Estimation des apports en acides gras trans de la population française Groupe de travail «Lipides PNNS» 17 mars 2009

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1 Estimation des apports en acides gras trans de la population française Groupe de travail «Lipides PNNS» 17 mars 2009 Esther KALONJI Unité d évaluation de la nutrition et des risques nutritionnels DERNS / AFSSA

2 Objectifs de l avis Estimation des apports en acides gras trans de la population française sur la base de : Table de composition des aliments mise à jour Données de l enquête INCA2 Assurer une interprétation des données obtenues 2

3 Plan de l avis Contexte et objectifs Méthodologie Résultats Interprétation des résultats et discussion Conclusions Annexes 3

4 Contexte de l avis (1) Saisine 2007-SA-0220 de la DGAL Groupe de travail de la DGAL visant à identifier les fondements et les justifications des engagements de progrès nutritionnels proposés ou susceptibles d être proposés par les industriels dans le cadre de l amélioration de la qualité de l offre alimentaire telle que soutenue par le PNNS Composés lipidiques concernés : lipides totaux, AG saturés, AG polyinsaturés w3 et w6, AG trans Paramètres considérés : composition des différentes catégories d aliments, apports alimentaires, hiérarchisation des aliments contributeurs, typologie des consommateurs 4

5 Contexte de l avis (2) Rappel des recommandations de 2005 Adoption d une définition des AG trans Définition chimique : AG mono et polyinsaturés présentant au moins une double liaison de configuration trans Analyse des effets sur la santé des AG trans, selon leur nature ou leur origine Elaboration de recommandations Niveau maximal de consommation alimentaire : <2% AET Teneur maximale dans certains ingrédients/aliments vecteurs : «shortenings», huiles, margarines Etiquetage des AG trans 5

6 Contexte de l avis (3) Trois origines pour les AG trans Biohydrogénation ruminale : AG trans du lait et des aliments issus des ruminants (viandes, produits d origine laitière) Hydrogénation catalytique partielle des huiles et des graisses : AG trans des margarines et des «shortenings» Traitements thermiques (technologiques ou domestiques) des huiles et des graisses (raffinage, friture, cuisson, etc.) 6

7 Méthodologie (1) Données de consommation alimentaire : INCA sujets de 3 à 79 ans : 1455 enfants de 3-17 ans et 2624 adultes de ans Carnet de consommation de 7 jours 7 Données de composition des aliments en AG trans : Table Ciqual 2008 Données transmises par associations de consommateurs, interprofessions, adhérents de la fédération du commerce et de l industrie, groupes agroalimentaires Grand nombre de données manquantes : aliments transformés (plats composés, sandwichs, condiments & sauces, pâtisseries & gâteaux) Utilisation des teneurs moyennes mais parfois très forte variabilité

8 Méthodologie (2) Scénario 1 : estimation sans correction des teneurs en AG trans manquantes Scénario 2 : estimation avec correction des teneurs en AG trans manquantes Formulation d hypothèses pour combler les valeurs manquantes : assurer une exhaustivité de l estimation des apports 8

9 Résultats et interprétations (1) Estimations 2005 Estimations

10 Résultats et interprétations (2) Estimations des apports en AG trans versus Données de consommation différentes Amélioration du recueil des matières grasses dans INCA2 Nouvelle table de composition des aliments en AG trans Comparaison scénarios 1 et 2 permet de vérifier la validité de l attribution de valeurs non nulles aux valeurs manquantes : relativiser le risque de sous-estimation des apports Dans les 2 scénarios, chez les enfants et les adultes, apports moyens et du 95 è percentile inférieurs à l apport maximal de 2% de l AET, fixé par l Afssa en

11 Résultats et interprétations (3) Peu probable que les traitements thermiques (technologiques ou domestiques) constituent une source d AG trans dans l alimentation humaine Mais sources possibles de sur- ou sous-estimation des apports en AG trans Forte variabilité des teneurs en AG trans de certains aliments Spécificité de la restauration collective Part des produits artisanaux ou «faits maison» Segments de marché Parts de marché 11

12 Résultats et interprétations (4) Nouvelles données laissent penser que la seule définition chimique des AG trans est devenue insuffisante Données épidémiologiques Association positive entre apports élevés en AG trans totaux et risque CV/mortalité CV Apports en AG trans d origine technologique >1,5% AET liés à une augmentation du risque association entre AG trans d origine naturelle (jusqu à 1,5% AET) et risque CV (Mozzafarian 2006; Willett et al. 2006; Jacobsen et al. 2008) 12

13 Résultats et interprétations (5) Données cliniques relatives aux marqueurs du risque CV Apports en AG trans technologique >2% AET augmente le risque CV via augmentation cholestérol LDL et baisse cholestérol HDL Apports en AG trans d origine naturelle <1,5% AET ne modifient pas les marqueurs sanguins du risque CV (cholestérol LDL/HDL) (Motard et al. 2008) Apports en AG trans d origine naturelle supérieurs aux apports spontanés ne réduisent pas le cholestérol HDL (Chardigny et al. 2008) Nécessité d introduire, en plus de la notion d AG trans totaux, une distinction des AG trans en fonction de leur origine, naturelle ou technologique 13

14 Résultats et interprétations (6) 14

15 Conclusions (1) 15

16 Conclusions (2) 16

17 17 Merci de votre attention

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