Préparation CAFIPEMF ESPE Bourg 5 février Mémoire et apprentissages

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1 Préparation CAFIPEMF ESPE Bourg 5 février 2014 Mémoire et apprentissages

2 Quelques idées reçues La mémoire m moire est la faculté des «imbéciles».. (faux)

3 Quelques idées reçues La mémoire m moire est un don. C est faux, la mémoire se construit Tout pédagogue se doit d aider les élèves à développer leur mémoire.

4 Quelques idées reçues Nous sommes tous égaux face à la mémoire. m moire. Non, car nous avons tous une histoire différente Les émotions ont une influence sur la mémoire : suite à un traumatisme, des souvenirs négatifs disparaissent En cas d émotions positives, c est l inverse qui se produit : des liens peuvent s établir, qui optimisent la mémoire.

5 Quelques idées reçues L oubli est anormal. Faux : la mémoire m moire n est n pas illimitée. Il est nécessaire n que des souvenirs disparaissent pour que d autres d puissent être mémorism morisés. s.

6 Quelques idées reçues Nos souvenirs sont toujours exacts. Faux : le mécanisme m de «reconstruction» est une réalitr alité occultée parfois.

7 Quelques idées reçues La mémoire m moire régresse r avec l âge. l Faux : la mémoire m moire des enfants n est n pas supérieure à celle des adultes, mais il y a nécessitn cessité d entretenir cette mémoire m moire tout au long de la vie.)

8 Quelques idées reçues Nos souvenirs sont impérissables. C est parfois vrai, quand ils sont liés à une émotion forte.

9 Quelques idées reçues La mémoire m moire s entretient. s Oui : il n y n y a que s il s y a des lésions l neurologiques que les problèmes peuvent survenir. Les personnes âgées ont souvent du mal à parler d un d événement qui s est s passé la veille, mais se souviennent très s bien de souvenirs anciens (ces( évènements ont étéévoqués très fréquemment au cours de leur vie, un «circuit»s est constituédans le cerveau, d oùtoute l importance de la répétition dans le travail de la mémoire).

10 Quelques généralités sur la mémoire o La mémoire est une facultéimportante mais, quelque part, peu fiable. o o Les souvenirs (donc les apprentissages) ne restent longtemps en mémoire que s ils ont fait l objet d un codage. Beaucoup de choses basculent directement dans l inconscient. Remaniement Transformation des souvenirs en fonction des attentes. C est ce qui est à l origine des mécanismes de fabulation. o La mémoire n est pas un simple «entrepôt mental». o C est une construction complexe. Éléments enregistrés Rangés en fonction de leur importance Procédures de mémorisation. Émotion positive importante dans sa construction. o -Connaître et maîtriser ses mécanismes, c est enrichir la mémoire.

11 Les procédures de mémorisation : Une architecture modulaire o La mémoire = succession de modules informations «construites» en mots ou images puis en concepts.

12 Quelques généralités sur la mémoire o Ce qu apportent nos sens est enregistré dans notre mémoire ou disparaît. C est à ce niveau que tout se joue et qu il faut intervenir en premier lieu avec les élèves Au niveau sensori-moteur.

13 Les mécanismes la mémoire

14 La mémoire à court terme o La mémoire àcourt terme (mémoire de travail) : - Mémoire active. -Durée de rétention : 15 à20 secondes -Capacité: 5 à7 éléments (Jusqu à40 éléments chez les EIP ) o Ce n est pas une «zone de stockage» o Procédés de travail : trois dynamiques particulières : La catégorisation L association Les constructions mnémotechniques (ex: mais-ou-et-donc-or-ni-car)

15 La mémoire à court terme o C est la «bibliothèque». o Elle est régie par des règles : La temporalité Le classement o Elle doit être activée : mécanisme d association o Deux types de mémoire : La mémoire implicite (conduites«réflexes»). La mémoire explicite (souvenirs).

16 Comment outiller les élèves : quelques exemples Quand la mémoire fonctionne chez un élève, il n a pas (ou peu) de problème d apprentissage. La plupart des difficultés d apprentissages sont dues àun déficit de mémoire.

17 Comment outiller les élèves : quelques exemples o Exemple 1 : «retenir une dizaine de dessins» (un escargot, un œil, un peigne, un verre, un camembert, une brosse, une bouteille, un fer à repasser, une carotte, un morceau de gruyère, ou un raton-laveur) o Demander aux élèves quelles procédures ils utilisent pour mémoriser ces dessins. o On peut, pour mémoriser : effectuer un codage par catégorisation (ex : les aliments) ou un codage spatial (situer les objets les uns par rapport aux autres). o On peut aussi faire appel àd autres procédures, catégoriser : en fonction des couleurs, des formes, des tailles, de l usage, par association lexicale, sémantique

18 Comment outiller les élèves : quelques exemples o Exemple 2 : «retenir 5 mots» fauteuil manteau objectivité hirondelle canapé o Demander aux enfants de retrouver ces mots, en leur présentant, comme aide, le support suivant : CNP OBJ HDL MAN FAU

19 Comment outiller les élèves : quelques exemples o Exemple 3 : «mémoriser un dessin composé de diverses formes géométriques» o Pour aider les élèves àmémoriser ce dessin, on peut avoir recours à leur mémoire motrice : 1ère étape : demander de reproduire le dessin (avec le modèle) en suivant leur main, en se concentrant sur leur geste 2ème étape : demander aux enfants de dessiner «dans leur tête» (yeux fermés) : intériorisation du geste La mémoire motrice est à développer chez les élèves.

20 «Lamémoireest lasentinellede l'esprit.» William Shakespeare