DPP : état dépressif qui survient dans l année qui suit l accouchement.
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- Romain Leroux
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2 1858:Louis Victor Marcé, élève d Esquirol entreprend une première description de ces«accidents nerveux ( ) qui ne se développent que vers la 5 e ou 6 e semaine.» DSM IV CIM 10
3 DPP : état dépressif qui survient dans l année qui suit l accouchement. Prévalence : 10 % Incidence : maximale vers la 6 e semaine 2 e pic de fréquence: entre le 9 e et le 12 e mois du PP Sa spécificité tient en grande partie aux conséquences qu elle peut avoir sur le nourrisson et son développement.
4 -Psychiatriques -Socio- économiques -Endocriniens -Obstétricaux
5 -ATCD dépressifs -ATCD de troubles anxieux -ATCD de carences affectives, violences, abus sexuels dans l enfance. -Accumulation d évènements de vie autres que la grossesse.
6 -Faible soutien social (absence de confident, de réseau amical, de soutien professionnel) -Faible niveau d éducation -Précarité -Relations conjugales conflictuelles. -Ages extrêmes de la vie reproductive.
7 -hypothyroïdie (hypothyroïdie transitoire du PP) -pas d association significative entre DPP et modifications endocriniennes (taux de progestérone, oestradiol, cortisol.)
8 Les complications obstétricales constituent un facteur de risque mineur. Elles sont à l origine le plus souvent de détresse profonde mais généralement transitoire.
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11 -Pleurs et tristesse souvent cachés: «dépression souriante» -sentiment d épuisement : fatigue secondaire aux soins précoces doublée d une asthénie corrélative à l ED. -perte de plaisir à prodiguer les soins à son bébé. Incapacité ressentie à répondre à ses besoins. -Irritabilité dirigée vers l entourage. -Phobies d impulsion: crainte obsédante de commettre de façon impulsive des gestes qui pourraient conduire à la mort du nourrisson.
12 -Idées suicidaires rares. Fréquence des suicides remarquablement basse sauf en cas de TBP. (La disparition du sentiment d être utile a l enfant doit alerter.) -Doléances répétées concernant le bébé. -Emergence de troubles avérés chez le nourrisson. -20 % des DPP débuteraient pendant la grossesse.
13 Dépression réactionnelle à la situation spécifique que représente l engagement dans la fonction maternelle.
14 4 manifestations affectives distinctes en PP : -ESPT (1 %o) -Post-partum Blues (50%) -Psychose puerpérale. (2 %o ) -DPP (10%)
15 -Ce n est pas un trouble psychiatrique. -J3-J10-1 accouchée sur 2 -Aucun lien démontré avec les modifications hormonales du PP. -Etat dysphorique fugace, spontanément résolutif. -En l absence de blues, l évolution vers une DPP serait rare (forte valeur prédictive négative). A l inverse, l existence d un syndrome de blues est faiblement prédictive d un
16 Il apparaît dans les 24 premières heures après l accouchement. Reviviscences mnésiques incontrôlées. Syndrome d évitement. Hypervigilance. Accidents obstétricaux sévères ou incidents mineurs de la procédure obstétricale. Manifestation sévère, potentiellement handicapante qui peut faire le lit d un ED.
17 Ensemble de manifestations délirantes aiguës associées à des modifications brutales de l humeur. Précoce : Dans les 15 jours qui suivent la naissance. Dans sa forme mélancolique, rechercher les idées délirantes de ruine, de déshonneur, de culpabilité. Raptus suicidaire ou infanticide à redouter. Urgence thérapeutique et médico-légale.
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19 Champ sanitaire de la périnatalité qui s articule avec un dispositif social oeuvrant à la protection maternelle et infantile. Répond à une exigence au moins théorique de continuité : Avec les interlocuteurs : MG, sage femmes, obstétriciens, pédiatres, puéricultrices, travailleurs sociaux. Entre les différentes étapes de la maternité : Prépartum, PP, et RAD (surtout lorsqu il est effectué très précocement) La psychiatrie périnatale tend à devenir une véritable spécialité : Création de structures de soins innovantes: UME Prise en compte du conjoint et dans certains cas de la fratrie, dans le processus de parentalisation.
20 Administrer un traitement efficace, accepté et cohérent. 3 axes possibles : Institutionnel Chimiothérapique Psychothérapique Rôle des non-spécialistes : Seul, en cas de dépressions avérée, il est insuffisant. Il participe de façon significative, à la prévention et au dépistage. Il joue un rôle d appoint important en cas de traitement (alliance thérapeutique.) Il a une action déterminante dans la réduction des risques associés au développement de l enfant.
21 EDM sévère Risque suicidaire Risque pour l enfant Entourage défaillant ou absent Conditions économiques et sociales défavorables. 80 % des DPP En UME parfois En psychiatrie générale le plus souvent.
22 Equipes pluridisciplinaires de pédopsychiatrie. Une vingtaine d unité en France dont la moitié en région parisienne. ( < 100 lits ) Vocation régionale ou inter-régionale DMS : 3 mois Hospitalisation conjointe de la mère et de l enfant qui vise à hater la guerison de la mère et favoriser l aquisition des competences en puériculture. Problème des carences de relais.
23 Quelques uns peuvent accueillir des dyades (25 en 2001) Equipes de psychiatrie d adultes. Résolution du trouble maternel aigu. DMS 3 à 6 semaines. Relation mère-enfant insuffisamment prise en compte. Equipes non strictement spécialisées (risque de contre-attitude)
24 EDM d intensité moyenne et sévère IRS ou IRSNA en première intention Sertraline en cas d allaitement BZD selon la charge anxieuse Privilégier les BZD à demi- vie courte Dose minimale efficace Monothérapie Si antécédent dépressif choisir la ou les molécules qui ont fait leur preuve chez la patiente Traiter 6 mois après rémission complète.
25 Seules en cas de DPP d intensité légère. Associées aux psychotropes en cas de DPP d intensité modérée à sévère. Psychothérapie de soutien TCC PIP Thérapie mère- bébé Méthodes relationnelles codifiées ou non d accompagnement ou de soins dont les objectifs sont : La réduction ou la disparition du symptôme L adaptation a l environnement La résolution des conflits internes Le traitement des troubles relationnelles résultant d un mauvais ajustement entre les manifestations de l enfant et les réactions parentales.
26 Modalités d interventions diverses : Infirmiers, travailleurs sociaux etc Jouent un rôle important dans le dépistage des troubles. Complément significatif à la psychothérapie et/ou aux psychotropes.
27 Trouble fréquent Difficile à diagnostiquer Prise en charge spécialisée Au sein d un dispositif spécifique bien identifié.
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