1. Un peu d histoire.
|
|
- Matthieu Bouchard
- il y a 6 ans
- Total affichages :
Transcription
1 1. Un peu d histoire. Bien que l atome, comme espèce servant de brique à la formation de la matière sur terre, soit une notion qui était largement admise dans la communauté scientifique depuis la Grèce Antique, ce n est qu au XX ème siècle que celui-ci a été défini comme nous le connaissons actuellement. 1.1 L atome et son noyau C est en 1911 que Rutherford, professeur à l'université de Manchester, fit sa plus grande contribution à la science. Il bombarda une feuille d or avec des particules alpha (noyaux d hélium donc des particules positives) et constata que certaines particules pouvaient traverser la matière alors que d autres avaient leur trajectoire qui était déviée à 90, car elles étaient repoussées. Son expérience permis de conclure : a) que les atomes contenaient du vide. Si certaines particules peuvent traverser la feuille d or, la matière n est pas répartie de manière homogène, mais possède des trous. Le modèle pouding qui présente l atome comme un ensemble homogène de particules positives et négatives, devait être abandonné. b) que les atomes contenaient une partie centrale chargée positivement qu on appelle noyau. En effet, seule une zone fortement positive dans l atome peut avoir un effet répulsif efficace sur les particules alpha, elles-même positives. 1.2 Les électrons Le mot électron vient du grec qui signifie «ambre». L ambre est connu depuis la Grèce antique pour ses propriétés diélectrique: Lorsqu'elle est frottée, elle se charge électriquement, générant des phénomènes d'électricité statique. C est George Johnstone Stoney qui inventa le terme «électron» en Mais l électron ne fut découvert qu en 1897 par J. J. Thomson, au laboratoire Cavendish de l'université de Cambridge, alors qu'il étudiait les rayons cathodiques. À l'époque, on ne savait pas encore comment était composée la matière, même si l'étude de la chimie, des gaz et des cristaux semblait indiquer qu'elle était constituée de «briques» appelées «atomes» (en apparence, la matière est en effet continue et il n'est pas évident qu'elle soit granuleuse). Les rayons cathodiques ont montré que l'on pouvait arracher une partie de la matière, et que cette partie portait une charge électrique négative. Même s il a fallu attendre 1911 avec l expérience de Rutherford pour confirmer que l atome était formé d un noyau autour duquel se trouvent les électrons, une telle hypothèse avait déjà été émise au tout début du 20 ème siècle. Cette hypothèse, appelée le modèle planétaire présentait les électrons tournant autour du noyau sur des orbites fixes comme les planètes autour du soleil. Comme à l époque la physique classique faisait loi, le modèle planétaire était passé inaperçu. En effet, selon la physique classique, dans le model planétaire, les électrons Chimie organique II, A) Les électrons et leurs orbitales 1
2 auraient dû rayonner (émettrent de l énergie) en tournant autour du noyau central, et donc y tomber. Ce n est qu avec l avènement de la mécanique quantique que l atome a pu être modélisé le plus près de la réalité. 1.3 De la mécanique classique à la mécanique quantique La théorie des quanta est le nom donné à la théorie physique qui tenta de modéliser le comportement de l'énergie, à très petite échelle, à l'aide des quanta, quantités discontinues. Son introduction a bousculé plusieurs idées reçues en physique de l'époque. La théorie des quanta a servi de pont entre la physique classique et la physique quantique, dont la pierre angulaire, la mécanique quantique, est née en La théorie des quanta a été initiée par Planck en 1900, puis développée essentiellement par Einstein, Bohr, Sommerfeld, Kramers, eisenberg, Pauli et de Broglie entre 1905 et La théorie des quanta est née du fait de l inexplicabilité de certains faits expérimentaux de la fin du XIX e siècle par la mécanique classique. Parmi ceux-ci, la stabilité des atomes. Deux graves problèmes se posaient dès la fin du XIX e siècle concernant les atomes qu on savaient constitués d'un certain nombre d'électrons ponctuels chargés négativement, et d'un noyau quasi-ponctuel, chargé positivement : - Selon le modèle planétaire classique, les électrons sont accélérés sur leur orbites au sein de l'atome, mais avec le temps leur énergie doit diminuer ; autrement dit les électrons devraient tomber sur le noyau. Un calcul de la durée caractéristique de ce phénomène est de l'ordre de 10 ans. Les atomes devraient donc être instables, ce que l'expérience contredit manifestement. - De plus, la théorie classique prédit que l'électron tombant continuellement sur le noyau, son rayonnement lumineux devrait être continu. Autrement dit, l électron devrait perdre en continu de l énergie en freinant mais il n en est rien. Tous les atomes présentent un spectre de raies discret 1. Autrement dit, les électrons des atomes ne peuvent perdre leur énergie que par paquets d énergie à la fois et cette quantité d énergie est toujours la même pour un atome donné 2 (voir à la page suivante le spectre d émission de l hydrogène). C'est le Danois Niels Bohr qui va proposer le premier un modèle semi-classique permettant de contourner ces difficultés. Le modèle de Bohr de l'atome d'hydrogène est un modèle qui utilise deux ingrédients très différents : a) Une description de mécanique classique: l'électron tourne autour du noyau sur une orbite circulaire. b) Deux ingrédients de type mécanique quantique, même si celle-ci n existe pas encore à l époque: Chimie organique II, A) Les électrons et leurs orbitales 2 4OS - Seules certaines orbites circulaires sont permises (quantification). Autrement dit les électrons ne peuvent pas avoir tous les niveaux d énergie possible 2. De plus, l'électron, sur son orbite circulaire ne rayonne pas (il n émet pas d énergie). - L'électron peut parfois passer d'une orbite circulaire permise à une autre orbite circulaire permise, à condition d'émettre de la lumière d'une fréquence bien précise, liée à la différence des énergies entre les deux orbites circulaires conformément à la relation de Planck-Einstein (E = hν) 2. 1) Voir quelques exemples dans la table CRM au début de la section chimie. 2) Voir le fascicule complément pour le laboratoire de chimie 4OS donné aux labo d électrochimie.
3 Spectre d émission de l hydrogène αβχδ Remarques (valables pour tous les atomes) - n représente le numéro de la couche d électron. - La couche la plus proche du noyau est la couche n 1 - Chaque couche a un niveau d énergie différent. Il fallut ensuite, attendre 1923 et la théorie de De Broglie sur la dualité onde-particule, puis l avènement de l équation de Schrödinger, en 1925 pour que l atome soit décrit tel qu on le considère encore aujourd hui : Un noyau positif formé de protons et de neutrons entourés d un nuage électronique De Broglie montra que la lumière pouvait être considérée aussi bien comme étant composée de corpuscules ponctuels : les photons, mais aussi comme des ondes, possédant une certaine étendue spatiale. L avènement de l équation de Schrödinger, en 1925, qui marque la naissance de la mécanique quantique permit de prouver que tous les particules, même les particules subatomiques, suivaient la dualité onde-particule découverte par De Broglie. Ainsi les électrons peuvent être considéré aussi bien comme des particules que comme des ondes. La mécanique quantique est un ensemble de principes constituant la description la plus fondamentale connue à ce jour de tous les systèmes physiques. Cette description refonde et complète la physique classique, celle-ci échouant dans sa description du monde microscopique (atomes et particules) et de certaines propriétés du rayonnement électromagnétique. 2. Les orbitales 2.1 Définition La mécanique quantique, à travers la théorie de De Broglie et l équation de Schrödinger, permet de décrire l électron soit comme une particule avec une masse, une charge, soit comme une onde. Le terme d'orbitale atomique est une notion de physique quantique, utilisée dans le modèle quantique de l'atome. Une orbitale atomique indique une zone de l'espace, autour du noyau, où la probabilité de trouver un électron autour du noyau est de 95%. Cette zone dépend de la fonction d'onde de l'électron déterminée par l'équation de Schrödinger. Chimie organique II, A) Les électrons et leurs orbitales 3
4 2.2 Les nombres quantiques L équation de Schrödinger, en coordonnées sphériques (on travaille dans l espace à 3 dimensions) comportent des variables appelées nombres quantiques. Les valeurs de ces nombres quantiques sont obtenues par lors de la résolution de l'équation. Chaque électron est défini par un jeu de quatre nombres quantiques. A) Le nombre quantique principal n 4OS Le nombre quantique principal, n, est un nombre entier (n = 1, 2, 3...) qui définit le niveau d énergie de l'électron, autrement dit la couche électronique sur laquelle se trouve l électron. Lorsque la valeur de n augmente : - L énergie de l électron augmente aussi. Autrement dit, plus un électron est loin du noyau, plus il a d énergie. - La taille de l orbitale et la distance séparant l électron du noyau augmente aussi. B) Le nombre quantique secondaire, l, (ou azimutal ou orbital) Dans les couches, les électrons peuvent être répartis dans une ou plusieurs souscouches, le nombre de sous-couches variant d une couche à l autre. Toutes les couches d électrons contiennent au minimum une sous-couche. Le nombre quantique secondaire, l, est un nombre entier qui définit dans quelle souscouche électronique se trouve l électron : Lettre associée à la sous-couche Valeur du nombre quantique l s (de sharp) l = 0 p (de principal) l = 1 d (de diffuse) l = 2 f (de fundamental) l = 3 C) Nombre quantique tertiaire (ou magnétique) m Chaque sous-couche contient au moins une orbitale, le nombre de ces dernières par sous-couche étant variables et dépendant du nombre quantique tertiaire. Le nombre quantique tertiaire, m, est un nombre entier compris entre l et + l (l = nombre quantique secondaire) qui définit l'orientation des orbitales de la sous-couche correspondante. Exemples Si l = 0 m=0 Si l = 1 m = -1 ; 0 ; 1 Si l = 2 m = -2 ; -1 ; 0 ; 1 ;2 On a donc 1 seule orbitale (s, sharp) avec 1 seule orientation. On a 3 orbitales p (principal) de formes identiques, positionnées dans 3 orientations différentes. On a 5 orbitales d (diffuse), dont 4 de formes identiques, positionnées dans 5 orientations différentes. Remarques - Toutes les orbitales provenant de la même sous-couche ou d une sous-couche de même type (la même sous-couche, mais pas la même couche), ont généralement la même forme. Chimie organique II, A) Les électrons et leurs orbitales 4
5 - Les orbitales d un type de sous-couche à l autre, ont toujours une forme différente. - Toutes les orbitales d une même sous-couche sont orientées de façon différentes. Orb. s Orbitales p Orbitales d 4OS Formes et orientation des orbitales pour les 4 premières couches électronique La première couche électronique (n = 1) contient une seule sous-couche, la s et une seule orbitale. La 2 ème couche d électrons, n = 2, contient 2 sous-couches, la s et la p et 4 orbitales : 1 orbitale s et 3 orbitales p. La 3 ème couche d électrons, n = 3, contient 3 sous-couches, la s, la p et la d et 9 orbitales : 1 orbitale s, 3 orbitales p et 5 orbitales d. etc. D) Le nombre quantique de spin s Le nombre quantique de spin de l électron ne peut prendre que 2 valeurs : - ½ ou + ½ Ce nombre permet de quantifier le moment cinétique intrinsèque de l'électron, c est-àdire le mouvement de rotation de l électron sur lui-même. Il définit l'orientation de l'électron dans un champ magnétique Règle 2 électrons ne peuvent pas avoir leurs 4 nombres quantiques identiques. Il y en a, au moins, un nombre qui est différent. 2.3 Les atomes polyélectroniques Seule l équation de Schrödinger pour l atome d hydrogène a pu être résolue de façon exacte et c est elle qui a permis de déterminer la forme des orbitales présentées au chapitre précédent. Chimie organique II, A) Les électrons et leurs orbitales 5
6 On ne sait pas résoudre de façon exacte l équation de Schrödinger des atomes à plusieurs électrons. Cependant, par approximation, on considère que les orbitales des atomes polyélectroniques sont similaires à celles de l atome d hydrogène. On obtient donc le schéma ci-dessous des niveaux d énergie des orbitales pour atomes polyélectroniques : E 7p 6d 5f 7s 6p 5d 4f 6s 5p 4d 5s 4p 3d 4s 3p 3s 2p 2s 1s 2.4 La structure électronique à l état fondamental L état fondamental d un atome est son niveau d énergie le plus bas possible. Pour donner la configuration électronique des atomes, à leur état fondamental, on se base sur 3 principes/règles : - Le principe d exclusion de Pauli : Chaque orbitale ne peuvent contenir que 2 électrons. - Le principe d énergie minimum (principe du Aufbau) : Les orbitales d énergies les plus basses sont remplies en priorité. 4OS - La règle de und : Dans une même sous-couche, les électrons utilisent prioritairement toutes les orbitales disponibles avant de s apparier, car c est la solution la moins énergétique. Chimie organique II, A) Les électrons et leurs orbitales 6
7 Exemples : Ecrire la configuration électronique de l atome de : e : C : Mg : Br : U : 3. L hybridation atomique 3.1 Introduction L hybridation des orbitales atomiques est une théorie qui a été développée au cours des années 30, notamment par le chimiste américain Linus PAULING, prix NOBEL de Chimie en C'est une théorie descriptive de la liaison chimique qui eu, et a encore, un grand succès en chimie organique, car elle rend assez bien compte de faits expérimentaux. C'est également une théorie qui a ses limites, limites qui sont dépassées lorsqu on veut présenter les orbitales atomique du benzène, C L hybridation sp 3 On partira d'un exemple illustrant la méthode générale: la molécule de méthane, C 4. Comment "expliquer" la formation d'une telle molécule à partir de la structure électronique de l'atome de carbone? Regardons la structure électronique à l état fondamental de l atome de carbone : 1s 2 2s 2 2p 2 E 2p 2 2s 2 1s 2 En nous basant sur cette configuration électronique, nous constatons que la couche électronique externe du carbone est 1 paire et 2 célibataires. La présence de deux électrons non appariés dans la sous-couche 2p de l'atome de carbone ne permet pas de comprendre la tétravalence du carbone dans le méthane. Linus PAULING a alors l'idée suivante: Etant donné que les sous-couches (orbitales atomiques) 2s et 2p de l'atome de l'élément carbone sont très proches en énergie on va, dans la théorie de la liaison de valence, les "hybrider", c'est à dire les "mélanger", afin de "créer de nouvelles espèces", qu'on appellera "orbitales atomiques hybrides de l'atome central". Ainsi, Linus PAULING écrira: 1 orbitale atomique 2s + 3 orbitales atomiques 2p 4 orbitales atomiques hybrides "sp 3 " Chimie organique II, A) Les électrons et leurs orbitales 7
8 1s 2 2s 2 2p 2 E 2p 2 2s 2 1s 2 1s 2 2sp 3 E 2sp 3 1s 2 + s + p Les quatre électrons qui se trouvaient dans les deux sous-couches 2s et 2p se retrouvent maintenant, répartis de façon uniforme dans chacune des quatre orbitales atomiques hybrides sp 3. Cette répartition uniforme des quatre électrons est justifiée ("expliquée") par l'équivalence des quatre liaisons chimiques dans la molécule de méthane. Les quatre électrons sont contenus chacun dans une orbitale hybride sp 3 qui se positionnent dans quatre directions différentes. Les orbitales hybrides font entre elles, deux à deux, des angles de '. C'est l arrangement spatial qui minimise au maximum les répulsions entre les électrons des liaisons. La géométrie imposée, pour la molécule de méthane, est alors la géométrie tétraédrique. Une fois les quatre orbitales atomiques hybrides "sp 3 " construites, on termine la construction de la molécule de méthane en unissant chaque orbitale atomique hybride sp 3 à une orbitale 1s, provenant d'un atome d'hydrogène, porteur d'un électron célibataire. Chimie organique II, A) Les électrons et leurs orbitales 8
9 3.3 L' hybridation "sp 2 ". L hybridation sp 2 n est rien d autre qu une hybridation entre l orbitale s et 2 des 3 orbitales p. Contrairement à l hybridation sp 3, ici une des orbitales p ne participe pas au processus d hybridation. On obtient donc 3 orbitales de type sp de même niveau d énergie et une orbitale p, d énergie plus élevée que les orbitale hybridée. On réalise alors la combinaison suivante pour les trois orbitales atomiques, d'énergie voisine, de l'atome de carbone: 1 orbitale atomique 2s + 2 orbitales atomiques 2p 3 orbitales atomiques hybrides "sp 2 " Chacune de ces orbitales hybrides contient dès lors un électron. La façon de répartir dans l'espace trois électrons de manière à minimiser au maximum les répulsions interélectroniques obéit à une géométrie plane avec, entre chacune des directions choisies, un angle de 120. L'orbitale p n'étant pas touchée par l'hybridation des trois orbitales précédentes, occupe une direction perpendiculaire au plan où se situent les trois orbitales hybrides sp 2. Cette orbitale contient elle aussi un électron. L orbitale p est utilisée par l atome de carbone pour faire une double liaison (voir chapitre suivant). On retrouve l hybridation sp 2 dans les alcènes, car ils contiennent des doubles liaisons entre les atomes de carbone, ainsi que dans le groupe carbonyle où l atome de carbone fait une double liaison avec un atome d oxygène. Chimie organique II, A) Les électrons et leurs orbitales 9
10 Carbones hybridés sp 2 O Ethylène ou éthène Acétone ou propan-2-one 3.4 L' hybridation "sp". L hybridation sp n est rien d autre qu une hybridation entre l orbitale s et 1 des 3 orbitales p. Contrairement à l hybridation sp 3, ici 2 des 3 orbitales p ne participent pas au processus d hybridation. On obtient donc 2 orbitales de type sp de même niveau d énergie et 2 orbitale p, d énergie plus élevée que les orbitales hybridées. On réalise alors la combinaison suivante pour les 2 orbitales atomiques, d'énergie voisine, de l'atome de carbone: 1 orbitale atomique 2s + 1 orbitale atomique 2p 2 orbitales atomiques hybrides "sp" Chacune de ces orbitales hybrides contient dès lors un électron. La façon de répartir dans l'espace 2 électrons de manière à minimiser au maximum les répulsions interélectroniques obéit à une géométrie linéaire avec, entre chacune des directions choisies, un angle de 180. Les orbitales p n'étant pas touchées par l'hybridation des 2 orbitales précédentes, occupe une direction perpendiculaire aux 2 orbitales hybrides sp. Ces orbitales contiennent aussi chacune un électron. Les orbitales p seront utilisées par l atome de carbone pour faire des liaisons multiples comme celles trouvées dans les alcynes (voir chapitre suivant). Exemple : Carbones hybridés sp Acéthylène ou éthyne Remarque L hybridation des orbitales atomiques ne se fait pas que dans l atome de carbone, mais nous n aborderons pas ces cas-là dans ce cours. Chimie organique II, A) Les électrons et leurs orbitales 10
11 4. Les liaisons covalentes et le recouvrement orbitalaire Une liaison covalente se fait par le partage de deux électrons célibataires provenant de deux atomes différents. Ce partage des électrons se fait par le recouvrement des deux orbitales des 2 atomes. Il existe deux types de recouvrement orbitalaires : Le recouvrement axial et latérale. 4.1 Les liaisons covalentes par recouvrement orbitalaire axial On appelle la liaison formée par recouvrement orbitalaire axial, une liaison σ (sigma). Le recouvrement axial peut impliquer 2 orbitales de même type, par exemple s et s ou deux orbitale de type différent, s et sp 3 par exemple. Ainsi, les liaisons covalentes dans l éthane, C 3 C 3, sont formées par les recouvrements orbitalaires axiaux - de type s-sp 3 entre les atomes de carbone et les atomes d hydrogène - de type sp 3 -sp 3 entre les 2 carbones de la molécule : σ σ σ σ σ C C σ σ 4.2 Les liaisons covalentes par recouvrement orbitalaire latéral On appelle la liaison formée par recouvrement orbitalaire latéral, une liaison π (pi). Le recouvrement latéral se retrouve dans les liaisons multiples. En chimie organique, on observe la formation de liaisons covalentes par recouvrement latérale, soit des liaisons π dans les alcènes, les alcynes et les groupements carbonyle. Les liaisons π sont formées par les orbitales p non hybridées. Chimie organique II, A) Les électrons et leurs orbitales 11
12 Exemples L éthylène (éthène) : Les liaisons carbone-hydrogène sont toutes formées par recouvrements orbitalaires axiaux de type s-sp 2, ce sont donc des liaisons σ. La double liaison entre les carbones est composée d une liaison σ obtenue par le recouvrement des 2 orbitales sp 2 et d une liaison π obtenue par le recouvrement latérale des 2 orbitales p non hybridées. 4OS σ π C σ C σ L acéthylène (éthyne) : Les liaisons carbone-hydrogène sont toutes formées par recouvrements orbitalaires axiaux de type s-sp, ce sont donc des liaisons σ. Les doubles liaisons entre les carbones sont composées d une liaison σ obtenue par le recouvrement des 2 orbitales sp, et de 2 liaisons π obtenues par le recouvrement latérale des 4 orbitales p (2 par 2) non hybridées. 2π σ C C σ σ Remarque La combinaison de 2 orbitales atomiques donne toujours 2 orbitales moléculaires d énergie différente. L orbitale moléculaire de plus basse énergie est appelée liante et celle de plus haute énergie est appelée antiliante. Dans ce cours, nous n avons présenté que les orbitales moléculaires liantes. Chimie organique II, A) Les électrons et leurs orbitales 12
CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES
CAPITRE VI : YBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES VI.1 : YBRIDATION DES ORBITALES ATOMIQUES. VI.1.1 : Introduction. La théorie d hybridation a été développée au cours des années 1930, notamment par le chimiste
Plus en détailChapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)
Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) 1. A la découverte de la radioactivité. Un noyau père radioactif est un noyau INSTABLE. Il se transforme en un noyau fils STABLE
Plus en détailMolécules et Liaison chimique
Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R
Plus en détailPOLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -
POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)
Plus en détailMécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. E-MAIL : dataelouardi@yahoo.
Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE E-MAIL : dataelouardi@yahoo.fr Site Web : dataelouardi.jimdo.com La physique en deux mots
Plus en détailPhysique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques
C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme
Plus en détailRésonance Magnétique Nucléaire : RMN
21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de
Plus en détail1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.
Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas
Plus en détailChap 2 : Noyaux, masse, énergie.
Physique. Partie 2 : Transformations nucléaires. Dans le chapitre précédent, nous avons étudié les réactions nucléaires spontanées (radioactivité). Dans ce nouveau chapitre, après avoir abordé le problème
Plus en détailPHYSIQUE Discipline fondamentale
Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et
Plus en détailLycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2
Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la
Plus en détailDIFFRACTion des ondes
DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène
Plus en détailSYSTEME DE PARTICULES. DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) Table des matières
Physique Générale SYSTEME DE PARTICULES DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) TRAN Minh Tâm Table des matières Applications de la loi de Newton pour la rotation 93 Le gyroscope........................ 93 L orbite
Plus en détailEXERCICES SUPPLÉMENTAIRES
Questionnaire EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES SCP 4010-2 LE NUCLÉAIRE, DE L'ÉNERGIE DANS LA MATIÈRE /263 FORME C Version corrigée: Équipe sciences LeMoyne d'iberville, septembre 2006. QUESTION 1 (5 pts) 1. La
Plus en détailQu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir?
exposé UE SCI, Valence Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? Dominique Spehner Institut Fourier et Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés Université
Plus en détailPartie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN
Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre
Plus en détailBTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1
BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on
Plus en détailTD 9 Problème à deux corps
PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile
Plus en détailContenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière
Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre
Plus en détail8/10/10. Les réactions nucléaires
Les réactions nucléaires En 1900, à Montréal, Rutherford observa un effet curieux, lors de mesures de l'intensité du rayonnement d'une source de thorium [...]. L'intensité n'était pas la même selon que
Plus en détailEffets électroniques-acidité/basicité
Université du Maine Faculté des Sciences Retour Révisions de cours Effets électroniquesacidité/basicité Il est très important dans un cours de himie organique de connaitre ces notions qui vont intervenir
Plus en détailAtelier : L énergie nucléaire en Astrophysique
Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement
Plus en détailCHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules
CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions
Plus en détailDYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES
A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,
Plus en détailÉquivalence masse-énergie
CHPITRE 5 NOYUX, MSSE ET ÉNERGIE Équivalence masse-énergie. Équivalence masse-énergie Einstein a montré que la masse constitue une forme d énergie appelée énergie de masse. La relation entre la masse (en
Plus en détailComprendre l Univers grâce aux messages de la lumière
Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,
Plus en détail- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation
U t i l i s a t i o n d u n s c i n t i l l a t e u r N a I M e s u r e d e c o e ffi c i e n t s d a t t é n u a t i o n Objectifs : Le but de ce TP est d étudier les performances d un scintillateur pour
Plus en détailA retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE
CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4
Plus en détailLa physique nucléaire et ses applications
La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension
Plus en détailChapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire
Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie
Plus en détailANALYSE SPECTRALE. monochromateur
ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle
Plus en détailLes rayons X. Olivier Ernst
Les rayons X Olivier Ernst Lille La physique pour les nuls 1 Une onde est caractérisée par : Sa fréquence F en Hertz (Hz) : nombre de cycle par seconde Sa longueur λ : distance entre 2 maximum Sa vitesse
Plus en détailEnseignement secondaire
Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie
Plus en détailProfesseur Eva PEBAY-PEYROULA
3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre
Plus en détailCompétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur
Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Nature de l activité : Réaliser 3 types de productions écrites (réécriture de notes, production d une synthèse de documents, production d une argumentation)
Plus en détailLa vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août
La vie des étoiles La vie des étoiles Mardi 7 août A l échelle d une ou plusieurs vies humaines, les étoiles, que l on retrouve toujours à la même place dans le ciel, au fil des saisons ; nous paraissent
Plus en détailChapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX
Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément
Plus en détailTransformations nucléaires
Transformations nucléaires Stabilité et instabilité des noyaux : Le noyau d un atome associé à un élément est représenté par le symbole A : nombre de masse = nombre de nucléons (protons + neutrons) Z :
Plus en détailBases de la mécanique quantique
Mécanique quantique 1 Bases de la mécanique quantique 0. Théorie quantique - pourquoi? La théorie quantique est étroitement liée avec la notion du "dualisme onde - corpuscule". En physique classique, on
Plus en détailFICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 16 Y a-t-il quelqu un pour sauver le principe de conservation de l énergie?
FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 16 Y a-t-il quelqu un pour sauver le principe de conservation de l énergie? Type d'activité Activité avec démarche d investigation, étude documentaire (synthèse
Plus en détailL ÉNERGIE C EST QUOI?
L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.
Plus en détailChapitre 5 : Noyaux, masse et énergie
Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie
Plus en détailTransformations nucléaires
I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière
Plus en détailLa physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur!
La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! 10-35 Mètre Super cordes (constituants élémentaires hypothétiques de l univers) 10 +26 Mètre Carte des fluctuations du rayonnement thermique
Plus en détailSPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE
18 CHAPITRE III SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE La spectroscopie d absorption dans l UV et le visible est une méthode très commune dans les laboratoires. Elle est basée sur la propriété des
Plus en détailAnimations. Liste des 114 animations et 145 vidéos présentes dans la Banque de Ressources Physique Chimie Lycée. Physique Chimie Seconde
Animations Physique Chimie Seconde Extraction de l'eugénol La nature inspire les hommes Identification de principes actifs Identification d'une espèce chimique Support de l'exercice - Colorants alimentaires
Plus en détailLE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL?
Document professeur Niveau : Seconde LE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL? Compétences mises en œuvre : S approprier : extraire l information utile. Communiquer. Principe de l activité : La question posée à la classe
Plus en détailChapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation
Chapitre 6 Réactions nucléaires 6.1 Généralités 6.1.1 Définitions Un atome est constitué d électrons et d un noyau, lui-même constitué de nucléons (protons et neutrons). Le nombre de masse, noté, est le
Plus en détail5 >L énergie nucléaire: fusion et fission
LA COLLECTION > 1 > L atome 2 > La radioactivité 3 > L homme et les rayonnements 4 > L énergie 6 > Le fonctionnement d un réacteur nucléaire 7 > Le cycle du combustible nucléaire 8 > La microélectronique
Plus en détailPhotons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique
Photons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique J.M. Raimond Université Pierre et Marie Curie Institut Universitaire de France Laboratoire Kastler Brossel Département de
Plus en détailTHEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE
THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules
Plus en détailI - Quelques propriétés des étoiles à neutrons
Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est
Plus en détailComment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER
Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique Yves LEROYER Enjeu: réaliser physiquement -un système quantique à deux états 0 > ou 1 > -une porte à un qubitconduisant à l état générique α 0 > +
Plus en détailInteractions des rayonnements avec la matière
UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.
Plus en détailFigure 1 : Diagramme énergétique de la photo émission. E B = hν - E C
ANALYSE XPS (ESCA) I - Principe La spectroscopie XPS (X-Ray Photoelectron Spectroscopy) ou ESCA (Electron Spectroscopy for Chemical Analysis) est basée sur la photo émission. Lors de l'irradiation par
Plus en détailApplication à l astrophysique ACTIVITE
Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.
Plus en détailPanorama de l astronomie
Panorama de l astronomie 7. Les étoiles : évolution et constitution des éléments chimiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gaël Cessateur & Gilles Theureau, Lab Phys. & Chimie de l Environnement
Plus en détailFUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE
FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques
Plus en détailLes isomères des molécules organiques
Les isomères des molécules organiques René CAHAY, Jacques FURNÉMONT I.- INTRODUCTION Le terme isomérie tire son origine du grec ίσος (isos = identique) et µερος (meros = partie). Le phénomène d isomérie
Plus en détailChapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission
1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les
Plus en détailPuissance et étrangeté du quantique Serge Haroche Collège de France et Ecole Normale Supérieure (Paris)
Puissance et étrangeté du quantique Serge Haroche Collège de France et Ecole Normale Supérieure (Paris) La physique quantique nous a donné les clés du monde microscopique des atomes et a conduit au développement
Plus en détailPanorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques
Panorama de l astronomie 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gilles Theureau, Grégory Desvignes, Lab Phys. & Chimie de l Environement, Orléans Ludwig.klein@obspm.fr,
Plus en détailLycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC
SVOIR Lycée français La Pérouse TS CH P6 L énergie nucléaire Exos BC - Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. - Définir et calculer l'énergie de liaison par nucléon. - Savoir
Plus en détailEnergie nucléaire. Quelques éléments de physique
Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par
Plus en détailEtrangeté et paradoxe du monde quantique
Etrangeté et paradoxe du monde quantique Serge Haroche La physique quantique nous a donné les clés du monde microscopique des atomes et a conduit au développement de la technologie moderne qui a révolutionné
Plus en détailINTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE
INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles
Plus en détailpar Alain Bonnier, D.Sc.
par Alain Bonnier, D.Sc. 1. Avons-nous besoin d autres sources d énergie? 2. Qu est-ce que l énergie nucléaire? 3. La fusion nucléaire Des étoiles à la Terre... 4. Combien d énergie pourrait-on libérer
Plus en détailSemi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29
Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel
Plus en détailSection «Maturité fédérale» EXAMENS D'ADMISSION Session de février 2014 RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES. Formation visée
EXAMENS D'ADMISSION Admission RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES MATIÈRES Préparation en 3 ou 4 semestres Formation visée Préparation complète en 1 an 2 ème partiel (semestriel) Niveau Durée de l examen
Plus en détailTP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler
TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du
Plus en détailUnités, mesures et précision
Unités, mesures et précision Définition Une grandeur physique est un élément mesurable permettant de décrire sans ambiguïté une partie d un phénomène physique, chacune de ces grandeurs faisant l objet
Plus en détailTP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie
Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces
Plus en détailChapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle
Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle 5.1 Classification Déterminer à quelle catégorie (sphérique, symétrique, asymétrique) appartiennent ces molécules : a) CH 4, b) CH 3 F, c) CH 3 D, d) SF 6, e) HCN,
Plus en détailPROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE
PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE Préambule Objectifs La culture scientifique et technique acquise au collège doit permettre à l élève d avoir une première représentation
Plus en détailQuantité de mouvement et moment cinétique
6 Quantité de mouvement et moment cinétique v7 p = mv L = r p 1 Impulsion et quantité de mouvement Une force F agit sur un corps de masse m, pendant un temps Δt. La vitesse du corps varie de Δv = v f -
Plus en détailNUAGES INTERSTELLAIRES ET NEBULEUSES
NUAGES INTERSTELLAIRES ET NEBULEUSES P. Sogorb I. INTRODUCTION Les milliards d étoiles qui forment les galaxies, baignent dans un milieu interstellaire qui représente, dans le cas de notre Galaxie, 10
Plus en détailChapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :
Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur
Plus en détailPrésentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012
Présentation du programme de physique-chimie de Terminale S applicable en septembre 2012 Nicolas Coppens nicolas.coppens@iufm.unistra.fr Comme en Seconde et en Première, le programme mélange la physique
Plus en détailNOTICE DOUBLE DIPLÔME
NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des
Plus en détailPlan du chapitre «Milieux diélectriques»
Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation
Plus en détailÉtude et modélisation des étoiles
Étude et modélisation des étoiles Étoile Pistol Betelgeuse Sirius A & B Pourquoi s intéresser aux étoiles? Conditions physiques très exotiques! très différentes de celles rencontrées naturellement sur
Plus en détailDossier «L énergie nucléaire»
Dossier «L énergie nucléaire» (ce dossier est en ligne sur le site de La main à la pâte : http://www.inrp.fr/lamap/?page_id=16&action=2&element_id=374&domainsciencetype_id=7) Rédacteur David WILGENBUS
Plus en détaila. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov
V. Les réactions r thermonucléaires 1. Principes a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov 2. Taux de réactions r thermonucléaires a. Les sections
Plus en détailLes lières. MSc in Electronics and Information Technology Engineering. Ingénieur civil. en informatique. MSc in Architectural Engineering
Ingénieur civil Ingénieur civil Les lières MSc in Electronics and Information Technology Engineering MSc in Architectural Engineering MSc in Civil Engineering MSc in Electromechanical Engineering MSc
Plus en détailEnergie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015
Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la
Plus en détailSéquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière
Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices
Plus en détailRayonnements dans l univers
Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter
Plus en détailTS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée
TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.
Plus en détailGénéralités. Chapitre 1
Chapitre 1 Généralités Les complexes des métaux de transition sont des molécules constituées d un ou de plusieurs centre(s) métallique(s) (Ti, Fe, Ni, etc.) lié(s) à un certain nombre de «ligands». Ceux-ci
Plus en détailFiche professeur. L analyse spectrale : spectroscopies IR et RMN
Fiche professeur L analyse spectrale : spectroscopies IR et RMN Thème : Observer, ondes et matières Analyse spectrale Type de ressource : Documents de formation en spectroscopies IR et RMN, pistes d activités
Plus en détailChapitre I- Le champ électrostatique. I.1.1- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique
Chapitre I- Le champ électrostatique I.- Notions générales I..- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique Quiconque a déjà vécu l expérience désagréable d une «décharge électrique» lors
Plus en détailL'ÉNERGIE ET LA MATIÈRE PETITE EXPLORATION DU MONDE DE LA PHYSIQUE
Partie 1 De quoi c'est fait? De quoi sommes nous faits? Qu'est-ce que la matière qui compose les objets qui nous entourent? D'où vient l'énergie qui nous chauffe et nous éclaire, qui déplace les objets
Plus en détailCompléments - Chapitre 5 Spectroscopie
ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une
Plus en détailChapitre 15 - Champs et forces
Choix pédagogiques Chapitre 15 - Champs et forces Manuel pages 252 à 273 Après avoir étudié les interactions entre deux corps en s appuyant sur les lois de Coulomb et de Newton, c est un nouveau cadre
Plus en détailIntroduction à la physique quantique. Juin 2014
Introduction à la physique quantique Juin 4 Table des matières Avant Propos............................................ Origine du projet......................................... Guide de lecture..........................................
Plus en détailVie et mort des étoiles. Céline Reylé Observatoire de Besançon
Vie et mort des étoiles Céline Reylé Observatoire de Besançon Qu est-ce qu une étoile? Sphère de gaz hydrogène (¾) hélium (¼) pèse sur le centre qui est alors chauffé E. Beaudoin Sphère de gaz hydrogène
Plus en détailLa Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009
La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La matière L atome Les isotopes Le plasma Plan de l exposé Réactions nucléaires La fission La fusion Le Tokamak
Plus en détailP17- REACTIONS NUCLEAIRES
PC A DOMICILE - 779165576 P17- REACTIONS NUCLEAIRES TRAVAUX DIRIGES TERMINALE S 1 Questions de cours 1) Définir le phénomène de la radioactivité. 2) Quelles sont les différentes catégories de particules
Plus en détailLes équations n ont pas de préjugés
Stéphane Durand Professeur de physique Cégep Édouard-Montpetit DossierAstronomie Big Bang, expansion de l'univers, antimatière, trou noir, quarks, quanta. Comment les physiciens ont-ils imaginé ces idées?
Plus en détail