Bilan énergétique Martinique2015

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1 Edition 2016 Bilan énergétique Martinique2015 Chiffres détaillés

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3 sommaire Mot de l Omega...page 4 Chiffres clés...page 7 Schéma énergétique en page 9 Ressources énergétiques primaires...page 10 Électricité en Martinique...page 14 Distribution énérgétique en Martinique...page 20 Consommation électrique...page 22 Consommation d énergie finale...page 27 Transport...page 29 Focus sur les énergies renouvelables...page 34 Gaz à effet de serre...page 42 Maîtrise de l énergie...page 45 Aspect économique de l énergie...page 52 Transition énergétique...page 62 Glossaire...page 64 Tableau de conversion...page 66 Remerciements...page 67

4 Le mot de l omega Cela fait maintenant quatre années, que l Agence Martiniquaise de l Energie (AME) poursuit sa mission d accompagnement de l amélioration de la situation énergétique en Martinique. Depuis sa création l équipe de l AME met son expertise au service des collectivités, de la population, des acteurs publics et privés locaux sur la thématique énergétique et environnementale. «Partenaire de la transition énergétique» en Martinique, l AME a également une mission de recherche et d expérimentation dans le but d apporter des solutions techniques aux problématiques énergétiques locales. La loi de Transition Energétique pour une Croissance Verte (LTEVC) votée en Août 2015 confie plus de responsabilités aux territoires en matière de développement énergétique. Avec leur expertise, leur expérience et leur ancrage territorial, les agences de l énergie et les observatoires deviennent les instruments d accompagnement, de connaissance et de suivi dans l atteinte des objectifs fixés. Afin de développer une connaissance énergétique locale et de répondre au besoin de suivi, l Observatoire Martiniquais de l Energie et des Gaz à effet de serre a été créé par l AME en Les bilans énergétiques annuels de l OMEGA vous proposent différents volets qui présentent une photographie de la façon dont l énergie est produite, transformée et consommée en Martinique et de l ensemble des conséquences environnementales associées. Les données figurant dans la présente publication portent sur la situation énergétique de la Martinique en

5 Si les niveaux de consommation d énergie (électricité, carburants) restent stables, le niveau de dépendance énergétique de la Martinique demeure encore très élevé (92,8%). Dans cette édition nous avons intégré un nouvel indicateur : le taux de pénétration des énergies renouvelables dans la production électrique excluant la ressource hydraulique. Cette ressource étant très peu disponible en Martinique, l écarter permet de placer les territoires sur le même plan d égalité en terme de ressources disponibles. On observe alors que la Martinique et la Guyane obtiennent des taux de valorisation des énergies renouvelables similaires (autour de 7%), d où l importance de noter que tous les territoires ne disposent pas naturellement du même potentiel énergétique (géothermie, hydraulique,..). Chacun de ces territoires doit par conséquent valoriser ses ressources énergétiques de la façon la plus efficace et durable possible. Cette année, nous avons également fait un focus sur les évolutions des tarifs d achats d électricité d origine photovoltaïque. Du coté de la maîtrise de l énergie en Martinique, nous proposons une analyse sur les origines des économies d énergie réalisées dans chacun des secteurs d activité (Résidentiel, Tertiaire, Industrie,...) depuis la mise en place des certificats d économies d énergie sur le territoire en 2006 jusqu en Nous remercions l ensemble des partenaires de l OMEGA pour leur contribution et leur engagement à l élaboration de ce «Bilan énergétique 2015». Patrice ROSAMONT Responsable de l OMEGA 5

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7 20 % 75 % 10 % chiffres clés Superficie en km 2 : Population municipale en Martinique Source : INSEE PIB Martinique (Millions d euros courants) Consommation des ménages Consommation des administrations publiques Source : INSEE Taux de dépendance énergétique en 2015 : 92,8 % Consommation d énergie primaire : 7 357,9 GWh - 626,5 ktep Intensité énergétique par habitant : 1,63 tep/hab Intensité énergétique par PIB en millions d euros courants : 71 tep/m Consommation d énergie finale : 6 296,9 GWh - 536,4 ktep Intensité énergétique par habitant : 1,39 tep/hab Intensité énergétique par PIB en millions d euros courants : 60,8 tep/m Production électrique en 2015 : 1570 GWh ktep La production électrique en 2014 : 1 561GWh - 133,6 ktep Taux de pénétration des énergies renouvelables sur le réseau en 2015 : 7% Eolien Photovoltaïque Incinérateur déchets ménagers Unité Production électrique 2, ,7 GWh Puissance installée 1,1 65,3 4 MW Part dans la production totale 0,15 5,16 1,70 % Emissions de CO2 issues de la combustion de produits pétroliers : kilotonnes Emissions de CO2 issues de la combustion de produits pétroliers en 2014 : kilotonnes Emissions de CO2 par habitant en 2015 : 5,63 tonnes Emissions de CO2 par habitant en 2014 : 5,74 tonnes 7

8 Synthèse des flux énergétiques en 2015 en Martinique (en ktep) 8 CHALEUR ÉLECTRI- CITÉ PRODUITS PÉTROLIERS BIOMASSE SOLAIRE EOLIEN TOTAL Prod (+)/ Conso (-) Prod (+)/ Conso (-) Thermique Eolien PV raccordé Biogaz Déchets ménagers Butane Bagasse Pétrole lampant Fioul lourd Carburéacteur Essence Gazole* Production primaire locale et approvisionnement en énergies Ressources locales (RL) 11,52 20,72 0,02 6,97 5,65 0,20 45,1 87,16 224,72 89,74 166,8 0,49 12,55 581,5 Ressources fossiles importées ou transformées Total Consommation Primaire (TCP) 87,2 224,7 89,7 166,8 0,5 12,6 11,5 20,7 0,02 7,0 5,7 0,2 0,0 0,0 626,5 Indépendance énergétique 7,20 % Production secondaire d énergie Electricité FOD/ Fioul lourd -22,54-156,94 125,56-53,92 Electricité photovoltaïque -6,97 6,97 0,00 Electricité Eolien -0,2 0,2 0,00 Electricité incinérateur déchets -20,72 2,07-18,65 Electricité Biogaz -0,01 0,01 0,00 Chaleur bagasse -11,52 7,37-4,15 Chaleur solaire thermique -5,65 5,65 0, , ,94 0 0,0-11,52-20,72-0,01-6,97-5,65-0,2 134,8 13,0-76,72 Total Production secondaire d énergie (PSE) Distribution de l énergie Pertes -13,46-13,46 87,2 202,2 89,7 9,9 0,5 12,6 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 121,4 13,0 536,36 Total distribution (TCP + PSE + Pertes) Consommation finale énergétique Transport routier (hors agriculture) -83,74-142,73-226,5-3,14-9,48-7,97-20,6 Transport maritime (marchandises et personnes) Transport aérien -89,74-89,7 Secteur résidentiel -0,49-51,81-5,65-194,4 Secteur tertiaire -12,55-58,12 Secteur industrie -45,43-1,89-11,04-7,37 Secteur agricole (**2012) -0,28-4,54-0,36-5,2 Total consommation -87,16-202,2-89,74-9,9-0,49-12,55 0, ,3-13,0 *Gazole : Englobe Gazole routier/fioul domestique/ Gazole non routier ** Enquête DAAF 2012 sur la consommation d énergie et de carburants dans les exploitations agricoles Des écart peuvent exister du fait des arrondis.

9 Schéma énergétique en Ressources Energétiques en ktep Pertes par rendement : 4,1 Consommation finale Bagasse Solaire thermique 11,5 5,7 Chaleur 26,1 ktep Résidentiel /tertiaire 52,4 % Industrie 47,6 % EnR 7,2 % Photovoltaïque 7 Eolien 0,2 Biogaz 0,02 Électricité 121,3 ktep Résidentiel 43,2 % Tertiaire 47,9% Industrie et Agriculture 8,9 % Déchets ménagers 20,7 Gaz butane 12,6 Pétrole lampant 0,5 Pertes par rendement : 72,6 Pertes en ligne : 13,5 Agriculture 8,0% Fossiles 92,8 % Fioul lourd 166,8 Gazole 224,7 Carburant industriel et agricole 60,1 ktep Industrie 92 % Essence Carburéacteur 87,2 89,7 Carburant transport 328,8 ktep Aérien 27,3 % Routier 68,9 % Maritime 3,8% 1 ktep = 1 kilotep = 1000 tep = kwh La tonne d équivalent pétrole (tep) est une unité de mesure de l énergie. 1 temp correspond au pouvoir calorifique d une tonne de pétrole. 9

10 ressources énergétiques primaires Consommation d énergie primaire La consommation d énergie primaire est la consommation des énergies disponibles dans la nature avant toute transformation ou exploitation. En Martinique, elle comprend les produits pétroliers importés et ceux raffinés localement (fioul, essence, gazole, gaz) ainsi que les ressources locales d énergies renouvelables (bagasse, solaire, éolien, déchets ménagers). On parle de «Consommation d énergie primaire» ou «Approvisionnement énergétique» pour signaler : Les importations d énergie primaire ou secondaire sur le territoire La production d énergie primaire sur le territoire L ensemble des ressources primaires permet de calculer le taux d indépendance énergétique du territoire. Ressources fossiles consommées La consommation des ressources fossiles importées (incluant les produits importés puis raffinés par la SARA) est valorisée à 581,5 ktep. Ces ressources sont destinées aux transports (personnes et marchandises), à la production d électricité ainsi qu aux activités du secteur industriel et agricole du territoire. Entre 2015 et 2014, la consommation des ressources fossiles sur le territoire a connu une diminution de 6,5%. Ressources primaires produits pétroliers Var. 15/14 tonnes ktep tonnes ktep Essence ,2 85, ,4 87,2 1,5% Gazole ,3 158, ,5 154,6-2,4% Carburéacteur / Pétrole lampant ,2 89, ,1 90,2 0,7% Fiouls ,0 275, ,0 236,9-14,0% Gaz ,16 12, ,5 12,6 3,8% TOTAL , ,5 581,46-6,5% Est inclus l ensemble des importations de produits pétroliers sur le territoire y compris les importations directes EDF. La consommation en produits pétroliers des centrales thermiques EDF estimée en 2104 à été corrigé avec les données réelles d approvisionnement sur ette même année. Sources : SARA/ Grand Port Maritime - Auteur : OMEGA Evolution de la consommation en combustibles fossile (hors fioul) de 2005 à ,00 15,4 13,2 13,4 13,8 13,8 13,4 13,3 12,9 12,5 116,9 103,8 96,1 98,6 91,4 94,6 90,3 91,6 88,3 12,1 89,6 12,6 90,2 Essence Gazole Carburéacteur Gaz ktep 250,00 125,00 139,1 131,7 148,6 161,8 123,9 120,1 181,0 189,9 181,0 113,8 108,6 105,6 142,5 157,3 156,7 99,6 94,4 89,5 158,5 85,9 154,6 87,2 Attention concernant la consommation du combustible Gazole, certaines années, est inclus une partie du F.O.D, d où certains écarts notamment entre les années 2010 et A partir de 2012, sont comptabilisés sur la ligne gazole, le gazole non routier et routier. 10 0, Source : CPDP d après DGEC/ SARA / Grand Port Maritime Auteur : OMEGA

11 Ressources locales valorisées Les ressources locales sont valorisées à 45,1 ktep en Ces ressources servent principalement à la production électrique et la production de chaleur. Entre 2014 et 2015, le niveau de valorisation des ressources locales augmente de 6,2%. On voit apparaître dans le mix électrique local, une production électrique à partir de biogaz (environ 20 tep). On observe une diminution de la production énergétique d origine photovoltaïque de l ordre de 3,5% et une augmentation de la production énergétique d origine éolienne de près de 54%. Les conditions climatiques de l année sont les principales causes. La production issue de la filière Solaire thermique augmente de 11%. Contrairement à 2014, la production de bagasse augmente en 2015 de l ordre de 24%. Cette augmentation s explique simplement par une augmentation de la production de canne-à-sucre. Ressources locales valorisées (*) Var. 15/14 tonnes ktep tonnes ktep Eolien - 0,1-0,2 54,7 % Photovoltaïque - 7,2-7,0-3,5 % Solaire thermique - 5,1-5,7 10,8 % Bagasse , ,5 24,3% Déchets ménagers , ,7 - Biogaz ,02 - Consommation totale , ,1 6,3% Sources : EDF/Producteurs d électricité/observ ER/OMEGA - Auteur : OMEGA (*) L équivalent énergétique en ktep des ressources locales est calculé différemment selon la typologie de la ressource. Pour les ressources renouvelables de type éolien et solaire la valorisation est effectuée à partir de la production énergétique (électrique ou thermique) observée et estimée. La valorisation de la ressource bagasse est issue du tonnage de bagasse produit sur l année suite au traitement de la canne à sucre par les distilleries de l île et la sucrerie du Galion. La valorisation des déchets ménagers est issue de la capacité nominale des deux lignes de combustion de l usine d incinération des ordures ménagères exploitée par la Martiniquaise de Valorisation pour le compte de l agglomération CACEM (soit tonnes) Consommation d énergie primaire en 2015 Consommation d énergie primaire : 7 358,1 GWh - 626,5 ktep La consommation totale d énergie primaire en Martinique sur l année 2015 s élève à 626,5 ktep soit un potentiel électrique de 7 358,1 GWh. On observe une diminution de 5,6% par rapport à la consommation totale d énergie primaire de l année 2014 qui était de 664,2 ktep. La consommation de ressources locales augmente de 6,2% par rapport à l année

12 ressources énergétiques primaires Consommation d énergie primaire (*) 2013 (ktep) 2014 (ktep) 2015 (ktep) Ressources fossiles Ressources locales Struct 2015/2014 Potentiel GWh Essence 89,5 85,86 87,16 1,5% 1 013,5 Gazole** 156,7 158,49 154,63-2,4% 1 798,0 Carburéacteur 91,6 88,99 89,74 0,8% 1 043,5 Pétrole lampant 0,6 0,65 0,49-25,1% 5,7 Fioul lourd 212,9 232,27 166,8-28,2% 1 939,5 Fioul domestique 109,2 56,82 70,09 23,4% 815,0 Gaz (butane) 12,5 12,48 12,55 0,5% 145,9 Sous total fossiles 673,1 635,57 581,5-8,5% 6 761,2 Eolien 0,13 0,13 0,2 55,0% 2,32 Photovoltaïque 6,5 7,22 6,97-3,5% 81,00 Solaire thermique 4,7 5,10 5,65 10,8% 65,70 Bagasse 9,9 9,26 11,52 24,4% 206,82 Déchets ménagers 20,7 20,72 20,72 0,0% 240,93 Biogaz 0,0 0,00 0,02-0,23 Sous total EnR 41,9 42,43 45,1 6,2% 596,77 TOTAL 715,0 678,01 626,5-7,6% 7 357,9 Sources : SARA/ Producteurs d électricité/observ ER/ CPDP d après DGEC/Grand Port Maritime - Auteur : OMEGA ** Gazole : Uniquement le transport. Sont exclus les usages industriels et agricoles. (*) Est inclus l ensemble des importations de produits pétroliers sur le territoire martiniquais. Par soucis de confidentialité des structures importatrices, nous ne différencions pas les imports de la raffinerie de ceux des autres importateurs industriels. Les valeurs du tableau sont exprimées en ktep. Cette unité de mesure correspond à l énergie produite par la combustion parfaite d une tonne de pétrole. Elle est calculée en fonction des ressources énergétiques grâce à des facteurs de conversion. (cf. Annexes et Glossaire) - 1 ktep = 1000 tep Répartition de la consommation d énergie primaire en 2015 Destination des ressources primaires en ,8 % - 11,52 ktep 3,3 % - 20,72 ktep 1,1 % - 7,19 ktep 0,9 % - 5,65 ktep 11 % - 68,93 ktep 3 % - 18,69 ktep 2% - 12,55 ktep 14,4 % 13,9 % 90,23 ktep 87,2 ktep 12 24,7 % 154,63 ktep 11,2% 70,1 ktep 26,6 % 166,8 ktep Gazole Fioul domestique Fioul lourd Gaz Essence Autres EnR (P.V, Eolien) Bagasse Déchets Solaire termique Carburéacteur/lampant Auteur : OMEGA 33,1% 207,39 ktep 52,9 % 331,52 ktep Électricité Transport Chaleur Activités industrielles et agricoles

13 Taux de dépendance énergétique Le taux de dépendance énergétique indique la part d énergie qu un pays doit importer. Il est obtenu en divisant les importations nettes d énergie par la consommation totale d énergie brute. En 2015, le taux de dépendance énergétique de la Martinique est de 92,1%. Cette valeur est calculée sur la base des volumes de produits pétroliers importés sur l ensemble du territoire. Taux de dépendance énergétique de 2005 à ,4 % 94,8 % 94 % 94,4 % 93,7 % 94,1 % 94,8 % 94,4 % 94,3 % 93,7 % 92,8% On observe une baisse du taux de dépendance énergétique. Nous rappelons qu une diminution ou une hausse du taux de dépendance énergétique n incombe pas forcément à une diminution ou une hausse globale de la consommation de produits pétroliers. En effet les variations des quantités de produits importés et raffinés résultent en grande partie de la diversification des modalités (dates d arrivées des navires), des moyens et des stratégies d approvisionnement. Comparatif DOM du taux de dépendance énergétique Guyane : 82 % (2012) Réunion : 86,1 % (-0,7 pts de %) Guadeloupe : 89 % (0pts de %) Martinique : 92,8 % (-0,8 pts de %) Evolution par rapport à 2014 Comparativement aux autres régions d Outre mer dont nous suivons l évolution à savoir La Guyane, la Guadeloupe et la Réunion, nous sommes les plus dépendants au niveau énergétique. Toutefois il est très important de prendre en compte le fait que toutes les îles ne disposent pas du même potentiel énergétique (géothermie, hydraulique,..). La Martinique s est engagée dans une démarche forte de développement des énergies d origine renouvelable et de grands projets tels qu une usine bagasse biomasse, de l éolien et du photovoltaïque avec stockage ou encore l Energie Thermique des mers. Ces projets permettront à la Martinique de diminuer de façon significative son niveau de dépendance énergétique. 13

14 électricité en martinique Le parc de production électrique en 2015 L électricité livrée sur le réseau en Martinique est produite grâce à 4 grandes typologies de ressources : Fossile (Fioul/Gazole servant à alimenter les moteurs des centrales produisant l électricité) Biomasse (avec l utilisation de déchets ménagers et de biogaz comme combustible) Le photovoltaïque L Eolien La puissance d origine fossile mise à disposition des martiniquais s élève à 495 MW. Par rapport à l année 2014, on observe une stabilisation de la puissance fossile totale mise à disposition et l apparition d un raccordement d une unité de valorisation de biogaz de 0,8 MW. Les puissances installées pour les systèmes Eolien et de gestion de déchets sont les mêmes entre 2014 et Le parc P.V mis à disposition voit une augmentation entre 2014 et 2015 de 2,8 MWc. Soit une augmentation de 4,4%. Le secteur du photovoltaïque connaît un regain par rapport à l année précédente grâce au raccordement d un projet photovoltaïque avec stockage au Diamant d une puissance de 2,48 MWc. Les systèmes photovoltaïques sans stockage raccordées au réseau n augmentent que faiblement en On observe une augmentation de l ordre de 300kWc. Ce ralentissement s explique par deux grandes raisons principales. L une est d ordre économique et règlementaire et l autre est d ordre technique : La diminution des tarifs de rachat d électricité d origine photovoltaïque continue de freiner les investissements. En effet si l électricité que l on produit est rachetée à un prix moindre, le projet voit alors sa rentabilité s allonger ou simplement remise en cause. Les perspectives de l atteinte de la limite de 30 % d injection d énergie provenant des systèmes dits intermittents sur le réseau. Cette limitation technique freine le raccordement des nouveaux systèmes photovoltaïque dans la mesure où les systèmes déjà raccordés occupent quasiment tout l espace réservé. En 2015, le parc de production électrique est le suivant : Typologie (en 2014) Puissance nominale mise à disposition (MW) Total puissance mise à disposition (MW) Variation 2015/2014 Fioul/Gazole Bellefontaine A DSR 0 Bellefontaine B (PEI) DSR 211 Bellefontaine TAC 23 Pointe des Carrières DL 81 Pointe des Carrières TAC 66 La Galion TAC 40 La Sara TAC ,0 % Puissance raccordée (MW) Déchets ménagers UIOM 4 Biogaz SMTVD 0.8 Eolien AEROWATT 1,1 Total puissance raccordée (MW) 71,2 Variation 2015/2014 Photovoltaïque Systèmes sans stockage 62,8 4,4% Systèmes avec stockage 2,5 14 Source : EDF - Auteur : OMEGA * DSR : Moteurs diesel semi-rapides * DL : Moteurs diesel lents * TAC : Turbine à combustion 495,2 495,2

15 Réseau HTB 63kV Éolien Thermique Valorisation des déchets BELLEFONTAINE A : Diesel 0 MW Turbine à combustion 23 MW BELLEFONTAINE B : Diesel 211 MW Saint-Pierre La Trinité Réseau HTB et postes HTB/HTA Photovoltaïque POINTE DES CARRIÈRES Diesel 81 MW Turbine à combustion 66 MW GALION Turbine à combustion 40 MW SMTVD Incinérateur des ordures ménagères 4MW Unité Biogaz 0,8 MW Fort-de-France Le Vauclin QUADRAN Éolien 1,1 MW Turbine à combustion 3 MW Autres producteurs solaires (fin 2015) : 65,3 MW (dont 2,5 MW avec stockage) Source : EDF Nombre d installations Solaire photovoltaïque raccordées fin 2015 Nombre d installations Solaire photovoltaïque avec stockage raccordées fin

16 électricité en martinique Evolution du parc électrique de 2008 à 2015 Evolution du parc en service (en MW) Sites Bellefontaine A DSR ,8 0 0 Bellefontaine B (PEI) DSR , Fioul/Gazole Bellefontaine TAC , Pointe des Carrières DL Pointe des Carrières TAC , La Galion TAC La Sara Total Thermique , Déchets UIOM Biogaz SMTVD ,8 Eolien AEROWATT 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 Photovoltaïque Systèmes Photovoltaïques ,5 65,3 Total EnR 12,1 19,1 31,1 53,1 65,1 67,1 67,6 71,2 TOTAL (Thermique + EnR) 405,1 404,1 416,1 458,1 457,1 549,5 491,6 495,2 Source : EDF - Auteur : OMEGA * DSR : Moteurs diesel semi-rapides * DL : Moteurs diesel lents * TAC : Turbine à combustion ,1 65,1 67,1 67,6 71, ,1 19,1 31,1 482, MW Auteur : OMEGA Fioul / Gazole EnR 16

17 La production électrique en 2015 En 2015, la quantité d électricité produite et livrée sur le réseau s élève à 1570 GWh soit 135 ktep. Production électrique livrée par type d énergie en 2015 Production électrique par type d énergie GWh % ktep GWh % ktep GWh % ktep Fioul/ Gazole 1485,0 94,17 127, ,08 124, ,0 92,99% 125,56 Déchets 15,5 0,98 0,86 22,5 1,44 1,25 26,7 1,70% 2,30 Eolien 1,5 0,10 0,129 1,5 0,10 0,129 2,3 0,15% 0,2 Photovoltaïque 75 4,76 6, ,38 7, ,16% 6,7 Total EnR 92,0 5,83 7,44 108,00 6,92 8,61 110,0 7,01% 9,46 TOTAL (EnR + Thermique) ,00 132, ,0 100,00 133, ,00% 135,0 Source : EDF - Auteur : OMEGA Production électrique livrée par type d énergie en % 7 % 1,7 % 5,2% 0,1 % Production d origine fossile Incinérateur déchets ménagers Eolien Photovoltaïque Source : EDF - Auteur : OMEGA En 2015, la quantité d électricité produite et livrée sur le réseau s élève à 1570 GWh soit 135 ktep. La production électrique totale est réalisée très majoritairement (93%) par les énergies primaires d origine fossile (Fioul/ Gazole). La part de renouvelable reste peu élevée par rapport à la production électrique d origine fossile (7%). Elle connait une légère augmentation par rapport à l année dernière. Les raisons de l augmentation de la production d origine renouvelable incombent à une amélioration de production électrique issue de l incinérateur et à des conditions climatiques plus favorables à la production éolienne sur l année 2015 permettant une production 800 KWh supplémentaires. 17

18 électricité en martinique Évolution de la production électrique de 2005 à 2015 par typologie : ,3 11,5 1,3 1, ,4 1,3 79,6 1,6 75 1,5 84 1,5 81 2,3 14,5 19,1 15,6 22,5 26, GWh Diesel Turbine à conbustion Déchet Eolien Photovolataïque Source : EDF - Auteur : OMEGA En 2015, on observe un regain de la production provenant des TAC (+38 GWh par rapport à 2014) et une baisse de l usage des moteurs thermiques lents (-31 GWh par rapport à 2014). Sur ces 8 dernières années c est la 3 ème année que les TAC sont aussi sollicitées. Globalement on observe sur l année 2015, une production électrique augmentée de 7 GWh. La production électrique issue des ressources locales connait une augmentation de 2 GWh en 2015 par rapport à l année Au final, on observe une production électrique stable avec un complément de 9 GWh injecté sur le réseau et qui représente une augmentation par rapport à l année 2014 de 0,6% 18

19 Taux de pénétration des EnR dans la production électrique de 2005 à ,40 % 2,23 % 2,30 % 2,48 % 2,84 % 2,72 % 3,44 % 6,30 % 5,8 % 6,92 % 7,0 % Source : EDF - Auteur : OMEGA Le taux de pénétration des énergies renouvelables (ou EnR) dans la production électrique est calculé comme le rapport entre la quantité d énergie fournie par les énergies renouvelables au réseau par rapport à l ensemble de l énergie injectée sur ce même réseau sur une période donnée. Le taux de pénétration des énergies renouvelables a augmenté de 1,12 points entre 2014 et 2015 Comparatif DOM du taux de pénétration des EnR dans la production électrique Martinique : 7 % Guadeloupe : 17,5 % 16,4 % Réunion : 33 % 19 % Guyane : 63 % 6,8 % Taux de pénétration Taux de pénétration hors hydraulique Toutes les îles ne disposant pas du même potentiel nature, nous avons choisi d intégrer dans ce comparatif un taux de pénétration sans l énergie hydraulique. Le taux de pénétration des énergies renouvelables dans la production électrique observé en Martinique en 2014 est le plus bas des DOM ( Guadeloupe, Réunion et Guyane). Cette comparaison inter-dom du taux de pénétration des EnR dans la production électrique est à relativiser, car tous les territoires ne disposent pas naturellement des mêmes ressources locales d énergie et ne sont donc pas équivalents en terme de potentiel énergétique exploitable. Les départements comme la Réunion, et la Guyane disposent de courants d eau leur permettant de produire de l hydroélectricité. La Guadeloupe elle, dispose d un site géothermique lui permettant de produire de l électricité. En Martinique, de grands projets «Energie» sont actuellement en cours (Géothermie Martinique et Caraïbes, usine Biomasse-Biomasse, Centrales photovoltaïque et Eolien avec stockage...) et permettront au territoire d augmenter de façon significative le taux de pénétration des EnR dans sa production électrique. 19

20 Distribution énergétique en martinique La distribution de l énergie à la Martinique La distribution de l énergie fait référence aux moyens et aux structures mis en place sur le territoire afin de distribuer l énergie qu elle soit électrique ou pétrolière. En Martinique, les deux grands réseaux de distribution sont le réseau électrique et le réseau de distribution de carburants. Distribution électrique En 2015, le réseau électrique est essentiellement aérien (63,8%) et souterrain (36 %). La longueur du réseau est indiquée dans les tableaux ci-dessous en kilomètres Réseau électrique (2015) Réseau aérien (km) Réseau souterrain (km) Réseau sousmarin (km) HTB (63 kv) TOTAL (km) HTA (20 kv) Basse tension (230V et 400V) TOTAL Part dans le réseau global 63,8% 36,0% 0,1% 100% Source : SMEM / EDF Réseau BT (km) Variation Réseau aérien ,7% Réseau souterrain ,0% Réseau sous-marin ,1% Total Réseau BT ,2% Taux d enfouissement BT 20,5% 20,7% 22,2% 22,6% 1,8% Source : SMEM / EDF Réseau HTA (km) Variation Réseau aérien ,8% Réseau souterrain ,6% Réseau sous-marin 5,4 5,4 6,0 6,0 0,0% Total Réseau HTA 1 672, , ,4% Taux d enfouissement HTA 60,1% 60,8% 62,8% 64,0% 2,0% Source : SMEM / EDF 20 Postes sources HTA/BT Nombre de postes sources HTA/BT Nombre de postes de transformation NC Source : SMEM / EDF

21 Evolution annuelle des pertes en ligne électrique 12 Pertes en ligne (%) J usqu en 2010 on observe des niveaux de pertes en ligne autour de 9% A partir de 2010 et jusqu en 2012 : pic des niveaux de pertes en ligne B aisse puis stabilisation à partir de 2012 et jusqu en Augmentation du niveau de pertes en ligne en ,6 % 10,1 % 10 9,7 % 9,7 % 9,7 % 9,2 % 8,8 % 9% 9% Source : EDF Réseaux de distribution de carburants La Martinique compte en Juin 2014 : 84 stations-service Répartition communales des stations-service en Juin 2014 Communes Fort-de-France Lamentin (Le) Trinité (La) Sainte-Marie Sainte-Anne François (Le) Rivière-Salée Robert (Le) Schœlcher Lorrain (Le) Saint-Joseph Ducos Morne-Rouge (Le) Rivière-Pilote Saint-Esprit Saint-Pierre Sainte-Luce Vauclin (Le) Trois-Ilets (Les) Basse-Pointe Case-Pilote Diamant (Le) Gros-Morne (Le) Marigot (Le) Marin (Le) Bellefontaine Carbet (Le) Fond-Saint-Denis Grand Rivière Macouba Prêcheur (Le) Morne-Vert (Le) Anses-d Arlet (Les) Ajoupa-Bouillon (L ) TOTAL Source : DEAL - Auteur : OMEGA Nombre Légende Pas de station-service 1 station-service 2 à 5 stations-service Plus de 5 stations-service * Hors stations maritimes Répartition des stations-service par agglomération Agglomération CAP NORD CACEM ESPACE SUD MARTINIQUE Nombre Répartition 29,8 % 41,7 % 28,6 % 100 % 21

22 consommation électrique La consommation électrique en 2015 Consommation électrique en 2015 : 1411 GWh - 121,4 ktep Cette consommation fait référence à la quantité d électricité effectivement consommée par les clients et n inclut pas les pertes en ligne liées à l acheminement de l électricité sur le réseau. Elle n est pas à confondre avec la quantité électrique produite. Consommation électrique en % % 60 % 40 % 20 % ,3 % 64,7 % Entreprises, collectivités & industries Particuliers & TPE (Très Petites Entreprises) 0 % Nombre de clients Part de la consommation GWh Sources : EDF/ SMEM - Auteur : OMEGA L ensemble des clients consommateurs d électricité sur le territoire est divisé en deux catégories : Les clients au tarif «Bleu» concerne les particuliers ainsi que les TPE (Très petites entreprises). Les clients au tarif «Vert» concerne les entreprises, les collectivités et les industries Les clients Bleu représentent la quasi totalité des clients et représentent 64,7% de l ensemble des clients consommateurs d électricité. Malgré leur faible représentativité (0,44%), les clients Vert, consomment plus du tiers de l électricité livrée sur le réseau (35,3%). Evolution de la consommation d électricité de 2003 à GWh Consommation électrique finale Source : SMEM - Auteur : OMEGA

23 Evolution de la consommation par typologie de client de 2003 à GWh Consommation Clients Bleu Source : SMEM - Auteur : OMEGA Consommation Clients Vert Consommation électrique par type de tarification de 2005 à 2015 Nombre clients tarif Bleu Consommation Clients Bleu Ratio conso Bleu /abonné Bleu Unité GWh 4,86 4,75 4,81 4,89 4,97 5,01 4,91 4,87 4,90 4,78 4,74 MWh/ abonné Bleu Nombre client tarif Vert Consommation Clients Vert GWh Ratio conso Vert /abonné Vert 555,42 572,45 592,72 597,89 595, ,41 600,93 598,84 589,60 584,80 580,42 MWh/ abonné Vert Total clients Total consommation Gwh Ratio conso / abonné 7,5 7,5 7,6 7,7 7,7 7,8 7,7 7,6 7,6 7,4 7,29 MWh/ abonné Source : SMEM 23

24 consommation électrique Consommation électrique par client La consommation électrique moyenne par client permet de suivre l intensité avec laquelle les clients abonnés au réseau consomment l électricité. Elle est calculée comme étant le rapport entre la quantité d électricité consommée par une catégorie de clients (Vert, Bleu, ou l ensemble) et le nombre de clients consommateurs de la catégorie étudiée. Depuis 2010 en jusqu en 2015, on observe une baisse généralisée de la consommation électrique moyenne chez l ensemble des clients. En 2015, du côté client Vert on observe une baisse légère suivant la même tendance que les trois années précédentes. Du côté des clients Bleu on observe la même tendance, avec une baisse d environ 1%. Si l on considère la consommation de l ensemble des clients (bleu et vert) on note une baisse généralisée en 2015 de 1,2 % de la consommation électrique moyenne par client (en dessous tout de même de la baisse de 2,5% observée en 2014). Consommation électrique moyenne BLEU de 2003 à ,10 4,97 5, MWh/ Client Bleu 4,93 4,75 4,58 4,55 4,62 4,86 4,75 4,81 4,89 4,91 4,87 4,90 4,78 4, Nombre de clients Bleu 4, Consommation élect. BLEU/ Abonné BLEU Nombre clients tarif BLEU (Basse Tension) Sources : EDF/ SMEM - Auteur : OMEGA Consommation électrique moyenne VERT de 2003 à ,00 572,4 592,7 597,9 595,3 604,4 600,9 598,8 589,6 584,8 580,4 870 MWh/ Client Vert 570,00 530,00 490,00 544,7 547,2 555, Nombre de clients Vert 450, Consommation élect. / Abonné VERT Nombre client tarif VERT (Moyenne Tension) 24 Sources : EDF/ SMEM - Auteur : OMEGA

25 Consommation électrique moyenne par client EDF de 2003 à 2015 MWh/ Client EDF 7,8 7,4 7,1 6,7 7,20 7,26 7,53 7,47 7,62 7,69 7,71 7,80 7,66 7,60 7,57 7,38 7, Nombre de clients EDF 6, , Consommation élect. / Client EDF Nombre de clients total Sources : EDF/ SMEM - Auteur : OMEGA Evolution du nombre et de la consommation électrique par typologie de client Nombre client Energie consommée (GWh) Variation 2015/ Variation 2015/2014 Clients BT =36Kva ,2% Clients BT 36 Kva ,1% Clients HTA ,4% ,8% TOTAL Clients ,94% ,19% * BT : Basse Tension (Tarif Bleu) * HTA : Haute Tension (Tarif Vert) Sources : EDF/ SMEM - Auteur : OMEGA 25

26 Consommation électrique finale par secteur d activité La consommation finale d électrique est répartie en 4 grandes catégories de secteurs : Industriel, qui comprend les activités industrielles autres que celles de transformation de l énergie. Tertiaire, qui est lié à l usage de l électricité par les activités de services (commerces, bureaux,...), Résidentiel, qui comprend l usage électrique fait par les logements des ménages, Agriculture En 2015, le plus gros consommateur en électricité est le secteur tertiaire avec près de 47,9 % de la consommation électrique martiniquaise. Le secteur résidentiel suit en 2e position (43,2%). Consommation électrique finale par secteur en 2015 Consommation électrique finale par secteur en 2014 Tertiaire Résidentiel Industrie et Agriculture 43,2 % 52,4 ktep 47,9 % 58,01 ktep 8,9 % 10,8 ktep Tertiaire Résidentiel Industrie Agriculture 0,3 % 0,36 ktep 9,1 % 11,26 ktep Source : SOes, d après EDF-SEI - Auteur : OMEGA 42,7 % 51,76 ktep 47,9 % 58,01 ktep Source : SOes, d après EDF-SEI - Auteur : OMEGA Consommation électrique finale par secteur d activités Variation 2015/2014 Résidentiel + 1,3 % Tertiaire + 0,1 % industrie et agriculture - 5,9 % Entre 2014 et 2015, on observe : - Une augmentation de la consommation électrique dans le secteur résidentiel ( +7,7 GWh) - Une stabilisation de la consommation électrique dans le secteur tertiaire (+1 GWh) - Une baisse globale de la consommation dans les secteurs industrie et agriculture (-7,8 GWh) 26

27 consommation d énergie Finale Consommation d énergie finale : 6 296,9 GWh - 536,3 ktep La consommation d énergie finale est la consommation des énergies après transformation ou exploitation. Elle représente l utilisation faite de l énergie par le consommateur final (ou les différents secteurs de l économie). Cette consommation ne comprend pas : les quantités consommées pour produire et transformer l énergie les pertes de distribution des lignes électriques Elle est à différencier de la consommation d énergie primaire, qui représente l ensemble des énergies disponibles dans la nature avant toute transformation. Il y a une perte entre l énergie primaire et l énergie finale, due aux différentes transformations mais également aux transports de celle-ci. En 2015, la consommation d énergie finale en Martinique est de 536,4 ktep soit une augmentation de 3% par rapport à l année La consommation finale d énergie d origine renouvelable a progressé de 10% par rapport à 2014 grâce aux filières bagasse et solaire thermique. En classant la consommation d énergie finale par usage, on obtient : Carburants transport : 328,8 ktep Electricité d origine fossile : 113,1 ktep Electricité d origine renouvelable : 8,2 ktep Production de Chaleur (Solaire thermique, Bagasse) : 13,02 ktep Production de Chaleur (Gaz, pétrole lampant) : 13,04 ktep Usage Industriel et Agricole : 60,1 ktep Consommation d énergie finale (ktep) Ressources fossiles Ressources locales Carburants transport Variation 2015/ (GWh) 2014 (GWh) Essence 85,58 86,88 1,52% 1 010,2 995,1 Gazole 146,16 152,21 4,14% 1 769, ,5 Carburéacteur 88,99 89,74 0,84% 1 043, ,8 Electricité d origine fossile Electricité d origine fossile 112,94 113,14 0,18% 1 315, ,3 Usage industriel et agricole Gazole non routier / Fioul 54,46 60,11 10,37% 699,0 633,3 Chaleur Electricité d origine renouvelable Chaleur Gaz 12,48 12,55 0,56% 145,9 145,1 Pétrole lampant 0,65 0,49-25,07% 5,7 7,6 Sous total fossiles 501,3 515,12 2,76% 5 989, ,7 Eolien Photovoltaïque 8,32 6,97-1,32% 81,0 84,0 0,2 2,3 1,5 Déchets ménagers 1,04 25,8 22,5 Biogaz - 0,01 0,1 Sources : CPDP d après DGEC/ EDF/ Producteurs d électricité/ DEAL/ Agreste / SARA / Observ Er - Auteur : OMEGA Solaire thermique 5,1 5,65 10,78% 65,7 59,3 Bagasse (brûlée) 5,6 7,37 32,62% 132,3 99,8 Sous total EnR 19,26 21,24 10,30% 307,1 267,1 TOTAL 520,5 536,36 3,04% 6 296, ,7 Erratum : Les données des consommation d énergie finale 2014 ont été corrigées sur la ligne GNR/Fioul. 27

28 Répartition de la consommation d énergie finale en ,2 % 60,11 ktep 22,6 % 121,36 ktep 4,9 % 26,06 ktep 61,3 % 328,83 ktep Électricité Carburants transport Chaleur Activités industrielles et agricoles Auteur : OMEGA Évolution de la consommation d énergie finale de 2005 à 2015 : ,4 13,8 13,8 13,4 13,2 13,4 8,7 7,6 10,5 9,6 10,4 10,3 9,613,8 12,9 12,5 11,1 10,7 10,6 13,1 10,7 13,0 13,0 ktep ,7 376,2 378,0 386,2 386,8 381,1 340,6 348,6 344,4 375,2 388, ,3 2,0 2,1 2,3 2,8 3,1 4,2 8,0 110,1 110,0 113,6 116,2 117,4 120,4 118,3 114,4 7,4 115,3 8,3 112,9 8,2 113, Electricité d origine fossile Electricité d'origine renouvelable Carburants (Transport, industrie, agriculture) Chaleur (Bagasse, Solaire thermique) Gaz Auteur : OMEGA 28

29 transport Consommation de carburants dans le secteur du transport La consommation de carburants dans le secteur du transport concerne uniquement le transport de personnes et de marchandises et concerne les carburants : Essence, Gazole et Carburéacteur. Elle ne concerne pas la consommation de produits pétroliers liée à la production d électricité. Cette consommation spécifique est détaillée dans les volets «Consommation d énergie primaire» et «Consommation d énergie finale». Consommation locale de carburants en 2015 : tonnes - 328,8 ktep Consommation locale de carburants en 2015 Evolution de la consommation locale de carburants Secteur Routier Secteur Maritime Secteur Aérien TOTAL (tonnes) TOTAL (ktep) Unité Essence , , ,9 tonnes Gazole , , ,2 tonnes Carburéacteur , ,7 tonnes Consommation totale (tonnes) tonnes Consommation totale (ktep) 226,5 12,6 89,7-328,82 ktep Consommation totale (%) 68,9 3,8 27,3 100 % Source : SARA - Auteur : OMEGA La plus grande part de consommation de carburants de transport est liée au transport Routier (69 %), vient ensuite le traffic aérien (27%) et enfin le transport maritime (3,8%). Globalement, la consommation locale de carburants reste stable avec tout de même une diminution de tonnes par rapport à l année Soit une diminution de 0,4%. Répartition de la consommation de carburants dans le secteur du transport en ,9 % 226,6 ktep 27,3 % 89,7 ktep 3,8 % 12,6 ktep Secteur routier Secteur aérien Secteur maritime Sources : SARA - Auteur : OMEGA Évolution de la consommation de produits pétroliers dans le secteur transport de 2005 à 2015 en tonnes Evolution de la consommation locale de carburants par utilité Transport routier , , , ,8 Transport maritime , ,8 Transport aérien , , , , , ,0 Totale Sources : CPDP d après DGEC ( )/ SARA ( ) 29

30 transport Evolution de la consommation de carburants entre 2005 à 2015 en tonnes Evolution de la consommation locale de carburants Essence , ,0 Gazole , ,5 Carburéacteur , ,0 Totale Sources : CPDP d après DGEC ( )/ SARA ( ) Evolution de la consommation de carburants entre 2013 et Essence Gazole Carburéacteur Sources : CPDP d après DGEC ( )/ SARA ( ) Auteur : OMEGA Parc de véhicules au 1 er Janvier 2016 : Parc de véhicules au 1 er janvier 2010 de moins de 15 ans : Le parc de véhicules fait référence au nombre de véhicules immatriculés de moins de 15 ans en circulation et englobe tous types de véhicules : les voitures particulières et professionnelles les autobus et les autocars les camions et camionnettes les tracteurs routiers les remorques les véhicules automoteurs spécialisés. Le Fichier Central des automobiles (FCA), est un fichier national qui permet, grâce aux données de cartes grises d établir un suivi du nombre d immatriculations et des parcs à partir des informations transmises par les préfectures. Toutefois il est important de noter dans les résultats affichés que les données intègrent un nombre de véhicules qui sont, en réalité détruits ou encore hors d usage simplement parce que les propriétaires ont omis de signaler ce fait à l administration. 30

31 Le pourcentage de véhicules hors service est d autant plus important que l année de mise en circulation est ancienne. C est pour cette raison que le parc de véhicules se limite aux véhicules de moins de 15 ans. Selon le Fichier Central des automobiles, le parc automobile martiniquais comptait au 1 er Janvier en 2010 : véhicules dont voitures particulières et commerciales de moins de 15 ans, et véhicules utilitaires. Le parc de véhicules au 1er Janvier 2016 est estimé à véhicules, dont voitures particulières et professionnelles de moins de 15 ans et véhicules utilitaires. Nouvelles immatriculations des voitures particulières neuves, par motorisation Véhicules neufs immatriculés Diesel Essence Hybride Essence-électricité Hybride Gazole-électricité Electrique TOTAL Source : Fichier Central des Automobiles/ Ministère de l écologie, du développement durable et de l énergie. L année 2015 voit les immatriculations neuves de type ESSENCE augmenter de 34%. C est une hausse historique. Cette hausse profite d ailleurs à la bonne performance du secteur automobile sur Pour la première fois depuis 2006, on note la disparition de l effet de diésélisation du parc automobile neuf au profit de la vente de véhicule de type ESSENCE. La vente des véhicules hydriques augmentent de 6%. On note également l entrée du véhicule électrique sur le marché local avec 14 véhicules vendus sur le territoire Nombre 5500 VP DIESEL VP ESSENCE VP DIESEL VP ESSENCE

32 transport Nouvelles immatriculations des véhicules neufs en 2015 Catégories Variation Voitures particulières % Autobus et autocars % Motocycles % Cyclomoteurs NC % Camionnettes (PTAC 3,5 t) % Camions (PTAC à 3,5 t) % Véhicules automoteurs spécialisés % Tracteurs routiers % Tracteurs agricoles NC % TOTAL % Le total des nouvelles immatriculations de véhicules neufs intègrent les cyclomoteurs. Source : Fichier Central des automobiles L année 2015 est une bonne année en matière d immatriculations de véhicules neufs (+13%). Il faut remonter à 2011 pour avoir un volume de vente similaire. La vente de voitures particulières progresse de 15%. La vente d autobus et d autocars double sur 2015 comparativement à Immatriculations des véhicules d occasions en 2015 Categorie Variation 2015/2014 Voitures particulières ,9% Autobus et autocars ,4% Camionnettes (PTAC 3,5 t) ,3% Camions (PTAC à 3,5 t) ,8% Véhicules automoteurs spécialisés ,3% Tracteurs routiers ,0% Tracteurs agricoles ,3% TOTAL ,6% Source : Fichier Central des automobiles Sur l ensemble des immatriculations de véhicules d occasions, on note une augmentation de 2,6%. Contrairement au marché du neuf, le marché de l occasion stagne par rapport à 2014 (autour de 2%). On note des baisses significatives de près de 20% sur les autobus/autocars, les véhicules automoteurs spécialisés ainsi que les Tracteurs routiers. 32

33 Parc de véhicules en Martinique entre 2007 et 2015 Categorie Voitures particulières (de moins de 15 ans) Véhicules utilitaires > Autobus et Autocars > Camions et Camionnettes > Véhicules motorisés spécialisés > Tracteurs routiers TOTAL Sources : Tracteurs routiers et véhicules automoteurs spécialisés : fichier central des automobiles jusqu en2010, SOeS-RSVERO à partir de 2011 Autobus et autocars, camions et camionnettes : fichier central des automobiles jusqu en 2009, SOeS-RSVERO à partir de 2010 Dynamique des ZNI en matière d immatriculations de voitures particulière neuves pour 1000 habitants ,1 29,6 28,8 33,4 31,3 30,9 26,4 24,4 23, , Martinique Guadeloupe Réunion Guyane

34 FOCUS énergies ReNOUVeLaBLeS La bagasse La bagasse est le résidu fibreux de la canne à sucre dont a été extrait le suc. Les industries sucrières et les distilleries martiniquaises produisent en grande quantité cette bagasse. Cette bagasse produite est réutilisée en partie par ces mêmes industries pour produire de la chaleur ou de l électricité (par traitement de la vapeur issue de la combustion de bagasse) qui sera ensuite autoconsommée. Les transformations de canne à sucre en alcool ou en sucre nécessitent une grande quantité d énergie thermique. La réutilisation de la bagasse assure la majeure partie des besoins thermiques et mécaniques de l industrie, mais est toutefois utilisée avec un rendement global très faible. En 2015, la quantité de canne à sucre broyée en Martinique par les distilleries et les sucreries de l île s élevait à tonnes pour une surface cultivée de ha, produisant après extraction du suc environ tonnes de bagasse ( tonnes en 2014). L année 2015 est une bonne année malgré la diminution de 211 ha de la surface cultivée. On observe une augmentation de la production cannière de 24%. Source : Agreste Le photovoltaïque On parle de photovoltaïque (ou P.V) pour désigner les systèmes qui utilisent l énergie solaire afin de produire de l électricité. Dans le cas de la Martinique on distingue 3 grandes utilisations : Production autonome en électricité des habitations en site isolé Production électrique injectée sur le réseau (parc installé en toiture d entreprises et d habitations ou au sol) Ce type d équipement peut être associé à des dispositifs de stockage ou non. Photovoltaïque raccordé au réseau En 2015, la puissance photovoltaïque raccordée au réseau est de 65,3 MWc (+4,4% par rapport à 2014) dont 2,5 MWc avec stockage. Le parc P.V raccordé au réseau a permis de produire en 2015, 81 GWh d électricité directement injectée sur le réseau et consommée par les Martiniquais, (- 3 GWh par rapport à 2014). Malgré la progression de la puissance photovoltaïque installée, on note une diminution de la production électrique photovoltaïque par rapport à l année Le niveau d ensoleillement global et les aléas techniques sont les critères influants le plus la production des centrales photovoltaïques. La production électrique issue des systèmes photovoltaïque représente 5,2% de la production électrique totale en 2015 Nombre d installations P.V raccordées en 2015 :

35 >250 kwc 4% >= 36 et<=250 kwc 17 % Nombre d installations P.V raccordées par tranche de puissance en 2015 Nombre installations PV raccordées par tranche de puissance au 31/12/2013 < 36 kwc 80 % Evolution Evolution 2015/ / ,4% 1,0% 171 1,8% 16,7% kwc =36 et = 250kWc kWc TOTAL ,0% 0,0% ,6% 3,3% Source : EDF Puissances installées en panneaux photovoltaïques en 2014 par communes Légende Pas d'installations Pinstallée < 400 kw c 400 < Pinstallée < 1200 kw c 1200 < Pinstallée < 5000 kwc 5000 < Pinstallée < 8000 kwc Pinstallée > 8000 kwc Source : SOes d après EDF-SEI - Auteur : OMEGA Puissance PV installée par habitant en 2014 Légende Pas d'installations Parc PV < 31Wc/hab 31 < Parc PV < 84 Wc/hab 84 < Parc PV < 259 Wc/hab 259 < Parc PV < 520 Wc/hab Parc PV > 520 Wc/hab Source : SOes d après EDF-SEI - Auteur : OMEGA Suivi raccordement photovoltaïque au réseau au 30/09/16 Nombre En service Puissance (MW) ,5 File d attente 70 10,05 CR acceptée 11 3, ,55 TOTAL Source d après EDF-SEI 35

36 FOCUS énergies ReNOUVeLaBLeS Comparatif ZNI du parc photovoltaïque raccordé en 2015 Comparatif ZNI du parc P.V raccordé Martinique Guadeloupe Réunion Guyane Corse Puissance PV installée en 2014 (MW) 62, , Wc/hab 162,9 166,1 221,2 153,2 362,2 Sources : EDF / INSEE/ OREC/ OER/ OREGES de Corse - Auteur : OMEGA Puissance photovoltaïque par habitant dans les ZNI en 2015 Martinique 162,9 Guadeloupe 166,1 Réunion 221,2 Guyane 153,2 Corse 362, L éolien Wc/hab Les éoliennes sont des systèmes qui permettent de convertir la force des vents en électricité. La production éolienne martiniquaise se compose de la ferme exploitée par Quadran au Vauclin. Le parc éolien situé à Morne Carrière est la première centrale éolienne du territoire. Elle a été inaugurée le 20 décembre 2004 et mise en service en Janvier Les 4 éoliennes de 275 kw chacunes cumulent une puissance totale de 1,1 MW. Elles sont anticycloniques, parasismiques et équipées d un dispositif qui leur permette de librement s orienter afin d être toujours placées dans le sens du vent dominant. En 2015, le parc éolien a produit 2,3 GWh d électricité avec une puissance installée de 1,1 MW. En 2014, ce même parc a également produit 1,5 GWh d électricité. En matière de développement de la filière éolienne, la Martinique s est engagée dans la mise en place d un parc Eolien avec stockage dans la commune de Grand Rivière. Le parc sera composé de 7 éoliennes de 2 MW chacune soit un parc totalisant une puissance de 14 MW. Le stockage de l énergie produite par le parc éolien de Grand Rivière s effectuera au moyen de 3 containers de batterie de 2MWh chacun, soit une puissance totale de 4 MW. 36

37 Eolien et Photovoltaïque dans les ZNI «Zone non interconnectées» Comparatif ZNI des énergies intermittentes en 2015 Comparatif ZNI Martinique Guadeloupe Réunion Guyane Corse Parc PV installé (MW) 62, , Parc Eolien installé (MW) , Parc intermittent installé 63, , Estimation du taux de pénétration des EnR (2013) 27% 35% 36% 25% 39% Seuil 30% 30% 30% 30% 30% Source : SOes d après EDF- SEI - Auteur : OMEGA Taux de pénétration des EnR intermittentes dans les ZNI 40 % 30 % 35 % 36 % 39 % 20 % 27 % 25 % 10 % 0% Martinique Guadeloupe Réunion Guyane Corse Seuil Estimation du taux de pénétration des EnR (2013) Le solaire thermique On parle de solaire thermique quand on fait référence à l utilisation de l énergie thermique du rayonnement solaire. Ce procédé est utilisé dans le chauffe-eau solaire. Dans le secteur résidentiel, l utilisation du solaire a pour principale vocation de produire de l eau chaude sanitaire. Le remplacement de chauffe-eaux électriques par des chauffe-eaux solaires est un important levier en matière de maîtrise de la demande d électricité. Ce remplacement permet d éviter une consommation d énergie électrique actuelle ou supplémentaire et ce, au profit d un usage de l énergie solaire thermique assurant par la même une efficacité énergétique du territoire. 37

38 FOCUS énergies ReNOUVeLaBLeS Des actions sont menées chaque année avec les principaux acteurs de l énergie de la place, on citera notamment la CMT, EDF, le SMEM, l ADEME mais grâce également au partenariat avec de près de 250 entreprises privées. Parc annuel de chauffe eau solaire en activité en m Installations individuelles Installations collectives Total Production (ktep) 1,7 2,1 2,5 2,7 3 3,6 4,2 4,5 4,7 5,10 5,65 Source : Observ ER Marché annuel du chauffe eau solaire en m Installations individuelles Installations collectives (e) 700 (e) Source : Observ ER (e) : estimation TOTAL Evolution du nombre de foyers équipés en chauffe eau solaire Nouveaux foyers équipés (Base 2,28 m 2 /200L) Erratum : Changement de base de calcul par rapport au bilan énergétique Les calculs sont effectués en considérant un surface moyenne d une installation de chauffe-eau solaire de 2,28 m 2. 38

39 Nombre de foyers équipés Parc des foyers équipés Cumul de foyers équipés (m ) Nouveaux foyers équipés (Base 2,28 m 2 /100L) Source : Observ er - Auteur : OMEGA Biomasse : Les déchets ménagers L usine d incinération des ordures ménagères (UIOM) de la CACEM, inaugurée en Juillet 2002, est composée de deux lignes de four et permet l incinération de tonnes de déchets chaque année (essentiellement des ordures ménagères et des Déchets industriels non dangereux ni inertes dit Banals) et de 600 tonnes d activités de soin. L usine est implantée au Morne Dillon à Fort-de- France et emploie une trentaine de personnes. Egalement appelée Unité de Traitement et de Valorisation des Déchets (UTVD), l UIOM fonctionne en 3 étapes clés : 1) La réception des déchets 2) La combustion 3) Conversion de la vapeur en énergie électrique La vapeur issue de la combustion des déchets est transformée en énergie électrique via un turbo-alternateur de 7 MW. La quantité d électricité produite est relativement stable et très peu soumise à des variations. L électricité produite sert dans un premier temps à assurer l autonomie énergétique de l usine. Le surplus d électricité est revendu à EDF. En 2015, l UIOM a produit 26,7 GWh d électricité, soit 1,7 % de l énergie électrique livrée sur le territoire. En 2014, l UIOM avait permis de produire 22,5 GWh. 39

40 FOCUS énergies ReNOUVeLaBLeS Biomasse : Le biogaz Une unité de valorisation de biogaz de la Trompeuse Le 1 er Janvier 2014, la décharge de déchets de Fort-de-France a fermé. Atteignant 45 mètres de haut, l ensemble des solutions d enfouissement de la décharge ont été épuisées, devenant dangereuse et menaçant de s effondrer. A cet emplacement à été développé : le Parc Technologique Environnemental de La Trompeuse. Ce parc est un site d activités consacré à la réception, au traitement, au recyclage, à la valorisation des déchets, ainsi qu à la production d énergie propre à partir des déchets. Ce site dispose d une unité de valorisation électrique de biogaz captée de la décharge d une puissance de 0,8 MW raccordée au réseau. Les objectifs de production sont d environ 2,9 GWh par année soit l alimentation en électricité de foyers. En 2015, le site produit pour la première fois 0,1 GWh d électricité. Centre de valorisation organique du Robert (C.V.O) Dans le cadre du Plan Départemental d Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés a été mis en service en 2005 une 2 ème unité structurante de traitement des déchets en Martinique : Le Centre de valorisation organique du Robert (CVO). Cette unité venant en complément de l usine d incinération des ordures ménagères de la CACEM à Fort-de-France. Le CVO est une usine de méthanisation associée à une plateforme de compostage. La méthanisation des bio-déchets (déchets organiques qui se décomposent) produit du biogaz (méthane). Ce méthane est alors utilisé pour produire de l électricité. Le débit de biogaz produit aujourd hui ne dépasse pas les 30 Nm3/heure, et reste donc bien inférieur au volume nécessaire pour faire fonctionner le moteur et générer de l électricité. La production électrique est inexistante depuis la mise en place de l unité du fait d apports en déchets trop faibles. Les travaux d optimisation du CVO achevés en 2015, permettront de traiter d autres types de déchets ( déchets industriels et commerciaux biodégradables et boues) et d augmenter les quantités entrantes. Capacité : T/an de bio-déchets Aujourd hui seulement T traitées Géothermie Martinique et Caraïbes : La Dominique, un potentiel géothermique prometteur. Suite à la réalisation d explorations géothermiques, il s est avéré que l île de la Dominique dispose d un potentiel énergétique exceptionnel évalué entre 100 et 120 MW. La demande dominiquaise en électricité étant faible, (Capacité actuelle de production : 21 MW) ce formidable vivier d énergie pourrait alors être profitable aux îles voisines à savoir la Martinique et la Guadeloupe. Le gouvernent de Dominique et les acteurs de l énergie des Antilles françaises se sont associés pour mener à bien ce projet commun de développement et d exploitation des ressources géothermiques dominiquaises. Naît alors le projet de coopération régionale : la Géothermie Caraïbes. Les objectifs de ce projet consistent à développer les ressources géothermiques de l île de la Dominique et à inter-connecter via des câbles sous-marins les îles de la Guadeloupe et de la Martinique de façon à leur faire bénéficier de l énergie excédentaire produite. Ce projet intègre la construction d une centrale géothermique produisant entre 45 MW et 90 MW, permettant alors à la Dominique, la Guadeloupe et la Martinique de bénéficier non seulement d une énergie d origine renouvelable, de réduire sensiblement les émissions régionales de gaz à effet de serre mais également de réduire le coût global de leur production électrique. Cette exploitation géothermique permettrait aux îles de réduire leur dépendance énergétique et favoriserait le développement économique de la Dominique. Le développement de la géothermie en Dominique présente aussi un intérêt stratégique et patrimonial pour les régions Guadeloupe et Martinique, en permettant de les relier à une source d approvisionnement énergétique s inscrivant pleinement dans la politique énergétique locale, nationale et européenne de développement durable. Pour plus de détails : 40

41 Energie Thermique des Mers Une centrale de production d électricité à partir de l énergie thermique des mers flottante au large de Bellefontaine Le projet de centrale en mer baptisé NEMO (New energy for Martinique and overseas) aura une capacité de production de 10,7MW. La centrale NEMO génère de l électricité par utilisation de la différence de température des mers tropicales entre l eau chaude de surface et l eau froide en profondeur. Cette énergie est renouvelable, accessible de façon illimitée et sa production a un impact réduit sur l environnement (sans carbone). Pour fonctionner il est nécessaire d obtenir une différence de température d au moins 20 degrés (zones intertropicales). Le cycle thermodynamique fait tourner un turboalternateur grâce à de l ammoniac qui se vaporise à basse température. La centrale NEMO fournira une énergie de base, stable et garantie (ressource maîtrisée, pas de pollution en fonctionnement, faible impact paysager, n occupant pas de surface au sol). Cette centrale permettra d alimenter foyers martiniquais en électricité. Etat des raccordements au réseau électrique en Octobre 2016 EDF SEI Biogaz Biomasse Déchets ménagés et assimilés Eolien Photovoltaïque Diesels Turbines à combustible TOTAL dont ENR Nb MW Nb MW Nb MW Nb MW Nb MW Nb MW Nb MW Nb MW Nb MW En service 1 0, , , , , ,4 File d attente 1 0, , , , ,1 CR acceptée 1 0, , ,4 12 4,4 Total 2 1,4 1 36, , , , , ,55 On note des écarts de comptage sur le parc PV en service en national avec les chiffres en local Source : SOes d après EDF- SEI CR : Convention de raccordement A noter : Photovoltaïque : 10 MW en file d attente de mise en service industrielle (soit 70 installations - moyenne de 143 kwc par installation) Convention de raccordement acceptée pour 3,7 MW Biomasse : Attente de la mise en service industrielle de l installation de l usine bagasse-biomasse 41

42 gaz à effet de serre Les sources d émissions de gaz à effet de serre Les gaz à effet de serre (ou GES) sont les gaz qui absorbent une partie des rayons solaires et qui les redistribuent sous forme de rayonnement dans l atmosphère terrestre. Ce phénomène est appelé, l effet de serre, et est à l origine du réchauffement climatique. Pour rappel le cadre national de la politique de lutte contre le changement climatique fixe deux objectifs principaux en matière d amélioration de la qualité de l air : Réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre (GES) d ici 2020 Réduire d un facteur 4 les émissions de gaz à effet de serre à horizon 2050 Le suivi des GES porte essentiellement sur les émissions de CO 2 (hors autres gaz à effet de serre) inhérentes à la combustion de produits pétroliers. Cinq sources d émissions de CO 2 d origine énergétique sont concernées : La production d électricité Le transport L usage de gaz dans les secteurs agricole, industriel et résidentiel/tertiaire L usage de combustibles fossiles dans les secteurs agricole et industriel (hors production électrique) La raffinerie. Répartition des émissions de CO 2 dans la production énergétique d origine fossile Total des émissions de CO 2 issues de la combustions de produits pétroliers à la Martinique en 2015 : tonnes Répartition des émissions de CO2 issues de la combustion de produits pétroliers en 2015 par utilité : 38,4 % 832,6 kilotonnes de CO 2 15,6 % 338,6 kilotonnes de CO 2 46 % 998 kilotonnes de CO 2 1 kilotonne = 1000 tonnes Le Gazole Non Routier (GNR) est essentiellement utilisé par les engins dans le domaine agricole et industriel. Le Gaz butane est essentiellement utilisé comme combustible à usage domestique. Transport Production électrique Chaleur, secteur industriel et agricole (GNR, gaz, Raffinerie) Sources : EDF/Producteurs d électricité/sara-méthodologie : Bilan Carbone -Auteur Omega 42

43 En 2015, le premier poste d émissions de CO 2 incombe à l activité de production électrique qui contribue à 46% du total des émissions dues à la combustion de produits pétroliers en Martinique. Le secteur du transport, reste le 2 ème secteur le plus contributeur (38,4%). La combustion de produits pétroliers incombant à la production électrique diminue de 1% par rapport à l année Les émissions de CO 2 liées aux transports diminuent également par rapport à 2014 (- 17%). Emissions de CO 2 dans la production électrique En 2015, on observe un ratio d émission moyen de CO2 par KWh produit (toutes filières) de : 635,6 gco 2 /KWh (646,7 gco2 en 2014). En considérant l énergie utile dont fait directement usage le consommateur, le ratio d émission de CO2 par KWh utile consommé (1411 GWh en 2015) s élève à : 707,3 gco2/kwh (-1,2% par rapport à 2014). En effectuant un comparatif avec les autres départements d Outre Mer, on observe que la Martinique n est pas le territoire émettant le plus de CO 2 dans sa production électrique. Elle se place juste après la Guyane émettant 360 gco 2 /kwh et avant la Réunion et la Guadeloupe qui ont pourtant un taux de pénétration dans la production électrique plus élevé que la Martinique. Le caractère polluant de la Réunion et de la Guadeloupe est exclusivement lié à leur utilisation massive de la ressource «Charbon» qui comparativement au Fioul est beaucoup plus émettrice de CO2. Notez qu en Martinique, il n a pas de centrale thermique au charbon. Les centres thermiques sont essentiellement alimentées en Fioul et en Gazole. A titre de comparaison, la France émet 90gCO 2 /kwh. Comparatif DOM des émissions de CO2 issues de la consommation électrique en 2015 Guyane (2013) 360 gco 2 /kwh Martinique 707 gco 2 /kwh Réunion 720 gco 2 /kwh Guadeloupe 823 gco 2 /kwh 43

44 Emissions de CO2 par habitant en 2015 * Sur la base des émissions CO 2 issues de la combustion de produits pétroliers en Un martiniquais = 5,6 tonnes CO 2 / an Pour la production d électricité : 2,6 tonnes (2,6 en 2014) Pour le transport : 2,18 tonnes (2,57 en 2014) Pour le gaz et les activités industrielles et agricoles (incluant la raffinerie) : 0,88 tonnes soit 880 kilos (0,56 tonnes en 2014). La quantité d émissions de CO 2 par martiniquais est calculée sur la base totale d émission de CO 2 issue de la combustion de produits pétroliers (la production d électricité, le transport, les activités de la raffinerie, l usage de gaz et de carburants dans les secteurs agricole, industriel, résidentiel/tertiaire) divisée par le nombre d habitants. Ainsi on a un ratio de poids d émissions de CO 2 supporté par chaque habitant. Evolution des émissions totales de CO2 par habitant dans la production électrique 2,8 2,78 Tonnes CO 2/an 2,74 2,68 2,62 2,66 2,73 2,67 2,7 2,6 2,6 2,56 2, En 2015, le niveau d émissions de CO 2 par habitant dans la production électrique par rapport à l année 2014 reste stable. 44

45 maîtrise de l énergie Programme Territorial de Maîtrise de l Energie Mercredi 30 mars 2016, à Fort de France, la Collectivité Territoriale de Martinique, l ADEME, le SMEM, et EDF, acteurs majeurs de la transition énergétique, se sont réunis pour lancer le Programme Territorial Maitrise de l Energie (PTME) pour la période Le programme représente un investissement d au moins 50 millions d euros d ici 2020 (Financé par l Etat, la CTM, les Fonds Européens, le SMEM) et fixe les orientations et les moyens nécessaires à la réussite de la transition énergétique en Martinique. Au programme, 4 axes prioritaires : L éclairage public performant (Au moins 30% d économies d électricité pour le territoire d ici 2020) Bâtiments performants (20% d économie d énergie dans les bâtiments d ici 2020) Le chauffe-eau solaire (60% des foyers équipés d ici 2020) Les projets énergétiques innovants Budget de la politique énergétique entre 2016 et 2020 : 50 millions d euros (soit 305 par ménage martiniquais) Rénovation des logements La réduction de la consommation énergétique des logements est un enjeu majeur en Martinique. En réduisant nos consommations d énergie, nous diminuions les émissions de gaz à effet de serre et participons à la lutte contre le changement climatique. Afin de faciliter les travaux de rénovation des logements, les particuliers peuvent prétendre à des aides financières. Ces travaux peuvent concerner l isolation, les énergies renouvelables, Un ensemble d aides est disponible avec des critères d attribution qui sont liés à la typologie du logement, à la situation financière du foyer, mais également aux caractéristiques techniques des matériels installés. L ensemble des aides pour l année 2016 est listé dans le guide de l ADEME «Rénover son logement en Martinique» Le guide est disponible à l adresse suivante : guide-pratique-renover-son-logement-en-martinique.pdf 45

46 maîtrise de l énergie Certificats d économies d énergie Le dispositif des certificats d économies d énergie (CEE), créé par les articles 14 à 17 de la loi n du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique (loi POPE), constitue l un des instruments phare de la politique de maîtrise de la demande énergétique. Ce dispositif repose sur une obligation de réalisation d économies d énergie imposée par les pouvoirs publics aux vendeurs d énergie appelés les «obligés» (électricité, gaz, chaleur, froid, fioul domestique et nouvellement les carburants pour automobiles). Ceux-ci sont incités à promouvoir activement l efficacité énergétique auprès de leurs clients : ménages, collectivités territoriales ou professionnels. Les «obligés» peuvent entreprendre plusieurs types d actions pour respecter leurs obligations. Ainsi ils peuvent : Réaliser des économies d énergie dans leurs propres immobilisations et installations à condition que ces sites ne soient pas déjà soumis à des exigences au titre de la réglementation sur les quotas d émissions de gaz à effet de serre, Amener leurs clients à réaliser des économies d énergie en leur apportant des informations sur les moyens à mettre en œuvre, avec des incitations financières en relation avec des industriels ou des distributeurs : Prime pour l acquisition d un équipement, aides aux travaux, Un objectif triennal est défini et réparti entre les opérateurs en fonction de leurs volumes de ventes. En fin de période, les vendeurs d énergie obligés doivent justifier de l accomplissement de leurs obligations par la détention d un montant de certificats équivalent à ces obligations. Les certificats sont obtenus à la suite d actions entreprises en propre par les opérateurs ou par l achat à d autres acteurs ayant menés des opérations d économies d énergie. En cas de non respect de leurs obligations, les obligés sont tenus de verser une pénalité libératoire de deux centimes d euro par kwh manquant. Répartition par secteur des KWh d énergie finale cumac comptabilisés en Martinique de 2006 à 2015 Secteur KWh cumac KWh cumac Evolution (2015/2014) KWh cumac 2015 Batiment résidentiel (BAR) % Batiment tertiaire (BAT) % Industrie (IND) % Agriculture (AGRI) Réseaux (RES) % Transports (TRA) Nombre total de CEE standardisées kwh cumac % Source : DEAL 46

47 Batiment résidentiel Batiment tertiaire Industrie Réseaux Source : DEAL - Auteur : OMEGA 3 % 5 % 48 % 44 % Répartition par sous-secteur de Secteur Thermique (TH) Enveloppe (EN) Utilité (UT) Équipement (EQ) Chaleur et froid (CH) 0 Services (SE) 0 Éclairage (EC) Bâtiment (BA) Électricité (EL) 0 Nombre total de CEE standardisées kwh cumac Source : DEAL Entre 2006 et 2015, la plus grande part de CEE est comptabilisée dans le secteur du bâtiment (Résidentiel et Tertiaire) avec 92%. Les secteurs Agriculture et Transport ne cumulent aucun KWh cumac entre 2006 et La majeure partie des opérations de maîtrise de l énergie est réalisée par EDF. KWh cumac : Unité comptable utilisé dans le dispositif français de CEE ou Certificats d économie d énergie qui signifie cumulé et actualisé. Cette unité ne fait pas référence à une énergie physique. Le principe de cumul et d actualisation fonctionne de la façon suivante : On comptabilise l économie forfaitaire associée à une mesure ou une action d économie au moment ou celle-ci est prise. L économie est estimée par rapport à une durée d effet (généralement liée à la durée de vie de l équipement) actualisée sur les durées d effets observées sur le marché. A titre d exemple, pour évaluer l économie obtenue en installant une lampe basse consommation (LBC), il faut prendre en compte la proportion de LBC dans l ensemble des éclairages, car une économie ne sera obtenue avec une nouvelle LBC que si celle-ci remplace un éclairage classique, et non pas une LBC équivalente déjà installée. Il faut aussi prendre en compte la progression des LBC dans l ensemble des éclairages; cette progression a pour effet de déprécier le montant de l économie, un peu comme une monnaie se déprécie en présence d inflation. Le taux de dépréciation retenu en 2006 pour les actions d économie standardisées est de 4%. Comparatif DOM Nombre total d opérations CEE standardisées kwh cumac 2006 à Nombre , Martinique Guadeloupe Réunion Guyane Corse Source : DEAL - Auteur : OMEGA 47

48 maîtrise de l énergie Nombre total d opérations standardisées kwh cumac 2006 à 2015 par habitant Nombre ,8 Martinique Guadeloupe Réunion Guyane Corse kwh cumac / hab Source : DEAL/INSEE - Auteur : OMEGA Economies d énergie par secteur d activité entre 2006 et 2015 Economies d énergie réalisées dans le secteur résidentiel via les CEE Economies d énergie réalisées en 2015 : 28,8 GWh Production d électricité évitée en 2015 : 31,68 GWh Economies d énergie réalisées dans le secteur résidentiel depuis 2006 : 112 GWh Répartition des certificats d économies d énergie dans le secteur résidentiel ( ) KWh cumac Enveloppe Equipement Thermique KWh cumac KWh cumac 2015 Source : ADEME- Auteur : OMEGA 48

49 3,3 % 2,4 % Répartition des sources d économies d énergie entre 2006 et 2015 dans le secteur résidentiel 11,2 % 4,2 % 0,2 % Lampe de classe A (France d outre-mer) Coupe-veille automatique Chauffe-eau solaire individuel (DOM) Lampe de classe A pour la métropole Climatiseur de classe A (DOM) 27,6 % Systèmes hydro-économes (DOM) Isolation de combles ou de toitures (DOM) Isolation des murs (DOM) Chauffe-eau solaire en logement collectif (DOM) 32,1 % Appareil de froid domestique de classe A+ 0,05 % 18,1 % Source : ADEME- Auteur : OMEGA Catégorie KWh cumac % Des écarts peuvent exister du fait des arrondis Isolation de combles ou de toitures (DOM) Isolation des murs (DOM) Lampe de classe A pour la métropole Appareil de froid domestique de classe A Coupe-veille automatique Lampe de classe A (France d outre-mer) Chauffe-eau solaire individuel (DOM) Chauffe-eau solaire en logement collectif (DOM) Climatiseur de classe A (DOM) Systèmes hydro-économes (DOM) Economies d énergie réalisées dans le secteur tertiaire via les CEE Economies d énergie réalisées en 2015 : 36,99 GWh Production d électricité évitée en 2015 : 40,69 GWh Economies d énergie réalisées dans le secteur tertiaire depuis 2006 : 89,6 GWh Répartition des certificats d économies d énergie dans le secteur tertiaire ( ) KWh cumac Enveloppe Equipement Thermique KWh cumac KWh cumac 2015 Source : ADEME- Auteur : OMEGA 49

50 maîtrise de l énergie Répartition des sources d économies d énergie entre 2006 et 2015 dans le secteur tertiaire 5 % 3 % Système de variation électronique de vitesse sur un moteur asynchrone 7 % 1 % Fermetures des meubles frigorifiques de vente à température négative 1% Récupérateur de chaleur sur groupe de production de froid pour le 12 % préchauffage d eau chaude sanitaire (DOM) 6 % Climatiseur de classe A (DOM) Autres Isolation de combles ou de toitures (DOM) Isolation des murs (DOM) Programmateur d intermittence pour la climatisation (DOM) 65 % Source : ADEME- Auteur : OMEGA Catégorie KWh cumac Isolation de combles ou de toitures (DOM) Climatiseur de classe A (DOM) Programmateur d intermittence pour la climatisation (DOM) Isolation des murs (DOM) Fermetures des meubles frigorifiques de vente à température négative Système de variation électronique de vitesse sur un moteur asynchrone Récupérateur de chaleur sur groupe de production de froid pour le préchauffage d eau chaude sanitaire (DOM) Autres Economies d énergie réalisées dans le secteur industriel via les CEE Economies d énergie réalisées en 2015 : 4,22 GWh Production d électricité évitée en 2015 : 4,65 GWh Economies d énergie réalisées dans le secteur industriel depuis 2006 : 8,8 GWh Répartition des certificats d économies d énergie dans le secteur industriel ( ) KWh cumac Bâtiments Enveloppe Utilités KWh cumac KWh cumac 2015 Source : ADEME- Auteur : OMEGA

51 Répartition des sources d économies d énergie entre 2006 et 2015 dans le secteur industriel 0,2 % 23% 14,8 % 5,8 % 0,1 % 0,5 % 0,6 % Système de variation électronique de vitesse sur un moteur asynchrone Luminaire avec ballast efficace sur un dispositif d éclairage Récupérateur de chaleur sur un groupe de production de froid Luminaire pour tube fluorescent T5 sur un dispositif d éclairage intérieur Autres Isolation de combles ou de toitures (DOM) Isolation des murs (DOM) Dispositif de gestion horaire d une installation d éclairage intérieur 55 % Source : ADEME- Auteur : OMEGA Economies d énergie réalisés sur le réseau via les CEE Economies d énergie réalisées en 2015 : 0,38 GWh Production d électricité évitée en 2015 : 0,42 GWh Economies d énergie réalisées sur le réseau depuis 2006 : 4,5 GWh Répartition des certificats d économies d énergie sur les réseaux ( ) KWh cumac Eclairage Source : ADEME- Auteur : OMEGA KWh cumac KWh cumac 2015 Répartition des sources d économies d énergie entre 2006 et 2015 sur les réseaux 2,5 % 3,1 % 2,5 % 12,5% 79,3 % Rénovation d éclairage extérieur Système de variation de puissance en éclairage extérieur Horloge astronomique pour éclairage public Système de maîtrise de la puissance réactive en éclairage extérieur Système de régularisation de tension en éclairage extérieur Source : ADEME- Auteur : OMEGA Des écarts peuvent exister du fait des arrondis 51

52 aspect économique De L énergie Unité PIB Martinique Millions d euros courants Consommation des ménages Millions d euros courants Consommation des administrations publiques Millions d euros courants Consommation énergie finale 490,3 520,5 536,3 ktep Intensité énergétique par habitant 1,25 1,34 1,39 tep/hab Intensité énergétique par PIB 59,3 61,7 60,8 tep/m Consommation énergie primaire 715,0 678,0 626,5 ktep Intensité énergétique par habitant 1,8 1,7 1,6 tep/hab Intensité énergétique par PIB 86,5 80,3 71,0 tep/m Source : INSEE / Producteurs d électricité / SARA - Auteur: OMEGA Coût approvisionnement en produits pétroliers en 2015 : * (-46% par rapport à 2014) *Ce coût n inclut pas les taxes régionales. Il est calculé sur la base de la consommation fossile observée sur le territoire sur l année et un coût annuel moyen du baril à 42,21. Le coût d approvisionnement s élevait à 331,4 millions d euros en 2014 (avec un coût annuel du baril à 74,16 ). La baisse du coût d approvisionnement en produits pétroliers incombe principalement à la baisse de coût du baril de pétrole. Intensité énergétique 62,5 60,0 57,5 59,3 61,7 60,8 tep/m 55,0 52,5 50, Intensité énergétique par PIB sur la consommation finale Source : INSEE Auteur: OMEGA Erratum : Les valeurs de la consommation d énergie finale et d intensité énergétique de 2014 ont été mises à jour à par rapport au bilan énergétique L intensité énergétique est un indicateur qui permet de mesurer le degré d efficacité énergétique d une économie d un pays. Elle est le rapport entre la consommation énergétique d un territoire et son produit intérieur brut (PIB). 52 En 2015, l intensité énergétique du territoire diminue de 1,5% par rapport à La diminution observée indique que l économie martiniquaise devient moins «gourmande en énergie». En effet une intensité énergétique élevée correspond à une économie «gourmande» en énergie.

53 Consommation éléctrique et PIB Evolution de la consommation électrique par PIB en Martinique 190,00 180,00 180,4 182,9 177,7 MWh/PIB 170,00 171,8 172,5 173,6 172,5 171,3 173,3 167,0 160,00 159,9 150, Consommation électrique/pib (MWh/PIB) Comme pour l intensité énergétique, l historique de la consommation électrique par PIB permet de voir dans quelle mesure, l économie est dépendante de la consommation électrique. Globalement, quand cet indicateur diminue cela signifie que la richesse produite sur le territoire (PIB) devient moins gourmande en électricité. Depuis 2010, on observe une stabilisation de la consommation électrique et une diminution de la consommation électrique par PIB. Notre économie continue d être moins gourmande en électricité. Point à noter, en 2009, le pic observé est dû au faible poids du PIB, augmentant mécaniquement la valeur de la consommation électrique par PIB. Tarif d achats des énergies Photovoltaïque : révision des tarifs chaque trimestre Les tarifs d achats photovoltaïque sont garantis sur une durée de 20 ans et permettent de rentabiliser l installation de panneaux solaires photovoltaïques. Il existe plusieurs niveaux de tarifs en fonction de la nature et de la puissance de l installation. Au-delà de 100 kwc, les tarifs sont octroyés par appels d offres. Depuis le 1er juillet 2011, les tarifs d achats d électricité d origine photovoltaïque sont révisés chaque trimestre en fonction du nombre de projets déposés le trimestre précédent. Cette révision s effectue indépendamment pour les installations intégrées au bâti (IAB) et les installations intégrés simplifiée au bâti (ISB). Si le nombre de projets déposés IAB et ISB est conforme à la trajectoire révisée de 50 MW/trimestre, la baisse trimestrielle des tarifs d achat est de 2,6% soit 10% en base annuelle. Cette baisse correspond à la baisse prévue des coûts de fabrication des panneaux photovoltaïques et permet ainsi de conserver un niveau de rentabilité suffisant pour déclencher les investissements et atteindre l objectif annuel de 1000 MW fixé par l Etat. Si le nombre de projets déposés durant un trimestre n est pas conforme à la trajectoire-cible de 50 MW/trimestre, la baisse des tarifs d achat est accentuée ou diminuée dans l objectif de ramener le rythme de développement de nouveaux projets à 50 MW au trimestre suivant. 53

54 aspect économique De L énergie Le tableau indique l ajustement trimestriel des tarifs d achat en fonction du volume des demandes au cours d un trimestre. Nombre de projets IAB ou ISB déposés par trimestre Baisse trimestrielle des tarifs d achat 130 MW -9,5% Entre 110 et 130 MW -7,5% Entre 90 et 110 MW -6,0% Entre 70 et 90 MW -4,5% Entre 54 et 70 MW -3,5% Entre 46 et 54 MW -2,6% Entre 30 et 46 MW -2,0% Entre 10 et 30 MW -1,5% 10 MW - La baisse des tarifs d achat d électricité d origine photovoltaïque est plafonnée à 20% par an. Photovoltaïque : historique des tarifs et tarifs en vigueur Tarifs en vigueur pour les installations dont la demande complète de raccordement a été envoyé Type d installation Entre le 01/01/2016 et le 31/03/2016 Entre le 01/04/2016 et le 30/06/2016 Intégrée au bâti * [0-9kW] 25,01 ce/kwh 24,63 ce/kwh Intégrée simplifiée au bâti * [0-36kW[ 13,82 ce/kwh 13,27 ce/kwh [36-100kW] 13,13 ce/kwh 12,61 cce/kwh Tout type d installation [0-12MW] 5,96 ce/kwh 5,80 ce/kwh Sources : CRE/ Ministère de l écologie, du développement durable et de l énergie - Auteur : OMEGA * Les critères techniques d intégration au bâti et d intégration simplifiée au bâti sont définis à l Annexe 2 de l arrêté du 4 mars 2011 fixant les conditions d achat de l électricité produite par les installations utilisant l énergie radiatives du soleil telles que visées au 3 de l article 2 du décret n du 6 décembre 2000 (consulter sur Légifrance) Une installation photovoltaïque sur toiture respecte les critères d intégration au bâti (IAB) si elle remplit toutes les conditions suivantes : - Le système photovoltaïque est installé sur la toiture d un bâtiment clos (sur toutes les faces latérales )et couvert, assurant la protection des personnes, des animaux, des biens ou des activités. L installation photovoltaïque est installée dans le plan de la toiture au sens défini à l annexe 5 de l arrêté du 4 mars Le système photovoltaïque remplace des éléments du bâtiment qui assurent le clos et couvert, et assure la fonction d étanchéité. Après installation, le démontage du module photovoltaïque ou du film photovoltaïque ne peut se faire sans nuire à la fonction d étanchéité assurée par le système photovoltaïque ou rendre le bâtiment impropre à l usage. - Pour les systèmes photovoltaïques composés de modules rigides, les modules constituent l élément principal d étanchéité du système - Pour les systèmes photovoltaïques composés de films souples, l assemblage est effectué en usine ou sur site. L assemblage sur site est effectué dans le cadre d un contrat de travaux unique. 54

55 Une installation photovoltaïque sur toiture respecte les critères d intégration simplifiée au bâti (ISB) si elle remplit toutes les conditions : - Le système photovoltaïque est installé sur la toiture d un bâtiment assurant la protection des personnes, des animaux, des biens ou des activités. Il est parallèle au plan de ladite toiture. - Le système photovoltaïque remplace des éléments du bâtiment qui assurent le clos et couvert, et assure la fonction d étanchéité. Evolution trimestriel des tarifs d achat photovoltaïque de 2011 à Intégrée au bâti [0-9kW] Intégrée simplifiée au bâti [0-36kW] Intégrée simplifiée au bâti [36-100kW] Tout type d installation [0-12MW] c /KWh T T T T T T T T T T T T Période * T T T T T T T T T T Sources : CRE/ Ministère de l écologie, du développement durable et de l énergie - Auteur : OMEGA *Période : T1 correspond au 1 er trimestre de l année considérée, T2 le 2 ème trimestre, T3 le 3 ème trimestre et le T4 le 4 ème trimestre Depuis 2014, observe une baisse annuelle constante des tarifs d achat d électricité d origine photovoltaïque. Type d installation Baisse moyenne trimestrielle observée* Intégrée au bâti [0-9kW] -2,5% Intégrée simplifiée au bâti [0-36kW] -3,1% [36-100kW] -3,1% Tout type d installation [0-12MW] -2,9% Sources : CRE/ Ministère de l écologie, du développement durable et de l énergie - Auteur : OMEGA * La valeur de baisse moyenne trimestrielle est calculée en calculant la moyenne géométrique des baisses successives observées depuis le 1 er trimestre de l année 2011 jusqu au 2 ème trimestre de l année

56 aspect économique De L énergie Coût d achats moyen retenus par fillière en Martinique Evolution des coûts d achat retenus en Martinique en 2014 et ,0 47,9 Coûts d achat moyen retenus en 2015 en Martinique Coûts d achat moyen retenus en 2014 en Martinique 37,5 35,0 28,7 29,3 c /KWh 25,0 44,0 12,5 9,3 29,6 35,0 6,6 11,1 30,2 9,0 7,2 0,0 Prix de vente électricité HT Thermique (TAC, Diesel) TAC Uniquement Photovoltaïque Déchets ménagers Biogaz Coût moyen toutes filières Malgré une baisse généralisée du coût de rachat de l électricité d origine photovoltaïque depuis quelques années suite aux différents moratoires, on remarque que le coût d achat moyen actuel sur l ensemble de la filière photovoltaïque reste élevé (47,9 c /kwh en 2015). En cause, les contrats d achats passés et toujours en cours rémunérant à un tarif attractif. La filière photovoltaïque reste encore aujourd hui en 2015 la plus coûteuse. En prenant en compte l ensemble de l électricité acheté par EDF auprès des producteurs (toutes filières confondus) on observe une baisse de 3% du coût moyen du KWh par rapport à

57 Coûts globaux liés à la production d électricité Evolution des coûts globaux liés à la production électrique en Martinique ,7 36, ,4 34,1 260,2 260,4 Millions d euros (M ) ,5 17,6 266,8 8,8 28,2 241,4 16,1 45, ,3 299,7 281,1 180,4 172,3 Coûts d achat d énergie d origine renouvelable retenus (EnR) Coûts d achat d électricité thermique retenus (EDF PEI/Autres producteurs) Coûts de production EDF SEI Le graphe présente l évolution des coûts globaux liés à la production d électricité en Martinique depuis 2009 jusqu en Ces coûts globaux se décomposent en deux parties : - le coût de production d EDF SEI - les coûts liés à l achat d électricité provenant des producteurs (incluant la production de la nouvelle centrale d EDF PEI à Bellefontaine). On observe depuis 2014 non pas une baisse significative des coûts de production d EDF SEI mais simplement un transfert des coûts de production vers des contrats d achats, puisse EDF SEI rachète l énergie qu elle ne produit plus elle-même à sa filiale EDF PEI. EDF PEI est une filiale à 100% du groupe EDF. Les coûts résultant de cette centrale, dont l achat de combustible, la rémunération de capital et les autres frais d exploitation sont intégrés dans les coûts des contrats d achats. Néanmoins sur l année 2015, on observe une légère baisse des coûts globaux de production d électricité de 1,7% par rapport à Les coûts d achats d électricité d origine renouvelable restent faibles. 57

58 aspect économique De L énergie Evolution des prix de carburants Evolution des prix à la pompe Sans Plomb (SP) 95 et Gazole de 1998 à août 2016 Pour simplifier la lecture des données, nous utilisons les moyennes glissantes sur des groupements de 10 valeurs. La moyenne glissante a pour effet de lisser la courbe tout en gardant les tendances. Synthèse annuelle de l évolution des prix du carburants 58 Moyenne annuelle Année SP 95 /Litre Gazole /Litre Pétrole Brut Pétrole Brut Brent ( /baril) Brent ( /L) ,93 0,59 11,51 0, ,95 0,61 16,86 0, ,03 0,70 30,89 0, ,07 0,71 27,31 0, ,06 0,71 26,33 0, ,05 0,70 25,49 0, ,09 0,74 30,75 0, ,21 0,85 43,92 0, ,34 0,97 51,88 0, ,34 1,02 52,66 0, ,39 1,11 65,13 0, ,12 0,88 43,88 0, ,29 1,05 59,94 0, ,46 1,23 79,69 0, ,56 1,31 86,86 0, ,54 1,29 81,87 0, ,51 1,23 74,17 0, ,40 1,10 47,21 0,30 Sources : Préfecture/ INSEE - Auteur : OMEGA 1 baril = 159 Litres

59 Evolution des prix de carburants Période SP 95 /L Mensuel Gazole /L Ecart SP/ Gazole juin-05 1,25 0,85 0,40 juil.-05 1,22 0,90 0,32 août-05 1,26 0,90 0,36 sept.-05 1,28 0,90 0,38 nov.-05 1,23 0,85 0,38 févr.-06 1,26 0,90 0,36 mars-06 1,30 0,93 0,37 avr.-06 1,33 0,95 0,38 mai-06 1,36 1,00 0,36 juin-06 1,36 0,99 0,37 juil.-06 1,40 1,00 0,40 sept.-06 1,40 1,02 0,38 oct.-06 1,34 0,98 0,36 déc.-06 1,32 0,98 0,34 janv.-07 1,35 1,00 0,35 févr.-07 1,30 0,98 0,32 mars-07 1,31 0,99 0,32 mai-07 1,36 1,03 0,33 juin-07 1,37 1,04 0,33 sept.-07 1,34 1,03 0,31 déc.-07 1,36 1,05 0,31 janv.-08 1,37 1,07 0,30 avr.-08 1,38 1,08 0,30 juin-08 1,44 1,14 0,30 juil.-08 1,49 1,19 0,30 sept.-08 1,49 1,20 0,29 oct.-08 1,47 1,16 0,31 déc.-08 1,32 1,06 0,26 déc.-08 1,16 0,94 0,22 févr.-09 1,08 0,84 0,24 sept.-09 1,15 0,91 0,24 janv.-10 1,20 0,96 0,24 juil.-10 1,33 1,08 0,25 sept.-10 1,29 1,05 0,24 oct.-10 1,30 1,06 0,24 déc.-10 1,31 1,08 0,23 janv.-11 1,39 1,14 0,25 févr.-11 1,43 1,19 0,24 mars-11 1,40 1,20 0,20 avr.-11 1,47 1,27 0,20 mai-11 1,54 1,28 0,26 juin-11 1,52 1,21 0,31 juil.-11 1,47 1,23 0,24 août-11 1,51 1,24 0,27 sept.-11 1,46 1,20 0,26 oct.-11 1,50 1,23 0,27 nov.-11 1,44 1,24 0,20 déc.-11 1,42 1,27 0,15 janv.-12 1,44 1,25 0,19 févr.-12 1,50 1,30 0,20 mars-12 1,54 1,31 0,23 avr.-12 1,62 1,34 0,28 mai-12 1,63 1,31 0,32 juin-12 1,55 1,29 0,26 juil.-12 1,55 1,29 0,26 août-12 1,58 1,31 0,27 sept.-12 1,58 1,31 0,27 oct.-12 1,59 1,30 0,29 nov.-12 1,55 1,31 0,24 déc.-12 1,53 1,35 0,18 janv.-13 1,54 1,31 0,23 févr.-13 1,55 1,32 0,23 mars-13 1,62 1,33 0,29 avr.-13 1,58 1,31 0,27 mai-13 1,54 1,27 0,27 juin-13 1,54 1,27 0,27 juil.-13 1,54 1,26 0,28 août-13 1,58 1,29 0,29 sept.-13 1,56 1,28 0,28 oct.-13 1,53 1,29 0,24 nov.-13 1,48 1,26 0,22 déc.-13 1,47 1,27 0,20 janv.-14 1,48 1,26 0,22 févr.-14 1,46 1,23 0,23 mars-14 1,47 1,23 0,24 avr.-14 1,47 1,22 0,25 mai-14 1,52 1,22 0,30 juin-14 1,52 1,23 0,29 juil.-14 1,57 1,25 0,32 août-14 1,58 1,25 0,33 sept.-14 1,53 1,26 0,27 oct.-14 1,55 1,24 0,31 nov.-14 1,50 1,20 0,30 déc.-14 1,44 1,20 0,24 janv.-15 1,36 1,16 0,20 févr.-15 1,31 1,09 0,22 mars-15 1,35 1,13 0,22 avr.-15 1,43 1,14 0,29 mai-15 1,46 1,15 0,31 juin-15 1,48 1,18 0,30 juil.-15 1,52 1,15 0,37 août-15 1,52 1,10 0,42 sept.-15 1,47 1,07 0,40 oct.-15 1,33 1,04 0,29 nov.-15 1,29 1,04 0,25 déc.-15 1,26 0,99 0,27 janv.-16 1,31 0,97 0,34 févr.-16 1,29 0,89 0,40 mars-16 1,22 0,91 0,31 avr.-16 1,25 0,97 0,28 mai-16 1,33 0,94 0,39 juin-16 1,33 0,99 0,34 juil.-16 1,34 1,02 0,32 août-16 1,29 1,00 0,29 sept.-16 1,33 1,01 0,32 oct.-16 1,31 0,99 0,32 nov.-16 1,33 1,03 0,30 Source : Préfecture de la Martinique - Auteur: OMEGA 59

60 aspect économique De L énergie Evolution annuelle des prix du carburants et du baril de pétrole Taxes et contributions sur les carburants routiers Taxes sur le carburant (sur prix maximum TTC de vente au détail) MARTINIQUE GUADELOUPE GUYANE Essence Gazole Essence Gazole Essence Gazole Octroi de mer 7,0% 0,0% 5% 5% 4,5% 4,5% Octroi de mer régionale 2,5% 1,5% 2,5% 2,5% 2,5% 2,5% Taxe Spécial Carburants 47,613 c /L 22,12 c /L 49,937 c /L 28,09 c /L 63,96 c /L 41,609 c /L Source : Douanes - Auteur : OMEGA 60

61 Taxes et contributions sur l électricité Taxes et contribution sur l électricité Taux Valeur c /kwh Taxes locales Rémanence octroi de Mer - O,6706 Droit additionnel Octroi de mer régional Taxe sur la consommation finale d Electricité (TCFE) Communale* 1,50 % 11,90%* Taxes nationales TCFE Départementale 4,00% TVA (sur le montant des consommations, la CSPE et les TCFE) 8,50 % Contribution Source : EDF - Auteur : OMEGA TVA réduite (sur le montant de l abonnement et la CTA) Contribution aux Charges de Service Public de l Electricité (CSPE) Contribution au Tarif d Acheminement (CTA) 2,10 % - 0, ,04 % du coût d acheminement * Taux spécifiques pratiqués par votre commune d habitation. Anexe I de l arrêté n 2015 du 29 février 2016 STRUCTURE DES PRIX MAXIMA DE CERTAINS PRODUITS PETROLIERS APPLICABLE A COMPTER DU 01/03/2016 zéro heure Super sans plomb Gazole route Gazole Non Routier F.O.D Pétrole lampant Arrondis pour avoir 2 décimales d' à la pompe ( /hl) 0,147 0,053-0,184 0,000-0,210 Fioul 80 cst Fioul industriel Collecte pour l'accord InterProfessionnel (AIP) 0,685 0,685 0,685 0,685 PRIX MAXIMUM HT DE FACTURATION RAFFINERIE ( /hl sauf fioul lourd) 51,240 49,471 48,549 46,153 50,804 31, ,888 Octroi de mer (1) ( /hl) 3,529 3,523 1,422 12,550 TAXES Octroi de mer régional (2) ( /hl) 1,260 0,731 0,731 0,682 1,258 0,790 6,972 Taxe régionale spécial (3) ( /hl) 47,613 22,120 TOTAL TAXES (1+2+3) ( /hl) 52,402 22,851 0,731 0,682 4,781 2,212 19,522 C2E C2E* 1,001 1,001 0,760 GROS Marge de gros incluant les coûts de fonctionnement /hl 5,960 6,280 6,008 6,008 5,703 PRIX MAXIMUM TTC DE VENTE EN GROS ( /hl) 110,603 79,603 55,288 53,603 61,288 Marge de détail incluant les coûts de fonctionnement /hl) 11,397 11,397 10,712 11,397 10,712 DÉTAIL PRIX MAXIMUM TTC DE VENTE AU DÉTAIL ( /hl) 122,000 91,000 66,000 65,000 72,000 Source : Préfecture : Arrêté n 2015 du 29/02/2016 **** C2E : Contributions au titre des obligations relatives aux certificats d économie d énergie prévues par la réglementation. 61

62 transition énergétique Le cadre du Schéma Régional du Climat, de l Air et de l Energie a été défini par la loi du 12 juillet 2010 portant sur l engagement national pour l environnement. L objectif de ce schéma est de définir des orientations locales aux horizons 2020 et 2050 qui serviront de cadre stratégique aux collectivités territoriales dans les domaines énergétique et environnemental. Schéma Régionale Climat Air Energie (SRCAE) - Atteindre l autonomie énergétique - Renforcer le développement local autour de la consommation, de la production et de l aménagement écoresponsable - Réduire la pollution atmosphérique - Atténuer les effets du changement climatique - Valoriser le potentiel énergétique, terrestre, renouvelable et de récupération du territoire. Réduire de 20% les émissions de GES en 2020 Augmenter de 50% la part des EnR dans la consommation électrique finale en 2020 La Programmation Pluriannuelle de l Energie (PPE) La Programmation Pluriannuelle de l Energie (PPE) introduite par la loi de transition énergétique pour la croissante verte du 17 août 2015 vient préciser et ajuster le SRCAE (Schéma Régional Climat Air Energie). La PPE traite dans un cadre bien défini, à la fois la maîtrise de la demande et de la diversification des sources d énergie, mais aussi la sécurité d approvisionnement, du développement du stockage de l énergie et des réseaux. Validée en Juillet 2016, la PPE viendra couvrir une première période de 3 ans ( ) puis une seconde période de 5 ans ( ). Les PPE successives permettront d orienter l évolution du système énergétique local (jusqu en 2033) en tenant compte de l évolution des techniques, du contexte économiques, des enjeux sociaux et environnementaux mais aussi des incertitudes. Les PPE sont des outils opérationnels et pragmatiques qui permettent notamment de définir les enveloppes maximales de ressources publiques à mobiliser pour l atteinte des objectifs d autonomie énergétique sur notre territoire. La Martinique est au cœur de la transition énergétique : la collectivité territoriale et la préfecture ont en charge la mise en place des groupes de travail pour l élaboration de chaque PPE. 62

63 Objectifs territoriaux pour le développement des énergies Raccordement au réseau en MW Situation actuelle 2015 PPE 2018 Objectifs PPE PPE 2023 Avancement ( ) Niveau d avancement Avancement ( ) Photovoltaïque 65, ,7 % 42,1 % Valorisation thermique des déchets ,8 100 % 41,7 % Eolien % 4,2% Biogaz 0,6 1,4 2 42,9 % 30 % Biomasse combustible 0, ,7 % 1,7 % Hydroélectricité 0,02 0,02 2,5 100 % 0,8 % Géothermie Energie thermique des mers Bioéthanol Pile à combustible TOTAL 74,4 119,4 283,3 62,3 % 26,3 % Dont stockée 2, ,6 % 3,0 % Sources : PPE/SRCAE/AME - Auteur : OMEGA 63

64 ? GLOSSaIRe EnR ou Energies renouvelables Sources d énergies dont le renouvellement naturel s effectue rapidement à l échelle de temps humaine pour qu on les considèrent comme inépuisables. Les principales sources d énergies renouvelables sont le solaire, l éolien, l hydraulique, la biomasse et la géothermie. Ressources fossiles Ressources issues de la combustion de matières organiques fossilisées et contenues dans le sous-sol terrestre. Elles sont présentes en quantité limitée et font parties des énergies non renouvelables. Les principales sources d énergie fossiles sont le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Taux de pénétration des énergies renouvelables dans la production électrique Rapport entre la quantité d énergie fournie par les énergies renouvelables au réseau par rapport à l ensemble de l énergie injectée dans le réseau sur une période donnée. Consommation électrique finale La consommation finale d énergie est l énergie consommée après transformation par les différents secteurs d activités (Industrie, Résidentiel/ Tertiaire, Agriculture et Transport). Cette consommation exclut les quantités d énergies consommées pour produire ou transformer l énergie (consommation de combustibles pour la production d électricité thermique, consommation propre de la raffinerie, par exemple) et les pertes de distribution des lignes électriques. Taux de dépendance énergétique Le taux de dépendance énergétique indique la part d énergie qu une économie doit importer pour subvenir à l ensemble de ses besoins énergétiques. PV ou Photovoltaïque Il s agit de dispositifs qui convertissent directement le rayonnement solaire en électricité. On peut également produire de l électricité grâce au solaire thermique. 64

65 Energie primaire L énergie primaire est la forme d énergie disponible dans la nature avant toute transformation ou exploitation. En Martinique, elle comprend les produits pétroliers importés ainsi que les productions locales issues des énergies renouvelables (bagasse, soleil, vent, déchets ménagers) Intensité énergétique L intensité énergétique est un indicateur qui permet de mesurer le degré d efficacité énergétique d une économie d un pays. Elle est le rapport entre la consommation énergétique d un territoire et son produit intérieur brut (PIB). Une intensité énergétique élevée correspond à une économie «gourmande» en énergie. Gaz à effet de serre ou GES Les Gaz à effet de serre sont des gaz qui absorbent une partie des rayons solaires et qui les redistribuent sous forme de radiations dans l atmosphère terrestre. Ce phénomène est appelé, l effet de serre, et est à l origine du réchauffement climatique. Le Dioxyde de carbone (CO 2 ), le méthane (CH 4 ), le protoxyde d azote (N2O), l ozone (O3) et la vapeur d eau (H2O) sont des gaz à effet de serre. Tonnes équivalent pétrole ou TEP La TEP est une unité de mesure qui correspond à l énergie produite par la combustion parfaite d une tonne de pétrole (représentant environ kwh). Cette unité est souvent utilisée pour pouvoir comparer les énergies entre elles. 1 ktep = 1 kilotep = tep Bibliographie

66 Tableau de conversion Conversion Unité physique Tep (PCI) Energie Houille 1t 0,619 Pétrole brut/ Gazole/ Fioul domestique 1t 1 GPL 1t 1,095 Essence moteur et carburéacteur 1t 1,048 Fioul lourd 1t 0,952 Ordures ménagères 1t 0,185 Charbon 1t 0,619 Biomasse 1t 0,43 Bagasse 1t 0,185 Stere de bois 1t 0,147 Production Electricité Nucléaire 1 MWh 0,261 Géothermique 1 MWh 0,86 Autres types de production 1 MWh 0,086 Cogénération 1 MWh 0,0557 Production Vapeur Vapeur 1 t 0,072 Densité des produits pétroliers Masse volumiques (t/m3) Propane 0,515 Butane 0,585 GPL-Carburant 0,557 Essence 0,755 Carburéacteur, pétrole lampant 0,8 Gazole/ Fioul domestique 0,845 Fioul lourd 0,97 Gazole non routier 0,832 Emissions en tonnes par combustible fossile (tco 2 /tep) Fioul lourd Fioul domestique Essence Gazole Gaz Kerozène 0,305 0,317 0,326 0,137 0,418 0,

67 Remerciements L Agence Martiniquaise de l Energie et l OMEGA remercient l ensemble des membres contributeurs et des fournisseurs de données qui permettent la réalisation annuelle des bilans énergétiques de la Martinique : La Collectivité Territoriale de Martinique, le SMEM, l ADEME Martinique, la DEAL, EDF Martinique, la SARA, Météo-France, Madininair, le Service de Statistiques du Ministère de l Environnement et de l Energie, OBSERV ER, le CITEPA, l INSEE, Nous remercions également tout ceux et celles qui contribuent à la mise en forme de l ensemble des publications de l OMEGA. Les partenaires OMEGA : Les études et publications OMEGA sont co-financées par le Programme Territorial de Maîtrise de l Energie (PTME). 67

68 Contact Patrice ROSAMONT Mobile : Tél : omega@energie.mq Imm. Les Bosquets 2 - n 26 - Zone Petite Cocotte - Champigny Ducos

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