REPUBLIQUE TUNISIENNE MEMOIRE. Présenté pour l obtention du diplôme de : MASTERE EN BIODIVERSITE ET RESSOURCES AQUATIQUES PAR : SONIA BAKLOUTI ZOUARI

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1 REPUBLIQUE TUNISIENNE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE LA TECHNOLOGIE UNIVERSITE DE SFAX MINISTERE DE L AGRICULTURE ET DES RESSOURCES HYRAULIQUES INSTITUTION DE LA RECHERCHE ET DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR AGRICOLES FACULTE DES SCIENCES DE SFAX INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LA MER MEMOIRE Présenté pour l obtention du diplôme de : MASTERE EN BIODIVERSITE ET RESSOURCES AQUATIQUES PAR : SONIA BAKLOUTI ZOUARI Sur le thème : CONTRIBUTION A L ETUDE ECOBIOLOGIQUE ET BIOCHIMIQUE DU CRABE CARCINUS AESTUARII DANS LA REGION NORD DE SFAX Soutenu le 12 janvier 2010 Devant le jury composé de : Président du jury : Mohamed GHORBEL Examinateur : Mohamed Nejmeddine BRADAI Encadreur : Othman JARBOUI Coencadreur : Khalifa DHIEB

2 Je dédie mon mémoire Dédicace À ma mère Hédia, Mon père Jamil, mes frères Soufiéne et Saif eddine et ma sœur Sourour qui m ont énormément soutenue. À mon mari Riadh pour les sacrifices qu il a fait et mon fils Mohamed Yessine À ma mère Fathiya et mademoiselle Youssra.

3 REMERCIEMENTS Ce travail n aurait pu voir le jour sans une réelle collaboration et un échange d idées fructueux entre tous ceux qui y ont participé et le devoir m appelle à les remercier. En premier lieu, mes vifs remerciements s adressent à Monsieur Othman JARBOUI, Directeur de Recherche et Responsable du Laboratoire des Ressources Marines Vivantes à l Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM). Je lui garantis une grande reconnaissance d avoir accepté de diriger ce travail. Effectivement, il a toujours été un grand honneur à tout étudiant encadré par Mr Othman dont les qualités humaines et les compétences scientifiques sont les caractères les plus remarquables. Ma reconnaissance s adresse à Monsieur Khalifa DHIEB, Maître Assistant à l Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) Centre de Sfax qui a assuré l encadrement scientifique de mes travaux de recherche; je le remercie vivement pour l assistance continuelle qu il n a cessé de m apporter et de me faire bénéficier de ses compétences scientifiques. Je lui témoigne ma respectueuse gratitude pour son aide, sa disponibilité, son dévouement et ses conseils qui m ont permis de mener à bien ce travail. Je tiens à exprimer mon grand respect à Monsieur Mohamed GHORBEL, Maître de Recherche à l Institut National des Sciences et Technologies de la Mer, (INSTM) qui m a fait l honneur d être président de jury le jour de ma soutenance. Je voudrais le rassurer de ma reconnaissance et de mon bonheur pour sa participation au jury. Mes vifs remerciements et mon profond respect s adressent à Monsieur Mohamed Nejmeddine BRADAI, Directeur de Recherche et Responsable du

4 Laboratoire de Biodiversité et Biotechnologie Marine à l Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM), pour avoir accepté d examiner ce travail. Ses commentaires me seront d une grande assistance pour mes travaux de recherches à présent et dans l avenir. Mes remerciements les plus chaleureux s adressent à Monsieur Abdelwaheb ABDELMOULEH, Maître de Recherche et Responsable du Centre de Sfax de l Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM), qui m a permis d être présent dans l établissement qu il dirige avec dévotion et en mettant à ma disposition tous les moyens nécessaires pour que je puisse accomplir mes travaux de recherche. Je tiens à exprimer ma toute gratitude à Monsieur Abdelfattah FEKI, Professeur à la Faculté des Sciences de Sfax pour m avoir approvisionné en produit chimique quand ce matériel faisait défaut à l INSTM. Ayant été mon professeur, à la Faculté des Sciences de Sfax, je connais déjà ses qualités humaines peu communes. Je voudrais également exprimer mes remerciements à Monsieur Wassim KAMMOUN Technicien Supérieur à l INSTM (Centre de Sfax) pour m avoir aidé dans la réalisation de l analyse biochimique. Je tiens à exprimer ma toute gratitude à Madame Asma HAMZA, Maître Assistant à l Institut National des Sciences et Technologies de la mer (INSTM) Centre de Sfax, pour m avoir accueillie au sein de son laboratoire. Je remercie chaleureusement, Hayet SAHRAOUI, Mabrouka HNAINIA, Lamia DAMMAK, Mofida ABDENNADHER. Hanen KAMMOUN et Amira LOUKIL pour leur gentillesse, leur collaboration, leur aide et leurs conseils qui m ont été très utiles pour la réalisation de ce travail.

5 C est pour moi un immense plaisir d exprimer mes remerciements les plus chaleureux à tous les membres de l INSTM de Sfax : Faouzi BEN RABEH, Amira WANNESS GHORBEL, Olfa BEN ABDALLAH BEN HADJ HAMIDA, Neder BEN HADJ HAMIDA, Aref NEIFAR, Jawadi GUIRAH, Mohamed TURKI, Mohamed MAKLOUFI, Mohamed KRICHEN, Mounir BOUKRII, Wided FRIKHA et Fatma LTIFI. Je ne saurais oublier d adresser mes vifs remerciements à tous mes chers amis au même laboratoire : Aïda, Houda, Ayman, Kamel, Abdelkarim, Ameni, Farid, Mohamed, Sami, Slim, Hasna, Sondes, Abdessalem et ceux dont les noms m échappent, pour leurs aides, leurs soutiens et leurs conseils qui m ont été très utiles pour la réalisation de ce travail. Mes professeurs à la Faculté des Sciences de Sfax et particulièrement Monsieur Abderrahmen BOUAÏN sont dignes d un respect aussi grand que leurs compétences et leurs dévouements. Enfin, je supplie Dieu de bien récompenser Messieurs Abderrazak Zghal, Moncef Ltifi, Ahmed Farjallah, Abdessalem Makni, Zouhir Rguii et Mohamed Jarboui.

6 RESUME L objectif principal du présent travail, consiste à l étude de certains aspects biologiques de Carcinus aestuarii du Nord de Sfax (biométrie, reproduction, régime alimentaire), ainsi que les teneurs biochimiques (eau, protéines, matières minérales, et matières grasses). L analyse des caractères métriques du Carcinus aestuarii nous a permis de déterminer la nature de l allométrie existante entre la largeur et les différentes parties du corps du crabe. Pour l étude de la reproduction, l analyse des variations mensuelles du Rapport Gonado-Somatique (RGS) montre que la période de ponte de Carcinus aestuarii du Nord de Sfax se déroule d octobre à janvier. L évolution du Rapport Hépato- Somatique (RHS), montre que cette espèce utilise les réserves hépatiques à fin d assurer la maturité des gonades. L analyse de la variation de la sex-ratio montre, en général, une dominance apparente des femelles. En effet, la sex-ratio globale est voisine de 62,97% en faveur des femelles. La taille de première maturité sexuelle pour Carcinus aestuarii du Nord de Sfax est de 34,56 mm et 43,93 mm de largeur respectivement pour les femelles et les mâles. Dans cette étude, l analyse biochimique chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax, montre une forte teneur en eau et une faible teneur en matières grasses. En effet, la teneur en eau est de 72,28%. Cette dernière a été déterminée par déshydratation de l échantillon frais dans une étuve à 105 c pendant 24 heures. La teneur en protéine, déterminée par la méthode de Kjeldalh pour le dosage de l azote total, était de 11,88%. La teneur en matières minérales est de 12,45%. Elle a été déterminée par la méthode de calcination de l échantillon. La teneur en matières grasses est de 1,64%, a été déterminée par la technique du Dosage Direct Soxhlet.

7 Liste des figures Figure 1: la région Nord de Sfax. Figure 2: Morphologie du crabe Carcinus aestuarii. Figure 3: Cycle de vie du crabe Carcinus aestuarii. Figure 4: Les principales phases du départ de l'ancien exosquelette du crabe. Figure 5: Mensurations prises sur Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 6: Représentations graphiques des relations entre la longueur (l) et la largeur(l) chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 7: Représentations graphiques des relations entre l hauteur (H) et la largeur (L) chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 8: Représentations graphiques des relations entre le front (Fr) et la largeur (L) chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 9: Représentations graphiques des relations entre les bords antérolatéraux (Dm) et la largeur (L) chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 10: Représentations graphiques des relations entre la masse totale (Mt) et la largeur chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 11: Variations mensuelles du rapport Gonado-Somatique (RGS) chez les femelles de Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 12: Variations mensuelles du rapport Hépato- Somatique (RHS) chez les femelles de Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 13: Variations mensuelles du Coefficient de condition (K) chez les femelles de Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 14: Variations mensuelles du Rapport Gonado-Somatique (RGS) chez les mâles de Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 15: Variations mensuelles du Rapport Gonado-Somatique (RHS) chez les mâles de Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 16: Variations mensuelles du Coefficient de condition (K) chez les mâles de Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 17: Représentation graphique de la maturité sexuelle chez les mâles de Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 18: Représentation graphique de la maturité sexuelle chez les femelles de Carcinus aestuarii du Nord de Sfax.

8 Figure 19: Variations de la teneur en eau en fonction du sexe chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 20: Variations de la teneur en eau en fonction de l âge chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax Figure 21: Variations de la teneur en matières minérales en fonction de sexe chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax Figure 22: Variations de la teneur en matières minérales en fonction de l âge chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax Figure 23: Variations de la teneur en protéines en fonction du sexe chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax Figure 24: Variations de la teneur en protéines en fonction de l âge chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax Figure 25: Variations de la teneur en lipides en fonction de l âge chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Figure 26: Composition biochimique du contenu de la carapace chez les mâles adultes de Carcinus aestuarii Figure 27: Composition biochimique du contenu de la carapace chez les femelles adultes de Carcinus aestuarii. Figure 28: Composition biochimique du contenu de la carapace chez les femelles juvéniles de Carcinus aestuarii. Figure 29: Composition biochimique du contenu de la carapace chez les mâles juvéniles de Carcinus aestuarii.

9 Liste des photos Photo 1: Le crabe Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Photo 2 : Crabe de cocotier. Photo 3 : Tourteau. Photo 4 : Stylets copulateurs chez Carcinus aestuarii. Photo 5 : Stylets copulateurs chez Carcinus maenas. Photo 6 : Face ventrale et dorsale du crabe Carcinus aestuarii. Photo 7 : Les différentes régions pulmonaires à l intérieur de la carapace de Carcinus aestuarii. Photo 8 : L aspect de l abdomen chez les deux sexes de Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Photo 9 : Le crabe Carcinus aestuarii après la mue. Photo 10 : Parade nuptiale chez le crabe Carcinus aestuarii. Photo 11 : Accouplement chez le crabe Carcinus aestuarii. Photo 12 : Œufs en cours d incubation chez le crabe Carcinus aestuarii. Photo 13 : Premier stade larvaire du Carcinus aestuarii. Photo 14 : Première phase de la mue d'un crabe vert. Photo 15 : Suite et fin du phénomène de la mue : l'exuvie est abandonnée sur l'estran. Photo 16 : La pêche à pieds des crabes au niveau de la zone «Estran». Photo 17 : La pêche au nasses des crabes. Photo18 : Femelle non parasitée. Photo19 : Femelle parasitée par une sacculine.

10 Liste des tableaux Tableau 1 : La classification du crabe Carcinus aestuarii. Tableau 2 : Noms vernaculaires de Carcinus aestuarii selon les pays. Tableau 3 : Indice de proportionnalité (I) des différents caractères métriques chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Tableau 4 : Croissance relative de la longueur (l) par rapport à la largeur (L) chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Tableau 5 : Croissance relative du Hauteur (H) par rapport à la largeur (L) chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Tableau 6 : Croissance relative du front (Fr) par rapport à la largeur (L) chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Tableau 7 : Croissance relative de la dent marginale (Dm) par rapport à la largeur chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Tableau 8 : Croissance relative de la masse totale (Mt) par rapport à la largeur chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Tableau 9 : Liste exhaustive des différentes proies ingérées par Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Tableau 10 : Variations des proportions de sexes en fonction de la taille (L) chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax ; THS : très hautement significatif pour P < 0,001. Tableau 11 : Variations des proportions de sexes suivant la saison chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax ; NS : non significatif, THS : très hautement significatif pour P< 0,001. Tableau 12 : Variations mensuelles des RGS, RHS, K et K pince, chez les femelles du Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Tableau 13 : Variations mensuelles des RGS, RHS, K et K pince, (±IC), chez les mâles du Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Tableau 14 : Pourcentages des matures en fonction de la taille chez Carcinus aestuarii du Nord de Sfax. Tableau 15 : Paramètres logistiques de la maturité sexuelle chez Carcinus aestuarii du nord de Sfax. Tableau 16 : Fécondité absolue chez les femelles de Carcinus aestuarii du Nord de Sfax (91Femelles). Tableau 17 : fécondité relative chez les femelles de Carcinus aestuarii du Nord de Sfax (91femelles).

11 Tableau 18 : Paramètre de la fécondité absolue chez Carcinus aestuarii et résultat du test de Student Tableau 19 : Composition biochimique globale du contenu de la carapace du Carcinus aestuarii en fonction du sexe et de l âge

12 SOMMAIRE INTRODUCTION GENERALE 1 CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA ZONE D ETUDE 4 I- INTODUCTION... 4 II- Présentation du littoral nord de Sfax.. 5 II-1- Morphologie sous marine et nature du fond 5 II-2- Marée et courants de marées 5 II-3- Conditions climatiques. 6 II-3-1- Température 7 II-3-2- Les vents et la pluviométrie.. 7 II-4- La situation environnementale littorale nord du Sfax.. 8 II-5- Flore et faune CHAPITRE II : PRESENTATION DE L ESPECE ETUDEE CARCINUS AESTUARII. 11 I- Généralité et systématique. 11 I-1- Généralités. 11 I-2- Diversité des crabes 12 I-3- Position systématique I-4- Nomenclature et synonymes. 17 II- Morphologie du crabe 17 II-1- Le céphalothorax 17 II-2- L abdomen 19 II-3- La coloration 20 III- Reproduction 21 IV- Développement et croissance. 24 IV-1- Développement.. 24 IV-2- La croissance et longévité 26 IV-2-1- Croissance par mue. 26 IV-2-2- Mue de puberté et caractères sexuels secondaires. 31 IV-2-3- Autotomie et régénération. 31 V- Répartition géographique et habitat.. 32 VI- Migration. 33 VI-1- Migration verticale 34 VI-2- Migration horizontale. 34

13 VII- Les techniques de pêche et importance halieutique 34 VII-1- La pêche des crabes VII-1-1- La pêche à pied.. 34 VII-1-2- La pêche aux nasses 35 VII-1-3- La pêche aux filets maillants 35 VII-2- Utilisation des crabes. 35 VII-2-1- Consommation alimentaire. 36 VII-2-2- Appât pour la pêche des poulpes 36 VII-2-3- Extraction et utilisation de la chitine VII-2-4- Utilisation en aquaculture 36 VIII- Vie associée 36 CHAPITRE III : CONTRIBUTION A L ETUDE BIOLOGIQUE DE L ESPECE 38 I- Etude biométrique 38 I-1- Matériel et méthodes.. 38 I-2- Résultats.. 40 I-2-1- Relation l-l 41 I-2-2- Relation H-L I-2-3- Relation Fr-L I-2-4- Relation Dm-L.. 42 I-2-5- Relation taille-masse 43 I-3- Conclusion 43 II- Régime alimentaire. 49 II-1- Matériel et méthodes II-2- Résultats III- Reproduction 51 III-1- Matériel et méthodes. 51 III-1-1- Sex-ratio III-1-2- Période de ponte 52 III-1-3- Taille de première sexuelle. 53 III-1-4- Fécondité. 55 III-2- Résultats.. 56 III-2-1- Sex-ratio.. 56 III-2-2- Cycles sexuelle et période de ponte. 58 III-2-3- Taille de première maturité sexuelle 63 III-2-4- Fécondité. 66 III-3- Conclusion et discussion 67

14 CHAPITRE IV: CONTRIBUTION A L ETUDE BIOCHIMIQUE DE l ESPECE.. 68 I- Teneur en eau.. 68 I-1- Matériel et méthodes I-2- Résultats. 68 II- Teneur en matières minérales 70 II-1- Matériel et méthodes II-2- Résultats III- Teneur en protéines 72 III-1- Matériel et méthodes III-2- Résultats.. 73 IV- Teneur en matières grasses.. 75 IV-1- Matériel et méthodes.. 75 IV-2- Résultats.. 76 CONCLUSION GENERALE 79 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.. 81

15 Introduction générale INTRODUCTION GENERALE Le crabe Carcinus aestuarii est un crustacé décapode, brachyoure (Misery, 2005) appartenant à la famille des portunidés. Il se défend avec une hargne et peut pincer vigoureusement. Ce comportement l a fait surnommer «crabe enragé». Il fréquente les rochers, les herbiers et les zones de sable fin dans lequel il peut s enfouir pour échapper à un ennemi ou éviter l émersion à marée basse. Ce crabe mange des vers et de petits mollusques bivalves dont il brise facilement la coquille. Il se nourrit également de poissons morts et peut être considéré à ce titre comme un éboueur des mers. Il constitue un mets de choix pour les poulpes et pour certaines espèces de poissons. Les petits individus peuvent d ailleurs servir d appât. Ce crabe présente peu d intérêt en raison de sa petite taille et du peu de chair contenue dans ses pinces. On l utilise plutôt dans des soupes, mélangé ou non à du poisson, ou dans la bouillabaisse. Il se récolte à l épuisette. A la main, il faut le saisir sur les côtés de la carapace et le tenir fermement. Le crabe Carcinus aestuarii est un crabe vert présent dans tout le bassin méditerranéen, la Mer Noire et la proche Atlantique (Canaries). Il a été introduit accidentellement en quelques endroits, en particulier en Mer Rouge ; c est une espèce invasive mais d origine méditerranéenne, elle vit principalement dans les lagunes littorales, dans les zones à zostères, les sables vaseux, et là où la salinité peut varier, parfois dans des proportions importantes. Il est plus rare de le trouver en mer ; dans ce cas, il ne s écarte que peu de la ligne côtière. En hiver, il peut cependant descendre à des profondeurs d une vingtaine de mètres (Nardo, 1847). Ce crabe est souvent confondu avec Carcinus maenas, qui est une espèce d origine Atlantique. Chez Carcinus aestuarii, les deux premiers pléopodes sont droits et parallèles, alors qu ils sont galbés vers l extérieur chez Carcinus maenas. La biologie de Carcinus, dans le milieu naturel, a fait l objet de très nombreux travaux mais elle est encore imparfaitement connue. Le crabe vert est d autre part un animal très utilisé en laboratoire pour la recherche dans de multiples domaines de la physiologie des crustacés et de la parasitologie. C est par exemple chez Carcinus qu a été mis en évidence le rôle de la glande de mue (organe Y). Ce crabe peut également constituer un matériel pédagogique intéressant. Il faut cependant souhaiter qu un tel usage soit limité au strict nécessaire et qu il se fasse dans le respect que l on doit à tout être vivant. Les crabes verts sont trop souvent tourmentés sur les estrans et inutilement maintenus en captivité jusqu à ce qu ils meurent misérablement de faim ou d asphyxie. Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM 1 - -

16 Introduction générale Aussi bien à travers le monde qu au niveau de la Méditerranée, le crabe a fait l objet de plusieurs études de recherche. En Argentine, Dana (1851) s est intéressé à la croissance somatique des juvéniles. En Mauritanie, nous citons les travaux de Mika et Kojemiakine (1990) sur l écologie (la distribution géographique) et la biologie (croissance, sex-ratio, période de ponte et fécondité). La fécondité et le rendement reproducteur ont été traités par Hines (1988). Vernet et Charmantier-Daures (1994) ont déterminé la mue, l autotomie et la régénération. La liste des auteurs cités n est pas exhaustive, mais se termine par Chen et al., (2003) qui ont travaillé sur le régime alimentaire du crabe à Tokyo. En Tunisie, à part le travail de Trabelsi (2005) réalisé dans le cadre d un stage d été assuré dans le Laboratoire des Ressources Marines Vivantes, à l INSTM, la contribution de Trabelsi et Hadj Ibrahim (2006) à l étude du système lipolytique de Carcinus aestuarii, aucun intérêt n a été porté à cette espèce vu, apparemment, son importance économique négligeable. Toutefois, le crabe Carcinus aestuarii, sur nos côtes, est d une importance éco-biologique indéniable : indicateur de pollution, éboueur de sable et appât pour la pêche des poulpes ; l abus de cette utilisation a fait que certains pêcheurs, conscients du concept écosystème et équilibre du milieu, ont exprimé maintes fois leur préoccupation envers le futur du crabe dans la région sud de Sfax. Le présent travail entre dans le cadre de collaboration scientifique entre la Faculté des Sciences de Sfax (FSS) et l Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) et s inscrit dans les activités du Laboratoire des Ressources Marines Vivantes (LRMV) de cet institut. Il a pour objectif principal de contribuer à la connaissance de certains aspects biologiques à savoir la biométrie et la reproduction du crabe vert Carcinus aestuarii et ses aspects biochimiques dans la région Nord de Sfax. Les échantillons (1399 individus) qui ont servi à cette étude provenaient de la région Nord de Sfax. Certains ont été achetés au marché municipal de Sfax chez des collecteurs connus, habitant dans la région de Sidi Mansour et d autres sont ramassés personnellement dans la zone Estran. Pour la biométrie, l étude a concerné les caractères métriques de cette espèce dans le but d établir les relations existant entre les différents caractères morphologiques. Concernant la reproduction, nous avons déterminé la sex-ratio, la taille à la première maturité sexuelle, la période de ponte et fécondité. Pour l étude biochimique, nous avons déterminé les teneurs en eau, en protéines, en matières grasses et en sels minéraux. Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM 2 - -

17 Introduction générale Nos résultats ont été analysés et testés, ils pourront servir de contribution à l étude biologique du crabe Carcinus aestuarii, mais les perspectives restent grand ouvertes pour une étude plus large et mieux approfondie. Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM 3 - -

18 Chapitre I : Généralités sur la zone d étude CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA ZONE D ETUDE I. Introduction La Tunisie est située en Méditerranée centrale au centre de l Afrique. Elle est limitée par le Méridien 8 37 Est à l ouest et par le parallèle Nord au Sud. Les côtes tunisiennes s étendent sur environ 1300 km de long et s ouvrent sur les bassins occidental et oriental avec trois larges golfes (le golfe de Tunis, le golfe de Hammamet et le golfe de Gabès) et un plateau continental très développé surtout dans la région Sud. Le golfe de Gabès large échancrure situé sur le littoral sud de la Tunisie, constitue le golfe le plus important du littoral tunisien (Azouz, 1971 ; Burollet et al., 1979). Il s étend de Ras Kapoudia au niveau du parallèle 35 N jusqu à la frontière Tuniso-libyenne. La largeur de ces côtes est estimée à environ 750 km y comprises celles des îles Kerkennah et Djerba, représentant ainsi 58% des côtes tunisiennes (Bradai et al., 1995). Le golfe de Gabès constitue la zone maritime la plus importante et la plus originale dans notre pays. Ces côtes abritent trois gouvernorats : Sfax avec huit ports (Ellouza-lwata, El Awebed, Sfax, Kraten, Attaya, Mahrès, Skhira et Zaboussa), la figure 1 montre la zone d étude «Nord de Sfax». Gabès avec deux ports (Gabès et Zarrat) Médenine avec six ports (Boughrara, Ajim, Hassi-Jalleba, Houmet-Souk, Zarzis et El- Ketf) Figure 1 : la région Nord de Sfax Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM - 4 -

19 Chapitre I : Généralités sur la zone d étude Le golfe de Gabès constitue une région très importante pour les pêches maritimes tunisiennes. En effet, les apports provenant de cette région représentent environ 37% de la totalité de la production halieutique tunisienne ( tonnes sur tonnes) (DGPA, 2008). II. Présentation du littoral nord de Sfax II-1-Morphologie sous-marine et nature du fond La ville de Sfax, située sur le littoral Sud méditerranéen à environ 300 km au Sud de Tunis, représente le deuxième grand pôle d activités économiques de la Tunisie. La plaine côtière de la région de Sfax se prolonge dans le domaine marin selon la même tendance donnant lieu à un plateau quasiment plat avec une faible pente et également une très faible profondeur ne dépassant généralement pas les 15 m qui ne permet pas toujours un brassage suffisant pour diluer les charges polluantes terrigènes (Bouzid, 2006). Cette morphologie particulière a un effet considérable sur l hydrodynamisme, la zonation biologique, le transfert et l accumulation des polluants (Sarbeji, 2000). Les conditions géomorphologiques (faible bathymétrie, rayonnement solaire suffisant et apports anthropiques riches en éléments nutritifs) ont donné lieu à une vaste prairie de végétation sous-marine spécifique favorisant le développement d une richesse halieutique bien connue dans la région. Les sédiments du fond sont en majeure partie constitués de sable, sable vaseux et sable coquillé avec une forte densité de végétaux. Cette structure s étend à partir des plages jusqu à peu près 20 m de profondeur. Les sables vaseux constituent le sédiment le plus répandu (Bouzid, 2006). II-2-Marée et courants de marées Les courants rencontrés en mer sont de diverses origines. On distingue les courants généraux permanents, les courants de marées, les courants dus à l action des vents et les courants de houles. Les courants de marée sont superficiels et dépendent généralement de l amplitude maximale des pleines mers. Le golfe de Gabès est le siège d une marée semi diurne. C'est-à-dire qu elle présente deux périodes de haute mer et deux périodes de basse mer par jour. Le marnage ou amplitude de la marée est maximal au Sud du golfe de Gabès (maximum de 2 m en période de vives eaux) et décroît sur sa périphérie. L hydrodynamisme de tout le golfe de Gabès est en fait, sous la dépendance des vents dans les zones profondes et de la marée le long du littoral (Guillaumont et al, 1995). Les Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM - 5 -

20 Chapitre I : Généralités sur la zone d étude marées observées au port de Sfax présentent les dénivellations moyennes suivantes par rapport au zéro hydrographique : Pleine mer de vives-eaux : +1,60 m Basse mer de vives-eaux : +0,30 m Pleine mer de mortes-eaux : +1,11 m Basse mer de mortes-eaux : +0,70 m A ces marées, il convient d ajouter les dénivellations dues à l action des vents et aux variations pressiométriques. Le flux et le reflux engendrent des courants de marée connus sous les noms de flot et jusant. Sous l action du flot, le niveau du plan d eau augmente au niveau de la côte, entraînant le déplacement des zones d action des courants côtiers engendrés par la houle, alors que sous l action du jusant, la masse d eau s évacue vers le large provoquant des courants de reflux. Pendant la basse mer des vives-eaux, la mer se retire de 700 à 800 m de la ligne du rivage. Ce qui entraîne l émersion d une grande partie de la zone littorale par endroits. Il est à noter que plus cette partie émergée est étendue et vaste plus le transport sédimentaire par la marée est important (Seurat, 1934 ; Hamza, 1997). D une façon générale, la marée n a pas une grande influence sur la morphologie littorale, par contre les courants créés par celle-ci, localisés surtout dans le chanel de Sfax- Kerkennah, peuvent jouer un rôle important dans le transport et la dispersion des polluants le long du littoral. Les courants de marée peuvent être masqués et même contrariés par les vents dominants créant parfois des contre courants assez violents. La direction des courants de marées est variable suivant les saisons (Amari, 1984) : au printemps comme en hiver, les courants de surface varient de 330 N en période de flot et gardent une direction voisine de 160 N en période du jusant. En automne, la direction moyenne est de 25 N en flot et de 120 N en jusant. De point de vue économique, l importance de l amplitude des marées et l étendue de l estran sur le littoral de Sfax favorisent une activité de pêche artisanale : la pêcherie fixe telle que «Chrafis» et la pêche à pieds pour la collecte des palourdes Ruditapes decussatus (bivalve très demandé sur le marché international) sont très répandues dans la zone. II-3-Conditions climatiques Le littoral de Sfax, jouissant d un ciel souvent bien dégagé, est marqué également par un nombre élevé d heures d insolation par an (3185 heures) correspondant à un indice moyen d insolation de 72%. La région de Sfax est caractérisée par un climat intermédiaire entre le climat tempéré chaud méditerranéen et le climat subtropical Saharien. Ce climat se distingue Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM - 6 -

21 Chapitre I : Généralités sur la zone d étude par des étés chauds et secs, des instabilités climatiques pendant les autres saisons de l année et des précipitations faibles et irrégulières. Ceci s explique par deux facteurs essentiels qui sont l absence de relief et la proximité de la mer (Zouari et al., 1997). La région de Sfax est soumise à l opposition des influences continentales et maritimes expliquant l irrégularité aussi bien intra qu inter annuelle du climat. De ce fait, les moyennes des indicateurs climatiques (pluviométrie, température et vents dominants) ne sont que des indications très peu significatives (Anonyme, 2000). II-3-1-Température A Sfax, le climat est de type méditerranéen assez chaud. La moyenne annuelle de la température s élève à 19 C, avec des températures moyennes de l ordre de 11,5 C en janvier et de 25,6 C en juillet. Fortement contrasté par rapport à l hiver, l été se caractérise surtout par ses fortes chaleurs. L effet modérateur de la mer intervient pour assurer un léger rafraichissement par rapport aux régions intérieures et ce grâce aux brises de mer, si fréquentes durant cette saison. Le réchauffement diurne de l air devient nettement perceptible dès le mois de mai (24,2 C en moyenne) et atteint son maximum en août avec une moyenne maximale de 30,4 C. La chaleur estivale persiste d ailleurs jusqu'en septembre, avec 29,4 C en moyenne (Zouari et al., 1997). II-3-2-Les vents et la pluviométrie Les vents prédominants dans la région de Sfax demeurent incontestablement ceux des secteurs Est et Ouest. En dépit de cette prédominance, ces vents restent faibles, de vitesses souvent inférieures à 4m/s. Le renforcement de la composante Est des vents se confirme pleinement en été où l on enregistre une nette prédominance des vents d Est, de Nord-est et de Sud-est; ce qui traduit en particulier l importance des brises de mer dans une saison estivale fortement marquée par les calmes anticycloniques (Zouari et al., 1997). Les vents humides du Nord-Ouest amènent la plupart des précipitations surtout en automne (41% du total annuel) et en hiver (30% du total annuel). A l échelle annuelle, on constate que le vent souffle pratiquement de toutes les directions et ce, dans des proportions quasi uniformes tant pour les fréquences que pour les vitesses. Il constitue aussi un facteur important dans la dynamique littorale, en ce sens qu il est le principal générateur de la houle et des courants de surface. La saison estivale se caractérise également par des advections sahariennes parfois très puissantes qui se manifestent en faveur du Sirocco ou «Chehili». C est un vent chaud et très sec soufflant du Sud et Sud ouest, responsable des élévations très notables de températures dépassant largement 40 C. Toutefois, la mer joue un rôle non négligeable en adoucissant les amplitudes. Quant à Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM - 7 -

22 Chapitre I : Généralités sur la zone d étude l évaporation, elle est élevée sur toute la région de Sfax et tout le long de l année, même en hiver où elle atteint sa valeur minimale de 127 mm. Le maximum est enregistré en été avec une valeur voisine de 602 mm, accentuant ainsi davantage la sécheresse (Maliki, 1994). Concernant les précipitations, les données météorologiques présentent une moyenne annuelle de 216 mm pour la période Après la sécheresse estivale, les pluies commencent en septembre, mois qui enregistre une moyenne de 24 mm, et se prolonge en octobre (environ 40 mm en moyenne). Les mois de l hiver et du printemps sont moins pluvieux que ceux de l automne (21 mm en Janvier, 23 mm en mars). Ainsi l automne peut être considéré comme étant la saison la plus pluvieuse (92 mm en moyenne, 42 % des pluies annuelles), l hiver et le printemps enregistrent respectivement 62,9 mm et 52,2 mm (Bouzid, 2006). Il est toutefois important de noter la très forte variabilité des pluies, puisque le coefficient de variation atteint 45% au niveau des pluies annuelles et augmente au fur et à mesure que l on considère les quantités mensuelles et/ou saisonnières. Les types de temps résultant d un flux de Nord-est ou d un flux Nord ou résultant de perturbations sahariennes sont responsables de 50% des pluies annuelles. Les pluies dues à une circulation d Ouest ou de Nord-Ouest ne représentent qu un infime pourcentage dans le total annuel des précipitations. II-4- La situation environnementale du littoral Nord de Sfax L activité humaine a connu ces dernières années, un développement si intense et varié que la mer ne pourra plus jouer son rôle de réceptacle vaste et insensible pour de nombreux polluants d origine domestique industrielle et agricole. La sensibilité est plus marquée dans des bassins relativement fermés comme la Méditerranée. A l instar des autres villes côtières du pays. Sfax a connu ces dernières années un développement industriel remarquable. L un des aspects négatifs d une telle évolution est l augmentation des volumes des rejets gazeux, liquides et solides. Les eaux usées, rejetées en grande partie dans la nappe phréatique par l intermédiaire de puits perdus (absence d un réseau d assainissement courant dans toute la région) transitent par la nappe pour rejoindre la mer, principal exutoire de celle-ci. Ces différents apports terrigènes ont provoqué dans la plaine littorale de sérieuses perturbations touchant le ph, l oxygène dissous, l augmentation de la turbidité et l apparition de quantités importantes de composés métaboliques. Les conséquences biologiques sont considérables et on assiste à un changement brutal de la flore le long de plein littoral et à un développement d algues caractéristiques des zones menacées dû à un apport excessif en éléments nutritifs (particulièrement l azote conduisant au Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM - 8 -

23 Chapitre I : Généralités sur la zone d étude phénomène d eutrophisation). La ville de Sfax a connu un développement urbain et social exceptionnel qui l a fait passer d une agglomération villageoise à une métropole tentaculaire courant 160 km² de superficie. Cela n est pas passé sans avoir des conséquences de très grande importance sur la qualité de son environnement particulièrement celui marin (Sarbeji, 2000). Le développement rapide des fonctions économiques et la croissance démographique associée à l extension urbaine n ont pas été accompagnés d un développement adéquat de l infrastructure communale. De même, le développement industriel n a pas été appuyé par des mesures appropriées de protection contre la pollution. Les conséquences en sont la pollution d une grande partie des eaux constituant les nappes de surface, la dégradation totale du littoral et des eaux côtières, l interdiction de la baignade et de tout autre type de récréation dans la zone côtière du grand Sfax, la détérioration des conditions de la vie et la menace portée sur les ressources biologiques de cette zone. Les rejets en mer le long de la côte de Sfax englobent les rejets urbains et les rejets liquides de la Société Industrielle de l Acide Phosphorique et des Engrais (SIAPE). Les effluents de cette dernière finissent par rejoindre la mer. Or, ces effluents ont des teneurs en métaux importantes : la teneur en fluor est 360 fois plus importante que celle tolérée, celle en phosphore est 8670 plus, celle du cadmium 751 fois plus et celle du plomb deux fois plus supérieure (Rouis et al., 1994 ; Anonyme, 2000). Les rejets industriels sont fortement impliqués dans le déséquilibre écologique de cette région du pays (Bouzid, 2006). Les activités de cette société sera arrêté en 2011suite à une décision présidentielle. Sfax, capitale du Sud, a tant souffert de la pollution. L usine des produits chimiques (NPK) qui a y été implantée dans les années 60, lui a porté un coup dur ainsi qu à son littoral. Au point que les Sfaxiens ont été privés de leur mer, longtemps interdite à la baignade. En 1991, la NPK est fermée. La région en a gardé toutefois de lourdes séquelles. Dont des côtes souillées par des déchets industriels, des substances toxiques et du phosphogypse. Des travaux d assainissement s imposaient. Le but du projet Taparura est de transformer les côtes Nord de la ville de Sfax, touchées par les rejets industriels, en un quartier urbain où il fait bon vivre et où toutes les sources de pollution sont éliminées ou neutralisées. En outre, ce projet doit permettre à la ville de Sfax de se réconcilier avec son littoral grâce à la création de 6 km d extension à l hyper-centre de Sfax pour mieux le renforcer et le revaloriser. L'aménagement de cette extension est prévu plages et d une nouvelle zone urbaine de 420 ha bruts gagnée sur la mer et venant en partie en Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM - 9 -

24 Chapitre I : Généralités sur la zone d étude en zones de loisirs et d'habitat, d'activité commerciales et de services, d espaces verts et en zones d'équipements publics. II-5- Flore et faune Les conditions du milieu régnant au niveau du plateau de Sfax-Kerkennah (faible profondeur, forte évaporation, fort ensoleillement, etc.) ont permis l'installation de peuplements végétaux et animaux diversifiés. Au centre de ces peuplements se situent les posidonies dont l'extension ou la régression peut renseigner sur l'état de l'écosystème marin. Le profil végétal dans la partie sous marine du plateau Sfax-Kerkennah est marqué par la succession et l alternance d herbiers les plus caractéristiques de la Méditerranée : Posidonia oceanica et Cymodacea nodosa qui se présentent sous forme de nattes dispersées aux abords des rivages. Au niveau de la zone intertidale, le phytobenthos est peu diversifié. Sur les rivages de la zone Sfax nord, on note la présence d algues vertes échouées (Ulva, Valonia) couvrant de vastes étendues de cette zone ainsi que des amas de feuilles mortes de Cymodacea et de Posidonie rejetés par la mer et formant de véritables banquettes (Ben Mustapha et Hattour, 1992). A côté de ces herbiers, l estran est marqué par la présence d autres espèces d algues vertes telles que Cladophora, Chaetomorpha, Enteromorpha et Codium qui envahissent certaines zones de la côte de Sidi Mansour. (Ben Mustapha et Hattour, 1992). La faune est diversifiée, elle est représentée par des annélides polychètes, des mollusques bivalves comme Ruditape decussatus, Cerastoderma glaucum, des mollusques gastéropodes comme les murex, cérithes, conus, pinnella et des crabes comme Carcinus, Maja (Bradai et al., 1995). L espèce Carcinus aestuarii étant la plus abondante, elle est bien représentée dans cette zone. Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM

25 Chapitre II : Présentation de l espèce étudiée «Carcinus Aestuarii» CHAPITRE II : PRESENTATION DE L ESPECE ETUDIEE «CARCINUS AESTUARII» I. Généralités et systématique I -1- Généralités Le crabe étudié, est un crustacé décapode caractérisé par ses premières pattes transformées en pinces, un abdomen réduit replié sous le corps, un céphalothorax élargi et la présence d un squelette externe constitué de chitine formant une carapace dorsale (Photo1). Bien que très communs parmi la faune du fond des mers et des rivages, les crabes vivent également en eau douce et certains s aventurent même sur la terre ferme. Beaucoup des crabes sont comestibles. Leur chair est riche en protéine et pauvre en matières grasses. Les crabes sont apparentés aux homards et aux crevettes, mais leur développement évolutif leur permet de marcher, de courir de côté et de creuser aussi bien que nager. Leur corps est protégé par une carapace chitineuse et par un revêtement cireux. L abdomen qui ne sert plus à la locomotion chez de nombreuses espèces est réduit. Le corps segmenté du crabe possède plusieurs paires d appendices. Photo 2: Le crabe Carcinus aestuarii du Nord de Sfax Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM

26 Chapitre II : Présentation de l espèce étudiée «Carcinus Aestuarii» Quatre paires servent à la locomotion et deux d antennes sensorielles. Les pattes antérieures sont transformées en pinces (chélipèdes) utilisées pour saisir la nourriture, se défendre et parader. Les crabes atteignent souvent une taille considérable, le record étant détenu par un crabe du Japon qui peut dépasser 35 cm d envergure (pattes comprise), pour une carapace de 40 cm. Les crabes apparaissent à bien des égards comme des animaux évolués. Ils possèdent un système nerveux assez développé et sont capables de s adapter aux conditions changeantes du milieu, ce qui leur permet de survivre dans des habitats hostiles. Leurs habitudes alimentaires sont très variées. Ces animaux, généralement actifs et au comportement complexe, ont des yeux composés très performants. Les sens de l odorat et du goût sont également très développés et leur permettent d identifier la nourriture et les partenaires sexuels. Le comportement reproducteur et social comprend parfois des rituels d accouplement complexes et signaux de communications élaborées. Les crabes ont tendance à se montrer agressifs envers leurs congénères. I-2- Diversité des crabes «Crabe» est un nom vernaculaire ambigu utilisé en français pour désigner de nombreuses espèces de crustacés décapodes, pour la plupart comestibles. On distingue deux infra-ordres de crabes, en fonction de leur abdomen : Les brachyoures, ou vrais crabes, et les paguroïdes, anomoures ou crabes ermites. Les crabes ermites (Bernard l hermite), ont une réduction de l abdomen qui est ramolli. Cela les oblige à protéger cette partie vulnérable de leur corps dans une coquille d escargot vide comme armure supplémentaire donc les crabes ermites ont un abdomen incurvée, exemple : Le crabe de cocotier (photo 2) ou crabe du sable, qui a un corps allongé et s enfonce à reculons dans le sable. Il filtre les particules alimentaires en suspension dans l eau. Les vrais crabes ont un abdomen replié sous le céphalothorax et présente six somites en continuité avec une pièce terminale ou telson, à la face ventrale duquel s ouvre l anus, comme le tourteau (photo 3), le crabe vert etc., qui sont des espèces semi-terrestres. Les crabes terrestres tropicaux sont des omnivores qui retournent à la mer pour libérer leurs larves. Nombreux sont ceux qui vivent dans des terriers creusés sur la plage ou plus loin dans les terres. Les régions tropicales abritent également des crabes d eau douce, qui vivent dans des cours d eau. Cependant, on peut également rencontrer des crabes d eau douce dans les régions tempérées. Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM

27 Chapitre II : Présentation de l espèce étudiée «Carcinus Aestuarii» Photo 2 : Crabe de cocotier (Le Bris, 2009) Photo 3 : Tourteau (Miserey, 2005) Les deux espèces Carcinus aestuarii et Carcinus maenas sont très proches. Des œufs viables ont été obtenus par croisement entre ces deux espèces. Divers auteurs ont discuté de l'opportunité de distinguer les deux espèces, mais il est admis aujourd hui qu'elles sont distinctes. Chez les mâles de Carcinus maenas, les stylets copulateurs sont courbes dans leur moitié terminale alors qu ils sont rectilignes chez Carcinus aestuarii (Nardo, 1847) (Photo 4 et 5). Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM

28 Chapitre II : Présentation de l espèce étudiée «Carcinus Aestuarii» Stylets copulateurs rectilignes Photo 4 : Stylets copulateurs chez Carcinus aestuarii (Noël, 2008) Stylets copulateurs courbés Photo 5 : Stylets copulateurs chez Carcinus maenas (Annie, 2008) Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM

29 Chapitre II : Présentation de l espèce étudiée «Carcinus Aestuarii» I-3- Position systématique La position systématique, (Tab. 1, photo 6) d après la classification adoptée par (Nardo, 1847) est la suivante : Phylum : Arthropodes Sous-phylum : Crustacés Classe : Malacostracés Super-class : Eumalacostracés Super-ordre : Eucarides Ordre : Décapodes Sous-ordre : Pleocyemates Infra-ordre : Brachyoures Super-famille : Portunoidés Famille : Portunidés Sous-famille : Carcininé Genre : Carcinus Espèce : aestuarii Photo 6: Face ventrale et dorsale du crabe Carcinus aestuarii Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM

30 Chapitre II : Présentation de l espèce étudiée «Carcinus Aestuarii» Tableau 1 : La classification du crabe Carcinus aestuarii (Nardo, 1847) Termes (international) Termes en français caractéristiques succinctes du groupe Embranchement Arthropoda Arthropodes Animaux dont le corps et les pattes sont segmentés. L exosquelette dur est articulé. Les yeux sont composés et latéraux. Arthropodes principalement aquatiques Sousembranchement paires de maxilles, des appendices biramés possédant deux paires d antennes biramées, 2 Crustacea Crustacés sur le tronc. 8 segments thoraciques, 6 segments Classe Malacostraca Malacostracés abdominaux. Appendices présents sur le thorax et l abdomen. Sous-classe Eumalacostraca Eumalacostracés Présence d une carapace recouvrant la tête et tout ou partie du thorax. Superordre Eucarida Eucarides Présence d'un rostre. Ordre Decapoda Décapodes La plupart marins et benthiques. Yeux composés pédonculés. Les segments thoraciques sont fusionnés avec la tête pour former le céphalothorax. La première paire de péréiopodes est transformée en pinces. Cinq paires d'appendices locomoteurs (pinces comprises). Sous-ordre Pleocyemata pleocyemates Les œufs sont accrochés aux appendices abdominaux Infra-Ordre Brachyoura Brachyoures Abdomen replié sous le céphalothorax Famille Portunidae Portunidés Carapace aplatie, hexagonale ou carrée, généralement plus large que longue. Bords antérolatéraux possédant 5 à 9 dents. Dernière paire de pattes généralement modifiée pour la nage. Genre Carcinus Espèce aestuarii Carcinus aestuarii est caractérisée par une carapace, plutôt aplatie, plus large que longue et presque hexagonale, lisse ou faiblement granuleuse et mesure au maximum 6,3 cm de long et 8 cm de large. Les mâles sont plus gros que les femelles. Le front (entre les yeux) forme trois petits lobes arrondis (sauf chez les jeunes où il est presque droit) le lobe du milieu étant un peu plus gros que les latéraux. Toutes les pattes sont longues et effilées. Les premières pattes à l avant, les pinces, sont légèrement asymétriques ; elles sont légèrement Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM

31 Chapitre II : Présentation de l espèce étudiée «Carcinus Aestuarii» plus grosses chez les mâles que chez les femelles et le droit est généralement plus fort que le gauche. La dernière à l arrière, la cinquième, est légèrement aplatie (Nardo, 1847). I-4- Nomenclature et Synonymes Le crabe Carcinus aestuarii (Nardo, 1847) est aussi connu sous le nom de Carcinus mediterraneus (Czerniavsky, 1884). Les noms vernaculaires attribués à cette espèce sont indiqués dans le tableau 2. Tableau 2 : Noms vernaculaires de Carcinus aestuarii selon les pays Pays Noms Bulgarie Kriv rak Romanie Crabul d iarba Russie Travyanoy krab Turquie Calpara, Cingene pavuryasi France Crabe vert Tunisie (Sfax) Fakroun Angleterre Green crab II. Morphologie du crabe vert Les crabes verts sont caractérisés par leur céphalothorax qui constitue la plus grande partie du corps, et qui, au dessous duquel se trouve replié l abdomen réduit. Le céphalothorax porte vers l avant une paire de pédoncules oculaires, une paire d antennules, une paire d antennes, ventralement six paires de pièces buccales et latéralement cinq paires de péréiopodes (Bauchau,1966). L abdomen porte cinq paires de pléopodes réduits. II -1- Le céphalothorax La carapace du crabe vert est hexagonale. A l avant, le front, logé entre les deux encoches oculaires, est formé de trois pointes arrondies. De part et d autre du front, se trouvent les yeux pédonculés, mobiles, logés dans une encoche (Figure 2). Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM

32 Chapitre II : Présentation de l espèce étudiée «Carcinus Aestuarii» Figure 2 : Schéma de la morphologie du crabe Carcinus aestuarii (Fisher et al., 1987) Au-dessous du front, se trouvent les antennules munies de soies sensorielles (dont les esthétascs qui sont des chémorécepteurs). Leur base contient, en outre, l organe d équilibration (statocyste). Les antennes, visibles de chaque côté du front, sont courtes, elles ont également une fonction sensorielle et à leur base s ouvre l orifice du rein antennaire. Plus latéralement les bordures antérieures de la carapace sont munies de 5 dents aiguës. Plus en arrière, la carapace, à bords lisses, constitue, de chaque côté du céphalothorax, une chambre, dans laquelle sont logées les branchies. Ces dernières sont des organes de la respiration mais aussi de l excrétion azotée et de la régulation osmotique. L eau qui irrigue les branchies est mise en mouvement par la rame externe (scaphognathite) de la maxille, elle pénètre par les espaces subsistant entre les bases des pattes et ressort par le cadre buccal, entre les maxillipèdes. Le côté postérieur de l hexagone céphalothoracique est constitué par la limite dorsale de la carapace, parallèlement à laquelle s insère le premier segment abdominal. Cette Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM

33 Chapitre II : Présentation de l espèce étudiée «Carcinus Aestuarii» carapace présente cinq types de régions pulmonaires nettes, délimitées par des sillons (Photo7). Photo 7 : Les différentes régions pulmonaires à l intérieur de la carapace de Carcinus aestuarii 1 : La région stomacale unique. 2 : Les régions hépatiques antérieures situées de part et d autre de la région stomacale. 3 : La région génitale centrale située entre les deux régions hépatiques. 4 : Les régions branchiales bien développées en position antérolatérale. 5 : La région cardiaque en arrière de la génitale. Ventralement, on observe une carapace divisée en huit sternites nettement distincts qui forment ce qu on appelle les plastrons thoraciques. Sur cette face ventrale, les orifices génitales mâles et femelles sont présents soit latéralement respectivement sur le coxa des péréiopodes soit au niveau des sternites selon le sexe et les espèces. II-2- l abdomen : L abdomen ou pléon est replié sous le céphalothorax et présente six somites en continuité avec une pièce terminale ou telson, à la face ventrale de laquelle s ouvre l anus. Le sixième segment abdominal porte deux petites dépressions qui s emboitent entre deux saillies chitineuses du plastron thoracique de la seconde paire des pattes ambulatoires et forment un système de bouton pression (Tixies et Gaillard, 1963). Celui-ci persiste durant toute la vie du mâle, mais il disparaît au moment de la première mue de puberté chez la femelle (Drach, 1939). Zouari Baklouti Sonia, 2010 INSTM

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