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1 PESTICIDES ET ALIMENTATION EN EAU POTABLE EN MARTINIQUE ETAT DES LIEUX ET POSITION SANITAIRE EN OCTOBRE 21 Selon la FAO 1 (1986), un pesticide est une substance, ou un mélange de substances, utilisée pour empêcher d'agir, détruire ou neutraliser un ravageur, un vecteur de maladie humaine ou animale, une espèce végétale ou animale nocive ou gênante au cours de la production, de la transformation, de l'entreposage, du transport ou de la commercialisation de denrées alimentaires, de produits agricoles, de bois ou de dérivés du bois, ou d'aliments pour animaux, ou encore susceptible d'être administré à des animaux pour détruire les insectes, arachnides ou autres parasites à la surface de leur corps ou à l'intérieur de leur organisme. Les produits utilisés sont préparés à partir de matières actives suivant une certaine formulation caractéristique de la spécialité commerciale. La matière ou substance active (sa) d un pesticide est le constituant de la préparation auquel est due, en tout ou en partie, son efficacité. Les pesticides se divisent en plusieurs catégories, selon leur fonction : les insecticides (lutte contre les insectes) ; les fongicides (lutte contre les champignons) ; les herbicides (lutte contre les plantes adventices) ; les produits divers : nématicides (lutte contre les nématodes), rodenticides (lutte contre les rongeurs), molluscicides (lutte contre les mollusques), acaricides (lutte contre les acariens : araignées, tiques ). On peut ajouter à cette liste des produits phytopharmaceutiques tels que les réducteurs de croissance, les agents de mûrissement. Une situation de risque et un état des lieux à compléter : L utilisation des pesticides en Martinique concerne en premier lieu l activité agricole, bien qu il ne faille pas écarter les autres usages, domestiques, d entretien des espaces publics et de lutte anti-vectorielle. Les importations de 1998 représentaient 7 kg de produit commercial rapportés à l habitant, et 12 kg rapportés à l hectare cultivé (ce dernier nombre étant toutefois surestimé, puisqu il ne tient pas compte des usages autres qu agricoles, on peut avancer la quantité de 75 kg à l hectare cultivé sur la base de 16 t. utilisées en agriculture) quantité annuelle (tonne) insecticides fongicides 152 herbicides 459 désinfectants 243 autres 52 Total annuel produits phytosanitaires tonnes Le contexte martiniquais est malheureusement favorable à des risques élevés de pollution : utilisation importante de produits phytosanitaires en agriculture, le climat tropical étant favorable au développement de certaines maladies et à la pullulation de ravageurs du sol (nématodes en particulier), utilisation de molécules anciennes, généralement persistantes et avec un profil toxicologique et écotoxicologique mauvais, caractéristiques pédoclimatiques favorables à une perte massive dans l environnement des molécules appliquées. La mission d enquête des ministères de l agriculture et de l environnement (BALLAND, MESTRES, FAGOT) a dressé le constat d une situation très alarmante en 1998 : état des lieux de la pollution des milieux peu fiable et très lacunaire (l essentiel des données concernait les eaux de distribution), absence de données sur la qualité des aliments produits localement, impact méconnu sur la santé des populations beaucoup plus exposées qu en métropole, réglementation mal respectée, faible technicité des utilisateurs, mauvaise connaissance des mécanismes de transfert des produits et de la pollution. Les réalisations : Face à ce rapport alarmant, le comité de bassin saisi de la question par le Préfet a élaboré un ensemble de propositions émanant de groupes de réflexion rassemblant tous les acteurs concernés. 1 Food and Agriculture Organization DSDS de Martinique Etat des lieux pesticides / eaux d alimentation oct

2 Nombre de ces propositions, dont certaines reprenaient des actions déjà engagées par les services de l Etat, sont réalisées ou en cours de réalisation. Un groupe de lutte contre la pollution par les produits phytosanitaires, animé par le chef du Service de la Protection des Végétaux a été constitué en juin 2. Pour ce qui concerne le contrôle de la qualité des eaux de boisson, les résultats des contrôles effectués de 1993 à mai 1999 n avaient révélé qu une faible présence de produits phytosanitaires dans les ressources en eau potable. En 1999, le changement de laboratoire et de logistique d acheminement des échantillons pour que ceux-ci parviennent au laboratoire métropolitain dans des conditions optimales (moins de 48 heures et à une température inférieure à 1 C) a permis de rechercher en routine 22 molécules, dont 12 potentiellement utilisées en Martinique. Une campagne intensive d analyses a été menée sur 7 sites, pendant 3 mois, de juin à août 1999, avec des prélèvements hebdomadaires sur 5 captages d eaux superficielles, bi-hebdomadaires sur deux captages d eaux souterraines. Le financement en a été assuré par le Conseil Général, la régie des eaux de Fort-de-France, la SME, la SMDS et la DDASS. Au cours de l année 2, a été poursuivi le contrôle sanitaire renforcé sur les ressources à risque, et les ressources qui n avaient pas encore fait l objet d analyses de pesticides ont été prélevées à cette fin. En juin et juillet 2, une campagne d analyses journalières a été effectuée sur deux bassins agricoles, situés dans les bassins de la Lézarde et de la Capot, afin de caractériser la pollution au plus près des parcelles traitées et de suivre les effets des épandages de nématicides notamment. Parallèlement, les eaux brutes de la rivière Capot ont été prélevées à la station de Vivé, afin de mieux connaître la relation débit concentration de produits phytosanitaires. La recherche des métabolites de l aldicarbe a été introduite et les résultats ont confirmé les hypothèses de présence de ces dérivés à l exutoire de parcelles qui avaient subi un traitement 4 mois auparavant et dans les eaux captées à des niveaux supérieurs aux valeurs limites réglementaires. Le financement de cette campagne de prélèvements a été assuré par le Conseil Général, la SMDS, la DIREN et la DDASS. Bilan des connaissances en octobre 21 : 36 molécules ont été détectées sur l ensemble des ressources en eau potable qui ont fait l objet d analyses depuis janvier Les détections sont pour la plupart peu fréquentes et à des niveaux faibles : peu de molécules dépassent la valeur limite réglementaire de,1 µg/l, ainsi que le montre le diagramme ci-dessous, et les valeurs maximales rencontrées ne sont pas particulièrement élevées. DSDS de Martinique Etat des lieux pesticides / eaux d alimentation oct

3 Produits anciens : les produits organochlorés (chlordécone, HCH beta, isomère de l HCH technique) contaminent de façon chronique trois ressources : source Gradis, rivières Capot et Monsieur. Ces derniers, interdits d utilisation depuis 1987 (HCH beta) et 1993 (chlordecone), ne sont plus utilisés a priori et la pollution des eaux résulte donc des résidus encore présents dans les sols traités (on avait retrouvé jusqu à 5 mg/kg en août 1999 dans le sol superficiel à l habitation Gradis). Si les concentrations peuvent dépasser 3 µg/l à la source Gradis, elles restent en dessous de,8 µg/l sur les deux autres prises d eau. Produits actuels : l'ensemble des familles des produits phytosanitaires actuellement utilisés a été détecté. Les valeurs supérieures à,1 µg/l en eau destinée à la consommation ne concernent qu une douzaine de molécules. La fréquence de ces dépassements est faible, sauf pour les dérivés de l aldicarbe. A part le bromacil (herbicide utilisé sur les ananas) qui peut atteindre des valeurs de 1 µg/l, les concentrations maximales relevées restent en deçà de,5 µg/l Valeur maxi en µg/ 1,1 1,9,8,7,6,5,4,3,2,1 Aldicarbe Aldicarbe sulfoné Aldicarbe Aldicarbe sulfoné Molécules de pesticides et apparentés détectées de 1/99 à 6/1 Endosulfan alpha Aldicarbe sulfoxyde Aldrine Améthryne Atrazine Benfluraline Bromacil Chlordécone Chlorothalonil DDD-2,4' DDD-4,4' DDE-2,4' DDE-4,4' DDT-2,4' DDT-4,4' Dieldrine Diuron Nb.de détections Endrine HCH alpha HCH béta HCH delta HCH gamma (lindane) Heptachlore Imazalile Nb.de valeurs >,1 µg/l Concentration maximale en pesticides et produits apparentés de 1/99 à 6/1 Aldicarbe sulfoxyde Aldrine Améthryne Atrazine Benfluraline Bromacil Chlordécone Chlorothalonil DDD-2,4' DDD-4,4' DDE-2,4' DDE-4,4' DDT-2,4' DDT-4,4' Dieldrine Diuron Endosulfan alpha Endrine HCH alpha HCH béta HCH delta HCH gamma (lindane) Heptachlore Imazalile Oxamyl Pendiméthaline Pentachlorophénol DSDS de Martinique Etat des lieux pesticides / eaux d alimentation oct Oxamyl Pendiméthaline Pentachlorophénol Procymidone Propiconazole Simazine Tebuconazole Terbuméton Tétrachlorvinphos Thiabendazole Procymidone Propiconazole Simazine Tebuconazole Terbuméton Tétrachlorvinphos Thiabendazole

4 Chlordecone aux captages de 1/99 à 6/ ,8,7,6,5,4,3,2,1 Nb. détect. Nb. sup,1 µg/l Maximum Moyenne HCH beta aux captages de 1/99 à 6/ ,9,8,7,6,5,4,3,2,1 Nb. détect. Nb. sup,1 µg/l Maximum Moyenne On peut aisément constater sur ces diagrammes que la contamination chronique par les organochlorés et le dépassement fréquent des valeurs limites réglementaires ne concernent que deux ressources, rivière Monsieur et rivière Capot. Les populations alimentées directement par ces ressources sont de 3 habitants, et environ 1 personnes sont alimentées par un mélange de ces eaux et d autres ressources exemptes de contamination, ce qui réduit la concentration des eaux distribuées. DSDS de Martinique Etat des lieux pesticides / eaux d alimentation oct

5 De nouveaux produits mis en évidence en juin 2 : L étude menée en juin et juillet 2 sur le bassin de la Capot a montré que les métabolites de l aldicarbe (un des principaux nématicides) sont présents à des teneurs non négligeables (jusqu à 1,54 µg/l) en sortie de parcelles cultivées, et à des teneurs plus faibles mais pouvant dépasser la valeur limite réglementaire de,1 µg/l à la prise d eau de la Capot (15 jours de dépassement de celle-ci en aldicarbe sulfone, avec un maximum de,16 µg/l). Les nouveaux produits mis en évidence sur les eaux de la Capot, au regard des analyses antérieures, sont l aldicarbe sulfoxyde et sulfone, l oxamyl, le diuron, l amétryne, l imazalil, et le cadusafos. Les résultats des campagnes de la DIREN en eau superficielle mettant en évidence la présence des fongicides postrécolte dans les eaux sont donc confirmés à l échelle du bassin de la Capot par la présence (à des teneurs faibles toutefois) de l imazalil (il avait été retrouvé seulement du thiabendazole, et ce une seule fois antérieurement). Les principaux produits retrouvés dans l eau de la Capot lors de cette campagne d analyses sont présentés sur le graphique ci-dessous. Evolution des principaux pesticides et métabolites détectés sur l'eau brute de la Capot,7,6,5 concentration (µg/l),4,3,2,1 4/6 5/6 6/6 7/6 8/6 9/6 1/6 11/6 12/6 13/6 14/6 15/6 16/6 17/6 18/6 19/6 2/6 21/6 22/6 23/6 24/6 25/6 26/6 27/6 28/6 29/6 3/6 1/7 2/7 3/7 4/7 5/7 6/7 7/7 8/7 9/7 1/7 11/7 12/7 13/7 14/7 15/7 16/7 17/7 18/7 19/7 2/7 21/7 22/7 23/7 24/7 25/7 26/7 27/7 28/7 29/7 3/7 31/7 dates Aldicarbe sulfoxyde Aldicarbe sulfone Chlordécone HCH béta On ne retrouve que très peu les herbicides caractéristiques de la culture de l ananas en Martinique : le bromacile et le diuron. On voit donc que, comme prévu, l influence de cette culture sur la pollution des eaux par les produits phytosanitaires semble faible et très épisodique sur le bassin de la Capot, ce qui ne doit pas être le cas lorsque les surfaces plantées couvrent une forte superficie dans le bassin versant ou influencent directement un captage (comme la source Gradis, affectée par le bromacil). Pour les dérivés de l aldicarbe, cette campagne confirme les résultats observés en Guadeloupe et en Martinique par le CIRAD : la molécule mère n est rapidement plus observable mais les métabolites le restent pendant plusieurs mois. On peut supposer un comportement équivalent pour le terbufos dont les dérivés n ont pu encore être analysés. Comportement des stations de traitement actuelles (étude mai août 1999) : Les dessableurs ne retiennent pas les produits phytosanitaires. A ce niveau, le taux de matières organiques n est sans doute pas suffisant pour que joue le phénomène d adsorption. Les boues de décantation captent certains produits, et peuvent ainsi participer sensiblement à la décontamination de l eau. L eau traitée en sortie de station peut parfois être plus contaminée que l eau brute en entrée: ce phénomène apparemment paradoxal peut être expliqué par le fait que si les boues du décanteur sont capables de retenir les pesticides hydrophobes par adsorption, la réversibilité du phénomène joue aussi et peut entraîner des relargages par désorption quand la pollution diminue. DSDS de Martinique Etat des lieux pesticides / eaux d alimentation oct

6 Relation pluviométrie concentration de pesticides dans les eaux : L analyse de la variation des concentrations en pesticides les plus fréquemment retrouvés (chlordécone, HCH beta, aldicarbe sulfone et sulfoxyde) avec la pluviométrie semble montrer un effet de lessivage et de baisse des concentrations par les fortes pluies, que des pluies moyennes espacées provoquent une hausse des teneurs, et que des pluies journalières et assez intenses maintiennent un niveau stable. Evolution du chlordecone décalé de - 3 jours sur l'eau brute de la Capot par rapport à la pluviométrie jo urnalière 7,7 Hauteurs de pluie ,6,5,4,3,2,1 Concentration (µg/l) 25/5 29/5 2/6 6/6 1/6 14/6 18/6 22/6 26/6 3/6 4/7 8/7 12/7 16/7 2/7 24/7 28/7 Dates Les figures ci-dessous présentent l évolution du chlordecone et du HCH beta décalée de trois jours pour tenir compte d un effet retard en regard des pluies journalières : on peut observer sur la Capot des courbes d évolution similaires pour ces deux molécules, dont les concentrations sont dans un rapport de 1, et qui ont des caractéristiques assez proches (très faible solubilité) : de fortes pluies (>3 mm) semblent entraîner un «rinçage» des sols et une diminution marquée des concentrations, des pluies moyennes (1 à 2 mm) régulièrement espacées auraient un effet cumulatif sur les concentrations observées, et en période de pluie quotidienne, les concentrations semblent se stabiliser. Ces effets semblent décalés de trois jours par rapport aux pluies qui les provoquent. Evolution du HCH beta décalé de - 3 jours sur l'eau brute de la Capot par rapport à la pluviométrie journalière Hauteurs de pluie /5 29/5 2/6 6/6 hauteur de pluie 1/6 14/6 18/6 22/6 26/6 DSDS de Martinique Etat des lieux pesticides / eaux d alimentation oct /6 Dates 4/7 8/7 12/7 16/7 2/7 24/7 28/7 HCH beta décalé - 3 jours,6,5,4,3,2,1 Concentration (µg/l)

7 Ces observations semblent confirmer que la dynamique de pollution par le chlordecone (et sans doute le HCH beta) est essentiellement liée à l infiltration à travers les sols pollués par un usage prolongé de ces insecticides organochlorés particulièrement rémanents. Corrélation entre les concentrations mesurées au plus près des cultures et sur l ensemble du bassin versant : Un fonctionnement global du bassin versant de la Capot, vis à vis de la pollution par le chlordecone, visible sur la figure cidessous, été confirmé statistiquement à l aide du test d égalité de moyennes sur des échantillons appariés pour la source de l habitation située sur le bassin versant et l arrivée d eau brute de la rivière Capot (les sites ne sont pas indépendants puisque appartenant au même bassin versant) : l hypothèse que les moyennes des concentrations en chlordécone sont égales entre les deux sites situés dans le même bassin n est pas rejetée pour un risque choisi de 5 %. Des profils d évolution de cette molécule approchants, mais beaucoup moins réguliers sont observés sur ce graphique à l Habitation Lézarde et dans la ravine de l habitation du bassin de la Capot. Evolution comparée des teneurs en chlordécone sur les trois sites,9 5,8 4,5 concentration (µg/l),7,6,5,4,3,2 4 3,5 3 2,5 2 1,5 1,1,5 5/6 7/6 9/6 11/6 13/6 15/6 17/6 19/6 21/6 23/6 25/6 27/6 29/6 1/7 3/7 5/7 7/7 9/7 11/7 13/7 concentration à l'habitation Rivière Lézarde (µg/l) dates Vivé Hab. bas. Capot (source) Hab. bas. Capot (ravine) Hab. riv. Lézarde Ces observations semblent confirmer que la dynamique de pollution par le chlordecone (et sans doute le HCH beta) est essentiellement liée à l infiltration à travers les sols pollués par un usage prolongé de ces organochlorés particulièrement rémanents. Gestion du risque sanitaire : Les valeurs limites réglementaires étant dépassées, il fut nécessaire, outre les mesures prescrites de contrôle renforcé, et d information, de prendre une position sur la poursuite de la distribution de l eau en vue de la consommation. Le tableau ci-dessous présente les données et les résultats de la démarche appliquée pour déterminer si la consommation d une eau qui présente des concentrations en pesticides ou produits apparentés (métabolites) supérieures aux valeurs limites réglementaires est ou non tolérable pour une durée limitée. DSDS de Martinique Etat des lieux pesticides / eaux d alimentation oct

8 Le raisonnement est fondé sur la connaissance de la dose journalière tolérable (DJT) pour le produit considéré, exprimée en µg par kg de poids corporel et par jour (µg/kg/j), pour une exposition de longue durée (supérieure à une année), ainsi que sur les valeurs de concentration moyenne et maximale rencontrées dans les eaux. Trois catégories de consommateurs sont considérées : nourrisson de 5 kg consommant,75 litre d eau par jour, enfant de 1 kg consommant 1 litre/j et adulte de 6 kg consommant 2 litres/j selon les valeurs adoptées par l OMS pour fixer les recommandations relatives à l eau de boisson. On calcule ainsi la DJT pour chaque catégorie de consommateur, exprimée en µg par jour. On calcule ensuite l apport réel de l eau de boisson, en fonction des concentrations moyenne et maximale mesurées, et des volumes d eau consommés par chaque catégorie de consommateur. On obtient un résultat en µg par jour. Ce résultat est alors comparé à la DJT, et exprimé en % de celle-ci, pour chaque catégorie de consommateur, et ce pour les concentrations moyenne et maximale mesurées. Les tableaux suivants présentent les résultats de ces calculs pour les trois ressources les plus contaminées, et les principales molécules rencontrées : chlordecone, HCH beta et aldicarbe sulfone. DJT utilisées (intermédiaire pour le HCH beta, chroniques pour chlordecone et aldicarbe sulfone. (Valeurs limites d exposition admises par l Environmental Protection Agency (EPA), accessibles dans la base de données de l Agency for Toxic Substances and Diseases Registry (ATSDR) qui définit pour les produits en cause les valeurs de dose journalière tolérable pour les niveaux de risque aigu, intermédiaire et chronique ). Niveau de risque HCH beta chlordecone Aldicarbe sulfone Aigu 2 µg/kg/j 1 µg/kg/j Intermédiaire,6 µg/kg/j,5 µg/kg/j chronique,5 µg/kg/j 1 µg/kg/j Calcul des DJT journalières : DJT x poids Catégorie HCH beta chlordecone Aldicarbe sulfone Nourrisson 3 µg/j 2,5 µg/j 5 µg/j Enfant 6 µg/j 5 µg/j 1 µg/j adulte 36 µg/j 3 µg//j 6 µg/j Calcul des doses apportées par l eau : concentration x consommation et de la fraction de la DJT apportée par l eau pour les concentrations moyenne et maximale Les résultats sur les trois ressources contaminées de façon chronique : Source Gradis (données 99 ) HCH beta chlordecone moy 2,12 µg/l max 3,3 µg/l moy,47 µg/l max 1,37 µg/l Catégories Apport journalier % DJT Apport journalier % DJT Nourrisson 1,59 52,9,35 14, Valeur moyenne Enfant 2,12 35,3,47 9,3 adulte 4,24 11,7,94 3,1 Valeur maximale Nourrisson 2,47 82,5 1,42 57 Enfant 3,3 55, 1,9 38 adulte 6,6 18,3 3,8 12,6 DSDS de Martinique Etat des lieux pesticides / eaux d alimentation oct

9 Rivière Monsieur (maxi sur eau HCH beta chlordecone brute et eau traitée) données 99-1 moy,16 µg/l max,44 µg/l moy,35 µg/l max,71 µg/l Catégories Apport journalier % DJT Apport journalier % DJT Nourrisson,8 2,7,23 9,2 Valeur moyenne Enfant,11 1,8,31 6,1 adulte,21,6,61 2, Valeur maximale Nourrisson,33 11,,53 21,3 Enfant,44 7,3,71 14,2 adulte,88 2,4 1,42 4,7 Rivière Capot (maxi sur eau brute et eau traitée) données 99-1 Moy,36 µg/l HCH beta chlordecone Aldicarbe sulfone Max,16 Moy,287 Max,76 Moy,8 µg/l µg/l µg/l µg/l Max,369 µg/l Valeur moyenne Catégories Apport journalier % DJT Apport journalier % DJT Apport journalier % DJT Nourrisson,3,9,22 8,6,6 1,2 Enfant,4,6,29 5,7,8,8 adulte,7,2,57 1,9,16,3 Nourrisson,12 4,,57 22,8,28 5,5 Enfant,16 2,7,76 15,2,37 3,7 Valeur maximale adulte,32,9 1,52 5,,74 1,2 On constate que pour la source Gradis, si pour l adulte on est encore éloigné de la DJT pour les deux organochlorés, on atteignait 53% de la DJT chronique en valeur moyenne et 82% de celle-ci en valeur maximale pour le nourrisson en ce qui concerne le HCH beta. Si on y ajoutait (pour la concentration maximale) les 57% de la DJT relative au chlordecone, on pouvait considérer que la marge de sécurité était insuffisante, compte tenu de la parenté de ces deux molécules et de leur faculté de s accumuler dans l organisme. En revanche, sur les rivières Monsieur et Capot, même pour la population la plus sensible (les nourrissons), on reste à des valeurs assez éloignées de la DJT (21% et 11% en valeur maxi pour le nourrisson à rivière Monsieur, 23% et 4% sur la Capot respectivement pour le chlordecone et le HCH beta, et 5,5% pour l aldicarbe sulfone). Le choix a donc été fait, à partir de ces éléments, d interrompre la distribution de l eau de la source Gradis, mais de ne pas proposer de mesures de restriction de la consommation de l eau des rivières Monsieur et Capot. Nécessité de traiter l eau des ressources contaminées : Parallèlement aux efforts entrepris pour une meilleure connaissance de la qualité des ressources en eau potable, il est souhaitable de programmer le plus rapidement possible le traitement qui permettra de retenir les organochlorés qui ne semblent pas présenter de risque à court terme aux concentrations relevées, lorsqu on considère chaque molécule séparément, mais qu on ne peut envisager de faire consommer sans limitation dans le temps aux usagers des réseaux de distribution concernés sans prendre de précautions : L eau ne représente en effet qu une source d apport parmi d autres, et il faut se préoccuper de connaître l exposition par les autres voies alimentaires notamment. Toute réduction de l exposition aux pesticides ne peut avoir que des effets de protection de la santé. On ne connaît que très mal les effet synergiques ou cumulés de molécules qui pour certaines, notamment les organochlorés, sont des perturbateurs endocriniens. DSDS de Martinique Etat des lieux pesticides / eaux d alimentation oct

10 Des solutions efficaces de traitement existent, notamment pour retenir les produits hydrophobes comme les organochlorés qui constituent la pollution de fond avec les métabolites de l aldicarbe (dont la possibilité d adsorption sur charbon actif reste à préciser). Face à cette situation, les filières de traitement devront être adaptées pour éliminer les pesticides et garantir en permanence le respect des normes en distribution. Les exploitants et maîtres d ouvrage sont particulièrement sensibilisés à cette nécessité. Protection des ressources en eau potable : Un gros travail reste à faire pour définir les bonnes mesures de protection des captages contre ce type de pollution. Leur mise en place est obligatoire. Les maitres d ouvrage avec l appui du Conseil Général ont lancé les études préliminaires, et la lutte contre les risques de contamination des eaux captées par les pesticides sera certainement l objet de discussions animées entre les partenaires intéressés. Si en effet, l adoption de certaines mesures peut facilement devenir un objectif partagé par tous, et on peut citer à ce sujet l intensification de la formation des utilisateurs des produits, l utilisation de matériels adaptés et bien réglés, la généralisation de la lutte raisonnée, la prohibition des produits trop hydrophiles, l organisation du ramassage des emballages vides et des produits périmés, d autres mesures de protection seront plus délicates à mettre en oeuvre et leur acceptabilité moins évidente. Il paraît nécessaire de travailler encore à mieux caractériser le risque d une part, et d autre part à définir et expérimenter les dispositifs susceptibles de limiter les entraînements de produits phytosanitaires vers les ressources en eau potable, qui auront peut-être comme avantage annexe de freiner aussi l érosion et de présenter un intérêt majeur pour les agriculteurs conscients de la nécessité de préserver leurs sols. Les études visent à une meilleure compréhension, à l échelle de la parcelle et du bassin versant, de la distribution des polluants dans le sol et des mécanismes de leur transfert dans l environnement. Le CIRAD a en particulier montré que dans les zones étudiées, les eaux de percolation sont beaucoup plus chargées en polluants que les eaux de ruissellement ; ces dernières peuvent cependant être ponctuellement très contaminées si une pluie violente survient peu de temps après le traitement. L analyse des pratiques anciennes ou courantes, ainsi que la mise au point et la validation de pratiques culturales raisonnées devront déboucher sur l établissement de préconisations et codes de bonnes de bonne conduite qui seront reprises dans le cadre de futurs Contrats Territoriaux d Exploitation. Dans un contexte de pression foncière très forte, y compris sur le foncier agricole, la nécessité de proposer des solutions réalistes et efficaces au problème de la protection des ressources destinées à l AEP, notamment vis-à-vis des pollutions d origine agricole, et particulièrement par les produits phytosanitaires, oblige à bien appréhender la faisabilité des mesures qui peuvent être proposées sur les plans technique, économique et social. Pour ce faire, un travail très approfondi de concertation avec tous les partenaires (Conseil Général, collectivités maîtres d ouvrage, profession agricole, administrations) a été engagé fin 2. Il doit porter sur : - l identification claire des problèmes posés par chaque captage, - la transcription des mesures proposées par les hydrogéologues en termes réglementaires et leur mise en cohérence à l échelle du département, - l identification des outils disponibles permettant de limiter le plus possible l indemnisation de servitudes afin de limiter le plus possible l impact sur les budgets des services d eau (outils réglementaires, CTE, ). Il convient toutefois de souligner que la mise en place effective des périmètres de protection ne résoudra pas à court ou même moyen terme tous les problèmes de présence de produits phytosanitaires dans les eaux utilisées pour l AEP : la présence des organochlorés, dont l usage n est plus autorisé depuis plusieurs années et qui sont stockés dans les sols, ne pourra être résolue de manière satisfaisante que par l abandon des ressources contaminées ou la mise en place de traitements appropriés. Une réflexion sur ce thème est actuellement en cours dans le cadre du SDAGE, posant la question de l opportunité d une évolution vers une meilleure adéquation usage / ressource (échange entre ressources AEP et celles à usage agricole visant à une utilisation accrue pour l AEP des ressources indemnes ou très peu touchées par ce problème et qui sont actuellement utilisées pour l agriculture). DSDS de Martinique Etat des lieux pesticides / eaux d alimentation oct

11 Information : Le Conseil départemental d hygiène et le Comité de Bassin ont été régulièrement tenus informés des bilans de qualité des eaux réalisés par le service, et des conclusions de la campagne de contrôle renforcé de 1999 et 2. De nombreuses communications de presse ont eu lieu sur ce sujet depuis Par ailleurs, il est satisfait aux obligations d information des élus (maires et présidents de syndicats d AEP) et du public, par la diffusion des rapports annuels et des fiches d information jointes par les exploitants à la facture d eau. Conséquences sur la santé : Les risques liés aux pesticides concernent en premier lieu les professionnels, par intoxication aigüe ou sur le long terme, à des doses très supérieures à celles qui sont rencontrées pour les expositions environnementales. Risque de cancer : Même dans le domaine des expositions professionnelles, il n a pas été établi de lien formel entre l exposition aux produits détectés dans les eaux de Martinique (chlordécone, HCH beta) et un quelconque cancer. En revanche, certaines études ont mis en évidence le développement de cancers chez l animal, ce qui a conduit à classer ces produits en cancérogènes possibles pour l homme (classification CIRC, EPA). Un des axes de recherche actuel est d examiner les liens possibles entre les pesticides et les cancers hormono-dépendants. Perturbations endocriniennes : Comme d autres molécules, (éthers de glycol, phtalates ), certains pesticides sont suspectés d affecter les mécanismes de régulation hormonale. Outre les conséquences possibles sur le déclenchement de cancers hormono-dépendants, les effets pourraient porter sur la fertilité masculine. Une étude est actuellement menée par l INSERM en Guadeloupe à ce sujet sur une population de travailleurs agricoles exposée aux organophosphorés et carbamates. Autres axes de recherche : Des recherches sont en cours de proposition ou de développement, afin d étudier les liens possibles entre pesticides et développement intra-utérin, ainsi que certains troubles neurologiques déjà rencontrés en milieu professionnel. L ensemble de ces recherches se heurte cependant à des difficultés méthodologiques : Les effets, s ils existent, peuvent être très différés de la phase d exposition, Les pathologies éventuelles attendues sont par essence multifactorielles, L exposition non professionnelle a concerné de faibles doses dont le cumul est difficile à reconstituer, Les effets potentiels ne sont pas spécifiques des pesticides. Conclusion : L adaptation du contrôle sanitaire et le changement de laboratoire ont permis de mettre en évidence en 1999 la pollution par les organochlorés anciennement utilisés. Celle-ci risque d affecter encore longtemps la qualité de certaines ressources en eau potable (source Gradis, rivière Monsieur et rivière Capot), et nécessite des traitements adaptés des eaux avant distribution. Pour ce qui concerne les produits actuels, les mesures de protection appropriées, dont certaines peuvent déjà être appliquées, devraient pouvoir se mettre en place dans un cadre consensuel quand les études prévues auront démontré leur faisabilité. Il reste encore des marges de progrès à réaliser pour améliorer la connaissance, tant de l état des milieux aquatiques que des éventuels effets sur la santé de ces faibles doses de pesticides. Mais au-delà de l eau, c est l ensemble des voies d exposition aux pesticides qu il faut caractériser : les expositions alimentaires et aériennes, ainsi que les expositions professionnelles sont sans aucun doute plus importantes que les expositions par voie hydrique. DSDS de Martinique Etat des lieux pesticides / eaux d alimentation oct

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