Les ingrédients d une réussite d une épidémie. JC Desenclos Département Maladies infectieuses, Institut de Veille Sanitaire Saint Maurice

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1 Les ingrédients d une réussite d une épidémie JC Desenclos Département Maladies infectieuses, Institut de Veille Sanitaire Saint Maurice

2 Plan Quelques définitions et rappels Epidémie par transmission à partir d une source commune Transmission de personne à personne dynamique de la transmission facteurs déterminants exemples: SRAS, rougeoles, grippe

3 Interaction entre l agent, l hôte et l environnement Agent Transmission Environnement Hôte La transmission de l agent résulte de l interaction entre ces éléments fondamentaux Ces 3 éléments évoluent ainsi que leur l interaction

4 Définition d une épidémie «Plus de cas d'une maladie en un temps et lieu donnés qu habituellement» Plus? trop combien (seuil)? Maladie infectieuse ou non, connue ou non Unités de temps et de lieu définies Habituellement : suppose un taux de base

5 30 cas Epidémie, agrégat «Epidemic», «Outbreak», «Cluster» Epidémie «Outbreak» jan fev mar avr mai jui jui aoû sep oct nov dec jan fev mar cas Agrégat «cluster» jan fev mar avr mai jui jui aoû sep oct nov dec jan fev mar

6 Modes de transmission des agents Transmission directe indirecte aérienne infectieux Simplification épidémiologique Source commune: aliment, eau, aérosol contaminés patient infectieux Personne à personne directe indirecte Mélange des deux

7 Cas Epidémie de source commune Source Ponctuelle ponctuelle 50 heures 36 heures 0h-4h 8h-12h 16h-20h 0h-4h 8h-12h 16h-20h 0h-4h 8h-12h 16h-20h vendredi 12 samedi 13 dimanche 14

8 Transmission de personne à personne : épidémie de pneumopathies virales dans un service de moyens séjours, janvier 2003 Cas Employés Patient Date de début des signes (janvier)

9 Epidémie de shigellose de source commune ponctuelle par contamination d un réseau d eau suivie de transmission de personne à personne, France, 1990 Cas Jour de survenue (mars, 1990)

10 Epidémie de source commune: l exemple de la légionellose, Harnes, Pas de Calais, novembre 2003-janvier 2004

11 Légionellose Bactérie de l environnement Transmission aérienne par inhalation Aérosol à partir d eau chaude stagnante Pas de transmission de personne à personne Facteurs d hôtes dans la susceptibilité Facteurs de virulence pouvant varier selon les souches Rôle des biofilms et des amibes

12 Cycle épidémiologique de la légionellose Panaches Aérosols Gouttes<5µm Conditions environnementales Inhalation [ ] Légionelles température stagnation biofilms amibes entretien Réservoir/sources Eau sanitaire Installations aéro-réfrigérantes Aérosols «humides» âge facteurs d hôte Dose Durée Amibes Virulence Légionellose sporadique épidémies collectivités communautaires

13 Epidémie de légionellose dans le département du Pas de Calais, France, nov 2003-janvier Distribution des cas selon la date de début des signes nombre de cas er arrêt TAR Noroxo Nettoyage TAR Redémarrage Fermeture Noroxo Arrêt ventilateurs de surface de la lagune Novembre 2003 Décembre 2003 Janvier Fonctionnement Noroxo Nettoyage Fonctionnement N = 1 cas souche isolée Isolement de la souche au niveau de l entreprise Noroxo

14 Source la plus probable

15 Résultats environnementaux Usine N TAR: première période 15 octobre novembre novembre novembre TAR: seconde période : après les opération de nettoyage 30 décembre 10 3 lagune 10 6 air proximité lagune 10 2 semences de la lagune 10 9 Autres installation positives Station de lavage: 10 3 TAR, Usine M : 10 3 ( résultat :en Légionella pneumophila Unité Format Colonie / litre )

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18 Enquête cas témoins lors de l épidémie de légionellose du pas de calais décembre 2003, janvier 2004 Résultats préliminaires Variable Cas (n = 58) n % Témoin (n = 174) n % Odds Ratio Brut Intervalle de confiance à 95 % Odds Ratio Ajusté** Intervalle de confiance à 95 % Fumeur 13 22, ,64 2,31 0,97-5,52 2,63 1,04-6,63 Silicose 13 22, ,91 3,15 1,20-8,25 3,63 1,33-9,95 > 100 mn/jour à l extérieur* 10 17, ,04 2,88 1,05-7,88 3,19 1,12-9,07 *Moyenne journalière pour les 10 jours précédents le début des signes ** Régression logistique multiple incluant les 3 variables

19 Hypothèse de la chaîne de contamination semences contaminées entreprise N : lagune entreprise N Tar Susceptibilité entreprise M Tar station de lavage population

20 Particularités de l épidémie Détection de l épidémie et suspicion de la source à partir du signalement du 2éme cas Importance, durée et périmètre de diffusion source industrielle ayant un rayon de diffusion large conditions environnementales favorables facteurs météorologiques favorables facteurs d hôte : prévalence élevée de la silicose facteur souche : virulence de la souche (séquençage) rôle des interventions de nettoyage de la TAR (biofilm )? Circulation des souches dans l environnement Origine de la souche : semences de la lagune Contamination secondaire de l environnement et rôle dans la persistance de l épidémie

21 Epidémie par transmission de personne à personne

22 Définition mathématique d une épidémie de transmission de personne à personne stricte Le taux de reproduction (R 0 ) est >1 R 0 : nouvelles infections générées par 1 cas taux de base R0: si population susceptible taux net = R= R0* f (f: fraction de susceptible) R>1: épidémie; R< 1: extinction de l épidémie Objectif de la gestion : R < 1 R0 : rougeole=15-20; grippe = 3; SRAS=3

23 Taux de reproduction (R) Nombre de transmission / nomber de sources R = 6 / 6 = 0.75 Endémie R = 18/12 =1.5 Epidémie

24 Dynamique de la maladie et de la contagiosité Dynamique de la maladie Susceptible Date d infection Incubation Début maladie Période symptomatique Guérison immun porteur décés guéris Relapse Susceptible Période latente Période contagieuse Temps (jours) Début de la contagiosité Dynamique de la contagion Fin de la contagiosité

25 Modéles de transmission Susceptible Infectious SI SIS Susceptible Infectious Recovered / immune SIR SIRS Susceptible InfEcted Infectious Recovered/immune Rougeole : SIR or SEIR Variole? SEIR SEIRS

26 Taux de reproduction de base (R 0 ) et net (R) R 0 = Nombre de contact par unité De temps Probabilité de Durée de x transmission x la période de = ß.p.d par contact contagiosité R = R 0. X ; x étant la proportion en % de susceptible Si maladie à prvention vaccinale : x = 1 - f ; f = % de vaccinés R = R 0. (1-f) Niveau minimal de f pour contrôler la transmission - R = R 0. (1-f) <1; f < 1 - (1/R 0 ) - R 0 = 15 (rougeole); f = 93,3%; R 0 = 5; f = 80%

27 Principe d action de masse L apparition de nouveaux cas parmi les susceptibles est fonction de : La force of infection (l incidence) : l t nombre de contagieux (prevalence de l infection) : I t Le taux de contact entre personnes : ß nombre de susceptibles : S t I t+1 = S t * l t Susceptible (S t ) Infectious (I t ) SI l t = ß * I t ; I t+1 = S t * I t * ß l t

28 Modéle de transmission de la rougeole Model «Susceptible, infected, Infectious, Immune» Introduce one case in susceptible closed population R0 = 16, latent period = 8 days; infectious period = 7 days Number Susceptible Infectious Immune Time (days)

29 Population ouverte Prendre en compte les sujets susceptibles qui entrent et sortent Birth naissance décès susceptible infected infectious recovered l t f S t E t I t R t r décès décès décès décès La compétition susceptibles/immuns (décès) va générer des vagues épidémiques suscessives selon la réintroduciton De l agent et l importance du R 0

30 Exemple population ouverte : R 0 = 10; N = naissances par an Number of cases Time periods Cycle épidémique selon l accumulation de susceptible Introduction d un vaccin efficace : -réduction du nombre de susceptible augmentation de l intervalle inter-épidémique augmentation de l âge à l infection 0 Cases Nummber of susceptibles Susceptibles

31 Exemple population ouverte : R 0 = 10; N = naissances par an + couverture vaccinale de 50% Time steps

32 Exemple population ouverte : R 0 = 10; N = naissances par an + couverture vaccinale de 90% Time steps

33 Eléments à prendre en compte Agent/risque connu ou pas Modèle de transmission manifestation clinique ou non Incubation et période de latence infections asymptomatiques immunité naturelle durable et efficace R 0, mode de transmission (gouttelettes vs aérien) taux de contact et de qui avec qui voyages, environnement, lieux de prise en charge (hôpital ) Moyens de de lutte/prévention disponible test de dépistage/diagnostic traitement efficace moyens de maîtrise de la diffusion et de prévention (vaccination) Existence de recommandations?

34 Analyse phylogénique du virus du SRAS (BNI-1 neighborjoining method). Drosten et al. NEJM 2003;04/10/03 Groupe II Coronavirus de la gastro-entrite transmissible porcine Virus de l hépatite murine Coronavirus bovin Groupe I Virus de la diarrhée porcine épidémique Virus du SARS Coronavirus humain 229E Virus de la bronchite aviaire Groupe III

35 Emergence d un nouvel agent infectieux pathogène DISSEMINATION PERENNISATION INTRODUCTION

36 MMWR 2003;52(12):241-8 A AF167 (22-23/03) D B C E

37 Source : Desenclos JC et al. EID 2004;10: Introduction du SRAS en France, mars avril 2003 Contact 22/03 à Hanoi Patron d hôtel Début : 1/04 (10j) A* Début probable des signes : 20/3 Examen d un cas de SARS les 17-18/03 (2-3j) Installé au siége 26L du Vol AF171 E D B* C* Hôtesse Passager 25K Passager 30B début : 29/03 début : 26/03 début 27/03 a servi A (7j) (3j) (4j) Vol AF171, Hanoi-Paris, 22-23/03 * SARS-CoV + Contacts : Aucun cas probable secondaire / 36 contacts

38 Cas de SRAS (N=63) par date de début des symptômes et durée estimée d incubation, Hôpital Français, Hanoi, Vietnam, février-mars 2003 Nombre de cas Date d admission du cas index 22/2 23/2 24/2 25/2 3 j. 10 j. 26/2 27/2 28/2 1/3 7 j. 8 j. 2/3 3/3 4/3 5/3 6/3 Probable 7/3 8/3 9/3 10/3 11/3 12/3 13/3 14/3 15/3 Suspect 16/3 17/3 18/3 19/3 20/3 Début des symptômes 21/3 22/3 23/3 24/3 25/3 26/3 27/3 28/3 29/3 30/3 31/3 1/4

39 Distribution de la période d incubation observée et modélisée avec un modèle log-logistique, SRAS, Canada (42 cas avec exposition unique) Proportion 0,3 0,25 0,2 0,15 0,1 0,05 (Source: Ping Yan, Health Canada) Mediane : 4 Min : 2; Max : 10 Mediane : 4,2 (IC à 95%: 3,4-5,1) 99% quantile max :16,7 (IC à 95%: 9,4-33,9) Jours

40 Taux de reproduction (R 0 ) du SRAS Variabilité : 0 à 300 («super- spreaders») Deux modélisations : (Science, 23 mai 2003) modèle «susceptible-latent-infectieux-immun» (SEIR) Singapour (Lipsitch et al): R 0 = 3 Hong Kong (Riley et al) : R 0 = 2,7 R 0 moyen sans mesures de lutte et «super spreaders» R 0 très sensible : au taux de contact entre sujets infectieux et susceptibles au délai de détection des cas aux mesures d isolement des cas et quarantaine des contacts SRAS maîtrisable par mesures collectives

41 R 0 (3) et période entre 2 générations de cas (période de latence) 3j 3j 9j 3j 4 générations de cas 3 cycles de transmission 27 cas (3 3 ) 2 générations de cas 1 cycle de transmission 3 cas

42 Histoire de la maladie, charge virale nasopharyngée et principe du contrôle, SRAS Charge virale naso-pharyngée 2, , Peiris et al 9, Exposition Début (fiévre) Incubation (2-10 j) Maladie (10-60 j ; mediane : 20 j) Contagiosité Convalescence Guérison Temps Délai à l isolement : début des épidémies de Hong-kong, Canada, Vietnam : 5-7 jours cas secondaires proportionnels à ce délai le faire tendre vers zéro

43 Distribution du délai entre début des signes et isolement selon la période, SRAS, Hong-Kong Source : Donnellyet al, Lancet, 2003 Proportion 0,25 0,2 0,15 0,1 26 fév - 25 mars 26 mars - 1 avril 2-15 avril 0, Jours depuis le début des signes

44 Cas secondaires en fonction de la rapidité d isolement des patients-source, Singapour, Number of cases Number of secondary cases 4 Cases Average/case Secondary cases / case Days from Onset to Isolation Source : WHO. Consensus document on the epidemiology of SARS (WHO/CDS/CSR/GAR/ )

45 Cas de SRAS probable selon la date de début des signes et le patient source de la contamination, Singapour, février-avril, Autres Cas N 5 Cas N 4 Cas N 3 Cas N 2 Cas N 1 MMWR 2003;52: Février Mars Avril 16

46 Distribution du nombre de cas secondaires de SRAS à un cas probable de SRAS, Singapour

47 En l absence de mesures de contrôle, mais avec les super-contaminateurs. MMWR 2003;52(18): Cas initial ayant infecté un grand nombre de personnes excrétion importante virulence particulière d une souche virale? Rares la majorité des cas ne transmettrait pas le virus (Singapour : 81%)

48 Cas de SRAS selon date de notification et du début des signes à la date du 18 avril, Toronto, Canada (N = 132) Groupe religieux Famille Soignants Famille cas index Index Alerte OMS Source : Health Canada Date de notification Date de début Février Mars Avril

49 Modes de transmission Gouttelettes pharyngées principalement contact rapproché Contacts proches Soignants Aérien (aérosol) rare Amoy Garden aérosol médicaux avion? Spéculatifs par contact direct (toucher) environnement

50 Grippe avaire en Hollande! Epidémie de peste aviaire (H7N7) 255 foyers recensés et poulets abattus Foyers secondaires en Belgique et Allemagne Epidémie de conjonctivite et syndromes grippaux chez les contact des foyers de volailles touchés RT-PCR des virus humains : H7N7 séquençage: identité virus aviaire et humain décès d un vétérinaire (pas de prophylaxie) trois cas humains par transmission secondaire Pic de transmission de grippe humaine (H3N2) concomitante

51 Régions touchées par la peste aviaire, Hollande, Belgique et Allemagne, mai Source : Eurosurveillance

52 Casde conjonctivite et de syndromes grippaux selon les résultats virologiques chez les personnes en contact avec les foyers de pestes aviaires suspectés ou confirmés au Pays Bas. Source : RIVM, Eurosurveillance 2003;7(18) Laboratory results Conjunctivitis only Conjunctivitis and ILI Conjunctivitis total ILI only Other Grand total Negative A/H3 positive A/H7 positive Positive (not yet typed) Subtotal No samples available Cas chez les contacts de foyers aviares 266 (88,1%) conjonctivites 63 (19,9%) syndromes grippaux Trois cas secondaires à des cas humains R 0 =3/332 = 0,01 Décès d un vétérinaire exposé Grand total

53 Interaction entre l agent, l hôte et l environnement Investigation épidémiologique Agent Transmission Caractérisation Actions possibles Environnement Hôte Investigation clinique La transmission de l agent résulte de l interaction entre ces éléments fondamentaux Ces 3 éléments évoluent ainsi que leur l interaction

54 Interaction entre l agent, l hôte et Investigation épidémiologique Environnement l environnement Agent Transmission société média politique Caractérisation justice parties concernés. Actions possibles Hôte Investigation clinique La transmission de l agent résulte de l interaction entre ces éléments fondamentaux Ces 3 éléments évoluent ainsi que leur l interaction

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