«Combattre le paludisme, Valoriser les associations engagées»

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1 Dossier de presse Commission Destination Inconnue «Combattre le paludisme, Valoriser les associations engagées» = + = Page 1 sur 6

2 1. Le paludisme ravage les peuples africains Le paludisme, aussi appelé malaria, est une maladie infectieuse due à un parasite du genre Plasmodium, propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles. Avec plusieurs centaines de millions de personnes malades chaque année, 2,7 millions de décès par an dont 1 million chez les enfants de moins de 5 ans, le paludisme demeure la parasitose la plus importante. Le paludisme concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Plus de 80 % des cas sont enregistrés en Afrique subsaharienne. Zones touchées : Le parasite du paludisme est transmis lors de la piqûre par une femelle moustique, elle-même contaminée après avoir piqué un animal impaludé. Le parasite infecte les cellules hépatiques de la victime puis circule dans le sang, en colonisant les hématies et en les détruisant. Cinq espèces de Plasmodium sont impliquées en pathologie humaine. La forme la plus grave du paludisme est causée par Plasmodium falciparum, responsable d'une grande majorité des décès. La co-infection avec le VIH n'accroît pas la mortalité, et pose moins de problème que la coinfection paludisme / tuberculose, les deux maladies s'attaquant habituellement à des tranches d'âge différentes : le paludisme est plus fréquent chez les jeunes tandis que la tuberculose atteint davantage les personnes âgées. Cependant, le paludisme et le VIH contribuent à leur propagation mutuelle : le paludisme accroît la charge virale et l'infection du VIH augmente la probabilité d'une infection de paludisme Page 2 sur 6

3 Focus Gabon (1,7 millions d hab.) : Au Gabon, selon l Organisation mondiale de la santé, la prévalence de cette maladie varie de 37 à 71% sur l ensemble du territoire et touche davantage les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5ans. On estime que 40% des fièvres diagnostiquées au Centre hospitalier de Libreville (CHL) sont d origine palustre et constituent la première cause d hospitalisation. Les autorités gabonaises et les autres partenaires au développement, dont notamment le Fonds mondial, changent leur stratégie et leur politique du médicament antipaludique. Le gouvernement et les partenaires ont opté pour la distribution à l échelle nationale de moustiquaires imprégnées et l amplification de campagnes de sensibilisation. Le taux de mortalité est de 1 directement lié au paludisme au Gabon, ce qui place la malaria en 2 ème place comme cause de décès après le HIV (1 ère place pour les enfants de moins de 5 ans). Focus Burkina Faso (14 millions d hab.) : Le Burkina semble révéler un inéluctable glissement vers un classement en zone 3 (résistance aux traitements). Le paludisme est au Burkina Faso la première cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans avec un taux de 52,78% et de nombreux enfants atteints de paludisme sévère conservent des séquelles neurologiques toute leur vie. Par ailleurs, la maladie est responsable d une grande partie des cas d absentéisme en milieu scolaire. Le taux de mortalité est de 1,8 directement lié au paludisme au Burkina Faso, un des plus hauts d Afrique décès en % des enfants de moins de 5 ans sont munis de moustiquaires imprégnées. 48% des enfants de moins de 5 ans ont reçu un traitement contre la fièvre (taux moyen en Afrique). Page 3 sur 6

4 2. Combattre la maladie Les méthodes utilisées pour empêcher la maladie de se répandre, ou pour protéger les habitants des zones endémiques, incluent la prophylaxie par la prise de médicaments, l'éradication des moustiques et la prévention des piqûres de moustiques. Pour que le paludisme puisse exister de façon continue à un endroit, il faut une combinaison de facteurs : forte densité de population, fort taux de transmission des humains aux moustiques et réciproquement. Si un de ces facteurs diminue, le parasite finit par disparaître, comme en Amérique du Nord et en Europe Prévention des piqûres de moustiques : Rappelons avant tout que l'anophèle a une activité nocturne, commençant à piquer à la tombée de la nuit, et se reposant la journée dans les habitations. L installation de moustiquaires (mailles inférieures à 1,5 mm) imprégnés de perméthrine ou de dérivés de pyréthrinoïde. Ces moustiquaires sont efficaces pendant 3 à 5 ans selon le modèle et les conditions d'utilisation. Les principaux fournisseurs pour ces moustiquaires imprégnées sont : BASF (interceptor), Sumitamo chemical (olyset), Vestergaard frandsen (permanet), Clarke (duranet), Bestnet Europe Limited (netprotect) Les Médicaments : Il n'existe pas de vaccin à l'heure actuelle contre le paludisme, Face au paludisme, il n'existe, en 2006, qu'un seul traitement véritablement efficace : les ACT (Artemisinin-based combination therapy : combinaisons à base d'artémisinine). Un traitement recommandé par l'oms (Organisation Mondiale pour la Santé). Le principal inconvénient reste son prix, qui le rend inaccessible pour de nombreux pays en voie de développement. La dose fixe coûte moins de 38 centimes d'euro pour les enfants de moins de 5 ans et moins de 77 centimes d'euros pour les adolescents et les adultes. Pour un sujet dont le poids est supérieur ou égal à 35 kg, une première prise de 4 comprimés immédiatement après le diagnostic, une seconde à + 8h, puis 4 comprimés 2 fois par jour pendant les 2 jours suivants. Soit 9 Euros de traitement pour un enfant et 18 Euros pour un adulte. Pour augmenter son effet, mais aussi retarder l'apparition de résistances, l'artémisinine est administrée en association avec une autre molécule, SP (sulfadoxine-pyriméthamine), amodiaquine ou méfloquine. Les principaux fournisseurs de ces médicaments sont Novartis, Sanofi-Aventis, GlaxoSmithKline (GSK), l Institut Pasteur, et des laboratoires suisses. Page 4 sur 6

5 3. Notre projet, nos bénéfices mutuels Fournir un package humanitaire visant à combattre le paludisme à un dispensaire de femmes enceintes et mieux communiquer sur notre association, la JCI. Le package humanitaire sur un pays africain : Fournir un maximum de moustiquaires imprégnées d insecticides afin de stopper la propagation, et d abaisser le nombre de cas graves à mortels sur une période de 3 à 5 ans. Distribuer aux hôpitaux des médicaments utiles et nécessaires pour limiter le nombre de morts chez les enfants et femmes enceintes, qui sont les plus fragiles. Le rôle de la Jeune Chambre sera donc de trouver à moindre frais ou gratuitement des solutions d approvisionnements dans ces pays grâce à l aide des laboratoires pharmaceutiques, qui ont mis en place des budgets pour aider l OMS à combattre le paludisme. La distribution locale et la mise en place s appuiera sur le réseau local de la JCI (4 à 5 antennes dans chaque pays, et dans les villes les plus importantes) Les bénéfices mutuels : Communiquer sur ces valeurs de partage et ces actions humanitaires. Notre mission est de remplir notre engagement vis à vis de la Fondation de l ONU, avec laquelle nous avons signé un accord sur notre engagement à mettre en place des actions qui fourniront des moustiquaires sur les territoires africains. Ce projet est appelé «Nothing but Nets» (Rien que des moustiquaires), et peut être exploré sur le site de la JCI : Notre second souhait est de pouvoir transmettre cette action à une équipe qui pérennise le projet sur plusieurs années. Page 5 sur 6

6 4. Qui est la JCE / JCI? Vous pouvez découvrir la en Mayenne avec le dossier de presse joint en annexe, et faire un parcours au travers de nos actions. Nous vous invitons à explorer la JCI (Junior Chamber International) sur le site web : Ce mouvement rassemble plus de membres dans le monde. Notre commission responsable du projet rassemble les membres suivants : Christelle Bellanger Eric Hunaut Valentin Prodhomme Emmanuel Gilet Yann Lebourgeois Edouard Praquin (directeur de la commission) Vous pouvez nous joindre aux coordonnées suivantes : franck. yahoo. fr Page 6 sur 6