ADOLESCENTS et ENFANTS. Pour vous inscrire à l un de ces 10 DPC
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- Marianne Émond
- il y a 6 ans
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1 ADOLESCENTS et ENFANTS Pour vous inscrire à l un de ces 10 DPC Dans l intitulé de l action notez bien le titre (en gras sur ce programme) de l action que vous avez choisie Première consultation de contraception chez une adolescente La première consultation pour contraception est capitale pour la suite. Bien que le fait qu il la connaisse souvent depuis son enfance et qu il soit proche de toute la famille gêne parfois sa jeune patiente, le médecin de famille reste parfois (encore?) le bon interlocuteur pour la contraception de l adolescente. Quelle information donnons-nous et quels choix contraceptifs proposons-nous dans les différentes situations spécifiques? Difficultés d apprentissage chez l enfant. Les bonnes questions. Retard de langage chez le petit enfant, difficultés d apprentissage au début de l école, quelles sont les bonnes questions à se poser et comment y répondre pour aider l enfant, qu il s agisse de signes d alerte, de difficultés relationnelles ou comportementales ou de souffrance silencieuse avec sentiment d infériorité? Le diagnostic de «troubles» supposant une éventuelle «prise en charge» est toujours difficile puisqu il s agit d abord de problèmes par nature évolutifs. Migraine de l enfant : une pathologie sous-estimée La migraine chez l enfant représente une pathologie fréquente sous-estimée et très mal diagnostiquée, ayant un retentissement important. Elle représente un réel handicap qui perturbe le jeu dans 84% des cas et le travail scolaire dans 54 % de cas. L absentéisme scolaire est significatif. Chez les enfants migraineux la localisation est souvent atypique en comparaison de la migraine de l adulte : localisation frontale ou bilatérale dans 78% des cas et strictement unilatérale dans 16% des cas seulement. Néanmoins certains signes doivent être recherchés : 1
2 Des antécédents familiaux (au premier degré) de céphalée ont été trouvés chez 80 % des enfants (chez la mère dans 67 % des cas, chez le père dans 27% des cas). La douleur est pulsatile (53%), aggravée par l activité physique (54%), s accompagnant de pâleur inaugurale (65%), nausées (55%), vomissements (32%), photophobie (81%), photophobie (71%), vertige (44%). Elle est améliorée par le sommeil (77%). L aura n existe que dans 20 % des cas. Des recommandations de bonne pratique AFSSAPS précisent les traitements de crise et les traitements de fond. Objectifs : Identifier une céphalée primaire (migraine et céphalée de tension) chez l enfant et l adolescent. Prescrire les examens complémentaires devant des céphalées de l enfant à bon escient. Traiter les céphalées primaires en accord avec les recommandations de bonne pratique chez l enfant. Le patient mineur : pourquoi et comment communiquer? Comment faire participer le patient mineur, enfant ou adolescent, à la prise de décision médicale qui le concerne? Il ne s agit pas (uniquement) de problèmes de confidentialité par rapport aux parents ou de difficultés de communication mais des conditions d un réel partage de la décision médicale, quel que soit l âge. Le cadre juridique en a été précisé par la loi du 4 mars 2002, qui envisage explicitement la possibilité de faire échec à l autorité parentale et les conditions dans lesquelles doit s appliquer le secret médical. Trois synthèses récentes clarifient ces différents points. Les adolescents ont-ils des pathologies particulières? La communication, le handicap, le sommeil, la dépression, l observance des traitements sont-ils si différents que chez les adultes? Et si oui pourquoi? 2
3 L adolescent déprimé. Quelles particularités? Quels que soient les aspects cliniques de la dépression chez l adolescent, les enjeux à court et à long terme sont extrêmement importants. Le généraliste doit décider avec son patient, parfois malgré lui, des modalités de prise en charge qui peuvent aller jusqu à l hospitalisation immédiate en milieu spécialisé dans les situations d urgence. Mais comment «évaluer» au mieux, sur quels critères, la sévérité de la dépression, évaluation qui conditionne notablement la décision thérapeutique, quand «passer la main» à d autres professionnels? Les réponses à ces questions ne sont que partielles et bien peu étayées dans la littérature, qu il s agisse de recherches systématiques comme dans les recommandations anglaises1 et américaines ou de synthèses. Le traitement ne peut donc être que multifactoriel, quelle que soit par ailleurs la controverse sur l utilisation des antidépresseurs. Il existe très peu de données sur les résultats à long terme et la prévention des rechutes. L enfant insomniaque Les «besoins» habituels de sommeil de l adolescent sont habituellement estimés à 8 à 9h par 24h, bien qu il y ait de grandes variations individuelles comme à tous les âges. Pourtant, de récentes enquêtes, notamment aux USA ont montré une moyenne plus proche de 7 heures, en raison surtout de couchers tardifs, ce qui induit une «dette de sommeil» qui s alourdit progressivement. Les troubles du sommeil résultent d une combinaison variée entre facteurs prédisposants (vulnérabilité génétique, comorbidités ), précipitants (stress ) et chronicisants (hygiène du sommeil inadaptée, abus de caféine ou autre) qui compliquent la prise en charge. Sur ces différents points, des synthèses et études internationales apportent un éclairage précieux. L enfant fébrile On parle de convulsions fébriles (CF) lorsqu elles surviennent durant une maladie fébrile chez un enfant âgé de 3 mois à 5 ans (7ans selon d autres auteurs) qui ne convulse pas lorsqu il n a pas de fièvre. Leur prévalence varie entre 3 et 8% chez les enfants de moins de 7 ans, les définitions et méthodes diagnostiques variant selon les lieux et les cultures. La crainte d une infection du système nerveux central ou d une crise d épilepsie déclenchée par la fièvre est la préoccupation immédiate du médecin. 3
4 Vaccinations : qui, pourquoi et comment? Les enquêtes les plus récentes révèlent que les bénéfices des vaccinations comme moyen de prévention dans l opinion du corps médical et du public sont estompés au profit des effets secondaires possibles. L efficacité de nombre de vaccins n est plus à démontrer mais certains apparaissent surtout justifiés par un contexte spécifique, résistance croissante aux antibiotiques de germes comme le pneumocoque, projet de voyages, activités professionnelles etc. d autres méritent encore d être évalués. Enfin le geste technique doit être maîtrisé et des évolutions récentes telles que, par exemple pour le BCG, la nécessité de recourir à l injection intradermique, sont source de difficultés. Objectifs : Il s agit pour les participants de repérer les avantages et les inconvénients d une politique vaccinale systématique, définir la couverture vaccinale optimale de chaque personne à partir de critères individuels et collectifs, informer, conseiller, éduquer le patient dans le cadre d une relation négociée sur la couverture vaccinale la plus adéquate en fonction de son contexte personnel et environnemental. La coqueluche. Toujours d actualité? La coqueluche n'est pas seulement une maladie infantile. C est une maladie de tous les âges. La coqueluche est une maladie hautement contagieuse à transmission essentiellement intrafamiliale ou au sein de collectivités. Le diagnostic est fréquemment méconnu du fait de la représentation que la coqueluche est une maladie spécifiquement infantile, bien contrôlée par la vaccination, qui confère une immunité durable. La protection induite par la vaccination ou la maladie est limitée dans le temps. De plus l'immunité résiduelle due à la vaccination antérieure peut modifier la symptomatologie chez l'adolescent et l'adulte et rendre le diagnostic difficile. Il a été observé des vagues importantes de coqueluche chez des adolescents qui avaient à la fois une toux prolongée et des signes classiques de coqueluche. Chez l'adulte la coqueluche est moins caractéristique que chez l'adolescent, mais a été retrouvée dans 20% des cas de toux prolongée. Malgré une immunisation de 80% de la population infantile aux Etats Unis le nombre de cas de coqueluche a été multiplié par 6 depuis 1980 avec nouveaux cas rapportés en Dans une étude canadienne sur 664 patients 18% des adultes de plus de 40 ans avaient déjà des antécédents de coqueluche. En France, entre 2008 et 2010, 89 épisodes de coqueluche nosocomiale représentant au total 308 cas de coqueluche ont été recensés au sein du réseau RENACOQ dans des établissements de santé. 92% 4
5 étaient âgés de plus de 15 ans. Les parents sont à l origine de la contamination des enfants dans 43% des cas plus que la fratrie. 5
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