THEME 2 FORMATION ET INSERTION PROFESSIONNELLE

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1 THEME 2 FORMATION ET INSERTION PROFESSIONNELLE

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3 SOMMAIRE SIGLES ET ABREVIATIONS... III LISTE DES TABLEAUX... V LISTE DES GRAPHIQUES... VII RESUME EXECUTIF... IX INTRODUCTION... 1 CHAPITRE 1 : EDUCATION DES PERSONNES EN AGE DE TRAVAILLER AU CAMEROUN Alphabétisation Scolarisation Fréquentation scolaire Niveau d instruction Diplôme le plus élevé Raison d arrêt des études ou de non scolarisation Formation professionnelle... 7 CHAPITRE 2 : FORMATION ET SITUATION D ACTIVITE Formation et situation d activité Formation et taux d emploi Niveau d instruction et inactivité Formation et chômage Niveau d instruction et taux de chômage Niveau d instruction et canaux de recherche de l emploi Formation et emploi recherché Niveau d instruction et durée de chômage Niveau d instruction et prétentions salariales CHAPITRE 3 : FORMATION ET CONDITIONS D ACTIVITE Niveau d instruction, caractéristiques de l emploi exercé et structure du marché du travail Formation et secteur institutionnel Formation et secteur d activité Formation et catégorie socioprofessionnelle Formation, durée de travail et sous-emploi CHAPITRE 4 : FORMATION, TRAJECTOIRE ET PERSPECTIVES Formation et mobilité intergénérationnelle EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page i

4 4.2 Formation et perception de l emploi actuel Formation et perspectives d emploi Formation et catégorie socioprofessionnelle des emplois désirés Formation et type d entreprise désiré CONCLUSION, LIMITES ET RECOMMANDATIONS REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES ANNEXE 1 : GLOSSAIRE ANNEXE 2 : EQUIPE DE REDACTION EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page ii

5 SIGLES ET ABREVIATIONS BIT : Bureau International du Travail BAC : Baccalauréat BEP : Brevet d'etudes Professionnelles BEPC : Brevet d'etudes du Premier Cycle BP : Brevet Professionnel BTS : Brevet de Technicien Supérieur CAP : Certificat d'aptitude Professionnelle CEP : Certificat d'etudes Primaires CEPE : Certificat d Etudes Primaires et Elémentaires CSP : Catégorie Socio Professionnelle DEUG : Diplôme d'etudes Universitaires Générales DSCE : Document de Stratégie pour la Croissance et l Emploi DUT : Diplôme Universitaire de Technologie ECAM 3 : Troisième Enquête Camerounaise Auprès des Ménages EESI : Enquête sur l Emploi et le Secteur Informel FCFA : Franc de la Coopération Financière en Afrique centrale FNE : Fonds National de l'emploi FSLC : First School-leaving Certificate GCEAL : General Certificate of Education - Advanced Level GCE-OL : General Certificate of Education -Ordinary Level INS : Institut National de la Statistique SNDS : Stratégie Nationale de Développement de la Statistique EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page iii

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7 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1.1 : Taux de fréquentation par sexe de la population de 15 ans ou plus selon le groupe d âge et le milieu de résidence... 4 Tableau 1.2 : Répartition (%) par sexe et milieu de résidence de la population de 15 ans ou plus selon le niveau d instruction... 6 Tableau 1.3 : Répartition (%) par sexe et milieu de résidence de la population de 15 ans ou plus selon le diplôme le plus élevé obtenu... 6 Tableau 1.4 : Répartition (%) par sexe et milieu de résidence de la population de 15 ans ou plus qui ne fréquente plus selon les motifs de l abandon scolaire... 7 Tableau 1.5 : Proportion de la population de 15 ans ou plus ayant suivi une formation professionnelle par spécialité et selon le niveau de formation professionnelle... 8 Tableau 2.1 : Répartition (%) par sexe de la population de 15 ans ou plus selon la situation d activité et le niveau d instruction Tableau 2.2 : Taux d emploi par niveau d instruction, sexe et milieu de résidence Tableau 2.3 : Répartition (%) des inactifs par niveau d instruction selon le motif de l inactivité et le sexe Tableau 2.4 : Répartition (%) par sexe et niveau d instruction des inactifs selon le type de raison liée à leur non recherche d emploi Tableau 2.5 : Taux de chômage par niveau d instruction et par sexe Tableau 2.6 : Répartition (%) des chômeurs par niveau d instruction et statut de formation professionnelle selon le moyen de recherche d emploi utilisé Tableau 2.7 : Répartition (%) par niveau d instruction des chômeurs non inscrits auprès des structures de promotion de l emploi selon le motif évoqué Tableau 2.8 : Répartition (%) des chômeurs par niveau d instruction selon le type d'emploi recherché Tableau 2.9 : Répartition (%) des chômeurs selon le motif de recherche d emploi salarié ou indépendant par niveau d instruction selon le type d'emploi recherché Tableau 2.10 : Durée moyenne (en mois) de chômage par niveau d'instruction et par sexe Tableau 2.11 : Quelques caractéristiques des prétentions salariales des chômeurs suivant le niveau d instruction Tableau 3.1 : Quelques caractéristiques de l emploi et des actifs occupés suivant le niveau d instruction et statut de la formation professionnelle Tableau 3.2 : Répartition (%) des actifs occupés par secteur institutionnel selon le niveau d instruction Tableau 3.3 : Répartition (%) des actifs occupés par niveau d instruction selon le secteur d activité Tableau 3.4 : Caractéristiques des actifs occupés ayant suivi une formation professionnelle par activité Tableau 3.5 : Répartition (%) des actifs occupés par niveau d instruction selon la catégorie socioprofessionnelle EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page v

8 Tableau 3.6 : Formation professionnelle, revenu d activité, durée de travail et sous-emploi. 35 Tableau 4.1 : Niveau d'instruction des progénitures selon la catégorie socioprofessionnelle du père (%) Tableau 4.2 : Nombre moyen d'années d'études des personnes enquêtées selon leur secteur d'activité et celui du père Tableau 4.3 : Répartition (%) par niveau d'instruction et statut de la formation professionnelle selon la perception de l'emploi Tableau 4.4 : Nombre moyen d'années d'études selon la perception de l'emploi Tableau 4.5 : Nombre moyen d'années d'études par CSP actuelle selon la CSP dans l'emploi désiré Tableau 4.6 : Répartition (%) par niveau d'instruction et statut de la formation professionnelle selon la CSP de l'emploi désiré Tableau 4.7 : Répartition (%) par niveau d'instruction selon le type d entreprise de l'emploi désiré Tableau 4.8 : Nombre moyen d'années d'études selon le type d entreprise actuel et celui désiré Tableau 4.9 : Proportion (%) des personnes qui désirent changer de secteur institutionnel selon le type d entreprise actuel et le niveau d instruction EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page vi

9 LISTE DES GRAPHIQUES Graphique 1.1 : Taux d alphabétisation par sexe selon la tranche d âges... 4 Graphique 2.1 : Nombre moyen d années d études de la population de 15 ans ou plus par sexe et situation d activité Graphique 2.2 : Taux de chômage BIT par sexe suivant le niveau d instruction et le statut de la formation professionnelle Graphique 3.1 : Proportion (%) des individus actifs occupés ayant déclaré que leur formation est en adéquation avec leur métier selon le niveau d instruction et le statut de la formation professionnelle Graphique 3.2 : Répartition (%) des individus actifs occupés ayant suivi une formation professionnelle par branche d activité Graphique 4.1 : Nombre moyen d'années d'etudes des progénitures selon la catégorie socioprofessionnelle du père EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page vii

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11 RESUME EXECUTIF La problématique de l insertion sur le marché du travail a toujours été une préoccupation permanente pour le Gouvernement du Cameroun. Cette étude permet de mettre en évidence quelques relations entre la formation et l insertion sur le marché du travail. Au niveau national, près de la moitié des camerounais en âge de travailler (âgé de 15 ans ou plus) ont au moins le niveau du secondaire 1 cycle. Très peu ont atteint le niveau du second cycle de l enseignement secondaire et encore moins le niveau du supérieur (8,2%). Cette moyenne au niveau national masque des disparités selon le sexe et le milieu de résidence. En général, on constate que les hommes sont plus instruits que les femmes. Toutefois les écarts entre les hommes et les femmes sont plus faibles en milieu urbain qu en milieu rural. Les raisons d arrêt des études ou de non scolarisation sont multiples et varient selon le sexe et le milieu de résidence. La préférence pour un apprentissage ou un travail a été cité en seconde position par 12,1% des individus après le manque de moyens financiers indexé par 49,4%. En ce qui concerne les formations professionnelles, 34,3% de la population active (occupée et chômeur) a suivi une formation professionnelle. Cette formation quand elle ne s acquière pas dans les enseignements techniques formels, elle est le plus souvent effectuée dans le tas, c est le cas de 67% des personnes de 15 ans ou plus ayant bénéficiés d une telle formation. Les domaines les plus sollicités sont : l industrie de l habillement (y compris confection), le transport et télécommunication et les soins esthétiques. Plus de sept personnes sur dix sont présentes sur le marché du travail (73,1%). Cette participation aux activités économiques varie selon le sexe et le niveau d instruction. Les taux d emploi varient avec le niveau d instruction tout en dégager une tendance précise. Les moins instruits ont un taux élevé par rapport au plus instruits. Les personnes ayant suivi un enseignement général ont les taux d emploi les plus faibles quel que soit le sexe ou le milieu de résidence. Ceci pourrait résulter de la nature de leur formation moins professionnalisante qui offre moins d opportunités sur le marché du travail. Le chômage qui est relativement bas dans l ensemble affecte plus les personnes les plus instruites quel que soit leur sexe. Le chômage augmente avec le niveau d instruction. Les personnes les plus instruites sont plus affectées par le chômage que les moins instruites et ce quel que soit le sexe ou le milieu de résidence. Par ailleurs, ces chômeurs utilisent surtout des canaux informels de recherche d emploi (relations personnelles et présentation directe en entreprise). La propension à utiliser les canaux informels pour rechercher un emploi décroît avec le niveau d instruction, passant des plus de 94,4% pour les non scolarisés et le primaire à 55,3% dans le supérieur. La faible utilisation des moyens formels de recherche d emploi par les chômeurs. Cependant, leur recours croît avec le niveau d instruction. Les chômeurs les plus instruits connaissent relativement bien les structures de promotion de l emploi, mais pensent qu elles ne peuvent répondre à leurs besoins. Les canaux informels sont moins utilisés par les personnes de formation qualifiante. Cinq chômeurs sur dix recherchent un emploi salarié, et permanent de préférence. Trois chômeurs sur dix recherchent un emploi indépendant. Compte tenu des difficultés observées sur le marché du travail, 19,5% des chômeurs sont prêts à occuper des métiers ne correspondant pas à leurs qualifications. Toutefois, la propension des chômeurs à changer de métier ou d activité décroît avec le niveau d instruction. EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page ix

12 En moyenne, 27,1% des actifs occupés disposent d un contrat écrit à durée déterminée ou indéterminée. Cette proportion est de 3,2% chez les actifs non scolarisés et augmente avec le niveau d instruction pour atteindre 80,3% chez ceux de niveau supérieur. Les personnes ayant une formation qualifiante ont en générale une proportion plus élevé. En ce qui concerne la «correspondance métier-formation», au fur et à mesure que le niveau d instruction augmente, plus le taux de «correspondance métier-formation» est élevé. On passe de 2,7% des actifs occupés non scolarisés à respectivement 48,5% et 33,7% chez leurs homologues de niveau du second cycle de l enseignement secondaire technique et général et 75,1% pour ceux du supérieur. Ces deux dernières catégories retardent leur entrée sur le marché du travail afin d affiner leurs connaissances et avoir un emploi décent et valorisant. Les actifs non scolarisés ou peu travaillent en majorité dans l informel et principalement dans la petite agriculture. Ceux de niveau second cycle de l enseignement secondaire se retrouvent principalement dans l informel non agricole et dans le secteur public. Le secteur formel (privé et public) compte un tiers des actifs occupés ayant atteint le niveau du second cycle de l enseignement secondaire. Les travailleurs de niveau supérieur se recrutent à 59,9% dans le formel et le reste dans l informel non agricole qui est d ailleurs un secteur d activité qui recrute sans distinction de niveau d instruction. Au fur et à mesure que le niveau d instruction augmente, les individus délaissent le secteur primaire pour les services hors commerce. Ainsi, les non scolarisés travaillent principalement dans le secteur primaire (78%) tout comme leurs homologues de niveau primaire (57,6%). Ces deux catégories de la population sont timidement présentes dans les services hors commerce. Les actifs occupés de niveau secondaire second cycle ou supérieur évoluent à majorité dans les services hors commerce. Le commerce et l industrie recrutent dans tous les niveaux d instruction. Par ailleurs, le taux de salarisation est de 40,9% chez ceux ayant suivi une formation professionnelle contre 11% pour ceux n ayant pas suivi de formation. De même le sousemploi visible affecte plus cette dernière catégorie. Quant aux revenus, les actifs formés sur le tas, qui forment pourtant la majorité en termes d actifs avec ceux de niveau primaire gagnent en moyenne FCFA par mois. A l opposé, les actifs de niveau second cycle de l enseignement secondaire et surtout les individus de niveau d instruction supérieur ou ayant fait une formation professionnelle de niveau du supérieur ont avec des revenus moyens mensuels respectifs de FCFA et FCFA. Ainsi, pour presque le même volume horaire de travail par semaine, les individus plus instruits et mieux formés sont plus rémunérés dans leur activité que les moins instruits et ceux formés sur le tas. Cette nette différence de traitement montre que même si le chômage touche plus ceux qui ont le plus fréquenté, ces derniers une fois inséré dans le marché du travail sont nettement mieux traités en termes de rémunération. Mais dans l ensemble, la conjoncture et la rareté de l emploi emmènent l ensemble des demandeurs d emploi à ne pas être trop exigeant en matière d emploi, cela se confirme au regard du fait que seulement une personne sur cinq exerce un emploi correspondant à la formation professionnelle qu elle a suivi. L emploi exercé par le père a eu une influence sur le niveau d instruction de leurs enfants. Les personnes dont le père exerçait un emploi précaire sont ceux qui sont les moins instruits. Le nombre moyen d années d étude des enfants décroît avec la catégorie socioprofessionnelle du père. Les perspectives d emploi sont influencées par le niveau d instruction. Les personnes qui aspirent à un nouvel emploi ont des ambitions qui tiennent compte de leur bagage intellectuel. Pour les personnes instruites, la recherche perpétuelle d une amélioration des conditions d activités pousse plus de la moitié d entre elles à espérer obtenir un nouvel emploi. Ainsi, les personnes qui souhaitent conserver leur emploi ont fait en moyenne 4,2 années d études contre 7,5 années pour celles qui désirent un nouvel emploi. EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page x

13 INTRODUCTION La problématique de l insertion sur le marché du travail est un défi qui se pose avec acuité tant pour les pays développés que pour ceux en développement. La théorie du capital humain démontre que l éducation joue un rôle prépondérant dans le développement d un pays, en ce sens qu elle améliore la qualité de la main d œuvre et donc la productivité du travail. Il est établi que les personnes qui ont suivi des études ont une meilleure situation sur le marché du travail en ce sens qu elles sont moins confrontées au chômage et sous emploi. Au Cameroun, en 2005, la première enquête sur l emploi et le secteur informel a révélé que le taux de chômage était de 4,4% et le taux de sous-emploi de 75,8%. Ce constat avait permis de déceler que le problème d insertion ne se pose pas en terme de chômage mais plutôt en terme de sous-emploi. Cette situation a permis aux pouvoirs publics de mener des actions visant à faciliter l accès à l emploi de qualité. C est ainsi que l accent a été mis, d une part, sur le renforcement des politiques de l éducation et de la formation professionnelle à travers des dotations budgétaires sans cesse croissantes des départements ministériels en charge de l éducation, d autre part, sur le renforcement ou la création des structures et agences de promotion de l emploi. La politique économique actuelle consignée dans le Document de Stratégie pour la Croissance et l Emploi (DSCE) accorde une place l emploi productif et décent avec le capital humain comme moteur de l émergence en La deuxième enquête sur l emploi et le secteur informel (EESI 2, 2010) révèle, d une part, que le taux de chômage reste relativement faible (3,8%) et croît avec le niveau d instruction et, d autre part, un taux de sous-emploi de 70,6% (soit 5,2 points par rapport a 2005). Ce sous emploi est moins prononcé chez les personnes instruites que celles non scolarisées. Malgré les efforts consentis, l insertion sur le marché du travail demeure une préoccupation permanente. Il apparaît donc opportun d approfondir l analyse des résultats de l EESI 2 pour répondre aux questions ci-après : Quel est le niveau d études des personnes en âge de travailler? Quelles sont les formations professionnelles les plus sollicitées par les personnes en âge de travailler? Quel est le lien entre la formation et la situation d activité de la population active? Quel est le lien entre la formation et les conditions d activité de la population active? Est-ce que la formation professionnelle offre un avantage comparatif en termes d insertion? Quelle appréciation les personnes insérées ont-elles vis-à-vis de leur emploi? La réponse à ces questionnements permettra d améliorer la connaissance la relation entre la formation et l insertion professionnelle dans le contexte du Cameroun marqué par la prépondérance du secteur informel. Le premier chapitre présente le potentiel en termes de capital humain de la population en âge de travailler au Cameroun. Le second étudie l accès à l emploi et le troisième s intéresse aux conditions d activité en rapport avec la formation. Enfin, le quatrième chapitre traite de la mobilité professionnelle en termes d emploi actuel et désiré par rapport aux conditions d activité. EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 1

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15 CHAPITRE 1 : EDUCATION DES PERSONNES EN AGE DE TRAVAILLER AU CAMEROUN Le concept d éducation recouvre à la fois la notion de formation classique (instruction dispensée dans les établissements des cycles d enseignements) moins orientée vers l emploi et la formation professionnelle initiale ou continue (dispensée dans les écoles, centres et instituts de formation professionnelle, les compétences acquises sur le tas lors de la pratique sur le terrain) orientée vers des groupes d emplois spécifiques. Dans la cadre de cette étude, notre analyse portera sur les personnes de 15 ans ou plus, âge légal pour travailler au Cameroun. Ce chapitre aborde l alphabétisation, la scolarisation et la formation professionnelle. 1.1 Alphabétisation L alphabétisation est mesurée à travers l aptitude des membres du ménage à lire et/ou écrire une phrase simple en français ou en anglais, qui sont les langues officielles et principales langues de scolarisation au Cameroun. L indicateur utilisé pour mesurer le niveau d alphabétisation des populations est le taux d alphabétisation des adultes. C est la proportion des individus âgés de 15 ans ou plus capables de lire et écrire dans au moins l une des deux langues. Environ sept personnes âgées de 15 ans ou plus sur dix (71,2%) déclarent être capables de lire et écrire une phase simple en français ou en anglais. Ce taux a évolué entre 2005 (EESI 1) et 2007 (ECAM 3) passant de 66,7% à 70,6%, soit 3,9 points. Quelle que soit l évolution antérieure de ce taux, son niveau actuel dénote un effort considérable à faire pour parvenir à l éradication de l analphabétisme à l horizon Cependant, il existe un écart de niveau d alphabétisation entre les hommes et les femmes d une part et d autre part entre les différentes régions. En effet, comme en 2005, la structure selon le sexe montre que les hommes sont plus alphabétisés que les femmes. Près de huit hommes sur dix (78,2%) sont alphabétisés contre seulement six femmes sur dix (64,7%). En ce qui concerne les régions, il apparait que celles du septentrion sont les moins alphabétisées. Il s agit dans l ordre de l Extrême-Nord (26,1%), le Nord (35,2%) et l Adamaoua (51,2%). Le taux d alphabétisation décroît avec l âge aussi bien pour les hommes que pour les femmes ; les générations les plus jeunes ont un meilleur accès aux services éducatifs (Graphique 1.1). EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 3

16 Graphique 1.1 : Taux d alphabétisation par sexe selon la tranche d âges 1.2 Scolarisation Fréquentation scolaire S agissant de la fréquentation scolaire, environ huit personnes sur dix ont déjà été à l école (78%). Ce taux varie selon le sexe, l âge et le milieu de résidence. Tout comme l alphabétisation, le taux de fréquentation scolaire est plus élevé au sein de la population masculine (84,8%) que féminine (71,8%). De même, il décroît avec l âge passant de 90,5% pour la tranche d âge ans à 50% pour la tranche d âge ans. Les populations du milieu urbain sont plus scolarisées que ceux du milieu rural, avec respectivement 92,7% et 67,1%, soit un écart de 25,6 points. Tableau 1.1 : Taux de fréquentation par sexe de la population de 15 ans ou plus selon le groupe d âge et le milieu de résidence Groupe d'âges Sexe Masculin Féminin Ensemble ans 94,9 86,4 90, ans 90,3 80,7 85, ans 87,4 76,6 81, ans 89,8 75,8 82, ans 87,0 73,4 79, ans 79,5 65,2 72, ans 82,3 71,7 77, ans 73,9 64,4 69, ans 77,8 63,4 70, ans 66,4 35,1 50, ans 64,5 29,0 44, ans 40,2 11,8 25,8 Milieu de résidence Urbain 94,8 90,6 92,7 Rural 76,9 58,5 67,1 Ensemble 84,8 71,8 78,0 EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 4

17 Concernant le type d établissement fréquenté la dernière fois, environ trois quart (soit 73,6%) des personnes ayant été à l école sont passées par un établissement public, contre 13,6% par les établissements privés laïcs et 12,7% par les établissements privés confessionnels. Cette prédominance du public sur le privé reste valable et ce dans des proportions presque identiques pour les personnes en cours de scolarisation. Graphique 1.2 : Répartition (en %) des personnes de 15 ans ou plus selon le type d établissement fréquenté Niveau d instruction Le nombre moyen d années d étude avec succès est relativement faible : 8,3 années au niveau national. Ce nombre est de 8,6 et 7,9 années d études respectivement pour les hommes et les femmes. Quel que soit le sexe, les personnes vivant en milieu urbain ont une scolarisation plus longue que celles résidant en milieu rural (9,5 années en moyenne contre 7,0 respectivement). Ce résultat traduit le fait que même si beaucoup de camerounais fréquentent, ils y restent peu. Au niveau national, les personnes non scolarisées représentent 22,1% de la population scolarisable. Celles ayant suivi le cycle primaire comptent pour 30,3%. Quant aux personnes ayant suivi un enseignement du secondaire, elles représentent 39,3% dont 31,8% pour l enseignement secondaire général et 7,5% pour l enseignement secondaire technique et professionnel. Très peu d entre elles ont atteint le niveau d instruction du supérieur (8,2%). EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 5

18 Tableau 1.2 : Répartition (%) par sexe et milieu de résidence de la population de 15 ans ou plus selon le niveau d instruction Urbain Rural Cameroun Niveau d instruction Sexe Sexe Sexe Ensemble Ensemble Masculin Féminin Masculin Féminin Masculin Féminin Ensemble Non scolarisé 5,3 9,5 7,4 23,3 41,7 33,1 15,4 28,4 22,1 Primaire 21,4 23,8 22,6 38,2 34, ,8 29,9 30,3 Secondaire général 1 er cycle 21,5 27,0 24,3 19,6 14,7 17,0 20,4 19,8 20,1 Secondaire général 2 nd cycle 19,7 17,9 18,8 8,9 4,4 6,5 13,6 10,0 11,7 Secondaire technique 1 er cycle 7,2 5,5 6,4 4,4 2,3 3,3 5,6 3,7 4,6 Secondaire technique 2 nd cycle 6,3 4,1 5,2 1,6 0,9 1,3 3,7 2,3 2,9 Supérieur 18,5 12,2 15,3 4,1 1,7 2,8 10,4 6,1 8,2 Total Nombre moyen d années d études 9,9 9,1 9,5 7,3 6,6 7 8,6 7,9 8, Diplôme le plus élevé Le diplôme qui mesure le niveau d instruction reste un bien diversement réparti au sein de la population camerounaise en âge de travailler. Dans l ensemble, une personne sur deux (53,1%) est sans diplôme. Par contre, 25,4% de cette population a au moins le BEPC. Cette situation varie selon le sexe et le milieu de résidence. Les populations rurales sont en moyenne nettement moins diplômées que celles du milieu urbain. Plus de 88,2% de la population rurale n a pas le BEPC contre 56,4% en milieu urbain. Par rapport au sexe, les femmes sont moins diplômées que les hommes. Tableau 1.3 : Répartition (%) par sexe et milieu de résidence de la population de 15 ans ou plus selon le diplôme le plus élevé obtenu Urbain Rural Cameroun Diplôme le plus élevé Sexe Sexe Sexe Ensemble Ensemble Masculin Féminin Masculin Féminin Masculin Féminin Ensemble Non scolarisé 5,2 9,4 7,3 23,1 41,6 32,9 15,2 28,2 22,0 Aucun diplôme 21,8 24,7 23,3 39,2 34,8 36,9 31,6 30,6 31,1 CEPE/CEP/FSLC 23,5 28,0 25,8 21,4 15,7 18,4 22,3 20,8 21,5 BEPC/CAP/GCEOL 20,8 18,5 19,6 8,6 4,9 6,7 14,0 10,6 12,2 Probatoire/BP 5,4 4,7 5,1 1,6 0,6 1,1 3,3 2,3 2,8 BAC/GCEAL/BEP 10,7 8,0 9,3 3,6 1,7 2,6 6,7 4,3 5,4 BTS/DUT/DEUG et plus 12,7 6,7 9,6 2,5 0,7 1,6 7,0 3,2 5,0 Total EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 6

19 1.2.4 Raison d arrêt des études ou de non scolarisation Les raisons d arrêt des études ou de non scolarisation sont multiples et varient selon le sexe et le milieu de résidence. Les principales raisons évoquées sont : Le manque de moyens financiers : Ce motif est évoqué par 49,4% de personnes concernées, soit 54,6% par les hommes et 45,0% par les femmes ; La préférence pour un apprentissage ou un travail (13,1% de personnes) : Elle est plus évoquée par les hommes que par les femmes et moins en milieu rural qu en milieu urbain ; Echec scolaire : Il constitue également une importante cause des abandons scolaires et représente 7,0% de cas ; Les grossesses et les mariages : Cette cause concerne exclusivement les femmes et représente 9,8% de raisons de non fréquentation ; L éloignement des établissements scolaires : Il constitue également une importante cause des abandons scolaires et représente 5,4% de cas ; D autres causes d abandon scolaire, qui représentent 3,9% de cas, sont évoquées entre autres : le handicap et la maladie (2,0%), et l achèvement des études (1,8%). Les interruptions d études pour suivre un apprentissage ou pour travailler se font en général en fin du 1 er cycle de l enseignement secondaire. Les autres interruptions se font à l issue du primaire. Tableau 1.4 : Répartition (%) par sexe et milieu de résidence de la population de 15 ans ou plus qui ne fréquente plus selon les motifs de l abandon scolaire Motifs d abandon scolaire Sexe Urbain Rural Cameroun Sexe Ensemble Ensemble Masculin Féminin Masculin Féminin Masculin Féminin Sexe Ensemble Manque de moyens financiers 50,7 43,9 47,2 57,4 45,7 50,9 54,6 45,0 49,4 Préférence pour un apprentissage ou un 27,3 14,4 20,6 13,4 4,0 8,2 19,2 7,9 13,1 travail Grossesse, mariage - 19,6 10,2-16,9 9,5-17,9 9,8 Handicap, maladie 1,7 2,3 2,0 1,9 1,9 1,9 1,8 2,0 2,0 Echec scolaire 9,0 8,5 8,7 7,3 4,6 5,8 8,0 6,1 7,0 Ecoles trop éloignées 0,7 1,3 1,0 7,0 9,2 8,2 4,4 6,2 5,4 Etudes achevées 4,1 2,2 3,1 1,3 0,7 1,0 2,4 1,3 1,8 Autre 6,3 7,8 7,1 11,5 16,9 14,5 9,4 13,5 11,6 Total Formation professionnelle L enquête a permis de collecter des informations sur la dernière formation suivie (professionnelle ou non). L on observe que 34,3% de personnes en âge de travailler ont suivi une formation professionnelle. Les domaines les plus sollicités sont : l industrie de l habillement (y compris la confection), le transport, les soins esthétiques, la menuiserie et les EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 7

20 BTP. Le tableau suivant permet de mieux visualiser les principales spécialités de formation suivie. Par ailleurs, la plupart des personnes de 15 ans ou plus ayant suivi une formation professionnelle l ont effectué sur le tas (67%) ou dans un centre ou institut de formation 1 (26,7%). Celles ayant suivi les formations professionnelles de niveau secondaire 1er cycle représentent 4,5%. Tableau 1.5 : Proportion de la population de 15 ans ou plus ayant suivi une formation professionnelle par spécialité et selon le niveau de formation professionnelle % des formations professionnelles par type Sur le tas Centre de formation Niveau de formation Primaire et post primaire Secondaire 1er cycle Secondaire 2nd cycle Supérieure Total Spécialités Industrie d'habillement, confection, cuir Autre formation professionnelle Transport, poste et télécommunication 52,9 76,1 18,7 0,0 5,3 0,0 0, ,9 47,8 33,2 7,7 11,3 0,0 0, ,4 51,4 48,6 0,0 0,0 0,0 0,0 100 Soins esthétiques, coiffure 20,6 70,2 29,8 0,0 0,0 0,0 0,0 100 Industrie du bois/menuiserie 12,0 71,3 28,7 0,0 0,0 0,0 0,0 100 BTP 10,9 86,4 13,6 0,0 0,0 0,0 0,0 100 Métallurgie, sidérurgie, mécanique Agriculture, agroindustrie, pêche, eaux et forêts Electricité, électronique, froid Informatique et services annexes Tourisme, hôtellerie, restauration 10,9 44,1 55,9 0,0 0,0 0,0 0, ,8 100,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0, ,3 100,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0, ,3 100,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0, ,4 66,3 0,0 0,0 0,0 33,7 0,0 100 Forces armées 2,2 0,0 0,0 100,0 0,0 0,0 100 Gestion, comptabilité, commerce, finance 1,4 100,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 100 science de la religion 0,6 90,4 0,0 0,0 0,0 0,0 9,6 100 Enseignement et animation sportive et culturelle 0,4 100,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 100 Ensemble 100,0 67,0 26,7 1,2 4,5 0,6 0,0 100 Au terme de ce chapitre, il apparait qu au niveau national, 30,3% de personnes de 15 ans ou plus et 39,3% ont respectivement un niveau d instruction du primaire et celui du secondaire. Très peu d entre eux ont le niveau du supérieur (8,2%). Cette moyenne au niveau national masque des disparités selon le sexe et le milieu de résidence. En général, on constate que les 1 Les centres ou instituts de formation ne concernent pas uniquement les centres de formation agréés par le MINEFOP. La formation professionnelle dans un institut ou centre de formation fait référence à un apprentissage ayant eu lieu dans une structure à vocation de formation sans donner lieu à un diplôme officiel (diplôme de technicien, BTS, Ingénieur, etc.) ; cette formation peut cependant être sanctionnée par une attestation. EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 8

21 hommes sont plus instruits que les femmes. Toutefois, les écarts entre les hommes et les femmes sont plus faibles en milieu urbain qu en milieu rural. Les raisons de non scolarisation ou d arrêt des études sont multiples et varient selon le sexe et le milieu de résidence. La préférence pour un apprentissage ou un travail a été citée en seconde position par 13,1% de personnes après le manque de moyens financiers indexé par 49,4%. En ce qui concerne les formations professionnelles, une personne sur trois âgée de 15 ans ou plus a suivi une formation professionnelle. Les domaines les plus sollicités sont : l industrie de l habillement (y compris la confection), le transport, les soins esthétiques, la menuiserie et les BTP. En outre, la plupart de ces personnes ayant suivi une formation professionnelle l ont effectué sur le tas (67%) ou dans un centre ou institut de formation (26,7%). EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 9

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23 CHAPITRE 2 : FORMATION ET SITUATION D ACTIVITE Dans ce chapitre, nous examinons l impact de la formation sur l insertion professionnelle. Il s agit dans une première section d analyser la relation entre la situation d activité et la formation des personnes âgées de 15 ans ou plus. Dans la seconde section, il est question d examiner le lien entre la formation et le taux d emploi. La troisième section étudie l inactivité et la quatrième section le chômage. Les caractéristiques éducatives qui seront utilisées dans ce chapitre sont appréhendées à travers, le niveau d instruction, le nombre d années d étude et le fait d avoir suivi une formation professionnelle. 2.1 Formation et situation d activité La situation d activité décrit la position d un individu par rapport à l activité économique. L insertion sur le marché du travail est caractérisée par la participation aux activités économiques. On distingue de ce fait les personnes qui sont sur ce marché du travail (les actifs) et celles en dehors de ce marché (les inactifs). Chacun de ces deux grands groupes est subdivisé en plusieurs sous-groupes que nous examinerons en fonction du niveau d instruction, du statut de formation professionnelle et du nombre d années d études. Avant d examiner l éducation et la formation de la population active, il convient d analyser celles de la population en âge de travailler (15 ans ou plus). De manière générale, plus de 7 personnes sur 10 en âge de travailler sont actives occupées. En effet, 73,1%, sont actives occupées contre 22,1% inactives. Seulement 4,8% de cette population sont au chômage (au sens élargi). De plus, si la distribution de la population de référence suivant le niveau d instruction reste similaire en termes de tendance dans la population des actifs occupés, tel n est pas le cas dans la population des inactifs et des chômeurs. En effet, les actifs occupés sont majoritairement constitués des personnes de niveau primaire (35%), des non scolarisés (22,8%) et de niveau secondaire 1 er cycle général (19%). En revanche, les inactifs sont en majorité non scolarisés (22,7%), alors que la plupart des chômeurs ont un niveau secondaire 1 er cycle général (28,1%). La tendance est la même quel que soit le sexe. Toutefois, quelle que soit la situation d activité, que les proportions des personnes en âge de travailler ayant suivi une formation professionnelle sont inférieures à celles des personnes n ayant pas de formation qualifiante. De plus, sur 100 chômeurs identifiés comme tels (au sens du élargi), 18,7% ont un niveau d enseignement supérieur (24,7% parmi les hommes et 15,6% parmi les femmes). EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 11

24 Tableau 2.1 : Répartition (%) par sexe de la population de 15 ans ou plus selon la situation d activité et le niveau d instruction Urbain Rural Cameroun occupés Chômeurs (au sens élargi) Inactifs Ensemble occupés Chômeurs (au sens élargi) Inactifs Ensemble occupés Chômeurs (au sens élargi) Inactifs Ensemble Niveau d instruction Non scolarisé 22,8 7,6 22,7 22,1 17,2 5,7 8,5 15,3 28,9 8,5 31,1 28,3 Primaire 35,0 21,7 17,0 30,4 35,1 17,7 14,0 30,9 34,9 23,8 18,8 29,9 Secondaire général 1 er cycle 19,0 28,1 22,0 20,1 19,3 23,5 25,7 20,5 18,8 30,5 19,8 19,8 Secondaire général 2 nd cycle 8,5 16,5 21,3 11,7 10,0 20,6 28,7 13,5 6,8 14,3 16,9 10,0 Secondaire technique 1 er cycle 5,0 4,6 3,5 4,6 5,9 5,6 4,6 5,6 4,0 4,0 2,9 3,7 Secondaire technique 2 nd cycle 2,8 2,8 3,5 2,9 3,4 2,2 5,4 3,7 2,2 3,2 2,3 2,3 Supérieur 6,9 18,7 10,1 8,2 9,1 24,7 13,2 10,4 4,4 15,6 8,2 6,1 Total Statut de formation professionnelle Formation professionnelle non 62,1 58,1 78,9 65,7 54,7 58,9 73,7 58,1 70,2 57,7 82,0 72,6 reçue Formation professionnelle reçue 37,9 41,9 21,1 34,3 45,3 41,1 26,3 41,9 29,8 42,3 18,0 27,4 Total La population âgée de 15 ans ou plus a en moyenne effectué 8,2 années d études, ce qui représente la durée du cycle primaire. Les femmes ont en moyenne 7,9 années d études et les hommes en ont 8,5 années. Par ailleurs, au sein de chaque groupe, cette tendance se maintient, ce qui pourrait confirmer en outre la sous scolarisation des femmes par rapport aux hommes. Les chômeurs ont effectué en moyenne 9,7 années d études. Cet indicateur est supérieur à ceux des actifs occupées (7,9 années), des inactives (9,2 années) et de l ensemble de la population (8,2 années). On ne peut donc pas associer le chômage à un manque de qualification. Graphique 2.1 : Nombre moyen d années d études de la population de 15 ans ou plus par sexe et situation d activité EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 12

25 2.2 Formation et taux d emploi L instruction et la formation ont-elles une incidence sur la participation aux activités économiques? L analyse des taux d emploi en fonction du niveau d instruction permet de d aborder cette question. Il ressort du tableau 2.2 qu en général, 73,1% de personnes de 15 ans ou plus sont actives occupées. Cet indicateur varie selon le sexe et le niveau d instruction. Les hommes participent plus aux activités économiques que les femmes avec des taux d emploi de 79,5% et 67,2% respectivement et ce quel que soit le groupe d âges. Par ailleurs, les personnes ayant suivi une formation professionnelle participent plus aux activités économiques que celles sans formation professionnelle. En effet, 80,6% de personnes ayant suivi une formation professionnelle sont actives occupées contre 69,2% de celles actives occupées sans formation professionnelle. Il découle de ce résultat que la formation professionnelle pourrait être un facteur clé dans le processus d insertion professionnelle. Selon le milieu de résidence, il est à relever que les personnes vivant en milieu rural sont plus occupées que celles vivant en milieu urbain. Toutefois, en milieu rural, il y a moins de disparités de taux d emploi entre hommes et femmes selon le niveau de formation, par rapport au milieu urbain. EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 13

26 Tableau 2.2 : Taux d emploi par niveau d instruction, sexe et milieu de résidence Niveau d instruction Urbain Rural Cameroun Sexe Sexe Sexe Masculin Féminin Ensemble Masculin Féminin Ensemble Masculin Féminin Ensemble Non scolarisé 80,2 38,6 52,9 90,9 73,7 79,3 89,3 68,8 75,6 Primaire 85,2 63,7 73,6 92,6 85,7 89,1 90,3 78,4 84,2 Secondaire général 1 er cycle 71,4 54,6 61,9 77,4 76,1 76,8 74,6 63,9 69,1 Secondaire général 2 nd cycle 54,7 43,0 49,0 65,5 54,3 61,4 58,6 45,9 52,9 Secondaire technique 1 er cycle 80,3 64,1 73,1 86,0 86,2 86,1 82,8 72,2 78,4 Secondaire technique 2 nd cycle 70,4 60,4 66,4 80,8 76,3 79,0 73,0 64,3 69,5 Supérieur 68,5 45,2 59,0 76,1 66,6 73,0 70,2 48,7 61,8 Statut de formation professionnelle Formation professionnelle non reçue 56,7 42,9 48,7 83,6 75,9 79,2 74,9 65,0 69,2 Formation professionnelle reçue 82,8 66,1 75,5 90,5 85,8 88,7 85,9 73,1 80,6 Ensemble 71,6 52,8 62,0 85,7 77,5 81,3 79,5 67,2 73,1 L analyse du taux d emploi selon le niveau d instruction des membres du ménage de 15 ans ou plus conduit aux résultats suivants : - Les taux d emploi augmentent au fur et à mesure que le niveau d instruction décroit. En effet, les enquêtés les moins instruits (personnes non scolarisées et celles ayant au plus atteint le cycle de l enseignement primaire) ont les taux d emploi les plus élevés et ce quel que soit le sexe ; - Les personnes ayant suivi un enseignement général ont les taux d emploi les plus faibles et ce quels que soient le sexe et le milieu de résidence. Ce résultat serait imputable à la nature de leur formation moins professionnalisante et offrant moins d opportunités sur le marché du travail. A l inverse, les personnes ayant suivi l enseignement technique ont des taux d emploi plus élevés ; - La formation professionnelle est un facteur clé qui pourrait influencer l insertion. En effet, l on note un taux d emploi élevé dans la population des personnes ayant suivi une formation professionnelle. Malgré ce taux d emploi relativement élevé, il se pose la question de la qualité de ces emplois, et de l adéquation formation-emploi, aspects qui ne sont pas examinés dans ce rapport. 2.3 Niveau d instruction et inactivité Le taux d inactivité est de 22,1% chez les personnes de 15 ans ou plus. Il est plus élevé chez les femmes (26,7%) que chez les hommes (17,1%). L inactivité touche quatre personnes sur dix en milieu urbain contre seulement deux personnes sur dix en milieu rural. Ce gap peut s expliquer, entre autres, par l environnement qui prédispose la grande majorité de la population rurale - y compris les enfants à participer aux multiples activités agricoles, pastorales, artisanales et commerciales du ménage ou de la famille. EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 14

27 Les inactifs sont essentiellement des élèves/étudiants, les femmes au foyer, les invalides et les retraités. En effet, un inactif sur deux est élève ou étudiant. Les femmes au foyer représentent, de par leur proportion (24,3%), le second groupe des personnes inactives. Les invalides ou les malades chroniques ou de longue durée viennent en troisième position avec une représentation de 12,3% des inactifs. Il est à relever que les femmes au foyer et les invalides ou malades de longue durée sont en majorité non scolarisés, soit respectivement 50,1% et 29,5%. La non scolarisation notable de ces deux catégories est relevée tant chez les hommes que chez les femmes analysés séparément. Chez les hommes, les élèves/ étudiants représentent 71,3% des inactifs. Ils ont fait en moyenne 10 années d études. Suivant le niveau d instruction, en dehors, du groupe des personnes non scolarisées, celui des personnes en cours de scolarisation comprend majoritairement les personnes de niveaux primaire (31,8%), secondaire 1 er cycle (86,7%), secondaire 2 nd cycle (90,9%) et supérieur (74,5%). Les autres inactifs et invalides ou malades de longue durée représentent respectivement 10,3% et 10,6% des hommes inactifs. Chez les femmes, ce sont également les élèves /étudiantes qui constituent la majorité des inactifs (34,5%). Leur nombre moyen d années d études est de 10,3 ans (classe de 3 ème enseignement général ou 4 ème année enseignement technique). Les femmes au foyer constituent le deuxième groupe de ces inactifs (37,6%) et leur nombre d années d études moyen est de 6,3 ans. Les invalides ou les malades chroniques ou de longue durée constituent 12,6% des femmes inactives et ont en moyenne 6,1 années d études. EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 15

28 Tableau 2.3 : Répartition (%) des inactifs par niveau d instruction selon le motif de l inactivité et le sexe Ensemble Non scolarisé Niveau d instruction Primaire Secondaire 1 er cycle Secondaire 2 nd cycle Supérieur Total Nombre moyen d'années d'études Invalide ou en maladie de longue durée 29,5 20,2 4,3 1,1 3,4 11,9 6,1 En cours de scolarité, élève/étudiant(e) - 13,4 66,5 85,2 74,9 47,5 10,1 Retraité(e) 1,3 5,6 2,5 2,6 7,9 3,3 10,0 Femme au foyer 50,1 40,2 16,8 5,7 2,1 24,3 6,3 Rentier 1,7 0,3 0,4 0,6 0,0 0,7 9,3 Autre 17,4 20,4 9,5 4,9 11,7 12,3 8,3 Total ,1 Hommes Invalide ou en maladie de longue durée 61,4 27,3 2,4 1,0 2,9 10,6 6,1 En cours de scolarité, étudiant(e) - 31,8 86,7 90,9 74,5 71,3 10,0 Retraité(e) 2,7 16,6 4,7 3,3 14,4 7,0 9,9 Rentier 2,9 0,5 0,3 1,1 0,0 0,8 10,0 Autre 33,0 23,8 5,9 3,8 8,1 10,3 8,1 Total ,6 Femmes Invalide ou en maladie de longue durée 24,6 17,3 5,6 1,1 3,8 12,6 6,1 En cours de scolarité, étudiant(e) - 5,9 52,6 79,5 75,2 34,5 10,3 Retraité(e) 1,1 1,1,9 1,9 2,1 1,3 10,2 Femme au foyer 57,8 56,6 28,4 11,4 4,1 37,6 6,3 Rentier 1,5 0,2 0,4 0,1 0,0 0,6 7,0 Autre 15,0 19,0 12,1 6,0 14,9 13,4 8,4 Total ,7 En ce qui concerne les raisons de l inactivité (voir tableau 2.4), on distingue les raisons volontaires ( 54,3%) et celles involontaires (44,2%). Les personnes qui évoquent des raisons involontaires sont en réalité des actifs découragés qui se sont mis en marge du marché du travail. Il s agit entre autres des personnes qui pensent qu il n'existe pas d'emploi, de celles qui pensent qu elles ne peuvent pas obtenir un emploi sans qualification et de celles qui ne savent pas comment rechercher un emploi. Ces raisons involontaires sont plus évoquées par les personnes non scolarisées surtout chez les hommes. Les raisons involontaires d inactivité des femmes reposent essentiellement sur le refus du conjoint et du respect de la tradition. Les raisons volontaires des inactifs sont principalement le fait qu ils n'ont pas besoin ou n'ont pas envie de travailler (30,9%). Une personne inactive sur deux l est de manière volontaire. Les inactifs ayant évoqué des raisons involontaires pour justifier leur inactivité sont en majorité des personnes non scolarisées (78,3%) et des personnes de niveau primaire (59,1%). Par ailleurs, ceux qui se retrouvent en situation d inactivité de manière volontaire ont en majorité le niveau secondaire 1 er cycle (65,7%), secondaire 2 nd cycle (75,2%), ou supérieur (73,8%). Chez les hommes inactifs, 31,4% citent des raisons involontaires pour justifier leur situation d inactivité et la principale cause évoquée est le manque de qualification pour obtenir un emploi. Ces hommes involontairement inactifs sont en majorité (72,2%) des personnes sans instruction. Par ailleurs, au rang des raisons volontaires évoquées on peut citer : le fait de ne pas avoir besoin ou envie de travailler (37,2%), le fait de ne pas être en âge de travailler EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 16

29 (2,5%). En ce qui concerne les femmes inactives, 51,7% d entre elles le sont involontairement contre 48,3% qui pensent que la raison de leur inactivité est volontaire. Les raisons les plus évoquées sont pratiquement similaires à celles des hommes. Il convient tout de même de relever que les femmes sont plus nombreuses à évoquer des raisons involontaires pour justifier leur inactivité, par exemple le refus du conjoint cité par 14,3% de femmes. Un constat qui se dégage indépendamment du sexe des inactifs, est que ces derniers sont de moins en moins enclin à évoquer des raisons involontaires pour justifier leur inactivité au fur et à mesure que leur niveau d instruction croît. Tableau 2.4 : Répartition (%) par sexe et niveau d instruction des inactifs selon le type de raison liée à leur non recherche d emploi Niveau d instruction Type de raison liée à la non recherche d emploi Non scolarisé Primaire Secondaire 1 er cycle Secondaire 2 nd cycle Supérieur Absence d'emploi 1,6 0,5 0,3 0,2 0,5 0,6 Incapacité d obtenir un emploi pour cause de manque de qualification 4,9 5,9 17,5 13,9 11,7 11,2 Ignorance du mode de recherche d un emploi 1,1 2,1 1,3 0,9 1,0 1,2 Refus du conjoint 19,1 17,9 4,5 1,3 0,8 9,0 Respect de la tradition 22,5 7,8 0,6 0,1 0,2 6,7 Autre raison involontaire 29,1 24,9 9,0 6,1 6,3 15,4 Total raisons involontaires 78,3 59,1 33,2 22,5 20,6 44,2 Attente d une réponse à une demande d'emploi 0,0 0,3 1,1 2,3 5,6 1,4 N'en a pas besoin ou n'a pas envie de travailler 9,9 21,4 35,0 47,6 45,0 30,9 N'est pas en âge de travailler 6,2 2,5 0,7 0,3 0,5 2,2 Autre raison volontaire 5,5 16,6 30,0 27,3 28,4 21,2 Total raisons volontaires 21,7 40,6 65,7 75,2 73,8 54,3 Total Hommes Absence d'emploi 2,3 0,4 0,0 0,2 0,0 0,3 Incapacité d obtenir un emploi pour cause de manque de qualification 2,7 6,9 21,7 14,3 11,2 14,1 Ignorance du mode de recherche d un emploi 3,9 0,3 0,9 0,8 1,1 1,1 Respect de la tradition 5,0 1,5 0,3 0,0 0,0 0,7 Autre raison involontaire 58,3 32,0 7,3 7,3 6,6 15,2 Total raisons involontaires 72,2 41,1 30,2 22,5 18,9 31,4 Attente d une réponse à une demande d'emploi 0,0 0,7 1,5 0,8 3,7 1,3 N'en a pas besoin ou n'a pas envie de travailler 3,2 29,0 36,3 46,8 46,0 37,2 N'est pas en âge de travailler 13,2 4,9 1,0 0,6 1,0 2,5 Autre raison volontaire 11,4 24,4 31,0 29,3 30,4 27,7 Total raisons volontaires 27,8 58,2 68,3 76,7 77,4 67,3 Total Femmes Absence d'emploi 1,5 0,5 0,5 0,2 1,1 0,8 Incapacité d obtenir un emploi pour cause de manque de qualification 5,3 5,4 14,2 13,5 12,3 9,5 Ignorance du mode de recherche d un emploi 0,6 2,9 1,6 0,9 0,9 1,3 Refus du conjoint 22,2 25,8 8,0 2,7 1,6 14,3 Respect de la tradition 25,3 10,6 0,9 0,2 0,5 10,2 Autre raison involontaire 24,4 21,8 10,3 4,9 6,0 15,6 Total raisons involontaires 79,3 67,1 35,5 22,4 22,2 51,7 Attente d une réponse à une demande d'emploi 0,0 0,1 0,8 3,9 7,4 1,5 N'en a pas besoin ou n'a pas envie de travailler 11,0 18,1 34,0 48,4 43,9 27,3 N'est pas en âge de travailler 5,1 1,5 0,4 0,0 0,0 2,0 Autre raison volontaire 4,5 13,2 29,3 25,3 26,4 17,5 Total raisons volontaires 20,7 32,9 64,5 77,6 77,8 48,3 Total Total EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 17

30 Dans la section précédente, il a été constaté d une part l absence de relation entre le taux d emploi et le niveau d instruction et d autre part le lien entre ce taux et le fait d avoir suivi ou pas une formation professionnelle. Qu en est-il du taux de chômage? Les personnes les plus formées sont-elles moins affectées par le chômage?. 2.4 Formation et chômage Au sens du BIT, un chômeur est une personne sans emploi, disponible pour travailler et qui recherche activement un emploi salarié ou non. En marge de ce groupe se trouvent des personnes qui ne recherchent pas un emploi ou qui ont renoncé à la recherche d un emploi salarié par découragement après plusieurs expériences infructueuses, mais qui sont disposées à accepter un emploi si on leur en propose un. L importance de cette catégorie varie avec le sexe, l âge, le niveau d instruction, la formation et le milieu de résidence. Cette section examine successivement les taux de chômage, le type d emploi recherché, les moyens de recherche de l emploi, la durée du chômage et les prétentions salariales en relation avec le niveau d instruction des chômeurs Niveau d instruction et taux de chômage Le taux de chômage est un indicateur de tension sur le marché du travail. Il traduit les difficultés que les personnes sans emploi rencontrent pour trouver ou retrouver un emploi. On distingue le chômage au sens du BIT et le chômage élargi qui inclut les chômeurs découragés. EESI 2 Formation et insertion professionnelle Page 18

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