RAPPORT ANNUEL 2009 (incluant l analyse quinquennale ) RECHERCHE ET SAUVETAGE RÉGION DU QUÉBEC

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1 RAPPORT ANNUEL 2009 (incluant l analyse quinquennale ) RECHERCHE ET SAUVETAGE RÉGION DU QUÉBEC

2 Publié par : Recherche et sauvetage Services maritimes Pêches et Océans Canada Garde côtière canadienne Québec (Québec) G1K 7Y7 Rapport annuel 2009 Recherche et sauvetage Renseignements généraux : Also available in English Sa Majesté la Reine du chef du Canada 2010 Analyste et rédaction : Hubert Desgagnés Traitement graphique : Sarah Michel Photo page couverture : NGCC CAP PERCÉ

3 TABLE DES MATIÈRES AVANT PROPOS... 7 MESSAGE DU SURINTENDANT... 9 PARTIE I GESTION DU PROGRAMME OBJECTIFS TERRITOIRE DE RESPONSABILITÉ INTERVENTION ET FORMATION PREVENTION ANALYSE DES BESOINS SAR SERVICE D EMBARCATIONS DE SAUVETAGE CÔTIER DES INCIDENTS SPÉCIALISTES EN SAUVETAGE PRIX POUR RÉALISATION EXCEPTIONNELLE EN RECHERCHE ET SAUVETAGE INTERVENTIONS (2009) LA GARDE CÔTIÈRE AUXILIAIRE CANADIENNE MÉRITE QUÉBÉCOIS DE LA SÉCURITÉ CIVILE QUELQUES STATISTIQUES (SAISON 2009) FORMATION DES BÉNÉVOLES PARTIE II INCIDENTS SAR LE MRSC DE QUÉBEC APERÇU DE L ANNÉE (2009) RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE (2009) PLAISANCE DIMINUTION DES INCIDENTS DE DÉTRESSE POINTS CHAUDS PAR RAPPORT À CARACTÉRISTIQUES DES INCIDENTS PÊCHE COMMERCIALE QUELQUES RISQUES ASSOCIÉS À LA PÊCHE COMMERCIALE Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 3

4 PARTIE III INTERVENTIONS PARTIE IV ANALYSE QUINQUENNALE DES INCIDENTS SAR PLAISANCE ( ) CARACTÉRISTIQUE DES INCIDENTS RÉPARTITION DES EMBARCATIONS PAR TYPE RÉPARTITION DES INCIDENTS SELON L ENDROIT CLIENTÈLE À RISQUE CANOTS/KAYAKS MOTOMARINES ACCIDENTS NAUTIQUES MORTELS PÊCHE ( ) CONTEXTE DÉMOGRAPHIQUE TENDANCE OBSERVÉE FORMATION QUESTION DE STABILITÉ CHASSE AU PHOQUE PARTIE V EN CONCLUSION ANNEXE 1 SOMMAIRE PLAISANCE (2009) ANNEXE 2 - SOMMAIRE PÊCHE (2009) ANNEXE 3 QUELQUES INCIDENTS PÊCHE COMMERCIALE PLAISANCE ANNEXE 4 LEXIQUE Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 4

5 TABLEAUX ET GRAPHIQUES Tableau 1 Interventions des spécialistes en sauvetage Tableau 2 Effectif GCAC au Québec Tableau 3 Formation suivie par les bénévoles de la GCAC-Q Tableau 4 Pourcentage des incidents, par mois Tableau 5 Tendance des incidents Tableau 6 Nombre de bateaux/clients impliqués dans des incidents Tableau 7 Répartition géographique des incidents Tableau 8 Embarcations assistées, par plan d eau Tableau 9 Catégories de plaisanciers assistés Tableau 10 Types d embarcations assistées, par longueur Tableau 11 Catégorie Voile Tableau 12 Catégorie Moteur Tableau 13 Répartition des incidents impliquant des bateaux de pêche Tableau 14 Incidents en fonction du type de pêche Tableau 15 Types d incidents impliquant des bateaux de pêche Tableau 16 Intervenants maritimes et aéronautiques Tableau 17 Interventions SAR, par ressource Tableau 18 Répartition des embarcations de plaisance, par type et longueur Tableau 19 Répartition géographique des incidents impliquant des bateaux de plaisance Tableau 20 Embarcations de plaisance les plus à risque Tableau 21 Demandes d assistance des canots/kayaks Tableau 22 Demandes d assistance des motomarines Tableau 23 Nombre de bateaux de pêche selon l activité Tableau 24 Tendance des incidents impliquant les bateaux de pêche Tableau 25 Répartition géographique des incidents impliquant des bateaux de pêche par rapport à la moyenne quinquennale Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 5

6 ILLUSTRATIONS Illustration 1 Sous-régions SAR de la Région du Québec Illustration 2 Un des équipages du Service ESC (GC-1203) Illustration 3 Les équipages ESC jouent un rôle important auprès des plaisanciers victimes d accidents nautiques sérieux dans la grande région de Montréal Illustration 4 Formation en premiers soins pour les spécialistes en sauvetage Illustration 5 Embarcation rapide de sauvetage de la GCC Illustration 6 Embarcation communautaire de la GCAC Illustration 7 Collision avec un pont à Berthierville, le 14 août Illustration 8 Le CAP ARIANE est entré en collision avec un brise-lame, le 8 août Illustration 9 LE MARSOUIN 1 a chaviré à Rivière-au-Renard, le 18 mai Illustration 10 Le NGCC CAP ROZIER en mode d intervention Illustration 11 Le NGCC CAP D ESPOIR en mode d intervention Illustration 12 Le JUSTIN M à la chasse aux phoques, en Illustration 13 Naufrage du JUSTIN M, lors de la chasse aux phoques Illustration 14 Le GRAND MAKASTI a recours aux services de la GCC suite à un échouement près de l Île Anticosti, en Illustration 15 Incendie à bord du voilier YUCATAN, le 10 septembre Illustration 16 Le TI-PEHI en fâcheuse posture, le 31 juillet Illustration 17 Le NGCC CAP D ESPOIR à proximité du phare du Haut-fond Prince Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 6

7 AVANT PROPOS Dans le cadre de ses obligations en matière de sécurité maritime en tant que signataire de différentes conventions dont la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention SOLAS) et la Convention internationale de 1979 sur la recherche et le sauvetage maritimes, le Canada est tenu d offrir différents services à l intention des utilisateurs de ses eaux navigables. On pense, entre autres, à : La fourniture des services de recherche et sauvetage (SAR) La détection des alertes La coordination des opérations de secours en mer Favoriser la fourniture d avis médicaux et participation aux évacuations sanitaires Qu il s agisse de soutenir l industrie vitale de la pêche commerciale canadienne, le transport maritime, le tourisme, ou les millions de plaisanciers du pays, la Garde côtière canadienne (GCC) qui relève du Ministère de Pêches et Océans Canada est toujours présente et prête à servir. Ses navires et ses aéroglisseurs, ses hélicoptères et ses petites embarcations aux caractéristiques distinctives sont placés à des points stratégiques afin de s acquitter des diverses tâches requises pour assurer la sécurité des navigateurs. Les professionnels de la GCC travaillent sans relâche dans toutes les conditions, assurant une présence qui vise à protéger nos citoyens, nos eaux et les ressources naturelles de notre milieu maritime. La flotte de navires et d hélicoptères de la GCC joue un rôle évolutif le long du littoral le plus étendu du monde, du plus vaste réseau d eau douce et des plus longues voies navigables intérieures, y compris les quelques 3,7 millions de km 2 qui constituent la Zone économique exclusive canadienne. 1 Le présent rapport offre aux lecteurs un portrait du service SAR fourni par la GCC, Région du Québec. On y retrouve certaines informations sur la gestion du programme et sur ses composantes, dont le Service d embarcations de sauvetage côtier, le Programme des spécialistes en sauvetage et la Garde côtière auxiliaire canadienne. Également, une synthèse des statistiques sur les incidents SAR signalés au cours de l année civile 2009 est disponible pour lecteur. De plus, on pourra prendre connaissance d une analyse quinquennale pour la période comprise entre 2004 et 2008 afin d avoir une idée des tendances remarquées au fil des ans. Par le biais de ces statistiques, le lecteur pourra ainsi identifier les situations à risque telles qu elles ont été signalées au Centre de sauvetage maritime de Québec (MRSC Québec), en fonction des différents secteurs du territoire navigable de la région du Québec [Illustration 1, page 13]. Enfin, les données compilées par le MRSC étant sujettes à des corrections découlant des divers contrôles de qualité, le présent rapport est conforme à la base de données SISAR en date du 15 juillet Rapport Annuel de la Flotte Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 7

8 Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 8

9 MESSAGE DU SURINTENDANT Pratiquement neuf années se sont écoulées depuis le dernier rapport annuel sur les statistiques des incidents SAR pour la région du Québec. Suite aux recommandations émises dans le rapport de l analyse de besoins SAR 2007, nous avons participé à l étude nationale de la charge de travail de tous les centres de sauvetage au Canada ainsi qu à une revue administrative nationale du Service d embarcations de sauvetage côtier. Nous avons également effectué une revue des activités SAR dans la région 140 (Grondines à Cornwall) pour la période Au niveau des ressources humaines, nous avons doté quelques postes vacants au MRSC Québec suite à des départs à la retraite. Nous avons entrepris l élaboration d un outil de gestion de l information opérationnelle du programme SAR pour chacun des postes de travail, dont 50 % sont complétés. La nouvelle organisation nationale normalisée en vigueur depuis le 1er avril 2009 exige la revue de l ensemble des descriptions de tâches actuelles. À cet effet, nous avons rédigé six modèles nationaux pour l ensemble des postes figurant à l organigramme normalisé. Ces modèles nationaux ont fait l objet de révision de la part des Régions avant d être soumis à la classification. Des actions ont été entreprises tout au cours de l année 2009 afin de préparer l ouverture du nouveau poste de sauvetage à Kegaska, sur la Basse côte-nord. Le personnel de la Direction de la Flotte a procédé au recrutement des équipages qualifiés pour opérer le bateau de sauvetage CAP PERCÉ. Des efforts soutenus ont aussi été déployés pour la préparation des infrastructures qui permettra de recevoir le personnel naviguant. L objectif demeure de débuter les opérations au cours de l été Plusieurs comités et conseils consultatifs régionaux sont actifs dans notre Région et nous y participons de façon active. Nous présidons annuellement un comité de concertation SAR réunissant tous les intervenants offrant des services d interventions SAR (GCC, Garde côtière auxiliaire canadienne (GCAC), services de protection des incendies, forces policières et autres autorités civiles) sur les plans d eau de notre compétence. Nous co-présidons également avec nos collègues de Transports Canada le Comité permanent sur la sécurité des navires de pêche. En ce qui concerne notre principal partenaire, la GCAC de la Région du Québec, nous avons renouvelé l entente de fonctionnement pour une période de quatre ans. Ce partenariat nous permet d avoir accès à des ressources maritimes supplémentaires essentielles à l accomplissement de notre mission de sauvegarde de la vie humaine dans un milieu maritime. En effet, cet organisme intervient dans près de 25 % des missions SAR. Nous pouvons donc compter sur une association qui regroupe plus de 650 bénévoles et qui offre près de 135 embarcations dont une vingtaine sont possédées et exploitées par l organisation, les autres étant la propriété personnelle des membres. Les navires spécialisés SAR de la GCC ont répondu à plus de 45 % des incidents SAR. Dans les autres cas, le MRSC de Québec a utilisé d autres ressources, notamment celles du privé et des autorités municipales ou provinciales. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 9

10 Nous avons réalisé un grand nombre d activités en , comme vous pourrez le constater à la lecture de ce rapport. Celles-ci furent réalisées à l intérieur du budget d opération qui nous a été délégué, soit 1.8M $ 2. L année nous apportera également son lot de défi. En effet, les grands enjeux se définissent comme suit : Examen stratégique des programmes de tous les ministères. Mise en opération du poste de sauvetage à Kegaska. Dotation de postes vacants à l intérieur de notre division. Mise en place de certaines recommandations de l Analyse de besoins SAR de 2007 qui sont réalisables à l intérieur de nos limites budgétaires. Poursuite de la mise en œuvre de l organisation normalisée, ce qui entre autres signifie que le MRSC fera à nouveau partie de la division Recherche et sauvetage à compter du 1 er avril André Audet Surintendant Recherche et Sauvetage Services maritimes Garde côtière canadienne 2 Ne comprend pas les coûts d opération des navires primaires SAR de la Direction de la Flotte. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 10

11 PARTIE I GESTION DU PROGRAMME Objectifs «Presque 90 % des 180 Canadiens (en moyenne) qui perdent la vie chaque année dans des accidents nautiques ne respectaient pas les consignes concernant le port du gilet de sauvetage ou du VFI. Environ 70 % ont chaviré ou sont passés par-dessus bord depuis une petite embarcation non pontée.» 3 Afin d accomplir sa mission, la GCC s est fixé les objectifs suivants : Sauver toutes les vies en danger Réduire le nombre et la gravité des incidents SAR Réduire au minimum les pertes de vie, les blessures, les dommages causés aux biens et les risques pour l environnement Appuyer et faire participer la Garde côtière auxiliaire canadienne Maintenir les normes professionnelles les plus élevées Favoriser l établissement d ententes de collaboration en matière de recherche et sauvetage Dans la mesure du possible, apporter une aide humanitaire et fournir de l assistance aux autorités civiles La GCC vise à fournir un service SAR efficace à tous ceux qui se retrouvent en difficulté en milieu maritime au Canada. Au cours des dernières années, la livraison du Programme SAR canadien a subi certains changements. C est le ministre de la Défense nationale qui détient la responsabilité globale du système SAR fédéral en tant que ministre principal en matière de SAR. La GCC fournit les bâtiments et embarcations primaires d intervention SAR en mer, des bâtiments et embarcations secondaires d intervention SAR et du personnel à l appui du système SAR. L organisme supervise également les activités de la GCAC qui est formée de bénévoles. Les services SAR ont bénéficié au début du nouveau millénaire du renouvellement de certaines de ses ressources de sauvetage (nouveaux hélicoptères de sauvetage Cormorant pour les Forces canadiennes et nouvelles vedettes de sauvetage de la classe CAPE (ou 47 ) pour la GCC). 3 Étude décennale sur les noyades au Canada publiée en 2006/2007 par la Croix-Rouge canadienne. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 11

12 Territoire de responsabilité Le territoire de responsabilité SAR de la Région du Québec [Illustration 1] a été quelque peu modifié, MRSC Québec devenant chargé, en septembre 2002, de la coordination des incidents SAR autour de l archipel des Îles de la Madeleine, qui faisait auparavant partie de la Région des Maritimes. La réponse aux incidents dans ces eaux était jusqu alors coordonnée par le JRCC de Halifax. Cette augmentation du territoire SAR pour le MRSC de Québec a été mitigée en 2005 par le transfert aux autorités civiles locales de la coordination des incidents nautiques sur la rivière des Outaouais, en amont de Carillon. La superficie totale est désormais de 43,203 milles carrés ( km 2 ) et comporte un littoral de 2,495 milles marins (4 600 km). Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 12

13 Illustration 1 Sous-régions SAR de la Région du Québec. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 13

14 Intervention et formation Chaque année, au Québec, on signale en moyenne plus de 1300 incidents maritimes au MRSC de Québec. La GCC vient ainsi en aide à près de 3000 personnes. Il s agit d une augmentation de plus de 8 % depuis Afin de garantir des interventions appropriées et efficaces, la GCC met beaucoup d énergie afin que son personnel ainsi que les bénévoles de la GCAC soient adéquatement formés. Avant de débuter leur premier quart comme Coordonnateur de mission, les nouveaux coordonnateurs SAR reçoivent des formations spécialisées au Collège de la GCC en plus d un long programme de formation en cours d emploi pouvant prendre jusqu à douze mois. Par ailleurs, la Coordonnatrice des spécialistes en sauvetage et l Officier régional de formation s assurent que les équipages des unités de sauvetage reçoivent la formation en premiers soins et en intervention de sauvetage qui leur permettra d effectuer leur travail de la façon la plus efficace possible. Dans le cas de l Officier de formation, ce dernier supervise et participe aux nombreuses séances de formation ainsi qu aux simulations nécessaires pour mettre en pratique la théorie à l intention des bénévoles de la GCAC. Prévention L hypothermie tue davantage que la noyade au Canada, mais c est l ignorance qui est le plus grand ennemi du plaisancier et du pêcheur commercial. Transports Canada, qui est responsable de la réglementation maritime en matière de sécurité, parraine des programmes spéciaux de prévention pour les activités de pêche à risques élevés. Pour la plaisance, des campagnes de promotion de la sécurité, ainsi que la ligne téléphonique sans frais d information nautique sont quelques méthodes de diffusion des renseignements concernant la prévention. Le Système mondial de détresse, de sécurité et de sauvetage en mer (SMDSM), l amélioration des équipements de sauvetage comme les radeaux de sauvetage et les combinaisons d immersion, les radiobalises de localisation de sinistre couplées au système international de détection par satellite COSPAS-SARSAT et surtout une formation obligatoire pour les marins ont modifié le portrait de la sécurité maritime. Environnement Canada a également participé à cette amélioration de la sécurité maritime en adaptant au fil des ans, des prévisions météo selon les besoins des plaisanciers et des marins pêcheurs. Les consignes de sécurité trouvent des oreilles davantage attentives année après année. Les inspections de courtoisie chez les plaisanciers démontrent qu on est beaucoup plus soucieux de la sécurité et la GCC se découvre des partenaires précieux, comme les associations de plaisanciers et de pêcheurs commerciaux, les corps policiers et même les médias d information, sans oublier bien sûr les centaines de bénévoles de la GCAC. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 14

15 Analyse des besoins SAR Lors d un processus d analyse effectué en 2007, il a été déterminé que l efficacité de la surveillance et de la gestion du programme SAR approchait un niveau d efficience maximal, tout en respectant ses limites financières. Pour maintenir ce niveau d efficacité, la GCC doit prendre des décisions au sujet du placement stratégique à court et à long terme des actifs SAR. «Le Canada est reconnu dans le monde entier comme ayant l un des systèmes SAR les plus efficaces. Partout au Canada, l analyse statistique indique que, entre les années 2000 et 2004, 96,2 % des vies à risque ont été sauvées durant les cas de détresse en mer de toutes catégories. L analyse des besoins en matière de SAR révèle que la Garde côtière canadienne pourrait encore améliorer davantage le système actuel. 4» L analyse des besoins SAR a permis de constater que, nonobstant l efficacité globale du système SAR, il y avait des possibilités pour la GCC d améliorer, d élaborer ou d étudier plus à fond la prestation des services SAR au Canada. Entre autres : 1. Modifications du niveau de service SAR. Il y a lieu de modifier le niveau de service SAR actuel de la GCC dans des régions déterminées du Canada pour atténuer les risques cernés et assurer l efficacité de la prestation des services SAR. Les saisons opérationnelles des unités maritimes de la GCC doivent être prolongées et rendues plus souples. Les procédures relatives au statut de disponibilité doivent être respectées. La couverture et les systèmes VHF et VHF-DF doivent être améliorés. 2. Prestation de services SAR uniformes. Il faut s occuper des manques d uniformité dans la prestation des services SAR par la GCC et prendre les mesures qui feront en sorte que toutes les parties du pays jouiront du même niveau de service. La mise en pratique uniforme de la politique actuelle, l élaboration d une nouvelle politique relative à l amélioration de la prestation des services, et un moyen de faire un suivi du rendement sont considérés comme nécessaires. 3. Augmentation de la capacité des services SAR. Pour répondre aux besoins des clients et gérer les risques, la GCC doit élargir les services SAR qu elle offre dans certaines régions du Canada. Il faut augmenter la flotte de la GCC pour satisfaire la demande en services SAR. 4. Ajustements aux opérations SAR. Certains ajustements en matière de prestation des services SAR par la GCC sont jugés nécessaires, et exigeront notamment une étude plus poussée visant à améliorer certains aspects des opérations SAR, la réévaluation des pratiques actuelles, certaines mises à niveau de la technologie existante et l amélioration de la mesure du programme. 5. Renforcement des partenariats SAR. La GCC compte sur des partenaires SAR pour la prestation des services SAR. À ce titre, l organisme doit continuer à encourager et à appuyer les partenariats SAR en vue d assurer l efficacité du système. Un soutien continu à la GCAC, l amélioration de la capacité d intervention dans certains secteurs, l élargissement du partenariat avec Parcs Canada et la collaboration avec le ministère de la Défense nationale en vue d améliorer l exécution du programme sont recommandés. 4 Analyse 2007 des besoins SAR (Garde côtière canadienne) Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 15

16 Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 16

17 SERVICE D EMBARCATIONS DE SAUVETAGE CÔTIER La Division SAR exploite un Service d embarcations de sauvetage côtier (ESC). Ce programme saisonnier offre un service primordial pour la grande région de Montréal, dans le cadre duquel des étudiants du niveau collégial et universitaire utilisent des embarcations rapides de sauvetage pour intervenir lors des incidents locaux nécessitant une intervention SAR. Ce Service existe depuis le milieu des années 1970 et certains des étudiants qui ont été matelots ou patrons d embarcation ont été à ce point influencés par leur expérience vis-à-vis la communauté maritime de leur région, qu ils ont fait un changement de carrière, bifurquant dans le monde maritime à titre d officiers de la GCC, de capitaines de navires, de pilotes du Saint Laurent ou en occupant d autres postes supérieurs dans le domaine maritime. Le Service n a guère changé au cours des ans, tant son efficacité est reconnue. Chaque été, des étudiants sont engagés afin de constituer les équipages. Au Québec, on compte six postes ESC (Valleyfield, Oka, Beaconsfield, Longueuil, Sorel, Trois-Rivières), chacun doté de deux équipages de trois étudiants alternant de façon hebdomadaire. Également des étudiants, les patrons ont quelques saisons d expérience comme matelots. Illustration 2 Un des équipages du Service ESC (GC-1203) En plus de leur expérience et formation nautique générale qui font partie des prérequis d embauche, les équipages sélectionnés reçoivent une formation spécialisée. Sous la conduite de l officier de formation SAR, le stage de plus de 16 jours est axé sur les manœuvres, la navigation et les interventions d assistance. Les patrons sont tenus de suivre un module particulier à l intention des opérateurs de petites embarcations rapides. Les premiers soins avancés dont le RCR sont également un élément clé que doivent maîtriser les équipages. Finalement, cette formation est également axée sur les interventions préventives, permettant ainsi de réduire le nombre d incidents ou la gravité de ceux-ci parmi les plaisanciers. Une fois opérationnels, les 36 membres d équipage poursuivent leur formation grâce à un programme d exercices et simulations répartis sur sept semaines. Chaque équipage a ainsi effectué en moyenne 135 heures d auto-formation au cours de la saison Tout comme pour les autres navires de la Flotte de la GCC, les ESC reçoivent leurs affectation du MRSC Québec, mais elles peuvent également intervenir spontanément, suite à un message de détresse ou à une observation visuelle lors d une patrouille de routine. Au fil des dernières années, les six embarcations du Service ESC ont participé en moyenne à 435 missions SAR 5 par saison. 5 Basé sur la période de 2004 à 2009 inclusivement. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 17

18 En plus d être en alerte à leur poste de sauvetage durant la période diurne (en moyenne 80 heures par semaine), les équipages ESC effectuent quantité de visites de courtoisie chez les plaisanciers de leur secteur respectif. Toujours en 2009, ce sont près de 1800 plaisanciers qui ont ainsi été rencontrés au cours de la saison, une nette amélioration par rapport aux années antérieures où la moyenne s établissait plutôt à 1500 visites par année. On évalue l effort de prévention à plus de 600 heures par été. Il convient de souligner que les ESC ne sont loin d être stationnaires. Au cours d une journée normale de travail, une ESC peut, en plus d intervenir lors d incidents SAR, effectuer des patrouilles afin de couvrir le territoire, rencontrer des plaisanciers, et vérifier et signaler des anomalies du système des aides à la navigation. Au cours de la saison 2009, les embarcations du Service ESC ont ainsi parcouru un total de près de 19,000 milles marins, ce qui correspond à peu près à la moyenne des cinq dernières années. Le tableau 17, en page 44, montre un aperçu du nombre de missions répondues par embarcation de sauvetage. Les ESC sont basées à des endroits stratégiques qui sont, année après année, revus et réévalués afin d assurer que chaque embarcation répond aux exigences du secteur. Les horaires d opération sont également examinés en vue d une couverture SAR optimale. Des incidents Rivière des Prairies (Sainte-Geneviève) Le GC 1202 effectue une patrouille de routine quand l équipage remarque un homme inanimé sur la berge. Après avoir demandé le support des policiers du Service de police de la Ville de Montréal, le GC-1202 réussit à se rendre jusqu à la rive. Son équipage constate que l individu est inconscient et que des médicaments et de l alcool sont à proximité. Les premiers soins sont initiés et une ambulance est alertée. L individu s en est tiré. Illustration 3 Les équipages ESC jouent un rôle important auprès des plaisanciers victimes d accidents nautiques sérieux dans la grande région de Montréal Fleuve Saint Laurent (Île Sainte Thérèse) Une jeune femme de 18 ans qui est en camping sur l Île Ste-Thérèse, face à Montréal est signalée en détresse. Enceinte, le travail vient de débuter car le bébé a décidé que c était maintenant. Les contractions sont déjà aux deux minutes. Le GC-1204 et les ambulanciers sont demandés. Ces derniers sont embarqués à la descente de la 36 e avenue à Pointe-aux-Trembles, et tous se rendent à l île. La jeune femme est rapidement évacuée à Montréal, où elle donnera naissance à une petite «Amanda». Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 18

19 SPÉCIALISTES EN SAUVETAGE Comme indiqué dans l avant-propos, une des obligations du Canada dans le cadre des conventions SAR internationales est de fournir des ressources maritimes et de participer à toute urgence médicale en mer. C est la raison pour laquelle la GCC a démarré, en 1992, le Programme national des spécialistes en sauvetage. Par le biais de programme, qui est revu régulièrement, des membres d équipage sont sélectionnés sur les navires de la GCC afin de recevoir une formation de pointe visant à leur confier le rôle de premiers répondants en matière d urgence médicale. On retrouve dans chaque Région un coordonnateur du programme chargé de s assurer que les normes sont respectées et que les navires de la GCC sont adéquatement pourvus tant en effectif qu en matériel SAR, et tout particulièrement en matériel spécialisé d intervention médicale. Le personnel ainsi sélectionné est certifié «Premier répondant médical avancé de niveau II». Selon le type et la taille du navire, on retrouve toujours au moins un spécialiste en sauvetage sur les petites unités et deux sur les plus grandes unités. Chaque année, les spécialistes doivent se requalifier en RCR et défibrillation externe automatisée (DEA). De plus, certains de ces spécialistes sont également formés à la manœuvre d embarcations rapides de sauvetage. Il faut comprendre ici que les navires de la GCC sont souvent les premiers sur les lieux d un accident et que les situations d urgence maritime doivent être gérées dans le cadre de temps d évacuation beaucoup plus longs que ceux d un incident au sol. Au cours de la dernière année ( ), on a revu et mis à jour le profil de compétence du spécialiste en sauvetage et l Ordonnance de la Flotte de la Garde côtière concernant les spécialistes en sauvetage (OFGC 535), ainsi que débuté la revue de l ordonnance en matière de matériel SAR (OFGC 207). Pour la région du Québec, on a évalué qu en moyenne, près de 20 % des missions effectuées par les unités de la GCC avaient nécessité la fourniture de soins médicaux, voire une évacuation urgente vers un centre hospitalier. Illustration 4 Formation en premiers soins pour les spécialistes en sauvetage. On comptait, en mars 2009, 75 spécialistes en sauvetage possédant un certificat en premiers soins avancés. Différentes formations sont prévues dans le cadre de ce programme. Parmi celles-ci, notamment, une formation de sauvetage sur glace comme celles de 2007 et de 2008, qui a permis à 58 employés des bateaux de la GCC de se familiariser avec ce type d intervention. Il faut rappeler ici que les spécialistes en sauvetage de la GCC ne font aucune intervention sous-marine. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 19

20 Prix pour réalisation exceptionnelle en recherche et sauvetage 2007 L engagement du Groupe de travail national des coordonnateurs des spécialistes en sauvetage de la GCC à l égard de la prestation des services d urgence a permis la mise en œuvre du Programme des spécialistes en sauvetage de la GCC. En partenariat avec l Ambulance Saint-Jean, on a pu ainsi développer une formation personnalisée conçue spécifiquement pour le milieu de la recherche et du sauvetage maritimes. Les soins médicaux ont progressé au sein du Programme des spécialistes en sauvetage, passant des premiers soins de base à une série de compétences avancées telle que la gestion des victimes. Au-delà des compétences normales en matière de SAR, les spécialistes en sauvetage ont maintenant la capacité d assurer des niveaux élevés de soins médicaux d urgence en plus de leurs tâches de marins. Illustration 5 Embarcation rapide de sauvetage de la GCC. Chaque année, plusieurs incidents SAR au cours desquels la Garde côtière intervient requièrent les services de soins préhospitaliers d un spécialiste en sauvetage de la GCC. C est ainsi qu en 2007, le Secrétariat National de Recherche et sauvetage a choisi d honorer les cinq coordonnateurs régionaux des spécialistes en sauvetage en leur accordant le Prix pour réalisation exceptionnelle en recherche et sauvetage Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 20

21 Interventions (2009) TYPE D INCIDENT (malaise principal) Nombre d incidents Nombre de blessés Nombre de cas nécessitant un suivi médical Urgence cardiaque Malaise abdominal Problèmes médicaux divers Blessure musculo-squelettique Blessure à la colonne et tête Immersion et hypothermie Blessure aux tissus mous Détresse respiratoire Empoisonnement, surdose de drogue ou d alcool Accident vasculaire-cérébral Réaction allergique Obstétrique Brûlure, inhalation de fumée Blessure à la poitrine, fracture de côtes Tentative de suicide Urgence diabétique Blessure de plongée Mal de mer sévère TOTAL Tableau 1 Interventions des spécialistes en sauvetage. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 21

22 Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 22

23 LA GARDE CÔTIÈRE AUXILIAIRE CANADIENNE En tant que principal partenaire maritime de la GCC, les services qu offre la Garde côtière auxiliaire canadienne (GCAC) sont très appréciés, autant par la GCC que par les clients des services SAR. Tout en étant un organisme indépendant, la GCAC fonctionne conformément au mandat de la GCC. De même, la présence de la GCAC s apparente au territoire de responsabilité de la GCC. Tout particulièrement, MRSC Québec reconnaît la richesse que procure le bassin d embarcations auxiliaires disséminées le long des 2,400 milles marins de littoral de la région du Québec. Au sein de la GCAC de la région du Québec (GCAC-Q), on dénombrait en 2009 un total de 116 bateaux privés disponibles ainsi que 19 embarcations communautaires. De plus, on comptait 29 bateaux de la GCAC de la région des Maritimes (CCGA-M) pour le secteur des Îles de la Madeleine. Du point de vue opérationnel, 70 de ces bateaux et embarcations ont participé à 440 missions SAR. Ce qui suit présente, pour les cinq dernières années, une image générale des activités SAR effectuées par la GCAC 6 ainsi qu un décompte de tous les incidents liés à la GCAC signalés au MRSC. Les informations utilisées dans le présent document proviennent des données saisies au MRSC à partir des informations obtenues au cours des opérations d assistance. Nb de membres Effectifs de la GCAC-Q Bateaux privés Bateaux communautaires GCAC-M Bateaux privés Approx Approx Approx Approx Tableau 2 Effectif GCAC au Québec. Mérite québécois de la Sécurité Civile En février 2010, la GCAC-Q recevait une mention d honneur du ministère de la Sécurité Publique du Québec, en reconnaissance de son implication dans les activités SAR et du travail effectué par ses bénévoles au niveau de la sécurité nautique et des interventions visant à prévenir les pertes de vies et les blessures. 6 Les activités des membres de la GCAC des Îles de la Madeleine sont incluses dans le présent rapport même si ses membres sont affiliés à la GCAC-M Inc. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 23

24 Quelques statistiques (Saison 2009) L effectif total de la GCAC-Q était de 135 bateaux, dont 62 sont intervenus lors de missions SAR. L effectif de la GCAC-M pour le secteur des Îles de la Madeleine en décembre 2009 était de 29 bateaux; dont 8 sont intervenus lors de missions SAR. Au total, 70 bateaux ont été actifs, intervenant à 440 reprises. Sur les 62 bateaux actifs de la GCAC-Q, 14 étaient des embarcations appartenant à la GCAC et prêtées à ses membres, et une autre était une embarcation communautaire (prêtée à la GCAC-Q par la Ville de Rimouski). Les 15 embarcations communautaires sont intervenues à 292 reprises, soit 66 % du nombre total de sorties effectuées par des intervenants de la GCAC. Illustration 6 Embarcation communautaire de la GCAC. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 24

25 Formation des bénévoles L effectif de la GCAC varie d année en année mais on peut évaluer celui-ci à près de 600 membres. Les bénévoles qui deviennent membre de la GCAC doivent au préalable posséder une carte de compétence de conducteur d embarcation et un certificat d opérateur radio, et avoir suivi un cours de premiers soins et de RCR. Les membres de la GCAC sont tenus de suivre différents modules de formation visant à leur donner une certaine habilité dans les opérations SAR. Assistés d un officier de formation de la GCC, les formateurs de la GCAC enseignent à leurs membres des notions de manœuvre, de matelotage, de navigation et de communication. Ceux qui possèdent une embarcation ont également droit à des exercices et simulations, souvent en compagnie de bateaux de la GCC et, occasionnellement, d aéronefs SAR militaires. En plus de participer à de nombreuses séances de formation au cours de l année, l officier de formation de la GCC prend également part aux séances de travail du Comité du curriculum, chargé de revoir le contenu des cours, de concevoir des outils didactiques appropriés et de penser aux manières d évaluer les membres qui reçoivent lesdites formations. Formation Cours Contenu Sauveteur 1 Sauveteur 2 Sauveteur 3 Modalité d intervention Urgences à bord Carte marine 1 Matelotage Carte marine 2 Techniques de sauvetage Technique de remorquage Transport de victimes Sauvetage diurne Positionnement GPS lors de mission SAR Météo Coordonnateur SAR Recherche diurne Recherche nocturne Perfectionnement mission SAR Perfectionnement premiers soins Stress Post-traumatique Exercices SAR Notions sur les services de la GCC Incendie, chavirement, échouement, voie d eau, naufrage Positionnement, compas, vitesse, HPA Matelotage de base, accastillage, vérifications Marées, aides à la navigation, courants Théorie (secteur de recherche, datum, vigies) Pratique (2 heures) Théorie (1 heure) Pratique (2 heures) Récupération homme à la mer et transport de blessés/victimes Exercices/simulation sur l eau Théorie et pratique Théorie de la météo en fonction des opérations SAR Théorie de l OSC, journal, leadership Exercice sur l eau Exercice sur l eau Théorie (3 heures) Manœuvres sur l eau (7 heures) Théorie, simulation Théorie Tableau 3 Formation suivie par les bénévoles de la GCAC-Q. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 25

26 Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 26

27 PARTIE II INCIDENTS SAR Le lecteur doit prendre note que seuls les événements signalés à la GCC sont représentés dans ce document. Le lecteur avisé devra consulter d autres sources d information comme le Bureau de la Sécurité des Transports, le Bureau du coroner du Québec et la Croix Rouge canadienne, afin d avoir une image plus globale des incidents maritimes ou nautiques. Le MRSC de Québec Le nombre d incidents signalés au Centre de sauvetage maritime de Québec (MRSC Québec) correspond de façon naturelle au cycle des saisons. La saison hivernale (de décembre à mars) est la moins active en termes d opérations SAR avec 2,7 % des incidents signalés, mais le personnel du MRSC n en demeure pas moins autant occupé par la gestion des demandes d assistance des navires en difficulté dans les glaces. Le MRSC de Québec est en effet le seul centre au Canada dont le personnel de quart cumule à la fois la coordination des opérations SAR et l assistance aux opérations liées à la gestion de la navigation hivernale (depuis 1995). La saison estivale (de juin à septembre) enregistre 83 % des incidents SAR signalés au MRSC. Les mois de juillet et août à eux seuls comportent 53 % des opérations SAR. INCIDENTS SIGNALÉS AU MRSC Répartition mensuelle ( ) Juillet : 29 % Juin : 18 % Mai : 7 % Avril : 2 % Hiver : 2 % Automne : 6 % Août : 24 % Septembre : 12 % - Hiver comprend les mois de janvier, février et mars. - Automne comprend les mois d octobre, novembre et décembre. Tableau 4 Pourcentage des incidents, par mois. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 27

28 Aperçu de l année (2009) Au total, 1390 incidents ont été signalés au MRSC de Québec en 2009, comparativement aux 1278 incidents signalés en Le nombre d incidents dangereux est resté sensiblement le même (150 en 2009 et 154 en 2008), une valeur semblable à la moyenne quinquennale 7 (146 incidents). Ces incidents sérieux ont mis en danger 314 personnes et 15 de celles-ci ont perdu la vie, dont 7 pour la plaisance et 2 pour la pêche commerciale. Ces dernières données sont encourageantes car malgré la hausse du nombre absolu d incidents, il s agit des valeurs les plus faibles des cinq dernières années en termes de vies en danger et de décès sur l eau [tableau 5]. Au total, ce sont près de 3700 personnes, toutes provenances confondues, qui ont été assistées par la GCC et ses partenaires. TENDANCE TENDANCE Rétrospective des des cinq dernières années Nombre d'incidents Vies en danger Vies perdues Incidents signalés Situations de détresse Tableau 5 Tendance des incidents. Comme on peut s y attendre, la période occupée d un centre de coordination de sauvetage coïncide avec la saison estivale. De 107 incidents signalés en mai, le nombre d appels grimpe rapidement à près de 400 en août. Juillet, qui est traditionnellement le mois le plus occupé, a été dépassé exceptionnellement en août 2009, signe que les conditions climatiques souvent maussades du début de l été ont incité les plaisanciers à rester au quai plus souvent. On constate d ailleurs une similitude dans l activité en général, les écluses de Parcs Canada ayant été davantage occupées en août (sauf pour le canal de Chambly). Le quart des incidents signalés se produit le dimanche, suivi du samedi (22 %), le reste des incidents étant réparti plutôt également entre les autres journées de la semaine. C est au cours de la période comprise entre 14 h 00 et 19 h 00 que se produit la majorité des incidents. 7 La base de comparaison des cinq ans est la période de 2004 à 2008, inclusivement. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 28

29 Le tableau 6 affiche la répartition des différentes clientèles (nombre de bateaux/clients) des services SAR alors que le tableau 7 indique les différents types d incidents signalés selon les catégories de clients et par secteurs géographiques déterminés au sein de la Région du Québec. On retrouve dans les sections qui suivent plus de détails sur la plaisance et la pêche commerciale. Le port de Montréal affiche la plus grande activité SAR avec plus de 17 % des incidents de l ensemble du territoire de la région du Québec. Plus des trois quarts (85 %) des incidents dans ce secteur distinct concernent des embarcations de plaisance. La grande région de Québec (Grondines à Cap-à-l Aigle) et le Lac des Deux-Montagnes sont les seconds secteurs les plus actifs avec plus de 12 % chacun des incidents signalés. Le Lac Saint-Louis et la région de Sorel suivent, avec près de 10 % chacun des incidents signalés pour le Québec. L archipel des Îles de la Madeleine et la péninsule Gaspésienne sont les deux zones les plus actives en termes d incidents impliquant des pêcheurs commerciaux. CLIENTÈLE DES SERVICES SAR, PAR TYPE (2009) Total des bateaux/clients Bateaux/clients en détresse Vies en danger Vies perdues Plaisance Commercial Pêche Autre & Aéronef Tableau 6 Nombre de bateaux/clients impliqués dans des incidents. 8 8 Un même incident peut compter plus d un bateau. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 29

30 Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 30

31 Îles de la Madeleine Basse Côte Nord Gaspésie Moyenne Côte Nord Bas Saint-Laurent Haute Côte Nord Québec Saguenay Trois-Rivières Sorel Richelieu Montréal Rivière des Prairies Lac Saint-Louis Lac des Deux- Montagnes Lac Saint-François Hors secteur Total Répartition géographique (2009) TYPES D INCIDENT P L A I S A N C E P Ê C H E C O M M E R C I A L A U T R E Chavirement Désemparé Échouement Fausse alerte Autres incidents Total Vies en danger Vies perdues Personnes à bord Chavirement Désemparé Échouement Fausse alerte Incendie 1 1 Voie d eau 1 1 Autres incidents Total Vies en danger Vies perdues Personnes à bord Désemparé Fausse alerte Incendie 1 1 Médical Échouement 1 1 Total Vies en danger Vies perdues 0 0 Personnes à bord Incidents maritimes Incidents non maritimes Total Vies en danger Vies perdues Personnes à bord Tableau 7 Répartition géographique des incidents. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 31

32 Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 32

33 PLAISANCE Diminution des incidents de détresse La plaisance représente la principale clientèle des services SAR. En fait, 75 % des appels reçus au MRSC concernent des plaisanciers, surtout concentrés dans les zones urbaines du Saint-Laurent. C est principalement autour de Montréal et de Québec que provient la majorité des appels. Au total, 1066 embarcations ont été impliquées au cours de 1061 incidents 9. On a recensé 96 situations de détresse ou de danger potentiel ayant mis en danger 204 plaisanciers dont 7 n ont pu être sauvés malgré tous les efforts des sauveteurs. Citons, notamment, le heurt violent avec une berge enrochée dans la Voie Maritime du Saint Laurent, près de Candiac; un abordage dans le Port de Montréal, près de Boucherville; trois chutes par-dessus bord; et un chavirement sur le Lac Saint- Louis. Il faut préciser que le rapport des pertes de vies en fonction des incidents a été, en 2009, d un décès pour 149 incidents, une donnée positive si on considère que la moyenne quinquennale en est d un pour 127 incidents. D ailleurs, la proportion des incidents de détresse pour la plaisance a diminué en 2009 pour atteindre 9 % du total des incidents alors que cette proportion atteignait pratiquement 12 % en Plus de 3000 plaisanciers ont été assistés lors des diverses interventions coordonnées par la GCC. Points chauds En termes d embarcations de plaisance ayant signalé un problème quelconque, le Port de Montréal (210 embarcations) le Lac des Deux Montagnes (166 embarcations, la région de Sorel (126 embarcations) et la grande région de Québec (115 embarcations) apparaissent comme les plans d eau les plus actifs et sollicitent ainsi davantage le système SAR. Ce faisant, les ressources sur ces plans d eau sont les plus souvent sollicitées. EMBARCATIONS DE PLAISANCE ASSISTÉES EMBARCATIONS DE PLAISANCE 2009 ASSISTÉES (2009) Port Port de de Montréal Lac Lac des des Deux-Montagnes Sorel Québec Lac Saint-Louis Lac Saint-François TTrois-Rivières Rivière Richelieu Rivière des Prairies Haute Haute Côte Côte Nord Nord Gaspésie Bas-Saint-Laurent Moyenne Côte Côte Nord Nord Îles Îles de de la la Madeleine Madeleine Saguenay Hors Hors secteur secteur Basse Basse Côte Côte Nord Nord Tableau 8 Embarcations assistées, par plan d eau. 9 Certains incidents, comme un abordage, peuvent impliquer plus d une embarcation. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 33

34 Par rapport à Dans le port de Montréal, le nombre total d embarcations en difficulté a grimpé de 163 à 209, alors que la moyenne annuelle est de 166; Sur le Lac des Deux-Montagnes, le nombre total de demandes a augmenté de 128 à 166, la moyenne annuelle étant de 154; Dans la région de Sorel, la demande est demeurée relativement stable (de 121 à 126 bateaux), avec une moyenne annuelle de 122; La situation dans la région de Québec est également demeurée stable (de 119 à 115), avec une moyenne annuelle de 117; Pareillement, le Lac Saint-Louis maintient un niveau d activité semblable à la moyenne annuelle (de 119 à 115; la moyenne annuelle étant de 115). Moteur : 72 % PLAISANCE (2009) Voile : 20 % Canot/kayak/Non ponté : 5 % Motomarine : 3 % Tableau 9 Catégories de plaisanciers assistés. La répartition de la clientèle de plaisance n a pas vraiment changé au cours des ans : les trois quarts des embarcations de plaisance sont des embarcations à propulsion mécanique, les voiliers étant loin derrière avec 20 % (21 % en 2008). Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 34

35 TYPES D UNITÉS ASSISTÉES vs. INCIDENTS DE DÉTRESSE (2009) Moteur 6,1 à 8,0 m. Moteur 0 à 6,0 m. Moteur 8,1 à 12,0 m. Voile 8,1 à 12,0 m. Voile 6,1 à 8,0 m. Canot/kayak Voile 0 à 6,0 m. Motomarine Planche à voile Moteur 12,1 à 20,0 m. Non pontée Voile 12,1 à 20,0 m. Moteur > 20,0 m Total Détresses Vies impliquées (perdues/ sauvées) 2/38 3/62 0/14 0/9 0/12 0/27 1/11 0/5 0/2 0/6 1/8 0/0 0/1 Tableau 10 Types d embarcations assistées, par longueur. 10 Si on examine la sous répartition des différentes catégories d embarcations telle qu indiquée aux tableaux 10 et 12, on constate que les trois quarts des embarcations à moteur impliquées dans un incident avaient une longueur inférieure à 8 mètres. Au chapitre des motomarines, pour une seconde année consécutive, le nombre d embarcations en difficulté était inférieur à 30 (29 en 2009 et 26 en 2008). Il y a dix ans, c était plus du double des motomarines qui étaient victimes d accidents souvent graves. Sûrement une bonne nouvelle quand on considère tous les efforts de prévention prodigués vis à vis les adeptes de ce sport. 10 Le tableau 10 ne tient pas compte de 17 embarcations impliquées dans des incidents hors secteur. Garde côtière canadienne Rapport annuel SAR 2009 Région du Québec 35

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