C15 Les transformations démographiques depuis le XIXème siècle
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- Carole Marceau
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1 Plan : C15 Les transformations démographiques depuis le XIXème siècle I. Les transformations démographiques... 2 A. Les outils de l analyse démographique La mesure des flux démographiques La mesure de la structure démographique... 5 B. Les grandes dynamiques démographiques depuis le XIXème siècle L évolution de la population mondiale Le modèle de transition démographique La transition démographique dans les pays avancés au XIXème siècle Les évolutions démographiques en Europe et en France au cours du XXème siècle La transition démographique dans les pays en développement au XXème siècle C. Les explications des phénomènes démographiques : quelle place pour les facteurs économiques? La mortalité La fécondité II. les effets économiques des phénomènes démographiques A. Le débat théorique sur les effets de la croissance démographique Les théories malthusiennes Les thèses populationnistes Quelles validations empiriques? B. Les effets de la modification de la structure de la population Les effets économiques de la modification de la structure de la population Quelle gestion politique? Bibliographie : Aglietta Michel, Blanchet Didier et Héran François, «Démographie et économie», Rapport au Conseil d analyse économique (2002) Ariès Philippe, «L Enfant et la vie familiale sous l Ancien Régime» (1975) Becker Gary «A Treatise ont the Family» (1981) Boserup Ester, «Evolution agraire et pression démographique» (1970) Club de Rome, «The Limits to growth» (1972) Easterlin Richard, «Relative Economic Status And The American Fertility Swing» (1960) Ehrlich Paul, «La Bombe P» (1968) Landry Adolphe «La Révolution démographique» (1934) Lesthaege Ron et Van de Kaa Dirk «Two Demographic Transition?» in Population Growth and Decline (1986) Malthus Thomas Robert «Essai sur le principe de population» (1798) Marx Karl, «Le Capital» (1867) 1
2 Mots-clés : Flux démographique, croissance démographique, solde naturel, solde migratoire, taux d accroissement naturel, effet de structure, taux de mortalité par âge, taux de mortalité infantile, taux de natalité, taux de fécondité, taux de fécondité par âge, l indice conjoncturel de fécondité appelé également somme des naissances réduites, la yramide des âges, proportions, ratio de dépendance, transition démographique, grippe espagnole, le sentiment de l enfance, la seconde transition démographique, cohorte, thèses malthusiennes, thèses populationnistes, Acte de Spenhamland, rapport Meadows, la pression créatrice, cycle de vie, dividende démographique, âge de cessation d activité. I. Les transformations démographiques A. Les outils de l analyse démographique 1. La mesure des flux démographiques Il existe une batterie d indicateurs relatifs aux flux démographiques. On peut en distinguer de trois sortes selon la nature : les indicateurs liés à l augmentation de la population en général, ceux liés aux décès et à la naissance. 2
3 à En second lieu, on trouve plusieurs indicateurs pour rendre compte des flux démographiques liés aux décès. D une part, le taux de mortalité (TM) est le rapport entre le nombre de décès (D) au cours d une année et la population moyenne de l année. Soit TM = D/P Cet indicateur est souvent exprimé pour mille personnes. Il présente un défaut : il ne permet pas de mesurer la propension à mourir d une population car il est fortement lié à la structure par âge. En effet, deux populations qui vivent dans les mêmes conditions sanitaires peuvent avoir des taux de mortalité différents selon le poids des personnes âgées dans la population totale. Pour neutraliser cet effet de structure, les démographes calculer des taux de mortalité par âge. Ils rapportent le nombre de décès survenus au cours d une année chez les personnes d un âge donné à la population moyenne du même âge. C est le cas, par exemple, du taux de mortalité infantile qui rapporte donc le nombre de décès d enfants de moins de un an au nombre de naissances. Document n 1. Taux de fécondité par âge en France métropolitaine en 1990 et
4 On peut également contourner cet effet de structure par le calcul de l indice conjoncturel de fécondité appelé également somme des naissances réduites. «Calculé pour une année donnée, il résume en une valeur unique les comportements féconds de 35 générations de femmes observés durant l année considérée. Il a pour objectif de calculer un nombre moyen d enfants par femme. Pour comprendre la manière dont cet indicateur est construit, prenons un groupe fictif de 1000 femmes d une même génération auquel nous faisons traverser leur période de vie féconde en leur appliquant les taux de fécondité par âges du moment par exemple ceux de l année 2010 (cf tableau 1). Ces 1000 femmes auront donc à 15 ans : 0,6 enfant, à 16 ans : 1,9 enfant,, à 25 ans : 98,9 enfants,,à 30 ans 150,7 enfants, à 49 ans 0,1 enfant, soit un total de 2013 enfants pendant toute leur période de vie féconde, ce qui correspond précisément à 2,013 enfants par femme. Nous obtenons ainsi l indice conjoncturel de fécondité qui mesure le nombre d enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l année considérée à chaque âge demeuraient inchangés (définition de l Insee) L influence de la structure par âges se trouve ainsi gommée puisque chaque taux de fécondité a le même poids dans l addition des 35 taux. Cette réduction à une structure-type explique le terme de somme des naissances réduites parfois employé pour désigner cet indicateur. De même le terme indice synthétique de fécondité reflète la nature du calcul effectué. Cet indicateur est un indice, c est-à-dire une construction de l esprit, dont la signification est finalement assez concrète, mais qui nécessite rigueur et prudence dans l utilisation et l interprétation» 1 Document n 2. Indicateurs de fécondité par continent (2010) 1 Cet extrait est tiré de l article d Evelyne Laurent «les mesures de la fécondité comme support pédagogique à l enseignement de la statistique» 4
5 2. La mesure de la structure démographique Il faut distinguer la mesure des flux de la mesure de la structure démographique. La différence est comparable à la distinction qu on opère en économie entre les flux et les stocks. La structure démographique rend donc compte de la répartition d une population par sexe et par âge, à un moment donné. Cette structure évolue en fonction des flux de naissances, de décès et l augmentation (ou diminution) de la population. Deux indicateurs permettent de représenter la structure de la population : la pyramide des âges, les proportions et ratios et de dépendance. à La pyramide des âges est constituée de deux histogrammes, un pour chaque sexe (par convention, les hommes à gauche et les femmes à droite) où les effectifs masculins et féminins sont portés en abscisse (axe horizontal) et les âges en ordonnées (axe vertical). Quand la forme représentée est une pyramide (d où son nom), la population possède une forte natalité et une forte mortalité. Elle est élargie à la base et étroite au sommet. Il peut s agir également d une représentation sous la forme d une cylindre lorsque la fécondité baisse et que la durée de vie s allonge (cas des Etats-Unis) ou alors d une toupie si la fécondité diminue en dessous du seuil de remplacement des générations (cas de l Europe). Document n 3. Exemples de pyramide des âges en 2012 (en milliers d habitant par tranche d âge) 5
6 Document n 4. Le ratio de dépendance Document n 5. Synthèse des grands indicateurs démographiques. 6
7 B. Les grandes dynamiques démographiques depuis le XIXème siècle 1. L évolution de la population mondiale L augmentation de la population mondiale était demeurée relativement faible jusqu à la fin du XVIIIème. Elle s est considérablement accélérée depuis. La population mondiale est ainsi passée de 1 milliard d habitants en 1800 à 7 milliards aujourd hui. On peut distinguer deux périodes au cours deux derniers siècles en termes de rythme d augmentation : - Jusqu aux années 1970, ce rythme n a cessé de s accélérer : alors que la population mondiale est passée de 1 milliards d habitants en 1800 à 2 milliards en 1927, qu elle donc 130 ans pour doubler, elle a mis moins de 50 ans pour doubler à nouveau et atteindre les 4 milliards d habitants en 1947 ; - Depuis les années 1970, le rythme d augmentation de la population mondiale a décéléré : après avoir culminé à 2% par an entre 1965 et 1970, il était de 1,1% en 2011 et devrait continuer à diminuer jusqu à ce que la population mondiale se stabilise autour de 10 milliards d habitants vers Document n 6. Evolution et taux de croissance de la population mondiale depuis 1800 jusqu à 2100 (projections) 7
8 2. Le modèle de transition démographique 8
9 3. La transition démographique dans les pays avancés au XIXème siècle C est dans les pays occidentaux que la transition démographique a débuté en premier dès le XVIIIème siècle. Les deux temporalités de la transition démographique sont apparues. Dans un premier temps, la mortalité, notamment infantile, a fortement baissé puisque les famines et épidémies ont progressivement disparu. La population s est fortement accrue jusqu à ce que, dans un second temps, la natalité diminue plus fortement que la mortalité. Cette transition démographique a eu Ainsi, la population européenne est passée de 140 millions en 1750 à 420 millions en En Amérique du Nord, elle est passée de 3 millions à plus de 100 millions au cours de la même période sous l influence de l immigration et de l accroissement naturel. La transition démographique n a pas eu lieu de la même manière parmi les différents pays occidentaux. En effet, la chronologie, la durée et l amplitude ont été différentes d un pays à l autre. On peut distinguer trois zones : - L ensemble des îles britanniques ont connu un accroissement naturel de très grande ampleur qui rompt très nettement avec le régime traditionnel ; - L Europe centrale et septentrionale se caractérise également par une accélération sensible de son rythme d accroissement naturel, mais qui demeure plus faible que dans les îles britanniques et qui connaît également de grandes variations régionales ; - La France, la Belgique, les Pays-Bas, l Italie, l Espagne et le Portugal ne connaissent qu une très faible accélération démographique. Ils se caractérisent en même temps par une baisse de la mortalité et de la natalité. 9
10 La forte croissance démographique au XIXème siècle en Europe conduit à une émigration grandissant : 48 millions de personnes ont quitté l Europe entre 1815 et 1915, dont l essentiel des flux après 1865 (38 M). A l origine, le phénomène concerne plutôt la Grande- Bretagne, puis il s étend à la fin du XIXème siècle à l Allemagne et à la Scandinavie, puis aux pays du Sud et de l est de l Europe. La France se distingue en accueillant plus d immigrants qu elle n enregistre de migrants. Les Etats-Unis sont la première destination d accueil. Le solde migratoire est d environ 25 millions entre 1820 et Les évolutions démographiques en Europe et en France au cours du XXème siècle La Première Guerre mondiale et la grille espagnole entraine une grave crise démographique, qui se poursuit durant l entre-deux-guerres. La grippe espagnole constitue la pandémie la plus mortelle de l histoire. Elle fit entre 50 et 100 millions de mort entre 1918 et 1919 dans le monde entier. La Première Guerre mondiale causa la mort d environ 18,5 millions de personnes, principalement en Europe. La fécondité baissa fortement dans la plupart des pays européens au cours de cette période. On constate après la Seconde Guerre mondiale, on constate trois grandes tendances parmi les pays européens : - Une poursuite de la baisse de la mortalité : c est le cas notamment de la mortalité infantile qui passe en Europe de 84 pour mille en 1950 à 6,3 pour mille aujourd hui et, en France, de 50 pour mille à 3,5 pour mille. L espérance de vie continue à progresser. Elle augmente en moyenne de trois mois par an. Elle était dans l Union Européenne de 77 ans pour les hommes et 83 ans pour les femmes en 2010 et, en France, respectivement de 78,4 et 84,8 ans. Même si l espérance de vie des femmes continue à être largement supérieure à celle des hommes, l écart tend à se réduire. En 2012, l écart était de 6,4 ans contre 8 ans en De fortes variations de la fécondité avec un trend baissier : après la Seconde Guerre mondiale, on a assisté à un phénomène de baby-boom dans les pays du quart nord-ouest de l Europe (Pays Scandinaves, Allemagne, Autriche, Belgique, France, Luxembourg, Royaume-Uni, Suisse) qui avaient eu une natalité faible dans les années La natalité s est donc soudainement reprise grâce à une forte augmentation de la fécondité. On peut le voir en France où l ICF est passé à 3 enfants par femme en 10
11 1947 contre environ 2 enfants par femme au cours des années Le baby-boom s est arrêté au début des années Au cours des années 1970, l ICF est descendu en-dessous de 2 enfants par femme dans les pays du baby-boom. Le mouvement à la baisse de la fécondité s est étendu aux pays méditerranéens au cours des années 1980, puis d Europe centrale et orientale dans les années Une des raisons de cette baisse tient à la volonté des générations récentes d avoir des enfants plus tardivement. L âge moyen de la maternité a augmenté partout en Europe. En France, il est passé de 26,5 ans en 1977 à 30,1 ans en Aujourd hui, on peut distinguer plusieurs zones en Europe selon l ICF. En Europe du Nord et de l Ouest, l ICF augmente depuis les années 1990 et tend à se stabiliser autour de 2 enfants par femme (2,01 en France en deuxième place après l Irlande en 2012). En Europe du Sud, à l Est et au Centre, l ICF a également augmenté mais tend à se stabiliser à des niveaux plus faibles (1,36 enfant par femme en Allemagne en 2011). - Une croissance démographique très affaiblie : on dénombrait 740 millions d habitants en Europe en 2012 contre 550 millions en 1950 et, respectivement, 63,7 et 41,1 millions en France. Les tendances en matière de croissance démographique reflètent celles observées au niveau de la fécondité. Ainsi, jusqu au début des années 1960, le taux d accroissement de la population a augmenté (environ 1% par an dans les années 1950) avant de décroître régulièrement en raison d une baisse de l accroissement naturel que ne compensent pas l augmentation de l espérance de vie, ni la légère augmentation du solde migratoire. A partir des années 1990, l accroissement naturel devient négatif et c est l augmentation du solde migratoire qui empêche la population de diminuer. En Europe, comme pour la fécondité, les situations sont très variables. En Europe de l Ouest et du Nord, la population continue à croître alors qu en Europe centrale et de l Est, elle stagne (Allemagne, Italie, Russie, Pologne), tandis qu elle tend à diminuer en cas de soldes migratoires négatifs (Pays- Baltes, Roumanie, Hongrie). Document n 7. Les mesures de la fécondité 11
12 Les différentes tendances démographiques que nous avons mises en évidence révèlent les limites du modèle de la transition démographique. Rappelons que d après ce modèle, le régime moderne se caractérise par une natalité faible, une mortalité faible également et un taux d accroissement naturel faible. D après ce modèle, l Europe, qui est le premier continent à être entré dans le régime moderne, aurait du voir les niveaux de mortalité, de natalité et son taux d accroissement naturel se stabiliser. Or, on a pu voir que le niveau de mortalité continuait toujours à baisser, repoussant les limites démographiques que certains démographes avaient cru identifier. Le niveau de natalité a connu de fortes variations entre la très forte hausse liée baby-boom et le trend baissier qui se dégage depuis les années La transition démographique dans les pays en développement au XXème siècle 12
13 C. Les explications des phénomènes démographiques : quelle place pour les facteurs économiques? 1. La mortalité Les deux principales causes de la mortalité ont été historiquement la malnutrition et les maladies infectieuses. Elles ont commencé à reculer à la fin du XVIIIème siècle en Europe et après 1945 dans les PED. Cette première «transition sanitaire» a été suivie d une seconde liée à la diminution des décès relatifs aux maladies cardio-vasculaires. L origine du déclin des maladies infectieuses a fait l objet de controverses : - Une première approche considère que seule l amélioration des connaissances a permis cette baisse et que, par conséquent, les progrès économiques et la hausse du niveau de vie n ont pas joué un rôle prépondérant. Pour preuve, la hausse de l espérance de vie constatée à partir de 1945 dans les PED n a pas concordé avec une augmentation du niveau de vie. Ce serait l importation de techniques médicales occidentales qui en serait à l origine : désinfectants, antibiotiques, campagnes de vaccination - Une seconde approche estime, à l inverse, que les progrès économiques sont le principal facteur explicatif. La baisse de la mortalité en Europe a débuté avant la diffusion du premier vaccin (la vaccine de Jenner contre la variole en 1796) et semble donc avoir été permise par une amélioration de la nutrition consécutive aux progrès agricoles. La mise en œuvre des premières mesures de santé publique (diffusion de la vaccine) supposait l existence d un Etat, de moyens d action qui dépendent du niveau de richesse. - Une troisième approche réfute les explications monocausales et privilégie une analyse multifactorielle. Le recul des maladies infectieuses aurait été obtenu en plusieurs étapes au cours desquelles plusieurs facteurs se combinent. Ainsi, au cours d une première phase au XIXème siècle, les progrès économiques (production, stockage, distribution des denrées alimentaires) et le développement de l hygiène publique (modernisation et généralisation des réseaux d égouts) ont joué un rôle majeur. Puis, à la fin du XIXème siècle, la révolution pastorienne a augmenté l efficacité des techniques médicales et permis, par l instruction publique, une amélioration de l hygiène personnelle. Après la Seconde Guerre mondiale, le développement des antibiotiques et la généralisation de l accès aux soins dans le cadre de la Sécurité Sociale ont accentué le déclin des maladies infectieuses. 13
14 2. La fécondité L explication de la baisse de la fécondité au cours de la transition démographique a fait l objet de débats : 14
15 - Une approche économique : Plusieurs modèles cherchent à expliquer la baisse de la fécondité depuis les années 1970 : Gary Becker propose une analyse basée sur la microéconomie du consommateur dans un ouvrage publié en 1981 «A Treatise ont the Family». Il propose un modèle explicatif de la décision de procréer dans lequel les enfants sont un bien de consommation durable et le temps que nécessite leur éducation représente un coût d opportunité. Plus précisément, les couples maximisent une fonction d utilité conjointe (escomptée), dans laquelle les «biens» qu ils peuvent acheter sont (1) un nombre d enfants vivants (2) une «qualité d enfants» (qui renvoie à l éducation, la santé), (3) des biens et services classiques. Le modèle de Becker définit la servitude des parents par (1) leur temps et (2) le coût des biens et services achetés. Becker explique alors la chute de la fécondité par la hausse des revenus, notamment des femmes qui travaillent de plus en plus. En effet, la hausse du salaire des femmes entraine deux effets : un effet revenu et un effet substitution. L effet revenu engendre une augmentation de la demande de tout bien normal et, notamment, d un nombre d enfants accru. L effet substitution qui consiste à remplacer l éducation des enfants par l activité professionnel. Cet effet substitution renvoie à un coût d opportunité : plus le revenu des femmes est élevé, plus le temps consacré à l éducation des enfants a un coût d opportunité important. Une heure consacrée à l éducation des enfants équivaut à une heure de salaire en moins ; l heure dédiée à l éducation des enfants a donc un «prix» d autant plus grand que le salaire est élevé. Par conséquent, dans une société où les femmes travaillent de plus en plus, gagnent de mieux en mieux leur vie, l effet substitution tend à l emporter sur l effet revenu, ce qui expliquerait la baisse de la fécondité à partir des années 1970 ; Richard Easterlin propose un autre modèle explicatif dans un article publié en 1960 «Relative Economic Status And The American Fertility Swing». Il explique les variations de la fécondité par la taille des cohortes qui entrent sur le marché du travail. Tout d abord, il estime que les goûts et les aspirations des individus se constituent au moment de l adolescence. Or, ces goûts et aspirations déterminent le mode de vie qu envisagent les individus lorsqu ils seront adultes. Leur capacité à atteindre ou dépasser ces objectifs qu ils se fixent en termes de mode de vie exerce une influence centrale sur leurs comportements, notamment le nombre d enfants désirés. C est là qu intervient le rôle de la taille des cohortes qui entrent sur le marché du travail. Lorsque la taille des cohortes est petite, les individus sont en mesure de mieux s insérer sur le marché du travail, d obtenir un niveau de salaire satisfaisant, un avancement dans leur carrière professionnelle fluide. Dans ces conditions, ils ont tendance à se marier plus tôt et à avoir plus d enfants. A l inverse, lorsque la taille de la cohorte est grande, l insertion sur le marché du travail est plus complexe ; les individus ont alors tendance à se marier plus tard et à avoir moins d enfants. C est ainsi qu Easterlin explique le baby-boom au cours des années 1940 et 1950 : les conditions économiques étaient très favorables à l insertion sur le marché du travail ; ils se sont mariés relativement jeunes et ont eu des familles plus nombreuses qu au cours des années 1960 et 1970 où la conjoncture économique s est dégradée (baby-bust) Les approches économiques fournissent des explications intéressantes. La théorie de Becker en évidence la perte de revenus et d opportunités que représente l arrivée d un enfant et la nécessité pour certaines femmes d interrompre leur carrière. L approche d Easterlin propose 15
16 une analyse séduisante du passage du baby-boom au baby-bust. Les approches culturelles possèdent également un pouvoir explicatif intéressant. L analyse de Ron Lesthaege et Dirk Van de Kaa resitue, par exemple, les comportements de procréation dans leur contexte culturel. Ces différentes approches se heurtent à une limite importante. Elles n arrivent pas à expliquer la remontée de la fécondité dans les pays d Europe du Nord et de l Ouest. Aujourd hui, on constate que la fécondité est la plus haute là où les taux d emploi féminin sont les plus élevés (pays scandinaves, pays anglo-saxons, France) alors que dans les années 1980, la fécondité était la plus faible là où les taux d emploi féminin étaient les plus élevés. Un autre facteur semble jouer ici un rôle essentiel, il s agit de la plus grande possibilité qui est offerte aux femmes de concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale : les politiques familiales qui offrent une aide publique importante ou des possibilités d horaires flexibles pour les parents (crèches, halte-garderie ) ; une inégalité de genre moins forte dans la répartition des tâches domestiques au profit des femmes ; une évolution des normes sociales qui jugent plus compatibles le travail et la maternité. II. les effets économiques des phénomènes démographiques A. Le débat théorique sur les effets de la croissance démographique Les économistes ont débattu des effets de la croissance démographique sur le développement économique. D un côté, les thèses malthusiennes ont insisté sur la menace que faisait peser une trop forte croissance démographique sur le développement économique alors que les thèses populationnistes soulignent sont rôle stimulant. 1. Les théories malthusiennes Dans son «Essai sur le principe de population» (1798), Thomas Robert Malthus ( ) s interroge sur l origine du développement d une misère dans les grands foyers industriels anglais : est-ce que cette misère est propre au système capitaliste ou est-elle naturelle quelle que soit le système? Des auteurs comme Goldwin affirment que cette misère provient d une répartition des richesses inégalitaire propre au capitalisme et appelle une intervention de l Etat. A l opposé de cette vision, Malthus défend l idée que ce n est pas le capitalisme mais le décalage entre deux lois : une loi de progression arithmétique des subsistances et une loi de progression géométrique de la population. Soutenable à court terme, la croissance démographique est condamnée à long terme à buter sur le manque de ressources alimentaires. Deux types de solution sont alors possibles pour surmonter cette contradiction. D une part, des solutions destructrices comme les guerres, les famines, les épidémies qui, entrainées par la surpopulation, tendent à la résorber. D autre part, et c est la solution que soutient Malthus, la mise en œuvre de solutions préventives pour limiter la croissance de la population. Malthus soutient alors le mariage tardif, l abstinence. La seconde progression étant plus forte que la première, l Etat ne doit pas intervenir pour aider les plus démunis car il ralentit la surpopulation nécessaire à la lutte contre le manque de subsistances. Il s oppose également en 1795 à l Acte de Spenhamland : La loi de Spenhamland, communément appelée la «loi sur les pauvres», a été en vigueur en Grande- Bretagne de 1795 à Elle a assuré jusqu'en 1834 un revenu minimum aux pauvres dans chaque paroisse, grâce à l'octroi d'un complément de ressources en numéraire indexé sur le 16
17 prix du pain (ou du blé) et sur la taille de la famille à prendre en charge. Cette loi exerce un effet trop incitatif sur la procréation. Les thèses malthusiennes ou néomalthusiennes ont pu faire l objet d une série de critiques : - Des critiques de type marxiste : Karl Marx a formulé plusieurs critiques à l encontre de Malthus. Dans «Le Capital» (1867), il l a accusé d être un «plagiaire modèle» au sens il n aurait fait que reprendre les thèses développées par Sir James Steuart. D autre part, il remet en question le caractère naturel de la loi sur la population que défend Malthus : «Certes, ce sont des lois naturelles, mais des lois naturelles de l homme à un niveau déterminé de l évolution historique, à un stade de développement des forces productives correspondant au propre processus historique de l homme (...). Il transforme en limites extérieures des limites inhérentes, historiquement changeantes, du processus de reproduction humain (...). La surpopulation relative n a pas la moindre relation avec les moyens de subsistance comme tels, mais avec la manière de les produire» 2. Pour Marx, il n y aurait donc pas de loi naturelle, mais seulement des lois historiquement déterminées qui s inscrivent dans un mode d organisation sociale particulier. La surpopulation serait alors liée au mode de production capitalisme : l accumulation du capital conduirait au remplacement des hommes par des machines. La surpopulation servirait les intérêts de la bourgeoisie en nourrissant l «armée de réserve industrielle» qui tirerait les salaires à la baisse. Des auteurs néo-marxistes ont 2 Texte d un cahier rédigé en 1858 et non publié du vivant de Marx, Oeuvres, t. 2, p à
18 repris ce type d argumentation en s opposant au rapport Meadows (cf supra). Ce fut également lors de la Conférence des Nations Unies sur la population de Bucarest en Les économistes néo-marxistes ainsi que les gouvernements des PED jugeaient que la surpopulation n était pas une menace centrale et qu elle masquait les obstacles principaux au développement que constituaient l inégale répartition des richesses et la domination des pays du Nord ; - L absence de prise en compte du progrès technique : même si Malthus a assisté à la révolution agricole en Grande-Bretagne et le Club de Rome à l accroissement de la productivité agricole, ils n ont pas pris en compte le fait que le progrès technique pouvait repousser le seuil de densité de population soutenable sur terre. Or, tout au long du XIXème et du XXème siècles, ce seuil a été constamment repoussé grâce aux gains de productivité agricole induits par des innovations (moissonneuse-batteuse) ou nouvelles formes d organisation du travail (assolement triennal) ; - L absence de prise en compte de la transition démographique : Malthus, de même que le Club de Rome, n ont pas pris en compte les mécanismes d ajustement à la baisse dans la fécondité des PDEM, puis des PED. 2. Les thèses populationnistes Jean Bodin, économiste du XVIème siècle, disait : «il n est de richesse que d hommes». Une population nombreuse serait une source de richesses dans la mesure où elle encouragerait la production, les exportations et donc l afflux d or. Si le courant mercantiliste s est fait, en premier, le défenseur des thèses populationnistes, elles ont connu un nouvel essor au cours des années 1860 en France. La baisse de la fécondité faisait craindre un déclin démographique dommageable face à l Allemagne. Au XXème siècle, Alfred Sauvy a été le principal représentant de ce courant. Les thèses populationnistes soulignent les effets favorables de la croissance démographique sur le développement économique. On peut distinguer deux types d effet : les effets quantitatifs et les effets qualitatifs. En premier lieu, les effets quantitatifs peuvent porter sur l offre et la demande : - Les effets quantitatifs sur l offre : o Une croissance de nature extensive. Plus la quantité de facteur travail augmente et trouve à s employer, plus le volume de production tend à augmenter ; o Une pression à la baisse sur les coûts salariaux : lorsque la quantité de facteur travail disponible est élevée, les coûts salariaux ont tendance à décroître. Les entreprises sont plus incitées à produire et exporter des biens à forte intensité de travail grâce à une meilleure compétitivité-prix. - Les effets quantitatifs sur la demande à une augmentation de la demande globale : plus le nombre d habitants est élevé, plus le potentiel de consommateurs tend à être large. Ce faisant, les producteurs sont en mesure de réaliser des gains de productivité plus importants qu ils proviennent des économie d échelle ou d une plus grande division du travail. 18
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20 3. Quelles validations empiriques? Les différentes tentatives de vérification empirique des thèses malthusiennes ou populationnistes ne permettent pas de conclure clairement dans un sens ou dans un autre. On peut distinguer deux types de thèse : les études historiques et économétriques. D un point de vue historique, on a pu observer que les croissances démographique et économique étaient compatibles dans les pays industrialisés au cours du XIXème ou du XXème siècle. Par exemple, en Grande-Bretagne, le nombre d habitants passe de 15 millions à 38 millions entre 1800 et 1900 alors que le taux de croissance annuel moyen est d environ 2%. En France, jusqu au début des années 1960, le taux d accroissement de la population augmente (environ 1% par an dans les années 1950) alors que le niveau de croissance économique est élevé. Cette coexistence, en même temps, d une croissance économique et démographique nous invite à nous interroger sur le lien de causalité entre ces deux phénomènes. Sur ce point, plusieurs réponses sont possibles. D un côté, comme le soutiennent les thèses populationnistes, la croissance démographique serait un préalable à la croissance économique. Ces thèses méritent toutefois d être relativisées : - Pour Patrick Verley, la thèse selon laquelle la croissance démographique fournirait une main d œuvre abondante et bon marché favorable à l industrialisation n a été vérifiée qu en Suisse et en Belgique qui connurent des situations de surpeuplement rural. A l inverse, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, la mise en œuvre de techniques agricoles plus (moins) intensive en capital (en travail) ne trouverait son origine que dans la rareté et le coût élevé de la main d œuvre. - La thèse populationniste selon laquelle la croissance démographique aurait permis un élargissement de la demande mérite doit être nuancée. Entre 1815 et 1870, les marchés intérieurs américain, britannique et français se sont ouverts et étendus, moins pour des raisons démographiques, que pour des raisons économiques et sociales. En Grande- Bretagne, l apparition d une classe moyenne fut déterminante ; en France, la demande rurale a surtout nourrie par la hausse de la productivité et des prix agricoles. D un autre côté, il est possible de considérer que la croissance économique permet la croissance démographique. Par exemple, les progrès économiques ont permis d améliorer au XIXème siècle et au XXème siècle de réduire la mortalité (dont la mortalité infantile) et ainsi de favoriser la croissance démographique. D un point de vue économétrique, de nombreux tests ont été menés, essentiellement dans les PED, dont il ne ressort pas de conclusion univoque. C est ce que mettent en évidence Michel Aglietta, Didier Blanchet et François Héran dans leur rapport au Conseil d analyse économique, «Démographie et économie», publié en 2002 : - Les résultats sont variables : jusqu aux années 1980, une corrélation faiblement positive entre le taux de croissance de la population et le niveau de vie. La majorité des études récentes font ressortir une corrélation négative ; - Ces corrélations peuvent faire l objet de différentes interprétations. Ils peuvent exprimer l effet de la croissance démographique sur la croissance économique ou alors l inverse. Une interprétation possible de la corrélation positive jusqu aux années 20
21 1980 serait que les progrès économiques réalisés au cours de la première phase de la transition démographique ont réduit la mortalité infantile. La corrélation négative obtenue à partir des années reflèterait le passage à la deuxième phase où la progression du niveau de vie fait baisser la fécondité. - Il est important de distinguer les différentes sources de la croissance démographique et leur influence à court terme ou moyen terme pour comprendre le lien entre croissance démographique et croissance économique. Les études économétriques montrent que les effets négatifs de l accélération démographique n ont été détectés que lorsque celle-ci est provoquée par la natalité (et non par la baisse de la mortalité) et qu à court terme. A horizon de 15 ans, les effets deviennent positifs, ce qui correspondrait à l entrée dans la vie active. B. Les effets de la modification de la structure de la population Les évolutions de la mortalité et de la fécondité agissent sur le rythme de la croissance démographique, mais également sur la structure de la population. Les modifications de cette structure ont des effets économiques. 1. Les effets économiques de la modification de la structure de la population On peut distinguer quatre types d effet : 21
22 - Des effets sur le taux d épargne qui sont assez ambivalents. Pour Ando et Modigliani, dans «the life cycle hypothesis of saving», in American Economic Review (1963), les ménages souhaitent lisser leur consommation tout au long de leur vie alors que les revenus diffèrent d une période à une autre. Dès lors, les ménages successivement empruntent, épargnent et désépargnent tout au long de leur vie pour maintenir un niveau de consommation constant. Durant la «jeunesse», période durant laquelle la consommation est supérieure au revenu et le patrimoine est négatif, les ménages empruntent. Pendant la période «d activité», durant laquelle le revenu est supérieur à la consommation, l agent épargne pour rembourser son emprunt et préparer la période de retraite. Enfin, au cours de la période de «retraite», durant laquelle les revenus diminuent, l agent désépargne, donc il utilise le patrimoine accumulé durant sa phase d activité pour continuer à consommer. Si l on suit ce modèle, l augmentation de la part des actifs devrait conduire à une hausse du taux d épargne et le vieillissement à une diminution. Toutefois, ce modèle se heurte à plusieurs limites. D une part, il n est pas vérifié empiriquement. Ensuite, on peut imaginer l inverse lorsque la population vieillit : l allongement de la durée de vie incite les actifs à épargner davantage par mesure de précaution. Enfin, il n épuise pas l ensemble des facteurs explicatifs du niveau d épargne si on compare la situation de la France et du Danemark en 2008 : il y avait dans les deux pays environ 17% de personnes âgées de plus de 65 ans ; or, le taux d épargne français était de 11% et celui des danois de -3%. - Des effets sur la productivité plutôt ambivalents : lorsque le nombre de jeunes augmente sensiblement, la productivité moyenne pourrait, d un côté, augmenter en raison d une plus grande ouverture aux nouveaux procédés techniques ; mais, d un autre côté, les effets d apprentissage par l expérience peuvent compenser ce premier effet. 2. Quelle gestion politique? Les effets de la croissance démographique et de la structure de la population peuvent offrir des opportunités de développement économique ou, au contraire, une menace auxquels les gouvernements doivent faire face. Dans le cas des PED, il s agit surtout de gérer la question de la transition démographique alors que dans les PI, c est plutôt le vieillissement de la population qu il faut surveiller. La meilleure gestion politique de la transition démographique consiste pour les PED à étendre au maximum le «dividende démographique». Pour ce faire, ils doivent : - Limiter la période d augmentation du ratio de dépendance «jeune» pour éviter que la très forte proportion de jeunes ne représente une charge excessive pour les actifs. Plusieurs types de mesure ont été pris. Tout d abord, des mesures visant à limiter la fécondité. Ce fut le cas en Chine avec la politique de l enfant unique (1 enfant par femme en ville ; 2 à la campagne). Cette politique a porté ses fruits, mais elle interroge à plus d un titre. D une part, on a constaté qu à la même période, la fécondité a chuté 22
23 en Corée du Sud, en Thaïlande sans que mesures aussi contraignantes n aient été mises en place. D autre part, en Inde, cette politique a échoué dans les années Le niveau de fécondité apparaît ainsi liée à d autres éléments. C est dans ce sens que les PED ont soutenu la thèse que la baisse de la fécondité était liée avant tout au niveau de développement. En 1974, lors de la Conférence des Nations-Unies sur la population de Bucarest, un des slogans portés était : «le meilleur contraceptif, c est le développement». Il faudrait resituer la gestion politique de la fécondité dans un ensemble plus large de politiques du développement (scolarisation, accès au marché du travail ) ; - Il faut augmenter le taux d emploi : si les nouvelles générations qui arrivent sur le marché du travail ne trouvent pas d emploi, le dividende démographique diminue. Pour augmenter le taux d emploi, il convient d investir dans l éducation, la formation continue.c est ce qui a été fait dans les pays d Asie du Sud-Est, notamment en Corée du Sud. 23
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