MALADIES CHRONIQUES ET TRAVAIL QUELLES CONDITIONS POUR MAINTENIR L ACTIVITE PROFESSIONNELLE.

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1 MALADIES CHRONIQUES ET TRAVAIL QUELLES CONDITIONS POUR MAINTENIR L ACTIVITE PROFESSIONNELLE L EXEMPLE DES TMS ET DES RHUMATISMES INFLAMMATOIRES 30 novembre 2009 Contacts presse Emilie Geoffroy / Véronique Machuette Fanny Allaire i&e consultants Abbott France Tél. : / Tél : egeoffroy@i-e.fr / vmachuette@i-e.fr fanny.allaire@abbott.com 1

2 SOMMAIRE Communiqué de presse p.3 «Maladies chroniques et travail : quelles conditions pour maintenir l activité professionnelle? L exemple des TMS et des rhumatismes inflammatoires Fiche 1 p. 6 «Maladies chroniques et travail : une enquête sur les troubles musculosquelettiques et les rhumatismes inflammatoires chroniques dans la sphère de travail en France Fiche 2 p. 9 Ce qu ils en disent Regards croisés d experts Fiche 3 p.12 La polyarthrite rhumatoïde, quelle prise en charge? Quel impact? Fiche 4 p. 15 Les spondylarthropathies, quelle prise en charge? Quel impact? Fiche 5 p. 18 A propos de The Work Foundation et Abbott Fiche 6 p. 19 Eléments biographiques des intervenants de la conférence du 30 novembre

3 COMMUNIQUE DE PRESSE MALADIES CHRONIQUES ET TRAVAIL QUELLES CONDITIONSS POUR MAINTENIR L ACTIVITE PROFESSIONNELLE? L exemple des TMS et des rhumatismes inflammatoires Paris, le 30 novembre La Work Foundation, institut d études européen, publie aujourd hui une étude sur les troubles musculosquelettiques (TMS) et les rhumatismes inflammatoires chroniques dans la sphère du travail en France. Cette étude, conduite dans 25 pays (Europe, Israël, Canada), avec le soutien d Abbott, analyse les enjeux et les conditions du maintien dans l emploi des personnes atteintes de troubles chroniques. Des enjeux économiques et sociaux considérables puisque 15 millions de Français souffrent de maladies chroniques. Des enjeux éthiques car l exclusion professionnelle est pour ces personnes déjà fragilisées un risque de précarisation sociale et économique. Il est donc urgent de se pencher sur les solutions inspirées des différents modèles européens pour faire évoluer les idées reçues et les pratiques. La Chaire Santé-Sciences Po poursuivra cette réflexion en 2010 avec un séminaire de recherche puis un colloque parlementaire prévu à l automne. Maladies chroniques et travail : une nouvelle donne? TMS et rhumatismes inflammatoires Le nombre de personnes vivant avec une maladie chronique évolue fortement dans la population française, comme dans tous les pays économiquement développés. Aujourd hui, une personne sur 5 est touchée en France. Le taux d activité professionnelle au sein de cette population (de l ordre de 35 %) est encore bien inférieur à celui des personnes handicapées (44 %) et à celui de la population générale (71 %). Pourtant les progrès de la médecine ont changé significativement la qualité et l espérance de vie de nombreux malades, qui peuvent et veulent aujourd hui avoir une vie professionnelle. Reste à faire évoluer les idées reçues sur les potentialités de ces travailleurs et à faire preuve de souplesse et d imagination pour installer les conditions d une activité professionnelle bénéfique et profitable pour le salarié comme pour l employeur. Pour le Professeur Bruno Fautrel, rhumatologue à la Pitié-Salpétrière et membre de la Société Française de Rhumatologie : «La révolution des biothérapies, Il y a 10 ans, a permis le maintien ou le retour au travail des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et de spondylarthrite ankylosante. Encore faut-il que le diagnostic de ces pathologies soit précoce et que l on puisse anticiper des solutions en concertation avec l employeur : réhabilitation fonctionnelle, formations pour préparer les reconversions éventuelles, adaptation des horaires». 3

4 Pour le Professeur Jean-Yves Roquelaure, du Laboratoire d ergonomie et d épidémiologie en santé au travail d Angers, les entreprises doivent faire leur révolution culturelle : «Il faut accepter que les salariés ne soient pas tout le temps à 100 %. Cela suppose de remettre du collectif et de la solidarité dans le travail. L'individualisation des rapports sociaux au travail, c est-à-dire le chacun pour soi, est délétère car elle réduit les marges de manœuvre pour faire face aux situations de fragilité ou de handicap. Il faut aussi de la souplesse dans les procédures et ne pas tout verrouiller pour laisser la solidarité jouer». Une personne souffrant d affection chronique en France a quatre fois plus de risque d être exclue du marché du travail. Plus de 2,9 millions de personnes en Europe souffrent d une polyarthrite rhumatoïde. 40 % d entre elles s arrêtent complètement de travailler dans les cinq ans suivants le diagnostic. Pour les personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante, les probabilités de se trouver sans emploi sont trois fois plus élevées comparé à la population générale alors que cette pathologie touche une population jeune. «Le travail, c est la santé? Oui, mais» : Les recommandations de l étude de la Work Foundation Intervenir précocement est essentiel. Plus un individu reste longtemps sans travail, plus son retour à l emploi est difficile. Investir dans la prévention et dans l intervention précoce contribue à réduire les coûts économiques et sociétaux des affections chroniques. Se concentrer sur la capacité à travailler et non sur l invalidité. Les employeurs et les employés tendent à juger certaines affections incompatibles avec une activité ou à attendre que le malade soit remis à 100 % pour reprendre son travail. Mieux intégrer le rôle du travail dans la prise en charge médicale des patients en appliquant le modèle bio-psycho-social. Les professionnels de santé doivent aller au-delà des symptômes cliniques et prendre en compte les interactions entre le biologique (maladie, lésions articulaires), le psychologique (prédisposition, anxiété) et le social (les exigences professionnelles et le soutien familial). L ensemble de ces facteurs a un impact sur l évolution de la pathologie et la capacité de récupération du patient. Ils permettent notamment de mieux cerner le rôle du travail et les conseils/actions à mettre en place pour que le patient puisse rester actif et ne soit pas isolé. Modifier l organisation du travail pour les personnes atteintes de maladies chroniques. L étude montre que les améliorations ergonomiques dans l environnement du travail sont importantes mais ne sauraient constituer l unique pilier du maintien dans l emploi si d autres aspects ne sont pas pris en compte comme un réaménageant des horaires de travail, l adaptation des tâches pour valoriser l autonomie et l implication de l employé. 4

5 Poursuivre la réflexion sur les maladies chroniques et le travail en France : le Séminaire Chaire Santé - Sciences Po Le partage des analyses et des expériences est le moyen le plus sûr de construire en synergie des stratégies sanitaires, sociales et économiques efficaces, adaptées tant aux besoins de notre société qu aux aspirations des patients. Dans cette perspective, une seconde phase de recherche s ouvrira dès janvier 2010 avec un séminaire de recherche sur la problématique «Maladies chroniques et travail» conduit par la Chaire Santé - Science Po sous la houlette de Didier Tabuteau et de Olivier Obrecht. Il donnera lieu à une publication et à un colloque parlementaire à l automne Ce séminaire est ouvert à des contributions pluridisciplinaires, sur les différentes facettes de la problématique (santé publique, financement, rôle de l entreprise, regard sur la maladie, etc). A compter du 30 novembre 2009, la réflexion se poursuit parallèlement sur le blog Ce blog développé par Abbott est un espace de débat et d information sur les maladies chroniques et le travail. Des contributions de patients, professionnels de santé, associations, représentants des pouvoirs publics viendront enrichir cette réflexion. Ce blog sera une tribune pour les intervenants du séminaire de la Chaire Santé - Science Po tout au long de l année Contacts presse : Emilie Geoffroy / Véronique Machuette Fanny Allaire / Domitille Danvert i&e consultants Abbott France Tél. : / Tél : / egeoffroy@i-e.fr / vmachuette@i-e.fr fanny.allaire@abbott.com, domitille.danvert@abbott.com 5

6 Fiche 1 MALADIES CHRONIQUES ET TRAVAIL : UNE ETUDE SUR LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES ET LES RHUMATISMES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DANS LA SPHERE DU TRAVAIL EN FRANCE L étude «Maladies chroniques et travail» a été réalisée dans 25 pays (Europe, Israël, Canada) dont la France, dans le cadre d un programme de recherche conduit par la Work Foundation, un institut d études européen, avec le soutien d Abbott. Elle propose un état des lieux des données et analyses sur le rapport santé / travail et des pistes de solutions issues des différents modèles européens. La question centrale est la suivante : le travail peut faire mal, mais peut-il aussi guérir? L amorce d un débat aux composantes à la fois humaines, sociales, politiques et économiques, sur un sujet complexe et sensible. Périmètre de l étude : troubles musculosquelettiques (TMS) et rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) dans la sphère du travail L étude est centrée sur les troubles musculosquelettiques (TMS) et les pathologies articulaires inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde (PR) et spondylarthrite ankylosante (SA). Elle analyse les coûts directs et indirects, humains et financiers, impliqués par ce type de maladies. Le rapport prend en compte les TMS en tant que maladies causées par le travail, mais aussi les pathologies articulaires inflammatoires chroniques causées par d autres facteurs, comme la PR et la SA. Il met en lumière l impact considérable des pathologies articulaires inflammatoires chroniques sur la population active française, tant sur le plan individuel que collectif, avec des répercussions sociales et économiques significatives : baisse de productivité, arrêts de travail, difficulté à rester en activité, stress, anxiété, dépression Il examine ensuite les interventions qui peuvent améliorer le maintien en activité et la participation au marché du travail des personnes souffrant de TMS ou de RIC. Enfin, l étude formule un certain nombre de recommandations en direction des différentes parties prenantes : employeurs, employés, médecins, professionnels de la santé au travail et pouvoirs publics. Des enjeux économiques et sociaux importants L état de santé général de la population active a des effets à la fois au plan économique croissance, productivité, compétitivité économique du pays et au plan social et financier intégration professionnelle des travailleurs, maintien en emploi, prise en charge de l absentéisme, coûts des traitements médicaux, etc. 6

7 Parmi toutes les causes de maladies professionnelles, les TMS des membres supérieurs ont fait l objet de plus de indemnisations par la CNAMTS en Plus de 7 millions de journées de travail ont été perdues à cause des TMS la même année, générant un coût pour la société évalué à plus de 736 millions d euros. Les affections rhumatismales inflammatoires chroniques telles que la polyarthrite rhumatoïde et les spondylarthrites ankylosantes touchent 2,6 % des patients en «affection longue durée» (ALD), et souvent des personnes jeunes. 34 % des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde ont un départ à la retraite anticipé. Le taux d emploi chez les Français potentiellement actifs atteints de spondylarthrite ankylosante est de 72 %. Le coût de la prise en charge des spondylarthrites ankylosantes est de euros par an/patient et de à euros/an/patient pour les polyarthrites rhumatoïdes (coût variant en fonction de la sévérité de la maladie). Alors que la prévalence et l impact des TMS sont déjà considérables en Europe, ils iront en augmentant dans les prochaines années du fait de l'intensification du travail et du vieillissement de la population. L impact des TMS sur la population active - quelques chiffres clés En Europe : Plus de 44 millions d actifs de l Union Européenne (un sur six) souffrent de problèmes de santé de longue durée ou de handicap ayant un impact sur leur capacité de travail. Plus de 40 millions de travailleurs européens souffrent de TMS attribuables à leur travail. Plus de 2,9 millions de personnes souffrent d une polyarthrite rhumatoïde. 40 % d entre elles s arrêtent complètement de travailler dans les 5 ans suivant le diagnostic. En France : 22 % des travailleurs français déclarent souffrir de lombalgies liées à leurs conditions de travail. Les TMS des membres supérieurs (TMS-MS) sont la 1 ère cause de maladie professionnelle en France. Les PR réduisent l espérance de vie de 6 à 10 ans. Pour les personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante, les probabilités de se trouver sans emploi sont 3 fois plus élevées comparé à la population générale, alors que cette pathologie touche une population jeune. Une personne souffrant d affection chronique a 4 fois plus de risque d être exclue du marché du travail. Le travail : à la fois cause et solution On sait que les conditions de travail peuvent provoquer ou aggraver les symptômes des TMS. On constate aussi que le travail peut contribuer à ralentir la progression de nombreuses affections et aider au rétablissement, en agissant sur les facteurs psychosociaux, qui ont un impact important sur l évolution de ce type de maladie. Ainsi, le travail peut être à la fois une cause et un remède à la maladie. Encore faut-il des environnements de travail bien conçus et une organisation flexible des tâches pour favoriser le maintien dans l emploi et une reprise planifiée de l activité. Dans ces conditions, le travail peut être bon pour la santé et favoriser le bien-être physique et psychologique de ces personnes lorsqu il est gratifiant. 7

8 Les recommandations proposées L étude préconise 5 grands principes à mettre en œuvre par les différentes parties prenantes de la question médecins, employeurs, employés, décideurs publics pour améliorer les conditions de travail des personnes atteintes de TMS ou de rhumatismes inflammatoires : Intervenir précocement est essentiel. Plus un individu reste longtemps sans travail, plus son retour à l emploi est difficile. Investir dans la prévention et dans l intervention précoce contribue à réduire les coûts sociétaux des affections chroniques. Se concentrer sur la capacité à travailler et sur les aptitudes professionnelles et non sur l invalidité. Employeurs et employés tendent à juger certaines affections incompatibles avec une activité ou à attendre que le malade soit remis à 100 % pour reprendre son travail. Réviser la définition des TMS dans la classification des maladies professionnelles. Reconnaître que nombre de TMS et autres affections chroniques telles que la PR et la SA n ont pas pour origine le travail mais peuvent limiter la capacité de travailler. Mieux intégrer le rôle du travail dans la prise en charge médicale des patients en ntégrant des facteurs psycho-sociaux. Les professionnels de santé doivent aller au-delà des symptômes cliniques et prendre en compte les interactions entre le biologique (maladie, lésions articulaires), et des facteurs psychosociaux qui englobent les exigences professionnelles, le soutien familial, la latitude décisionnelle, l'investissement dans le travail, l'insécurité de l'emploi... L ensemble de ces facteurs a un impact sur l évolution de la pathologie et la capacité de récupération du patient. Ils permettent notamment de mieux cerner le rôle du travail et les conseils/actions à mettre en place pour que le patient puisse rester actif et ne soit pas isolé. Modifier l organisation du travail pour les personnes atteintes de maladies chroniques. L étude montre que les améliorations ergonomiques dans l environnement du travail sont importantes, mais ne sauraient constituer l unique pilier du maintien dans l emploi si d autres aspects ne sont pas pris en compte, comme un réaménageant des horaires de travail, l adaptation des tâches pour valoriser l autonomie et l implication de l employé. Méthodologie de l étude La réalisation de l étude «Maladies chroniques et travail» s est appuyée sur les méthodes suivantes : Revue des recherches récentes examinant le lien entre TMS et activités professionnelles. Analyse de données nationales et européennes analysant la prévalence et les coûts des TMS dans la population active en France. Interviews de spécialistes du domaine (médecine et médecine du travail, économie sanitaire, santé au travail, ergonomie) pour identifier les domaines d action prioritaires. 8

9 Fiche 2 ETUDE «MALADIES CHRONIQUES ET TRAVAIL» : REGARDS CROISES D EXPERTS Points de vue et recommandations de spécialistes issus des sphères de la politique, de la santé, du travail, de l entreprise et des associations Le partage des analyses et des expériences est le moyen le plus sûr de construire en synergie des stratégies sanitaires, économiques et sociales efficaces, adaptées tant aux besoins de notre société qu aux aspirations des patients. Dans cette perspective, l étude «Maladies chroniques et travail» est destinée à être partagée avec les acteurs parties prenantes de la problématique. Un certain nombre d entre eux ont bien voulu partager ici leurs commentaires sur cette problématique. L ensemble des points de vue et recommandations collectés feront bientôt l objet d un cahier de synthèse. Ils continueront aussi à alimenter le blog En janvier 2010, un séminaire de recherche sur la problématique Maladies chroniques et travail, piloté par la Chaire Santé - Science Po, approfondira la réflexion et la recherche de solutions. Il donnera lieu à l automne 2010 à une publication et à un colloque parlementaire. 9

10 «Cette étude représente un gros travail exploratoire sur un sujet sur lequel il existe peu de données en France, je pense que cela peut faire bouger les choses. La question du travail est de plus en plus importante pour les patients de notre association. La polyarthrite rhumatoïde est une maladie chronique que l on a pour la vie. Dans le contexte thérapeutique actuel nous pouvons dire aux patients jeunes «votre maladie ne va rien changer à votre carrière». Cela ne veut pas dire pour autant que la réalité du travail soit facile pour eux : il faut se battre pour changer les idées reçues. Beaucoup préfèrent encore cacher leur maladie à leur employeur, et renoncer à des aménagements d horaires, de poste, de mobilier, de peur d être stigmatisés ou de perdre leur emploi». Dr Anne-Sophie Woronoff Docteur en santé publique, vice-présidente de l ANDAR (Association Nationale de Défense contre L'Arthrite Rhumatoïde) «L étude a le mérite d élargir le débat à d autres maladies que les TMS : l intérêt, c est qu au lieu de se focaliser sur l'imputabilité au travail et donc sur la responsabilité de l entreprise, on s intéresse à la prévention des situations de handicap et aux parcours professionnels. Les maladies rhumatismales ne sont pas causées par le travail, mais pour autant l entreprise doit s impliquer dans la question du «comment continuer à travailler avec» et dans celle d un travail soutenable tout au long de la vie. Il n y a pas de culture ni de prise en charge de la santé dans les entreprises, il y a un discours sur le capital humain, mais rien derrière. C est lié à notre histoire : tout le monde a intériorisé le discours patronal traditionnel : «Dès qu on touche aux conditions de travail, on fait baisser la compétitivité». Professeur Yves Roquelaure - Laboratoire d ergonomie et d épidémiologie en santé au travail (LEEST), unité associée InVS - Faculté de médecine et CHU d Angers «A supposer qu il n y ait pas de contre-indications médicales, oui, tout vaut mieux que de ne pas travailler. Les TMS comme les maladies chroniques peuvent distendre les liens sociaux et créer de l isolement. La question qui se pose est celle de la régulation. Est-ce que le salarié souhaite retrouver son activité professionnelle? Et si oui, est-ce que l entreprise va pouvoir le préserver, comme dans des TPE ou des PME qui sont soumises à de fortes pressions économiques? Mais ce qui se joue dans ce cas, ce n est pas la maladie. Ces sujets ne sont pas isolés des sujets sur le rapport au travail en général». Michel Yahiel Président de l Association Nationale des DRH «La prise en charge des maladies rhumatismales a considérablement progressé avec l arrivée des biothérapies il y a 10 ans, conjuguée à un traitement de fond bien utilisé. Les médecins visaient le soulagement des symptômes, la rémission est désormais à leur portée à condition que le diagnostic soit le plus précoce possible.» Si les patients se trouvent utiles, s ils ont une qualité de vie au travail, le travail les tient. Nous leur disons : «Une partie de l effort est à votre charge, c est aussi à vous de vous adapter à votre environnement de travail, car toute demande d adaptation de votre part est potentiellement différenciante voire stigmatisante aux yeux de votre employeur et de vos collègues». Professeur Bruno Fautrel Professeur en rhumatologie Service de rhumatologie de la Pitié-Salpêtrière 10

11 «On peut régler beaucoup de choses mais je ne suis pas favorable à une loi. Il faut donner des pouvoirs nouveaux et efficaces aux CHSCT et aux comités d entreprise. La solution ne se joue pas au niveau national, mais avec les partenaires sociaux. On peut imaginer une mission commune, une réunion exceptionnelle Santé et Travail. Mais il faut éviter d impliquer trop de niveaux comme les branches professionnelles par exemple. L efficacité, c est décentraliser les moyens, en donnant des pouvoirs élargis aux CHSCT et aux organismes qui existent déjà aujourd hui. Et en leur donnant la possibilité d entendre des experts pour faire avancer les connaissances de tout le monde. Puis de vérifier a posteriori l efficacité des moyens qui auront été engagés». Maxime Gremetz Député de la Somme, membre de la Commission des Affaires Sociales et du Groupe d étude Pénibilité du travail et maladies professionnelles de l Assemblée nationale «Les freins majeurs à l avancée de la situation en France sur ces sujets : la course à la productivité, l intensification des contraintes économiques, la standardisation de l organisation du travail, la logique de rentabilité à court terme autant de facteurs qui contribuent à l accroissement du risque de TMS, mais aussi de contraintes qui pèsent sur les entreprises. Tout cela laisse peu de marge de manœuvre aux employeurs, aux encadrants et aux salariés et rend plus difficile l adaptation des conditions de travail dans certaines situations». Docteur Agnès Aublet-Cuvelier INRS, Département Homme au travail, Laboratoire de Biomécanique et d'ergonomie 11

12 Fiche 3 LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE, QUELLE PRISE EN CHARGE? QUEL IMPACT? La polyarthrite rhumatoïde (PR) est le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires chroniques. En France, on estime que 0,3 à 0,8% de la population adulte est touchée par cette maladie. L âge moyen de début de la maladie se situe vers 50 ans (1). La polyarthrite est trois fois plus fréquente chez la femme que chez l homme. La PR débute habituellement par des douleurs de fin de nuit avec une raideur matinale et un gonflement des articulations. Les atteintes articulaires se localisent essentiellement au niveau des petites articulations et des extrémités (mains, pieds). Cependant toutes les articulations peuvent aussi être atteintes, y compris le rachis cervical. Des manifestations «extra-articulaires» (atteinte des poumons, des reins, de la peau, du cœur, des yeux, des vaisseaux, etc.) peuvent aussi se voir. Une maladie multifactorielle Le mécanisme de déclenchement de la polyarthrite rhumatoïde reste inconnu (réponse inflammatoire inappropriée à un stimulus encore non identifié). Il existe toutefois des facteurs de prédisposition génétique. Des facteurs hormonaux, environnementaux, immunologiques et neuropsychologiques interviennent également dans l initiation de ce rhumatisme inflammatoire. Une maladie chronique et invalidante Une fois installée, la maladie tend à s aggraver et à s étendre à d autres articulations. L évolution se fait par«poussées» (crises inflammatoires et douloureuses d intensité et de durée variables) entrecoupées de périodes avec peu ou pas de douleurs. Au cours de ces poussées, l inflammation et l épaississement de la membrane synoviale (synovite) au sein de l articulation entraînent une destruction progressive du cartilage et de l os. Des déformations articulaires se développent en particulier au niveau des mains et des pieds. Les dommages articulaires sont rapides durant les deux premières années d évolution. Toutefois, la sévérité de la maladie est très variable d une personne à l autre. On estime que 30% des polyarthrites sont des formes sévères. Dans ces formes, le handicap est important aussi bien au plan des activités courantes que professionnelles et altère fortement la qualité de vie. Un diagnostic urgent Le diagnostic doit être le plus précoce possible car c est au stade de début de la maladie que les traitements ont le plus de chance d être efficaces. Le diagnostic repose sur un faisceau d arguments cliniques et biologiques (inflammation sanguine, présence d autoanticorps tels que les facteurs rhumatoïdes et les anticorps anti-protéines citrullinées). A un stade précoce, il n existe généralement pas de signes radiologiques (érosion osseuse, pincement de l interligne articulaire, déformation articulaire). 12

13 Traiter pour ralentir l évolution Le traitement a pour but de soulager les douleurs et de ralentir l évolution de la maladie afin de prévenir l installation du handicap. Aujourd hui avec l arrivée de nouveaux traitements (biothérapies), la rémission prolongée est devenue un objectif réaliste. Le traitement se scinde en deux parties : les traitements symptomatiques et le traitement de fond. Les traitements symptomatiques combattent les douleurs lors des poussées inflammatoires. Outre la mise au repos des articulations gonflées et douloureuses (avec au besoin immobilisation de celles-ci par des orthèses), ils font appel à des médicaments antalgiques, anti-inflammatoires et à des injections intra-articulaires de cortisone ainsi qu à la kinésithérapie. Les traitements de fond visent à contrôler l activité de la maladie, à prévenir les poussées, le handicap et l atteinte radiologique. Ils doivent être instaurés précocement après avis spécialisé. Dans une PR active sans signe de sévérité, un traitement de fond conventionnel (médicament immunosuppresseur) est le traitement de choix en première intention. Dans une forme active et sévère d emblée ou en cas d efficacité insuffisante des traitements précédents, l association de plusieurs traitements de fond est proposée (traitements conventionnels et/ou un anti-tnf alpha. Les anti-tnf alpha (Tumor Necrosis Factor ou facteur nécrosant des tumeurs) font partie des biothérapies ; ils agissent de manière ciblée sur une substance produite en excès au cours de la PR (le TNF alpha) qui participe à l inflammation et aux lésions osseuses. Ils ont démontré leur efficacité sur l évolution clinique de la polyarthrite rhumatoïde et pour ralentir les destructions articulaires. D autres biothérapies peuvent être prescrites en cas de réponse insuffisante, d intolérance ou d échappement aux traitements par anti-tnf alpha. La révolution des biothérapies Apparues il y a 10 ans, les biothérapies ont bouleversé le pronostic des rhumatismes inflammatoires auto-immuns. Ces médicaments issus de la recherche biologique agissent de manière très ciblée en bloquant une substance produite en excès (TNF alpha, IL-1) au cours du rhumatisme ou en modulant l activation de cellules du système immunitaire impliquées dans les processus d inflammation et de dégradation de l os et du cartilage. Chez un pourcentage important de patients, les biothérapies diminuent le nombre et l intensité des poussées réduisant les douleurs et le handicap fonctionnel et ralentissent la dégradation des articulations. Dans des formes débutantes et sévères de la maladie, un pourcentage non négligeable de patients obtiennent une rémission prolongée de leur maladie au plan clinique (symptômes) et radiographique (arrêt de la progression de la dégradation ostéo-articulaire). La rééducation, l ergothérapie, l éducation thérapeutique du patient sont des compléments indispensables aux traitements médicamenteux. Le traitement chirurgical (réaxation articulaire, prothèse articulaire, synovectomie ) a moins d indications aujourd hui en raison d une meilleure prise en charge de la polyarthrite qui permet de prévenir les lésions ostéo-articulaires. 13

14 Un poids socio-économique important Les coûts induits par les rhumatismes inflammatoires chroniques comprennent d une part les dépenses (coûts directs) liées à la prise en charge médicale (consultations, hospitalisations, traitements) et non médicale (transports ) de la maladie et d autre part les coûts indirects liés à la perte de productivité («présentéisme», invalidité, retraite anticipée) et à l absentéisme (coûts indirects) des moins de 60 ans auxquels s ajoutent les coûts intangibles inhérents au handicap et à la perte de fonction. Les coûts liés à la polyarthrite rhumatoïde varient de manière importante selon les pays. En France où les biothérapies sont facilement accessibles, le coût annuel total par patient (coûts directs et indirects, médicaux et non médicaux) s élève à près de (dont euros pour la prise en charge médicale et pour les traitements) soit un coût un peu supérieur aux autres pays de l Europe de l Ouest et aux Etats-Unis (2). La part des coûts indirects (absentéisme, invalidité) est particulièrement importante. Une enquête française récente publiée à l Eular en juin 2009 et menée auprès de sujets (âgés de 20 à 65 ans dont trois-quarts de femmes) souffrant de polyarthrite rhumatoïde depuis 15 ans en moyenne montre qu un patient sur deux est professionnellement actif et que près d un tiers a dû prendre une retraite anticipée. Au moment de l enquête, 10 % des sujets étaient en arrêt de travail pour leur polyarthrite rhumatoïde et sur les 6 mois précédents le taux cumulé d arrêt de travail s élevait à 11,6 jours. Les dépenses annuelles engendrées par cette perte de productivité étaient estimées à euros (dont 75 % liées à la retraite anticipée et 25,6 % aux arrêts de travail). L échec du traitement et le handicap fonctionnel sont des facteurs associés à une augmentation des coûts (3). L arrivée de traitements plus efficaces (biothérapies) quoique plus coûteux apparaît économiquement rentable. Une étude anglaise menée sur un vaste registre de polyarthrites rhumatoïdes montre que parmi les patients mis sous biothérapie, un pourcentage important (4,1 %) peut reprendre son travail à trois ans. Pourtant, dans cette étude, la maladie avait probablement déjà entraîné des destructions articulaires (médiane d évolution de la PR de 12 ans). Parmi les patients qui travaillaient au début du traitement par biothérapie, 90 % ont poursuivi leur activité professionnelle à trois ans et 10 % ont été mis en invalidité. Comme le souligne cette étude, le bénéfice économique d un traitement par biothérapie n est vraiment appréciable que s il est instauré précocement avant que la maladie n entraîne une dégradation de l état fonctionnel du patient (4). Références : (1) (2) Lundkvist J. et al. Eur J ; Health Econ 2008 ;8(Suppl2) :S49-S60). (3) B. Fautrel Eular 2009 THU 0528 Ann Rheum Dis 2009 ;68(suppl3) :345 (4) (SMM Verstappen et al. Ann Rheum Dis 2009 ;68(Suppl3) :536 Eular 2009 FRI) 14

15 Fiche 4 LES SPONDYLARTHROPATHIES, QUELLE PRISE EN CHARGE? QUEL IMPACT? Le terme de spondylarthropathies (SpA) regroupe un ensemble de rhumatismes inflammatoires douloureux qui associent des atteintes articulaires et une inflammation des enthèses (zone d ancrage des tendons sur l os) à des manifestations liées à l atteinte de différents organes. La spondylarthrite ankylosante en est la forme la plus classique : elle se caractérise principalement par une atteinte axiale du rachis et du bassin. Une autre forme de SpA est le rhumatisme psoriasique qui atteint les principales articulations périphériques. Peuvent s associer à ces 2 principales formes des manifestations diverses : des problèmes cutanés des troubles de l appareil digestif (douleurs abdominales, diarrhées sanglantes, etc.) en ce qui concerne les maladies inflammatoires chroniques de l intestin (MICI) telles que la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique des inflammations oculaires pouvant conduire à une cécité Les spondylarthropathies se caractérisent au cours de leur évolution par un risque d enraidissement progressif des articulations. La maladie débute souvent entre 20 et 40 ans à fréquence égale chez la femme et l homme. Leur prévalence dans la population est estimée à 0,3 %. Un diagnostic trop tardif et une évolution vers l ankylose La spondylarthrite ankylosante se révèle généralement par des douleurs du rachis de survenue nocturne, non calmées par le repos, avec raideur matinale et/ou par des douleurs fessières uni ou bilatérales d horaire également inflammatoires. Une douleur des talons, un gonflement des orteils, une inflammation des genoux sont également évocateurs. L évolution est émaillée de poussées douloureuses qui favorisent l ankylose progressive du rachis. A long terme, dans les formes les plus sévères, le rachis se rigidifie (des ponts osseux se forment entre les vertèbres), le dos tend à s arrondir (cyphose), l expansion du thorax est réduite gênant la respiration, le cou se projette en avant. Les articulations périphériques (en particulier genoux et hanches) peuvent être limitées dans leur amplitude ou détruites. Le diagnostic est souvent tardif car les signes radiographiques (atteinte des articulations sacro-iliaques, ossification des tendons et des ligaments, érosions...) n apparaissent qu après plusieurs années d évolution (5 à 7 ans en moyenne). Les nouveaux moyens d imagerie (échographie, IRM) détectent de manière plus précoce les lésions débutantes. Le diagnostic repose sur des arguments cliniques, la recherche de l antigène HLA B27 (facteur de prédisposition génétique présent chez 90 % des patients souffrant de SA et chez seulement 6 à 8 % de la population générale) et l imagerie. 15

16 Un traitement gradué Le traitement a pour but d une part de combattre la douleur et l inflammation d autre part d éviter les complications éventuelles. Les traitements dits symptomatiques (antalgiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens, infiltrations de corticoïdes) agissent de manière rapide sur les manifestations douloureuses et inflammatoires de la maladie. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) constituent la base de ces traitements et sont souvent remarquablement efficaces. Les traitements de fond sont indiqués lorsque les traitements symptomatiques ne sont pas suffisamment efficaces. Ils nécessitent plusieurs semaines avant d agir pleinement. Les anti-tnf alpha (Tumor Necrosis Factor) d origine biologique bloquent une molécule impliquée dans le processus inflammatoire et l entretien de la maladie. Ils sont réservés à des formes actives et sévères de spondylarthropathies après échec de plusieurs antiinflammatoires successifs et d un traitement de fond conventionnel. Ces traitements ont une action sur l inflammation et les douleurs, améliorent les capacités fonctionnelles (même en cas d ankylose du rachis). Dans le rhumatisme psoriasique par exemple, ils réduisent de manière remarquable les lésions cutanées et ralentissent la progression des lésions articulaires périphériques. La révolution des biothérapies Apparues il y a 10 ans, les biothérapies ont bouleversé le pronostic des rhumatismes inflammatoires auto-immuns. Ces médicaments issus de la recherche biologique agissent de manière très ciblée en bloquant une substance produite en excès (TNF alpha, IL-1) au cours du rhumatisme ou en modulant l activation de cellules du système immunitaire impliquées dans les processus d inflammation et de dégradation de l os et du cartilage. Chez un pourcentage important de patients, les biothérapies diminuent le nombre et l intensité des poussées réduisant les douleurs et le handicap fonctionnel et ralentissent la dégradation des articulations. Dans des formes débutantes et sévères de la maladie, un pourcentage non négligeable de patients obtiennent une rémission prolongée de leur maladie au plan clinique (symptômes) et radiographique (arrêt de la progression. Les traitements non pharmacologiques sont un élément important de la prise en charge de ces maladies : la rééducation est essentielle pour maintenir la mobilité du rachis et des articulations périphériques ; les corsets et les appareillages de repos soulagent les douleurs et aident à prévenir les déformations articulaires. La chirurgie peut se révéler utile dans certains cas. Les impacts médico-sociaux de la SA : un lien étroit avec la prise en charge Les coûts publics engendrés par une spondylarthrite ankylosante sont élevés. Une étude menée en Suède en estime à les coûts médicaux (sur deux ans) liées à cette maladie chez un actif, soit trois fois plus que les coûts médicaux (directs et indirects) d un sujet de même âge et de même sexe pris dans la population générale. Les coûts indirects liés aux arrêts de travail et à la mise en invalidité des patients traités pour une SA représentent plus de la moitié des dépenses (59 % versus 51 % pour les contrôles) (1). 16

17 Une enquête internationale toujours en cours (SPARK) et dont une analyse intermédiaire a été présentée à l Eular en Juin Elle est conduite sur patients dont près de spondylarthrites ankylosantes et montre qu il existe une relation étroite entre l état clinique lié à la pathologie et la productivité au travail. Les patients qui estimaient au moment de l enquête que le retentissement de leur maladie sur leur santé et leur vie en général n était pas satisfaisant avaient un absentéisme plus élevé et une moindre productivité au travail par rapport à ceux qui jugeaient leur condition acceptable. Dans cette étude, la perte de productivité est estimée à 11,2 heures sur une semaine de 40 heures (2). Un traitement efficace augmente les chances de maintenir une activité professionnelle. Ainsi, des sujets traités par anti-tnf pour une SA évoluant déjà en moyenne depuis 13 ans continuent à travailler pour 96 % d entre eux après trois ans de traitement (seulement 4 % sont mis en invalidité). Par ailleurs, 8 % des patients qui avaient dû arrêter de travailler avant d être mis sous Anti-TNF ont pu reprendre leur activité professionnelle au terme de ces trois années (3). Références : (1) EULAR 2009 OP-0282 B. Strombeck Ann Rheum Dis 2009 ;68(Suppl3):165 (2) K. Gooch Eular 2009 THU0563 Ann Rheum Dis 2009 ;68(Suppl3):356) (3) S.M.M. Verstappen EULAR OP-0300 Ann Rheum Dis 2009 ;68(Suppl3) :171) 17

18 Fiche 5 A PROPOS DE THE WORK FOUNDATION The Work Foundation est un institut d études européen indépendant, leader en matière de recherche sur le travail et l'avenir du travail. Son but est de contribuer à améliorer la qualité de vie au travail et l'efficacité des entreprises en fournissant aux dirigeants, aux responsables politiques et aux leaders d'opinion des données, des conseils, de nouvelles idées. Pour en savoir plus : A PROPOS D ABBOTT Abbott est un groupe international de Santé, de produits pharmaceutiques, nutrition et dispositifs médicaux. Sa mission : découvrir de nouveaux traitements, de nouvelles technologies et de nouvelles voies pour la prise en charge des patients. Ses produits sont présents dans toute la chaîne des soins : dépistage, diagnostic, traitements médicamenteux, dispositifs médicaux et chirurgicaux, nutrition médicale. Ils accompagnent toutes les étapes de la vie avec un souci constant : être à la pointe de l innovation scientifique et technologique. Aujourd'hui, collaborateurs, dans le monde entier, partagent les mêmes valeurs au service du même objectif : faire avancer la Science au service de la Santé scientifiques et chercheurs sont ainsi répartis dans le monde. Les efforts de R&D portent sur de nombreux domaines (immunologie, soins vasculaires ), mais deux domaines sont majeurs pour la pharmacie : cibler des processus qui permettent de survivre au cancer et mettre au point des médicaments qui redonnent espoir aux patients atteints de maladie d Alzheimer. En 2008, Abbott a consacré 2,7 milliards de dollars à son investissement en Recherche & Développement. En France, Abbott existe depuis 1950 ; c est la 2 ème filiale européenne avec plus de personnes. Le siège européen d Abbott est situé en France depuis A l'image du groupe, Abbott France est présent dans des domaines spécialisés du secteur de la santé, et apporte des produits à forte valeur thérapeutique ou diagnostique. Pour en savoir plus : 18

19 Fiche 6 LES INTERVENANTS DE LA CONFERENCE DU 30 NOVEMBRE 2009 TATIANA QUADRELLO THE WORK FOUNDATION Tatiana Quadrello est diplômée en psychologie du développement, Université de Parme (Italie) et a obtenu une thèse en psychologie Sociale, Goldsmisths College, Université de Londres. Tatiana Quadrello a dirigé Fit for Work, un programme européen analysant dans 25 pays l'impact des troubles musculosquelettiques sur les conditions de travail, l'adéquation des traitements et des prises en charge, leurs répercussions sur la vie familiale et les relations professionnelles, ainsi que leurs conséquences financières. PROFESSEUR BRUNO FAUTREL Le Professeur Bruno Fautrel est rhumatologue, Professeur des universités - Praticien hospitalier au CHU de la Pitié Salpêtrière, Université Pierre et Marie-Curie, depuis Il est membre de la Société Française de Rhumatologie. Il a participé à de nombreuses recherches cliniques et il a dirigé le comité scientifique de l étude clinique ESPOIR entre 2007 et 2009 portant sur une cohorte de patients atteints d une arthrite précoce. PROFESSEUR YVES ROQUELAURE Le Professeur Yves Roquelaure est Professeur des universités - Praticien hospitalier en médecine et santé du travail. Il est responsable scientifique du Laboratoire d Ergonomie et d Epidémiologie en Santé au Travail (BQR) depuis 2005, dont les principales thématiques sont l approche épidémiologique de la pathologie ostéoarticulaire des membres par hypersollicitation professionnelle, l évaluation des actions de prévention des lombalgies et l ergonomie de conception des équipements. Cette unité est associée à l InVS. Il anime depuis 2000, en partenariat avec l InVS, un réseau régional de surveillance épidémiologique des troubles musquello-squelettiques dans les Pays de Loire. DR OLIVIER OBRECHT Docteur Olivier Obrecht est praticien de santé publique, membre de la Chaire santé de Sciences Po dans le cadre de laquelle il assurera en 2010 la présidence du séminaire «Maladies chroniques et travail». Il a exercé jusqu'en 2008 à la Haute Autorité de Santé en tant que chef du service des maladies chroniques et des dispositifs d'accompagnement des malades. Il est actuellement détaché en qualité de «contrôleur auprès du Contrôleur général des lieux de privation de liberté.» 19

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