc et du maïs. Secteur Elevage: restructuration et redynamisation du secteur pour mieux conserver les ressources et permettre un développement durable (moyen de réduction de la pauvreté et de sécurisation alimentaire) Protection de l environnement : renforcement de la mise en œuvre de la politique environnementale et forestière par la mise en place d une vision stratégique. Mines : priorités en 2013, révision des dispositions du Code minier et formulation de la nouvelle politique minière Eau : poursuite des efforts pour l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement. 13
14 PERSPECTIVES EN 2013 Télécommunications: priorités dans l élaboration des textes juridiques sur la cybercriminalité, la transaction électronique et la Télévision Numérique Terrestre Transport maritime: priorités axées sur les réhabilitations de trois ports sous réserves de la levée du gel des financements par les partenaires financiers. Tourisme, secteur porteur: relever les recettes en devises avec la mise en place et l installation des hôtels et restaurants. Santé : comme grandes orientations, l amélioration de l accès et d utilisation de services de santé de qualité, le renforcement de la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles, le renforcement du système de santé et le développement des ressources humaines. Education: mise en œuvre d un Plan Intérimaire de l Education 14
15 RECOMMANDATIONS La politique de relance est un ensemble de mesures à court terme touchant quelques secteurs prioritaires. Mais elle peut être considérée comme point d ancrage d une planification à moyen et terme. Sans apaisement politique Organiser des élections libres et transparentes afin que le pays puisse retrouver l ordre constitutionnel et la stabilité politique condition de reprise de toutes négociations bilatérales et multilatérales en vue d un développement pérenne. Mettre en place une stratégie agressive de promotion d investissements pour laquelle l Etat devrait assumer le leadership tant sur le plan d organisation que sur la disponibilisation des ressources. Prendre en compte la dimension «Emploi» dans toutes les politiques, stratégies et programmes de développement Dans le domaine social, en matière de santé, améliorer l accès de la population aux soins de qualité en améliorant l offre sur tous ses aspects, améliorer les conditions éducatives. 15
16 RECOMMANDATIONS Finaliser l élaboration et la mise en place de la Stratégie Nationale Intérimaire de Développement pour que tous les partenaires au développement puissent reprendre les programmes et projets suspendus pendant la crise et y alligner leur plans cadre de développement pour ; Organiser des élections libres et transparentes afin que le pays puisse retrouver l ordre constitutionnel condition de reprise de toutes négociations bilatérales et multilatérales en vue d un développement pérenne. Mettre en place une stratégie agressive de promotion d investissements pour laquelle l Etat devrait assumer le leadership tant sur le plan d organisation que sur la disponibilisation des ressources. Prendre en compte la dimension «Emploi» dans toutes les politiques, stratégies et programmes de développement Dans le domaine social, en matière de santé, améliorer l accès de la population aux soins de qualité en améliorant l offre sur tous ses aspects, améliorer les conditions éducatives. 16
17 MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION 17
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