Les comptes économiques du Liban 2010

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1 REPUBLIQUE LIBANAISE PRESIDENCE DU CONSEIL DES MINISTRES MISSION DES COMPTES ECONOMIQUES Les comptes économiques du Liban 2010 Elaborés et rédigés sous la direction de Robert Kasparian Octobre 2011

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3 Liste des publications antérieures Comptes économiques Ministère de l économie et du Commerce - Mai 2003 Comptes économiques Ministère de l économie et du Commerce Juillet 2005 Comptes économiques Présidence du Conseil des Ministres - Mai 2006 Comptes économiques Présidence du Conseil des Ministres - Février 2007 Comptes économiques Présidence du Conseil des Ministres - Octobre 2007 Comptes économiques Présidence du Conseil des Ministres - Décembre 2008 Comptes économiques Présidence du Conseil des Ministres - Octobre 2009 Comptes économiques Présidence du Conseil des Ministres - Octobre 2010 Remerciements à l équipe qui a collaboré à la réalisation de cet ouvrage sous la direction de Robert Kasparian : Nadine Zantout, économiste auprès de la mission des comptes économiques, Najwa Yaacoub, statisticienne en charge des comptes économiques à l Administration Centrale de la Statistique, Zakia El-Khoury, secrétaire de direction auprès de la mission des comptes économiques, Ibrahim Nader de la Banque du Liban pour les comptes du secteur financier, Rana Bissar du ministère des finances pour les comptes de l administration Remerciements aussi à monsieur Riad Saadé, directeur du Centre de recherches et d études agricoles libanais, qui a mis à la disposition de l équipe les observations du Centre sur l évolution de la production agricole de 2007 à

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5 Sommaire page Introduction 9 Première partie. Le compte de biens et services 11 Chapitre 1. La production 13 Section I. L'agriculture et l'élevage 14 Section II. Le secteur de l'énergie et des eaux 15 Section III. L industrie 17 Section IV. La construction 18 Section V. Les transports et communications 19 Section VI. Les services marchands 20 Section VII. Le commerce 23 Section VIII. Les services non marchands 25 Chapitre 2. Les importations 28 Chapitre 3. La consommation 35 Section I. La consommation des ménages 35 Section II. La consommation publique 42 Chapitre 4. Les investissements 44 Section I. La formation brute de capital fixe 44 Section II. La variation des stocks 45 Chapitre 5. Les exportations 46 Deuxième partie. Les comptes intégrés 51 Chapitre 1. Les comptes intégrés de l'économie nationale 54 Section I. Le compte de production 55 Section II. Le compte d exploitation et de distribution primaire des revenus 58 Section III. Le compte de distribution secondaire des revenus 61 Section IV. Le compte d'utilisation des revenus 64 Section V. Le compte de capital 64 Section VI. Le compte financier 66 Chapitre 2. Les comptes du reste du monde et la balance des paiements 70 Section I. Le compte des opérations sur biens et services 70 Section II. Le compte des revenus primaires et des transferts courants 71 Section III. Le compte des transferts en capital 73 Section IV. Le compte financier 73 Conclusion 75 ANNEXES Annexe I. Les tableaux des comptes de base 85 Annexe II. Sources statistiques 107 5

6 Liste des tableaux Tableaux dans le texte 1. Compte global de biens et services Valeur ajoutée par secteur La production agricole La production d énergie et eaux La production industrielle La production de bâtiment et travaux publics La production de services de transports et communications La production de services marchands Compte du secteur commercial Calcul de la production des services non marchands Importations classées par groupe de produit Importations territoriales de biens classés suivant leur utilisation Ventilation des produits intermédiaires importés en produits pétroliers et autres produits Consommation des ménages par nature Consommation alimentaire des ménages par nature Consommation des ménages d énergie et eaux Achat de biens d équipement par les ménages Consommation de biens manufacturés selon leur nature Consommation intérieure de services de transports et communication Consommation de services sociaux selon leur nature Consommation de services individuels selon leur nature Estimation du coût des services publics d éducation et de santé La formation brute de capital fixe par nature Répartition de la formation brute de capital fixe par secteur public/privé Les exportations de biens et services par nature Exportations de lingots d or Comptes intégrés de l'économie nationale (S.1) Comptes du reste du monde (S.2) Evolution des principaux agrégats Les impôts indirects par nature Les taxes sur la consommation par nature Les subventions aux entreprises publiques La répartition du PIB suivant les facteurs de production Calcul des charges d'intérêts bancaires payées par les entreprises et les administrations Evolution des charges de la dette publique et de la part des intérêts dans les charges Composition du revenu national brut Répartition des impôts directs par nature Les cotisations sociales payées par les agents nationaux Répartition des prestations sociales reçues par nature Répartition des transferts courants reçus suivant leur nature

7 41. Calcul du RNBD Répartition de la capacité (+) ou du besoin (-) de financement national par agent Variation de la masse monétaire et des avoirs extérieurs nets du système bancaire Variation des bons du Trésor répartis par souscripteur Variation des crédits selon leur nature Variation des crédits au secteur privé suivant les secteurs économiques Evolution des différents soldes de la balance des paiements Contribution des différentes composantes de la demande à sa croissance en %/an 76 Tableaux des comptes de base (Annexe I) 1. Tableaux emplois - ressources des comptes de biens et services par groupe de produits en valeur courante et en volume aux prix de l année précédente 1.0. Ensemble des produits Produits de l agriculture Produits de l élevage Energie et eaux Produits des industries agro-alimentaires Textiles, cuirs et habillement Minerais non métalliques Métaux, machines et appareils Bois, caoutchouc et produits chimiques Meubles Produits industriels divers Bâtiment et travaux publics Transports et communications Services marchands Services non marchands Tableaux entrées - sorties des comptes de biens et services, en valeur courante et en volume aux prix de l année précédente Comptes des institutions financières (Comptes des banques commerciales) Comptes des Administrations publiques 4.1. Comptes de l administration centrale Comptes consolidés des administrations publiques 106 Tableaux des sources statistiques (Annexe II) I.1. Mouvement de la population 107 II.1. La production végétale 107 II.2. La production animale 108 III.1. Principaux produits pétroliers importés 109 III.2. Consommation d'électricité 109 IV.1. Les principales données sur l Industrie en IV.2. Tabac manufacturé 111 7

8 IV.3. Importations de produits intermédiaires destinés à l'industrie 111 V.1. Permis de construire enregistrés (ordres des ingénieurs) 112 V.2. Ventes locales de ciment 112 V.3. Importations de matières premières pour la construction 112 VI.1. Mouvement des marchandises au port de Beyrouth 112 VI.2. Nombre de passagers embarqués à l'aéroport de Beyrouth 112 VI.3. Recettes de la direction des téléphones et télécommunications 112 VII.1. Enseignement : Nombre d'élèves et d'étudiants inscrits 113 VII.2. Santé : dépenses publiques de santé 113 VII.3. Services des assurances 113 VII.4. Arrivées des voyageurs 113 VIII.1. Recettes et dépenses budgétaires de l'etat et leur classement 114 VIII.2. Comptes du Trésor 115 VIII.3. La dette publique 115 VIII.4. Transferts du budget de l'etat aux administrations autonomes 116 VIII.5. Comptes du CDR 117 VIII.6. Comptes de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale 118 VIII.7. Calcul de l'amortissement du capital fixe des administrations 119 IX.1. Evolution de la situation monétaire 120 IX.2. Distribution des crédits bancaires par secteur économique 120 X.1. Evolution des importations par branche de production 121 X.2. Importations suivant les principaux pays 123 X.3. Exportations 124 X.4. Evolution des réexportations et du transit 124 XI.1. Indice (officiel) des prix à la consommation 125 XI.2. Indice des valeurs unitaires des biens importés classés par branche de production 126 XI.3. Indice des taux de change 128

9 Introduction Les comptes économiques du Liban pour l année 2010 présentés ici, sont établis suivant les mêmes conventions et méthodes qui ont été adoptées lors de la confection des comptes des années 1997 à Rappelons que, vu les lacunes dans la base des données concernant l économie du pays, un modèle simplifié tiré de celui de la comptabilité nationale telle que recommandée par les Nations Unies et l Union Européenne a été adopté et des méthodes d estimation des différents postes des comptes à partir des données disponibles ont été élaborées. 1 Cependant, les estimations de certains postes ont été révisées au fur et à mesure de la disponibilité de nouvelles données sur l économie nationale. Ainsi, notre connaissance sur les entreprises industrielles et de services s est enrichie grâce à une enquête menée auprès des neuf cents plus grandes entreprises par l Observatoire universitaire des réalités socio-économiques de l Université Saint-Joseph portant sur l année 2003, enquête financée par l organisme de coopération technique française (ADETEF). De plus, le dépouillement des déclarations fiscales des établissements industriels et commerciaux pour les années 2003 à 2007 ainsi que les statistiques tirées des dossiers de la TVA pour les années 2003 à 2009, ont permis de dégager les tendances de l activité de certains secteurs économiques. Les comptes des Administrations publiques ont été estimés avec plus de précision grâce au dépouillement des comptes des principales municipalités pour les années 2004 et La croissance économique enregistrée en 2007 suite à la stagnation de 2006 s est poursuivie avec plus d ampleur en 2008 et 2009 et s est quelque peu essoufflé en Les importations ont accusé un accroissement en volume peu important suite à un tassement de la demande. La demande a été toujours soutenue par un mouvement de transferts provenant de l extérieur qui a été moins important qu en La balance des paiements après avoir été fortement excédentaire en 2009 est retombée à un niveau plus modeste. Quant à l inflation, alors qu en 2009 les prix étaient plutôt stables, elle a repris sa tendance à la hausse sous l influence de la hausse des prix à l importation. Tous ces faits sont détaillés dans les comptes qui sont présentés en deux parties : La première partie passe en revue les comptes de biens et services qui décrivent les différents aspects de l économie réelle et leur évolution. Elle comprend cinq chapitres consacrés aux éléments constituant l égalité de base de ces comptes à savoir : production + importation = consommation + formation brute de capital fixe et variation des stocks + exportation. La deuxième partie présente en deux chapitres l équilibre général des comptes intégrant l ensemble des flux constituant l activité économique générale. Le premier chapitre est consacré aux comptes intégrés de 1 Le lecteur pourra consulter le modèle des comptes et les méthodes d estimation en détail dans les deux publications éditées par le ministère de l économie et du commerce : «Les comptes économiques du Liban 1997», mai 2003 et «Les comptes économiques du Liban », juillet

10 l économie nationale. Ils reprennent les comptes de production et les enchaînent avec les comptes des opérations de répartition et les opérations financières. Le deuxième chapitre expose les comptes du reste du monde et la balance des paiements. Les principaux comptes de base sont publiés en annexe : 1) Dans le cadre des comptes des biens et services : - Les comptes emplois ressources des biens et services groupés en quinze catégories - Les tableaux entrée sortie des comptes de biens et services suivant les sept principaux secteurs de l économie. 2) Dans le cadre des comptes institutionnels : - Les comptes des banques commerciales - Les comptes de l Administration centrale - Les comptes estimés de l ensemble des administrations Les informations concernant les autres secteurs institutionnels font encore défaut. Une rétrospective des comptes de 1997 à 2007 a été publiée avec les comptes de après leur révision à la lumière des nouvelles données qui ont été disponibles. Le lecteur pourra ainsi étudier le comportement de l économie libanaise au cours des différentes phases de la conjoncture que le pays a traversée durant les quatorze dernières années.

11 Première partie. Le compte des biens et services L économie réelle est décrite de façon synthétique par le compte global de biens et services. Le tableau n o 1 ci-dessous présente les résultats de ce compte pour 2010 comparés à ceux de Une estimation des comptes à prix constants permet de dégager les effets de la variation des prix dans la variation totale et dégager ainsi la croissance réelle. Tableau n o 1 Compte global de biens et services Valeurs en milliards de LL 2010 aux prix de 2009 Variation en %/an des volumes des prix Emplois Consommation privée ,9 5,3 Consommation publique ,6 6,4 FBCF privé ,9 5,8 FBCF public ,4 23,5 Variation des stocks Total : Dépense nationale ,7 4,5 Exportations ,2 12,8 Emplois = Ressources ,6 5,7 Ressources PIB ,2 7,0 Importations ,9 3,1 Ainsi la croissance de l activité économique intérieure mesurée par le Produit Intérieur Brut aux prix de l année précédente a été en 2010 de 7% contre 9% en 2009, 8,6% en 2008, 8,4% en 2007, 0,7% en moyenne en 2005 et 2006, 7,5% en 2004 et de 2,5% en moyenne durant la période Contrairement à 2009 la demande extérieure a contribué de façon appréciable à la croissance en 2010 : Sur les 5,7% de croissance en volume de la demande totale 1,8 points sont dus aux exportations de biens et services et aux dépenses des touristes et 3,9 à la demande nationale : 3,4 points dus à la consommation et 0,5 aux investissements. Contrairement aux années précédentes, la croissance des importations a été plus faible que celle de la demande (+3,1% en volume contre 5,7% pour la demande) et c est la production intérieure que progressé plus vite (+7%) Quant à l inflation mesurée par la variation du niveau des prix à la consommation privée intérieure, elle a été de 3% en 2010 après avoir atteint en 2009 son plus bas niveau depuis 2004 : 1,3% contre 10,5% en 2008, 5,1% en 2007, 2,6% en moyenne en 2005 et 2006, 2,9% en 2004 et 0,8% en moyenne 2 Les comptes des années antérieures ont été révisés. 11

12 durant la période Cette inflation est presque entièrement importée, la hausse des prix des facteurs de production internes estimée à 0,2%, alors que les prix à l importation ont grimpé de 7,9%. L'évolution des agrégats du compte de biens et services durant l année 2010 est décrite en détail dans les cinq chapitres qui suivent : 1. La production intérieure 2. Les importations 3. La consommation 4. La formation brute du capital fixe et la variation des stocks 5. Les exportations

13 Chapitre premier La production Le produit intérieur brut (PIB) mesure le niveau de l'activité de production des différents agents économiques. Il est égal à la somme des valeurs ajoutées des entreprises (sociétés, entreprises individuelles et entreprises publiques) produisant des biens et services marchands évalués aux prix du marché et de la production des administrations de services non marchands évaluée aux coûts des facteurs. La répartition du PIB sur les différents secteurs d'activité économique et son évolution en 2010 par rapport à 2009 sont données dans le tableau n o 2. Tableau n o 2 Valeur ajoutée par secteur Valeurs en milliards de LL 2010 aux prix Variation en %/an des volumes Secteur de 2009 des prix Agriculture et élevage ,2 4,0 Energie et eaux Industries ,7 8,9 Construction ,4 18,5 Transport et communications ,8 5,7 Services marchands ,4 9,2 Commerce ,8-0,8 Administration ,0 6,1 Total PIB ,2 7,0 La croissance de l activité économique s est manifestée principalement dans trois secteurs : la construction, les services et l industrie. Contrairement aux années précédentes, la valeur ajoutée du commerce à prix constant a légèrement reculé. La croissance ou la régression de la valeur ajoutée dans un secteur dépend non seulement du développement de l activité réelle dans ce secteur mais aussi de la variation des prix à la production et des prix des entrants. Il est remarquable de constater que malgré une croissance faible mais réelle du secteur de l énergie, la valeur ajoutée dans ce secteur a diminué jusqu à devenir négative suite à la très forte hausse des prix des produits pétroliers servant à la production d électricité, hausse non accompagnée par une hausse équivalente des prix de vente de l énergie électrique. Les sections qui suivent donnent le détail de la formation de la valeur ajoutée dans les différents secteurs. 13

14 Section I. L'agriculture et l'élevage La valeur ajoutée dans l'agriculture et l'élevage est calculée en retranchant de la production aux prix à la ferme la valeur estimée de la consommation intermédiaire ainsi que le montre le tableau ci-dessous (tableau n o 3). Tableau n o 3 La production agricole Valeurs en milliards de LL 2010 aux prix Variation en %/an des volumes Branche de production de 2009 des prix Céréales ,0-29,4 Fruits ,8 19,4 Cultures industrielles ,7 7,8 Légumes et autres plantes ,6 4,1 Produits de l'agriculture ,7 12,0 Animaux vivants ,3-18,8 Produits d'origine animale ,3-4,5 Produits de la pêche ,0 0,0 Pr. de l élevage et pêche ,3-9,9 Total général ,9 5,5 - Consommation intermédiaire ,7 11,1 = Valeur ajoutée brute ,2 4,0 Dans l ensemble, la valeur ajoutée dans le secteur de l agriculture a légèrement baissé en 2010 par rapport à 2009 (-0 2%). Cette baisse est due à une hausse de la valeur des produits intermédiaires consommés plus forte que celle de la production (+18,6% contre 3,5%). A prix constants la valeur ajoutée dans ce secteur a toutefois accusé une hausse de 4,0% dénotant ainsi une baisse des prix des facteurs de production. Evolution de la production 3 La production végétale a accusé une hausse importante en volume et en valeur durant l année 2010 dans toutes les branches sauf dans la branche des céréales. La hausse de 19,4% des quantités de fruits produits est due en grande partie à la très forte hausse dans la production d olives en 2010, hausse qui fait suite à la baisse de la production l année précédente suivant le cycle alterné de cette culture. En effet, d après les estimations du Ministère de l agriculture, la production d olives aurait été de tonnes en 2006, tonnes en 2007, tonnes en 2008 et de tonnes en En attendant la publication des statistiques agricoles, la production de 2010 a été estimée à 2,1 fois celle de 2009 soit tonnes. La production en quantités de 3 Le ministère de l agriculture n ayant pas encore établi les statistiques de la production pour 2010, l évolution de la production entre 2009 et 2010 a été estimée pour les principales cultures grâce aux observations du Centre Libanais de Recherche et d Etudes Agricoles.

15 l ensemble des autres fruits aurait par contre augmenté de 7,4% d après les observations du Centre Libanais de Recherches et d Etudes Agricoles. Quant à la variation des prix à la ferme de l arboriculture, elle aurait été de -30,5% pour les olives et de +3,0% pour les autres fruits. La production de légumes dont la valeur vient en deuxième rang en importance dans le secteur de l agriculture a été plus élevée qu en 2009 aussi bien en volume (+4,1%) qu en valeur (+9,9%) profitant d une hausse des prix à la ferme évaluée à 5,6% malgré une baisse des prix de la pomme de terre (-23%) intervenant après la forte hausse enregistrée en 2009 (+66,5%). Les cultures industrielles sont constituées essentiellement du tabac dont la production a été en hausse. La production de céréales a continué à décroître comme en Mais la régression a été accompagnée aussi d une légère baisse des prix, suivant en cela la tendance internationale des prix de ces denrées. Les secteurs de l élevage et de la pêche ont vu leur production augmenter en volume avec une stagnation des prix. La consommation intermédiaire dans l'agriculture et l'élevage Contrairement à la production qui fait l'objet de statistiques régulières de la part du ministère de l'agriculture, la consommation intermédiaire dans ce secteur n'est pas saisie par enquête directe auprès des agriculteurs et des fermiers ; elle a été estimée de façon indirecte par l'examen de la production et de l'importation de produits destinés à l'agriculture et à l'élevage : semences et plants, eau d'irrigation, engrais, pesticides, aliments pour le bétail, etc. Ces produits sont d'ailleurs en grande partie importés, ce qui permet aussi de calculer approximativement l'évolution de leur prix de vente aux agriculteurs ainsi que des quantités utilisées. La variation du volume des produits intermédiaires utilisés dans l agriculture en 2010 par rapport à 2009 a dépassé celle de la production (11,1% contre 5,5%). La progression du volume des entrants dans l agriculture a été accompagnée en outre d une hausse de leurs prix (+6,7%) due à hausse des prix à l importation des insecticides et des carburants. Section II. Le secteur de l'énergie et des eaux Parallèlement aux entreprises publiques qui contrôlent la production et la distribution de l'électricité et de l'eau, il existe, en raison des coupures fréquentes sur le réseau de distribution public, de petits établissements privés qui produisent et vendent de l'électricité à l'échelle du quartier et aussi des établissements qui distribuent de l'eau aux domiciles par camions citernes. Les estimations de 2010 sont basées sur les estimations antérieures en utilisant les indicateurs disponibles. L évolution du compte de production de ce secteur entre 2009 et 2010 se présente comme suit (tableau n o 4) : 15

16 Tableau n o 4 La production d énergie et eaux Valeurs en milliards de LL 2010 aux prix Variation en %/an des volumes Branche de production de 2009 des prix Combustibles solides ,0 5,0 Electricité ,6 4,5 Eaux ,0 2,2 Total ,5 4,2 - Consommation intermédiaire ,3 3,8 = Valeur ajoutée brute Note : les chiffres des années précédentes ont été révisés Evolution de la production L évolution en volume de la production d électricité était estimée grâce aux statistiques de la distribution du courant électrique sur le réseau qui est en fait un indicateur de la consommation et non de la production. A partir de 2007 l estimation tient compte de l achat du courant à la Syrie et plus récemment à l Egypte. Les quantités de courant distribuées ont haussé en 2010 de 4,5% passant de millions de KWh en 2009 à M. KWh en 2010, tandis que l achat de courant à la Syrie et à l Egypte a passé de à millions de KWh ; on en déduit une hausse de la production de l EDL de 4,3% en volume. Cependant une hausse de 4,5% de la production totale a été retenue pour tenir compte du développement des fournisseurs privés. En l absence de données sur la distribution d eau, la consommation de ce bien a été supposée augmenter proportionnellement à la croissance du nombre de logements. Quant aux prix, ils sont en théorie constants puisque aucun changement de tarif n est intervenu entre 2009 et Cependant, le tarif de l électricité étant progressif, le prix moyen du KWh distribué dépend de la répartition de la consommation entre les ménages. D après les données de l EDL, le prix moyen du KWh facturé en 2010 était très légèrement supérieur à celui de 2009 (+0,6%). Evolution de la consommation intermédiaire et de la valeur ajoutée dans le secteur de l énergie La consommation intermédiaire dans ce secteur a fortement haussé en valeur (+29%) hausse principalement due à la hausse des prix, notamment du fuel utilisé dans les centrales électriques, le volume des entrants n ayant augmenté que de 3,8%. 4 En conséquence, la valeur ajoutée dans ce secteur, qui représente une faible part de la valeur de la production, a diminué de 606 milliards de LL passant de -867 milliards en 2009 à milliards de LL en Notons que la valeur ajoutée dans ce secteur est négative depuis Les importations de fuel et de gasoil ont baissé en 2010 mais la consommation a augmenté au même rythme que la production grâce au puisement sur les stocks constitués en 2009.

17 Section III. L industrie Le tableau n o 5 montre l évolution de la production des différentes branches de l industrie ainsi que celle de la consommation intermédiaire suivant la nature des biens et services utilisés dans le processus de production. Tableau n o 5 La production industrielle Valeurs en milliards de LL 2010 aux prix de 2009 Variation en %/an des volumes Branche de production des prix Production Agro-alimentaires ,9 4,8 Textiles ,5 11,7 Minéraux non métalliques ,1 12,9 Métaux, machines et appareils ,1 9,3 Bois, caoutchouc et chimie ,5 17,5 Meubles ,8 2,3 Autres branches ,0-1,4 Total ,8 7,6 Consommation intermédiaire Produits agricoles ,1 7,9 Produits de l élevage ,3 2,0 Energie et eaux ,9 9,6 Produits agro-alimentaires ,8-0,5 Textiles ,5 6,5 Minéraux non métalliques ,3 9,0 Métaux, machines et appareils ,4 4,6 Bois, caoutchouc et chimie ,0 8,8 Autres produits manufacturés ,7-3,2 Services ,9 12,7 Total ,9 6,9 Valeur ajoutée brute ,7 8,9 Dans l ensemble, après un ralentissement en 2009, le volume de la production industrielle (output) a repris le chemin de la croissance : 7,6% en 2010 contre +1,4% en 2009, +5,4% en 2008 et +6,8 en Le volume des entrants (input) dans l industrie ayant augmenté dans une proportion moins importante (+6,9%) que celui de la production, il en est résulté une variation de la valeur ajoutée à prix constants plus importante (+8,9%). Par ailleurs, les industriels ont haussé leurs prix à la production dans une proportion inférieure à celle des prix des produits intermédiaires consommés (+2,8% au lieu de +7,9% pour les inputs), ce qui traduit une baisse dans les prix des facteurs de production (-7,7%). Signalons que ces chiffres sont approximatifs, vu le manque d observations directes sur les prix à la production. 17

18 Evolution de la production industrielle Toutes les branches n ont pas profité de façon égale de la croissance de la demande : - La croissance de la production des industries agroalimentaires est due à la hausse importante de la production d huile d olive consécutive à la hausse de la production d olives (voir section I, l évolution de la production végétale). Ainsi le volume de la production des corps gras alimentaires a haussé de 35,6% alors que celui des autres branches des industries agroalimentaires haussait de 2,2% seulement. - Les industries du textile et du cuir ont poursuivi leur progression amorcée l année précédente. - La hausse du volume de la production des produits à base de minerais non métalliques est liée à la demande du secteur des bâtiments et travaux publics. - Les industries des métaux, machines et appareils et celles du bois, du caoutchouc et des produits chimiques ont profité de la hausse de la demande sur ces produits. L évolution de la production a été aussi importante sinon plus que celle des importations. - L évolution de la production des meubles a été plus modeste. - Les autres industries (industries diverses) comprennent essentiellement l édition et la bijouterie. La production des éditions a augmenté de 2,2% en volume. Quant à la production de bijoux, elle a régressé de 6,2% en volume mais a augmenté de 16,5% en valeur suite à la hausse des prix des métaux et pierre précieux. Evolution de la consommation intermédiaire dans l industrie La composition des intrants dans l industrie varie en fonction de l évolution de la production des différentes branches. La hausse substantielle des prix de certaines matières premières (+24,3% des prix des produits de l élevage, +25,9% des prix des produits pétroliers, +14,8% des produits agroalimentaires) a créé aussi une distorsion dans la structure des entrants. Section IV. La construction Comme pour la production industrielle, la croissance réelle de la construction est déduite des statistiques sur les matières premières utilisées dans ce secteur : livraison intérieure de ciment par les cimenteries locales et produits importés utilisés dans le bâtiment et les travaux publics. Le tableau n o 6 montre la variation de la production de bâtiments en valeur et en volume ainsi que celle des produits consommés dans la construction. N étant pas observée directement, la variation des prix à la construction a été estimée par la moyenne pondérée de l évolution du salaire de l ouvrier et des prix des matières premières. Le prix de la main d œuvre ayant haussé d environ 5%, la hausse des prix à la construction aura été de 3,5% seulement en raison de la hausse plus modérée dans la valeur des matières premières destinées à la construction (- 11% dans la valeur du ciment portland et +6% dans la valeur des matières premières importées)

19 Tableau n o 6 La production de bâtiment et travaux publics Valeurs en milliards de LL Variation en %/an aux prix de 2009 des prix des volumes Production ,8 18,3 Consommation intermédiaire Minéraux non métalliques ,3 20,8 Métaux machines et appareils ,4 11,6 Bois, caoutchouc et chimie ,0 20,3 Autres produits ,2 11,2 Services ,4 26,6 Total ,5 18,0 Valeur ajoutée brute ,4 18,5 La variation du volume des produits intermédiaires consommés a été légèrement moins importante que celle de la production, ce qui a eu pour effet de hausser le taux de croissance de la valeur ajoutée à prix constants au dessus de celui de la production (18,5% contre 18,3%) Les prix de l ensemble des facteurs de production formant la valeur ajoutée (amortissement, salaires et revenus mixtes) auraient accusé une hausse de 2,4%. Section V. Les transports et communications La croissance du secteur des transports et communications s est ralentie durant l année 2010 (+6,3% en volume contre 12,7% en 2009). Ce ralentissement est dû principalement à la faible croissance des télécommunications qui constitue la branche la plus importante de ce secteur, ainsi que le montre le tableau n o 7 ci-dessous. Tableau n o 7 La production de services de transports et communications Valeurs en milliards de LL Variation en %/an 2010 aux prix de 2009 des prix 19 des volumes Branche de production Transports routiers ,2 7,4 Transports aériens et autres ,0 9,5 Postes et télécommunications ,2 5,3 Total ,7 6,3 - Consommation intermédiaire ,9 7,3 = Valeur ajoutée brute ,8 5,7 Note : les estimations de la branche des PTT ont été révisées Par contre, la production de la branche du transport aérien progressé de 9,5% suivant les statistiques de l IATA. Quant au transport routier, il aurait crû, au vu du mouvement de la population et des touristes,

20 de 7,4% en 2010 avec une stabilité des prix. Il faut noter cependant qu il s agit seulement des transports de personnes. Ainsi la production de la branche des transports routiers est sous-estimée en valeur absolue du fait qu elle ne prend pas en compte, faute de renseignements, les transports de marchandises. Ceci a pour conséquence de diminuer la part de ce secteur dans le PIB au profit des autres secteurs, notamment le commerce. La baisse des prix de la valeur ajoutée (-14,8%) est due à la hausse des prix des intrants (+15,9%), notamment des prix des carburants, hausse non répercutée sur les prix à la production : D après les relevés de l ACS, les prix des transports routiers et aériens auraient stagné alors que les prix des télécommunications auraient baissé de 4,2%. Section VI. Les services marchands Du compte de production du secteur des services marchands autres que les transports, communications et commerce reproduit dans le tableau n o 8 ci-dessous, il ressort que ce secteur a connu une progression plus forte que celle constatée en 2009 : la valeur ajoutée a crû en termes réels de 8,8% en 2010 contre 5,2 % en Evolution de la production de services marchands Le secteur des services marchands est très hétérogène et groupe des activités qui ont connu des développements différents. a) Les services aux entreprises Il s'agit des services techniques, juridiques, de comptabilité, d'informatique, de location de matériels, de courtage, etc. La production de ces services n'est pas estimée à partir d enquêtes directes auprès des entreprises. Elle est égale à la somme des consommations intermédiaires des différents secteurs utilisateurs de ces services, en particulier l'administration publique, et des exportations. Les erreurs d'estimation possibles des consommations intermédiaires n'affectent pas l'estimation du PIB mais sa répartition entre le secteur des services et les autres secteurs. Par contre, une erreur sur l'estimation des exportations de services affecte le PIB. 5 D après une enquête effectuée en 2004, les exportations de tels services auraient été le principal facteur de leur développement. Les prix de ces services n'ont fait l'objet d'aucune évaluation. Alors qu ils étaient maintenus constants dans les comptes des années antérieures à 2008, une croissance de 10% a été retenue pour 2008, de 1,2% pour l année 2009 et de 3,0% pour 2010 compte tenu du taux d inflation. 5 Les comptes de ce secteur ont été révisés en 2003 à la lumière des résultats des enquêtes effectuées auprès des grandes entreprises. Il est apparu que les exportations de services adoptées dans les comptes étaient sous-évaluées.

21 Tableau n o 8 La production de services marchands Valeurs en milliards de LL 2010 aux prix Variation en %/an des volumes Branche de production de 2009 des prix Services aux entreprises ,0 3,5 Entretien et réparation ,6-1,3 Logement ,6 2,8 Hôtels et restaurants ,4 9,3 Services personnels divers ,8 1,0 Services de santé ,2 20,6 Services d'éducation ,8 1,3 Services financiers ,0 16,7 Total ,8 8,8 - Consommation intermédiaire ,9 6,4 = Valeur ajoutée brute ,4 9,2 b) Les services d'entretien et réparation Il s'agit ici uniquement des services d'entretien et de réparation utilisés par les ménages et les administrations qui sont les seuls à avoir été saisis statistiquement. Les services d'entretien utilisés par les entreprises n'ont pas fait l'objet d'estimations et ont été négligés ; en conséquence la répartition du PIB entre le secteur des services et les autres secteurs, est biaisée. La consommation des ménages en services d'entretien et de réparation, principale composante de la production de ce secteur, est connue grâce à l'enquête sur le budget des ménages de Les estimations pour les autres années ont été effectuées à l'aide d'indicateurs : l'importation des pièces de rechange pour la réparation des voitures et de l'électroménager, la croissance du nombre de logements (de ménages) pour l'entretien des bâtiments. D après ces indicateurs, la consommation et donc la production de tels services aurait connu en 2010 une régression de 1,3% en volume et une hausse des prix de 1,6%. c) Le service de logement La production du service de logement comprend les loyers payés par les administrations publiques et la valeur locative des logements occupés par les ménages. Les loyers payés par les entreprises ne sont pas connus et en conséquence, font partie de la valeur ajoutée des différents secteurs marchands. En l'absence de statistiques sur l'évolution de l'habitat, l'accroissement du nombre de logements occupés a été supposé être égal au nombre de mariages enregistrés annuellement net des reprises de logements anciens. En 2010, ce nombre représente 2,8% des logements occupés l année précédente. La valeur locative moyenne d un appartement a par ailleurs haussé de 1,6% d après les relevés de prix effectués par l ACS. 21

22 d) Les services des hôtels et restaurants Par convention et commodité de traitement statistique, la production des hôtels et restaurants est égale à leur chiffre d'affaires diminué de la valeur des achats de nourritures et boissons servies aux clients. Partant des estimations de 1997, la production de ce secteur pour les années suivantes a été estimée en utilisant comme indicateur de croissance réelle la moyenne simple des taux de croissance des arrivées des touristes et de la population résidente. C est ainsi que le taux de croissance de ce secteur a été estimé à 9,3% au regard de la hausse du mouvement touristique : l arrivée de voyageurs étrangers a crû de 17,6% en 2010 par rapport à 2009 (2,168 millions d arrivées en 2010 contre 1,844 millions en 2009). Les variations des prix des services d hôtellerie et de restauration (+5,4%) sont déduites des observations de l ACS. e) Les services personnels divers Il s'agit des services de loisirs, de soins personnels et ménagers. Ils sont connus grâce à l'enquête sur les budgets des ménages de L'estimation pour les autres années a été faite de façon arbitraire en appliquant aux données de 1997 un taux de croissance réelle variant entre 0 et 1,4% par an entre 1997 et 2009 et de 1% pour Le taux de variation des prix est calculé grâce aux relevés de prix de l ACS. f) Les services de santé Les services de santé ont fait l'objet de nombreuses études entre 1997 et 1999 : enquête sur les conditions de vie des ménages (ACS 1997), les comptes de la santé (OMS 1998), enquête sur l'utilisation des services de santé (ACS, OMS 1999). Les estimations retenues pour 1997 sur la base de ces études ont été projetées sur les années suivantes en retenant l'importation de médicaments comme indicateur de la production des services de santé. D après ces estimations, le secteur de la santé (secteur marchand, à l'exclusion des services publics de santé) aurait repris sa progression à partir de 2009 après un ralentissement en 2008 (+20,6% en 2010 et + 11% en 2009, contre 1,3% en 2008, +15,1% en 2007 et 3,2% en moyenne entre 1997 et 2006). Les variations des prix (0,2% en 2010) ont été déduites des observations de l ACS. g) Les services d'éducation La production de services d'éducation comprend uniquement les frais de scolarités et la valeur des services annexes reçus par les écoles et les universités de l'enseignement privé. Les services des écoles publiques et de l'université libanaise sont comptés avec les services non marchands du secteur de l'administration (voir plus loin chapitre 3, section 2). Les estimations de 1997 ont été projetées sur les années suivantes en fonction de l'évolution du nombre d'élèves et d'étudiants enregistrés dans les établissements d'enseignement privés et des prix de scolarité relevés par l ACS. Le résultat de ces estimations fait apparaître un taux de croissance réelle de ce secteur de 1,3% en 2010 contre 3,6% en 2009, 4,3% en 2008, et une moyenne de 2,5% par an durant la période 1997-

23 2007. La progression de ce secteur est due essentiellement au développement des universités privées. Les relevés de prix de l ACS font apparaître une hausse des prix de 9,8% en h) Les services financiers Les services financiers comprennent les services bancaires et les services d assurances. La valeur de la production de services bancaires est définie comme étant égale aux intérêts et commissions reçus par les banques, diminués des intérêts payés aux déposants. Les données ayant servi au calcul de la production de ces services sont fournies par les comptes de "pertes et profits" communiqués à la Banque du Liban. La valeur de la production bancaire (banques commerciales, banques d affaires et institutions financières) a passé de milliards de LL en 2009 à milliards en 2010, soit une hausse de 18,5% alors qu elle avait progressé de 6,2% en 2009, de 21,1% en 2008 et de 7,3% en Il est évident qu une bonne partie de la croissance en 2008 est due à l inflation. C est pourquoi, alors que les «prix» à la production des services bancaires qui étaient maintenus constants dans les comptes précédents faute de méthodes adéquates pour leur détermination, un taux de croissance de 10% égal au taux de l inflation a été adopté arbitrairement pour estimer la croissance réelle du produit bancaire en Pour 2010, le taux d inflation est estimé à 3%. De même, la production des services d'assurances est définie comme étant égale à la différence entre les primes reçues et les indemnités payées. Là encore il n'est pas envisagé de définir le prix du service ainsi défini. La valeur de la production de service d'assurances a été révisée à la lumière de nouvelles statistiques fournies par le ministère de l économie et du commerce à partir de Ce secteur a connu une très forte croissance durant les dix dernières années. Durant la période quinquennale , le produit des assurances a passé de 182 à 299 milliards de LL soit un taux de croissance moyen de 10% par an. Entre 2003 et 2005, la progression a été encore plus forte : +16% en 2003, +21% en 2004 et +20% en A partir de 2006, la croissance s est poursuivie à un rythme ralenti passant de 365 milliards en 2005 à 520 milliards de LL en Après une baisse en 2009, le produit des assurances, d après les indications fournies par la direction du contrôle des sociétés d assurance au ministère de l économie nationale, aurait repris sa tendance à la hausse en 2010 pour atteindre 629 milliards de LL contre 477 milliards en Section VII. Le commerce Evolution de la production du secteur commercial La valeur de la production de services commerciaux est mesurée par les marges commerciales au sens large (différence entre les prix de vente et les prix d'achat) et les commissions reçues par les intermédiaires entre utilisateurs et producteurs de marchandises. Ces marges comprennent les taxes sur la consommation payées par les commerçants et les marges du commerçant à proprement parler. Le 23

24 tableau n o 9 ci-dessous récapitule les éléments rentrant dans le calcul de la production du secteur commerce. Seules les taxes payées lors de l entrée de la marchandise sur le territoire libanais ont pu être répertoriées. Elles comprennent les droits de douanes, la taxe sur la consommation et, depuis 2002, la TVA perçus sur les marchandises importées. Les marges du commerce intérieur sont égales à la différence entre la valeur des emplois de biens et services et celle des importations et de la production locale diminuée du montant des taxes payées par les importateurs. Ainsi calculées, les marges comprennent les taxes internes telles que la TVA interne que les statistiques actuelles ne permettent pas d affecter aux différents groupes de produits. Le calcul des marges aux prix de l'année précédente revient à calculer les marges d'une année en appliquant au volume des biens échangés, le coefficient de marge de l'année précédente. Ce calcul a été fait séparément pour les taxes et les marges du commerce intérieur. En ce qui concerne les prix des services du commerce extérieur, aucune estimation de leur évolution n'est possible ; ils ont été supposés augmenter suivant le même taux que celui de l inflation, soit 10% en 2008, 1,2% en 2009 et 3% en Tableau n o 9 Compte du secteur commercial Valeurs en milliards de LL Variation en %/an Composantes du produit du commerce aux prix de 2009 des prix des volumes Taxes sur les importations ,8-1,8 Marges du commerce intérieur ,8 0,2 Services du commerce extérieur ,0-1,5 Total = production ,8-0,5 - Consommation intermédiaire ,6 1,6 = Valeur ajoutée brute ,8-0,8 La lecture du tableau n o 9 nous apporte les renseignements suivants : - Les taxes sur les importations ont atteint milliards de livres, soit une hausse relative par rapport à 2009 de 6,9%. Par comparaison au taux de croissance des importations en valeur aux prix courant (+10,5% d après les douanes), cela dénote une baisse du ratio taxes sur importations qui passe de 19,3% en 2009 à 18,8% en Si les prix à l importation et les ratios taxes/valeur des importations n avaient pas changé, la valeur des taxes à l importation aurait atteint milliards de LL, soit une baisse par rapport à 2009 de 1,8%, ce qui est aussi différent du taux de variation réelle des importations (+2,6% d après les données douanières avant modification). Cet écart résulte principalement de la différence entre la croissance des importations de produits taxés et celle de produits exempts ou moins taxés et non d une modification des taux. - Les marges du commerce intérieur ont aussi augmenté de façon modérée passant de milliards de LL en 2009 à milliards en 2010, soit +5%. Calculées à prix et taux de

25 marge constants, les marges auraient atteint milliards de LL soit en hausse de 0,2% seulement. En conséquence, les «prix» du service de commerce auraient haussé de 4,8%. - Les services du commerce extérieur sont estimés à partir du mouvement de transit des marchandises et le commerce de réexportions. Leur valeur a augmenté de 1,5% en 2010 par rapport à En retenant le taux d inflation de 3% comme étant la hausse des prix de ces services, leur production en termes réels aurait reculé de 1,5%. La consommation intermédiaire et la valeur ajoutée dans le secteur du commerce La consommation intermédiaire est estimée pour l'année 1997 puis projetée sur les années suivantes suivant les mêmes méthodes que dans les autres secteurs de l'économie. Rappelons que les services de transport de marchandises ne sont pas inclus dans les entrants du commerce, ce qui entraîne une légère surévaluation de la valeur ajoutée dans ce secteur contrebalançant la sous-évaluation de la valeur ajoutée du secteur des transports. Les prix des produits consommés par le secteur du commerce ont haussé dans l ensemble de 5,6% en Compte tenu de l'évolution des "prix" à la production de ce secteur, la valeur ajoutée à prix constants a baissé en 2010 de 0,8% contre une hausse de 17,4% en Section VIII. Les services non marchands Les services non marchands sont fournis par les administrations publiques qui comprennent l'administration centrale, les administrations autonomes et les municipalités. Comme leur dénomination l indique, ces services ne sont pas vendus sur un marché et n ont donc pas de prix au sens courant du terme. Leur valeur est alors estimée à leurs coûts constitués par les trois éléments suivants: valeur des biens et services marchands consommés, valeur de l'amortissement du capital fixe public et salaires des fonctionnaires. Seuls les comptes de l'administration centrale et ceux du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) sont publiés régulièrement. Les autres administrations ont fait l'objet d'estimations en Ces estimations ont été projetées sur les autres années à partir d'indicateurs contenus dans les comptes du Trésor public. Le tableau n o 10 montre le détail des éléments rentrant dans le calcul de la production des administrations en 2010 comparée à celle de La valeur des biens et services marchands consommés constitue la consommation intermédiaire dans le processus de production ; la valeur ajoutée des administrations est donc égale aux salaires des fonctionnaires et à l amortissement du capital fixe à usage collectif. 25

26 Tableau n o 10 Calcul de la production des services non marchands Valeurs en milliards de LL Variation en %/an 2010 aux prix de 2009 des prix des volumes Eléments du coût Consommation intermédiaire Energie et eaux ,9-8,7 Produits manufacturés ,4 6,1 Transport et communications ,1 19,9 Services financiers ,0 5,9 Autres services marchands ,5 12,2 Total : cons. intermédiaire ,6 7,0 Eléments de la valeur ajoutée Amortissements ,0 1,3 Salaires ,0 7,4 Total : Valeur ajoutée brute ,0 6,1 Valeur de la production ,6 6,4 a) La consommation intermédiaire de biens et services marchands Plus de la moitié des biens et services marchands consommés par les administrations publiques sont constitués par la valeur des services bancaires inclus dans le service de la dette. En effet, une partie des intérêts payés par l'etat aux banques ayant souscrit aux bons du Trésor constitue le paiement du service bancaire dont la valeur est mesurée par la différence entre les intérêts reçus et les intérêts payés aux déposants. La valeur estimée des services financiers payés par l'administration a passé de 633 milliards de LL en 1997 à 736 milliards en 2002 puis a régressé jusqu à 487 milliards en A partir de 2005, la valeur de ces services est repartie à la hausse pour atteindre milliards de LL en 2008, milliards en 2009 et milliards en La hausse de 9,1% entre ces deux dernières années est due en partie à des souscriptions plus importantes aux bons du Trésor par le système et en partie à la hausse des marges du produit bancaire. En effet, les intérêts reçus par les banques sur leurs souscriptions aux bons du Trésor ont accusé une hausse de 2,8% passant de milliards en 2009 à milliards en 2010, hausse accompagnée d une hausse du ratio marge bancaire sur intérêt reçu qui passe de 30,9% en 2009 à 33,4% en b) La valeur ajoutée des administrations publiques La valeur ajoutée des administrations est calculée aux coûts des facteurs à savoir : valeur de l usure du capital fixe (amortissements) et rémunération du facteur travail. La valeur des amortissements des biens publics est, par convention, égale au trentième de leur valeur actualisée. Cette valeur a été calculée en cumulant les dépenses de l Etat pour la formation brute de capital fixe des trente dernières années, la valeur des dépenses d une année passée étant actualisée par un indice de prix adéquat. A défaut de l existence d un tel indice pour les années antérieures à 1997,

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