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1 éduquer contre le racisme et l antisémitisme Fiche notion Antiracisme militant

2 L antiracisme militant, un terrain conflictuel AUX ORIGINES DE L ANTIRACISME EN FRANCE Le terme «antiracisme» apparaît dans la période de l entre-deux-guerres, à une époque où une partie de l opinion publique s élève contre la hiérarchisation des groupes humains. Il faut toutefois souligner que la lutte contre les préjugés raciaux est antérieure au xx e siècle, comme l ont montré de nombreux engagements contre l esclavagisme par exemple, tel celui de la Société des amis des Noirs, une association créée en France en Au tournant du xix e siècle, l affaire Dreyfus suscite des mobilisations contre l antisémitisme, dont celle de la Ligue des droits de l homme (LDH), créée en cette occasion ; mais il faut attendre la fin des années 1920 pour voir se développer une action plus systématique contre l antisémitisme et le racisme, avec la fondation de la Ligue internationale contre l antisémitisme (Lica), qui deviendra la Ligue internationale contre le racisme et l antisémitisme (Licra) en INFUSION ET INSTITUTIONNALISATION DE L ANTIRACISME La dimension exterminatrice de la Seconde Guerre mondiale a fait apparaître le potentiel explosif du racisme. À sa suite, l antiracisme se diffuse dans la société française par le biais d associations telles que la Lica ou le Mrap (Mouvement contre le racisme, l antisémitisme et pour la paix, créé en 1949), à travers la création d une organisation internationale comme l Unesco, initiatrice de programmes, notamment éducatifs, de lutte contre le racisme, mais aussi d associations, de partis et de syndicats qui ont intégré ses mots d ordre. L antiracisme connaît un processus d institutionnalisation, s inscrivant à la fois dans les lois et les programmes scolaires, contribuant à fixer une norme antiraciste sociétale et un degré d intolérance aux expressions racistes dont il faut noter qu il variera, selon les époques et au gré de l évolution des mentalités. DIVERSITÉ DES ASSOCIATIONS ET ENGAGEMENT DE L ÉTAT L antiracisme se configure donc sous l influence conjuguée d un militantisme dédié à cette cause, de l opinion publique et de l État. Il demeure toutefois sujet à de nombreuses polémiques et contradictions, par la diversité des diagnostics et des analyses que délivre une mouvance antiraciste hétéroclite. À l action des organisations traditionnelles la LDH, la Licra, le Mrap (devenu le Mouvement contre le racisme et pour l amitié entre les peuples en 1977) et SOS Racisme, fondée en 1984 dans le sillage de la Marche pour l égalité et contre le racisme de 1983, est venue s ajouter l implication officielle de l État, à travers la création de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l égalité (Halde) en 2004, à laquelle a succédé le Défenseur des droits en 2008 (premier mandat en 2011), puis, en 2012, de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l antisémitisme (Dilcra). UN PAYSAGE ANTIRACISTE EN PERPÉTUELLE RECOMPOSITION Au début des années 2000, un nouveau courant de l antiracisme a émergé, contestant les discours des grandes organisations, perçus comme moralisants. Affirmant vouloir donner la priorité à la lutte contre les discriminations, quitte à faire passer les tensions interindividuelles à l arrière-plan, et faire entendre en premier lieu la parole des victimes, il se montre critique à l égard de l antiracisme militant traditionnel et de l action étatique. Antiracisme militant 2

3 Le paysage de l antiracisme militant se présente donc aujourd hui sous une forme morcelée et désunie, à l heure où l Europe tout entière connaît d inquiétantes manifestations de repli identitaire. DES QUESTIONS, DES RÉACTIONS? QUELQUES ÉLÉMENTS DE RÉPONSE Consulter les ressources associées à cette fiche notion sur la plateforme «Éduquer contre le racisme et l antisémitisme». Antiracisme militant 3

4 éduquer contre le racisme et l antisémitisme Fiche notion Les combats de l antiracisme

5 La diversité des combats de l antiracisme LES FINS DE L ANTIRACISME La pensée antiraciste entend combattre les expressions du racisme, idéologiques ou non, qui se traduisent dans les discours, les attitudes et les comportements. Au cours de l histoire, la lutte contre le racisme a d abord été portée par des comités ou des ligues dédiés, comme la Ligue des Droits de l homme (LDH) ou la Ligue internationale contre l antisémitisme (Lica), dans le cadre de mobilisations ponctuelles ou régulières. Ces organisations se sont érigées en vigies de la République, soucieuses de faire respecter l égalité des droits entre les citoyens, quelles que soient leurs origines. Elles cherchaient à ne pas laisser sans réponse les manifestations de la haine raciale. Au cours du xx e siècle, associations, partis et syndicats ont intégré dans leurs programmes les objectifs de la lutte contre les préjugés raciaux. À cet égard, le combat contre le racisme, marqué à ses débuts par la lutte contre l antisémitisme (affaire Dreyfus), a toujours été une cause associée à d autres horizons politiques (progressisme, révolution, émancipation ). On parle à ce sujet de «cotraditions», ayant adopté au cours de l histoire des perspectives anticolonialistes ou bien encore anti-impérialistes. UN PÔLE HUMANITAIRE À côté de combats très ciblés tels que la persécution antijuive du régime hitlérien, la ségrégation aux États-Unis d Amérique ou en Afrique du Sud (apartheid) dans l après-guerre, parallèlement à des campagnes visant à modifier le regard porté sur les différences, l antiracisme militant s est, d une manière générale, inscrit dans le cadre d une pensée progressiste et humanitaire. Il peut être à ce titre l expression d une certaine subjectivité, les lectures sociales et politiques ne pouvant faire l unanimité chez l ensemble des acteurs militants. Ainsi, à l image d autres phénomènes, le racisme est-il l objet de multiples interprétations, les unes et les autres avançant des facteurs différents pour expliquer les faits, utilisant des grilles de lecture parfois contradictoires, qui ne sont pas sans incidence sur l évaluation des responsabilités. Le racisme peut être vu comme le fruit de l ignorance et de l absence d éducation. Il peut être dénoncé comme un fait instrumentalisé par des intérêts politiques ou économiques. Des analyses mettent aussi en avant le conservatisme social, des mentalités marquées par des préjugés hérités de l histoire coloniale ou religieuse. Le phénomène peut être envisagé dans ses dimensions interindividuelles ou intergroupales, ou à travers ses manifestations structurelles, au sein d une entreprise par exemple. DIVERGENCES ET DÉBATS ACTUELS L absence d unanimité sur les diagnostics a de tout temps fait varier les positionnements et les priorités. À l heure actuelle, les acteurs antiracistes, associatifs ou institutionnels, se divisent sur des questions comme l étendue du droit à la différence, la nature de l islamophobie, les statistiques ethniques, les contours de la laïcité, le rôle des pouvoirs publics ou encore la politique extérieure de la France. Dans le contexte présent revient souvent la dénonciation d un «plafond de verre», expression renvoyant à une sorte de mur invisible qui empêcherait les minorités visibles d accéder aux postes à responsabilités, et qu il s agirait de faire voler en éclat. Il est aussi question de luttes «intersectionnelles», concept forgé au début des années 1990 par les milieux féministes américains selon lequel Les combats de l antiracisme 2

6 certains individus cumulent les formes de domination, obligeant le militantisme antiraciste à s ouvrir au féminisme ou à la lutte contre l homophobie. Aujourd hui comme dans le passé, la pensée antiraciste évolue entre un horizon universaliste, qui insiste sur l égalité entre tous les êtres humains, et une réaffirmation des identités particulières demandant une reconnaissance spécifique. Les combats de l antiracisme, en recomposition permanente, se lisent donc à l aune d héritages historiques et de projets de société souvent concurrents. DES QUESTIONS, DES RÉACTIONS? QUELQUES ÉLÉMENTS DE RÉPONSE Consulter les ressources associées à cette fiche notion sur la plateforme «Éduquer contre le racisme et l antisémitisme». Les combats de l antiracisme 3

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