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1 Portrait Albert Alquier > Habitant Castres dans le Tarn, l agent GDF en inactivité de service collectionne les cartes postales anciennes. page 25 Point de vue sur Yves Clot > Le professeur titulaire de la chaire de psychologie du travail au Cnam a participé au premier forum social des saisonniers. page 14 Le budget 2011 page 8 Dossier mensuel d information du personnel des industries électrique et gazière. 1,50 euros n Juillet-Août janvier

2 Portrait Albert Alquier > Habitant Castres dans le Tarn, l agent GDF en inactivité de service collectionne les cartes postales anciennes. page 25 Point de vue sur Yves Clot > Le professeur titulaire de la chaire de psychologie du travail au Cnam a participé au premier forum social des saisonniers. page 14 page 8 mensuel d information du personnel des industries électrique et gazière. 1,50 euros n Juillet-Août janvier Le budget 2011 DOSSIER Photos couverture : Olivier Clément / CCAS, Didier Delaine / CCAS, Julien Millet / CCAS. Création, conception graphique et réalisation du visuel de couverture : CCAS, direction de la communication. Mensuel d information du per sonnel des Industries électrique et gazière. Immeuble René- Le Guen, 8, rue de Rosny, BP 629, Montreuil Cedex Tél. : Fax : Directeur de la publication : Michaël Fieschi. Rédacteur en chef : Pierre Chaillan. Assistante : Isabelle Ivart. Rédaction : Samy Archimède, Jean Santon, Marie-Line Vitu. Secrétariat de rédaction : Comtown Productions. Iconographie : Carole Lhermitte, Christine Lemore. Chef de fabrication : Dominique Brégier. Ont collaboré à ce numéro : Eric Birmingham, Nicolas Chevassus, Stéphane Gravier, Luc Mahler, Rachel Prizac. Réalisation : Comtown Productions. Photogravure, impression, expédition : Rivet, 24-27, rue Claude-Henri-Gorceix, BP 1577, Limoges Cede x 9. ISSN Commission paritaire : N 1111 M Abonnement : 12,20 euros (individuel), 6,10 euros (collectif). Site internet : Richard Hannard 2011 : Pérenniser, mobiliser et consolider vos activités sociales L année 2010 s est terminée pour la CCAS par le vote d un budget responsable permettant de répondre aux ambitions politiques afin de valoriser la gestion par et pour les bénéficiaires. La démocratie, le pluralisme font vivre vos activités sociales. À la CCAS, pas de fait du prince, pas d opposition entre les populations, tout au contraire une construction commune pour répondre collectivement à des besoins individuels. Ainsi 2011 est l année de quatre chantiers de débat : Solidaires en 2011 dans l année des seniors avec la préparation d assises l action et dans des pensionnés, la gestion! l année de la jeunesse et des jeunes agents pour Plus qu un vœu, construire avec eux la réponse à leurs besoins de un engagement vacances, de loisirs et de santé, de l ensemble l année de la valorisation de notre patrimoine tant de celles et ceux il est vrai que les bénéficiaires veulent comprendre qui font vivre quelle complémentarité s opère entre la CIAT, les les activités SCI, le tourisme social et nos centres en pleine sociales. propriété, et pour finir une nouvelle tarification sera débattue et construite pour prendre en compte les nouvelles pratiques de vacances tout en gardant au cœur ce qui fait notre singularité : la solidarité. Solidaires en 2011 dans l action et dans la gestion! Plus qu un vœu, un engagement de l ensemble de celles et ceux qui font vivre les activités sociales. Que 2011 soit une année de construction collective du bonheur. Bonne année à toutes et à tous! Michaël Fieschi, président de la CCAS édito 3

3 Actualités Le premier forum social des saisonniers s est tenu les 3, 4 et 5 décembre derniers à Aubagne (Bouches-du-Rhône). Réunissant salariés, employeurs, associations et syndicats, il a été marqué par une plainte collective déposée auprès de la Halde et par la création d un réseau d entraide. Lire page 12 Santé Un accord cadre de branche sur la prévention des risques psychosociaux a été signé début Ce texte de portée générale, fixant des grands principes, doit maintenant être décliné à chaque entreprise des IEG où des négociations sont en cours. Lire page 16 Vos activités La CCAS propose toute l année des escapades à Paris familles et jeunes pour découvrir la ville et ses atours, mais aussi participer à de grands événements sportifs ou culturels grâce aux séjours passion, comme c était le cas en novembre pour le tennis et l escrime. Lire page 18 BERTrand de camaret / CCAS charles crié / CCAS olivier clément / CCAS L Édito de Michaël Fieschi : Pérenniser, mobiliser et consolider vos activités sociales Actualité en bref 6 Actualités Territoires Vous écrivez, on vous lit Clubs Solidarité Sports Vœux 2011 Avis de recherche Solution jeux n 317 Dossier budget Le budget de vos activités sociales Principaux investissements et moyens Vos activités dans l histoire L avenir du 1 % Actualités 12 La qualité des saisonniers point de vue sur 14 «Faire du bon boulot» Santé 15 La santé, un droit pour tous Risques psychosociaux ou souffrance au travail? vos activités 18 Ville de lumière et de passion Séjourner à Paris Faites du sport! Jardins ouvriers : un art de vivre culture 23 Livres en tête! HISTOIRE 24 Une longue vie de luttes PORTRAIT Albert Alquier 25 La mémoire en petit format SCIENCES et environnement 26 Les microbes, c est la santé! La face cachée de la biodiversité Livres Alain Serres 28 Tout un monde qui s ouvre à la jeunesse JEUX et jardin 30 Côté jardin : Le potager dort. Faites donc la fête! Jeux : Mots croisés et échecs Supplément : Guide de la protection sociale 2011 À nos lecteurs Ce journal mensuel ne vit et ne se développe que pour vous servir et donc servir vos activités sociales. Ce premier numéro de l année 2011 propose dorénavant un nombre de pages réduit avec un papier de meilleure qualité. Dans les semaines et les mois à venir, vous pourrez juger des évolutions. Notre seul objectif est de vous satisfaire davantage. En vous remerciant de votre fidélité. sommaire 5

4 en bref La loi Nome adoptée ÉRIC RAZ / CCAS ACTUALITéS Une majorité de parlementaires ont adopté la loi sur la nouvelle organisation du marché de l électricité (Nome) dans la nuit du 24 au 25 novembre dernier. Celle-ci comporte plusieurs mesures lourdes de conséquences pour les usagers, les collectivités et l industrie. EDF sera obligé de vendre jusqu à 100 térawatt/heures par an à ses concurrents directs, et ce durant 15 années. Cela correspond au quart de sa production nucléaire. De plus, le prix de vente sera fixé par la Commission de régulation de l énergie (Cre). Le choix s imposera donc entre un prix de vente élevé, qui sera répercuté sur les usagers et les industriels, ou bas, privant dans ce cas EDF des investissements nécessaires aux moyens de production et au réseau électrique. Par ailleurs, la loi Nome engage une suppression des tarifs réglementés à compter du 31 décembre Quant aux particuliers, ce texte qui vient au secours de l ouverture à la concurrence provoquera, selon la Cre, une hausse des tarifs de 25 % d ici à Bonjour les coûts de cette marchandise qui n est pourtant pas comme les autres! Élections IRP Les élections des instances représentatives du personnel (IRP) qui se sont déroulées du 18 au 25 novembre dernier ont confirmé le fort attachement des gaziers et électriciens au syndicalisme. Ainsi, les agents des 144 entreprises des IEG appelés aux urnes pour élire leurs représentants au sein des IRP (CE et DP) se sont massivement déplacés, avec des taux de participation entre 70 et plus de 80 %. La CGT enregistre une baisse, mais reste la première organisation syndicale, loin devant la CFDT, la CFE-CGC (en progression) et FO (en recul), la CFTC et SUD n étant pas représentatifs. TERRITOIRES VOUS ÉCRIVEZ, ON VOUS LIT Le secret d Ayorou C est suite au premier voyage solidaire Femmes bâtisseuses en 2007 avec l Afaspa et Bâtir et développer que Véronique Chapre a écrit Le secret d Ayorou. Depuis, l aventure est devenue collective puisque Joëlle Delaunay, femme d agent EDF et artiste peintre, a été mise à contribution ainsi que plusieurs membres et illustrateurs associés au projet de développement au Niger. Le secret d Ayorou paraît dans Fleuve Niger, un magnifique coffret de quatre livres destinés aux enfants. Le coffret Fleuve Niger (Le secret d Ayorou, de Véronique Chapre inclus), Éd. Ibis press, 40 euros. Le Peugeot D3 pour 2011 CLUBS Chaque année, le Rétro automobile club des électriciens et gaziers de France propose une maquette au 1/43 e. Pour 2011, il s agit du Peugeot D Pour commander, envoyez un chèque de 28 e, accompagné de vos nom, prénom et adresse à : Christian Cayrol 222, rue de Belleville Paris. Renseignements au Une nouvelle miniature VÉRONIQUE CHAPRE & JOËLLE DELAUNAY LE SECRET D AYOROU DR Tour du Médoc Le tour du Médoc des motos anciennes est organisé par la section moto de la CMCAS Gironde les 21 et 22 mai Un rallye de motos mettant en présence les grosses cylindrées des années 1960 avec leurs ancêtres vous fera découvrir le Médoc et ses châteaux, ainsi qu une partie du bassin d Arcachon. Contact : Bruno Moreau au et par mail à : zrx.bruno@free.fr DR Le club Miniateg 43 des collectionneurs de véhicules EDF-GDF propose pour la nouvelle année la Renault express EDF GDF. Si vous souhaitez acquérir cette miniature vendue 35 (port compris), adressez-vous à : Miniateg 43, 235 rue de l étang, Saint-Laurent d Agny. Renseignements à : miniateg43@voila.fr DR 6

5 SOLIDARITÉ VœUX 2011 Le 20 e téléthon Toute l équipe de CCASinfos vous présente ses vœux pour cette nouvelle année 2011 que l on vous souhaite riche en découvertes et en émotions, grâce à vos activités sociales. À l image de cette photo où Claire, Léa et Lucie vous font partager un instantané de leur séjour jeunes printemps 2007 au centre de vacances CCAS de Saint-Barthélémy-le-pin (Ardèche). Julien Millet / CCAS Gel, neige et pluie : rien n a pu ébranler la détermination des 500 agents qui, répartis en huit groupes «flèches», ont sillonné la France à bicyclette afin de recueillir des dons pour le téléthon. L histoire commence il y a vingt ans. Jean-Pierre Sanson dit «le Bison», agent EDF, parcourt toute la Normandie et sollicite que la direction EDF GDF s engage financièrement dans la recherche contre les maladies génétiques. La CCAS devient rapidement un partenaire logistique indispensable. Tennis de table à Guérande Pour la première fois, les rencontres sportives nationales Corentin Cariou et Marceau Flandre se déroulaient simultanément les 12 et 13 novembre dernier à Guérande. Hébergés au centre de vacances de Mesquer (Loire-Atlantique), 119 bénéficiaires âgés de 9 ans à 76 ans, venus des quatre coins de la France, ont participé aux tournois individuels et par équipe de tennis de table. Les deux compétitions ont permis de confronter attaquants et défenseurs, classés au niveau national et non licenciés, chevronnés, néophytes ou encore tous ceux qui n avaient plus touché une raquette depuis le lycée. Depuis deux décennies, les «cyclos du bison» ont permis de récolter environ 9 millions d euros, 5,7 de la part des salariés et 3,3 venant de l entreprise. En 2010, ce sont euros que les flèches du fil de l énergie ont collecté contre vents et tempêtes. Comme le dit Jean-Pierre Sanson : «Pour la vingtième, les gars se sont battus contre les intempéries, confirmant la volonté des gaziers et des électriciens à être solidaires. C est à l image du service public et des valeurs de la CCAS» Sports Une réussite à mettre au crédit des organisateurs de la CMCAS Loire-Atlantique Vendée et de ses 25 bénévoles. CHRISTAIN PETIT / CCAS didier delaine / CCAS AVIS DE RECHERCHE La centrale de La Maxe fêtera ses 40 ans en septembre 2011 et recherche pour ce faire tous les agents ayant travaillé sur le CPT depuis Contacter par courrier les agents de la centrale : EDF - CPT La Maxe - les 40 ans - BP Woippy Cedex. Solutions jeux N 317 MOTS CROISÉS Horizontalement : I. Cicatrices. II. Roucoulant. III. Ramsès. IV. Soirée. Soi. V. Oiseau. VI. Erse. Sorte. VII. Moine. RER. VIII. Eut. Lit. Ou. IX. Niera. Ecus. X. Tr. Une. Ose. Verticalement : 1. Crissement. 2. Io. Rouir. 3. Curiosité. 4. Acarien. Ru. 5. Tomes. Élan. 6. Rusées. 7. Île. Aorte. 8. Cassure. Co. 9. En. Trous. 10. Striée. Usé. SUDOKU

6 dossier Le budget de vos activités sociales Le mouvement des activités sociales des électriciens et gaziers est depuis son origine une question de choix. L originalité de son fonctionnement consiste à prélever une part de la richesse économique créée par les salariés des entreprises de l énergie. C est le 1 % des ventes de gaz et d électricité qui permet de déployer leurs activités sociales. Ceci afin de soutenir une large palette de services et de prestations dont l importance sur le plan de la qualité de vie n est plus à démontrer. Vacances, restauration, culture, solidarité, santé, assurances en travaillant sans relâche au bien-être du personnel, les activités sociales contribuent à la réussite des entreprises de l énergie. Déclaration du président au Conseil d administration Le 9 décembre 2010, le président Michaël Fieschi a tenu à souligner devant le conseil d administration le fait qu est déjà engagé un important plan d actions, dont les effets se feront sentir sur les résultats financiers de Ce plan vise à favoriser une meilleure gouvernance et à redresser la situation financière de la CCAS. S agissant de la gouvernance, quatre actions ont d ores et déjà été entreprises. En premier lieu, un comité des engagements a été mis en place. Il permet à la direction financière d être systématiquement associée à toutes les décisions à caractère financier. Ensuite, la CCAS s est dotée d un comité d audit dont l objectif est d assister le conseil d administration sur les questions relatives à l élaboration et au contrôle des informations financières et comptables, et sur la maîtrise des risques. Dans ce cadre, les élus peuvent apprécier, notamment, la qualité des dispositifs mis en place par la nouvelle direction des risques, de l audit et du contrôle interne (DRACI). Troisièmement, un important travail de refonte du règlement intérieur de la CCAS et des délégations de pouvoir et de signature est en cours. Sa mise en œuvre est prévue pour janvier Le bureau de la CCAS pourra être mieux informé du suivi de l exploitation. Pour finir, le directeur général à mis en place un projet managérial dont l objectif est de faire que les activités sociales fonctionnent bien et durablement. Ce projet par essence évolutif doit permettre de garantir la cohérence de nos actions avec les orientations du conseil d administration. Au travers de ces outils de gouvernance, le directeur général et le comité de direction s engagent à remédier au déficit du budget d exploitation dans le cadre du budget christine lemore La répartition et les ressources Pour assurer les activités sociales, les électriciens et gaziers disposent d un certain nombre de ressources dont on peut détailler les volumes de la manière suivante : Collecte 1% : 474 M (chiffre prévisionnel) Part décentralisée : 155,5 M Part centralisée : 318,5 M Ressources de la CCAS pour 2011 : Dotation primitive 1 % : 318,5 M Recettes d exploitation : 143 M Recettes des activités sociales : 116,5 M Recettes d autres activités : 3 M Participation EDF restauration : 18 M Autres subventions : 0,2 M Participation à la gestion des assurances : 5,2 M Transferts de charges et reprises de provisions : 16 M Afin de garantir l équilibre budgétaire en 2011, le conseil d administration de la CCAS a choisi de s appuyer sur des actions simultanées et complémentaires : Garantir l utilité de chaque euro investi pour les électriciens et gaziers, Assurer les recettes permettant le développement de nos activités et l entretien de nos structures, Valoriser notre patrimoine. 8

7 Principaux investissements et moyens Afin de proposer aux bénéficiaires les activités sociales dont ils ont besoin, la CCAS investit dans un certain nombre de moyens. Les principaux sont présentés ci-après. Contenu des séjours Vacances L activité majeure des activités sociales requiert toute l attention de la CCAS. Elle mobilise d importantes ressources financières de manière directe, en achat de prestations de séjour. Cependant, il faut préciser que le dimensionnement de cette activité appelle par ailleurs d autres ressources budgétaires, notamment en ce qui concerne l emploi de personnels permanents ou saisonniers et l entretien des sites et du patrimoine. Pour l année 2011, le budget d achat de prestations de séjour s élève à 56 M. ÉRIC RAZ / CCAS Singularité des séjours CCAS, leur contenu (animations, spectacles, découvertes sportives et culturelles, bibliothèques) contribue largement à la réussite des vacances et à la qualité de nos activités sociales en général interventions culturelles sont programmées sur les centres adultes et jeunes Le budget consacré aux événements et au contenu des séjours est estimé à 32 M. julien millet / CCAS Sport/loisirs/Culture Composante fondamentale du lien entre les personnes et les générations, outil d émancipation, la constance de notre approche culturelle dans la proximité (CMCAS, SLVie) est largement saluée par les bénéficiaires et les différents partenaires avec qui nous œuvrons. Comme la culture, les activités physiques et sportives et les loisirs font partie du projet initial des activités et contribuent au bien-être et à la santé du personnel des IEG. Les moyens sont estimés à 35 M. ÉRIC RAZ / CCAS Patrimoine et locaux La réalisation des activités sociales sur l ensemble du territoire nécessite une politique patrimoniale et immobilière d envergure. Depuis toujours, il a fallu anticiper l évolution des besoins des électriciens et gaziers en matière de vacances. Cette gestion nous donne aujourd hui un outil unique dont il faut néanmoins prévoir le vieillissement. En 2011, les moyens investis dans ce poste, pour l essentiel des locations immobilières, des frais d entretien, des charges de gardiennage et des taxes foncières, s élèvent à 45 M. 9

8 dossier Principaux investissements et moyens Santé et Action sanitaire et sociale Forfait hospitalier, supplément chambre particulière et au lit accompagnant : au 1 er janvier 2011, le fonds Santé va constituer l aide à l adhésion pour la couverture supplémentaire maladie des bénéficiaires exclus de l accord de branche. Le fonds Action sanitaire et sociale ouvre l accès à de nombreuses prestations : aides ménagères, auxiliaires de vie, garde d enfant, soutien scolaire, prestations familiales extra légales, indemnités de moyens d existence, aides mobilité autonomie. Les fonds Santé et ASS s élèvent respectivement à hauteur de 27 M et de 33 M. julien millet / CCAS Restauration Dans 116 points de restauration CCAS méridienne, plus de 6 millions de repas sont servis avec un coût d achats de produits de 37 M. Personnel Essentiellement centrée sur des activités de service, l organisation de l ensemble des prestations offertes par la CCAS aux bénéficiaires mobilise salariés permanents et saisonniers. Au quotidien, ces derniers assurent de près ou de loin la qualité des services attendus. Hors formation, le poste main d œuvre représente 265 M. Organisation logistique L organisation et le fonctionnement des activités sociales nécessitent des moyens divers qui englobent l achat de matériel, la formation du personnel, l assurance des risques inhérents aux activités de la CCAS, divers frais de transports, postaux, charges fiscales, travaux relatifs aux services informatiques, achats de fournitures administratives, prestations, services Pour 2011, le montant prévu pour ces charges est de 74 M. ÉLISE REBIFFÉ / CCAS Remarque : Dans le but de faciliter la compréhension et la lecture de ce document, la plupart des chiffres utilisés sont arrondis à la valeur la plus proche. CMCAS et activités décentralisées Les CMCAS qui gèrent les activités sociales dites décentralisées sont au nombre de 70, puisque la CMCAS Mayotte est constituée depuis le 1 er janvier S appuyant sur près de 600 SLVies, les élus et bénévoles, les CMCAS mènent l action sanitaire et sociale et développent les activités sociales dans la proximité. Pour ce faire, certaines ont mis en place un réseau solidaire. Les actions dites décentralisées sont engagées pour la promotion de la santé, des aides solidarité et intergénérationnelles, des activités sportives et de plein air, culturelles et de loisirs, pour la jeunesse, les pensionnés et les formations socio-éducatives. Les CMCAS sont également un relais dans la proximité des activités centralisées, telles que vacances, restauration méridienne. Chaque CMCAS est un organisme social bénéficiant d une autonomie de gestion à partir des fonds qui lui sont confiés. Le 1% alloué aux CMCAS, réparti entre elles par la Session du Comité de coordination au prorata du nombre de bénéficiaires, constitue la source principale du financement des activités sociales de la CMCAS. La participation financière des bénéficiaires complète les ressources des activités sociales. PHILIPPE MARINI / CCAS 10

9 Vos activités dans l histoire Archives historiques / CCAS Les agents des IEG et leur famille bénéficient des activités sociales dont le financement est garanti en grande partie par le 1 % des recettes de la vente d énergie. L existence des activités sociales du personnel des IEG est intimement liée aux valeurs inscrites dans le programme du Conseil national de la Résistance (CNR) pour une société «plus juste et plus humaine, une véritable démocratie sociale». La nationalisation du 8 avril 1946 et son corollaire, un statut du personnel très progressiste adopté par décret le 22 juin suivant, afin que les salariés des IEG soient «l âme et le moteur» de la nationalisation et du service public, devenaient les gages d un avenir meilleur. D un côté, le statut national prévoyait la création d œuvres sociales gérées par les représentants actifs et inactifs, élus des salariés, et financées par les ventes d énergie à hauteur de 1 %. De l autre, les anciens actionnaires des entreprises récupéraient 1 %... L avenir du 1 % Au début de l été 2010, la CCAS et le Comité de coordination des CMCAS ont lancé une campagne de débats et d actions, avec la pétition nationale «Le 1 % c est le lien social» (cf. CCASinfos n 314). Depuis, face aux attaques en règle contre les activités sociales (lettre du ministre de l Écologie et de l Énergie, loi Nome, tarif agent, campagne médiatique, etc.), plus de bénéficiaires ont exprimé leur attachement profond à une forme originale et unique de gestion et de financement. Pour comprendre ce formidable lien qui unit aujourd hui les salariés de la branche des IEG, il y a bien sûr l histoire. Il y a aussi leur vécu dans les centres de vacances, les restaurants, lors d activités de loisirs, sportives ou culturelles, où ils se retrouvent ensemble, quelles que soient leur Cela explique le mode de calcul singulier dans les IEG de la part octroyée aux activités sociales et de santé à partir des recettes et non, comme pour les autres comités d entreprise, à partir des cotisations de la masse salariale. Depuis près d un demi-siècle, les activités sociales jouent un rôle important dans la société. Elles ont contribué au départ en vacances de plusieurs générations d électriciens et de gaziers, à la prévoyance, à la restauration, à la découverte culturelle, sportive et de loisirs, à l action sanitaire et sociale, au soutien à l enfance et aux personnes âgées. Toujours à l écoute des bénéficiaires par l intermédiaire de consultations régulièrement organisées, elles ont su se transformer et évoluer afin de entreprise de rattachement et leur situation. Cette dimension fédératrice des activités sociales est d autant plus cruciale que l ouverture à la concurrence du secteur de l énergie a créé des ruptures et généré des conflits de valeurs consécutifs au passage d une culture de service public à une culture de rentabilité à court terme, fragilisant ainsi les rapports sociaux. L évolution vers le morcèlement renforce encore ce rôle de lien social dans la proximité, contre les inégalités et pour la solidarité intergénérationnelle. C est cette mission de proximité que poursuivent actuellement vos SLVies et vos CMCAS. Le financement assuré par le 1 %, géré par et pour les salariés, est la meilleure garantie d un retour vers les électriciens, gaziers et leur famille du salaire socialisé qui est Archives historiques / CCAS christine lemore répondre à leurs attentes. Aujourd hui, plus de personnes en bénéficient. En fait, le financement des activités sociales par le prélèvement du 1 % sur les ventes d électricité et de gaz n a cessé depuis ses origines d être au centre des batailles revendicatives. le leur et qu ils ont décidé de mettre en commun. En une phrase : le 1 % est une réponse collective et solidaire aux attentes et besoins des bénéficiaires. La répartition opérée début novembre en session du Comité de coordination a pris en compte cet enjeu puis, avec le vote du budget le 9 décembre dernier, le CA de la CCAS a eu pour seul objectif de pérenniser et de développer vos activités. Textes : Pierre Chaillan 11

10 La qualité des saison actualités Le forum social des saisonniers a posé en décembre le premier pilier du réseau d entraide pour combattre l isolement et pour que saisonnalité ne rime plus avec précarité. «Pour être connu, il faut être reconnu», explique Annette, saisonnière depuis onze ans. Micro en main, elle ouvre ce 3 décembre dans l agora d Aubagne (Bouches-du- Rhône) le premier forum social des saisonniers. Durant trois jours, plus de 300 femmes et hommes de tout âge vont échanger, ouvrir des pistes, chercher des solutions, entendre des idées nouvelles. Les mains qui tendent le plateau repas ont serré celles de l universitaire ou du syndicaliste. Les mains qui tendent la perche des remontées mécaniques tiendront celles des petits chefs d entreprises du loisir, de militants associatifs, ceux de la JOC, de Léo Lagrange, de l Unef, de Jmra ou de Christophe Gaston, administrateur de la CCAS en charge des questions liées aux saisonniers. Avec près de saisonniers employés régulièrement, la CCAS, qui assurait la logistique de la manifestation, rappelait par la bouche de son élu la mise en place des groupes d expression, la fidélisation, les aides au logement, primes et autres conditions de travail élaborées avec les saisonniers. Le président de l organisme, Michaël Fieschi, leur a adressé un message de soutien. Durant les multiples débats, bien conduits par le sociologue Richard Dethyre et son complice Antoine Fatiga, ancien du Conseil national de la montagne, les politiques menées par l Unedic furent fustigées. Une plainte en ce sens a été déposée par des participants auprès de la Halde (voir ci-contre). Si les questions de logement et de salaire, les relations avec les banques, les syndicats, les élus en France et en Europe, ou encore le secteur mutualiste furent abordées, les participants ont aussi pu discuter en direct avec maintes personnalités (voir ci-après). Entre et saisonniers précaires génèrent en France 146 millions d euros de chiffre d affaires dans le tourisme. Cette saisonnalité se répand aussi dans l agriculture, le commerce et les services. Les participants ont décidé, après une déclaration finale, la mise en place d un réseau permanent d entraide, d information et de solidarité, à contacter via le site Rendez-vous a été pris pour se revoir dans deux ans car ce qui est valable dans un sens l est aussi dans l autre : pour être reconnu, il faut être connu! Textes : Jean Santon Photos : Olivier Clément / CCAS Déclaration finale (extraits) «Les saisonniers ne choisissent pas leur intermittence. Elle est imposée par la saison. Par contre la précarité n est pas fatale Il est urgent de travailler à une sécurisation des parcours professionnels qui garantisse des périodes de travail, de formations d indemnisation de pluriactivité Vers un nouveau statut pour ces salariés. L isolement est une des raisons des difficultés des saisonniers. Avec ce forum social, nous créons le premier réseau d entraide, d information et de solidarité qui brise cet isolement. Pour disposer de liens nécessaires avec les organisations du travail, les syndicats, les maisons des saisonniers. Pour aider à la mobilisation immédiate en vue de peser sur les négociations de l assurance chômage qui s ouvrent bientôt. Nous allons demander à être reçus par la Halde, le médiateur de la République et les gestionnaires de l Unedic pour porter nos propositions.» Plainte contre l Unedic Cinq saisonniers ont décidé de porter plainte contre l Unedic auprès de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l égalité (Halde), au moment où l organisme paritaire s apprête à ouvrir de nouvelles négociations sur l assurance chômage. 12

11 niers ILS ONT DIT Thierry Doll, président du syndicat national des entreprises de plongée loisir. «Dans ce secteur d activité saisonnière, la partie loisir touristique et activité de pleine nature est en train de se construire. Attention à ce que le tourisme dit social ne concurrence pas inégalement le tourisme marchand en employant des bénévoles pas forcément formés ou payés, ne réglant pas certains impôts, etc. Ce forum va, je l espère, faire bouger les frontières du dialogue.» Paulette Garcia, hôtesse d accueil à la maison familiale CCAS de Saint-Brevin-les-Pins en Loire Atlantique, l une des cinq à porter plainte contre l Unedic. «Je suis saisonnière depuis sept ans. Le contact avec les gens me plaît. Le problème réside dans le fait que je ne travaille que six mois par an. Durant les six autres mois, je suis au chômage. Avec le coefficient de minoration qui s applique aux chômeurs saisonniers, puisqu au bout de trois ans nous sommes considérés comme tel, je perçois 600 euros par mois. C est la raison qui me pousse à porter plainte auprès de la Halde. Je refuse cette minoration des allocations car je n ai pas choisi d être saisonnière. Je veux être reconnue comme chômeur à part entière, rémunérée à 75 % du salaire et non à 50 %, d autant que mes cotisations durant six mois, elles, ne sont pas minorées. Par contre lorsque je travaille, j ai de bonnes conditions. Il y a le respect de certaines valeurs et la prime EDF. J ai eu des emplois saisonniers dans d autres entreprises. J y allais à reculons. C était du 18 heures par jour, sans heures supplémentaires.» Pierre-Yves Manfredi, chargé de mission à la chambre syndicale des opérateurs de remontées mécaniques et de domaines skiables. «Les saisonniers sont obligés chaque année de se réadapter à l entreprise. Les domaines skiables de France préconisent de mettre l accent sur l accueil des saisonniers. Ils reviennent pour une saison d environ quatre mois et durant leur absence, beaucoup de choses se sont passées dans les entreprises. Il faut expliquer les évolutions. C est pourquoi, chez nous, les saisonniers sont fidélisés. C est un investissement dans le salarié. Nous représentons salariés, dont saisonniers. Quant à la loi Montagne, elle nous oblige à payer une partie de notre chiffre d affaires aux communes. Elle n est pas dépassée mais il y a des projets de révision.» Robert de Caumont, ancien député, maire de Briançon de 1981 à 1986 et rapporteur de la loi Montagne en «Cette loi Montagne était une première. Nous y avons traité le problème de la pluriactivité en cinq articles sur une centaine. C était encore assez timide. Nous nous sommes aperçus qu il y avait des saisonniers partout : en montagne, sur le littoral, en campagne comme à Paris. Nous avons donc fait en sorte que ces cinq articles s appliquent à l échelle nationale en créant notamment une association de réseaux, A latras, dont c était récemment la onzième rencontre nationale. Contrairement au forum d Aubagne, ces rencontres ne font parler que les gens qui aident les saisonniers. Nous avons fait des propositions pour faire progresser le dossier, comme celle faite par exemple en 1985 de reconduire les contrats d une saison sur l autre. C était déjà d une grande hardiesse. À l époque, certains trouvaient cela trop dirigiste. Des progrès ont heureusement été faits depuis sur le logement, les maisons des s aisonniers.» 13

12 «Faire du bon boulot» point de vue sur Entretien avec Yves Clot, titulaire de la chaire de psychologie du travail au Conservatoire national des arts et métiers. Dernier ouvrage paru : Le travail à cœur, Éd. La Découverte. Saisonnalité et qualité sont-ils antinomiques? Au contraire, les saisonniers transportent avec eux des expériences différentes et peuvent faire bénéficier une entreprise d une expérience acquise dans une autre. Ils concentrent de la qualité du travail, de la qualification. Pour les entreprises, il est intéressant de voir ceci plutôt que de n y percevoir qu une seule question d organisation du travail. La fidélisation des saisonniers est d ailleurs un vrai problème pour elles. Quel intérêt pour les employeurs mais aussi pour les salariés statutaires ou en CDI d entendre les saisonniers? Dans les organisations du travail dominantes, qui poussent beaucoup de salariés à se taire sur leur lieu de travail, il y a un vrai risque de silence. Ce n est pas la faute des salariés euxmêmes. Mais il est parfois tellement compliqué de faire vivre des collectifs contre des organisations du travail délétères que des salariés préfèrent se replier sur eux. Ils renoncent à se sentir comptables de la qualité du travail dans l entreprise. Pour beaucoup de travailleurs, il devient parfois maladif de ne pas pouvoir apporter une contribution à la vie de leur entreprise qui les considère, uniquement, comme interchangeable. C est la négation de l histoire collective, comme si cette dernière était un obstacle au travail ou à la satisfaction du client. Mais la qualité du travail prend sa Lors du forum social des saisonniers, Yves Clot et Richard Dethyre à sa gauche source et s enracine dans cette histoire collective et controversée, justement, sur les critères de la qualité. Dans ce contexte, les saisonniers qui viennent de l extérieur et de temps en temps constituent une étrangeté. Ils arrivent dans l entreprise avec leur indépendance paradoxale, qui est aussi une dépendance. Cette extériorité leur permet de voir des choses que l on ne voit plus de l intérieur. Elle peut être un véritable atout pour les entreprises et leurs salariés permanents, à condition qu on se saisisse de la qualité de leur travail dans un statut d emploi qui leur permette une sécurité suffisante les autorisant à parler. La précarité du travail n est pas celle de l emploi? On peut être dans des formes d emploi stables, par exemple dans la fonction publique où la stabilité de l emploi est forte, mais dans une situation où le travail est tellement fragilisé, tellement maltraité du point de vue des produits, mais aussi des relations professionnelles et du travail collectif, qu au fond le travail est précaire. Même s il est protégé par un statut. Nous l avons vu à France Telecom. En fait c est l impossibilité de faire du bon boulot qui rend le travail fragile. C est en ce sens qu on peut parler de travail précaire. Même dans un emploi stable. Il existe aussi les formes inverses dont les saisonniers peuvent être des exemples. Il y a précarité de l emploi en terme de statut et de droits, alors que la précarité au travail est moins grande au sens où le travail est moins fragile, car il y a des expériences professionnelles solides qui s accumulent en dehors et entre plusieurs entreprises. Il est aussi dangereux d avoir de bons emplois et un mauvais travail que l inverse. L essentiel est que, par delà les statuts et pour les faire changer, les permanents et les saisonniers puissent se rencontrer autour du travail bien fait. C est en soignant le travail qu on pourra éviter d avoir à soigner de plus en plus de personnes. S oigner le boulot comme on dit. Dès qu on ne peut plus faire cela, c est le salarié qui est vite en situation de «se faire soigner». Il y a donc deux types de prise en charge : soit les salariés sont capables de prendre en charge le développement de leur métier, soit ils sont pris en charge par des psychologues. Attention à la prise en compte de ce problème sous la seule forme de la souffrance au travail. L hygiénisme et son flot de contrôles sanitaires arrivent juste après la compassion. J estime que chez les salariés qui ont vu leur travail maltraité il y a d abord eu de la colère. Et c est parce qu ils n ont pas trouvé les moyens de faire quelque chose de cette colère qu il y a eu développement de la souffrance. Cette colère doit pouvoir se reconvertir en actions sur la qualité du travail. Propos recueillis par Jean Santon olivier clément / CCAS 14

13 La santé, un droit pour tous Le Centre national de santé de Paris-Richerand accueille près de personnes 1 par an. Situé dans le X e arrondissement, il permet à tous de bénéficier de soins médicaux et dentaires de qualité, remboursés sur la base des tarifs conventionnés du secteur I. santé Après avoir fait peau neuve, le Centre national de santé (CNS) de la CCAS organisait le 8 octobre 2009 une journée portes ouvertes. L occasion pour le public de venir découvrir des locaux rénovés et des installations médicales modernisées comme ce nouvel appareil d ostéodensitométrie. Deux ans après, une autre tranche de travaux s achève avec l agrandissement et la rénovation du service d ophtalmologie ainsi que l acquisition de nouveaux matériels permettant la réalisation d examens de pointe. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les carences alimentaires liées aux restrictions imposées sous l Occupation continuent à se faire sentir sur la santé des plus jeunes. Préoccupé par les besoins des familles, l ancêtre de la CCAS, le Conseil central des œuvres sociales (CCOS) mène un effort pour y répondre. Durant l été 1947, les aériums de Megève (Haute-Savoie) et de Buressur-Yvette (Essonne) accueillent plus de 120 gamins à la santé fragile. Dans le contexte de la crise économique qui pousse au renoncement de certains soins, le CNS constitue un outil de lutte contre des inégalités sociales criantes. En 1950, la CMCAS Toulouse ouvre le premier centre de diagnostics de soins, suivi par Bordeaux et Marseille. L objectif est de permettre l accès aux soins des électriciens et gaziers au plus près des sites de production et de leur lieu de vie. La création en 1974 du CNS avenue Richerand à Paris s inscrit dans cette politique. Aujourd hui, la CCAS est aussi partenaire et propriétaire, selon les cas, de centres de santé à Nice et à Manosque. Près de quarante ans plus tard, les attaques gouvernementales contre la Sécurité sociale et le système de santé ont conduit le conseil d administration de la CCAS à repenser sa politique en la matière. Une baisse de la fréquentation et un équilibre budgétaire précaire ont amené les élus des organismes sociaux des IEG à nouer de nouveaux partenariats. En 2007, la direction du Centre national de santé CCAS est ainsi confiée à l union des mutuelles de l Île-de-France (Umif) qui en assure la gestion «selon les doctrines de la CCAS», pour une durée de cinq ans. Un comité de pilotage CCAS/Umif assure le suivi et les évolutions de l établissement. Selon les résultats du dernier baromètre paneuropéen du Cercle Santé Société publiés dans le Journal international de médecine 2, 23 % des Français affirment avoir dû renoncer temporairement ou définitivement à des soins en raison de la crise économique. À titre d exemple, la Cour des comptes s intéresse aux soins dentaires dans son dernier rapport consacré à la Sécurité sociale : «Les soins dentaires représentent 63 % des cas de renoncement aux soins.» Un chiffre à préciser : «45 % des ouvriers non qualifiés déclarent au moins une dent non remplacée, contre 29 % des cadres.» Dans ce contexte, le CNS avec ses 15 chirurgiens-dentistes constitue un outil de lutte contre des inégalités sociales criantes. «Aujourd hui, explique Martine Mayeur, sa directrice, on redécouvre le centre et nous accueillons de nouveaux patients.» I nscrit dans le schéma sanitaire et social du pays, cet établissement de pointe œuvre dans une démarche à but non lucratif, intervenant au niveau du secteur I des remboursements de la Sécurité sociale. Une chance dans une ville comme Paris, où les professionnels de santé pratiquent allègrement des tarifs de secteur II, voire non conventionnés. Un acquis qu il faut préserver. Texte : Stéphane Gravier Photos : Olivier Clément / CCAS 1 chiffres datant de du 23/09/2010. Centre National de Santé, 4 avenue Richerand, Paris

14 Risques psychosociaux Charles crié / CCAS santé Un accord cadre de branche sur les risques psychosociaux a été signé début S il va dans le bon sens, il est loin de prendre en compte les causes de la souffrance au travail. Des discussions sont engagées dans les entreprises «La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d infirmité.» Cette définition est celle donnée en 1946 dans le préambule à la constitution de l Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle est reprise au début du texte de l accord de branche signé début 2010 par les organisations syndicales et les fédérations d employeurs du secteur de l énergie, l Unemig (Union nationale des employeurs des industries gazières) et l Ufe (Union française de l électricité). Son titre : «Accord relatif aux principes de prévention des risques psychosociaux» Ce texte, qui pourrait faire croire que les employeurs comptent enfin sortir du déni de leurs responsabilités en matière de santé, comporte en fait certains dangers pour les salariés et leurs représentants syndicaux. L accord vise la «prévention primaire des risques», donc la lutte contre l apparition des difficultés. Objectif affiché : «adapter le travail à l homme». Pour y parvenir, trois grands principes : «mise en œuvre d une démarche pluridisciplinaire, partage des expériences et permanence du dialogue social». Ce texte de portée générale, fixant de grands principes, doit maintenant être décliné dans chaque entreprise de la branche. GDF Suez France a ouvert le bal par un accord ratifié le 18 février Il devra être appliqué dans tous les sites du groupe. Ces accords visent à «fédérer les compétences de préventeurs, travailleurs sociaux, médecins, auprès des CHSCT, représentants des salariés, etc.». En octobre 2009, alors que la Cohorte Gazel (étude épidémiologique), dont la CCAS est le principal partenaire, marquait son 20 e anniversaire à Paris devant un parterre de chercheurs, médecins et acteurs de la santé publique, Michel Yahiel, président de l Association nationale des DRH (direction des ressources humaines) déclarait à la tribune : «La composante santé au travail est proche du zéro dans la formation des DRH.» (voir CCASinfos de novembre 2009). Aujourd hui, ce qui pourrait devenir une sortie du déni patronal découle aussi d une dramatique réalité de plus en plus délicate à masquer. Les suicides survenus en à la centrale nucléaire de Chinon puis à Besançon, dont celui d un directeur adjoint à la distribution d EDF, ont marqué les personnels. Puis la longue et lugubre série venue de France T elecom Autant de faits qui obligèrent le ministre du Travail, Xavier Darcos, à imposer aux entreprises de plus de salariés de trouver des accords sur les risques psychosociaux. Globalement, des mesures avaient déjà été prises sous la férule de Pierre Gadonneix, alors président d EDF. Elles consistaient en la mise en place d un Observatoire de la qualité de vie 16

15 ou souffrance au travail? POINT DE VUE TETRA / BSIP B. BOISSONNET / BSIP DR au travail, l installation d un numéro vert afin que les salariés en souffrance puissent discuter avec des psychologues et l alerte du management sur d éventuels dangers. Ces suicides ne sont que la partie émergée de l iceberg. Construire sa santé reste avant tout une question de moyens et dépend donc de la marge de manœuvre donnée aux salariés pour le faire. «Il ne peut y avoir d état d équilibre : soit on construit sa santé au travail, soit on la détruit. Il faut donc que le travail ait un sens partagé avec le collectif de travail, qui permette de construire un système de valeur sur le comment faire et le comment faire ensemble ainsi que sur le résultat du travail», explique Alain Carré, médecin du travail d EDF-GDF retraité (voir ci-contre). «Pour juger de la pénibilité d un métier, comment mesure-t-on les gestes devenus impossibles, les mouvements limités par la douleur?», demandait Noëlle Lasne, médecin du travail, dans une tribune publiée par le journal Le Monde dans son édition du 13 octobre dernier. L analyse est complexe certes. Mais les maux physiques demeurent la facette probablement la plus facile Parler de «souffrance au travail» comme le font les syndicats ne relève pas que de la sémantique : ces mots constituent l exact reflet de ce que vivent les salariés. à prendre en charge. Elle ne saurait en aucun cas masquer le reste. Même si c est sur cette part d invisibilité, cette proportion de données inconnues, difficilement mesurables et quantifiables, que les employeurs s appuient encore pour refuser toute reconnaissance de la «souffrance au travail». Pour ces raisons, encore, qu ils préfèrent utiliser le terme de «risques psychosociaux» à celui de «risques organisationnels» en prônant des accords d entreprises qui, sous un discours séduisant, pourraient individualiser encore plus les problèmes et les situations. Dans ces conditions, les accords en cours de négociation à erdf, GrDF, EDF et pour certains, comme à RTE, déjà soumis à signature des syndicats et employeurs, ont du mal à recueillir l adhésion de toutes les organisations syndicales. Que les syndicalistes préfèrent parler de «souffrance au travail» ne relève pas que de la sémantique, mais du fait que ces mots constituent l exact reflet de ce que vivent les salariés. Et si aujourd hui les risques ne peuvent plus être niés par les employeurs, «l état de complet bien-être physique, mental et social» est loin d être au rendez-vous. Texte : Jean Santon Alain Carré, médecin du travail d EDF-GDF, retraité et responsable de la consultation de surveillance médicale post professionnelle du Centre national de santé (CNS) à Paris. «L organisation moderne du travail s oppose aux conditions qui permettent de construire sa santé au travail et empêche la qualité de vie au travail. Les employeurs, plutôt que de traiter ces questions dans le cadre réglementaire imposé en évitant le risque, en révisant l organisation du travail pour lui retirer son caractère délétère, proposent des accords sociaux, hors du cadre de cette responsabilité essentielle. En n envisageant que de façon subsidiaire la question première de l organisation du travail, en manageant la souffrance, ces accords renforcent la culpabilité des victimes. Ils placent la représentation du personnel en situation de coresponsabilité sans qu elle ait les moyens réels d agir sur l organisation. Le pouvoir des responsables d entreprise sur ces démarches les incitent à les privilégier au détriment des actions autonomes et efficaces que pourraient mener, dans le cadre réglementaire, les CHSCT, du côté du travail réel et du vécu des travailleurs.» 17

16 Ville de lumière vos activités Sous les ponts de Paris Le concept n est pas nouveau, mais la formule plaît. Autour d un salon, d une rencontre sportive ou d une manifestation culturelle, la CCAS propose aux bénéficiaires de toute la France de venir découvrir Paris, ville de lumière. Accueillis en pension complète, les vacanciers débarquent au cœur de la capitale l espace d un week-end prolongé, pendant lequel ils seront hébergés dans les résidences hôtelières CCAS d Opéra ou de R icherand. Du 12 au 15 novembre 2010, se déroulait le Master 1000 de tennis de Paris- Bercy. Ils étaient 38 bénéficiaires venus vivre pleinement l événement... À 25 ans, Laura découvre «Paname» pour la première fois. Des étoiles dans les yeux, la jeune Alsacienne s offre la tour Eiffel en cadeau d anniversaire. Accompagnée de ses parents, elle a choisi de partager ces quatre jours en famille. «Paris? C est magnifique», témoigne-t-elle. À pied, en bateau, en bus et en métro, les vacanciers sillonnent la capitale au gré d un programme riche et intense. La réunion d accueil passée, direction la station de métro Bir-Hakeim et les quais de la Seine. «Ah Je ne ferais pas ça tous les jours!», s exclame une vacancière du Limousin dans la rame de la RATP. olivier clément / CCAS La découverte de Paris et de deux grands événements sportifs, les Masters 1000 de tennis de Bercy et le championnat du monde d escrime, était inscrite au programme de plusieurs des séjours Passion CCAS du mois de novembre. Transformé en accompagnateur, Alain Candas, agent EDF à la retraite, compte ses «ouailles» pour ne perdre personne. Sur une chanson d Yves M ontand, le petit groupe embarque à bord d une péniche amarrée à quai. Là, une guide touristique récite en français, anglais, italien et espagnol «que nous allons passer sous 24 ponts de la Seine», etc etc. Originaires de Montpellier, Philippe Sous les ponts de Paris Autour d un salon, d une rencontre sportive ou d une manifestation culturelle, la CCAS propose aux bénéficiaires de découvrir Paris, ville de lumière. et Jannick découvrent en couple le Paris romantique. Ne leur demandez pas le vœu qu ils ont prononcé sous le pont Marie, il ne se réaliserait pas Dans les enceintes, la voix d Édith Piaf qui chante : «Sous le ciel de Paris / Marchent les amoureux» Le dîner est à peine avalé que déjà le bus attend pour un tour nocturne dans Paris : le Champ-de-Mars, le Trocadéro, la statue du Maréchal Foch tête nue la place de L Étoile, le Louvre, la cathédrale Notre-Dame, le Panthéon, le quartier du Marais. 23 h 30 : retour à la résidence Richerand située à proximité du canal Saint-Martin. Demain sera un autre jour. Au petit déjeuner, les discussions vont bon train. Arbitre de la Fédération française de tennis (FFT), Alain Candas explique les enjeux du tournoi des Masters 1000 de Bercy, ses expériences sur les cours de Roland Garros, sa passion pour ce sport. « , c est la somme que remportera le vainqueur de cette compétition.» Cela en laisse pensifs de nombreux dans l assemblée qui calculent le nombre d années qu il leur faudra pour gagner une telle somme. La jeune Laura nous glisse en aparté : «C est exagéré et cela dénature le sport.» Agent GrDF à Lyon, Y annick, 23 ans, n en est pas à son premier tournoi ATP, mais c est son premier Bercy. «J apprécie Federer, explique-t-il, il a la classe. Et à ce prix, c aurait été dommage de ne pas participer à ce séjour. Pour trois jours de festivités en pension complète, le billet de train A/R depuis Lyon me coûte plus cher.» Agent à la sécurité sociale de S élestat, Daniel est venu avec son épouse. «En 2007, nous avions déjà participé au séjour CCAS organisé autour du tournoi de Roland Garros. Nous avions vu 20 minutes de tennis car le match avait été interrompu par la pluie.» olivier clément / CCAS L escrime à l honneur Du 4 au 13 novembre 2010, Paris accueillait le championnat du monde d escrime sous la verrière du Grand Palais. La CCAS proposait trois séjours Passion autour de ce rendez-vous international des fines lames. Fils d agent, Clément Corli, 23 ans, «rêvait depuis toujours de participer à une telle rencontre internationale». Escrimeur depuis l âge de 6 ans, ce qui passionne cet épéiste dans la pratique de l escrime c est le sens de l honneur, le respect de l adversaire et de l effort physique. Clou de son séjour parisien : une discussion tout en simplicité avec Jérôme Jeannet, vainqueur finaliste en équipe face aux États-Unis. Un pur moment de bonheur! 18

17 et de passion Cette fois-ci pas de risque, les rencontres se passent à l intérieur du POPB, le palais omnisports de Paris-Bercy. Ce samedi matin, la demi-finale double oppose Cermak-Mertinak à Bhupathi- Mirnyi. «On les voit tout petits, mais on les voit quand même», entend-t-on dans les travées. Sur les écrans géants, l arbitre de chaise inscrit les scores ; dans les enceintes, les sonorités électro retentissent à chaque pause. La surface de jeu est rapide, le public So british est attentif. Au service, la balle du Suédois Söderling fuse à 235 km/h. Une demifinale en chasse une autre : voici que le Français Gaël Monfils se qualifie en finale, battant le Suisse Roger Federer, n 3 mondial. Le cœur des vacanciers de la CCAS bat à l unisson de ceux des spectateurs du palais de Bercy. «C étaient deux magnifiques demifinales!», s exclame Alain, l arbitreaccompagnateur. Mais déjà il faut repartir. Direction le César palace pour une folle nuit parisienne. Texte : Stéphane Gravier bertrand de camaret / CCAS 19

18 Seul, en famille ou en groupe, la CCAS vous propose trois lieux d hébergement à Paris intra muros. Ouvertes toute l année, les résidences hôtelières d Opéra et de Richerand ont un taux d occupation de 95 à 97 %. Le conseil d administration de la CCAS a pris une série de mesures en 2008 pour en faciliter l accès : réservation possible six mois à l avance, possibilité pour chaque bénéficiaire et ayant droit de réserver jusqu à six nuitées par an quinze pour ceux venant d outre-mer et pour les ayants droit âgés de 18 à 26 ans, il est désormais possible de le faire sans la présence de l ouvrant droit dans le cas d entretiens d embauche ou d examens. Dans le cadre des séjours «Les régions proposent»,«passion» et «Événements», vous disposez de plus de 40 manières de découvrir Paris, depuis les rendez-vous sportifs, comme le tournoi de Roland G arros ou celui des 10 nations, jusqu au Salon de l auto ou du chocolat. Enfin, ces structures organisent des visites culturelles, comme «Les coulisses de la tour Eiffel» ou «Sur les traces de M arcel Paul», guidées par un agent des IEG La résidence CCAS de Paris Opéra Le Louvre, le jardin des Tuileries et le quartier des grands magasins de l Opéra à pied Cette résidence est située au cœur du 1 er arrondissement de Paris. Elle dispose de 37 chambres colorées de 2, 3 et 4 lits, dont 2 équipées pour les personnes à mobilité réduite. Le petit déjeuner servi en salle de 7 h 45 à 9 h 30 est inclus dans le prix de la chambre. vos activités Séjourner à Paris La résidence CCAS de Paris Richerand À proximité de la gare de l Est, la résidence Richerand est située dans une rue perpendiculaire au canal Saint- Martin, à deux pas du quartier animé olivier clément / CCAS de la B astille et à proximité de l hôpital Saint-Louis (possibilité d accueil Santé via sa CMCAS). Elle dispose de 49 chambres de 1 à 4 lits. Possibilité de prendre son petit déjeuner à un tarif négocié au café Séraphin, situé à proximité du centre. Réservation pour ces deux résidences : (prix d un appel local) du lundi au dimanche de 9 h à 17 h, sauf jours fériés. Éthic-étapes, résidence internationale de Paris D une capacité d accueil de 102 chambres, ce centre est entièrement accessible aux personnes handicapées. Par les transports en commun, il faut 30 minutes pour rejoindre la station RER Châtelet-Les Halles. Texte : Stéphane Gravier Christian Voulgaropoulos / CCAS Différents séjours de découverte de la capitale sont proposés aux jeunes par la CCAS en olivier clément / CCAS Les 12/14 ans sont invités à sillonner la capitale en février, dans le cadre d un jeu de rôle dont les énigmes à résoudre les entraîneront hors des sentiers battus par les touristes (séjour de proximité réservé aux Franciliens et aux jeunes des régions Nord-Pas-de-Calais, Picardie et Champagne-Ardenne). Le séjour Paris aux saveurs, organisé au printemps, propose aux 15/17 ans d associer la pratique gastronomique à la découverte des marchés et des quartiers populaires. Mode, rock, chants et musiques seront inscrits au catalogue des vacances d été, toujours pour les 15/17 ans. Chaque année, plus de 450 jeunes visitent la capitale dans le respect de la Convention des droits des jeunes. Renseignements Bertrand de Camaret / CCAS 20

19 Faites du sport! À la plaine Saint-Denis, la CMCAS Paris gère le complexe sportif Nelson Mandela, un espace arboré dédié aux pratiques sportives, ouvert à tous les bénéficiaires et à de nombreux clubs et partenaires. Un lieu historique. En 1929, les premiers gaziers de Paris y faisaient déjà du sport. En 2010, cet ancien terrain de trois hectares sur lequel se trouvait précédemment une usine à gaz attise toutes les convoitises. À l origine friche industrielle, l espace Nelson Mandela inauguré le 14 octobre 1989 a été construit de toutes pièces par les agents EDF-GDF parisiens. Face au stade de France, il abrite un terrain de football synthétique, des cours de tennis, une salle de musculation, une autre pour la pratique du grappling (l anglais pour lutte) et différents espaces de réunion et d animation. Réservé en priorité aux 400 familles d électriciens et gaziers, le complexe demeure ouvert aux écoles, associations, comités d entreprise et clubs extérieurs. «Notre objectif, explique P hilippe G arnier de la CMCAS Paris, est de développer la pratique du sport pour tous mais aussi de l ouvrir à tous les publics.» Parfaitement desservi par les transports en commun, l espace N elson Mandela est un lieu à découvrir ou à redécouvrir. Textes : Stéphane Gravier Photos : Olivier Clément / CCAS Thierry Martin, archer De 18 à 70 mètres, il touche toujours sa cible. Le mouvement est ample, le geste précis et la concentration à son maximum. Plusieurs fois par semaine, Thierry Martin se rend au complexe Nelson Mandela, où il a créé en 2001 la section tir à l arc. Président de l US Gazelec IDF, il pratique cette discipline olympique en passionné, depuis l âge de 17 ans. «En salle ou à l extérieur, ce sport est accessible à tous», explique l entraîneur, diplômé d un brevet d État. Persévérance, pugnacité et engagement en sont les valeurs essentielles. vos activités Complexe sportif Nelson Mandela 6, avenue Francis de Pressensé La plaine Saint-Denis. Tél. :

20 vos activités «Il faut profiter de cette belle journée d automne! C est le moment d arracher les légumes qui craignent le gel, de bêcher la terre, puis de faire ses plantations «Rares, aujourd hui, sont les choses que l on fabrique soi-même! J associe le jardin au don. La terre nous donne quelque chose que l on transmet à d autres.» Jardins ouvriers : un art de vivre Une même passion les réunit. Valérie, Baptiste, Paul et Bernard partagent l amour de la terre et le plaisir de cultiver leur potager. Ces agents en service ou en inactivité perpétuent une tradition chère à la CMCAS Berry-Nivernais, celle des jardins ouvriers qui a débuté à la fin des années d hiver», conseille Baptiste Fortat, doyen des jardiniers de la CMCAS Berry-Nivernais. Une encyclopédie à lui tout seul et des dizaines d années d expérience en la matière. À 83 ans, cet ancien gazier continue de cultiver son potager sur l une des 25 parcelles mises à la disposition des agents par la CMCAS. Situés dans le lieu-dit de Vauvert, non loin du centreville de Bourges (Cher), ces jardins ouvriers constituent un «havre de paix dédié aux amoureux de la nature», tels que les qualifie B ernard G orgeon, président de la section Jardins ouvriers au sein de la commission Plein air de la CMCAS. Tout près du canal du Berry, poireaux, choux verts, betteraves et potirons aux dimensions parfois imposantes sortent de terre. «Mon chasselas était délicieux, cet été. Et j ai récolté 50 kg de tomates que j ai distribués à ma famille, mes amis et voisins», glisse Baptiste en montrant ses derniers cœurs-de-bœuf*. «Cela reste une distraction, une saine activité pour se maintenir en forme. Et surtout le moyen de garder le contact avec les collègues», poursuit-il. Et même d en lier de nouveaux Avec V alérie Trouvé, 44 ans, qui savoure depuis deux ans le bonheur d avoir un potager, tous deux discutent plantations, échangent conseils et graines. «Cette année, ma récolte est plutôt faible», s amuse-t-elle. Peu importe, l essentiel n est pas là pour cette assistante médicale du centre erdf GrDF de Bourges. «Le jardinage apprend la patience et l humilité. Il véhicule des valeurs humaines essentielles. Il ne suffit pas de planter pour que ça pousse!», p récise-t-elle. Pas de doute, pour V alérie, le jardin ouvrier s apparente à un mode de vie centré sur la convivialité, le sens du partage, le respect de l individu et de l environnement : «des notions que les gens ont tendance à oublier dans notre société». Selon l ancien président de la CMCAS Bourges, Paul Voisin, cette activité de plein air contribue à tisser des relations. Le fameux lien social entre les générations et au-delà des classes sociales. «Les gens se retrouvent là, bavardent, passent un bon moment. C est une histoire de camaraderie», observe-t-il. Outre cet agréable passe-temps propice aux rencontres, le plaisir de déguster des légumes sains, goûteux et produits de ses propres mains s avère également motivant. «Quelle fierté et quel régal de manger ses légumes et de les offrir. Rares, aujourd hui, sont les choses que l on fabrique soi-même! J associe le jardin au don. La terre nous donne quelque chose, que l on transmet à d autres», confie Valérie. Comme une invitation au partage. Texte : Marie-Line Vitu Photos : Christine Lemore * variété de tomate 22

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