Les facteurs de Risque de Dénutrition en Milieu Hospitalier Risk factors of malnutrition among patients in the hospital

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les facteurs de Risque de Dénutrition en Milieu Hospitalier Risk factors of malnutrition among patients in the hospital"

Transcription

1 Les facteurs de Risque de Dénutrition en Milieu Hospitalier Risk factors of malnutrition among patients in the hospital Auteurs: Servais ELoumou Bagnaka 1, 3, Henry Luma Namme 2, 3, Guy Pascal Ngaba 1, 5, Dominique Noah Noah 1, 4, Serge Evina Manga 6, Gerard Behiya 1, 3 1 Faculté de médicine et des sciences pharmaceutiques de Douala, 2 Faculté de médecine et des sciences biomédicales de Yaoundé, 3 Hôpital Général de Douala, 4 Hôpital Central de Yaoundé, 5 Hôpital de district de Bonassama - Douala, 6 Centre médico-social de l Université de Douala- Correspondant: ELOUMOU BAGNAKA Servais Albert Fiacre, Service de Médecine Interne Hôpital Général de Douala/ eloumoug@yahoo.fr Tél : / Résumé : En occident, la dénutrition concerne un peu plus de 50% des patients hospitalisés. La particularité des régions Subsahariennes réside dans le fait qu il existe très peu, voire même pas une évaluation nutritionnelle des patients hospitalisés. Elle devrait pourtant être effective et consignée dans tous les dossiers des patients hospitalisés. Les principaux facteurs de risque de la dénutrition hospitalière sont les maladies chroniques, les personnes âgées, les traitements à visée carcinologique (chimiothérapie, radiothérapie), la corticothérapie au long cours et la poly médication au-delà de cinq médicaments. L évaluation nutritionnelle se fait par un examen clinique, l étude des mesures anthropométriques par le calcul de l index de masse corporelle (IMC), les marqueurs biochimiques au premier plan l albumine, pré albumine et les index nutritionnels dont les plus utilisés sont l Index de Risque Nutritionnel de Buzby (NRI) et le Depistage Rapide du Risque Nutritionnel (MNA). Dans notre contexte de Pays en voie de développement, il serait judicieux pour un rendement optimum dans la prise en charge des malades hospitalisés, d élaborer des plans de dépistage de la dénutrition et de les mettre en œuvre systématiquement chez tout malade hospitalisé. Mots clés : dénutrition; facteurs de risque; hospitalisés; Douala; Sumary : Undernutrition affects slightly more than 50% of patients in Western countries. In Africa, the nutritional evaluation of hospitalized patients is generally not done. It must however be systematically done, and the results transcribed into the files of in-patients. The independent risk factors of hospital undernutrition are; chronic diseases, elderly patients, oncological treatment ( chemotherapy, radiotherapy), longterm corticotherapy, and polymedication with more than five drugs. The nutritional evaluation is done by clinical examination, antropometric measurements by the calculation of Body Mass Index (BMI), the biochemical markers; albumin, pre-albumin and the nutritional indices of which the most widely used are the Nutritional Risk Index(NRI) of Buzby and the Mini Nutritional Assessment (MNA). It is necessary to attain strict procedures to screen for undernutrition and systematically implement this screening in the in-patient setting. Key words : Undernutrition; Risk Factors; In-patients; Douala; Cameroon Revue de Médecine et de Pharmacie. Volume 2, n 2 n 22 e Semestre 2012 xw 231

2 Introduction La dénutrition est définie comme un changement mesurable des fonctions et/ou de la composition corporelle, associé à une aggravation du pronostic de la pathologie médico-chirurgicale sous jacente, induit par un déficit en énergie, en protéines ou en tout micro ou macronutriment [1]. Elle augmente la morbi-mortalité et résulte d une malnutrition qui correspond à des apports insuffisants aux besoins en protéines et/ou en énergie, et à l origine d une perte tissulaire qualitative et quantitative [1]. L évaluation nutritionnelle de routine dans l examen clinique de tout patient est fondamentale et devrait figurer dans son dossier médical, de même que son évolution durant l hospitalisation. La dénutrition à l hôpital est très fréquente en particulier chez le sujet âgé [2]. Elle concerne en moyenne 20 à 50 % des malades hospitalisés en occident [1-3]. Il serait nécessaire de prescrire une alimentation adaptée aux besoins du patient hospitalisé ainsi que la mise au point d un système de surveillance des prises alimentaires. En Afrique sub-saharienne en général et au en particulier le dépistage de la dénutrition et sa prise en charge ne sont pas toujours effectifs. L objectif de cette mise au point est d édifier le personnel médical sur le phénomène de dénutrition en milieu hospitalier. I - Épidémiologie de la dénutrition chez le malade hospitalisé La prévalence de la dénutrition est comprise entre 30 et 50 % chez les patients admis à l hôpital en occident [2,3]. Elle touche 21 % des enfants hospitalisés en pédiatrie et 12 % des enfants anorexiques [4]. Les populations les plus touchées sont les malades chroniques : cancer, sida, insuffisance rénale, insuffisance respiratoire, alcoolisme, hépatopathies chroniques, pancréatites chroniques, maladies neurologiques y compris l accident vasculaire cérébral et leurs séquelles et les personnes âgées [4,5] tableau I. Dans la majorité des cas, la dénutrition du malade hospitalisé est la conséquence d une maladie chronique, elle est l un des témoins de la gravité de l affection responsable de l hospitalisation [2]. a) Types de populations étudiées La majorité des études de prévalences de la dénutrition en milieu hospitalier concernait les quarante-huit heures suivant l admission du patient à l hôpital (tableau II). Les études ont été conduites respectivement dans les populations de malades hospitalisés non sélectionnés, milieu chirurgical ou gériatrique ou encore limitées aux pathologies spécifiques telles que les insuffisances respiratoires, le cirrhotique, les accidents vasculaires cérébraux et les hémodialysés [2]. Cette prévalence est plus élevée lorsque le statut nutritionnel est évalué après plusieurs jours d hospitalisation voire une semaine [2]. Kyle et al rapportaient une prévalence de la dénutrition multipliée par deux à trois chez les malades hospitalisés depuis plus de deux semaines [2]. 232 xw Revue de Médecine et de Pharmacie. Volume 2, n 2 n 2 e Semestre 2012

3 L élaboration des recommandations par les sociétés savantes, la mise en place de protocoles institutionnels de dépistage dans les hôpitaux et la création d équipe d unité transversale de nutrition commence à porter des fruits en occident. Ainsi dans certains pays occidentaux le nombre de patients pesés à l admission a augmenté d environ 30% à 60% en dix ans [2]. Le nombre de consultation dans la même étude passait de 50% à 70%. b)evolution en fonction de la période d étude Il est difficile d évaluer la prévalence de la dénutrition en fonction de la période d étude en raison de la grande variabilité des méthodes de mesure et des populations étudiées. Sur une période de trente ans les conditions d hospitalisation et la prise en charge ont beaucoup évolué. Un travail réalisé dans les mêmes conditions et chez le même type de population, montrait que la prévalence de la dénutrition dans un hôpital londonien avait diminuée, allant de 23,5% en 1998 à 19,1 % en 2003 (P < 0,001) [2]. c) Evolution et effets de la prise en charge du malade dénutri à l hôpital La recherche de la dénutrition ne semblait pas être l objectif prioritaire du corps médical lors de l admission d un malade à l hôpital dans les travaux anciens. Dans l étude de Sullivan portant sur 250 patients, 13 % de patients dénutris avaient reçu un traitement nutritionnel pendant leur séjour hospitalier [7]. Dans la même étude, 97 (39%) de ces patients avaient des signes évidents de malnutrition proteino-énergétique à leur admission ; dans aucun cas, le diagnostic de dénutrition n était noté dans l observation du malade. Une information concernant l état nutritionnel des malades dénutris n était consignée dans le dossier médical que dans un cas sur deux d après le travail de Mc Whirter et Pennington [8]. d) Conséquences de la dénutrition sur le pronostic du malade hospitalisé La dénutrition est associée à une augmentation de la durée moyenne de séjour, à une augmentation de la morbidité et de la mortalité [2]. Des travaux récents relevaient que la dénutrition est un facteur de risque indépendant des complications chez le malade hospitalisé; ces résultats justifient le développement du dépistage et de la prise en charge précoces de la dénutrition à l admission, ce qui améliorerait le pronostic des patients [2]. II - Méthodes d évaluation de l état nutritionnel Il est aujourd hui reconnu que le pronostic de la dénutrition est lié à la diminution des réserves protéiques. En effet, la mort survient lorsque 50% de la masse protéique est épuisée et ceci indépendamment de la (ou des) cause(s) de celle-ci [9]. a) Outils diagnostiques Chaque marqueur nutritionnel pris isolement manque de sensibilité et de spécificité [10]. Selon ceux utilisés ainsi que le seuil de normalité retenu, la prévalence de la dénutrition peut varier de façon importante [9]. Le recours à des combinaisons de marqueurs de bonne sensibilité permet de repérer le maximum de patients dénutris ou à risque de dénutrition. La mise en œuvre des marqueurs doit être simple, accessible à des équipes non spécialisées, peu onéreuse et reproductible [9]. b) Évaluation clinique L évaluation de l état nutritionnel doit faire partie intégrante de l examen clinique du patient hospitalisé. Interrogatoire Il doit rechercher les signes fonctionnels, conséquence de la dénutrition : altération des capacités de mémorisation et de concentration, installation d une asthénie en milieu de journée, diminution des capacités physiques, désintérêt pour Revue de Médecine et de Pharmacie. Volume 2, n 2 n 22 e Semestre 2012 xw 233

4 les activités courantes, perte des fonctions sexuelles, aménorrhée chez une femme habituellement réglée [9]. Il est aussi important de rechercher les signes digestifs (anorexie, dysphagie et odynophagie, diarrhée et/ou constipation). Examen clinique L examen clinique doit rechercher différents signes dont souvent seule l association est évocatrice de la dénutrition [11]. Il peut s agir d anomalies des phanères : cheveux secs et cassants, bifides, ternes, fins et clairsemés, en particulier au niveau des golfes temporaux; disparition de la queue du sourcil; peau sèche, fine, ayant perdu son élasticité; plaques de dépigmentation brune voire une véritable mélanodermie; ongles striés, déformés (koïlonichie), cassants. Dans la dénutrition sévère par carence d apport, on peut observer une hypertrichose lanugineuse acquise, caractérisée par la réapparition du lanugo fœtal au niveau du dos, syndrome clinique particulier qui peut avoir comme la mélanodermie une autre origine (en particulier para néoplasique). Les globes oculaires peuvent être saillants et le visage terne et amaigri par comparaison aux photographies antérieures. On recherchera également des pétéchies, des télangiectasies, un acrosyndrome et des troubles vasomoteurs des extrémités avec allongement du temps de recoloration cutanée, ainsi qu une dermatite séborrhéique naso-labiale [9]. L examen des muqueuses recherche une stomatite excoriante ou plus simplement une langue rouge, dépapillée, douloureuse au contact. La présence des œdèmes au niveau des lombes chez le patient alité, est un signe important de dénutrition protéique ou de décompensation d une carence d apport. La survenue des œdèmes est souvent précédée par une période de polyurie nocturne. c) Données anthropométriques Poids Le poids sera évalué avec le malade déshabillé, en sous vêtements, vessie vide et si possible le matin à jeun. Le poids idéal varie avec l âge et le sexe. La formule du poids idéal la plus utilisée est celle de Lorentz [9] : Poids idéal (Kg) = taille (cm) 100 [taille (cm) 150]/4 Perte de poids La perte de poids s exprime en kilogrammes ou en pourcentages, la perte involontaire de poids avant l admission est une donnée souvent utilisée pour démasquer la dénutrition [1]. La difficulté pour son interprétation réside dans l obligation de connaitre le poids habituel du malade, ce qui est souvent irréalisable notamment en cas de déficit cognitif. La perte de poids et la rapidité de l amaigrissement sont des éléments cardinaux de l évaluation nutritionnelle [9]. La perte de 5% du poids corporel en un mois ou de 10 % en six mois est un signe de dénutrition validé [12]. L hyperhydratation, conséquence de la dénutrition protéique, peut masquer la perte de poids. Index de masse corporelle L index de masse corporelle de Quételet (IMC) correspond au rapport du poids (P en kilogramme) par la taille (T en mètre) élevé au carré (IMC = P/T2) [1]. L IMC initialement créé pour quantifier le degré d obésité, est actuellement préconisé également dans le dépistage de la dénutrition et de son risque. Les limites normales de l IMC ont été fixées par l Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à 18,5 et 24,9 sans faire de distinction entre les deux sexes [13]. Pour des valeurs inferieures à 18,5, différents grades de dénutrition ont également été proposés. En raison de la prise de poids physiologique liée à l âge, la borne inferieure de normalité de l IMC est plus élevée chez la personne âgée de telle sorte qu au delà de 75 ans, il existe une dénutrition ou un risque de dénutrition quand l IMC est inferieur à 21 [1]. Plis cutanés et circonférences de membres La mesure des plis cutanés, censée refléter la masse grasse, est peu onéreuse et facilement réalisable par un examinateur entrainé [1]. Elle trouve des bonnes indications chez les insuffisants rénaux dialysés en raison des modifications rapides du poids par mouvement d eau et au cours de l insuffisance hépatocellulaire perturbant l interprétation des protéines nutritionnelles d origine hépatique [1]. Les valeurs moyennes du pli cutané tricipital sont de 12 mm chez l homme et de 23 mm chez la femme et on 234 xw Revue de Médecine et de Pharmacie. Volume 2, n 2 n 2 e Semestre 2012

5 estime qu il y a épuisement de la masse grasse quand les valeurs sont diminuées de 50% [1]. La mesure de la circonférence brachiale fournit une estimation de la masse maigre des malades. Les valeurs moyennes sont de 28 cm chez l homme et 22,2 cm chez la femme [1]. d) Marqueurs biochimiques Pour qu un marqueur biochimique puisse être utilisé dans le dépistage de la dénutrition, il doit être facilement réalisable sur le plan méthodologique dans la majorité des hôpitaux, et d un prix de revient faible pour pouvoir être répété en cours d hospitalisation. Par ailleurs les marqueurs nutritionnels doivent être peu influencés par les phénomènes intercurrents, comme l état d hydratation [1]. Albumine L albumine est le marqueur nutritionnel le plus anciennement utilisé. C est une protéine de transport qui est responsable de 80% de la pression oncotique. Son taux de renouvellement presque exclusivement hépatique est assez lent, 150 mg/kg/j. Les taux plasmatiques normaux sont compris entre 35 et 50 g/l avec une valeur moyenne de 42±2 g/l [1]. Sa concentration plasmatique diminue dans diverses circonstances, dénutrition, état d agression, insuffisance hépatique, spoliation digestive ou urinaire, mais quelle qu en soit la cause, un taux inferieur à 30 g/l est toujours un facteur pronostique péjoratif [1]. Sa demi vie longue, environ 20 jours, explique son peu d intérêt pour dépister des altérations nutritionnelles récentes, mais a une bonne sensibilité pour démasquer une dénutrition ancienne. Le taux d albumine plasmatique intervient également dans certains index multifactoriels de dépistage de la dénutrition, ce qui rend indispensable son dosage par méthode immunochimique dès qu une dénutrition est suspectée. Transthyrétine-pré albumine La transthyrétine, mise en évidence en 1956 dans le sérum humain, une protéine assurant le transport d une partie des hormones thyroïdiennes et, conjointement avec la Retinol Binding Protein (RBP), le transport de la vitamine A [1]. Sa demi-vie est courte. Chez l adulte, le taux plasmatique varie de 280 à 330 mg/l. C est un marqueur sensible de la dénutrition proteinoénergétique mais peu spécifique, sa concentration chute dans les insuffisances hépatiques et les syndromes inflammatoires [9]. Des valeurs comprises entre 200 et 100 mg/l témoignent d une dénutrition modérée, entre 110 et 50 mg/l d une dénutrition sévère et à moins de 50 mg/l, le pronostic vital est engagé [1]. Transferrine C est la carence protéique qui perturbe ses concentrations plasmatiques. Elle transporte du fer, du zinc, du cuivre et du manganèse. C est un marqueur très sensible de la dénutrition, mais très peu spécifique, car sa concentration augmente dans les carences martiales et les syndromes inflammatoires [9]. Son dosage pour la malnutrition n est pas recommandé en clinique [1]. Protéine vecteur du rétinol (RBP) La RBP, associée à la transthyrétine, est la protéine de transport de la vitamine A. La production hépatique de RBP dépend du stock en vitamine A, un déficit ralentirait cette production et la correction de l avitaminose relance le processus de sécrétion hépatique. La concentration plasmatique varie de 30 à 65 mg/l. La sensibilité de la RBP est comparable à celle de la transthyrétine mais en revanche, sa spécificité est moins bonne en raison des variations importantes liées au sexe et à l âge, de sa plus grande dépendance vis-à-vis des états pathologiques, en particulier de l insuffisance rénale si fréquente dans la population âgée [1]. La protéine vecteur du rétinol est élevée au cours de l insuffisance rénale, mais reste un excellent marqueur nutritionnel chez le sujet hémodialysé [9]. Autres marqueurs protéiques Somatomédine-C ou Insulin-like-Growth Factor-I (IGF-I) Son intérêt comme marqueur nutritionnel est lié à sa demi-vie brève de l ordre de six heures. Chez le sujet sain soumis à jeun, la réduction des taux plasmatiques survient en moins de 24 heures et peut atteindre 70 % des valeurs basales après cinq jours de restriction calorico-azotée. L alimentation normalise les taux en huit jours [1]. C est un bon marqueur nutritionnel, mais il Revue de Médecine et de Pharmacie. Volume 2, n 2 n 22 e Semestre 2012 xw 235

6 existe des inhibiteurs peptiques qui peuvent interférer avec les dosages plasmatiques d IGF- I qui restent chers et longs à obtenir [1]. Fibronectine La fibronectine est aussi sensible que la transthyrétine aux apports nutritionnels, mais elle est largement influencée par les états pathologiques, traumatismes, infections, brulures, atteintes hépatiques, états de choc qui en diminuent le taux plasmatique. Son utilisation dans les bilans nutritionnels standards n est pas justifiée [1]. Index créatininurie/taille L excrétion urinaire de créatinine permet d évaluer la masse musculaire en estimant qu un gramme de créatinine provient d une masse musculaire de 17 à 20 kg. Pour standardiser cette méthode, on considère un rapport entre l élimination urinaire et la taille des patients. Théoriquement l index créatinine/taille est intéressant, mais sur le plan pratique il existe des circonstances physiologiques ou pathologiques qui altèrent sa spécificité et le rendent d intérêt limité. Il s agit de l exercice musculaire, du stress, des états d hyperthermie, de l insuffisance rénale, des brulures, des traumatismes mais également la composition protéique du régime alimentaire qui peut faire varier la créatininurie de 30% en 24 heures. Ces différents éléments justifient le peu d intérêt accordé à cet index comme reflet de la masse maigre [1]. e) Les index nutritionnels L insuffisance des méthodes précédemment décrites prises isolement a conduit à établir des indices multiparamétriques. Seuls trois des indices sont couramment utilisés actuellement : le NRI (nutritionnal risk Index), le SGA (Subjective Global Assessment) et MNA (Mini Nutritional Assessment). Plusieurs études ont évalué ces indices. Gomez et son équipe chez 113 patients de plus de 75 ans retrouvaient des moyennes de Geriatric Nutritional Risk Index (GNRI), NRI et MNA respectivement à 88,79 (SD : 13,1), 79,96 (SD : 10,8) et 17,49 (SD : 4,9). Le NRI était lié significativement aux complications observées en chirurgie [6]. Indice pronostique inflammatoire et nutritionnel (Prognostic Inflammatory and Nutrional Index, PINI) Ingenbleeck et Carpentier ont proposé cet index pronostique comprenant des marqueurs biochimiques de l état nutritionnel et de l inflammation [14] : PINI = C-reative proteine (mg/l) x orosomucoide (mg/l)/albumine (g/l) x transthyrétine(mg/l) Cinq degrés de risque (de complications) ont été définis : -PINI < 1 : patients non infectés; -PINI compris entre 1 et 10 : risque faible; -PINI compris entre 11 et 20 : risque modéré; -PINI compris entre 21 et 30 : risque élevé; -PINI > 30 : risque vital. Plusieurs études ont retrouvé une association entre un PINI élevé et la mortalité [9]. Nutritionnal Risk Index de Buzby (NRI) L équipe de Buzby a développé cet index très simple, en vue d un essai randomisé prenant en compte l albumine plasmatique et les variations de poids [9] : NRI = 1519 x albuminémie + 0,417 x %poids usuel. -NRI > 100 : patients non dénutris; -100 > NRI > 97,5 : patients faiblement dénutris; -97,5 > NRI > 83,5 : patients modérément dénutris; -NRI < 83,5 : patients sévèrement dénutris. Il constitue le paramètre d évaluation de l état nutritionnel préopératoire. Subjective Global Assessment de Detsky-SGA Il s agit d une estimation clinique de la malnutrition et du risque de complications que celle-ci présente pour le malade. Baker et Detsky ont proposé une évaluation clinique globale subjective de l état nutritionnel (SGA) [15]. Cet index ne prend en compte que l anamnèse et l évolution récente du poids, le niveau des ingesta, l existence de troubles digestifs; l examen clinique appréciant l état subjectif des réserves adipeuses souscutanées et des masses musculaires, la présence d œdèmes, sans aucune mesure anthropométrique ni biologique [1,9]. Mini Nutritionnal Assessment (MNA) Cet indice est destiné au dépistage de la dénutrition et de son risque chez les personnes âgées. Il est construit à partir des mesures anthropomé- 236 xw Revue de Médecine et de Pharmacie. Volume 2, n 2 n 2 e Semestre 2012

7 triques simples et d un questionnaire composé de 18 items. Pour un dépistage rapide du risque nutritionnel, une version courte du MNA (MNA- SF (Short Form)) a été développée. Elle comprenait six items portant sur l appétit, la perte de poids, la motricité, le stress, les problèmes neuropsychiques, l IMC. Un score MNA-SF inferieur à 11 indique une possibilité de malnutrition et implique la poursuite de l évaluation. Une valeur supérieure à 23,5 écarte un risque de dénutrition, de 17 à 23,5, un risque nutritionnel existe et pour un score inferieur à 17, l état nutritionnel est mauvais, la durée d hospitalisation et la mortalité accrues [16]. Procédures de dépistage Il est possible de dépister la dénutrition à partir des marqueurs anthropométriques, biochimiques et des index multifactoriels que nous avons énuméré plus haut. Il faut pour cela élaborer des procédures strictes et les mettre en œuvre systématiquement chez tout malade hospitalisé. Conclusion La dénutrition du patient hospitalisé est un fait réel et ne saurait passer au second plan dans sa prise en charge, elle doit être dépistée par l équipe médicale et devrait par ailleurs rentrer dans l évaluation du malade hospitalisé dans nos services des hôpitaux des pays en voie de développement. Les données anthropométriques de base ne suffisent pas à évaluer l état nutritionnel, l albumine est le moyen biologique le plus utilisé et le mieux documenté. Son dosage est recommandé en France par l Agence Nationale d Accréditation et d Évaluation en Santé (ANAES). Les index nutritionnels permettent de juger de la sévérité d une dénutrition et de poser les indications d une assistance nutritionnelle. Nos services devraient s en approprier. REFERENCES : 1- Hasselmann M, Alix E. Outils et procédure de dépistage de la dénutrition et de son risque en milieu hospitalier. Nutrition clinique et métabolisme 2003;17 : Beau P. Epidémiologie de la dénutrition chez le malade hospitalisé. Traité de nutrition artificielle de l adulte. Troisième édition. Editions Springer 2007:pp Rasmussen H H, Holst M, Kondrup J. Measuring nutritional risk in hospitals. Clinical Epidemiology. 2010; 2: Molenat F. Quelle prise en charge nutritionnelle avant et après l hospitalisation : réflexion autour d un projet de réseau ville-hôpital à Aix-en-Provence. Nutrition clinique et métabolisme 2003;17 : Chambrier C, Sztark F. Recommandation de bonnes pratique clinique sur la nutrition périopératoire. Actualisation 2010 de la conférence de consensus de 1994 sur la «Nutrition artificielle périopératoire en chirurgie programmée de l adulte». Nutrition clinique et métabolisme 2011;25 : Lopez-Gomez J J, Calleja- Fernandez A, Ballesteros Pomar M D, Vidal- Casariego A et al. Screening of the nutrition risk in elderly hospitalized patients with different tools. Endocrinol nutr 2011; 58(3): Sullivan DH, Path GA, Walls RC, Lipschiltz DA. Impact of nutrition status on morbidity and mortality in a select population of geriatric rehabilitation patients. Am J Clin Nutr 1990;51: Mc Whirter JP, Pennington CR. Incidence and recognition of malnutrition in hospital. Br Med J 1994; 308: Mechior J-C, Thuillier F. Méthodes d évaluation de l état nutritionnel. Traité de nutrition artificielle de l adulte. Troisième édition. Editions Springer 2007 : pp Institut national de la santé et de la recherche médicale. Carences nutritionnelles. Etiologies et dépistage. Paris : Inserm ; Melchior J C.Diagnosis and screening for malnutrition.rev Prat 2003 ;53 : Agence Nationale d Accréditation et d Evaluation en Santé(ANAES). Evaluation diagnostique de la dénutrition proteino-énergétique des adultes hospitalisés. Recommandations professionnelles Corish CA, Kennedy NP. Protein-energy undernutrition in hospital in-patients. Br J Nutr 2000; 83: Ingenbleek Y, Carpentier YA.A prognostic inflammatory and nutritional index scoring critically ill patients. Internat J Vit Nutr Res 1985; 55: Dtsky AS, Baker JP, Menedelson RA et al. Evaluating the accuracy of nutritional assessment techniques applied to hospitalized patients: methodology and comparisons. J Parenter enteral Nutr 1984; 8: Guigoz Y, Vellas B, Garry P J.Assessing the nutritional status of the elederly;the mini nutritional assessement as part of the geriatric assessement. Nutr review 1994; 54: Revue de Médecine et de Pharmacie. Volume 2, n 2 n 22 e Semestre 2012 xw 237

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Le soin diététique réalisé par un diététicien en établissement de santé

Le soin diététique réalisé par un diététicien en établissement de santé Recommandations pour la pratique clinique Le soin diététique réalisé par un diététicien en établissement de santé Recommandations Mai 2011 Association Française des Diététiciens Nutritionnistes 35 allée

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS Débuté le Terminé le. FICHE ADMINISTRATIVE PATIENT Nom Prénom Date de naissance / / Téléphone. ADRESSE...... N SS / / / / / // ENTOURAGE-PERSONNE RESSOURCE NOM QUALITE..TEL...

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Docteur José LABARERE

Docteur José LABARERE UE7 - Santé Société Humanité Risques sanitaires Chapitre 3 : Epidémiologie étiologique Docteur José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

Analyse des incidents

Analyse des incidents Analyse des incidents Formation B-Quanum 26/06/2012 N. Jacques Coordinatrice Qualité CMSE Introduction Contexte Contrat SPF Coordinateur qualité Médecine nucléaire Hôpital = Entreprise à Haut Risque Efficacité

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Le guide du bon usage des médicaments

Le guide du bon usage des médicaments Le guide du bon usage des médicaments Les médicaments sont là pour vous aider mais......ils ont parfois du mal à vivre ensemble. Votre médecin et votre pharmacien peuvent adapter votre traitement pour

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

MARS 2012. rapport d analyse. étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte

MARS 2012. rapport d analyse. étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte rapport d analyse MARS 2012 rapport d analyse étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte introduction w La malnutrition se définit par des apports inférieurs ou

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Diatélic DP : télémédecine pour la prévention des aggravations de santé des dialysés à domicile

Diatélic DP : télémédecine pour la prévention des aggravations de santé des dialysés à domicile DP : télémédecine pour la prévention des aggravations de santé des dialysés à domicile Jacques CHANLIAU, François CHARPILLET, Pierre-Yves DURAND, Robert HERVY, Jean-Pierre THOMESSE, Luis VEGA Résumé. DP

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Les compléments alimentaires

Les compléments alimentaires Les compléments alimentaires Vigilance et Respect des bonnes pratiques Les cahiers du collectif Eps N 2 Olivier COSTE Médecin conseiller Direction régionale Jeunesse, Sports et Cohésion Sociale «C Définition

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 Place des Nouveaux Tests de Dosage de L INTERFERON GAMMA dans le diagnostic de la Tuberculose Fadi ANTOUN, Cellule Tuberculose DASES Le Quotidien du Médecin 2005

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Troubles de la vigilance au travail. Tests d aide à la décision d aptitude et structures de dépistage du syndrome d apnées du sommeil à Grenoble

Troubles de la vigilance au travail. Tests d aide à la décision d aptitude et structures de dépistage du syndrome d apnées du sommeil à Grenoble Troubles de la vigilance au travail Tests d aide à la décision d aptitude et structures de dépistage du syndrome d apnées du sommeil à Grenoble Sandrine Launois-Rollinat Patrick Lévy, Jean-Louis Pépin,

Plus en détail

La Pharmacie Clinique en Belgique : Pratique et Formation

La Pharmacie Clinique en Belgique : Pratique et Formation La Pharmacie Clinique en Belgique : Pratique et Formation Céline Michel, pharmacien hospitalier clinicien Charline Artoisenet, pharmacien hospitalier clinicien Université Catholique de Louvain, Cliniques

Plus en détail

Besoins Nutritionnel. Besoins. ANC / Besoin. 3 niveaux : Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes

Besoins Nutritionnel. Besoins. ANC / Besoin. 3 niveaux : Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes Besoins Nutritionnel N 110 - Besoins nutritionnels et apports alimentaires de l adulte. Évaluation de l état nutritionnel. Dénutrition. Exposer les besoins nutritionnels de l adulte, de la personne âgée,

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Réintroductions alimentaires chez l enfant. M. Hofer - J.Wassenberg Immuno-allergologie Service de pédiatrie - CHUV

Réintroductions alimentaires chez l enfant. M. Hofer - J.Wassenberg Immuno-allergologie Service de pédiatrie - CHUV Réintroductions alimentaires chez l enfant M. Hofer - J.Wassenberg Immuno-allergologie Service de pédiatrie - CHUV Réintroductions alimentaires en 2004 Age: 12 mois 10 ans Nombre total: 30 Tests réussis:

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : NUTRITION et SANTE Septembre 2011 Juin 2012 Journée Spéciale pour les Pharmaciens «Conseils Nutritionnels en Officine» Journées de Formation sur Paris «Nutrition de l Adulte»

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

DENUTRITION : UN RISQUE MAJEUR EN INSTITUTION. Un exemple de prise en charge réussie sur 2009 au sein d un EHPAD de 63 lits

DENUTRITION : UN RISQUE MAJEUR EN INSTITUTION. Un exemple de prise en charge réussie sur 2009 au sein d un EHPAD de 63 lits Université René Descartes-Paris Faculté Cochin Port Royal DENUTRITION : UN RISQUE MAJEUR EN INSTITUTION Un exemple de prise en charge réussie sur 2009 au sein d un EHPAD de 63 lits Docteur Françoise Waignier

Plus en détail

Les tests thyroïdiens

Les tests thyroïdiens Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur

Plus en détail

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale Suivi ADOM Claude Boiron Oncologie Médicale PLAN 1. Problématiques du traitement anti cancéreux per os 2. Objectifs du suivi ADOM 3. Procédures 4. Bilan Étude observationnelle Étude médico économique Étude

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient CRPP Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires Syndrome MYH9 Macrothrombocytopénies constitutionnelles liées à MYH9 (Anomalie de May-Hegglin, Syndrome de Sebastian, d Epstein, de Fechtner, d Alport-like

Plus en détail

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

STACCINI Pascal UFR Médecine Nice Université Nice-Sophia Antipolis

STACCINI Pascal UFR Médecine Nice Université Nice-Sophia Antipolis 3.2 : S initier à l organisation, la mise en œuvre et l utilisation d un système d information Chapitre 3 : Systèmes d information Systèmes d information hospitaliers (S.I.H.) STACCINI Pascal UFR Médecine

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Généralités / Contexte La chirurgie bariatrique: pas de relation quantitative claire entre

Plus en détail

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre Fondation PremUp Mieux naître pour mieux vivre Une fondation de coopération scientifique initiée par les pouvoirs publics en 2007 6 membres fondateurs : L Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, l Inserm,

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité Mention : STAPS Sport, Prévention, Santé, Bien-être Objectifs de la spécialité L'objectif de la spécialité «Sport, Prévention, Santé, Bien être» est de doter les étudiants de compétences scientifiques,

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

La santé bucco-dentaire au cabinet OMS. Problèmes majeurs. Santé bucco-dentaire et santé générale. Santé. Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire

La santé bucco-dentaire au cabinet OMS. Problèmes majeurs. Santé bucco-dentaire et santé générale. Santé. Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire La santé bucco-dentaire au cabinet Santé OMS Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire Colloque MPr 14 septembre 2011 Dr J-P Carrel Division de stomatologie, chirurgie orale et radiologie dento-maxillo-faciale

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

F.Benabadji Alger 22.11.13

F.Benabadji Alger 22.11.13 F.Benabadji Alger 22.11.13 ALLERGIE DANS LE MONDE 4ÉME RANG MONDIAL (OMS) PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE LES CAUSES Notre environnement (industriel, technologique, scientifique et climatique) * Allergènes

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT Les étapes du don de rein DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT concerner CHACUN le don du vivant 3 /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail