Taux de chômage en % de la population active
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- Gautier Morneau
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1 6- LES POLITIQUES ECONOMIQUES 6-1 NOTION ET COORDINATION DES POLITIQUES ECONOMIQUES Interpréter les mécanismes à l œuvre dans les politiques économiques et repérer les limites des politiques économiques nationales et analyser les conséquences de mesures de politique économique sur la situation économique Identifier les effets d une politique annoncée sur l activité d une entreprise Les limites de la régulation par le marché justifient, dans le cadre de la pensée keynésienne, l intervention de l Etat dans l économie qui s effectue au travers de la politique économique définie comme l ensemble des interventions des pouvoirs publics permettant de corriger les déséquilibres économiques (inflation, récession, chômage, déficit du commerce extérieur) ou ensemble de mesures prises par l Etat pour atteindre les objectifs fixés à l aide de divers instruments (budget, taux d intérêt, etc.). I. LA NOTION DE POLITIQUE ECONOMIQUE A. LES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE ECONOMIQUE - Traditionnellement, lorsque le gouvernement envisage une relance, la politique économique est d inspiration keynésienne et inversement, lorsqu il gouvernement prend des mesures pour renforcer l Etat Gendarme, dans le cadre des ses fonctions régaliennes (Education, Justice, Défense) et qu il envisage un plan d austérité ou de rigueur ou de réduction des dépenses publiques, la politique économique est d inspiration néolibérale. - Les politiques économiques actuelles sont pragmatiques et vont emprunter aux principes keynésiens (relance) ou néoclassiques (rigueur) en fonction de l objectif à atteindre (Stop and Go). - La politique économique conjoncturelle 1, la conjoncture étant la situation économique à un moment donné, est une politique macroéconomique, menée à court terme et qui vise à rétablir un ou plusieurs grands équilibres et à orienter l économie dans un sens souhaité : L Etat cherche à réguler le système. Par exemple, la politique de «désinflation compétitive», menée dès 1982 par Jacques Delors pour lutter contre l inflation en cassant la spirale inflationniste (si prix augmentent, salaires augmentent, donc prix augmentent, etc. et, l augmentation des salaires, étant un élément du coût des entrepreneurs, n est plus répercutée sur les prix), en désindexant les salaires, sauf le SMIC, du coût de la vie (IPC) et donc, en permettant aux entreprises de retrouver de la compétitivité par la maîtrise de leurs coûts salariaux, était une politique économique monétaire restrictive (contraction de la masse monétaire) accompagnée d une politique économique budgétaire de rigueur ou d austérité ou une politique conjoncturelle d inspiration néolibérale. B. LES OUTILS DE CONTROLE DES POLITIQUES ECONOMIQUES Un outil de contrôle peut être assigné à chaque objectif : Croissance économique Le plein emploi Stabilité des prix Objectifs Équilibre du commerce extérieur Outils de contrôle Taux de croissance du PIB Taux de chômage en % de la population active IHPC Solde de la balance des transactions courantes (exportations importations) en % du PIB 1 La politique économique structurelle, sachant que la structure est la façon dont les parties d un tout sont arrangées entre elles, est une politique à long terme, car elle vise avant tout à transformer le système économique : politiques en matière de RTT, réformes dans le cadre du financement du système de retraite, déréglementations ou les dérégulations des secteurs aériens ou de la téléphonie, les politiques industrielles, etc.
2 II. LA COORDINATION DES POLITIQUES ECONOMIQUES A. INTERACTION DES POLITIQUES ECONOMIQUES SUR LE PLAN NATIONAL Il est souvent difficile de concilier l ensemble des différents objectifs des politiques économiques. Par exemple, une politique qui vise à atteindre un objectif de croissance ou de plein emploi peut se faire au détriment de la stabilité des prix et de l équilibre du commerce extérieur. Il est par exemple admis que la lutte contre l inflation peut créer du chômage. De même, la relation entre inflation et salaire s explique par le fait que lorsque le chômage dépasse un certain niveau, les salariés ne sont plus en position de force pour revendiquer des hausses de salaires. B. LES CONTRAINTES EUROPEENNES ET LA COORDINATION MONDIALE La politique économique de la France, notamment au plan budgétaire, est contrainte du fait de son appartenance à l UE. Pour garantir la stabilité macroéconomique de l UE, en 1997 un Pacte de stabilité et de croissance (PSC) a été mis en place et il constitue un engagement politique des États membres à contrôler leurs déficits publics. Ce Pacte, a été révisé en 2005 obligeant les pays membres de la zone euro, à respecter les cinq critères de convergence des politiques économiques : Le taux d inflation ne doit pas dépasser de plus de 1,5 % le taux d inflation moyen enregistré pendant les 12 mois précédents par les 3 pays qui ont l inflation la plus faible. Les taux d intérêt à long terme ne doivent pas excéder de plus de 2 % les taux moyens observés dans les 3 pays qui ont l inflation la plus faible. Les taux de change doivent avoir fluctué à l intérieur de la bande autorisée par le SME, sans tension excessive ni dévaluation pendant les 2 années précédent l entrée dans l UEM. Le déficit public, sauf circonstances exceptionnelles, ne doit pas dépasser 3 % du PIB. La dette publique brute des administrations publiques doit être < à 60 % du PIB. Ces critères interdisent toute relance importante et la «crise de la dette souveraine» de 2011 a incité, les pays membres à inscrire la règle d or budgétaire c'est-à-dire le retour à l équilibre budgétaire dans les constitutions. NB : Au plan monétaire, du fait de l adhésion à la zone euro et de la conduite de la politique monétaire par la BCE, les politiques économiques nationales sur le plan monétaire sont aussi contraintes. Sur le plan international, le FMI, l OMC mais surtout le G20 ont mis en place des processus de décision conjoints pour définir les grandes orientations de la politique économique au niveau mondial. Cette coordination apparaît indispensable en période de crise pour que les politiques de relance soient cohérentes entre elles afin d assurer avec succès le retour de la croissance économique au niveau international.
3 6-2 LES POLITIQUES ECONOMIQUES CONJONCTURELLES Interpréter les mécanismes à l œuvre dans les politiques économiques Repérer les limites des politiques économiques nationales Analyser les conséquences des mesures de politique économique sur la situation économique Identifier les effets d une politique annoncée sur l activité d une entreprise La politique conjoncturelle vise à assurer l équilibre en matière de croissance, d emploi, de prix et d échanges commerciaux extérieurs. Ses deux principaux instruments sont la politique budgétaire qui utilise le budget de l État (dépenses publiques et fiscalité) pour agir sur l offre ou la demande et la politique monétaire qui vise à agir sur la masse monétaire. I. LES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE CONJONCTURELLE A. LE CARRE MAGIQUE DE KALDOR L économiste Kaldor a proposé un outil de lecture immédiate de l évolution des 4 principaux indicateurs conjoncturels de l économie : - la croissance économique, exprimée en taux de croissance (en % du PIB) - l emploi, exprimé en % de la population active (taux de chômage) - la stabilité des prix mesurée par le taux d inflation - l équilibre extérieur mesuré à partir du solde de la balance des paiements courants (en % du PIB) En effet, le carré magique représente sous la forme de 4 axes cardinaux, quatre objectifs de politique conjoncturelle qu un gouvernement cherche à atteindre : Ce carré est dit «magique» car aucun pays ne pourra atteindre les 4 objectifs en même temps, certains étant même contradictoires (en particulier, le plein emploi et la stabilité des prix). La politique conjoncturelle doit hiérarchiser les objectifs, c est-àdire définir ceux qui seront prioritaires. Le principe de lecture du carré magique est simple : - Plus la surface est large et se rapproche du carré idéal, meilleure est la santé de l économie. - Plus le carré est symétrique, plus la croissance est équilibrée.
4 B. LES POLITIQUES DE RELANCE ET DE RIGUEUR La politique conjoncturelle est mise en place après une analyse de la situation économique du pays. En fonction de l objectif recherché, on distingue la politique de relance et la politique de rigueur (ou d austérité). Politique conjoncturelle Politique conjoncturelle de relance d inspiration keynésienne Politique conjoncturelle de rigueur La politique de relance : d inspiration keynésienne Politique budgétaire Politique monétaire a pour objectif de stimuler la croissance et de lutter contre le chômage involontaire et conjoncturel. Consiste pour l État, en période d équilibre de sous emploi des capacités de production, à relancer la demande générale (consommation et investissement) en injectant dans le circuit économique des deniers publics (déficit budgétaire) (embauche de fonctionnaires pour relancer la consommation et politique de grands travaux pour relancer l investissement) et/ou en abaissant les taux d intérêt (politique monétaire). Mais, cette politique budgétaire de relance et monétaire «accommodante» peut devenir désastreuse et «inflationniste» si la demande intérieure ne se reporte pas sur la production (et la demande extérieure sur les exportations en cas de dévaluation compétitive) et si les agents économiques anticipent la relance comme une hausse future de leurs impôts et freinent en conséquence leur consommation mettant en échec la relance elle-même (Ecole des anticipations rationnelles). La politique de rigueur au contraire : d inspiration néoclassique ou néolibérale a pour objectif la maitrise de l inflation et l amélioration du solde de la balance des transactions courantes puisqu il s agit de rendre l économie compétitive. est budgétaire (réduction des dépenses de l État) et monétaire (politique monétaire restrictive ou désinflationniste) donc salariale (freinage de la croissance des salaires), Mais, ces mesures de rigueur ont l effet inverse de la relance par la demande : elles diminuent la demande des ménages en freinant la croissance des salaires et la demande des entreprises en augmentant les taux d intérêt. La demande devient inférieure à l offre, ce qui fait baisser l inflation. Par ailleurs, la baisse de la demande se traduit par une baisse de la consommation de produits étrangers (baisse des importations), alors que la diminution de l inflation restaure la compétitivité prix et entraîne l augmentation des exportations (les produits français sont moins chers). Le ralentissement de la demande va diminuer la croissance et faire augmenter le chômage et entrainer la récession. Une politique «stop and go» combine politique de rigueur et politique de relance. Les politiques économiques sont aujourd hui pragmatiques.
5 II. LES DEUX TYPES DE POLITIQUES CONJONCTURELLES A. LA POLITIQUE BUDGETAIRE Le budget de l État est une loi («loi de finances») votée chaque année par le Parlement et rectifiée («collectif budgétaire») qui prévoit et autorise les ressources de l État (impôts et taxes) et ses dépenses (ordinaires ou de fonctionnement et d investissement). Selon une conception keynésienne, le budget de l Etat est l outil privilégié de la politique budgétaire qui repose sur le mécanisme du multiplicateur budgétaire (relayé par le multiplicateur d investissement) : une augmentation du déficit budgétaire par l accroissement des dépenses publiques ou par une baisse des impôts (donc une diminution des recettes) est censée entraîner une variation plus ou moins amplifiée de la demande générale (c'est-à-dire de l investissement et de la consommation) et donc de la production nationale en réponse et une rentrée de recettes budgétaires n fois supérieures au déficit budgétaire. On se situe bien dans une analyse keynésienne (sauf pour la diminution des impôts) de relance de l économie par la demande car, seul l État interventionniste (ou Providence) est l agent économique capable d agir au niveau macroéconomique pour pallier l insuffisance de l investissement privé (anticipations pessimistes de la demande par les entrepreneurs qui préfèrent placer plutôt que d investir) par des investissements publics par exemple, les politiques de grands travaux (cf. Roosevelt et le New Deal) ou par l embauche de fonctionnaires. Les deniers publics injectés dans le circuit vont être dépensés, par vagues successives et décroissantes. En «fin de mécanisme», les recettes budgétaires vont être n fois supérieures à la dépense budgétaire initiale (mécanisme du multiplicateur, Kahn, 1931). Mais, l effet multiplicateur du déficit budgétaire n est efficace qu à la condition que : - la propension marginale à consommer soit suffisamment importante - il existe des capacités inemployées au sein de l appareil productif - la demande supplémentaire des agents économiques s adresse en priorité aux producteurs nationaux, ce qui est loin d être le cas en raison de l ouverture croissante des économies. Le déficit budgétaire joue un rôle de stabilisateur automatique de la conjoncture : En phase de croissance de l économie, les budgets publics sont excédentaires (caractère procyclique des recettes fiscales) et, les recettes fiscales permettent d encourager la croissance la croissance. Par contre en période de ralentissement de la croissance, les déficits publics (caractère contracyclique des dépenses publiques) permettent de relancer la demande. En effet, les indemnités versées aux chômeurs augmentent en phase de ralentissement de l économie. Mais, la politique budgétaire est aujourd hui limitée par : - le respect du Pacte de stabilité et de croissance (PSC) et des critères de convergence de Maastricht (cf. supra). - La crise de la dette souveraine de 2011 qui pose le problème de la soutenabilité budgétaire ou des finances publiques concerne la capacité d un État à rester solvable, c est-à-dire à conserver des marges de manœuvre budgétaires suffisantes pour honorer ses engagements. - L effet «boule de neige», processus cumulatif d accroissement de la dette en raison de la charge trop lourde que représente le paiement des intérêts. - L effet d éviction des entreprises (Friedman) 2 - Les anticipations rationnelles des agents économiques (Robert Lucas) théorie 2 Pour financer le déficit, l État doit emprunter sur les marchés en risquant d évincer les acteurs privés : c est l effet d éviction. Le recours à l emprunt détourne l épargne des ménages vers le secteur public au détriment du secteur privé, ce qui provoque une baisse de l investissement et, par là, un ralentissement de l activité économique.
6 selon laquelle les ménages anticipent une mesure de relance budgétaire comme une hausse future de leurs impôts et diminuent en conséquence leur consommation mettant en échec la relance. - Selon la courbe de LAFFER, le niveau élevé des PO (prélèvements obligatoires : impôts et cotisations) désincite au travail et à la production (cf. courbe de Laffer, ancien conseiller de R. Reagan, et qui a dit «trop d impôt tue l impôt», «les hauts taux tuent les totaux», (car avec deux taux différents on à le même niveau de recettes fiscales)) Recettes fiscales Incitation à la production Désincitation à la production Même niveau de recettes avec 2 taux différents OA = O A = O A A A A O O O Pression fiscale B- LA POLITIQUE MONETAIRE La politique monétaire cherche à contrôler la masse monétaire en circulation dans l économie. Une politique monétaire restrictive a pour but la diminution de la masse monétaire pour lutter contre l inflation, alors qu une politique monétaire expansionniste ou accommodante a pour but l augmentation de la masse monétaire pour stimuler la croissance (cf. A). Mais, la politique monétaire est placée sous la responsabilité de la BCE car l objectif final qui lui est assigné est la stabilité des prix de la zone euro. La BCE est la Banque du SEBC de la zone euro. Elle dispose du monopole de l émission de monnaie fiduciaire (l euro, monnaie unique européenne depuis 2002) et contrôle la création monétaire au travers des instruments de la politique monétaire : 1. L action sur les taux directeurs Le taux directeur est un taux d intérêt fixé par la Banque centrale pour les opérations de refinancement des banques. Autrement dit, c est le «prix payé par les banques» pour acquérir de la monnaie financière émise par la BCE afin de satisfaire les besoins de financement par le crédit des agents économiques et de régler les soldes interbancaires. La baisse des taux directeurs de la BCE permet en principe aux banques de diminuer leur taux d intérêt et d encourager la consommation et l investissement des agents économiques. Inversement, la hausse des taux directeurs diminue la création de monnaie scripturale par les banques qui sont incitées à accorder moins de crédits puisqu elles doivent se refinancer à un taux plus élevé. De plus, la diminution de la masse monétaire en circulation a pour but de diminuer l inflation. 2. Les opérations d open market L open market est une technique d intervention de la Banque centrale sur le marché monétaire qui consiste à fournir ou retirer des liquidités aux banques en achetant ou vendant des titres. L achat de titres sur le marché monétaire entraîne l augmentation du taux d intérêt sur ce marché. En effet, la demande de titres augmente plus vite que leur offre, donc leur «prix» (c est-à-dire le taux d intérêt) augmente. Elle élève ainsi le coût du refinancement des banques et leurs offres de crédit aux agents économiques. Inversement, en vendant des titres sur le
7 marché monétaire, la Banque centrale provoque la diminution du taux d intérêt puisque l offre de titres augmente plus vite que leur demande, leur prix (c est-à-dire le taux d intérêt) diminue. Elle permet ainsi aux banques d augmenter leurs demandes de refinancement et, à travers celles-ci, leurs offres de crédit aux agents économiques. 3. Les réserves obligatoires Les réserves obligatoires sont des fonds qui doivent être déposés par les banques auprès de la Banque centrale. Le montant de ces dépôts correspond, pour chaque banque, à une part des crédits qu elles ont accordés. Ces fonds ne sont pas rémunérés et servent d instrument à la Banque centrale pour limiter ou encourager la distribution de crédit bancaire. La Banque centrale définit un taux de réserve obligatoire. Ce taux se rapporte au montant des encours de crédit. Ainsi, si une banque accorde 100 de crédits et que le pourcentage de réserves obligatoires est de 2 %, elle devra déposer 2 à sa Banque centrale. Si la BCE souhaite restreindre la création monétaire, elle augmente le taux de réserves obligatoires des établissements de crédit. En effet, si le taux de réserves obligatoires augmente, les banques doivent bloquer sur leur compte davantage de fonds et devront réduire leurs offres de crédit. Inversement, la diminution du taux de réserves obligatoires encouragera les banques à prêter davantage (augmentation de la masse monétaire). 4. L encadrement du crédit La Banque centrale impose aux banques des quotas de crédit à ne pas dépasser. Ces seuils sont fonction des crédits accordés l année précédente. Il s agit de limiter le pouvoir de création de monnaie par les banques qui doivent respecter un certain pourcentage d augmentation annuelle des crédits qu elles distribuent. Cette disposition a quasiment disparu de la politique monétaire actuelle (en tout cas, dans la zone euro). Pour que la politique monétaire de la Banque centrale soit efficace : - elle doit être crédible pour les agents économiques. - elle doit tenir compte des répercussions de la variation de ses taux d intérêt sur les marchés financiers internationaux ce qui peut conduire à un afflux ou, au contraire, à une fuite des investissements étrangers. - elle doit tenir compte des rythmes différents sur le plan économique des pays membres de la zone euro qui n ont pas les mêmes rythmes de croissance, les mêmes taux d inflation, le même degré d ouverture à l international, etc. A, ce titre, dans une économie ouverte, c'est-à-dire avec un principe de libre circulation des capitaux, Robert Mundell a démontré qu il est impossible de maintenir en même temps la libre circulation des capitaux, l autonomie de la politique monétaire et la stabilité des changes : C est le triangle d incompatibilité de Robert Mundell schématise l impossibilité de concilier les trois sommets du triangle en même temps, les responsables de la politique monétaire étant toujours contraints d abandonner un des sommets du triangle. Autonomie de la politique monétaire Stabilité des changes Liberté de circulation des capitaux
8 Par contre, en système de changes fixes, il est possible de conduire une politique monétaire autonome (baisse ou hausse des taux d intérêt par rapport à ceux des partenaires) à condition que le contrôle des changes empêche les mouvements de capitaux (sorties ou entrées) qui en découlent inévitablement. De même, si le taux de change est fixe mais que les capitaux peuvent circuler librement (le contrôle des changes est levé), il faut renoncer à toute politique monétaire autonome. La BCE peut mener la politique monétaire de son choix en l absence de contrôle des changes si elle abandonne tout objectif de change fixe.
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