NORMES ET STANDARDS DU PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION DU CAMEROUN

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1 REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix Travail - Patrie MINSTERE DE LA SANTE PUBLIQUE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION DE LA SANTE FAMILIALE PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION GROUPE TECHNIQUE CENTRAL REPUBLIC OF CAMEROON Peace Work Fatherland MINISTRY OF PUBLIC HEALTH SECRETARIAT GENERAL DIRECTORATE OF FAMILY HEALTH EXPANDED PROGRAMME ON IMMUNIZATION CENTRAL TECHNICAL GROUP Tel / Fax gtc_pev@yahoo.fr B.P Yaoundé - Messa Extrême Nord Nord-Ouest Adamaoua Nord NORMES ET STANDARDS DU PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION DU CAMEROUN Sud-Ouest Littoral Ouest Centre Est Sud F Septembre 2009

2 PREFACE Les activités du Programme Elargi de Vaccination (PEV) sont opérationnelles dans tout le pays depuis 1982, et ont souvent été considérées comme étant l une des interventions majeures dans la mise en œuvre du paquet minimum d activités du centre de santé. Compte tenu de la nouvelle Vision et Stratégies mondiales pour la Vaccination (GIVS), des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), des orientations du Plan Régional de l OMS pour le PEV, de la Stratégie Sectorielle de la Santé du pays, et des résultats de la revue globale PEV 2005, la bonne conduite des activités du PEV est un impératif et un indicateur de performance du fonctionnement des services de santé. Le pays a connu des avancées satisfaisantes dans la mise en œuvre du programme et des résultats enregistrés. Considérant les exigences internationales, l évolution des techniques et les technologies de vaccination, l introduction des nouveaux vaccins, la réorientation des objectifs du programme, il y a nécessité de renforcement des capacités des prestataires et l harmonisation des pratiques Compte tenu de ce qui précède, la révision du document des Normes et Standards du PEV s avère nécessaire Le Ministère de la santé Publique du Cameroun a développé un plan d'action quinquennal ( ) du Programme Elargi de Vaccination dans le but de contribuer à la réduction de la mortalité et de la morbidité infanto-juvénile dues aux maladies évitables par la vaccination à travers les objectifs spécifiques définis dans le document de Politique Nationale du PEV. Ce document définit aussi clairement que possible, les grands axes en matière de mise en œuvre des activités de vaccination; il constitue la référence pour toute planification et toute action à entreprendre dans le cadre du programme. Tous les intervenants dans le PEV trouveront désormais ici des règles bien définies auxquelles il faudra se conformer. LE MINISTRE DE LA SANTE PUBLIQUE André MAMA FOUDA Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 0

3 Sommaire N Titres Page 1. Généralités sur le PEV et la vaccination au Cameroun 4 2. Maladies cibles du PEV 6 3. Vaccins du PEV Populations cibles du PEV Stratégies de mise en œuvre du PEV Calendrier de vaccination au Cameroun Technique de vaccination et les voies d administration du vaccin Organisation d une séance de vaccination Manifestations adverses post immunisation (MAPI) et la conduite à tenir Contre indications de la vaccination Chaîne du froid Conservation des vaccins Politique du flacon entamé Sécurité de la vaccination Gestion des vaccins Maintenance des équipements de la chaîne du froid Plan de contingence Surveillance intégrée des maladies cibles du PEV et riposte Communication / mobilisation sociale pour le PEV Supervision formative Évaluations / Revues périodiques/ Monitoring intégré Planification Annexes a. Annexe 1 : Quelques indicateurs du PEV 77 b. Annexe 2 : Outils de collecte de rapportage 80 c. Annexe 3 : Monitoring et supervision 89 d. Annexe 4 : Outils de planification 113 e. Annexe 5 : Logistique 120 f. Annexe 6 : Communication/Mobilisation sociale, plan intégré de 121 communication g. Annexe 7 : Surveillance épidémiologique 129 Annexe 8 Liste des tableaux, liste des encadrés, liste des documents 155 Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 1

4 LISTE DES ABREVIATIONS BCG CCIA CPN CENAME CMA CSI DEP DRSP DTC FJ FS Hep. B HBs Hib JNV MAPI NHMIS OCEAC OMS PCIME PCV PEV PFA PMA PRP RMA SAB SIDA SMI SSD TMN UI VAA VAR VAT VIH Vit.A VPO Bacille de Calmette et Guérin (vaccin) Comité de Coordination Inter Agences Consultation Prénatale Centrale Nationale d Approvisionnement en Médicaments et Consommables Médicaux Essentiels Centre Médical d Arrondissement Centre de Santé Intégré Division des Etudes et Projets Délégation Régionale de la Santé Publique Diphtérie, Tétanos, Coqueluche (vaccin) Fièvre Jaune Formation Sanitaire Hépatite B (vaccin) Hepatitis B serotype (Hepatitis B antigen) Haemophilus Influenzae type b Journées Nationales de Vaccination Manifestation Adverses Post Immunisation National Health Management Information System Organisation pour la Coordination de la lutte contre les Endémies en Afrique Centrale Organisation Mondiale de la Santé Prise en Charge Intégrée des Maladies de l Enfant Pastille de Contrôle du Vaccin Programme Elargi de Vaccination Paralysie Flasque Aiguë Paquet Minimum d Activités Polyribosylribitol Phosphate Rapport Mensuel d Activités PEV Seringue Autobloquante Syndrome de l Immuno Déficience Acquise Santé Maternelle et Infantile Service de Santé de District Tétanos Maternel et Néonatal Unité Internationale Vaccin Anti Amaril Vaccin Anti Rougeoleux Vaccin Anti Tétanique Virus de l Immuno déficience Humaine Vitamine A Vaccin Polio Oral Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 2

5 LISTE DES TABLEAUX Tableau n o 1 Récapitulatif des maladies cibles du PEV 12 Tableau N o 2 Type (s) de stratégie (s) réalisable (s) par structure sanitaire 15 Tableau N o 3 Calendrier de vaccination infantile 17 Tableau N o 4 Calendrier de vaccination de la femme enceinte 18 Tableau n o 5 Calendrier recommandé pour la vaccination des enfants et des femmes 20 enceintes infectés par le VIH Tableau N o 6 Rythme des séances de vaccination en fonction de la population desservie et 25 de la disponibilité de la chaîne du froid Tableau N 7 Composition d une équipe de vaccination en stratégie fixe 31 Tableau N 8 Composition d une équipe de vaccination en stratégie avancée 30 Tableau N 9 Les MAPI courantes et la conduite à tenir 33 Tableau N 10 Durée de conservation recommandée aux différents niveaux de la chaîne du 37 froid Tableau N 11 Température et durée de conservation recommandées aux différents niveaux 37 de la chaîne du froid Tableau N 12 Différents stades de la PCV 42 Tableau N 13 Tableau de priorisation de la surveillance active 46 Tableau N 14 Liste des indicateurs et des supports d évaluation par niveau 72 Tableau N 15 Types de revues périodiques PEV et le niveau concerné 74 LISTE DES ENCADRES Encadré N o 1 Conseils pour la vaccination des enfants 35 Encadré N o 2 Surveillance de la chaîne de froid 61 Encadré N o 3 Remplacement de la mèche Aladin 62 Encadré N o 4 Conseils sur l entretien de la chaîne de froid et la conservation des vaccins 62 Encadré N o 5 Conseils sur la conservation des vaccins dans un réfrigérateur 63 Encadré N o 6 Conseils pour la conservation des vaccins à l intention de ceux qui ne disposent pas d un réfrigérateur 63 Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 3

6 1. GENERALITES SUR LE PEV ET LA VACCINATION AU CAMEROUN 1.1. Généralités sur le PEV au Cameroun Le Programme Elargi de Vaccination (PEV) a démarré au Cameroun en 1976 comme projet pilote coordonné par l Organisation pour la Coordination de la lutte contre les Endémies en Afrique Centrale (OCEAC). Le programme expérimental de l époque est devenu opérationnel dans toutes les Régions du pays en Avec la Déclaration de la Réorientation des Soins de Santé Primaires, les activités du PEV ont été intégrées dans le Paquet Minimum d Activités (PMA) de toutes les formations sanitaires du pays. Le Cameroun a adhéré à la vision et stratégie mondiale sur la vaccination (Global Immunization Vision and Strategy GIVS) qui s est fixé pour objectifs : Au plus tard en 2010 : Accroître la Couverture Vaccinale à au moins 90% au niveau national Au moins 80% dans tous les districts Réduire la mortalité due à la rougeole de 90% par rapport au taux de l an 2000 Au plus tard en 2015 : Maintenir la Couverture Vaccinale instaurée en 2010 Réduire de 2/3 la morbidité et la mortalité infanto-juvénile par rapport au taux de l an 2000 Garantir l accès aux vaccins et la qualité Adopter de nouveaux vaccins Disposer de moyens de surveillance et de suivi Renforcer le système de santé Assurer la pérennité Dès lors le pays est appelé à faire face à de nouveaux défis en matière de vaccination parmi lesquels : (i)- l atteinte d un taux de couverture vaccinale d au moins 90%, (ii)-la consolidation de l initiative d indépendance vaccinale ; (iii)-la sécurité vaccinale ; (iv)-l organisation des campagnes de vaccination pour l éradication, l élimination et le contrôle de certaines maladies handicapantes et meurtrières telles la poliomyélite, la rougeole, le tétanos et la fièvre jaune ; (v)-la poursuite de l introduction des nouveaux vaccins dans le PEV de routine : Hib en 2009, Pneumocoque en 2010, Rotavirus en (vi)-la nécessité de pérenniser les acquis des financements de l État et des partenaires bi et multilatéraux. 1.2 Généralités sur la vaccination Définition de la vaccination La vaccination est l introduction artificielle dans le corps d un individu sain ou malade d un produit fabriqué à base d un agent pathogène, et qui soit capable d induire dans l organisme qui le reçoit des anticorps spécifiques contre le développement de cet agent. La vaccination est l une des mesures préventives du meilleur rapport coût/efficacité. Elle s inscrit dans l optique des soins de santé primaires dont la finalité est de promouvoir la santé de l individu et de la collectivité. Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 4

7 1.2.2 Rôle de la vaccination Sur le plan efficacité, la vaccination est un moyen universellement reconnu pour éviter certaines maladies infectieuses. On estime qu environ 3 millions de décès sont évités chaque année dans le monde grâce aux vaccinations réalisées dans le cadre du PEV (diphtérie, coqueluche, tétanos, poliomyélite, rougeole, tuberculose, fièvre jaune, hépatite virale B, infections à Haemophilus influenzae type b, infections à pneumocoques, diarrhées infantiles à Rotavirus et méningites à méningocoques). En plus, le programme permet chaque année d éviter près de enfants de souffrir de sérieux handicaps physiques, mentaux ou neurologiques (OMS). Sur le plan économique, la vaccination coûte beaucoup moins cher que le traitement de la maladie. C est aussi un des moyens les plus économiques des mesures préventives Effets de la Vaccination La vaccination possède un effet à la fois individuel et collectif. Effet individuel : La vaccination protège l individu contre les maladies infectieuses évitables. Cette protection peut être temporaire ou permanente. Effet collectif : La transmission des maladies diminue lorsque la proportion des personnes protégées augmente. Ainsi la maladie cesse de circuler lorsqu une proportion suffisante de la population cible (environ 80%) est protégée grâce à la vaccination Les différents types d immunités Définition : L immunité est la capacité que possède un organisme à se défendre lors d une agression par un agent infectieux. L immunité désigne l ensemble des facteurs humoraux et cellulaires qui protègent l organisme de toute agression. L immunisation est le processus qui confère l immunité soit par l introduction d antigènes dans le corps (immunisation active), soit par l introduction d anticorps spécifiques (immunisation passive). Types d immunités. On distingue deux types d immunités : l immunité naturelle et l immunité artificielle. Diagramme n 1 : Différents types d immunités Immunité Active Passive Naturelle (Innée) Artificielle Naturelle Artificielle (Vaccins) (Transfert d anticorps maternels) (Immunoglobulines) Humorale Tissulaire Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 5

8 2. MALADIES CIBLES DU PEV 2.1 LA TUBERCULOSE Définition : La tuberculose est une maladie contagieuse causée par le Mycobacterium tuberculosis ou bacille de Koch (BK). La transmission se fait par les gouttelettes de Pflüdge émises pendant la toux du malade dont le crachat contient le bacille. Le premier contact avec le bacille de Koch (primo infection) peut passer inaperçu, mais se complique une fois sur dix de tuberculose maladie (localisation pulmonaire ou autres). La tuberculose maladie est en général secondaire à une réactivation d une ancienne tuberculose infection. La malnutrition, l alcoolisme, le diabète et surtout le SIDA actuellement, sont des facteurs de risque d infection. Incubation : La période d incubation est de 4 à 12 semaines mais l infection peut durer des mois voir des années avant que la maladie ne se développe. La personne infectée peut contaminer les autres pendant plusieurs semaines. Le risque de développer la tuberculose est plus élevé chez les enfants de moins de trois ans et chez les vieillards. Les personnes ayant une faible défense immunitaire par exemple les séropositifs ou les malades atteints du SIDA sont plus vulnérables. Symptômes : La tuberculose pulmonaire se manifeste par une toux persistante supérieure à 15 jours, une hémoptysie, un point de côté, des signes généraux (amaigrissement, fièvre et sueurs nocturnes, asthénie). Les signes peuvent varier en fonction de la localisation (osseuse, génitale, urinaire etc.). Prévention : La meilleure prévention des enfants contre les formes graves de Tuberculose est la vaccination au BCG. L'amélioration des conditions d'hygiène est aussi importante. La vaccination au BCG de l adulte est interdite. 2.2 LA DIPHTERIE Définition : La diphtérie est une maladie infectieuse causée par le Corynebacterium diphtheriae, qui se transmet de personne malade ou de porteur sain à personne saine par proche contact physique ou par voie respiratoire. La forme nasale peut être bénigne, et le portage chronique est fréquent. Les infections asymptomatiques sont courantes. La forme cutanée de la diphtérie existe et joue un rôle dans la transmission. L incubation : dure 2 à 5 jours ou plus. L homme constitue le réservoir de la maladie. Les enfants de moins de 15 ans non vaccinés sont les plus atteints. Symptômes: La maladie se manifeste par une fièvre, un écoulement nasal et une angine douloureuse. Les amygdales sont tuméfiées recouvertes de membranes grisâtres, qui peuvent envahir les cordes vocales et la trachée, provoquant des accès de suffocation qui peuvent entraîner la mort une fois sur dix. La toxine de la diphtérie peut provoquer des atteintes cardiaques et rénales. Prévention : Le moyen le plus efficace est la vaccination des enfants de moins de un an. 2.3 LE TETANOS Définition : Le tétanos est une maladie infectieuse non transmissible d homme à homme. La maladie résulte de l action d une neurotoxine sécrétée par le bacille anaérobie appelé Clostridium tetanii qui se développe dans les tissus nécrosés souillés (plaie souillée, cordon ombilical si l accouchement s est déroulé dans des mauvaises conditions d hygiène). Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 6

9 Les spores pénètrent dans le corps par la plaie au moment de la section du cordon ombilical par du matériel contaminé, par l'application sur la plaie ombilicale de matières souillées, à travers l utérus après l accouchement, pendant les travaux agricoles, lors de la circoncision, les scarifications, etc. Outre la vaccination, l amélioration des conditions d hygiène et des soins propres pendant l accouchement, la désinfection des plaies permettent de réduire considérablement le tétanos. L infection ne confère pas d immunité aux malades. Le réservoir des spores du tétanos est essentiellement le sol et l intestin des animaux. Le tétanos touche principalement les nouveau-nés (tétanos néonatal) et les femmes en post-partum (tétanos maternel). Incubation : La période d incubation est habituellement entre 3 et 10 jours et peut aller jusqu à trois semaines. Plus l incubation est courte plus grand est le risque de décès. Symptômes: Les symptômes apparaissent habituellement au 14 ème jour après le contact. Le diagnostic se pose chez un nouveau-né qui s est comporté normalement pendant quelques jours après sa naissance, puis devient incapable de téter en raison des contractures des muscles de la mâchoire, ensuite développe une rigidité de tout le corps et des convulsions. Le tétanos néonatal est mortel presque dans 100 % des cas. Chez l adulte et l enfant plus âgé, la mort survient généralement dans un cas sur deux. Prévention: Elle repose essentiellement sur la vaccination des nourrissons, femmes enceintes et femmes en âge de procréer ; l accès et l utilisation de services d accouchements. La désinfection des plaies permet de réduire considérablement le tétanos. 2.4 LA COQUELUCHE Définition : La coqueluche est une infection des voies respiratoires (trachéo-bronchiques) due au bacille Bordetella pertussis. La transmission se fait par l intermédiaire de gouttelettes projetées lors de la quinte de toux. Le réservoir de la maladie est constitué par l homme. La coqueluche confère une immunité quasi permanente. Le jeune âge et le surpeuplement constituent des facteurs de risque. L incubation peut aller jusqu à 21 jours. Symptômes: La coqueluche se manifeste par une toux persistante de 4 à 8 semaines, grave, faite de quintes caractéristiques (le chant de coq), accompagnée de cyanose et de vomissements. Chez le nourrisson, la toux peut faire place à des crises d apnée allant jusqu à la mort. Les complications sont surtout la pneumonie, la malnutrition et les convulsions. Prévention: Vaccination des enfants de moins d un an. 2.5 LA POLIOMYELITE Définition: La poliomyélite est une infection virale aiguë due à l un des 3 types de poliovirus 1, 2, ou 3. Dans les pays en développement la transmission fécale est plus importante comparée à la transmission par le pharynx. Les mauvaises conditions d hygiène constituent un facteur de risque. La maladie confère une immunité permanente contre le type de virus concerné. Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 7

10 Incubation: Elle varie entre 3 et 35 jours. La confirmation du diagnostic se fait par l examen au laboratoire des selles. Symptômes: La majorité des infections dues aux virus sauvages passent inaperçues (asymptomatiques). Pour 100 cas d'infection 99 sont asymptomatiques, et 1 cas de paralysie survient. La poliomyélite se manifeste par les signes suivants : fièvre, paralysie flasque aiguë (voir surveillance des PFA). Prévention : Vaccination par le VPO et mesure d hygiène. 2.6 LA ROUGEOLE Définition: La rougeole est une infection virale aiguë transmise par la voie respiratoire. La maladie confère une immunité définitive. L homme constitue le seul réservoir. La transmission se fait par proche contact respiratoire et par des gouttelettes en suspension dans l air. La période de transmission va de 4 jours avant l éruption cutanée jusqu à 2 jours après celle-ci. Incubation: Elle varie de 7 à 18 jours. Symptômes: la rougeole se manifeste par divers symptômes tels que la fièvre, une éruption cutanéo-muqueuse, une toux, une conjonctivite ou un catarrhe occulo-nasal. Elle se complique souvent par des infections secondaires comme des pneumonies, des manifestations gastrointestinales (diarrhée), d encéphalites, de méningites et de la perte de vue. Prévention : la vaccination des enfants à partir de 9 mois et l administration de la Vitamine A réduisent le nombre de décès dû à la rougeole. 2.7 L HEPATITE VIRALE B Définition: l hépatite virale B est une maladie provoquée par le virus de l hépatite B. Elle se transmet par contact du sang ou à l occasion de rapports sexuels. La transmission périnatale (verticale) de la mère à l enfant a lieu au moment de l accouchement. La transmission d un enfant à un autre est également fréquente au cours de l enfance, par morsure, griffure etc. La période de transmission pour un porteur chronique peut s étaler sur une trentaine d années. Si la maladie se développe elle confère une immunité définitive, mais le malade peut rester porteur du virus toute sa vie et rester contagieux pour son entourage. Incubation : La période d incubation est d environ 6 semaines et peut aller jusqu à 6 mois. Symptômes : Les personnes infectées peuvent présenter la fièvre, un ictère, la fatigue, les urines foncées, une pâleur des selles. De nombreux nourrissons infectés deviennent des porteurs du virus de l hépatite B. Certains d entre eux risquent de présenter une pathologie hépatique grave dans l avenir. Prévention : Vaccination, rapports sexuels protégés et mesures préventives pour le personnel de santé. Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 8

11 2.8 LA FIEVRE JAUNE Définition : C est une fièvre hémorragique d origine virale, le virus se transmet de personne à personne par la piqûre de moustiques du genre Aedes qui se reproduisent dans les petites réserves d eau stagnantes. La mauvaise hygiène du milieu contribue à la transmission. L immunité est définitive chez les survivants. Dans le cycle forestier de transmission, l hôte principal est le singe, l homme n est qu un hôte fortuit. Par contre, dans le cycle urbain de la transmission, c est l homme qui est l hôte principal. Incubation : La période d incubation est courte 3 à 6 jours.. Symptômes: Le début de la maladie est brutal. Le malade présente une fièvre supérieure à 39 C et l'agitation. On note aussi un ictère, des signes neurologiques et des vomissements de sang noir. Les complications hépatiques et rénales peuvent entraîner la mort dans un cas sur deux. Le diagnostic se fait par le test sanguin au laboratoire. Prévention : la vaccination et la lutte contre le vecteur (élimination des eaux stagnantes, etc.) 2.9 LES MALADIES A Haemophilus Influenzae type b (Hib) Définition : Le Hib est une bactérie à l origine de nombreuses infections affectant essentiellement le nourrisson et les jeunes enfants âgés de moins de 5 ans. La bactérie se présente sous les 6 sérotypes : a, b, c, d, e et f. Le type b est responsable de plus de 80% des infections graves chez les enfants. La bactérie Hib se transmet d un enfant à l autre par les gouttes de salive éjectées lorsqu un enfant infecté tousse ou éternue. La transmission est accrue quand de nombreux enfants passent ensemble des périodes prolongées dans des environnements tels que les garderies et les crèches. La pathologie à Hib est plus courante chez les enfants de moins de 6 ans. Les enfants entre 4 et 12 mois sont les plus exposés. Incubation : Elle est courte et varie de 2 à 4 jours. Symptômes : Le début est souvent brutal et caractérisé par la fièvre, les vomissements, la léthargie, l irritation méningée (bombement de la fontanelle, raideur de la nuque chez l enfant), une épiglottite aiguë, une laryngite obstructive. Un coma progressif peut s installer. En résumé le l Haemophilus influenzae type b est responsable de : Méningite Pneumonie Septicémie. Il peut également être responsable d arthrite, cellulite, ostéomyélite, péricardite. Le taux de létalité se situe entre 2 et 5%. Prévention : la vaccination des enfants 2.10 INFECTIONS A PNEUMOCOQUE Définition : les infections à pneumocoques sont causées par une bactérie connue sous le nom de Stréptococcus pneumoniae. Parmi les formes graves d infections à pneumocoque figurent la pneumonie, la méningite, et la bactériémie fébrile. Les formes les plus courantes sont l otite moyenne, la sinusite et la bronchite. Incubation : Elle est courte et varie de 2 à 5 jours. Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 9

12 Symptômes : la pneumonie à Pneumocoque est marquée par un début brutal avec fièvre, toux et difficulté respiratoire, parfois frissons et point de côté. Prévention : la vaccination des enfants LA DIARRHEE A ROTAVIRUS Définition : La diarrhée à rotavirus est une gastro-entérite aiguë fébrile, avec une inflammation de la paroi de l estomac et de l intestin due à un virus de la famille des rotavirus. C est le virus le plus fréquemment mis en cause dans les diarrhées sévères du nourrisson et du jeune enfant. Il est très contagieux. La transmission se fait par voie féco-orale (des selles infectées vers la bouche de l enfant non encore infecté). Un enfant infecté par le rotavirus peut transmettre le virus 3 à 5 jours avant l apparition de la diarrhée et jusqu à 2 semaines après l arrêt de la diarrhée. Incubation : elle est très courte de 1 à 3 jours. Symptômes : Une fièvre supérieure à 38 C, des vomissements et une diarrhée aqueuse. Ces symptômes diminuent au bout de 4 jours. La gravité est liée à la déshydratation qui peut être sévère chez l enfant de moins de 2 ans. Prévention : la vaccination des enfants et la bonne hygiène corporelle, environnementale LES INFECTIONS À MENINGOCOQUES Définition : Les infections à méningocoques sont causées par une bactérie connue sous le nom de Neisseria meningitidis. L infection se transmet par contact direct avec des sécrétions nasopharyngées d une personne infectée à une personne saine. Incubation : Elle est courte et habituellement inférieure à 4 jours. Symptômes : fièvre, maux de tête, raideur au niveau du cou, nausées, vomissements, intolérance à la lumière (photophobie), confusion, somnolence, irritabilité, fontanelle bombée, convulsions. Prévention : la vaccination des enfants ; éviter le contact avec les sujets malades Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 10

13 3 VACCINS DU PEV 3-1 Le vaccin BCG C est un Mycobacterium bovis attenué, lyophilisé; il ne contient aucun adjuvant, il s administre en une seule dose par la voie intra dermique. Le vaccin BCG prévient chez les jeunes enfants les formes graves de la tuberculose à savoir, la tuberculose méningée, la tuberculose généralisée (miliaire). Il doit être administré le plus tôt possible après la naissance, en une seule dose, sans contrôle tuberculinique ni rappel ultérieur. La vaccination des adultes par le BCG est interdite : un adulte vivant dans les conditions épidémiologiques du Cameroun a toutes les chances d avoir déjà été en contact avec le Mycobacterium tuberculosis et la vaccination n apporte aucune protection supplémentaire. Vacciner les adultes par le BCG peut provoquer des ruptures de stock au niveau opérationnel, surcharger inutilement le travail du personnel et provoquer la tuberculose chez un sujet immunodéprimé. 3-2 Le vaccin DTC-HepB-Hib : Le vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l hépatite virale B est donné en association avec le vaccin contre l Haemophilus influenzae type b. La forme actuellement utilisée dans le PEV de routine se présente sous forme de pentavalent. Il nécessite une reconstitution du vaccin conjugué lyophilisé anti-hib avec le vaccin liquide DTC- Hep. Il faut toujours reconstituer le vaccin anti Hib avec le DTC-Hep B produits par le même fabricant. NB : La forme liquide du DTC HepB-Hib se présente sous forme pentavalent (englobant les 5 antigènes) et sera introduite en remplacement de la forme précédente (tétravalent). Malgré sa présentation liquide, il est à jeter 6 heures après l ouverture du flacon tout comme la forme lyophilisée. Le vaccin contre la diphtérie et le tétanos est constitué d une anatoxine liquide. Le vaccin contre la coqueluche est un vaccin constitué de bactéries inactivées. Le vaccin contre l Hépatite B est préparé à partir d une fraction antigénique virale non infectante (antigène HBs). Le vaccin contre l Haemophilus influenzae type b est constitué de polysaccharides capsulaires d Haemophilus influenzae type b. 3-3 Le vaccin Polio: Le vaccin utilisé dans le PEV de routine est constitué de trois types de poliovirus (1, 2 et 3). Dans le cadre de l éradication de la poliomyélite, on recommande parfois l utilisation des vaccins monovalents. Il existe deux formes de vaccins antipoliomyélitiques : la forme orale (virus vivants atténués) et la forme injectable (virus inactivés). C est la forme orale (VPO) qui est recommandée par le Programme Elargi de Vaccination. 3-4 Le vaccin anti-rougeoleux: Le vaccin anti-rougeoleux est fabriqué à partir d un virus vivant atténué. 3-5 Le vaccin contre la fièvre jaune : Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 11

14 C est un Vaccin lyophilisé, préparé à partir du virus amaril, vivant atténué. 3.6 Le vaccin contre les infections à pneumocoque : C est un vaccin à base de 7 sérotypes (4, 6B, 9V, 14, 18C, 19F et 23F). 3.7 Le vaccin contre les diarrhées à Rotavirus : Deux types de vaccins existent : le vaccin monovalent lyophilisé et le vaccin liquide. Ils dérivent d une souche humaine de type G1P{1}. 3.8 Le vaccin contre les Infections à méningocoque : Le vaccin anti-méningococcique est un vaccin trivialement conjugué A, C W 135 à partir du polyoside capsulaire bactérien purifié. Tableau N 1 : Récapitulatif des maladies cibles du PEV, leur vaccin et leur présentation Maladies Vaccins Nature de l antigène Présentation BCG Mycobactérium bovis Tuberculose Lyophilisé atténué, Diphtérie DTC-HepB+Hib D-anatoxine Liquide Coqueluche DTC-HepB+Hib Coq-bactéries inactivées Liquide Tétanos DTC-HepB+Hib T-anatoxine VAT Liquide Poliomyélite VPO Virus vivants Polio Liquide atténués Rougeole VAR Virus vivant atténué Lyophilisé DTC-HepB Hep B-fraction Hépatite B antigénique virale purifiée Liquide et inactivée Fièvre jaune VAA Virus vivant atténué Lyophilisé Infections à Haemophilus DTC-HepB-Hib Polysaccharide capsulaire Liquide influenzae b Infections à PCV - 10 Polysaccharides pneumocoque conjugués Liquide Diarrhées à Rotavirus Rotateq ou Rotarix Virus vivant atténué Lyophilisé ou liquide Infections méningocoque à Vaccin trivalent Polyoside capsulaire bactérien purifié lyophilisé Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 12

15 4. POPULATIONS CIBLES DU PEV Les populations cibles du PEV sont représentées par : Naissances vivantes = 4,5% de la population totale Nourrissons survivants = 4% de la population totale Les femmes enceintes = 5 % de la population totale Cibles Vitamine A : Enfants 6 à 11 mois = 4% Enfants 12 à 59 mois = 14% Femmes en post-partum immédiat = 4,5% Cibles AVS Femmes en âge de procréer (15 à 49 ans) = 23% Enfants 0-59 mois = 18% Cible campagne FJ= 92% Enfants 9-59 mois = 15% Exemple: Pour un district de santé ayant une population totale de habitants, et pour lequel on voudrait calculer les populations cibles du PEV: - Enfants nés vivants: la population cible annuelle sera égale à x 4,5% = 4275 enfants. - Nourrissons survivants (0-11mois) : la population cible annuelle sera égale à x 4% = 3800 enfants. - La population cible annuelle des femmes enceintes sera égale à: x 5% = femmes. NB : Les enfants d âge supérieur à 1 an non vaccinés se présentant dans le cadre de la Prise en Charge Intégrée des Maladies de l Enfant (PCIME) recevront tous les antigènes du PEV sauf le BCG limité aux enfants de moins d un an. Toutefois, ils ne seront pas pris en compte dans le calcul de la couverture vaccinale. Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 13

16 5. STRATEGIES DE MISE EN ŒUVRE DE LA VACCINATION Les stratégies de prestation de service : La stratégie de vaccination en poste fixe ; La stratégie de vaccination en poste avancée ; La stratégie de vaccination mobile. Les stratégies de vaccination complémentaires : Les rattrapages o Intégration de la vaccination au cours de la PCIME o Activités d accélération du PEV de routine o Intégration de la vaccination dans la consultation prénatale Les campagnes de vaccinations Les ripostes Ces stratégies permettront d améliorer qualitativement et quantitativement les prestations du Programme Vaccination en stratégie fixe Il s agit des séances de vaccination organisées au niveau d une formation sanitaire (publique ou privée), selon un programme hebdomadaire pré établi (à jour fixe ou au quotidien), pour le groupe cible (enfants âgés de 0-11 mois, et femmes enceintes) qui habite proche de la formation sanitaire (une heure de marche à pied) ou dont l accès à la formation sanitaire est facile. Toute formation sanitaire est considérée comme étant un centre fixe de vaccination. La vaccination est intégrée au Paquet Minimum d Activités (PMA). 5-2 Vaccination en stratégie avancée Il s agit des séances de vaccination organisées en dehors de la formation sanitaire fonctionnelle à l intention d une partie de sa population qui se trouve éloignée de celle-ci (plus de 5km de rayon ou au-delà d une heure de marche), ou dont l accès géographique au centre de santé n est pas facile. Le personnel de la formation sanitaire effectue le déplacement jusque dans le village ou le quartier suivant un programme de visites arrêté de commun accord entre le personnel en charge de la vaccination et la communauté concernée. Cette stratégie requiert en plus du matériel et des vaccins - un porte-vaccin/glacière et des accumulateurs de froid, - un moyen de transport et du carburant, - du personnel formé. Cette stratégie, loin de se limiter uniquement aux activités de vaccination, doit également permettre de mener toutes les autres activités du PMA. N.B. La vaccination effectuée en stratégie avancée peut être une séance de routine, de rattrapage ou de campagnes spéciales. Des relais sociaux (structures de dialogue, associations etc.) participeront à l organisation des séances de vaccination et à d autres activités de santé. 5-3 Vaccination en stratégie mobile La vaccination en stratégie mobile consiste à aller séjourner pendant plusieurs jours dans une ou plusieurs localités éloignées de la formation sanitaire, pour y effectuer la vaccination et les autres activités de santé. Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 14

17 Tableau 2 : le type de stratégie(s) réalisable(s) par structure sanitaire. Centre de vaccination Stratégie fixe Stratégi e avancée 1. Hôpitaux généraux Oui Non Non 2. CHU Oui Non Non 3. Hôpitaux centraux Oui Non Non 4. Cliniques privées Oui Non Non 5. Cabinets privés Oui Non Non Stratégie mobile 6. Formations sanitaires Oui Oui Oui confessionnelles 7. Dispensaires d entreprises privées Oui oui oui ou parapubliques 8. Hôpitaux d entreprises privées ou Oui Possible Possible parapubliques 9. Hôpitaux de districts Oui Non Non 10. Services de santé de district (SSD) Oui Oui Oui Dans les aires non opérationnelles 11. Centres Médicaux Oui Oui Oui d Arrondissement (CMA) 12. Centres de Santé Intégrés (CSI) Oui Oui Oui 13. Centre de Santé (CS) Oui Oui Non 5-4 Stratégies de vaccination complémentaires Les rattrapages Intégration de la vaccination au cours de la PCIME Devant un enfant malade de 0 59 mois se présentant en consultation, il faut toujours vérifier son état vaccinal. S il n a pas encore reçu les doses vaccinales requises pour son âge, il faut compléter la série dont il a besoin. Cette politique s applique pour tous les antigènes sauf le BCG qui est réservé uniquement aux enfants de moins d un an. Pour les enfants gravement malades, qui doivent être hospitalisés, la vaccination n est pas systématique. Mais, elle sera faite plus tard dès que l état de santé de l enfant sera amélioré Activités d accélération du PEV de routine : Le Cameroun mène un paquet d activités intégrées au moins deux fois l an appelé SASNIM (Semaine d Actions de Santé de Nutrition Infantile et Maternelle) Intégration de la vaccination dans la consultation prénatale. L application de la politique d utilisation des flacons entamés permet d avoir à disposition du VAT tous les jours dans les centres de santé disposant de réfrigérateurs. A chaque visite prénatale et à chaque consultation d une femme enceinte, il faut vérifier son état vaccinal vis à vis du VAT et le compléter en accord avec le calendrier c est à dire en respectant les intervalles entre les doses si possible. Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 15

18 5-4-2-Les campagnes de vaccination Les campagnes de vaccination sont organisées dans les situations suivantes: Pour l éradication de la poliomyélite, sont organisés: Les Journées nationales/locales de vaccination (JNV/JLV) chez les enfants de 0-59 mois ; Les activités de ratissage Riposte là où un cas de poliovirus sauvage a été confirmé. Pour le contrôle de la rougeole, sont organisées: Les campagnes de rattrapage contre la rougeole chez les enfants de 9 mois à 14 ans révolus. Les campagnes de suivi chez les enfants 9 à 59 mois Pour l élimination du Tétanos néonatal on organise: L approche à haut risque qui consiste à vacciner les femmes en âge de procréer de 15 à 49 ans dans les DS à haut risque Les ripostes Pour le contrôle de la fièvre jaune, sont organisées: Les campagnes préventives/riposte de masse contre la fièvre jaune dans la population à partir de l âge de 9 mois. Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 16

19 6. CALENDRIER DE VACCINATION AU CAMEROUN 6-1 Le calendrier de vaccination infantile L objectif est d administrer les vaccins prévus en cinq contacts avant l âge de 12 mois et en respectant les intervalles de temps entre les doses. Un enfant est considéré comme complètement et correctement vacciné lorsqu il reçoit les 11 antigènes soit 13 doses de vaccin PEV en respectant les intervalles de temps entre les doses, les voies d administration et les normes de qualité des vaccins selon le calendrier ci dessous. Tableau N o 3 : Calendrier de vaccination infantile VOIE CONTACT VACCIN D ADMINISTR ATION DOSE DE VACCIN 1 er Contact BCG Intradermique 0,05 ml 2 ème Contact AGE RECOMMAND E Dès la naissance jusqu à 1an SITES 1/3 supérieur de la face antérieur de l avant bras gauche VPO 0 Orale 2 Gouttes A la naissance Dans la bouche DTC-HépB1+Hib1 Intramusculaire 0,5 ml Cuisse VPO-1 Orale 2 Gouttes 6 semaines Dans la bouche 3 ème Contact 4 ème Contact 5 ème Contact 6 ème au 14 ème contact Pneumo-7 Intramusculaire 0,5 ml Cuisse gauche DTC-HépB2+Hib 2 Intramusculaire 0,5ml Cuisse VPO 2 Orale Gouttes Dans la bouche Pneumo-7.2 DTC-HépB3+Hib 3 10 semaines Intramusculaire 0,5 ml Cuisse gauche Intramusculaire 0,5ml Cuisse 14 semaines VPO 3 Orale Gouttes Dans la bouche Pneum-7 Intramusculaire 0,5ml Cuisse gauche Vit A Orale UI 6 à 11 mois Dans la bouche VAR Sous-cutané 0,5ml 9 mois 1 Deltoïde gauche VAA Sous-cutané 0,5ml 9 mois Cuisse gauche Vitamine A (Tous les UI Orale 12 à 59 mois Dans la bouche mois) NB : Ne jamais mélanger dans une même seringue deux vaccins différents. Injecter les différents vaccins avec des seringues et des aiguilles différentes à des endroits différents. Pour chaque vaccin, n utiliser que le solvant du même fabricant. Dès le premier contact avec l enfant, il est recommandé aux professionnels de la santé : D ouvrir une carte de vaccination (le bon chemin de la santé) et suivre les instructions opérationnelles y afférentes ; D établir le programme individuel pour couvrir les 5 premiers contacts de vaccination prévus en respectant l intervalle de 4 semaines entre les doses successives telles que prévues par le calendrier officiel. De penser à donner une dose de Vitamine A tous les 6 mois jusqu à 5 ans NB : La vitamine A s administre à partir de 6 mois. 1 NB pour les enfants VIH-positif il est recommandé une première dose de VAR à 6 mois suivi d une 2ème dose à 9 mois Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 17

20 Calendrier individuel de vaccination Chaque enfant dispose d un programme individuel de vaccination. Pour élaborer un programme complet pour les 5 premiers contacts, il est nécessaire d évaluer correctement le statut vaccinal de l enfant. Pour cela, il est recommandé de se référer aux registres de vaccination gardés dans la formation sanitaire ou à la carte de vaccination (le bon chemin de la santé) que détient le parent. Exemple 1: Si on est en présence d un nouveau-né, il s agit d un premier contact, le statut vaccinal de l enfant est «vaccin zéro»: Il faudra par conséquent: (a)- administrer le BCG et la première dose de VPO; (b)- fixer la date de rendez-vous pour le contact suivant en tenant compte de l organisation des séances de vaccination en vigueur dans la formation sanitaire; (c)- consigner sur les documents élaborés à cet effet les informations suivantes : la date effective de la vaccination actuelle, le nom du vaccin donné, la date du prochain rendez-vous, le motif du rendez-vous, et toute autre remarque jugée nécessaire par le professionnel de santé; (d)- informer la mère de l enfant sur les vaccins reçus, les maladies qu ils préviennent, la date et le motif du prochain rendez-vous, les réactions post vaccinales probables, ainsi que la conduite à tenir. Exemple 2: Si par contre on est en présence d un ancien cas (l enfant a déjà probablement eu une ou plusieurs doses au cours des contacts antérieurs) : (a)- évaluer donc le statut vaccinal de l enfant; (b)- administrer la/les dose(s) manquante(s) en fonction du calendrier vaccinal officiel; (c)- mettre la date du prochain rendez-vous en tenant compte de l organisation des séances de vaccination en vigueur au centre et de l intervalle de 4 semaines.; (d)- consigner sur les documents les informations suivantes : la date effective de la vaccination actuelle, le nom du vaccin donné, la date du prochain rendez-vous, le motif du rendez-vous, et toute autre remarque jugée nécessaire par le professionnel de santé; (e)- informer le parent de l enfant sur la date du prochain rendez-vous et le vaccin à administrer. 6-2 Le calendrier de vaccination de la femme enceinte Tableau N o 4 : le calendrier de vaccination de la femme enceinte Dose Intervalles entre les doses Durée de protection VAT 1 1 er contact ou 1 ère visite prénatale 0 VAT 2 4 semaines après VAT ans VAT 3 6 mois après VAT 2 5 ans VAT 4 1 an après VAT 3 10 ans VAT 5 1 an après VAT 4 Toute la vie féconde NB : Pour toute femme en post partum immédiat (0 8 semaines) donner 1 capsule de Vit A UI à répéter 24 heures après. Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 18

21 Toutes les stratégies demandent : du personnel formé, des vaccins conservés dans de bonnes conditions sur les lieux de la vaccination, du matériel d injection et de quoi le détruire après usage, des documents pour inscrire l acte vaccinal et la date du prochain rendez-vous. Il ne faut surtout pas se contenter d inscrire la date de rendez-vous sur le registre et le carnet ou carte de vaccination, il faut informer la femme enceinte. Le professionnel de santé doit toujours communiquer à la mère le moment, le lieu et la raison du prochain rendez-vous ; la disponibilité de la mère pour ce rendez-vous est importante, elle doit être confirmée au cours de ce dialogue. En principe la stratégie de vaccination au quotidien permet de minimiser les occasions manquées au moins au premier contact. Toutefois, la pratique de la vaccination au quotidien doit être modulée au taux de fréquentation ou à la population desservie. L impact de la mise en œuvre de cette stratégie doit être analysé pour évaluer le gain en couverture vaccinale par rapport à la consommation de vaccins. 6-3 Vaccination des enfants et des femmes enceintes infectées par le VIH En principe, les vaccins vivants ne doivent pas être administrés aux personnes atteintes d immuno dépression due au VIH, à une affection maligne, un traitement à base de produits immunodépresseurs ou à une radiothérapie. Il est cependant recommandé d administrer le plus tôt possible tous les vaccins du PEV sauf le BCG (pour lequel la décision de l administrer sera fonction du risque sur le plan local) aux nourrissons et enfants asymptomatiques dont on sait ou dont on présume qu ils sont infectés par le VIH. En raison du risque de rougeole précoce et sévère, chez ces nourrissons, ils recevront une dose de vaccin anti rougeoleux à 6 mois et une seconde dose dès qu ils auront dépassé l âge de 9 mois. En ce qui concerne le BCG, la décision de l administrer ou non est fonction du risque de tuberculose au niveau local. Lorsque le risque de contracter la tuberculose est élevé, il est recommandé d administrer le BCG à la naissance. Les enfants atteints d infection symptomatique par le VIH sont aptes à recevoir tous les vaccins du PEV à l exception du BCG et du vaccin anti amaril. Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 19

22 Tableau 5 : Calendrier recommandé pour la vaccination des enfants et des femmes enceintes infectés par le VIH Vaccin Infection à VIH asymptomatique Infection à VIH symptomatique BCG OUI NON Naissance Meilleur moment pour la vaccination DTC- Hép B-Hib OUI OUI 6, 10, 14 semaines Pneumo-7 VPO 2 OUI OUI 0, 6, 10, 14 semaines VAT OUI OUI 5 doses 3 VAR OUI OUI 6 et 9 mois VAA OUI NON 4 9 mois Vit A OUI OUI A partir de 6 mois 6-4 L intervalle minimum entre l administration des doses d un même vaccin Les vaccins antipoliomyélitique, antitétanique, anticoquelucheux, antidiphtérique, anti-hépatite B, antipneumococcique et antihémophilus b doivent être administrés en plusieurs doses pour être efficaces. Il faut éviter d administrer deux doses d un même vaccin à un intervalle plus court que 28 jours. Ceci risque de réduire la réaction immunologique (séroconversion). Une dose injectée dans ces conditions ne doit pas être prise en compte dans la série de primo vaccination. L intervalle optimum entre deux doses successives est de 28 jours, ce qui permet une réponse immunitaire correcte. Il importe d achever la primo vaccination à un âge précoce et de protéger l enfant avant qu il n atteigne l âge où il sera exposé à un risque élevé d infection. Si toutefois, l intervalle entre deux injections est plus long que 28 jours, la protection sera correcte et il ne faut pas administrer de doses supplémentaires et encore moins recommencer le programme. Lorsque la vaccination ne s est pas faite conformément aux âges indiqués, il faut administrer dès que l occasion se présente tous les antigènes manquants. Pour les femmes, le premier contact sera la grossesse, puis après l accouchement, elles continueront leur série de vaccination jusqu à VAT5. Il faut impérativement respecter l intervalle minimum entre 2 doses à défaut le vaccin administré n est pas valable. Par contre, il n existe pas d intervalle maximum entre deux doses. Il ne faut pas recommencer une série interrompue, il faut seulement compléter là où elle s est arrêtée. NB : il ne faut jamais vacciner avant les âges prévus. Si non, les vaccins ne seront pas validés, parce que les anticorps maternels présents jusqu à environ 6 mois chez l enfant risquent de compromettre la réponse immunitaire chez ce dernier 2 Peut être remplacé par VPI en cas d infection à VIH symptomatique 3 5 doses de VAT pour les femmes enceintes comme pour les sujets non infectés 4 Dans l attente d études complémentaires Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 20

23 7- TECHNIQUE ET LES VOIES D ADMINISTRATION DU VACCIN 7-1 Matériel d injection : Le type de seringue utilisé pour la vaccination est la seringue autobloquante. La reconstitution des vaccins lyophilisés se fait avec la séringue à usage unique. Toutes les injections vaccinales doivent être effectuées avec des seringues neuves stériles à usage unique, dont l emballage est intact. Les seringues autobloquantes sont seules recommandées car elles ne peuvent être réutilisées. En plus on a besoin du coton, de l eau, des boîtes de sécurité, etc. 7-2 Administration du vaccin BCG lyophilisé (injection intradermique) Préparer la solution du vaccin 1. Ouvrir les 2 ampoules : ampoule de solvant et ampoule de vaccin Aspirer dans la seringue la quantité nécessaire de liquide reconstituant suivant les recommandations du fabriquant du vaccin en utilisant une seringue de 5 ml et une longue aiguille pour faire le mélange 2. Utiliser toujours le solvant spécifique livré avec le vaccin BCG. Faire passer le solvant de la seringue dans l ampoule contenant le vaccin. 3. Mélanger complètement le solvant et le vaccin en aspirant le mélange dans la seringue et en le repoussant dans l ampoule plusieurs fois mais sans agiter l ampoule. Administrer le BCG (injection intradermique) 1. Demander à la mère de tenir fermement l enfant Nettoyer le site de vaccination à vacciner avec un tampon de coton imbibé d eau propre. Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 21

24 2. Tenir fermement le milieu de l avant bras gauche de l enfant avec votre main gauche. Avec votre main droite, tenir la seringue, la graduation tournée vers le haut et l aiguille dirigée dans la direction de l épaule de l enfant (prendre garde de ne pas toucher le piston). 3. Pointer l aiguille contre la peau, le biseau étant tourné vers le haut environ 3 cm au dessus de votre pouce. Enfoncer la pointe de l aiguille doucement dans la couche superficielle de la peau. S assurer que l aiguille est dans la peau et non sous la peau. 4. Si le vaccin est injecté correctement dans la peau, une marque dont la surface est rugueuse comme une peau d orange apparaît au point d injection. On saura que le vaccin a été injecté de façon incorrecte si une petite masse se forme ou si la peau demeure plate après l injection, ce qui indique que l injection a été faite sous la peau. ATTENTION : Le piston se pousse beaucoup plus facilement quand l aiguille est sous la peau. S il apparaît que le vaccin pénètre sous la peau, arrêter immédiatement et rectifier la position de l aiguille. Administrer le reste de la dose mais pas l augmenter. 7-3 Administration du vaccin DTC-HépB-Hib (Intra musculaire à la cuisse) 1. Administrer le vaccin au niveau de la face antéro supérieure de la cuisse gauche. 2. Désinfecter la peau au niveau du point d injection avec un coton imbibé d eau propre. 3. Avec les doigts d une main, pincer la peau sur la face externe du bras. Pousser le piston lentement et vider les 0,5 ml de vaccin. Retirer l aiguille. Appuyer légèrement sur le point d injection rapidement avec du coton sec. Normes et Standards du Programme Elargi de Vaccination PEV/Cameroun 22

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