NOTE SUR LA SITUATION ECONOMIQUE EN TUNISIE FIN MARS 2014 ET PERSPECTIVES DE REFORMES ECONOMIQUES

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1 mars 2014 NOTE SUR LA SITUATION ECONOMIQUE EN TUNISIE FIN MARS 2014 ET PERSPECTIVES DE REFORMES ECONOMIQUES Les dernières données communiquées par le nouveau gouvernement et par La BCT montrent la gravité de la situation économique et financière en Tunisie.. La situation économique en Tunisie Une situation difficile Les dernières données communiquées par le nouveau Gouvernement et par la BCT montrent la gravité de la situation économique et financière en Tunisie. Le taux de croissance du PIB de 2014 a été révisé à 2,8%. La baisse de l investissement à la fois privé et public a pour résultat un taux d investissement de 20% seulement du PIB. Le ralentissement de la croissance du PIB : La croissance du PIB a été de 2,6% en 2013, le Gouvernement vient de réviser le taux de 2014 qui ne serait que de 2,8% contre 3,5% prévus précédemment suite au ralentissement de l activité industrielle. Ce serait la 4è année consécutive de croissance faible (2% en moyenne par an), une première dans l histoire économique tunisienne qui n a jamais connu une période aussi longue de croissance faible. L indice de production industrielle montre que les secteurs qui continuent à produire au même rythme sont les industries alimentaires liées à la demande Par contre la production des mines, des industries chimiques et des industries textiles et cuir est inférieure à son niveau de l an 2000 et à celui de 2010 comme le montre le graphique suivant. La production de l énergie et celle des matériaux de construction sont inférieures à leur niveau de 2010 et celle des industries mécaniques et électriques est proche du niveau de Indices de production industrielle Total Industries Sommaire La situation économique en Tunisie Page 1 publics Page 2 extérieurs Page 3 Réflexion sur un nouveau modèle de développement Page 4 Cette situation pose la question de l essoufflement du modèle d industrialisation adopté en Tunisie depuis la loi de 1972 qui a instauré le système off shore qui a créé un tissu industriel à faible valeur ajoutée mais à forte utilisation d emploi non qualifié et localisé sur le littoral, proche des ports d exportation. interne Energie Ind. manufacturières diverses Ind. Matériaux Construction CV Ind. Agricoles Alimentaires Ind. Mécaniques Electriques Ind. Textile et cuir Ind. chimiques Mines Indices

2 mars 2014 La nouvelle orientation recherchée par le nouveau gouvernement est de promouvoir les services à haute valeur ajoutée dans le secteur des technologies de l information et qui occupent la main d œuvre qualifiée, comme en témoigne les démarches faites lors de la récente visite aux USA. Le ralentissement de la croissance du PIB aggrave le chômage et ralentit les recettes de l Etat alors que les dépenses publiques continuent leur croissance. Un faible niveau d investissement : La baisse de l investissement à la fois privé et public a pour résultat un taux d investissement de 20% seulement du PIB. Ce taux est très bas surtout que près de la moitié est allouée à la construction et aux travaux publics. Il ne reste pas suffisamment de moyens pour les équipements et les outils de production. Cela affaiblira la capacité de production du pays et bloquera le recrutement et l emploi. Le secteur industriel tunisien a été très touché par la stagnation de la production (lndice132) et par la baisse des investissements de 12% depuis 2010 localisée notamment dans l énergie et les industries textiles. D ailleurs les concours du système bancaire à l économie ont ralenti (0,8% de croissance sur les deux premiers mois de 2014), ce qui illustre la faiblesse de l investissement. L économie tunisienne est-elle destinée à devenir une économie de services? Dans ce cas, il faudrait orienter les investissements vers les services à emploi qualifié : les technologies de l information, la santé, les services commerciaux et financiers dans le cadre d un rôle régional. Une productivité en régression La productivité globale des facteurs est devenue décroissante (-0,4% en 2013), cela est le cas depuis 2009 selon l Institut d Economie Quantitative (-0, 3% en 2010 et -0,9% en 2011) ; La production ne suit plus le rythme de disponibilité des facteurs. Il y a donc un gaspillage dans l utilisation des ressources disponibles. En d autres termes, la productivité globale des facteurs exprime le degré d utilisation des facteurs engagés (capital et travail). Sa baisse montre donc une sous utilisation : des travailleurs engagés mais qui travaillent moins et des machines sous utilisées, alors que la demande existe puisque les prix augmentent fortement en Tunisie (6% par an alors que l inflation mondiale est entre 1% et 2%). Cette situation exige d abord une action nationale pour une meilleure productivité et une reprise immédiate des investissements par une mobilisation du secteur privé national et étranger pour la réalisation de nouveaux projets et l extension des projets existants. D autant plus que plusieurs opportunités existent et peuvent être exploitées moyennant la levée des contraintes administratives et l assouplissement des procédures. Il faudra aussi faire appel au capital étranger par un nouveau partenariat public-privé dans le domaine du transport, du stockage et de la logistique (ports, aéroports ), de l énergie (gaz, solaire, éolien), de la finance (banques, assurances). L essentiel est que le taux d investissement revienne de 20% du PIB, actuellement, à son niveau habituel de 25% soit de 16 à 20 milliards D sachant que les IDE sont actuellement de l ordre de 2 milliards D par an. Il y a donc une marge pour attirer les IDE encore timides. Mais les résultats du premier trimestre de 2014 montrent que la tendance à la baisse des IDE continue pour toucher les services après les industries. Pour cela, les formalités de change doivent être allégées, la stabilité de la monnaie locale doit être défendue. Le code de changes doit être révisé. Il est important de se fixer un objectif d IDE, par exemple ¼ des investissements, dont la moitié pour les grands projets de partenariat public-privé (une partie du secteur public actuel) et privé nationalprivé étranger (immobilier, tourisme, services). publics : Une augmentation rapide des dépenses publiques. Les dépenses publiques augmentent rapidement suite à l augmentation de la masse salariale de 13% par an en moyenne sur 3 ans. Les dépenses de compensation se sont alourdies passant de 1500 MD en 2010 à 5500 MD en Par contre, les recettes fiscales augmentent à raison de 8,3% seulement par an depuis Cela aggrave le déficit budgétaire et alourdit la dette publique et sa charge annuelle sur le budget. Les dépenses publiques augmentent rapidement suite à l augmentation de la masse salariale de 13% par an en moyenne sur 3 ans. Par ailleurs, les dépenses de compensation se sont alourdies passant de 1500 MD en 2010 à 5500 MD en Les chiffres de compensation annoncés pour 2014 varient de 7000 MD sans mesures à 6400 MD avec mesures d ajustement de prix de l énergie. Ce dernier chiffre reste supérieur à l investissement public (5000 MD). Le Gouvernement actuel s est attelé à la tâche de réduction de ces subventions qui exige une mobilisation nationale devant l ampleur du problème. Les discussions d augmentations salariales de 2014 qui commencent peuvent s accompagner d engagements sur la réforme du système de subventions. Enfin, le service de la dette publique devient une préoccupation car il est passé de 3600 MD en 2010 et 2011 à 4400 MD en 2013 soit presque autant que l investissement public (4 800 MD dans le meilleur des cas). 2

3 MARS 2014 L augmentation des taux d intérêt aggrave ce service mais le principal à payer est plus élevé. La part étrangère de ce service est de 50% en 2013, elle est sujette à la dépréciation du taux de change qui l aggrave. Faiblesse des recettes publiques et l aggravation du déficit budgétaire : Les recettes fiscales augmentent faiblement à raison de 8,3% par an depuis 2010 en termes courants avec une inflation proche de 6%, les recettes non fiscales hors privatisation (bénéfice des entreprises publiques et redevances pétrolières) diminuent ; ce qui aggrave le déficit budgétaire qui passe de 3% du PIB en 2010 à 6,1% en Cela alourdit la dette publique qui passe de 40% à 45% en Les prévisions pour 2014 sont plus graves puisqu il est prévu que le déficit public atteigne 9% du PIB et que la dette publique se rapproche de 50% du PIB. Cela en raison de la faible augmentation prévue des recettes fiscales (+5%) en relation avec la faible croissance prévue pour la production. En conclusion, l année 2014 s annonce difficile pour le budget de l Etat qui devra recourir à plus d emprunts intérieurs et extérieurs dont le recours aux institutions internationales (FMI, BM, BEI) avec leur conditionnalité et le recours au bilatéral (pays du golfe notamment). D autres recours sont prévus pour boucler le budget dont le marché financier international avec la garantie des gouvernements américain et japonais comme l année dernière. Déficit des autres organismes publics : sécurité sociale, entreprises publiques Les trois caisses de sécurité sociale accusent un déficit croissant lié à la non adaptation du système de couvertures avec la structure démographique de la population et son vieillissement car le système de sécurité sociale était conçu en une période où le nombre de cotisants pour un retraité était supérieur à 5.. Actuellement ce rapport se rapproche de 3. A ce niveau, les cotisations ne couvrent plus les prestations et la réforme du système s impose. Le déficit actuel des caisses est de 400 MD par an, soit 100 MD de plus chaque année. L absence de réserves suffisantes, pour la CNRPS actuellement, pose le problème de financement des prestations. Nombre de cotisants par retraité Cotisants exterieurs Les résultats du premier trimestre 2014 montrent une aggravation du déficit commercial avec une baisse des exportations de 1.8% et une augmentation des importations de 7.9% par rapport à la même période de A remarquer que 20% de ce déficit provient de Chine sans flux compensatoires de capitaux ou de services et revenus à l instar de l UE. L augmentation du déficit extérieur : L aggravation du déficit extérieur courant se poursuit au cours des deux premiers mois de 2014 pour s établir à 1,5% du PIB en une si courte période (contre 1,2% pour la même période en 2013 qui a abouti à 8,4% sur toute l année). La raison est la même se résumant à l aggravation du déficit commercial suite à l accroissement des importations de pétrole et de céréales. Les exportations, par contre, continuent à stagner en volume car elles ont baissé de 0,2% à prix constants (augmentation en dinars de 2,7% au cours des deux premiers mois). Certains offices et entreprises publiques ont accumulé un déficit élevé : Ce déficit date d avant 2010 pour certains d entre eux (office des céréales, office de l huile, STIR, Elfouledh, Transtu ) atteignant un perte cumulée d environ 1000 MD en 2010, qui a plus que doublé depuis cette date. Par ailleurs, le bénéfice élevé lié au phosphate a disparu. Cette perte cumulée est financée par un recours à l endettement (garanti par l Etat). Les résultats du premier trimestre 2014 montrent une aggravation du déficit commercial avec une baisse des exportations en valeur de 1.8% (recul des phosphates et dérivés et de l huile d olive) et une augmentation des importations de 7.9% par rapport à la même période de A remarquer que ce déficit commercial était de 3290 MD dont 662 MD provenant de Chine. Un effort est à faire pour équilibrer un peu ce flux par un apport de capitaux et de savoir faire chinois, pour vendre en commun à l Europe et à l Afrique. Ce déficit commercial important avec la Chine est récent (depuis 2009) et représente presque le quart du déficit commercial (1400 MD en 2011 sur 6750 Md de déficit et encore plus actuellement). Il faut trouver un moyen de le financer en collaboration avec les autorités chinoises : investissements en Tunisie ou Prêts. 3

4 mars 2014 Les résultats du premier trimestre 2014 montrent une aggravation du déficit commercial avec une baisse des exportations en valeur de 1.8% (recul des phosphates et dérivés et de l huile d olive) et une augmentation des importations de 7.9% par rapport à la même période de A remarquer que ce déficit commercial était de 3290 MD dont 662 MD provenant de Chine. Un effort est à faire pour équilibrer un peu ce flux par un apport de capitaux et de savoir faire chinois, pour vendre en commun à l Europe et à l Afrique. Ce déficit commercial important avec la Chine est récent (depuis 2009) et représente presque le quart du déficit commercial (1400 MD en 2011 sur 6750 Md de déficit et encore plus actuellement). Il faut trouver un moyen de le financer en collaboration avec les autorités chinoises : investissements en Tunisie ou Prêts. Déficits élevés avec retournement de tendance obligé Ce déficit courant a été financé par des apports de capitaux (emprunts notamment) au cours des trois premiers mois, permettant même une stabilisation des réserves en devises au même niveau de fin mars 2013 soit 11,1 MD ou l équivalent de 100 jours d importations. Certes, cette position de change est encore suffisante mais la couverture baisse de 4,9 mois d importations en 2010 à 4 en 2012 et à 3,5 en 2013 et continue de baisser. L endettement extérieur tunisien provient essentiellement des sources multilatérales: le déblocage de la tranche prévue par l accord avec le FMI, l apport des autres institutions (BM, BEI ) alors que la BAD limite ses apports ; mais aussi de sources bilatérales avec la garantie obtenue du gouvernement américain (500 M$) et celle promise par le Japon. Réflexion sur un nouveau modèle de développement tunisien Les récentes déclarations du Ministre de l économie et des finances indiquent qu une réflexion est engagée sur le modèle économique existant pour dégager les réformes nécessaires en vue de résoudre le problème du chômage et de la faible croissance de la production. Il a évoqué l organisation d une conférence nationale sur le modèle de développement en vue de créer un consensus sur les réformes. Cette réflexion converge avec le débat lancé par les institutions internationales (FMI, BM, BAD en particulier) qui dans leurs récents écrits ont appelé les autorités tunisiennes à adopter un plan de réformes qui doivent aboutir à l instauration d un nouveau modèle économique, avec pour ligne directrice l élimination des restrictions à l initiative privée nationale et étrangère et l élimination des rentes de situation. La récente visite du chef du gouvernement aux USA montre la convergence des vues entre le gouvernement et les bailleurs de fonds extérieurs puisqu il a déclaré: «La rencontre avec Christine Lagarde a été l occasion pour s accorder sur le modèle de développement qui doit être mis en place, toutefois, il n a pas été question de conditions à imposer». Dans le communiqué commun, la Directrice du FMI a salué l engagement ferme du gouvernement à poursuivre les politiques économiques et les réformes structurelles nécessaires pour répondre aux grands défis de la Tunisie». D un autre côté «Les USA ont réitéré leur soutien à la Tunisie, mais ils ont conditionné leur aide par la réussite de la Tunisie à ne pas destiner les crédits et dons octroyés vers la consommation». Le chef du Gouvernement conclut que «Nous avons un fort soutien, nous devons l exploiter pour entreprendre les réformes nécessaires». Les principales recommandations des rapports parus récemment et notamment le rapport de la BM «Revue de la politique de développement, la révolution inachevée (270 pages)» et celui de la BAD «Tunisie, Document de stratégie pays intérimaire (79 pages)» portent sur les thèmes suivants : L élimination de la dichotomie Off shore On Shore : Un essoufflement de ce choix est observé car il n a pas pu créer plus de valeur ajoutée et employer les diplômés. Les instances internationales proposent d ailleurs un modèle de développement plus inclusif et à plus haute valeur ajoutée comme le précise le rapport de la BAD qui recommande de passer de la soustraitance à la cotraitance dans l industrie et en développant les services.. La Directrice du FMI a aussi remarqué récemment que «la réduction des déséquilibres macroéconomiques, la revitalisation de l investissement, et une croissance plus inclusive seront les préalables pour assurer la création d emplois durables et pour répondre aux aspirations légitimes du peuple tunisien». 4

5 Enfin, le rapport de la BM est encore plus critique du système off shore qui est à faible valeur ajoutée locale sans effets d entraînement sur le reste de l économie et à création de travail non qualifié. Il proclame que la dualité créée est au cœur des échecs actuels de l expérience tunisienne et qu il faudra lever cette dichotomie en rapprochant l on shore de l off shore. Pour cela, le rapport propose un impôt unique sur tous les bénéfices de 15 à 20% et la levée des obstacles administratifs à l on shore. Il faut dire que le système off shore a été détourné de son objectif d origine. En effet, les avantages accordés aux exportateurs étrangers en 1972 ont été élargis aux locaux qui ne payent plus d impôts, et qui se sont rabattus sur le marché parallèle favorisé par les réexportations destinées au marché libyen et qui finissent sur le marché local. Les propositions de refonte du système off shore doivent tenir compte de la marge de compétitivité tunisienne en particulier dans le secteur mécanique et électrique où les possibilités de développement existent. Il serait dommage de bloquer le développement des IME si cela exige des avantages particuliers aux grands groupes industriels pour des raisons de compétitivité. Mais ces avantages ne doivent pas être accordés aux faux industriels (magasins industriels off shore pour friperie à réexporter, pour moteurs usagés à rénover et réexporter) qui détournent ces avantages et vendent sur le marché parallèle local. A la limite, il est concevable de limiter l off shore aux étrangers dans l industrie seulement (il a été accordé aussi aux services d études et de marketing avec peu d apport en contre partie des avantages accordés). La BM recommande de rapprocher l on shore de l off shore mais c est l inverse qui risque de se passer. Vers un nouveau modèle économique La croissance du PIB en 2013 est d un point plus faible qu attendu (autour de 2,6% au lieu de 3,6% prévu). Elle est localisée dans le secteur des services, et en particulier les services administratifs, ce qui explique la baisse du taux de chômage à 15,7% contre 16,7% fin Compe tenu de cette situation de stagnation de la production, le gouvernement a engagé une réflexion sur le modèle économique existant pour dégager les réformes nécessaires. Cette réflexion converge avec le débat lancé par les institutions internationales (FMI, BM, BAD) qui dans leurs récents écrits ont appelé les autorités tunisiennes à adopter un plan de réformes pour instaurer un nouveau modèle économique avec pour ligne directrice l élimination des restrictions à l initiative privée nationale et étrangère. Les recommandations portent sur l élimination de la dichotomie Off shore On Shore, La révision du code des investissements et des lois réglementant l activité des secteurs, la réforme fiscale et de la sécurité sociale, la réforme de la politique industrielle et agricole et des subventions de prix, le développement des services à fort potentiel d exportations et d emplois qualifiés Ce qui nous ramène à la 2é proposition : La révision du code des investissements et des lois réglementant l activité des secteurs (code des télécom, des mines, de l énergie, des eaux, lois sur les services) L Etat réglemente l investissement en Tunisie de deux façons : - par les autorisations nécessaires pour différentes activités pour les étrangers (commerce, agriculture) ou pour tous (télécom, industrie non manufacturière liée aux ressources naturelles, services sociaux). La BM demande une levée des contraintes sur les étrangers dans l exercice des services en Tunisie : commerce, télécommunications, transport et logistique, services professionnels, tourisme, santé, enseignement supérieur. Cela encouragera l exportation des services. - par les avantages fiscaux (exonération de TVA, d impôts) et financiers (subventions, cessions de terrain, apports en capital) accordés et qui ont été estimés à 1300 MD en 2009 soit 8,5% des recettes de l Etat et 2,2% du PIB. La BM estime, selon une enquête faite en 2012 sur les motivations des investisseurs (139 sociétés), que 79% des avantages accordés par le code des investissements (subventions accordées ou manque à gagner fiscal) sont perdus car accordés à des secteurs obligés où l investissement se fera de toutes les façons. Les avantages ont été bénéfiques dans les industries mécaniques et électriques et la chimie. La révision de cet ensemble de lois exige du temps mais elle est nécessaire pour relancer l investissement du niveau de 20% du PIB actuellement vers 30% par la réduction des formalités bureaucratiques et l ouverture à la concurrence.. 5

6 Mais il faudra aussi demander une réciprocité de la part de nos partenaires notamment européens : reconnaissance des diplômes et possibilités d exercice, facilitations pour le déplacement de travail qualifié. Cela semble difficile car la BM reconnaît que la Tunisie devra ouvrir les secteurs de services à la concurrence internationale d une façon unilatérale sans attendre la réciprocité. Cela développera la concurrence, réduira les coûts et augmentera les exportations dans des secteurs porteurs car à haute valeur ajoutée et à emplois qualifiés. La révision du système des subventions de compensation (énergie ) Les institutions internationales évitent de traiter d une façon directe de ce problème car cela a coûté cher à leur image de marque le siècle dernier suite aux révoltes que leurs propositions ont entrainées. Pour cela, les réformes sont proposées pour le système financier en vue de rationaliser l endettement en général et public en particulier. Cela contraindra le secteur public à une gestion rigoureuse et une limitation des déficits ; cette contrainte budgétaire imposera la réduction des subventions de consommation et la réforme de la compensation des produits de base en commençant par l énergie. Le rapport de la BM attire l attention sur les pressions des transferts sociaux sur le budget de l Etat et énumère quatre causes : les subventions énergétiques et alimentaires, les déficits des entreprises publiques, le déficit de la sécurité sociale et la croissance des salaires des fonctionnaires. Il indique que des réformes sont nécessaires mais les sous estime puisqu il affirme que «ce problème ne constitue pas encore un obstacle à la bonne performance de l économie tunisienne». Le rapport de la BAD par contre note la détérioration du déficit budgétaire suite à l augmentation rapide des dépenses de l Etat. Il conclut que la dette publique ne sera soutenable qu à condition que le déficit budgétaire baisse et que la croissance soit relancée. Cela pour conclure que l apport de la BAD sera modulable selon l évolution du risque régional et national et qu elle se propose de renforcer l assistance technique et l exécution de l existant. Car la Tunisie est le 2è portefeuille le plus important de la BAD. La réforme fiscale et de la sécurité sociale : Les taux d impôts en Tunisie sont élevés mais ne sont pas appliqués à une grande frange de l économie : les exportations, les dividendes, les plus values boursières ont été exempts d impôt. De même, le système forfaitaire et l économie parallèle ont réduit énormément l assiette de l impôt. Les avantages fiscaux accordés ont encore réduit le rendement du système fiscal au point que la pression fiscale globale en Tunisie se situe autour de 20%. Par ailleurs, la fiscalité locale est très faible. Les inégalités croissantes dans la répartition des revenus et les contraintes sur le budget de l Etat plaident pour l urgence da la réforme fiscale. Les recommandations portent sur l allègement des impôts sur les sociétés avec un taux unique quelque soit l activité (15 à 20%), l instauration de l impôt sur les dividendes (10 à 5%), la réduction du système forfaitaire, l élimination de plusieurs exonérations fiscales en gardant celles liées à l existence d externalités (recherche-développement, emploi de personnel qualifié, régions défavorisées, dépollution). D autres propositions portent sur l instauration d une contribution sociale généralisée CSG comme instrument de transfert de revenus et l accroissement des impôts locaux comme approximation aux impôts fonciers. L application des nouveaux taux peut se faire par étapes. La réforme de la sécurité sociale est aussi urgente en vue d équilibrer les régimes de retraite et d assurances-maladie. La BM propose de réduire les taux de cotisations (qui sont de 30%) en vue promouvoir l emploi, mais ils sont nettement inférieurs aux taux européens alors que le système de prestations est comparable à l Europe avec une espérance de vie assez élevée. La réforme financière : le système bancaire: La BM tire une sonnette d alarme sur le système bancaire «en désordre» : Les impayés bancaires sont élevés (près de 20% des crédits), la concurrence est faible malgré le nombre élevé de banques, la présence de l Etat dans une dizaine d entre elles pose des problèmes de gouvernance, La marge interbancaire reste élevée malgré sa baisse de 3% à 2,5% et pourtant la rentabilité moyenne des fonds propres est faible (10%). Enfin, le degré de mobilisation des ressources est faible puisque les crédits à l économie ne représentent que 60% du PIB contre 80% dans les pays comparables. Certes, les lois sur la faillite et sur le sauvetage des entreprises en difficulté n ont pas aidé le système bancaire dans la récupération des dettes. Pour cela la réforme proposée doit commencer par la révision de ces procédures. Ensuite, il est proposé de restructurer les banques publiques, de renforcer le contrôle d application des règles prudentielles par la BCT, de libérer les taux d intérêt pour accroitre la concurrence, et de résoudre le problème des impayés du secteur touristique qui s aggravent. La réforme de la politique industrielle et agricole : Le défi du secteur industriel est d augmenter la valeur ajoutée locale en encourageant les filières à avantages comparatifs révélés : la filière habillement dans les textiles, les chaussures, les composantes électriques et électroniques où la Tunisie a encore un potentiel élevé sur le marché européen avec la possibilité d un taux d intégration plus élevé. De nouveaux créneaux doivent aussi être recherchés car la Tunisie reste plus compétitive que les pays de l Europe de l Est en termes de coût tout en étant aussi proche du marché européen. L essentiel est de lever les obstacles à l investissement. La politique agricole poursuivie a été très critiquée par le rapport de la BM car elle oriente la production vers des produits de base (lait, viande, blé tendre) qui coûtent chers à la Tunisie alors qu elle a un avantage comparatif dans l arboriculture et l horticulture avec des possibilités d exportations vers l Europe non exploitées ; surtout que ces deux filières sont à plus forte intensité d emplois et localisées dans des régions plus défavorisées. Ce raisonnement ne semble pas trouver d appui chez les planificateurs tunisiens et il reste à approfondir. Il faudra peut être prendre les deux choix avec un dosage qui diffère du passé en s orientant plus vers l exportation pour financer les importations alimentaires. 6

7 L avenir cependant appartient au secteur des services à fort potentiel d exportations et d emplois qualifiés à condition de l ouvrir à la concurrence et d encourager le partenariat public-privé dans les services collectifs. Cela passe par une réforme du code de change pour libéraliser les mouvements de capitaux pour les non résidents et graduellement pour les résidents. En parallèle, une souplesse dans la détermination du taux de change permet de rapprocher le dinar de la convertibilité totale. En conclusion, les réformes économiques présentées dans le nouveau modèle économique exigent une nouvelle vision du rôle de l Etat qui devra instaurer la libre initiative et la concurrence en acceptant l intégration de l économie nationale dans l espace économique international. Ce faisant, l économie parallèle qui a atteint des proportions énormes sera intégrée dans l économie organisée suite à l élimination de l off shore, l ouverture extérieure, la réforme fiscale et la réforme financière et de change. Reste à planifier les étapes de cette réforme et réunir l adhésion autour d elle. Contact us Moncef Boussannouga Zammouri Senior Partner T: E: mzammouri@kpmg.com Dhia Bouzayen International Contact Partner T: E: dbouzayen@kpmg.com

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