La panacée pour un partenariat collaboratif

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1 Synergies CHAMBRE TUNISO-FRANÇAISE DE COMMERCE ET D INDUSTRIE BULLETIN D INFORMATION -N 88 - DECEMBRE COLOCALISATION EN MÉDITERRANÉE La panacée pour un partenariat collaboratif QUARANTIÈME ANNIVERSAIRE DE LA CTFCI Engagement pour servir et accompagner l entreprise BAROMÈTRE DE LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUE DE LA CTFCI : Les promesses d une démocratie naissante

2 Sommaire N 88 - Décembre 2014 Synergies est un magazine économique publié par la CTFCI 39, Av. du Japon Tunis- Montplaisir Tél.:(216) Fax : (216) info@ctfci.org Site web : Association tunisienne, créée en juin 1974, la Chambre Tuniso-Française de Commerce et d industrie a pour objet : De mettre en relation les hommes d affaires tunisiens et français et de donner aux uns et aux autres toutes les indications utiles à l effet de favoriser entre eux la conclusion des affaires. D assurer une liaison permanente avec les organismes tunisiens, officiels et privés, responsables du développement des échanges et des implantations industrielles. D organiser des rencontres, colloques, missions à caractères économique et professionnel. De promouvoir des manifestations économiques destinées à développer les échanges (foires - expositions - journées commerciales, ect.). D aider au règlement des différends et des litiges pouvant survenir entre ressortissants des deux pays. D analyser les réglementations du commerce extérieur et des investissements, de les diffuser, ainsi que toutes informations économiques permettant une meilleure connaissance et une approche plus facile des marchés tunisiens et français. De mettre en œuvre des mesures de coopération technique, à l échelon des entreprises. D émettre des avis, de faire des suggestions permettant de mieux adapter les réglementations aux besoins d un développement harmonieux des échanges commerciaux entre la Tunisie et la France. La Chambre Tuniso-Française de Commerce et d Industrie offre, en outre, à ses adhérents : - Un bureau équipé pour contacter et recevoir les relations d affaires ; - Une documentation variée sur l économie et les législations tunisienne et française ; - Un secrétariat compétent et efficace pour l organisation de contacts en France et en Tunisie. BUREAU EXECUTIF Président d Honneur : M. R. BENMANSOUR Président : M. F. LAKHOUA Vice-Présidents : M. S. BENSAID - M. J. M. MERCIER Mme A. ZENAIDI Secrétaire Général : M. K. ZRIBI Trésorier Général : M. H. DOGHRI Membres Institutionnels : Mme Christel PERIDON, Chef du Service Economique,M. Bertrand Divone DE LA FOREST / UBI-France Synergies est une publication de la CTFCI Directeur de la publication : Foued LAKHOUA Rédaction / coordination : Med Néjib OUERGHI Publicité : Héla TRIFI Réalisé par SCRIPT 11, av. Abderrahmen Azzam - Montplaisir TUNIS Tél. :(+216) (L.G) - Fax : (+216) imp.script@gnet.tn P. 3 EDITORIAL Promesses et exigences P. 4 40ÈME ANNIVERSAIRE DE LA CTFCI Engagement pour servir et accompagner l entreprise P. 29 BAROMÈTRE DE LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUE DE LA CTFCI : Les promesses d une démocratie naissante P. 35 DOSSIER Colocalisation en méditerranée : La panacée pour un partenariat collaboratif P. 66 NOUVEAUX MARCHÉS Tout ce qu il faut savoir sur les marchés publics en Algérie 1

3 EDITORIAL Foued Lakhoua Président de la CTFCI Promesses et exigences Le marathon des élections législative et présidentielle que le pays a connu depuis la fin du mois d octobre dernier a été porteur d espoirs, de promesses et de messages clairs. Incontestablement, à travers ces rendez-vous électoraux rapprochés un grand pas a été franchi par la Tunisie sur la voie de la consécration de la pratique démocratique. Le peuple tunisien a renforcé son engagement démocratique au moyen de l organisation d élections crédibles et transparentes qui ont permis aux Tunisiens de réaffirmer leur pleine citoyenneté et de voter librement. Au terme de cette grande messe qui a consacré le principe de l alternance pacifique au pouvoir dans notre pays, l heure est au travail et à l effort. A l évidence, la Tunisie aborde, en cette nouvelle année 2015, une nouvelle étape cruciale dans la construction de son modèle démocratique et social. Auréolée d une bonne image de marque et d un inestimable crédit de la part de ses partenaires et des pays frères et amis, la Tunisie est tenue à capitaliser ces avancées engrangées et de les traduire en réalisations physiques à même de faire renaître l espoir, de renforcer la confiance et de la mettre sur la bonne orbite. Si le chemin reste encore tortueux et semé d embuches, au regard de l ampleur des demandes sociales, des risques qu encourt le pays, des attentes persistantes d une jeunesse à la recherche de repères et de l effort qui reste à déployer pour venir à bout des obstacles qui bloquent sa marche, il est fort à croire que ces défis ne sont pas infranchissables. Pour cela, il importe de prendre conscience du prix à payer par toute la communauté nationale pour que le navire Tunisie arrive à bon port. Rebâtir la confiance, faire renaître l espoir et aller de l avant sur la voie des réformes exigent de se mettre vite à l ouvrage. Cela est d autant plus impérieux, qu il y a urgence de sauver l économie du pays, d impulser l investissement, de soutenir l initiative, de chasser tout flou et tout attentisme. Le nouveau gouvernement issu des élections se trouve dans l obligation d agir vite et d émettre des signaux clairs pour arrêter cette spirale infernale qui risque de tout emporter avec elle et de proposer un modèle alternatif de développement. Un développement qui réhabilite les valeurs de l effort et du travail, qui a pour socle le partage et l inclusion et qui se ressource du génie des Tunisiens. Il est certain que sur le court terme, il n existe pas de potion magique qui permet au pays de rebondir et de répondre à toutes les sollicitations avec la célérité requise, mais il importe d opter derechef pour les bons choix et les meilleures réformes qui suscitent et l adhésion et la confiance du plus grand nombre. Des réformes censées générer une dynamique vertueuse où la confiance contribue à la création de nouvelles richesses, le travail devient le seul ascenseur social et l espoir se traduit par l inclusion des jeunes dans la sphère productive. Afin de concourir, un tant soit peu, à la reprise de l activité économique, la CTFCI s attèlera au cours de la prochaine période avec les autres structures de promotion du site tunisien des affaires (CEPEX, ONTT, FIPA, UTICA ) ainsi que les services de l ambassade de France en Tunisie à rendre effectif ce processus. Véhiculer un message sur une jeune démocratie en construction exigera de nous une action et un effort soutenus afin de transmettre chez les opérateurs étrangers et nos partenaires, en particulier, l image d un pays qui avance et qui offre, de surcroît, de bonnes perspectives d avenir. Tout en se prévalant comme une force de proposition à l intérieur du pays, la Chambre, notamment à travers ses commissions de réflexion jouera son rôle de vecteur crédible de communication et d information de ses partenaires français notamment dans cette période cruciale que connait le pays. Rebâtir l image de marque du pays passe, en toute évidence, par le renforcement de la confiance des opérateurs et des chefs d entreprises par des actions continues sur le terrain que la CTFCI est engagée à assurer au cours de l année Nous saisissons cette occasion pour souhaiter, au nom du Bureau directeur de la CTFCI et en mon nom personnel, à l ensemble de nos adhérents une bonne et heureuse année Une nouvelle année pleine de réussites, de prospérité et d aboutissements heureux à l ensemble de vos projets personnels, familiaux et professionnels. 3

4 40 ÈME ANNIVERSAIRE DE LA CTFCI 40 ÈME ANNIVERSAIRE DE LA CTFCI Engagement pour servir et accompagner l entreprise La CTFCI, qui a su se prévaloir en un interlocuteur privilégié et écouté des opérateurs, est résolue à explorer toutes les pistes favorisant un partenariat tunsiso-français d excellence. La Chambre Tuniso- Française de Commerce et d Industrie (CTFCI) a célébré, les 16 et 17 octobre 2014, le 40 ème anniversaire de sa création. Deux moments forts ont caractérisé cet événement qui a enregistré une présence remarquable de personnalités politiques tunisiennes (les ministres de l Industrie, des Mines et de l Énergie et de l Economie et des Finances, le Secrétaire d Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères) et françaises (l ambassadeur de France à Tunis), d experts dans le domaine économique (Jean Louis Guigou, Radhi Meddeb et Dominique Bocquet), d invités d honneur et des adhérents de la Chambre. Le premier temps fort fut l organisation, le 16 octobre 2014 à Tunis, avec l appui de l IPEMED (Institut de la prospective économique du monde méditerranéen) de la Conférence économique sur la colocalisation en méditerranée. Cette conférence dont l ouverture officielle a été assurée par M. Fayçal Gouiaa, Secrétaire d Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères, a été une opportunité pour approfondir la réflexion autour de cette thématique d intérêt et pour définir les préalables nécessaires pour jeter les fondements d une coopération d un type nouveau basée sur la coproduction et la création de valeurs entre les opérateurs économiques des deux rives de la Méditerranée. Cette conférence qui a été animée respectivement par M. Radhi Meddeb, Président de Comète Engineering, Jeau Louis Guigou, Délégué général de l IPEMED et Dominique Bocquet Inspecteur général économique et financier au ministère français des Finances, a permis de dissiper bien des a priori et de faire la distinction entre le concept, souvent décrié en France, de délocalisation et celui de la colocalisation. ce dernier processus avait été un catalyseur du renforcement de la compétitivité de l économie allemande et du développement des pays de l Europe Centrale. Le Président de la CTFCI a indiqué que la participation d imminents spécialistes à cette conférence offre la possibilité de mieux cerner ce processus, dont la finalité n est autre que Ouverture de la conférence de la CTFCI sur la colocalisation. l établissement des relations de type nouveau entre les opérateurs économiques du Nord et du Sud de la Méditerranée, faire valoir les gains induits par son adoption et approfondir les études engagées, dont la plupart ont convergé vers un même constat : le temps de la colocalisation en méditerranée est bel et bien venu. L Alliance pour le numérique : un exemple à suivre L action continue engagée par l IPEMED (Institut de Prospective Economique du Monde Méditerranéen) qui, en combinant études, rencontres débat, action de communication et lobbying a réussi à créer une véritable conscience sur l impératif de rompre avec les relations asymétriques qui ont longtemps prévalu entre les pays du Nord et du Sud de la Méditerranée et de converger vers un modèle coopératif. Cet événement a fourni l opportunité de passer en revue des expériences réussies de colocalisation en Tunisie. Le témoignage de trois entreprises, dont l une tunisienne, a été édifiant dans la mesure où, leurs itinéraires croisés ont montré tous les gains qui peuvent être glanés une fois la démarche de coproduction est judicieusement suivie. Le témoignage de chefs d entreprise a confirmé l idée que la Tunisie pouvait constituer un levier de croissance et permettre de générer des emplois des deux côtés de la Méditerranée. Le modèle de partenariat «gagnant/gagnant» commence à s imposer entre entreprises tunisiennes et françaises et que des synergies peuvent se développer dans l industrie du luxe, l agro-industrie, les textiles techniques, les biotechnologies, ou encore les énergies renouvelables. L expérience prometteuse de l Alliance francotunisienne pour le Numérique (AFTN) qui permet aux opérateurs d aller au-delà des flux traditionnels d export ou d investissement de France vers la Tunisie en développant les bases d un partenariat équilibré constitue aujourd hui un témoignage édifiant. 4 5

5 40 ÈME ANNIVERSAIRE DE LA CTFCI 40 ÈME ANNIVERSAIRE DE LA CTFCI Les trophées de la CTFCI Le deuxième temps fort de la célébration du 40ème anniversaire de la CTFCI fut l organisation, le 17 octobre 2014, d une soirée de gala à laquelle ont pris part 350 convives et dont le point d orgue a été la distribution des trophées du 40 ème anniversaire à des personnalités illustres qui ont été à l origine de la création de la Chambre, ont soutenu et appuyé son activité. Ces trophées ont été une sorte d hommage rendu à des personnalités politiques, de dirigeants d entreprises et de figures qui ont marqué la vie de la Chambre. Ils ont été décernés, à feu Habib Bourguiba Jr (Premier Président de la CTFCI), à Feu Hédi Mabrouk, ancien ambassadeur de Tunisie en France et ancien Ministre des Affaires étrangères dont l appui et l apport à la Chambre furent déterminants, à Feu Mahmoud Belhassine (Deuxième Président de la CTFCI), à Monsieur Ridha Benmansour, Président d honneur de la Chambre. Des trophées ont été décernés à d autres personnalités en reconnaissance de leur rôle dans le renforcement de la crédibilité et le prestige de la CTFCI. Dans cette catégorie on peut classer des fondateurs de la CTFCI, à l instar de feu Said Chenik (PDG de la Banque du Sud à l'époque) et M. Jacques Bellanger, du groupe linéaire de Paris et La CTFCI attribue son Trophée à des personnalités politiques et à des membres fondateurs. M. Hachemi Kooli, l un des pères de l industrie du textile. Des ambassadeurs français et tunisiens ont reçu le trophée de la CTFCI en reconnaissance de leur appui à la Chambre. La Chambre honore ses membres fondateurs et son équipe dirigeante La célébration par la CTFCI du 40 ème anniversaire de sa création s est poursuivie jusqu au mois de décembre. Après l organisation à Tunis, le 16 octobre 2014, d une conférence économique sur la colocalisation en méditerranée en collaboration avec l IPEMED (Institut de prospective économique du Monde méditerranéen) et d un grand dîner-gala le 17 octobre 2014 au cours duquel le trophée de la CTFCI a été décerné à des personnalités illustres (du monde politique, diplomatique et des membres fondateurs), la Chambre a organisé le 10 décembre dernier une cérémonie pour honorer des anciens et nouveaux membres de son Comité directeur et certains membres de l équipe dirigeante de la CTFCI. Par la même occasion, la Chambre a décerné un trophée à l Université Tunis Carthage (UTC) pour la collaboration active de son cadre enseignant (branche architecture) à l organisation d un concours pour la conception du trophée commémoratif du 40ème anniversaire. Elle a décerné également des Prix à trois étudiantes qui ont conçu le logo commémorant cet événement. Il est à signaler que parmi les récipiendaires des trophées du 40 ème anniversaire, figurent des personnalités qui ont contribué, dès les premiers jours, à sa création, à la promotion de ses activités et au raffermissement de son rôle en tant qu interlocuteur privilégié de la communauté des affaires. Dans une ambiance conviviale et bon enfant, le Président de la CTFCI, M. Foued Lakhoua a attribué les trophées du 40 ème anniversaire à Feu Tahar Makni (trophée remis à son épouse), Slaheddine Ferchiou (ancien dirigeant de la CTAMA) qui ont fait partie du premier comité directeur de la Chambre dès sa création en D autres personnalités ont été honorées dont M. Norbert Deguillebon, ancien Président des CCEF et Feu Mohamed Ali Dargouth (trophée remis à son fils). Des trophées du 40 ème anniversaire ont été décernés également aux membres actuels du Comité directeur de la CTFCI ainsi qu à M. Abdelfattah Jemal (ancien Directeur de la Chambre) et Mme Latifa Jalloul (actuelle directrice principale à la Chambre). Le Président de la CTFCI remet le Trophée de Feu Tahar Makni à son épouse. Remise du Trophée du 40ème anniversaire à M. Norbert de Guillebon Remise du 1er Prix de création du Trophée de la CTFCI. 6 7

6 LA VIE DE LA CTFCI LA VIE DE LA CTFCI LOI DE FINANCES 2015 ET RÉFORME FISCALE L investissement et la stabilisation du cadre macroéconomique, priorités de 2015 M. Hakim BENHAMOUDA anime le débat sur la Loi de Finances. «La fiscalité ne sera plus un avantage déterminant dans l attraction des IDE, d où l impératif d une réflexion approfondie pour déterminer les avantages que pourra offrir le site tunisien des affaires, affirme le Ministre de l Economie et des Finances. Son adoption dans les délais et en un temps, jugé record, par la nouvelle Assemblée des représentants du peuple (ARP) était considéré difficile, sinon inespéré. Ce qui fut fait, rubis sur l ongle, à une large majorité. Pour M. Hakim Ben Hammouda, Ministre de l Economie et des Finances qui a animé, le jeudi 11 décembre 2014, un débat organisé par la Chambre Tuniso-Française de Commerce et d Industrie sur la Loi de Finances 2015 et la réforme fiscale, cette approbation traduit autant un nouvel état d esprit des députés qu un engagement pour respecter la Constitution. «C est un signal fort, dira-t-il, qui reflète une prise de conscience de la nécessité de dégager un consensus large pour engager des réformes profondes dont le pays a si besoin». Quelques heures seulement après son adoption, M. Hakim Ben Hammouda qui n arrive pas à dissimuler sa satisfaction, affirme qu aujourd hui la situation économique du pays est stabilisée. Ceci est corroboré par le regain du sentiment de confiance chez les investisseurs et l atténuation de l intensité des pressions exercées sur le budget de l Etat, même si elles restent quelque peu fortes. «Le prochain gouvernement, ajoute-t-il, aura la possibilité de travailler dans de meilleures conditions dans la mesure où il aura la latitude d agir pour combler tout gap qui pourrait se manifester». Cette amélioration relative de la situation économique, note le Ministre, ne doit pas pousser à un optimisme démesuré. Beaucoup reste à faire pour relever un certain nombre de défis au premier rang desquels on trouve celui de la relance de l investissement, qui marque encore le pas et la restructuration du système bancaire, actuellement en bute à des difficultés sérieuses. La stabilisation du cadre macroéconomique au cours de l année 2014 est un fait patent, puisqu au moment où le pays s acheminait vers un déficit budgétaire à deux chiffres, précise M. Ben Hammouda, la feuille de route adoptée par le gouvernement a permis, en neuf mois, de gagner quatre points de déficit (qui ne dépassera pas 6% du PIB) sans tailler dans le social». Un préalable : l accélération des réformes Si la croissance est restée en 2014 atone et la reprise de l investissement n a pas été au rendez-vous, il va falloir déployer un effort supplémentaire au courant de la prochaine année en termes de relance de l investissement, de la maitrise du déficit budgétaire et de l inflation, de l amélioration de la productivité et, enfin, de la réduction du déficit de la balance courante. Cela requiert, à n en point douter, l accélération des réformes de la fiscalité et du système bancaire, cela va sans dire. A cet effet, la recapitalisation des banques publiques, en l occurrence la Société Tunisienne de Banque, la Banque de l Habitat et la Banque Nationale Agricole constitue un aspect important d un programme de restructuration dont la finalité est de remettre à flot, en l espace de deux ans, ces trois banques. L adoption presque consensuelle de ce programme par l ARP dans le cadre de la Loi de Finances 2015 est un indicateur qui ne trompe pas et atteste que la réforme du système bancaire est un dossier qui mérite qu on s y attèle. D ores et déjà, l idée de création d un fonds de restructuration des banques suit son chemin. Il serait alimenté par le produit de cession des participations minoritaires de l Etat dans huit banques qui sont de surcroit en difficulté. Convergence off-shore on-shore Même si elle est considérée comme la première grande réforme mise en place ces derniers temps en Tunisie, la réforme fiscale suscite toujours quelques interrogations se rapportant sur les moyens de consacrer une réelle réconciliation entre l administration et le contribuable. Deux cas ont été avancés lors de ce débat par M. Rached Fourati, Président de la Commission de la fiscalité à la CTFCI. Ils se rapportent respectivement aux pénalités dont les taux restent figés et injustes et à la 8 9

7 LA VIE DE LA CTFCI LA VIE DE LA CTFCI La Loi de Finances 2015 : les dispositions relatives à l investissement et à l entreprise La Loi de Finances pour l année 2015 adoptée, le 10 décembre 2014, à une large majorité par l Assemblée des Représentants du Peuple contient 46 articles prévoyant des dispositions portant sur le renforcement de la compétitivité, la relance de l investissement, la poursuite de la réforme fiscale, cela outre de mesures sociales. Mesures pour la consolidation de la compétitivité La Loi de Finances prévoit la baisse du taux de déduction sur les recettes d exportations de 5 à 2,5% et de 1,5 à 0,5% afin d éviter l excédent d impôt. Le projet permet aux entreprises totalement exportatrices d écouler 50% de leur production sur le marché local au lieu de 30% de leur chiffre d affaires en 2014, en plus de la réduction à 7 jours du délai de recouvrement de l excédent d impôt sur la valeur ajoutée pour ce qui est des grandes entreprises et ce, à partir de la date de demande de recouvrement. Dispositions pour la poursuite de la réforme fiscale La Loi de Finances 2015 d étendre l impôt sur les sociétés aux associations qui ne s adonnent pas à leur activité conformément à la législation y afférent, tout en supprimant la possibilité de considérer l impôt de 0,2% minimum exigé sur le chiffres d affaires comme avance déduite de l impôt annuel. La nouvelle Loi de Finances se propose de poursuivre le recouvrement de la contribution exceptionnelle et conjoncturelle pour les personnes physiques non concernées par la loi de finances complémentaire de 2014, outre la soumission des opérations de passation des biens immobiliers aux mêmes dispositions fiscales appliquées lors des ventes de biens immobiliers (frais d enregistrement, timbre fiscal). La loi stipule la réduction de 4 mois à 90 jours, la durée de dépôt après laquelle, la direction de la douane est autorisée, par le président du tribunal de première instance, à gérer les marchandises saisies et vendre les marchandises encombrantes et celles dont la valeur pourrait régresser et ce, après l obtention de l autorisation du président du tribunal de première instance. La loi prévoit aussi l augmentation de mille dinars à 10 mille dinars du plafond de la valeur des marchandises considérées comme biens cédés au profit de l Etat après l expiration des délais de dépôt. Le nouveau texte prolonge les délais fixés par la loi pour que les contribuables répondent aux services fiscaux concernant les opérations de révision fiscale et lors de la discussion des résultats avec les services fiscaux. En vertu cette loi, les personnes physiques réalisant des recettes en matière d agriculture et de pêche seront exempts de la retenue à la source de 1,5%. La Loi de Finances prévoit aussi l exonération de l or pur importé au profit des artisans bijoutiers des tarifs douaniers et stipule la poursuite de la mise en application de la mesure relative à l intégration des produits des métaux précieux non poinçonnés jusqu au 31 décembre L ARP adopte à une large mojorité la Loi de Finances régularisation par les entreprises de la retenue à la source qui devient un véritable écueil au regard de la complexité des textes. A ce propos la réponse du Ministre a été sans équivoque. En période de transition, affirme-til, le plus important c est l investissement. c est pourquoi, poursuit-il, l Administration œuvrera à favoriser la réconciliation fiscale et à faciliter aux entreprises toutes les démarches leur permettant de s acquitter au mieux de ce devoir. La nouvelle disposition contenue dans la Loi de Finances 2015 en matière de restitution du crédit d impôt se propose, à bon escient, de soulager la trésorerie des entreprises. La philosophie de la réforme fiscale consiste à réduire la pression sur les entreprises, non l augmentation des impôts mais l élargissement de l assiette à d autres catégories. L autre question de préoccupation se réfère à la taxation à partir de 2015 des entreprises off-shore et à la nécessité de garantir des contrôles qui ne feront pas fuir ces entreprises. Ces dernières font face à des écueils : l obligation de s adapter à l exigence tunisienne en matière de règlementation fiscale et aux exigences de leurs entreprises mères. Pour le Ministre de l Economie et des Finances, il va falloir impérativement engager une réflexion approfondie sur les avantages autres que fiscaux qui conditionnent la décision d un investisseur de choisir le site tunisien. Aujourd hui, une orientation générale se dessine de par le monde plaidant pour la convergence entre l on shore et l off-shore, ce dernier système a tendance à disparaitre. Partant, la fiscalité ne sera plus un avantage, ce qui déterminera la décision d un investisseur et son choix pour un site bien déterminé sera fonction d autres critères compétitifs à l instar de la qualité des infrastructures et des ressources humaines, la maitrise des technologies et de la sécurité

8 LA VIE DE LA CTFCI LA VIE DE LA CTFCI MED BUSINESS DAYS 2014 (MARSEILLE 6-7 NOVEMBRE 2014) L entreprise, moteur de la Méditerranée Participation tunisienne active et de qualité L édition 2014 des Med Business Days tenue à Marseille les 6 et 7 novembre 2014 a rencontré un vif succès. En témoigne la présence de 500 entrepreneurs du bassin méditerranéen venus de près de 20 pays d Europe et de Méditerranée. La présence tunisienne a été remarquable de point de vue qualité (présence de deux ministres, d un secrétaire d Etat et du gouverneur de la BCT), de participation et des contacts établis par les opérateurs présents à ce rendez vous d affaires. En effet, La CTFCI (Chambre Tuniso-Française de Commerce et d Industrie) et l UTICA (Union Tunisienne de l Industrie du Commerce et de l Artisanat) ont conduit la délégation tunisienne à MED Business Days. Un débat profond a ponctué toutes les réunions de MED Business Days. d Azur conclut : «Certes, le commerce, l industrie et l économie ont besoin de paix, mais ce sont eux-mêmes des facteurs de paix». L Europe et la Méditerranée : un destin commun Le Maghreb se présente de plus en plus comme le futur relais vers l Afrique subsaharienne. Il ne faut pas imaginer, rappellent plusieurs intervenants, que le développement du business se joue uniquement du Nord au Sud, il doit se faire dans tous les sens et le plus vite. Une dizaine d entreprises tunisiennes ont participé à cette manifestation. Parallèlement aux rencontres B to B, plusieurs ateliers ont été organisés traitant notamment du bilan et perspectives des Révolutions arabes, les TIC et l innovation, l approche des affaires en méditerranée, les aspects juridique et financier. La plénière d ouverture des Med Business Days a permis de démontrer que «le business» ne connait pas la politique, ne connait pas les religions : il inscrit les relations dans la durée, pour la renaissance d une croissance commune. Même si le discours géopolitique est en panne, les entreprises continuent d avancer ensemble. Dominique Brunin, Délégué général de CCI France International, précisait que «les pays du sud méditerranéen sont particulièrement présents dans la stratégie des entreprises françaises. Avant d aller cibler les marchés russes ou chinois, il faut privilégier la proximité». Quoiqu il en soit, les relations d affaires sur nos rives méditerranéennes continuent de se tisser et se renforcer, et ce, malgré les instabilités politiques. A ce propos, Michel Vauzelle, président de la Région Provence-Alpes-Côte Réunis à Marseille à l occasion du premier rendez-vous Med Business Day de la Semaine Economique de la Méditerranée les représentants du patronat de plusieurs pays méditerranéens sont convaincus que la relance de l économie méditerranéenne se fait au moyen de la promotion de l investissement au Maghreb. Malgré les soubresauts d une conjoncture économique difficile et le jaillissement de problèmes d ordre sécuritaires, une idée a dominé les débats : C est le moment d investir et de faire du business ensemble. L Europe et la Méditerranée, a-t-on affirmé, ont un destin commun. Algérie, Maroc, Tunisie, les pays évoqués dans cette conférence, proposée par le Medef international, l Union patronale des Bouchesdu-Rhône et la CCI International Provence- Alpes-Côte d Azur, restent les plus à même de recevoir ces investissements. Cela partant du fait que l investissement accompagne la marche des pays de la Méditerranée vers une stabilité politique et sociale. Les principaux bénéficiaires seront les grands groupes et les PME qui anticipent et qui ont déjà des implantations ou des marchés dans ces pays, mais aussi des entreprises qui diversifient leurs débouchés

9 LA VIE DE LA CTFCI LA VIE DE LA CTFCI 14 Rencontres B to B Durant deux jours, 400 entrepreneurs ont noué et approfondi des contacts qualifiés dans le cadre des RDV en B to B. Pour Thierry Modica, Président Directeur-général de Atem, «Les rendez-vous B to B me permettent de rencontrer des contacts qui m apportent une vision du marché très précise, d ouvrir ma réflexion sur le développement export de mon entreprise et d affiner ainsi ma sélection des pays pour le développement de ma stratégie». Comment formation, financement et innovation impactent le business? Ces thématiques ont animé trois des six ateliers programmés aux Med Business Days. Le premier, «Ressources Humaines et Formation» : quels moyens pour intégrer la jeunesse du Sud dans le développement économique?» animé par Paul Chaffard, élu de la Commission CCI International, a démontré la priorité de la gestion des compétences dans les pays du Maghreb, afin de résoudre le problème du chômage chez les jeunes diplômés; la question étant de mieux mettre en adéquation le besoin des entreprises, notamment des investisseurs étrangers, et les formations proposées. Wafa Makhlouf a identifié par exemple un manque de valorisation de la culture d entreprise. Au sein du CJD Tunisie, elle a mis en place un programme attractif de promotion des métiers d avenir auprès des jeunes et des parents. Le 2 ème atelier, animé par Philippe Gautier, Directeur général-adjoint du Medef International, abordait les questions de «Financements des projets méditerranéens». Le 3 ème thème abordé portait sur «Les TIC et l innovation pour favoriser l intégration économique du Bassin méditerranéen». Des rencontres B to B utiles Les trois autres ateliers qui portaient sur «transport et logistique : la Méditerranée, un carrefour d échanges à optimiser», «l approche des affaires dans les différents pays de la Méditerranée» et «se développer en méditerranée : les aspects juridique et financier» ont permis de partager une approche opérationnelle pour démarcher et pérenniser son business à l étranger. Samedi 8 novembre 2014 l Economie Sociale et Solidaire a été à l honneur des 10ème Rendez-vous économiques de la Méditerranée. Organisés par le Cercle des économistes et le FEMISE (Forum euroméditerranéen des instituts de sciences économiques), avec comme thème «quelle contribution l économie sociale et solidaire peut-elle apporter au développement en Méditerranée?», cette manifestation a vu la participation de MM Foued Lakhoua, Ahmed El Karam et Radhi Meddeb, respectivement Président de la CTFCI, Directeur général à Amen Bank et PDG de Comete Engineering. L économie sociale et solidaire (ESS), a-t-on affirmé, peut être le nouvel atout de la Méditerranée. Coopératives, associations, mutuelles et fondations s évertuent à prôner ce modèle économique dont le but est de créer de l emploi et du lien social. QUALITÉ : Le Prix 2014 décerné à Plastic Electromechanic Company Le premier Prix national de la Qualité pour 2014 a été remis, le 18 Novembre 2014 à L UTICA (Union Tunisienne de l Industrie, du Commerce et de l Artisanat) par M. Kamel Bennaceur, Ministre de l Industrie, de L Energie et des Mines à La société Plastic Electromechanic Company (membre de la CTFCI). La société Plastic Electromechanic Company est spécialisée dans la sous-traitance de l injection de pièces techniques en thermoplastiques. Le deuxième et troisième Prix sont revenus respectivement aux societés CHO Company (conditionnement et le raffinage de l huile alimentaire) et Warda (production de pâtes). Le Ministre a souligné, à cette occasion, que la qualité est garante de la pérennité et de l expansion de l entreprise, dans la mesure où elle lui permet de surmonter les difficultés et d améliorer ses chances d exportation sur les marchés extérieurs. M. Bennaceur a lancé un appel aux hommes d affaires et chefs d entreprise tunisiens pour intégrer la démarche qualité, améliorer leur productivité, ancrer la culture de l excellence et investir davantage dans l innovation... qui sont des piliers de compétitivité et de survie d une société. Il est à noter que le nombre d entreprises tunisiennes certifiées est passé de cinq en 1995 à 5000 entreprises actuellement 1er Prix attribué à la société Plastic Electromecanic Company (plasturgie). Le Directeur général de l unité de gestion du Programme national de promotion de la qualité, a fait savoir que ce Prix comporte une prime financière de de dinars (1er Prix), dinars (2ème) et de dinars (3ème), mais offre, aussi, une notoriété aux lauréats aussi bien sur le plan national qu international. Il est à rappeler que Le Programme National de la Qualité (PNQ) s inscrit dans le cadre des efforts visant à doter le tissu industriel tunisien des méthodes modernes de management de la qualité et offre la possibilité, aux entreprises industrielle et de services, d avoir une certification selon les normes et référentiels internationaux. Le Programme National de la Qualité met à la disposition des entreprises bénéficiaires, des experts tunisiens et internationaux chargés d assurer l assistance technique et l accompagnement durant la phase de mise en place du système de management de la qualité. 15

10 ÉCONOMIE ÉCONOMIE CONJONCTURE ÉCONOMIQUE ( RÉSULTATS DES ONZE PREMIERS MOIS 2014) Evolutions contrastées Aggravation du déficit commercial qui a atteint ,3 millions de dinars, soit une augmentation de plus de 2000 MD par rapport à la même période Au terme des onze premiers mois 2014, des évolutions divergentes des principaux indicateurs économiques et sectoriels ont été enregistrées. Exportations / Importations La production du secteur de l agriculture et de la pêche a enregistré des résultats globalement positifs. En même temps, des prémices de redressement commencent à apparaitre au niveau de la production des secteurs manufacturier et non manufacturier, après la baisse enregistrée au mois de juillet Les évolutions négatives ont concerné essentiellement le secteur extérieur avec l aggravation du déficit commercial (12.566,3 millions de dinars), au cours des onze premiers mois de l année, contre ,7 MD au cours de la période correspondant en Ceci provient de la décélération du rythme des exportations (1,6% contre 5,2% l an passé) contre une accélération de celui des importations (6,7% contre 3,4%), avec une détérioration continue, à la fois, de la balance énergétique et de la balance alimentaire. Le seul bémol, est apparu au courant du mois de novembre où les échanges commerciaux avec l extérieur ont affiché, une certaine amélioration avec la hausse du rythme des exportations et la consolidation des importations des biens d équipement et des matières premières et demi-produits. En effet, on a enregistré une amélioration relative des exportations du groupe des industries mécaniques et électriques (+11,4%), les autres industries manufacturières (+8,6%) et le textile et habillement (+3,7%). En revanche, les exportations agricoles et agroalimentaires ont chuté de 22,6% en raison notamment de la baisse drastique des exportations d huile d olive dont la valeur a atteint 315,3 MD contre 786,5MD une année auparavant. Le marché européen demeure le premier en matière d exportation des produits tunisiens absorbant à lui seul 74,4% de nos produits, Evolution des échanges dont 9,9% sur le marché français. Dans l autre sens, 52,7% de nos importations proviennent de l Union Européenne où la France figure premier fournisseur de la Tunisie en accaparant 15,8% de nos importations. En dépit de l aggravation du déficit commercial, les avoirs nets en devises ont pu être maintenus à un niveau satisfaisant en se situant à MDT ou l équivalent de 111 jours d importation, en date du 26 novembre 2014, contre 107 jours à la même date de l année précédente et ce, grâce à un recours continu à la mobilisation des crédits extérieurs (environ 5,4 milliards de dinars depuis le début de l année). Concernant l inflation, on a constaté une poursuite de la tendance positive qui est reflétée par la décélération du rythme d évolution des prix à la consommation depuis le mois de juillet, lorsqu il atteignait son plus haut niveau de l année en cours (6%), pour s établir à 5,5% en glissement annuel, en novembre 2014, contre 5,4% un mois plus tôt. Pour ce qui est de l activité du secteur bancaire, on a relevé une amélioration du rythme d évolution des dépôts, au cours des dix premiers mois de l année courante (6,1% contre 5% pour la même période de 2013), ayant concerné surtout les dépôts à terme. Aussi, les concours à l économie se sont consolidés au cours de la même période, avec une hausse de 6,8% contre 5,5% en 2013, en relation avec l accroissement de l encours des crédits à court et moyen termes, après la baisse enregistrée au cours des dix premiers mois de l année précédente. S agissant des évolutions monétaires, une certaine amélioration de la situation de la liquidité des banques a été observée, au cours du mois de novembre, ce qui a engendré une baisse du volume de refinancement qui s est établi à MDT le 25 du même mois, contre MDT en octobre dernier. Pour sa part, le taux d intérêt moyen sur le marché monétaire s est stabilisé, au cours de la même période, au niveau de 4,93%, soit le même taux enregistré le mois précédent. Au niveau du marché des changes, le cours du dinar a connu une stabilité vis-à-vis des principales devises, au mois de novembre courant. En effet, il a atteint, le 26 du mois, 1,8435 dinar et 2,2892 dinars, respectivement, par rapport au dollar et à l euro. Depuis le début de l année, le taux de change s est déprécié de 0,6% contre l euro et de 9,9% par rapport au dollar

11 CONJONCTURE NATIONALE CONJONCTURE NATIONALE RAPPORT DU FMI SUR LES PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES RÉGIONALES DU MOYEN-ORIENT ET DE L AFRIQUE DU NORD La Tunisie atteint la zone de stabilité économique Le FMI rassure que «l amélioration graduelle de la confiance en Tunisie devrait soutenir la demande intérieure à mesure que l incertitude politique se dissipera». de santé et à l éducation. Cependant, dans les pays importateurs de pétrole, le ratio dette/pib continue d augmenter et les besoins bruts de financement extérieur devraient atteindre 100 milliards de dollars l année prochaine. Selon le rapport du FMI, l économie tunisienne se démarque de celle des autres pays de la région. En effet, notre pays ne se positionne plus dans la zone des grandes turbulences économiques et a atteint actuellement la zone de stabilité économique. La Tunisie s attend à réaliser un taux de croissance de 2,8% au titre de 2014, proche de celui réalisé par l Egypte 2,2% et relativement plus élevé que celui enregistré par le Maroc : 1,1%. Quant aux projections pour l année 2015, le FMI prévoit pour la Tunisie, un taux de croissance à hauteur de 3,7% ce qui marque effectivement sa sortie de la zone de turbulences économiques. Le déficit de la balance commerciale s inscrira en 2015 dans une tendance légèrement progressive passant de -7,7% en 2014 à -6,6% en Amélioration graduelle de la confiance Le rapport impute la faible croissance observée en 2014 à la persistance des tensions sociopolitiques. Le FMI explique à ce titre que : «Les revers des transitions politiques, l intensification des tensions sociales et sécuritaires et les retombées des conflits régionaux, de même qu une croissance économique plus faible que prévu chez les principaux partenaires commerciaux sont autant de facteurs qui pourraient compromettre la reprise». Toutefois, le FMI rassure en indiquant que «l amélioration graduelle de la confiance devrait soutenir la demande intérieure à mesure que l incertitude politique se dissipera». ces éléments Projections de croissance du PIB réel (pourcentage de variation par rapport à l année précédente) La situation économique de la région MOANAP (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan) a continué d évoluer au gré des diversités régionales. Les pays importateurs de pétrole, continuent d avancer dans la mise en œuvre de leur programme économique, à un rythme inégal, souvent dans un contexte de transition politique et dans des conditions sociales difficiles. Dans la plupart de ces pays, en l absence de réformes économiques et structurelles de grande envergure, l évolution attendue de l économie à moyen terme ne permettra toujours pas de réduire un chômage encore élevé ni d améliorer les niveaux de vie, révèle le rapport annuel sur les perspectives économiques régionales de l Afrique du Nord du Fonds Monétaire international présenté lundi 8 décembre 2014 à Tunis pour la première fois. Le rapport note qu une amélioration graduelle de la confiance devrait soutenir la demande intérieure à mesure que l incertitude politique se dissipera. En effet, les pays commencent à maîtriser leurs lourds déficits budgétaires, ce qui leur permettra de reconstituer progressivement une marge de manœuvre et de renforcer leur capacité de résistance aux chocs. Dans un grand nombre de pays (dont la Tunisie), la réforme graduelle des systèmes de subventions a permis de dégager des économies, dont une partie sert à financer des programmes ciblant les catégories vulnérables et à accroître les dépenses consacrées aux infrastructures, aux services 18 19

12 CONJONCTURE NATIONALE CONJONCTURE NATIONALE La croissance à moyen terme est trop faible pour permettre des progrès notables en termes de chômage et de niveaux de vie A fin 2014, la Tunisie s inscrit dans l espace du 40ème centile inférieur en termes de commerce et de bureaucratie, et dans le 60ème centile inférieur en matière d éducation, de finance, de cadre juridique, de réglementation ainsi que de corruption. Le FMI rapporte que pour sortir du sentier du 40 ème centile inférieur, il faudra opérer nécessairement de vastes réformes structurelles. Des investissements supplémentaires en infrastructure de l ordre de 15 milliards de dollars par an pourraient permettre à la Tunisie de gagner 1 point et demi de croissance. Une reprise modérée et chômage persistant... ne constitueront pas une condition suffisante pour faire baisser le taux de chômage au demeurant élevé. Pour générer une croissance plus élevée et inclusive, estime Mme Giorgia Albertin, Représentante Résidente pour la Tunisie du Fonds Monétaire International, notre pays est appelé à poursuivre les réformes dans les finances publiques, particulièrement dans les secteurs bancaire et de la fiscalité ainsi qu à préserver les équilibres macroéconomiques. En effet, le déficit budgétaire de la Tunisie a avoisiné les 5% au titre de l année 2014 et frôlera, selon les projections du FMI pour 2015, les 6%. En comparaison à l année 2013, une légère progression a été enregistrée en termes de déficit budgétaire, lequel pourrait être réduit grâce à la mise en place des réformes de subvention et par la même conduire à l épargne d un point de PIB en moyenne en Dans la classe des déséquilibres extérieurs, une amélioration progressive a été notée au niveau des exportations, du tourisme et des investissements directs étrangers (IDE). Cette amélioration est justifiée selon le FMI par la dissipation des incertitudes politiques de manière graduelle. Les déséquilibres extérieurs s améliorent donc mais demeurent toutefois importants. L institution internationale indique, dans son rapport, qu une réduction du prix du pétrole, soit de 10 dollars par rapport au scénario de base, pourrait réduire le déficit budgétaire et extérieur. Dans le registre du chômage, le FMI indique dans son rapport, que la croissance à moyen terme est trop faible pour permettre la réalisation de progrès de haute facture en termes de chômage ainsi que de niveau de vie. Le taux de croissance de référence étant de l ordre de 5%, le chômage diminue de 1% pour s établir à 11%. Afrique du Nord, Moyen-Orient, Afghanistan et Pakistan 20 21

13 CONJONCTURE NATIONALE ZOOM 22 IDE : DIX PREMIERS MOIS 2014 Des résultats en demi-teinte Baisse de 14,6% des IDE suite à la chute de 39,7% des investissements dans les industries manufacturières. Au terme des dix premiers mois de l année 2014, les investissements étrangers ont atteint le montant de MTND. Comparés aux trois dernières Les IDE ont suivi la même courbe descendante, enregistrant des variations respectives de - 14,6%, -1,8% et 2,9% par rapport aux années 2013, 2012 et La baisse des IDE trouve son origine dans fort repli des investissements dans les industries manufacturières qui a atteint le seuil de -39,7% par rapport à Les investissements de portefeuille, ont enregistré une évolution de 13,2 % par rapport à 2013, 88,2% par rapport à 2012 et 83,7% par rapport à 2011, suite à l entrée en bourse du groupe Délice. La répartition des IDE par secteur montre que les énergies représentent (59,65%) du total des IDE suivies des services (20,28%), des industries manufacturières (19,62%) et enfin de l agriculture (0,46%). Les variations annuelles par rapport à 2013 au cours des dix premiers mois, affichent une évolution dans les secteurs de l agro-alimentaire (107%) et des industries diverses (59,2%). années, ces investissements ont enregistré des variations de -12,5% par rapport à 2013, 2,8% par rapport à 2012 et 7,4% par rapport à Flux des investissements étrangers au cours des dix premiers mois des années 2010 à Source : FIPA Unité : million de TND Octobre Evolution Portefeuille** 220,3 76,1 74,3 123,5 139,8 13,2% 88,2% 93,7% -36,5% IDE 1 729, , , , ,2-14,6% -1,8% 2,9% -22,5% Energie 1 110,0 850,0 765,0 929,9 800,0-14,0% 4,6% -5,6% -27,3% Industrie 429,2 292,9 401,1 436,4 263,1-39,7% -34,4% -10,2% -38,7% Services* 197,9 157,9 195,6 193,3 271,9 40,7% 39,0% 72,2% 37,4% Agriculture 2,6 2,3 4,6 10,1 6,2-38,8% 34,2% 168,5% 137,5% Total 1 950, , , , ,0-12,5% 2,8% 7,4% -24,1% * Augmentation du capital Ettijari Bank : 25,1 MDT en 2012 / * Acquisition de 50% du capital de la TQB : 99,41 MDT en 2013 / * Acquisition des parts sociales Polyclinique Taoufik par le groupe Abraaj 49 MTND en juin 2014 / * Augmentation du capital de la QNB en juillet 2014 : 100,7 MTND ** Augmentation de capital de l Amen Banque en juin 2013 = 73,5 MTND. Les autres secteurs de l industrie sont en baisse, à l instar du secteur des matériaux de construction (-72%) et de la plasturgie (-91%). Cinq des secteurs des services n ont enregistré aucun investissement en Les centres d appels qui ont marqué leur présence depuis des années, n ont pas réalisé d investissement en Seuls les secteurs financiers, suite à l augmentation de capital de l QNB, et touristiques, suite à l acquisition de l hôtel Tabarka Beach par des qataris, ont évolué en 2014 respectivement de 13,5% et 178%. Les chiffres de Synergies 8 ème Alors que les exportations de textile et d habillement du Maroc vers l Union européenne reprennent des couleurs (+10 %), celles en provenance de la Turquie sont molles (+5%) et celles de la Tunisie se trainent (+2%), soit : (à fin septembre dernier) de même que celles de l Egypte (+2%). On notera que la Tunisie recule dans le classement des fournisseurs d habillement de l U.E. En 2013 elle était encore le 5 ème fournisseur. Elle est maintenant tombée au huitième rang, doublée cette année par le Maroc, le Vietnam et le Cambodge. Elle sera peut être dépassée par le Pakistan en fin d année. 7% Il est fort probable que les tarifs de l électricité et du gaz augmenteront de 7% à partir de janvier Ce niveau d augmentation reste tributaire du maintien des niveaux actuels des prix internationaux du gaz et du prix du baril de pétrole, qui sont autour de 70 dollars actuellement. A noter que, selon la Loi de Finances 2015 adoptée par l ARP, les subventions destinées au secteur énergétique pourraient diminuer de 150 MDT. 9,9% Même s li a connu une certaine stabilité vis-à-vis des principales devises au cours du mois de novembre 2014, le cours du dinar change s est déprécié de 0,6% contre l euro et de 9,9% par rapport au dollar. En effet, le coût du dollar a atteint, le 26 novembre dernier, 1,8435 dinar et celui de l Euro 2,2892 dinars, respectivement, par rapport au dollar et à l euro. 29 milliards de dinars Le budget de l Etat pour l exercice 2015 atteindra 29,163 milliards de dinars, enregistrant une hausse de 3,7% (environ 1,053 million de dinars) par rapport au budget Le budget 2015 prévoit notamment des dispositions visant à rationaliser la subvention d une valeur de 356 MDT dont 206 MDT au titre de l ajustement de la facture de l électricité et 150 MDT au titre de l ajustement des prix des hydrocarbures. Ce budget prévoit la réalisation d une croissance du PIB de 3% pour 2015 contre 2,5% prévue pour toute l année Ces estimations sont basées sur un nombre d indicateurs, notamment une hausse de la valeur ajoutée dans les secteurs agricole (8%), les industries manufacturières (3,9%), les industries non manufacturières et les hydrocarbures (2,3%), outre les services offshore (2,7%). 23

14 ZOOM LA VIE DE LA CTFCI 79 ème Le 20 ème rapport annuel de Transparency International récemment publié établit un classement de 175 pays, du plus corrompu au plus vertueux, sur une échelle de 0 à 100. En tête de ce classement on retrouve le Danemark avec un score de 92, suivie par la Nouvelle Zélande (91) et la Finlande (89). En bas du classement, la Somalie et Corée du Nord clôturent la marche en 174ème position avec un score de 8. Sur 175 pays, la Tunisie se classe 79 ème (avec un score de 40 points), perdant 2 places par rapport à l édition La Tunisie est le 8ème pays arabe et le premier en Afrique du Nord devançant le Maroc (80ème), l Egypte (94 ème ), l Algérie (100 ème ) et la Libye (166 ème ). Concernant le classement au Moyen- Orient, elle devance, le Liban 136ème, la Syrie 159 ème, le Yémen 16 ème et l Irak 170 ème. Plus de deux tiers des 175 pays figurant dans l Indice de perceptions de la corruption 2014 obtiennent une note inférieure à 50, sur une échelle allant de 0 (secteur public perçu comme extrêmement corrompu) à 100 (secteur public perçu comme extrêmement intègre). l indice de perception de la corruption est élaboré à partir de l opinion d experts sur la corruption dans le secteur public. Les pays obtenant une note élevée disposent souvent d une administration transparente permettant aux citoyens de demander des comptes à leurs responsables. COMPÉTITIVITÉ LOGISTIQUE DE LA TUNISIE Signaux positifs, mais le plus dur reste à faire 24 2,3% Le taux de croissance du troisième trimestre 2014 a atteint 2,3% en glissement annuel, contre 2,2% au deuxième trimestre et 2,3% au premier trimestre. La faiblesse du taux de croissance du troisième trimestre 2014 est due essentiellement à la décroissance des industries non manufacturières (-2,7%) résultant du recul de la production des secteurs de l extraction du pétrole et du gaz (-7,6%) et des mines (-4,2%). La croissance a tout de même été tirée par les services : les services marchands (+3,3%) qui ont bénéficié de la bonne croissance du secteur des télécommunications (+8,1%) et par les services non marchands (+3,9%). En ce qui concerne les industries manufacturières, elles ont cru de 1,3%, notamment grâce aux industries agricoles et agroalimentaires (+3,1%) et aux industries mécaniques et électriques (+2,4%). M. Chiheb Ben Ahmed, ministre du Transport à l ouverture des travaux de la Conférence. Il n y a rien de mieux pour rapprocher des structures d accompagnement et de soutien des opérateurs économiques que l adversité. L initiative commune engagée en novembre dernier (13 novembre 2014) par les quatres Chambres Mixtes Tuniso- Restructurer le secteur et avoir une vision consensuelle sont les préalables pour placer la logistique au cœur du futur modèle de développement. adhérents à ces chambres, qui restent circonspects quant à l avenir d un secteur qui, au demeurent, devrait être la locomotive pour tirer vers le haut la compétitivité de l économie. Les sources d inquiétude et de dysfonctionnement sont multiples. Les Française, Tuniso-Allemande, acteurs dans le domaine de Tuniso-Italienne et Tuniso- la logistique présents lors de Britannique s inscrit en cette conférence les ont droite ligne dans cette résumés en quelques points optique. L organisation qui en disent long, sur le d une conférence débat travail qui reste à accomplir sur la compétitivité logistique pour restructurer ce secteur de la Tunisie est venu et avoir une vision consen- à point nommé répondre suelle pouvant le placer au à des inquiétudes des cœur du futur modèle de opérateurs et, non moins développement de la Tunisie. 25

15 LA VIE DE LA CTFCI LA VIE DE LA CTFCI cohérente pour la restructuration de ce secteur sur des bases à la fois saines et solides. M. Ben Ahmed reconnait que le chantier de développement de la compétitivité logistique en Tunisie passe pour l essentiel dans le Port de Radès. A cet effet, le plan d action de court terme engagé dans ce port comprend plusieurs actions prévoyant l amélioration du taux de disponibilité des équipements de manutention portuaire, afin de réduire le coût d exploitation, l augmentation du taux de disponibilité des engins de 30 à 70%, la maintenance préventive et la conclusion de contrats de services avec les constructeurs, avec une mobilisation du personnel de la STAM (société tunisienne d acconage et de manutention) par la mise en œuvre du régime de travail 24h/24 et 7j/7 et la mise en place d un plan de circulation visant à fluidifier le transit de marchandises dans l enceinte portuaire. Pérenniser les acquis En termes plus concrets, à la faveur de ces efforts engagés dans l urgence, les cadences de traitement des conteneurs à quai ont été multipliées par cinq depuis le début de l année, divisant par dix le nombre de bateaux en rade. L Agence tunisienne de maitrise de la chaîne logistique Le Président de la Commission de la logistique à la CTFCI présente les attentes des opérateurs. On décèle, en effet, pour le cas du port de Radès, un rythme de déchargement et de chargement des navires parmi le plus lent des ports méditerranéens, une attente en rade des navires très longue, une désorganisation manifeste et, surtout, une grande difficulté à identifier l emplacement des conteneurs, une sécurité qui laisse à désirer, une multiplication des avaries des remorques et conteneurs, une vétusté et indisponibilité fréquente de matériel de manutention, une inadéquation des coûts imposés aux intervenants avec le service rendu, un recours facile à la saisie des navires et la liste est encore longue. Pourtant, le port de Radès est l un des plus importants maillons de la chaine logistique en Tunisie. A travers ce port transite plus de 90% des marchandises unitarisées à l import et à l export. Des raisons de satisfaction Cette situation est une résultante directe de la mauvaise planification, d une mauvaise gouvernance des politiques publiques et du grand retard qu a accusée la mise en œuvre de projets stratégiques. Dans l actuelle phase de fin de la période de transition, il est encore prématuré d espérer l engagement de réformes structurelles susceptibles de faire de la logistique un catalyseur de la croissance et un facteur compétitif pour les entreprises. Face à la paralysie de l activité dans le port de Radès qui prévalait au cours du premier semestre de l année 2014, on a procédé, dans l urgence, à des actions concertées et bien étudiées, qui ont fini par décongestionner ce port et améliorer ses performances. Sur ce plan, M. Chiheb Ben Ahmed, ministre du Transport, ne dissimule pas ses raisons de satisfaction, estimant que l effort collégial paye lorsqu il s inscrit dans une démarche structurée et bien gouvernée. Les avancées accomplies ces derniers temps, pour venir à bout des dysfonctionnements et des sources de faiblesse, constituent un préalable pour l engagement d une stratégie La création envisagée de l ATMCL répond à plusieurs conditions objectives. Cette structure sera appelée à jouer le rôle de locomotive pour l instauration d un système logistique permettant à la Tunisie de s intégrer dans la chaine de valeurs mondiales. La création de cette agence permettra la pérennisation des résultats et l extension de la capacité du système logistique global, par la prise en charge de la responsabilité d implémentation de la stratégie de développement de la Logistique. La création d une telle Agence va permettre de : doter la Tunisie d une structure de coordination des projets d amélioration de la compétitivité logistique ; de favoriser l émergence de la logistique comme vecteur de compétitivité en collaboration avec les différentes parties concernées. Cette structure jouera le rôle de front office aux services des acteurs économiques notamment les sociétés exportatrices et les investisseurs étrangers. Le rôle : L instauration d un système logistique performant et interconnecté ; La mise en œuvre et le suivi des différents axes de la stratégie de développement par la chaîne logistique. La mission : Définir et mettre en place une plateforme de gestion de la chaine logistique globale selon les standards et les références internationales ; Développer l ingénierie des projets PPP dans le domaine de la Logistique ; Recenser les capacités matérielles et immatérielles du système logistique national et veiller à l optimisation de son exploitation et son développement ; Etre au diapason des nouvelles évolutions technologiques (e-logistique) et instaurer la veille technologique

16 LA VIE DE LA CTFCI ENQUETE DE LA CTFCI 28 Ce plan d action prévoit également l accélération du projet de dématérialisation des procédures de logistique du commerce extérieur en imposant la liasse transport dans les formalités portuaires à Radès, la révision du statut du personnel de la STAM afin d instaurer d une manière permanente le travail continu et la mise en œuvre d un plan de formation visant la mise à niveau des compétences. La dernière phase relative à l extension de la capacité du port de Radès, encours de planification, suppose, la mise en place d un programme de restructuration et développement de la STAM, le développement de zones d activités logistiques et l extension des fonctionnalités de la Liasse transport et sa généralisation à tous les ports de Tunisie. La pérennisation de ces résultats et l extension de la capacité du système Le Conseil National des Chargeurs (CNC). La réactivation du CNC se présente aujourd hui comme une entreprise à la fois urgente et nécessaire. Ce conseil se présentera comme un partenaire de l administration et constituera une force de propositions notamment en matière de simplification des procédures et d amélioration de l efficacité de la chaîne logistique. Missions : Mieux représenter les intérêts des chargeurs et répondre efficacement aux attentes du secteur productif, notamment dans les instances de décision et comités de pilotage de projets logistique comme la Liasse Transport, appelée à s étendre sur de nouveaux maillons de la chaine logistique ; jouer pleinement son rôle d assistance et de conseil auprès des chargeurs et de concourir à la stabilisation des coûts de transport et de la logistique ; veiller au respect des normes et conventions établies avec l ensemble des parties prenantes ; capitalisation des connaissances et des bonnes pratiques dans le secteur Transport & Logistique ; servir d interface entre les pouvoirs publics et les milieux professionnels de la chaîne logistique. Avoir une vision commune sur l'avenir requiert une bonne communication et le renforcement du rôle de l État régulateur. logistique global, nécessite la création d une agence tunisienne de maitrise de la chaine logistique, qui prendra en charge la responsabilité d implémentation de la stratégie de développement de la Logistique. La conférence organisée par les quatre chambres mixtes a eu le mérite de favoriser un échange direct entre opérateurs économiques et premiers responsables de la chaine logistique sur les enjeux et les défis qui se profilent. Avoir une vision commune sur l avenir pour renforcer la compétitivité logistique passe nécessairement par une bonne communication, un renforcement du rôle de l Etat régulateur et l institution de mécanismes d incitation à la performance. Cela requiert, comme l a si bien affirmé un intervenant à la conférence, d inverser l ordre qui prévaut actuellement faisant de la supply chaine de l informel plus performante que la supply chaine du secteur formel. Synergies BAROMÈTRE DE LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUE DE LA CTFCI : Les promesses d une démocratie naissante Le baromètre de la conjoncture économique réalisé en décembre 2014 par la Chambre Tuniso-Française de Commerce et d Industrie (CTFCI) a permis d avoir une perception du climat d affaires en Tunisie et une appréciation, un peu plus claire, sur le sentiment des entreprises notamment en matière d investissement et une énumération des obstacles qui bloquent encore l initiative. D emblée, les évolutions enregistrées au plan politique dans le pays, à commencer par la formation d un gouvernement de technocrates (janvier 2014), l adoption de la nouvelle Constitution et, pour en finir, par l organisation d élections démocratiques et transparentes, ont fait renaitre l optimisme et renforcer le sentiment de confiance chez les opérateurs économiques. Malgré la persistance des difficultés économiques, du risque terroriste et des tensions sociales, et la dégradation du climat des affaires, les chefs d entreprises voient venir, enfin, le bout du tunnel. Même s ils admettent que la fin de la période transitoire ne sera pas de tout repos, Ils sont persuadés que l avènement de la démocratie représente un facteur important pour renforcer la stabilité et la sécurité et, en même temps, impulser la croissance et l investissement dans le pays. L avènement de la démocratie un catalyseur pour renforcer la confiance et impulser l initiative. En dépit de ce vent d optimisme qui souffle et qui se perçoit à travers la disposition des opérateurs à investir davantage en 2015, que d obstacles restent à lever et d actions à entreprendre pour que cet optimisme cède la place à la confiance et cette confiance se traduit en actions concrètes qui viendraient impulser la croissance et soutenir le développement du pays. Incontestablement, ce que les opérateurs attendent le plus c est de voir apparaitre une administration performante, qui accompagne et soutient les entrepreneurs, non de la voir se transformer en obstacle à l initiative. Aller de l avant sur la voie de la simplification et la transparence des procédures devient non seulement une priorité, mais une urgence. Cela concerne, au premier chef, les services douaniers, la logistique du transport et le secteur bancaire qui, en raison des graves difficultés qu il est en train de traverser, risque de devenir une citadelle infranchissable pour l investisseur. Les grèves à répétition, la fréquence des sit-in dans les entreprises, l exacerbation des demandes sociales demeurent un sujet qui préoccupe les entreprises qui n arrivent plus à concilier entre leur souci de renforcer leur compétitivité et l impératif de créer les conditions d un climat social sain. N 88 - Décembre

17 ENQUETE DE LA CTFCI ENQUETE DE LA CTFCI Le panel des entreprises 114 entreprises ont répondu au sondage élaboré par la CTFCI, sur une population totale estimée à 1800 (contre 116 en février 2014). Cet échantillon aléatoire peut être considéré comme représentatif des entreprises adhérentes à la CTFCI. Répartition géographique du panel : - 88 sur le Grand Tunis, - 7 de la région du Nord Est, - 14 de la région du Sahel, - 5 de la région du Sud (73 entreprises) prévoient une consolidation de leur chiffre d affaires en En même temps, on décèle un recul du nombre d entreprises dont le chiffre d affaires tend vers la baisse (22% en 2014 et 5% en 2015). Enfin, on relève une certaine stabilisation au niveau des entreprises dont le chiffre d affaires connait une stagnation (36% en 2013 et 39% en 2014). Appréciation de l environnement des affaires Depuis 2011, l environnement de l entreprise a observé une détérioration continue, cela se perçoit à travers la qualité des infrastructures et de la qualité des services assurés. Cela apparait, surtout, à travers l insatisfaction presque générale des chefs d entreprise, en effet : - 95% des entreprises sont soit mécontentes ou très peu satisfaites de la qualité des services assurés par le réseau portuaire tunisien ; - 86% considèrent le réseau aérien peu adapté à leurs besoins ; - 91% voient constatent la poursuite de la dégradation du réseau routier. Résultat net de l exercice Presque la moitié (47%) des entreprises touchées par cette enquête présentent un exercice équilibré en 2014, contre 38% en 2013 et 33% en En revanche, la distribution électrique (92%), le réseau téléphonique (89%) et le réseau internet (80%) sont considérés comme satisfaisants. Les secteurs d activité Sur les 114 entreprises qui ont répondu : - 59 opèrent dans l industrie, - 54 opèrent dans les services, - 1 opère dans l agriculture, Tendances du chiffre d affaires Sur les 114 entreprises sondées 44% (46 entreprises) s attendent à une amélioration de leur chiffre d affaires en 2014 et 65% Tendances des investissements Malgré le doute, le manque de visibilité et la persistance du risque sécuritaire, il existe chez les entreprises sondées une propension à engager de nouveaux investissements que ce soit en 2014 ou En effet, 41% des entreprises sondée ont annoncé de nouveaux investissements en 2014 et 60% envisagent d investir plus en Le taux d interruption des investissements qui atteindrait le seuil de 39% en 2014 devrait être ramené à 23% en 2015, en revanche 20% ont annoncé une baisse de leurs investissements en 2014, chiffre qui se réduira à 19% en La part des entreprises qui réalisent des bénéfices a tendance à se renforcer : 38% en 2014 et 60% en 2015 (projection) confirmant une tendance à l optimisme et au regain de confiance. Le taux des entreprises déficitaires ne cesse de se rétrécir, passant successivement de 25% en 2013, à 15% en 2014 et à 7% en Appréciation des performances de l Administration L action administrative soulève de nombreuses critiques de la part des opérateurs économiques qui sont unanimes sur la toute urgence d imprimer à son action efficacité et transparence. - 97% des entreprises sondées jugent l administration peu efficace, et un même pourcentage considère les procédures douanières fastidieuses et peu productives

18 ENQUETE DE LA CTFCI ENQUETE DE LA CTFCI - 94% estiment l environnement fiscal défaillant ou incompatible avec les réalités de l entreprise ; - 98% jugent les procédures administratives (fiscales essentiellement) bloquantes ; - 95% estiment que le système actuel d incitation à l investissement est inadapté et pousse à l attentisme. Pour ce qui concerne le financement de l entreprise, 89% des réponses concluent que la qualité des services bancaires est juste moyenne sinon mauvaise. - 91% des entreprises sondées considèrent l accès au crédit difficile et son coût élevé ; - 89% n arrivent pas à expliquer l aversion des banques à financer leurs opérations d importation. Les préoccupations majeures des chefs d entreprise Un sentiment mitigé se dégage chez les chefs d entreprise qui ont répondu au questionnaire. L optimisme mesuré des opérateurs qui se fonde sur les évolutions positives récentes observées au plan politique est douché par des appréhensions qui trouvent leur source dans l incertitude, l insécurité et, surtout, la détérioration de l environnement de l entreprise. comble le système d incitation à l investissement, d assainir le climat social au moyen de l amélioration de la productivité et de la réduction des revendications et des mouvements de grèves, et de consolider la sécurité dans le pays. Les commentaires des chefs d entreprise sont, à cet égard, sans équivoque. «La fin de la période transitoire en Tunisie, estime un opérateur, sera un peu dur mais avec un nouveau gouvernement stable et décisif sur certains dossiers, il est possible d améliorer le climat d affaires». Il est fort à espérer qu après ces échéances électorales, la Tunisie gagne en stabilité et observe une reprise de l investissement surtout dans les régions intérieures. L action administrative soulève toujours critiques et commentaires. La relation entrepriseadministration demeure l objet de critiques acerbes et d insatisfactions profondes. Face à la lenteur des procédures, des longs délais, les opérateurs se sentent résignés, voire désarmés en l absence de voies de recours. Cette situation concerne les services de douane, le secteur bancaire (lenteur de rapatriement des dividendes) et les structures chargées de la promotion de l investissement (absence d un nouveau code adapté aux nouvelles réalités du secteur productif). Coûts des facteurs de production Les facteurs qui concourent directement au renforcement de la compétitivité de l entreprise sont considérés en panne. - 90% des entreprises considèrent moyen ou excessif le coût de l énergie ; - 88% estiment le prix de l électricité moyen ou élevé ; - Les coûts du transport routier, maritime et aérien sont jugés par la majorité (environ 80%) élevés ; - 80% jugent les coûts des télécommunications moyens ou satisfaisants ; - 70% estiment que le coût de la main d œuvre est moyen ou satisfaisant. Il est un fait certain, relèvent de nombreux opérateurs, l avènement de la démocratie en Tunisie est un facteur important qui participe à renforcer le sentiment de confiance et à donner de la visibilité aux investisseurs. Même s ils admettent la difficulté et la complexité de la prochaine étape, ils considèrent la fin de la période de transition et la mise en place d un nouveau gouvernement issu des élections comme l une des conditions à même de renforcer la stabilité dans le pays, d améliorer le climat d affaires, d impulser l investissement et de favoriser la reprise de la croissance et de la production. Pour atteindre cet objectif, il faut satisfaire un certain nombre d exigences, au premier rang desquelles figurent la nécessité de renforcer la performance et la transparence des services de l administration, d améliorer l accompagnement des entreprises, de revoir de fond en 32 33

19 DOSSIER COLOCALISATION EN MÉDITERRANÉE LA PANACÉE POUR UN PARTENARIAT COLLABORATIF 35

20 DOSSIER : COLOCALISATION EN MÉDITERRANÉE DOSSIER : COLOCALISATION EN MÉDITERRANÉE La panacée pour un partenariat collaboratif 36 Même si ce processus vertueux de partage de fonctions et de création de valeur a prouvé son efficience sous d autres cieux, il continue à marquer le pas en France, en raison d un déficit notoire en termes de communication et de fortes hésitations qui se nourrissent de la persistance d a priori et de fausses idées sur le risque de prédation des entreprises. Pourtant, la vigueur dont se prévalent aujourd hui les entreprises industrielles allemandes se ressource du transfert de 20% à 30% de leurs fonctions de production aux pays de l Europe centrale. L Allemagne a intégré dans son développement toute cette région (120 millions d habitants) parvenant à renforcer la compétitivité de son économie et à tirer vers le haut son développement. Idem pour les Etats Unis dont le processus de relocalisation de leurs entreprises de la Chine a profité au Mexique, devenu la zone tampon pour les activités industrielles des grands groupes américains. Les chiffres parlent d eux même : en huit ans environ 5000 entreprises se sont installées au Mexique favorisant la création de deux millions d emplois. Même si sur le plan politique la question de la colocalisation est devenue à l ordre du jour en France et que des accords ont été conclus avec les pays du Maghreb, sur le plan physique les réalisations restent timides et le processus a encore du plomb dans l aile. Les opportunités qu offrent les pays du Maghreb pour les Pour que la Tunisie se hisse en un hub pour les entreprises françaises, il va falloir la considérer comme partenaire et non un exécutant et mettre en valeur les complémentarités qu elle offre. entrepreneurs français dans tous les domaines d activités ne sont pas encore suffisamment exploitées au moment où elles font face à de grands soucis pour gagner en compétitivité et conquérir de nouveaux marchés. La Tunisie, de l avis de nombreux experts, possède tous les atouts pour devenir un hub intéressant pour les entreprises françaises pour conquérir de nouveaux marchés que ce soit en Afrique ou dans les pays du Golfe. Outre le fait de proximité, élément déterminant dans la gestion et le contrôle des chaines de production, la Tunisie dispose d un gisement important en termes de ressources humaines qualifiées, un avantage compétitif au niveau des coûts de production et un environnement favorable qui permet de tirer vers le haut l économie du pays et d enclencher un processus gagnant-gagnant. Tout le monde s accorde à dire que le moment est venu de passer de relations commerciales asymétriques à des relations de collaboration en allant plus loin dans la co-production et le travail ensemble et la segmentation du processus productif. En dépit des difficultés actuelles, la colocalisation doit être perçue comme une opportunité porteuse de promesses pour le court, moyen et long termes et sa construction devrait traduire une ardente obligation des opérateurs des deux rives de la Méditerranée. Ces derniers sont dans l obligation de s engager dans un M. Bocquet Contrôleur général au ministère des Finances en France présente son point de vue. processus de coproduction susceptible de booster les entreprises du Nord et de tirer vers le haut les économies de la rive Sud. Créer un nouveau modèle de partenariat productif exige de prendre en considération de nombreux préalables, l existence d une volonté politique et aussi une stratégie claire Après la sous-traitance puis la co-traitance, voici venu le temps de la colocalisation avaient prédit de nombreux experts en développement. Pour ces derniers, le passage au modèle de pour venir à bout du déficit de communication qui perdure. Il requiert de considérer la Tunisie comme un relai de croissance pour les entreprises françaises, de mettre en valeur les complémentarités et de considérer une fois pour toutes la Tunisie en tant que partenaire et non un exécutant. Pourquoi le temps de la colocalisation est venu? Plusieurs conditions sont réunies pour une véritable stratégie de colocalisation des entreprises sur les deux rives de la Méditerranée, ce qui favorisera l intégration économique par la production et le partage de la chaîne de valeur. colocalisation permet de remodeler les notions de chaîne de valeur, de partenariat gagnantgagnant, d innovation pour un redéploiement sur les marchés dans une vision d avenir. 37

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