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1 Sécurité alimentaire Numéro 8 JANVIER 05 NOËL À L ANNÉE : UN CADEAU DURABLE Sécurité alimentaire La Table de concertation sur la faim s associe à la lettre ouverte aux medias préparée par l Inter-Quartier. Voici le texte de cette lettre: Hull, le 8 décembre 2004 Chaque période de Noël nous interpelle sur l épineuse question de la charité et du développement social. Chaque année, nous constatons que des familles en difficulté reçoivent généreusement des dons de charité durant la période des fêtes. Nous sommes bien conscients que ces gestes de charité sont faits avec les meilleures intentions et que l esprit d entraide et de fraternité est fort durant cette période. Nous pouvons témoigner du bienfait de ces dons du temps des fêtes. Toutefois, nous sommes aussi à même d observer que le soulagement que procurent ces dons est éphémère. Qu arrive-il à ces familles le reste de l année? Comment se débrouillent-elles? À court terme, les dons, tels les paniers de Noël, procurent des effets immédiats. Malheureusement, à moyen terme, le drame de la faim, du froid, du logement trop lourd à payer et surtout, de la honte que vivent les personnes en situation de pauvreté crée un stress qui laisse des traces indélébiles sur la santé familiale, scolaire, physique, mentale et sociale des personnes et des familles appauvries. Dans sa chronique du samedi 4 décembre 2004, Pierre Foglia du journal La Presse, a réussi à traduire ce que nous pensons depuis des années. «Cet enfant n aura pas faim à Noël. Par contre il aura faim le 23 février. Et le 10 juin et le 24 septembre et peut-être d autres jours, mais on ne le saura pas. ( ) à Noël, cet enfant n aura pas faim grâce à la guignolée des Médias. Mais ce n est pas une solution. La solution pour que les enfants n aient pas faim c est de mieux partager le bien commun.» Aussi, la proposition que nous aimerions vous partager aujourd hui vise à bonifier l élan de générosité du temps des fêtes. Passons de l aide à apporter aux personnes en situation de pauvreté à une solidarité à développer avec nos concitoyens appauvris qui ont, par ailleurs, énormément de talents et d énergie créative. Quoique moins spectaculaires et visibles, M E N U Noel à l année.. Magasin-partage ou paniers de Noel Nouvelles secteur Gatineau. Cuisines collectives Gatineau.. Promotion entraide alimentaire Définition sécurité alimentaire. P. 1 P. 3 P. 4 P. 5 P. 6 P. 8 Politique du médicament.. Brochette de nouvelles. Prix Manger Mieux.. La Détente La Table.. P. 9 P. 10 P. 14 P. 15 P. 16

2 NOËL À L ANNÉE (suite) nous proposons aux donateurs intéressés, deux alternatives complémentaires à l aide traditionnelle de Noël : Dans un premier temps, pourquoi ne pas faire des dons qui supporteront une action qui réussit très bien dans plusieurs quartiers de Gatineau, soit : l intervention de quartier en milieu appauvri qui se vit avec et par les familles du milieu. Cette avenue donne des résultats sur deux plans. D abord, dans la réponse aux besoins de base des familles à partir de projets alternatifs au niveau de l alimentation, le support scolaire, l accessibilité aux vêtements ainsi que la création de réseaux d entraide. Puis, par des projets communautaires adaptés qui permettent à tous de se sentir citoyen à part entière. L article du journal Le Droit du 3 décembre 2004, intitulé «Des conseillers municipaux suggèrent de donner plus d argent aux maisons communautaires» renforce notre argument. Nous croyons fermement que les Maisons de Quartiers doivent être mieux soutenues car elles contribuent à bâtir des communautés d appartenance, de respect et de solidarité avec les personnes appauvries. Dans un deuxième temps, pourquoi ne pas profiter de l esprit de Noël pour faire l examen de nos préjugés et de ce qui nous fait croire que la pauvreté est une responsabilité personnelle plutôt que collective. Quel beau cadeau nous ferions à toutes les personnes appauvries, si nous les reconnaissions comme des personnes ayant droit à une vie meilleure! «Partager le bien commun» comme le dit Pierre Foglia signifie, entre autres, de mieux répartir la richesse collective. Profitons de notre désir que tous aient quelque chose à manger à Noël pour se renseigner sur les causes de la pauvreté et sur les solutions politiques qui permettraient réellement d actualiser la loi 112 qui fut pourtant adoptée à l unanimité à l assemblée nationale du Québec en décembre 2002 afin de «tendre vers un Québec sans pauvreté». Pour connaître les projets qui favorisent l entraide et la solidarité avec les familles tout au long de l année, veuillez contacter : votre CLSC, l une des Maisons de Quartier signataire ou le Collectif Régional Outaouais pour un Québec sans pauvreté. Joyeux Noël et Bonne Année! Monique Beauchemin, coordonnatrice, Maison d accueil Mutchmore, Michelyne Bélair, directrice, Centre communautaire Entrenous, Nicole Bernier, coordonnatrice, Maison de l Amitié, Claudette Boivin, coordonnatrice, Solidarité Gatineau-Ouest, Muriel Bougie, animatrice communautaire, Maison communautaire Daniel-Johnson, Myriam Cotnoir, coordonnatrice, Maison communautaire Daniel-Johnson, Mireille Gratton, coordonnatrice, Projet d intervention de Quartier, Nicole Duguay et Lucie Touchette coordonnatrices, Centre d Animation Familiale de l Outaouais, Mélanie Lalonde, éducatrice communautaire, Maison de l Amitié, Nadia Laviolette, coordonnatrice, Action-Quartiers, Sylvie Lemire, coordonnatrice, Groupe communautaire Deschênes, Lorraine Legault, coordonnatrice, Table de concertation sur la Faim et le développement social de l Outaouais, Isabelle Barbeau, intervenante en action communautaire Dominic Bergeron, intervenant en action communautaire Liliane Bertrand, intervenante en action communautaire Mario Dion, agent de pastorale sociale, Diocèse Gatineau- Hull Gisèle Parisien, agent de développement, CDEC de Gatineau Pour informations : Liliane Bertrand ou Nicole Bernier, 58 rue Hanson, Gatineau, Qc J8X 3M5, SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05

3 Un magasin-partage...ou des paniers de Noël? Pour la huitième année déjà, des bénévoles de la paroisse St-Matthieu de Gatineau supportés par des membres de la Société Saint-Vincent de Paul ont opté pour le magasinpartage. C est beaucoup de travail et d organisation. Des dizaines de bénévoles sont impliqués. Tout commence lors de la guignolée, alors que les denrées non périssables sont déjà triées, notées, puis entreposées. L inventaire est informatisé. Pendant ce temps, les familles concernées du secteur sont invitées à s inscrire. Selon la taille de l unité familiale et l âge de ses membres, la famille se voit décerner un code auquel correspond une certaine quantité d aliments de chaque catégorie. L inscription aide l équipe à évaluer les quantités nécessaires de chaque produit ou les besoins spéciaux. Les familles ayant des enfants sont invitées à passer dans une autre salle avant le magasin afin d y choisir des cadeaux et des vêtements pour les enfants. En décembre 04, une quarantaine de familles ont pu participer au magasin-partage. Une semaine avant l activité, les bénévoles des cuisines collectives ont participé en décorant la salle du magasin et en préparant un bon dîner pour les bénévoles du magasinpartage. Les tâches à accomplir sont planifiées et trois équipes de bénévoles se relaient. Parmi eux, on compte des personnes ayant déjà participé aux magasins passés et des membres des organismes de la paroisse. La première journée, les bénévoles garnissent les tablettes du magasin avec les cannages et denrées nonpérissables. Tout est planifié de façon à ce que les denrées se suivent comme sur la liste des participants. 3 équipes passent la journée à faire les achats nécessaires, viandes, fromages, produits laitiers, fruits, légumes et pain. Les personnes qui viennent aider pour la première fois sont bien accueillies et dirigées. L atmosphère est joyeuse et pleine d entraide. La deuxième journée, c est le magasin-partage avec les familles. Chacun est convié à une heure précise pour diminuer le temps d attente. Une équipe accueille et dirige les participants. Lors de l accueil, la famille remplit la feuille pour les viandes et produits laitiers qu elle prend. Une bénévole accompagne la famille qui fait le tour du magasin pour lui indiquer les quantités qu elle peut prendre de chaque denrée. Lorsque la famille arrive à la caisse, les viandes et produits laitiers choisis sont prêts et l attendent déjà. La famille paie 10% du coût des denrées choisies, pour un montant maximum de 10$. Les enveloppeurs emballent la commande et d autres bénévoles les apportent à l auto ou font les livraisons. Les personnes sont heureuses de pouvoir choisir les produits qu elles aiment et d en payer une partie. Les montants ainsi ramassés serviront l an prochain pour l achat des viandes et produits périssables. Merci à tous, Joyeux Noel et à l an prochain! Val-des-Bois tenait cette année son deuxième magasinpartage de Noel et les gens ne veulent plus revenir aux paniers de Noel... SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05 3

4 Secteur Gatineau Nouvelles de la carte de la faim Le comité de la carte de la faim du secteur Gatineau, à la fin de son étude, avait mis en place un comité de coordination et quatre différents sous-comités afin de trouver une réponse aux problématiques qui causent la faim dans notre secteur. Nous avions constaté qu il existait dans notre secteur plusieurs activités d entraide alimentaire. Un sous-comité de promotion veillait à faire connaître ces activités. Un sous-comité de transport a travaillé avec les instances concernées afin que soit améliorée l accessibilité aux activités ou aux marchés d alimentation. Ces deux comités sont maintenant en veilleuse puisqu ils ont accompli les objectifs qu ils s étaient fixés. Nous avions retenu l importance de faire, dans les écoles, une sensibilisation aux problématiques de la faim et de la pauvreté. S il est nécessaire, le sous-comité de sensibilisation qui avait été projeté, oeuvrera en ce sens. Notre sous-comité de dépannage est constamment aux aguets. Les membres sont soucieux de trouver des moyens qui contribueront à offrir un meilleur service au niveau du dépannage alimentaire. Ce comité se rencontre environ aux six semaines. Puisque ce comité regroupe les personnes qui étaient initialement sur le comité de coordination, nous avons jugé qu il n était plus nécessaire de maintenir pour l instant le comité de coordination. Le comité de coordination se reformera s il y avait nécessité de remettre en place d autres sous-comités. La carte de la faim reste donc principalement active par le comité de dépannage. Les membres qui le composent sont issus des différentes paroisses de l ancien Gatineau. Le Conseil particulier de Gatineau de la SSVP, le comptoir de la St-Vincent de Paul Rivièra, Entraide Familiale et le CLSC Gatineau y sont aussi représentés. Nous bénéficions ainsi d un large éventail de personnes dont les expériences sont complémentaires. Nous avons en commun la compassion pour les personnes appauvries et le dynamisme à vouloir changer des choses afin que chacun puisse manger à sa faim. Lily Major, agente de pastorale sociale, Au nom du comité de dépannage. 4 SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05

5 Les cuisines collectives plus que de la cuisine... Le Regroupement des cuisines collectives de Gatineau Les cuisines se regroupent depuis 1989 afin d unir leurs forces et surtout partager des trucs facilitant l organisation d une cuisine collective. Voici nos types de cuisines : cuisines pour papas cuisines pour étudiants cuisines pour les jeunes cuisines pour les jeunes mères Et bien sûr des cuisines régulières pour tous Où sont les cuisines du secteur Gatineau? Carrefour de la Miséricorde (quartier Templeton/St-René Ouest) Centre d Animation Familiale (quartier Le Ruisseau/rue Lapointe /François- Xavier-Bouvier) Centre Espoir Rosalie(Montée Paiement / St-René Ouest) Centre Nouvel Horizon (La Baie/rue de la Baie/St-Antoine) Paroisse St-Alexandre (Limbour/ Provence /Des Érables) Paroisse St-Mathieu (Touraine/Provence/D Auvergne Paroisse St-Rosaire (La Baie/rue St-Arthur/Ste-Bernadette) Paroisse Ste-Rose-de-Lima (Templeton/Davidson Est/La Vérendrye) Solidarité Gatineau Ouest (La Baie/St-Louis/St-Antoine) Unité Pastorale de la Vigne (St-Jean-Marie-Vianney/St-René-Goupil/St-René Est, ave.du Golf/St-Maria-Goretti/Notre-Dame Réseau d Entraide alimentaire des collines (chemin Alice à Masham) Les cuisines collectives font bien plus que cuisiner. En fait, elles bouillonnent dans un mélange extraordinaire, une grande diversité de valeurs solidarité, dignité, autonomie, prise en charge, respect des personnes, démocratie et finalement, mais non le moindre, l équité et la justice sociale. En terminant, nous avons une nouvelle coordonnatrice depuis fin de septembre cela veut dire aussi un nouveau numéro de téléphone voici : Lucie Carrier (819) SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05 5

6 Campagne de promotion de l entraide alimentaire Le 15 octobre 2004, dans le cadre d une journée d étude et de réflexion au centre diocésain de Gatineau- Hull, Donna Lévesque, présidente de la Table de concertation sur la faim et le développement social de l Outaouais lançait une vaste campagne de promotion de l entraide alimentaire en Outaouais en compagnie de Monseigneur Roger Ébacher Archevêque du diocèse de Gatineau-Hull et Geneviève D Amours de la Direction de la Santé publique en Outaouais. Monseigneur Ébacher accueillit avec enthousiasme et conviction les participants à la conférence de presse. Il nous rappelle qu il partage avec les participants le but de promouvoir des moyens par lesquels les gens parviendront à manger sans que ça leur coûte trop cher! Car en Outaouais, 2 personnes sur 10 vivent sous le seuil de la pauvreté et doivent choisir par exemple entre payer un loyer ou manger. Il souligne que le 16 octobre de chaque année est la «Journée mondiale de l Alimentation» décrétée en 1979 par les Nations Unies. L ONU reconnaît par cette Journée que la faim constitue une violation grave des droits humains. Le diocèse encourage et soutient les actions menées dans notre région pour défendre ce droit essentiel, alors que de plus en plus de personnes ont faim parmi nous. En fait, plusieurs groupes communautaires et réseaux explorent des solutions pratiques, utiles et simples, à l insécurité alimentaire, tout en visant le développement des personnes et des milieux, comme les cuisines collectives, les groupes d achat, les jardins communautaires, les magasins-partage. Mais, j en appelle à tous. Le sens humain et aussi chrétien peut nous conduire à un don de denrées, mais aussi au don de soi, au partage de connaissances ou d outils, pour permettre aux gens de s en sortir et de prendre leur place dans la société. Dans une société d abondance comme la nôtre, une seule personne qui a faim, c est déjà une personne de trop Il nous invite à tous mettre l épaule à la roue car nous visons la fin de la faim. Certes, nous dit-il, une grande tâche attend les personnes, les groupes et les réseaux qui s y engagent. Malheureusement, trop de facteurs entretiennent l insécurité alimentaire des personnes, comme entre autres : l insuffisance des revenus, la crise du logement et le marché du travail en évolution. Monseigneur Ébacher félicite et encourage les personnes qui ont à cœur de s'y engager avec confiance et courage. C est là prendre des moyens concrets pour bâtir ici une société plus juste, plus solidaire, plus respectueuse de tous ses membres et surtout des plus démunis. Geneviève D Amours joint sa voix à celle de Monseigneur Ébacher et à celles des centaines d intervenantes et intervenants de la région qui travaillent avec beaucoup d enthousiasme et de créativité à trouver des solutions durables au problème de la faim. Notre volonté commune est de développer la sécurité alimentaire pour tout le monde c est-à-dire que toute la population, jeunes et moins jeunes, ait accès, en tout temps et en toute dignité, à une alimentation saine et suffisante. Dans l Outaouais, 17 % de la population vit sous le seuil du faible revenu. Dans le contexte actuel, où le prix des logements ne cesse d augmenter, certaines familles sont amenées à faire des compromis sur leur alimentation. On estime qu environ 6% de la population de l Outaouais vit une situation d insécurité alimentaire ; c est à dire qu ils n ont pas les moyens de manger suffisamment, qu ils ont peur de manquer de nourriture ou qu ils ne peuvent pas diversifier leur alimentation. La pauvreté et l insécurité alimentaire affectent la santé de la population et surtout les enfants. La faim a des conséquences à long terme sur le développement physique, cognitif et social des enfants. Face à un problème aussi complexe que la faim, les solutions doivent être diverses. C est pourquoi, les intervenants du milieu communautaire, du réseau de la santé et des services sociaux, du diocèse et des paroisses et même les gens de la communauté, travaillent ensemble pour mettre en place des solutions durables à ce problème. Il faut parler des actions qui ont un impact au niveau de la communauté, notamment sur la qualité de vie des gens mais aussi sur la pauvreté et l exclusion sociale. Il faut parler des solutions alternatives au dépannage alimentaire d urgence : La sécurité alimentaire ne se limite pas au don de nourriture. Plusieurs groupes communautaires de la région ont mis en place des mesures permettant aux personnes vivant de l insécurité alimentaire de reprendre confiance en soi, de croire de nouveau en leur capacité de trouver des solutions à leur situation et, surtout, de développer des moyens qui sont à leur portée pour se procurer des aliments. Que ce soit des cuisines collectives, des magasins partages, des groupes d achat, des jardins communautaires, toutes ces actions que l on dit alternatives, permettent d aller au-delà de l aide traditionnelle du don d aliments. 6 SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05

7 La Direction de santé publique de l Agence de santé de l Outaouais reconnaît que la pauvreté et la faim sont des facteurs majeurs qui influencent la santé des populations. Notre soutien en sécurité alimentaire se concrétise également par un Programme de subvention disponible aux groupes de la région désireux de développer la sécurité alimentaire au niveau des communautés. Nous sommes fières de s associer à la Table de concertation sur la faim qui célèbre aujourd hui le dynamisme des groupes d action en sécurité alimentaire. Il est temps de promouvoir les solutions créatives qui sont mises en place un peu partout en Outaouais. Il faut également les faire connaître auprès des gens qui en ont le plus besoin. Un troisième volet de la campagne de promotion de l entraide alimentaire a été dévoilé le 2 décembre, lors du lancement du calendrier de l entraide alimentaire. Donna Lévesque dévoile enfin l affiche et le dépliant sur l entraide alimentaire sous le thème de «On vise la fin de la faim» Le calendrier rassemble des photos et des témo i- gnages sur les différentes formes d entraide alimentaire présentes en Outaouais. La couverture arrière contient la liste des groupes offrant ces activités en Outaouais et leurs coordonnées. Les calendriers se vendent 8$ 2$ pour l activité du partenaire 6$ pour la Table En plus de promouvoir l entraide alimentaire, les profits du calendrier seront répartis entre un groupe d entraide supporté par le partenaire vendeur et la Table de concertation sur la faim. 2$ sur chaque calendrier va pour soutenir des groupes d entraide alimentaires identifiés par les partenaires vendeurs. Vous désirez en acheter pour soutenir l entraide alimentaire et la Table de concertation? Suite au lancement médiatique, 7000 affiches et 900 dépliants ont été distribués à la grandeur de l Outaouais par l intermédiaire des membres et partenaires de la Table, afin de mieux faire connaître ce que sont les cuisines collectives, les jardins communautaires ou collectifs, les groupes d achats et les magasins-partage. Vous désirez en vendre pour participer au financement de vos activités? Contactez Lorraine au tél: Ou par fax: Ou à tablefaim_out@globetrotter.net SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05 7

8 Définition de la sécurité alimentaire par la Table de concertation sur la faim et le développement social de l Outaouais Déjà en 1996, les membres de la Table de concertation sur la faim avaient adopté une définition de la sécurité alimentaire. Plusieurs définitions existent, mais les membres ont désiré en adopter une afin de clarifier la mission qu ils se donnaient de travailler pour faire progresser la sécurité alimentaire en Outaouais. C est un incontournable car si par exemple nous disons que la sécurité alimentaire consiste à ne plus avoir faim tout simplement, alors toute personne qui a suffisamment de nourriture devrait être exempte d insécurité alimentaire. Les réflexions des membres les ont alors conduit à adopter la définition proposée par l Ordre des diététistes du Québec qui ont dit en 1996 que : «Il y a sécurité alimentaire lorsque: Toute une population a accès en tout temps et en toute dignité, à un approvisionnement alimentaire suffisant et nutritif, à coût raisonnable, et acceptable au point de vue social et culturel; Les individus ont un pouvoir d achat adéquat; Les individus ont accès à une information simple et fiable qui confère des habiletés et qui permette de faire des choix alimentaires éclairés. Il y a au contraire insécurité alimentaire: Quand on manque d aliments; Quand on a peur d en manquer; Quand on subit des contraintes dans le choix de ses aliments, contraintes qui affectent la qualité nutritionnelle du régime.» Le concept de sécurité alimentaire, ou la vision que la société en a s est déjà modifiée beaucoup au fil du temps. Suite à une formation suivie par plusieurs membres de la Table en juin 04, sur le Pacte International relatif aux droits économiques, sociaux et culturels,(pidesc), il est apparu opportun aux membres de reviser la définition selon les droits alimentaires reconnus aux individus dans la Charte des Droits de l Homme qui comprend le PIDESC. Les membres en assemblée ont analysé notre définition à l aide de la grille d analyse et de la mise en œuvre du droit à l alimentation de l ONU afin de fournir des pistes de réflexion aux membres du comité chargé de proposer une définition à la Table. En octobre 2004, le comité approfondit la réflexion à l aide de plusieurs définitions disponibles, du PI- DESC et de la grille d analyse du droit à l alimentation. Voici la proposition du comité : «Conformément à l article 11 du Pacte international des droits économiques, sociaux et culturels, les membres de la Table de concertation sur la faim et le développement social de l Outaouais considèrent qu il y a sécurité alimentaire pour une personne lorsque celle-ci a accès en tout temps et en toute dignité à un approvisionnement alimentaire de quantité et de qualité adéquate et suffisante respectant ses valeurs culturelles et permettant l exercice de tous ses droits fondamentaux. La sécurité alimentaire de la pe r- sonne suppose un pouvoir d achat adéquat et l accès à une information nutritionnelle simple et fiable permettant à l individu de faire des choix alimentaires éclairés et sains lui assurant le maintien et l amélioration de sa santé physique et psychique et favorisant sa participation citoyenne dans son milieu. La production locale de denrées alimentaires dans le respect du développement durable, la distribution équitable des produits et denrées transformées, le contrôle de la salubrité des aliments de la table à l assiette sont perçus comme des éléments de nature à contribuer à la sécurité alimentaire de la population en place.» 8 SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05

9 La politique du médicament Infection aux préjugés Tiré du site du Collectif: Le samedi 18 décembre Le ministre de la Santé, Philippe Couillard, a publié jeudi le 16 décembre 2004 ses propositions pour une politique du médicament. Elles feront l objet de consultations dans quelques semaines (date limite pour le dépôt des mémoires : 4 février 2005). La politique était attendue. Son contenu montre que le ministre est atteint lui aussi de préjugite aiguë. Les faits Voici les faits. Jean Charest et son parti se sont engagés avant et pendant les dernières élections, dans plusieurs écrits, dont le programme du parti, à rétablir la gratuité des médicaments prescrits pour les personnes âgées recevant le supplément de revenu garanti et pour l ensemble des personnes assistées sociales. Ils ont même proposé à l Assemblée nationale d inclure cette mesure dans la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l exclusion sociale quelques jours avant que celle-ci ne soit adoptée il y a maintenant deux ans. Depuis l élection, ils ont simplement maintenu le statu quo pour ces deux groupes de personnes, une franchise et coassurance de 16,67$ par mois, lorsqu il y a eu des hausses de tarifs. Dans le document de consultation pour la politique du médicament publié hier, le ministre propose effectivement le rétablissement de la gratuité des médicaments pour les personnes âgées recevant le supplément de revenu garanti, mais il remet à plus tard, soi-disant en fonction des disponibilités financières qui se dégageraient des autres mesures, l accès à la gratuité des médicaments pour les autres groupes de personnes à faible revenu. Le choix de mépriser les deux tiers des personnes assistées sociales L annonce du 16 décembre montre à quel point un préjugé peut conduire au mépris des droits, de la logique et des personnes. Le ministre prévoit rétablir la gratuité pour un groupe de personnes dont le revenu est bas, soit environ $ par année. C est une bonne chose. C était d ailleurs demandé par le milieu. Il remet toutefois la gratuité à plus tard, sans s engager et de façon conditionnelle, pour des personnes qui ont un revenu deux fois plus bas, parce que ce sont des personnes assistées sociales jugées sans contraintes sévères à l emploi, c est-à-dire les deux tiers des personnes assistées sociales. C est de la pure discrimination fondée sur la condition sociale, au mépris de notre commune humanité. C est une discrimination qui se répète dans les décisions gouvernementales au point d être devenue prévisible. Qui punit-on, appauvrit-on, isole-t-on systématiquement comme des parias dans le plan d action sur la pauvreté, dans le projet de loi 57, dans les modifications au règlement? Des personnes à propos de qui d autres jugent arbitrairement que si elles sont à l aide sociale, alors qu on estime qu elles pourraient travailler, elles doivent en être responsables quelque part. Sans savoir qu une fraction importante d entre elles ont des revenus de travail, mais tellement faibles qu elles ont quand même accès à l aide sociale. Sans connaître tous les facteurs qui précipitent des personnes, voire des communautés, vers l aide sociale. C est ainsi qu on s autorise à établir des règles pour un autre qu on soupçonne au lieu de s imposer de choisir les règles avec lesquelles on voudrait, soi, être traitée. Un message qui rend fou Regardons bien le message qui est envoyé aux personnes assistées sociales : «Vous recevez 533$ par mois. Le ministre de l aide sociale va dévaluer votre prestation en janvier en ne l indexant qu à moitié. Cela va augmenter les risques sur votre santé. Ensuite le ministre de la santé vous dit que vous êtes en bas de la liste pour retrouver un accès aux médicaments que vous aviez et que vous avez perdu en 1997 avec l instauration de l assurance médicaments. La prestation de base à l aide sociale ne suffit pas à se loger, se nourrir et se vêtir. Elle n est par ailleurs pas calculée pour inclure cet autre besoin fondamental : se soigner. Ce besoin était pris en compte par un accès gratuit aux médicaments prescrits. Et la prestation n a pas été réajustée pour le faire une fois que cet accès a été perdu. À 533$ par mois, une personne atteint le zéro dollar quelque part dans le cours du mois. Si elle devient malade et qu un médecin juge qu elle a besoin de médicaments alors qu elle n a plus rien, quels sont ses choix? Emprunter, attendre au début du mois suivant ou ne rien faire. Dans tous les cas, le coût pour la santé de la personne comme pour la santé publique augmentent. L efficacité du traitement est menacée et la personne est placée devant un double message : votre médecin vous dit que vous avez besoin de médicaments, mais son ministre vous dit que vous n y aurez pas accès. Rappelons par ailleurs que ce ne sont pas les personnes qui fabriquent les prescriptions, mais bien leurs médecins, dont on vient ici neutraliser l acte professionnel. Ce n est pas une question de coûts Jean Charest et son parti étaient prêts à la gratuité pour ces deux groupes il y a deux ans. Il n y a aucun argument qui puisse justifier d attendre. La somme en cause pour rétablir la gratuité des médicaments à l aide sociale est 17 M$ une goutte dans l océan des dépenses de santé au Québec. C est une somme fixe, qui n a donc rien à voir avec ce qui cause l inflation des coûts de santé. Bien au contraire, ne pas le faire, c est fabriquer la mauvaise santé. La pauvreté est le premier déterminant de la mauvaise santé au Québec. Mais on préfère rendre les gens malades et aider ensuite l industrie pharmaceutique à faire des profits en faisant mine de les soigner. Il y a mille endroits dans le système de santé où on dépense plus de 17 M$ pour des coûts moins nécessaires, sans compter tous les avantages et retours d ascenseurs que l industrie pharmaceutique distribue, bien plus haut dans l échelle sociale, aux médecins et aux pharmaciens. Dire sérieusement dans une politique du médicament qu il faudra attendre les économies réalisées par la politique du médicament pour ré- (Suite page 10) SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05 9

10 BROCHETTE de NOUVELLES... (Suite de la page 9) politique médicament installer les personnes assistées sociales dans un droit aussi élémentaire devient un exploit de bouffonnerie. Reboussoler la boussole L annonce du ministre de la Santé aura au moins eu le mé rite de démontrer la sévérité de l infection aux préjugés, qui est en cause ici. Les préjugés rendent fou. Ils protègent les inégalités et effacent les droits. Elle est devenue en quelques mois un des plus graves problèmes de santé publique au Québec, qui empêche de mener une lutte sensée contre la pauvreté pour la transformer plutôt en acharnement contre les pauvres. Un débogage de premier ordre s impose. Tout le monde comprendra qu une société qui accorde la gratuité des médicaments à des personnes qui ont un revenu de $ devrait en conséquence le faire pour des personnes qui ont un revenu de 6 000$. C est ce qu on appelle l équité verticale. Il faut une boussole bien déboussolée pour en venir à faire accroc à un tel principe. Et un aimant très puissant pour la déboussoler ainsi. Une boussole affolée affole... ou perd sa crédibilité. Il y a dans cet enjeu du rétablissement de la gratuité des médicaments à l aide sociale non pas matière à consultation, mais à décision pour avant-hier. Il serait impensable de voir le prochain budget du Québec passer à côté. Il y a là motif à un solide cas de conscience notamment pour les professionnels de la santé qui sont à même d attester le problème de mauvaise gestion causé par ce préjugé. Quelle priorité budgétaire pourrait dépasser l élémentaire 17 M$ en cause ici pour donner aux personnes les plus pauvres de cette société une garantie d accès au contenu de la prescription que leur fait leur médecin et le 14 M$ qui était nécessaire pour garder aux prestations leur pouvoir d achat en janvier par une indexation complète? En ces temps où on fait des vœux, rappelons qu il n y a pas de paix sans justice et pas de justice sans reconnaissance de notre commune humanité. Ça suffit, les préjugés! Messieurs et mesdames du conseil des ministres, reboussolez votre boussole et soignez vos préjugés. Vous perdez le nord. Et c est le nôtre. Vivian Labrie, Collectif pour un Québec sans pauvreté Québec, 18 décembre 2004 INVITATION FORMATION DE NIVEAU II Le Canada, le Québec et le respect des obligations contenues dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) Gatineau : 21 janvier 2005 Votre organisme veut participer au Rapport alternatif du PIDESC en réplique au Rapport officiel du Ca nada devant les Nations Unies? Votre organisme veut prendre la parole sur les situations d injustice ou de recul en droits sociaux dans son champ d interventions et ainsi construire ce rapport de la société civile québécoise? Pour vous inscrire à la formation de Gatineau : communication@liguedesdroits.ca Tél : Kim De Baene, à la Ligue, au (514) Pour toute autre question, contactez m a- dame De Baene au (514) et/ou visitez le site Internet de la Ligue au Programmation des ateliers de formation offerts par Centraide Outaouais et la CDC Rond Point Pour vous procurer le livret qui détaille les formations 04-05, vous pouvez vous adresser à: Marisa Gutierrez Centraide-Outaouais gutierrezm@centraide-outaouais.qc.ca Andrée Furoy CDC Rond Point cdcrondpoint@hotmail.com 10 SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05

11 BROCHETTE de NOUVELLES... Nouvelles du Pontiac Le 30 septembre 04 avait lieu le lancement de l affiche sur les ressources et les services disponibles à Aylmer. Donna Lévesque du GEASA présente l affiche qui sera disponible dans tous les lieux pertinents du territoire. Ce projet a été développé suite à la carte communautaire de la faim dans le secteur après que les participants aient identifié le manque de connaissance des ressources comme un facteur aggravant l insécurité alimentaire des personnes à faibles revenus d Aylmer. Suite à la parution de l étude «L insécurité alimentaire dans la région du Pontiac Causes et conséquences de la faim Forces et faiblesses du milieu 2003» par Marie- Josée Loisel et Benedikt Kuhn, divers partenaires du milieu ont formé un comité pour mieux faire connaître l étude et participer à la mise sur pieds d actions concrètes pour faire avancer la sécurité alimentaire dans le milieu. Afin de compléter l étude produite, le comité répertorie présentement toutes les actions d aide ou d entraide alimentaire sur le territoire. La publicisation de l étude doit se faire début février lors d une rencontre bilingue réunissant divers intervenants et personnes intéressées du milieu. Bienvenue à Julie Sénéchal, organisatrice communautaire au Centre de Santé du Pontiac nouvelle partenaire de la Table. Bienvenue à Nicole Belleau de la Maison de la Famille du Pontiac, à Fort-Coulonge, qui s est jointe à la Table en tant que membre régulière. Épicerie communautaire dans l Île de Hull Le projet, supervisé par la Soupe populaire de Hull réunit plusieurs partenaires désireux de pallier au manque d épicerie dans ce secteur de la ville. Plusieurs données pertinentes au projet ont été rassemblées en 2004 et serviront au printemps 2005 de base de travail à la firme chargée de développer l étude de marché liée au projet et le plan d affaires qui en découlera. Plusieurs volets à rajouter à l épicerie communautaire sont encore sous étude quant à leur faisabilité et à leur apport possible à la rentabilité financière et sociale du projet. Il est question d un projet mixte réunissant épicerie communautaire et logement social, accompagné de divers volets reliés à l alimentation et à l insertion sociale. C est un projet ambitieux fait sur mesure pour répondre aux besoins du milieu. Après l étude de marché et avant le développement du plan d affaires, les partenaires et personnes intéressées seront conviées pour prendre connaissance des résultats de l étude. Si votre nom ne figure pas déjà parmi les associés au projet, que celui-ci vous intéresse, vous êtes invités à appeler Lise Paradis de la Soupe populaire de Hull pour lui donner vos coordonnées au SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05 11

12 BROCHETTE de NOUVELLES... En novembre 2004, à Papineauville, avait lieu le lancement de deux études: Portrait de la grande famille de la Petite-Nation (projet marrainé par les Elles de la Petite-Nation); Recherche sur la sécurité alimentaire 2004 (projet marrainé par la Table de concertation sur la sécurité alimentaire de la Petite-Nation) De gauche à droite, vous voyez Joanne Wagner du Conseil de famille de la Petite-Nation, Lorraine Samson des Elles de la Petite-Nation, Mélanie Sarazin de la Maison de la famille Petite-Nation, Marie-Pier Chevrier chercheure, Jocelyne Dupuis de Solidarité Justice et Foi Petite-Nation. Cuisines collectives en Petite-Nation Mémoire sur la Loi 57 À l automne 2004, 11 personnes de la Petite-Nation ont suivi la formation de deux jours du Regroupement des cuisines collectives du Québec dans le but de partir de nouvelles cuisines dans la Petite-Nation. Les municipalités ciblées pour l instant sont Montpellier, Ripon et Chénéville Dans le cadre de la commission parlementaire sur la Loi 57, visant à modifier la Loi de l aide sociale, le Collectif régional Outaouais pour un Québec sans pauvreté (dont fait partie la Table de concertation sur la Faim) a déposé un mémoire demandant entre autres le retrait du projet de Loi. Vous pouvez consulter le mémoire du CRO à: Pour l instant, le Ministre aurait retiré du projet l article 53 permettant la saisie des chèques d aide sociale en cas de non-paiement de loyer, mais continue d aller de l avant avec l indexation partielle des prestations de 2/3 des personnes et refuse toujours la gratuité des médicaments aux assistés sociaux. 12 SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05

13 BROCHETTE de NOUVELLES... Problème de financement pour la sécurité alimentaire? N attendez pas un an pour y voir... Le Fonds de sécurité alimentaire géré par l Agence de développement des réseaux locaux de santé en est à sa dernière année Qu est-ce qui le remplacera? Et quand le programme sera-t-il en place? Le 23 octobre dernier avait lieu à Gatineau un Forum sur la décentralisation. Les fonds alloués à partir de Québec doivent être acheminés dans les diverses régions qui en disposeront selon leurs priorités. La Table était présente au Forum afin de faire valoir les besoins de financement pour la sécurité alimentaire dans la région. DÉCEPTION Les régions ne savent pas encore de quels fonds elles disposeront pour voir à tous les besoins dont elles seront responsables. Inutile de dire que nous sommes encore loin d une négociation sur le partage des dits fonds entre les divers besoins Quels seront les délais de mise en œuvre? SAVIEZ-VOUS QUE: - Pour 2005, le fonds de sécurité alimentaire comptait environ $ et a reçu pour plus de $ de demandes? - Pour 2005, le Fonds de développement so cial comptait $ et a reçu pour plus de $ de demandes? C est vous dire à quel point des projets fort valables verront leur financement réduit ou ne pourront pas voir le jour du tout L année 2005 est une année charnière pour tous les groupes communautaires alors qu ils sont sous la loupe des fonctionnaires qui évaluent leurs missions, les territoires couverts, la façon dont ils remplissent leur mission À l issue de cet examen, des coupures sont à prévoir Plus que jamais, il faut se regrouper, se serrer les coudes afin de protéger les acquis sociaux au Québec. Le mouvement communautaire est issu de la population afin de répondre à des besoins précis et variés à la fois. Il s ajuste sans cesse à l évolution de la société et de ses besoins, il innove sans cesse et ce, à des coûts bien moindres que ceux des institutions gouvernementales et paragouvernementales. Un financement récurrent et suffisant des organismes communautaires et de leurs projets serait un des meilleurs placements pour porter des fruits de développement économique et social en abondance pour la population. Lorraine Legault coordonnatrice de la Table de concertation Tablefaim_out@globetrotter.net Formation pour la mise sur pied d un groupe d achat Vous aimeriez démarrer un groupe d achat pour la clie n- tèle de votre organisme et vous vous posez plusieurs questions? Quels produits choisir? Comment fonctionne le groupe? Comment faire entente avec des fournisseurs éventuels? Comment organiser la réception des denrées? Comment entretenir l implication des participant(e)s? Etc... Afin de vous appuyer dans le démarrage ou la résolution de problèmes rencontrés avec votre groupe, en utilisant l expérience d autres groupes de la région, la Table de concertation prépare une présentation sur le sujet. Contactez Lorraine, si vous désirez participer à la mise au point finale de cette formation et des outils d animation qui l accompagneront. Placez tôt votre nom sur la liste si vous désirez recevoir cette formation dans votre groupe ce printemps. Au plaisir, Lorraine Legault SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05 13

14 Le Prix Manger Mieux revient renouvelé Une occasion unique de faire reconnaître des actions qui font progresser la sécurité alimentaire en Outaouais. En novembre 04, Lorraine Legault recevait au nom de la table de concertation sur la faim un Méritas de la Ville de Gatineau pour l édition 2003 du Prix Manger Mieux mis sur pied par la Table. En 2005, la Table procédera à la troisième remise des Prix Manger Mieux. Pour l occasion, la Table de concertation sur la faim recevra les candidatures dans trois catégories, soient : Membre de la Table de concertation sur la faim; Bénévole d un groupe d entraide alimentaire Outaouais ; Organisme de l Outaouais impliqué en sécurité alimentaire Toute personne de l Outaouais peut proposer un(e) ou des candidatures d ici le 2 mars prochain dans une ou plusieurs catégories. Nous considérerons les candidatures de personnes impliqués dans des projets d entraide alimentaire comme par exemple les cuisines collectives, les jardins communautaires ou collectifs, les groupes d achat et les magasinspartage. Nous voulons parler de projets de sécurité alimentaire qui accompagnent les personnes en situation d insécurité alimentaire vers le plein exercice de leur citoyenneté et l augmentation long terme de leur sécurité alimentaire. Les prix seront remis lors d une fête, le 16 mars prochain, dont les détails vous seront communiqués sous peu. Coupon de mise en candidature Prix Manger Mieux 2005 (copier et faire parvenir par fax à la Table avant 19h le 2 mars 05) Personne qui propose: organisme:.. Tél: Couriel:... Candidatures proposées: Catégorie membre: Catégorie bénévole: Catégorie organisme: Nom: Organisme:.. Adresse:. Tél:. Fax:..Couriel:... NOTE: Chaque candidature proposée doit s accompagner d un texte d au moins 100 mots et d au plus 500 mots détaillant les raisons pour lesquelles ce candidat devrait recevoir le Prix Manger Mieux SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05

15 Mot caché 7 M I E U X U P R O J E T A G L O I N T A I N T A N L O C U I S I N E U L G E C N A R A O A U O I E T I A E T I E I R R M R C R A B O N D A N C E R N G A R A N T I E S N I I A I A S R E V A R T R T E V I L O E S I G A A S A T N E M E L O S I T N E M E P U O R G E R T I S R U E L A V I S E Abondance Agis Agricole Alimentaire Avant Avise Bacla Croute Cuisine Garantie Instinct Isolement Lointain Manger Mieux Olive Panure Projet Voir réponse en page 16 Rance Réagir Regroupement Sain Soins Tarir Traversa Valeurs Invitation lancement du document «Éléments pour une politique de sécurité alimentaire» Par la Table de concertation sur la faim et le développement social du Montréal métropolitain Mardi, le 18 janvier 2005 à 11 hres au Centre Saint-Pierre 1212 rue Panet, salle 204 Montréal, Québec Résultat d un travail collectif de plus de deux ans, ce document se veut une contribution au développement d une politique nationale qui orienterait de façon harmonieuse et complémentaire les actions dans le domaine. La Commission de l agriculture, des pêcheries et de l alimentation a retenu, dans son rapport de juin 2004, la proposition voulant que le Québec se dote d une politique globale de sécurité alimentaire. Nous croyons que nos réflexions constituent un apport important à l élaboration d une telle politique, car elles puisent à une expertise directe et diversifiée avec les personnes fragilisées de notre société. Une telle politique ne peut être effective que dans la mesure où elle est transversale à d autres politiques touchant entre autres l agro-alimentaire, la santé, l éducation et les conditions socia les. Aussi, notre premier souhait est-il que divers intervenants et acteurs sociaux l enrichissent de leur expertise. Jean-Paul Faniel, Coordonnateur TCFDSMM P.S. Veuillez confirmer votre présence avant le 14 janvier en appelant à nos bureaux, SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05 15

16 Table de concertation sur la Faim et le Développement social de l Outaouais 180, boul. Mont-Bleu, Gatineau, (Québec), J8Z 3J5 Téléphone : (819) Télécopieur : (819) Courriel : tablefaim_out@globetrotter.net Site Internet : Mise sur pied en 1996 et incorporée en 2000, la Table regroupe des organismes et institutions préoccupés par la faim en Outaouais. Les membres participent à la transmission de l information, à la recherche, et à la mise en place de solutions durables au problème de la faim qui soient respectueuses de la dignité et des droits humains. La plupart de nos membres réguliers œuvrent en première ligne en offrant divers groupes d entraide alimentaire. Le bulletin Sécurité alimentaire se veut un outil supplémentaire pour appuyer la concertation déjà en marche, un outil de partage de l information, de discussion et de formation à ses heures. Il est le reflet des réalités vécues dans la région, de l actualité politique ayant une incidence sur la pauvreté et la faim, des projets concrets qui se développent ou se vivent, ici et ailleurs. «Sécurité alimentaire» vous informera sur la Table, ses membres et leurs implications. Sonnettes d alarme mais aussi lueurs d espoir et moments de détente seront au rendez-vous pour progresser tous ensemble vers la sécurité alimentaire. En toute solidarité avec vous tous, Lorraine Legault coordonnatrice Membres et partenaires de la Table de Concertation Ne pas Oublier 12 jan-2 mars période de mises en candidature Prix Manger Mieux janvier: Lancement à Montréal 21 janvier: Formation PI- DESC II au diocèse 2 mars rencontre de la Table 16 mars remise des Prix Manger Mieux avril rencontre de la Table 10 mai formation et discussion sécurité alimentaire 7 juin AGA de la Table plus dîner-causerie ACEF Outaouais CDEC Gatineau Centraide Outaouais Centre alimentaire Aylmer Centre d Animation familiale (CAF) Centre de dépannage alimentaire de Buckingham Centre Nouvel Horizon Centre de santé du Pontiac CLSC-CHSLD de Gatineau CLSC-CHSLD Grande Rivière CLSC de Hull CLSC Vallée de la Lièvre Comptoir SSVP Riviera et Basse- Lièvre Direction de la santé publique (RRSSSO) Pastorale sociale du diocèse Gati- neau-hull Groupe d Entraide alimentaire secteur Aylmer (GEASA) La Manne de l Île L Antre-Hulloises La Soupe populaire de Hull Maison de la Famille Petite-Nation Maison de la Famille Pontiac Paroisse St-Alexandre Pastorale sociale St-Matthieu Regroupement des Cuisines collectives de Gatineau Réseau d entraide alimentaire des Collines (REAC) Solidarité Gatineau Ouest (SGO) Solidarité Justice et Foi Petite- Nation Unité pastorale de la Vigne ARTICLES DEMANDÉS liés avec sécurité alimentaire et développement social... Faites connaître: Votre organisme! Vos activités à venir! Une réflexion! Réponse du mot caché: gâterie Prochain numéro: 7 juin 05 Réception des articles jusqu au vendredi 6 mai 05 À lolego@globetrotter.net 16 SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NUMÉRO 8 JANVIER 05

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