CENTRE VÉTÉRINAIRE DE LA FAUNE SAUVAGE ET DES ECOSYSTÈMES DES PAYS DE LA LOIRE

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1 CENTRE VÉTÉRINAIRE DE LA FAUNE SAUVAGE ET DES ECOSYSTÈMES DES PAYS DE LA LOIRE Rapport d activités 2012

2 Rapport d activités 2012 Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire Avril 2013 Réalisation : Olivier Lambert Crédit photo : CVFSE/ONIRIS (sauf précisions en légende) 1

3 SOMMAIRE Le mot du Directeur 4 Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes Présentation 5 Des activités de soins et de réhabilitation de la faune sauvage 6 Des activités de sensibilisation et de formation 6 Des activités scientifiques, de recherche et de développement 7 Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes Equipe pluridisciplinaire 8 Les permanents 8 Les bénévoles 10 Les enseignants-chercheurs d Oniris 10 Zoom Le Butor étoilé 12 Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes Activités de soins et de réhabilitation de la faune sauvage 13 Recensement et classement des animaux sauvages recueillis au CVFSE en Causes d entrées des animaux sauvages recueillis au CVFSE en Résultats de l activité de réhabilitation des animaux sauvages recueillis au CVFSE en Origine des animaux recueillis au CVFSE en Perspectives pour les années à venir 26 Zoom La Spatule blanche 27 Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes Activités pédagogiques, d enseignement et de formation 28 Intervention pour l enseignement primaire 29 Intervention pour l enseignement secondaire 30 Intervention pour l enseignement supérieur 37 Intervention et sensibilisation à destination du grand public 39 Intervention auprès des professionnels 45 2

4 Zoom La Salamandre tachetée 47 Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes Activités scientifiques, de recherche et de développement 48 Activités scientifiques, de recherche et de développement en faune sauvage 49 Activités scientifiques, de recherche et de développement en apidologie 58 Autres prestations 71 Zoom L Outarde barbue 78 Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes Communications médiatiques 79 Partenaires financiers, techniques et scientifiques - Remerciements 80 3

5 Le mot du Directeur du Centre 2012, une année riche! Quatre années après notre installation dans les nouveaux locaux, le Centre a connu une année 2012 exceptionnelle à tout point de vue. Le nombre d animaux accueillis au quotidien au Centre n a jamais été aussi important, signe de l implication grandissante du grand public et de la prise de conscience collective des enjeux liés à la sauvegarde de la faune locale. Un encouragement fort pour nous tous qui travaillons en ce sens. La valence scientifique du Centre s est considérablement renforcée en 2012 avec d une part la confirmation de nos compétences en recherche apicole avec cinq articles publiées ou en correction dans la presse internationale à comité de lecture et une thèse universitaire soutenue en décembre, et d autre part la multiplication des études locales et nationales pour la surveillance des maladies de la faune sauvage. Enfin, le Centre a également répondu présent aux nombreuses sollicitations du grand public, des scolaires et des collectivités territoriales en terme de sensibilisation à la faune sauvage et à la biodiversité en général. Notre implication dans ce sens s affirme chaque année et se renforce avec la mise en place de cycles de formations sur la prise en charge de la faune sauvage en détresse. L implication sans faille de chacun des salariés et des bénévoles a permis d atteindre les objectifs fixés et d appréhender sereinement les années à venir. Un grand merci à eux. Olivier Lambert 4

6 Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire Présentation Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire, CVFSE, créé en 1985 par des étudiants vétérinaires passionnés d ornithologie, a évolué sous l impulsion des enseignants-chercheurs de l Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes (actuellement Oniris), de la tutelle, du personnel du CVFSE et de partenaires privés et publics. D un objectif initial de soins, ses actions sont désormais des actions de soins et de réhabilitation, des actions de formation et de sensibilisation ainsi que des études scientifiques concernant la faune sauvage européenne et les écosystèmes Localisation géographique du Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes Pays de la Loire : 1 Loire Atlantique (44) 2 Mayenne (53) 3 Sarthe (72) 4 Maine et Loire (49) 5 Vendée (85) 5 Sous l influence de l Océan Atlantique, la Région des Pays de la Loire présente un réseau hydrique important (Loire, zones, humides, estuaire) et une grande variété d écosystèmes favorisant une biodiversité très riche. Au cœur de cette région, le CVFSE est une structure unique, tournée vers la préservation de cette richesse environnementale. 5

7 DES ACTIVITES DE SOINS ET DE REHABILITATION DE LA FAUNE SAUVAGE Le CVFSE recueille et soigne toute l année des animaux sauvages en détresse en vue de leur réhabilitation dans le milieu naturel. Les animaux, et en grande majorité des oiseaux, proviennent principalement des Régions Bretagne et Pays de la Loire. De quelques dizaines d animaux recueillis les premières années (18 en 1985), le CVFSE en recueille actuellement plus de 1500 par an. Le CVFSE accueille au quotidien des animaux victimes de traumatismes physiques (accidents de la voie publique, collision, prédation, électrocution, chasse, ), d intoxications par des agents chimiques et biologiques (pesticides, hydrocarbures, toxine botulinique, ), d affections liées à la présence d agents pathogènes (bactéries, virus, parasites) et de dénichage. Le CVFSE intervient également lors de catastrophes écologiques telles que les marées noires (naufrage de l Erika en 1999, naufrage du Prestige en 2003, accident à la raffinerie de Donges en 2008) ou les épisodes de botulisme sur les zones humides loco-régionales (Lac de Grand- Lieu, Marais de Goulaine, Littoral de Loire Atlantique et de Vendée, ). Butor étoilé (Botaurus stellaris) en volière de rééducation DES ACTIVITES DE FORMATION ET DE SENSIBILISATION Le CVFSE est une structure unique de formation et de sensibilisation à la faune sauvage, aux abeilles domestique et sauvages. Le CVFSE propose un enseignement unique dédié aux étudiants vétérinaires (bénévoles du Centre et enseignement obligatoire en 4 ème année) et à la formation continue des vétérinaires autour (i) de la prise en charge médicale de la faune sauvage et (ii) de la santé de l Abeille domestique. Le CVFSE propose par ailleurs des actions pédagogiques et des interventions de sensibilisation à la faune sauvage, aux espèces sentinelles de l environnement (abeilles, ) et à la biodiversité en général, en faveur des scolaires du primaire et du secondaire, mais également du grand public. Chaque année, le CVFSE reçoit et forme par ailleurs de nombreux stagiaires de deuxième et troisième cycles. 6

8 DES ACTIVITES SCIENTIFIQUES, DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT La Plateforme Environnementale Vétérinaire d Oniris, qui repose sur deux structures scientifiques (le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire et le Centre Anti-Poison et Environnemental de l Ouest) a pour mission de fédérer et coordonner des activités de services, d aide à l appui scientifique et technique, de recherche appliquée et de développement en matière d évaluation des risques infectieux et chimiques pour la santé des écosystèmes. C est donc dans ce cadre vétérinaire unique dans le Grand Ouest que s inscrivent les activités scientifiques du CVFSE. Veille sanitaire, audits et expertises sont les axes scientifiques majeurs du CVFSE : le CVFSE est une structure essentielle d épidémiosurveillance et d évaluation de la santé des écosystèmes : des programmes de recherche sont réalisés sur l étude des agents pathogènes de la faune sauvage pour (i) participer à la surveillance des maladies de la faune sauvage et (ii) améliorer la prise en charge vétérinaire des animaux sauvages en détresse ; des études écotoxicologiques et écopathologiques sont réalisées sur les espèces sentinelles de la qualité de l environnement, et plus particulièrement sur les abeilles domestique et sauvages ; le CVFSE propose des audits sanitaires de ruchers et peut intervenir pour la réalisation de constats de troubles, d affaiblissement ou de mortalités de colonies d abeilles. Plus généralement, le CVFSE intervient dans des problématiques environnementales vétérinaires, incluant notamment écotoxicologie et écopathologie. 7

9 Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire Equipe pluridisciplinaire Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire fonctionne grâce à une équipe pluridisciplinaire composée de permanents, de bénévoles étudiants vétérinaires et extérieurs, et d enseignants-chercheurs d Oniris. LES PERMANENTS Olivier Lambert. olivier.lambert@oniris-nantes.fr Titulaire d un Doctorat en Ecologie et d'un certificat de capacité autorisant l'élevage d'animaux d'espèces non domestiques de la Faune Sauvage européenne, O. Lambert a été embauché au CVFSE en Mars 2000, et en est le Directeur depuis Contrat : CDI, temps plein Philippe Gourlay. philippe.gourlay@oniris-nantes.fr Docteur vétérinaire et titulaire du CEAV en Médecine Interne des Animaux de compagnie, Ph. Gourlay a d abord travaillé en clientèle libérale ainsi qu en parc zoologique avant de rejoindre l équipe du Centre en Septembre Titulaire du Master 2 «Surveillance épidémiologique des maladies humaines et animales» (2010), il est en charge du développement des compétences en épidémiosurveillance du CVFSE, en parallèle de ses fonctions de Directeur médical. Il prépare actuellement un Doctorat en Biologie Santé. Contrat : CDD, temps plein 8

10 Mélanie Piroux. Titulaire du Master Pro «Expertise et traitement en Environnement» et du Master Pro «Cartographie et Gestion de l Environnement» (2009), M. Piroux a intégré l équipe du CVFSE en Février 2009 dans le cadre de l étude «L Abeille mellifère (Apis mellifera) témoin de la pollution de l environnement : étude sur un transect paysager en Pays de la Loire». Elle met à présent ses compétences en Système d Information Géographique et en Botanique au service des nouvelles études menées par le Centre. Elle prépare actuellement un Doctorat en Ecologie. Contrat : CDD, temps plein Delphine Teissedre. delphine.teissedre@oniris-nantes.fr Titulaire d une Licence Professionnelle «Biotechnologie option Ecologie» et suite à son implication en tant que bénévole au CVFSE en , D. Teissedre a intégré l équipe en septembre 2010, en tant que soigneur animalier. Elle suit actuellement une formation d assistante de soins vétérinaires. Contrat : CDD, 70 % temps partiel Caroline Ladan. caroline.ladan@oniris-nantes.fr Auxiliaire de Santé Animale et titulaire d un Capes en Lettres Modernes, C. Ladan a intégré l équipe du CVFSE en septembre 2011 en tant qu assistante de soins vétérinaires. Contrat : CDD, 70 % temps partiel Elodie Laurent. elodie.laurent@oniris-nantes.fr Titulaire d un Master 1 «Microbiologie-Ecologie» et suite à de nombreuses missions d écovolontariat auprès d associations de sauvegarde de la faune sauvage en France ou à l étranger et des stages en parcs animaliers, E. Laurent a intégré l équipe du CVFSE en mai 2012 dans le cadre des Services civiques. Sa mission au CVFSE a été reconduite pour le début d année Contrat : CDD 8 mois, temps plein 9

11 LES BENEVOLES Les étudiants vétérinaires. Ils peuvent participer bénévolement aux soins des animaux sauvages reçus au CVFSE et peuvent remplacer les salariés lors des gardes du soir et de week-ends. Chaque année, une trentaine d étudiants aident ainsi au quotidien le personnel du CVFSE. Ces étudiants sont formés par ailleurs aux soins à la faune sauvage sous forme de travaux dirigés et pratiques. Ces étudiants adhèrent au club faune sauvage «CEFAUNES» d Oniris qui propose, en parallèle aux missions au CVFSE, des activités de communication et de découverte de la faune sauvage. Les bénévoles extérieurs. En 2012, 31 bénévoles extérieurs (de formations diverses) ont aidé au quotidien le personnel du CVFSE dans leur activité de soins à la faune sauvage. Le nombre de bénévoles extérieurs travaillant au CVFSE dépend du nombre d animaux présents en soins et par conséquent de la saison (de 2 à 6 par jour). Ces bénévoles sont formés et présents sur une période de 5 semaines minimum afin d acquérir dans un premier temps la formation de base, puis dans un deuxième d être autonome dans les missions confiées. LES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS D ONIRIS Monique L Hostis. monique.lhostis@oniris-nantes.fr Docteur vétérinaire et Professeur en Parasitologie-Zoologie Appliquée à Oniris, M. L Hostis a pris la responsabilité du CVFSE en 1990 en parallèle à ses missions d enseignantchercheur. Spécialisée en apiculture depuis une trentaine d année, elle est à l origine des études sur les abeilles domestique et sauvages au CVFSE et a créé en 2005 un diplôme inter-école «Apiculture et pathologie apicole» à destination des vétérinaires, dont près d une centaine ont déjà été formés. 10

12 Hervé Pouliquen. Docteur vétérinaire, Professeur en Pharmacie et Toxicologie, Directeur des Formations Vétérinaires à Oniris, H. Pouliquen exerce des activités de recherche et de développement au sein de la Plateforme Environnementale Vétérinaire d Oniris en s intéressant à la caractérisation du risque pour l environnement des contaminants (antibiotiques piscicoles, biocides, métaux lourds, hydrocarbures aromatiques polycycliques, produits phytosanitaires). Son implication dans le CVFSE se fait au travers d études menées sur les animaux sauvages autochtones (oiseaux, hérissons) et les abeilles. Suzanne Bastian. suzanne.bastian@oniris-nantes.fr Docteur vétérinaire et Maître de conférences en Maladies réglementées et zoonoses à Oniris, S. Bastian exerce ses activités de recherche et développement au sein de l UMR Oniris-INRA «Bioagression Epidémiologie Analyse des Risques» sur le rôle des vertébrés sauvages comme réservoir de maladies infectieuses. Elle intervient au CVFSE comme responsable pédagogique de l enseignement dispensé aux étudiants vétérinaires et collabore avec l équipe sur des projets de recherche en écologie du paysage. 11

13 Zoom Le Butor étoilé Botaurus stellaris Taille : cm Envergure : cm Poids : g De la famille des Ardéidés (hérons), le Butor étoilé est un hôte très discret des roselières près des eaux douces et des marais saumâtres. Son plumage jaune et brun finement moucheté de taches dorées et strié de noir, et la posture immobile, cou et bec dressé vers le ciel, qu il adopte à la moindre alerte, le rendent parfaitement mimétique dans son environnement. Le Butor étoilé pêche à l affût dans les eaux peu profondes et se nourrit de petits poissons, d amphibiens et d invertébrés aquatiques. Les populations de butors étoilés sont en net déclin depuis plusieurs années en lien avec la perte de leur habitat. Cet oiseau protégé est considéré comme une espèce vulnérable dans la liste rouge nationale (UICN) et est considérée comme nicheuse rare et menacée sur le territoire français. Le butor fait donc l objet de suivis quantitatifs annuels dans le cadre d un programme du Ministère en charge de la protection de la nature. En février 2012, le CVFSE a reçu un Butor étoilé via la Ligue pour la Protection des Oiseaux Vendée (LPO85). Cet oiseau, sévèrement amaigri et très faible a été hospitalisé 1 mois au centre avant d être relâché par la LPO85 sur un site stratégique en Loire Atlantique. 12

14 Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire Activités de soins et de réhabilitation de la Faune Sauvage Depuis sa création en 1985, le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes a connu une régulière augmentation du nombre d animaux reçus avec le franchissement du millier d animaux recueillis en 2003 et la barre des 1500 en 2010 (Figure N 1). Cette évolution du nombre d entrées a toutefois été marquée par une nette baisse en 2006, avec 672 animaux recueillis, suite aux mesures sanitaires prises pendant la crise de la Peste Aviaire H5N1 et la fermeture du CVFSE pendant 3 mois. Depuis 1985, le Centre a par ailleurs été confronté à quatre grandes crises écologiques majeures régionales, nationales et internationales : l épizootie de botulisme au Lac de Grand-Lieu en 1995 avec 250 oiseaux recueillis, la marée noire de l Erika au large de la Bretagne en 1999 avec oiseaux recueillis, la marée noire du Prestige au large de la Galice avec 346 oiseaux recueillis et l incident à la Raffinerie de Donges en 2008 et 42 oiseaux recueillis. En parallèle à la sensibilisation croissante du public et aux réseaux déjà existants (LPO85 et LPO49), et suite à la création en 2010 d un partenariat relais/transport entre une vingtaine de vétérinaires, France Express (Groupe Géodis Calberson), le Centre de Soins LPO de l Ile Grande (22) et le CVFSE, le nombre d animaux reçus en provenance des départements 44, 35, 56, 72, 53 ne cesse d augmenter. Soins du vétérinaire sur un jeune renardeau (Vulpes vulpes) 13

15 Figure N 1 : évolution du nombre d animaux accueillis au Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire de 1985 à 2012 (sans prise en compte des entrées suite aux crises majeures) RECENSEMENT ET CVFSE EN 2012 CLASSEMENT DES ANIMAUX SAUVAGES RECUEILLIS AU Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2012, le CVFSE a recueilli 1679 animaux de 114 espèces différentes (Tableau N 1 ; Figure N 2) et originaires de 19 départements de France métropolitaine. (Rappel 2011 : 1551 animaux reçus de 116 espèces différentes) Tableau N 1 : nombre d espèces et d animaux, recueillis, par classe zoologique, par le CVFSE en 2012 Nombre d espèces Nombre d animaux Oiseaux Mammifères Reptiles/amphibiens Total Figure N 2 : proportion d animaux recueillis au CVFSE en 2012 par classe zoologique 14

16 Les oiseaux Les oiseaux représentent 81,6 % des entrées avec 1371 individus reçus et se répartissent parmi 95 espèces (Tableaux N 2 et N 3). (Rappel 2011 : 1297 oiseaux de 95 espèces différentes). Les Rapaces et les Passereaux (et assimilés : martinets par exemple) sont les oiseaux majoritairement recueillis au CVFSE avec 70 % des entrées (Figure N 3). Sur les 95 espèces d oiseaux : 17 sont «très fréquentes» avec des effectifs supérieurs à 20 individus : Chouette effraie (=183), Chouette hulotte (n=100), Buse variable (n=92), Tourterelle turque (n=91), Faucon crécerelle (n=85), Pigeon ramier (n=82), Merle noir (n=67), Martinet noir (n=67), Goéland argenté (n=52), Pigeon biset urbain (n=50), Hibou moyen-duc (n=32), Corneille noire (n=29), Chouette chevêche (n=26), Epervier d Europe (n=25), Pinson des arbres (n=24), Pie bavarde (n=22) et Mésange bleue (n=21) ; 11 sont «fréquentes» avec des effectifs de 10 à 19 individus : Moineau domestique (n=17), Pic vert et Fou de Bassan (n=16), 14 sont «peu fréquentes» avec des effectifs de 4 à 9 individus : Canard colvert, Grive musicienne et Etourneau sansonnet (n=9), 53 sont «exceptionnelles» avec des effectifs de 1 à 3 individus : Busard cendré, Busard des roseaux, Outarde barbue, Outarde canepetière Tableau N 2 : répartition par groupes zoologiques des oiseaux reçus au CVFSE en 2012 Nombre d espèces Nombre d oiseaux Rapaces Passereaux & autres Colombins et gallinacés Palmipèdes Echassiers et limicoles Total oiseaux Figure N 3 : proportions d oiseaux, par groupes zoologiques, reçus au CVFSE en 2012 Alors que le nombre de passereaux, de colombins et gallinacés, d échassiers et limicoles n a pas augmenté par rapport à l année 2011, le nombre de rapaces a augmenté de près de 25 % expliquant ainsi l augmentation du nombre total d oiseaux reçus au CVFSE en

17 Tableau N 3 : liste exhaustive des oiseaux reçus au CVFSE en 2012 Accenteur mouchet Etourneau sansonnet Hibou des marais Pic vert Barge à queue noire Faisan de Colchide Hibou moyen-duc Pie bavarde Bécasse des bois Faucon crécerelle Hirondelle des fenêtres Pigeon biset urbain Bécasseau maubèche Faucon de barbarie Hirondelle rustique Pigeon d'élevage Bergeronnette grise Faucon hobereau Huitrier pie Pigeon paon Bondrée apivore Faucon pèlerin Huppe fasciée Pigeon ramier Busard cendré Fauvette à tête noire Loriot d'europe Pingouin torda Busard des roseaux Fou de bassan Macreuse noire Pinson des arbres Busard Saint Martin Foulque macroule Martin pêcheur Roitelet huppé Buse variable Gallinule poule d'eau Martinet noir Roitelet triple bandeau Butor étoilé Geai des chênes Merle noir Rouge-gorge familier Caille d'ornement Goéland argenté Mésange à longue queue Rouge queue noir Canard colvert Goéland brun Mésange bleue Serin cini Canard mandarin Goéland leucophée Mésange charbonnière Sitelle torchepot Chardonneret élégant Goéland marin Moineau domestique Tourterelle des bois Choucas des tours Grand corbeau Mouette mélanocéphale Tourterelle rieuse Chouette chevêche Grand cormoran Mouette pygmée Tourterelle turque Chouette effraie Grèbe huppé Mouette rieuse Traquet motteux Chouette hulotte Grive draine Œdicnème criard Troglodyte mignon Cigogne blanche Grive musicienne Outarde barbue Vanneau huppé Corneille noire Guillemot de Troïl Outarde canepetière Verdier d'europe Courlis courlieu Héron cendré Perdrix domestique Cygne tuberculé Héron garde-bœuf Perdrix rouge Colombe blanche Epervier d'europe Héron pourpré Pic épeiche Perruche ondulée Le nombre d oiseaux accueillis augmente exponentiellement à partir de janvier pour atteindre un pic d entrée en juin (période de naissances de la majorité des oisillons) puis décroît lentement jusqu en décembre (Figure N 4). Cette répartition est directement liée aux causes de blessure et de détresse des oiseaux (voir pages 19-20). Figure N 4 : répartition mensuelle des entrées d oiseaux au CVFSE en

18 Les mammifères Les mammifères représentent 18,1 % des entrées avec 303 individus reçus et se répartissent parmi 16 espèces (Tableau N 4). (Rappel 2011 : 247 mammifères de 16 espèces différentes). Les hérissons sont les mammifères majoritairement recueillis au CVFSE avec 58,8 % des entrées (n=172). Cette espèce est d ailleurs la 2 ème espèce la plus représentée au CVFSE en 2012 toutes espèces confondues. Parmi les 16 espèces de mammifères reçues en 2012 : 4 sont «très fréquentes» avec des effectifs supérieurs à 20 individus : Hérisson d Europe (n=172), Lapin de garenne (n=41), Pipistrelle commune (n=29) et Ecureuil roux (n=25) ; 3 sont «peu fréquentes» avec des effectifs de 4 à 9 individus : Chevreuil et Renard roux (n=8) et Lièvre brun (n=6) ; 9 sont exceptionnelles avec des effectifs de 1 à 3 individus : Lérot (n=3), Blaireau d Europe, Fouine et Sanglier (n=2), O.Lambert La répartition du nombre de mammifères accueillis (Figure N 5) est dépendante de la répartition du nombre d individus reçus de trois des quatre espèces les plus représentées, le Hérisson d Europe, le Lapin de garenne et l Ecureuil roux (78,5 % des mammifères). Trois pics d accueil sont ainsi observés : un pic au mois de mars correspondant à l accueil de jeunes écureuils, un pic en mai et juin lors des naissances printanières de hérissons et un pic (le plus important) lié à l accueil simultané de jeunes hérissons issus de secondes portées et de lapins de garenne victimes de myxomatose. Figure N 5 : répartition mensuelle des entrées de mammifères au CVFSE en

19 Tableau N 4 : liste exhaustive des mammifères reçus au CVFSE en 2012 Belette Fouine Lérot Pipistrelle commune Blaireau d'europe Hérisson d'europe Lièvre brun Renard roux Chevreuil Lapin de garenne Martre Sanglier Ecureuil roux Lapin domestique Musaraigne Sérotine commune Les reptiles & amphibiens Les reptiles/amphibiens représentent 0,3 % des entrées avec 5 individus reçus et se répartissent parmi 3 espèces : Salamandre tachetée (n=1), Tortue de Floride (n=3) et Tortue d Hermann (n=1). Seule la salamandre tachetée est d origine sauvage. 18

20 CAUSES D ENTREES DES ANIMAUX SAUVAGES RECUEILLIS AU CVFSE EN 2012 Les oiseaux Les oiseaux recueillis au CVFSE en 2012 ont principalement été victimes de sorties de nid prématurées (sous la dénomination «désairage»), de causes traumatiques (accidents de la voie publique, choc avec des obstacles fixes, prédation, activités de chasse et de pêche (Figure N 6), électrocution, ) ou de causes indéterminées avec respectivement 35 %, 34 % et 22 % des entrées (figure N 12) : Figure N 6 : répartition par cause d entrée des 1297 oiseaux recueillis au CVFSE en 2012 Les causes d entrée en 2012 varient en proportion entre les différentes catégories d oiseaux recueillis (Tableau N 5). Alors que le désairage a été la cause principale d entrée des rapaces (29,5 %), des passereaux/assimilés (48,2 %) et des colombins/gallinacés (44,8 %), les causes indéterminées chez les palmipèdes (28,1 %) ont été prépondérantes. Le mois de février 2012 a été particulièrement froid et les sols sont restés gelés pendant près de 15 jours impactant significativement les échassiers et limicoles, chez lesquels les circonstances naturelles représentent en effet la principale cause d entrée (33,3 %). Comme ces dernières années, le nombre d oiseaux mazoutés reçus au CVFSE reste faible : 1 en 2010, 6 en 2011 et 9 en 2012 (3 Fous de Bassan, 5 Guillemots de Troïl, et 1 Mouette pygmée). 19

21 Tableau N 5 : répartition, par catégorie et par cause d entrée des oiseaux reçus au CVFSE en 2012 Cause d entrée Rapaces (n=559) Passereaux et autres (n=400) Colombins et gallinacés (n=248) Palmipèdes (n=128) Echassiers et limicoles (n=36) désairage 29,5 % 48,2 % 44,8 % 12,5 % 0,0 % route 27,5 % 5,7 % 6,9 % 7,0 % 8,3 % indéterminée 23,4 % 16,5 % 21,4 % 28,1 % 30,6 % obstacles fixes 11,1 % 11,5 % 6,8 % 14,1 % 19,4 % électrocution 3,6 % 0,0 % 0,0 % 0,8 % 0,0 % chasse/pêche 2,5 % 0,8 % 1,2 % 10,9 % 5,6 % maladie 0,7 % 0,0 % 6,4 % 3,9 % 0,0 % circonstances naturelles* 0,7 % 2,5 % 1,2 % 12,5 % 33,3 % captivité 0,5 % 6,5 % 2,4 % 0,8 % 0,0 % prédation 0,2 % 7,8 % 8,9 % 0,8 % 2,8 % intoxication 0,2 % 0,5 % 0,0 % 8,6 % 0,0 % *circonstances naturelles : conditions météorologiques particulières (tempête, gel, ) Les mammifères Les mammifères recueillis au CVFSE en 2012 ont principalement été victimes de sorties de gîtes prématurées (sous la dénomination «désairage»), de causes indéterminées ou de traumatismes (accidents de la voie publique, piégeages accidentels, prédation, activités de chasse, ) avec respectivement 53 %, 19 % et 13 % des entrées (Figure N 7). Figure N 7 : répartition par cause d entrée des 186 mammifères recueillis au CVFSE en

22 Soixante sept pour cent et 13 % des mammifères victimes de désairage ont été respectivement des hérissons d Europe et des écureuils roux. Les hérissons et les chauves souris ont représenté respectivement 67 % et 23 % des mammifères dont la cause d entrée est restée indéterminée. Par ailleurs, 80 % des mammifères victimes de maladie ont été des lapins de garenne victimes en fin d été de la myxomatose, maladie virale le plus souvent mortelle et qui touche les lagomorphes. Cette année, un travail en collaboration avec Caroline Daumas, résidente en nutrition clinique à Oniris, a été mené pour investiguer et gérer des cas d obésité chez des hérissons d Europe admis au CVFSE. Un régime adapté a ainsi été élaboré et la gestion de ces cas a fait l objet d une communication sous forme d un poster au congrès de l European Society of Veterinary and Comparative Nutrition en Pologne en Septembre 2012 (page 22). Les reptiles/amphibiens Les tortues réceptionnées ont une origine captive vraisemblable même si les tortues de Floride occupent désormais un certain nombre de plans d eau. La Salamandre tachetée a été dérangée lors de travaux de maintenance hivernaux et transférée au CVFSE par mesure de précaution. 21

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24 RESULTATS DE L ACTIVITE DE REHABILITATION DES ANIMAUX SAUVAGES RECUEILLIS AU CVFSE EN 2012 Parmi les 1679 animaux recueillis par le CVFSE en 2012, 436 ont été relâchés soit 26 % (Figure N 8, a). Il faut toutefois noter qu une partie des animaux reçus (38 %) ne reçoit aucun soin : mort à l arrivée ou euthanasie à l issu de l examen clinique (blessure trop importante rendant un futur relâcher impossible). De plus, 10 % des animaux reçus en 2011 sont décédés moins de 12 heures après leur admission au CVFSE : la mort de ces animaux est généralement liée aux blessures directes ou au stress de la capture, du transport et/ou de la captivité. Ainsi si l on excepte les animaux arrivés morts, euthanasiés à l arrivée ou morts dans les 12 heures, 870 animaux ont reçu en 2012 des soins effectifs, dont 436 ont pu être relâchés soit 50 % (Figure N 8, b). a / b / euthanasie arrivée mort -12h arrivée mort mort en soins euthanasie en soins relâché transfert encore en soins Figure N 8 : proportion par devenir des animaux reçus (a) et soignés (b) au CVFSE en 2012 Les proportions des devenirs (Figure N 9, a et b) entre les classes «oiseaux» et «mammifères» sont très inversées avec 53 % d oiseaux relâchés et 36 % d oiseaux morts en hospitalisation (morts «naturellement» ou euthanasiés) contre respectivement 39 % et 57 % pour les mammifères. 23

25 a / b / relâché mort en soins euthanasie en soins encore en soins transfert Figure N 9 : proportion par devenir des oiseaux soignés (a) et des mammifères soignés (b) au CVFSE en 2012 Les taux de relâcher sont variables selon les causes d entrée aussi bien pour les oiseaux soignés que pour les mammifères soignés au CVFSE en 2012 (Tableau N 5 et Tableau N 6). Pour les oiseaux, le meilleur taux de relâcher a été obtenu suite aux désairages (73 %) : ce taux élevé est lié, d une part au taux de réussite important avec les rapaces (87 %) et, d autre part au tri sélectif à la réception des jeunes oiseaux pour ne concentrer les efforts de soins uniquement sur ceux ayant de bonnes probabilités de survie. Pour les mammifères, le meilleur taux de relâcher a été obtenu pour les mammifères soignés pour traumatisme (47 %). Pour les oiseaux, la mortalité est la plus importante pour les individus réceptionnés pour cause de maladie (47 %) et ceux dont la cause d entrée est restée indéterminée (44 %). Pour les mammifères, les mortalités les plus importantes concernent les individus malades (100 %), ceux dont la cause d entrée n a pu être déterminée (73 %) et les jeunes individus (55 %). Tableau N 5 : répartition par devenir et par cause d entrée des oiseaux soignés au CVFSE en 2012 indéterminée désairage traumatisme maladie nombre d oiseaux décédé 44 % 25 % 47 % 43 % transféré 3 % 1 % 1 % 0 % relâché 41 % 73 % 33 % 57 % en soins 12 % 1 % 19 % 5 % 24

26 Tableau N 6 : répartition par devenir et par cause d entrée des mammifères soignés au CVFSE en 2012 indéterminée désairage traumatisme maladie nombre de mammifères décédé 73 % 55 % 40 % 100 % transféré 0 % 0 % 0 % 0 % relâché 27 % 40 % 47 % 0 % en soins 0 % 5 % 13 % 0 % ORIGINE DES ANIMAUX RECUEILLIS AU CVFSE EN 2012 En 2012, le CVFSE a reçu des animaux en provenance de 17 départements (Tableau N 7). Quatre vingt huit pourcent des animaux proviennent de la Région des Pays de la Loire, 11 % de la Région Bretagne et 1 % d autres régions françaises. Au sein de la Région des Pays de la Loire, 79 % des animaux proviennent de Loire Atlantique, 16 % de Vendée, 4 % du Maine et Loire et 1% de la Mayenne et de la Sarthe. Le réseau de relai transport (CVFSE, Centre LPO de l Ile Grande, vétérinaires et France Express) créé en 2010 et les partenariats (CVFSE- LPO85-France Express ; CVFSE-LPO49 et CVFSE-Centre de Soins Bretagne Sud «Volée de piafs») ont montré à nouveau leur efficacité en 2012 avec près de 500 animaux ayant transité de cette façon. Le nombre d oiseaux en provenance des centres de soins de l Ile Grande et «Volée de Piafs» a été réduit en 2012 du fait de la saturation des structures du CVFSE et l impossibilité de pouvoir accompagner ces deux structures comme cela pouvait être le cas les années précédentes. Tableau N 7 : nombre d animaux reçus au CVFSE en 2012 en fonction de leur département d origine Département Nombre d animaux reçus Département Nombre d animaux reçus Département Nombre d animaux reçus

27 PERSPECTIVES POUR LES ANNEES A VENIR Les différents taux «cause d entrée» et «devenir» représentent des indicateurs de performance de l activité de réhabilitation des animaux sauvages du CVFSE (précision du diagnostic et efficacité des soins entrepris). Ces indicateurs permettent à l équipe de définir des objectifs d amélioration de ses compétences pour les années à venir : réduire le taux de «cause indéterminée» en perfectionnant les capacités diagnostiques du CVFSE et augmenter le taux de «relâcher» en améliorant les techniques d élevage à la main, la qualité des soins vétérinaires entrepris et la qualité de la rééducation/réhabilitation en volières. Ce dernier aspect ne peut se faire également sans un protocole de tri sérieux à la suite de l examen clinique afin (i) de ne pas compromettre les chances de survie de certains individus en se dispersant et en essayant en vain de tout sauver et (ii) par conséquent de concentrer les efforts et les soins sur les individus pour lesquels la probabilité de relâcher en milieu naturel est bonne. Ainsi, le pourcentage d animaux relâchés (par rapport au nombre d animaux soignés) est passé de 43 % en 2010, à 46 % en 2011 et enfin à 50 % en

28 Zoom La Spatule blanche Platalea leucorodia Taille : 80 à 90 cm Envergure : cm Poids : 1200 à 1700 g De la famille des Threskiornithidés (ibis et spatules), la Spatule blanche est reconnaissable par son long bec, large et plat, en forme de spatule, noir avec l extrémité jaune. Elle fréquente les zones humides côtières avec des étendues d eau libre peu profondes (vasières, baies, estuaires, marais, ). Elle se nourrit de petits crustacés, de petits poissons, de batraciens, d insectes et de mollusques. L espèce niche en colonie dans les arbres et s associe fréquemment aux hérons. L espèce s est installée en France dans les années 1980 avec la première preuve de nidification au Lac de Grand Lieu (Loire Atlantique, 44) en L espèce fréquente actuellement l ensemble de la Loire Atlantique, la Camargue, en baie de Somme et quelques marais dans les Landes. La population semble donc en lente expansion mais reste considérée comme vulnérable en lien avec sa forte sensibilité au dérangement lors de la nidification (sa présence dépend de celle de sites bénéficiant d un statut de protection). Le 03 mai 2012, le CVFSE a relâché, sur le Lac de Grand-Lieu, une Spatule blanche hospitalisée depuis fin août 2011 suite à une fracture de l aile droite. Ce relâché d une espèce patrimoniale locale a inauguré de façon symbolique le lancement de la Semaine de la Nature du 07 au 13 mai

29 Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire Activités pédagogiques, d enseignement et de formation La prise en compte de la biodiversité dans la société actuelle n est plus une affaire de spécialistes : elle demande la mobilisation de chacun pour fournir un effort collectif et efficace. Il demeure cependant du devoir de ces spécialistes d informer, de former, de sensibiliser et de fédérer le grand public autour des questions environnementales et plus largement du développement durable, pour le bien de tous, aujourd hui et pour les générations futures. Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire (CVFSE) travaille dans ce sens depuis plusieurs années et touche un public très large. Ainsi, en parallèle aux activités pédagogiques et de sensibilisation à destination des scolaires du 1 er et 2 ème cycle et du grand public, le CVFSE dispense des formations pour les étudiants vétérinaires et certains professionnels (vétérinaires et sapeurs-pompiers notamment). Ces activités pédagogiques, d enseignement et de formation s articulent autour des thématiques de la faune sauvage, et des abeilles domestique et sauvage. L année 2012 a été marquée par l accroissement du nombre de sollicitations (tout public confondu) et la mise en place d une formation continue diplômante à destination des vétérinaires «Réhabilitation de la Faune Sauvage Européenne Autochtone», dont le 1 er module est programmé en janvier

30 INTERVENTIONS POUR L ENSEIGNEMENT PRIMAIRE A l heure où de nombreux établissements scolaires se lancent dans une démarche d éco-responsabilité, le CVFSE permet aux enfants des écoles primaires d aborder le thème de la biodiversité et de la faune sauvage et plus particulièrement d espèces avec lesquelles ils partagent le même territoire et le même environnement. Ce moment d échanges et d apprentissage leur permet donc d approcher des espèces qu ils sont et seront amenés à croiser au quotidien et dont ils y vont être des acteurs majeurs en terme de protection dans les années à venir. L accueil des classes primaires est partagé entre les étudiants vétérinaires, en demande de ce genre d encadrement et d activités en parallèle à leur formation, et les permanents du CVFSE. Les interventions pour les enfants des écoles primaires sont divisées en deux phases : une phase d activités ludiques et de sensibilisation à la faune sauvage locale et une phase de visite des structures de soins et de réhabilitation des animaux hospitalisés. Les activités proposées sont fonction des niveaux et des attentes des professeurs des écoles en lien notamment avec les référentiels : différenciation oiseaux/mammifères, différenciation de grands groupes d oiseaux en fonction de leur régime alimentaire notamment par la morphologie de leurs pattes et de leur bec, les animaux et leurs habitats, les principaux oiseaux de la région et leurs chants. Un court exposé et une animation ludique sur le thème «que faire quand je trouve un animal sauvage blessé?» permet de faire la transition entre les activités pédagogiques et la visite du CVFSE. Une classe de CE2 (31 élèves) de l Ecole Sainte Thérèse de Treillières, le 24 avril ; Une classe de CE2 (23 élèves) de l Ecole Sainte Thérèse de Treillières, le 26 avril ; Une classe de CE1 (23 élèves) de l Ecole La Blanchetière de La Chapelle sur Erdre, le 03 mai ; Une Classe d Intégration Scolaire pour enfants handicapés de 7 à 13 ans (11 élèves), le 04 mai ; Une classe de CE1-CE2 (21 élèves) de l Ecole La Blanchetière de La Chapelle sur Erdre, le 04 mai ; Une classe de CE1 (27 élèves) de l Ecole Blanche de Castille de Nantes, le 10 mai ; Une Classe d Intégration Scolaire pour enfants handicapés (CP-CM1, 12 élèves), le 10 mai ; Une classe de CE1 (28 élèves) de l Ecole Blanche de Castille de Nantes, le 14 mai ; Une classe de CE1-CE2 (23 élèves) de l Ecole Anne Frank de Carquefou, le 14 mai ; Une classe de Grande Section (30 élèves) de l Ecole Louis Pergaud de Saint Joseph de Porterie, le 15 mai. Dans la continuité des discussions engagées avec le Service des Espaces Verts et de l Environnement (SEVE) de la Ville de Nantes en 2011, les échanges se sont poursuivis en 2012 sur la mise en place d actions pédagogiques avec la Ferme d Eveil de la Chantrerie. En 2012, le centre a accueilli 9 classes de Loire Atlantique (44) : 29

31 INTERVENTIONS POUR L ENSEIGNEMENT SECONDAIRE Collège La Noé Lambert (Nantes, 44) Dans le cadre de la mise en place du Projet «Education au Développement Durable» au Collège la Noé Lambert, et suite aux deux interventions réalisées par O. Lambert en 2011 dans deux classes de 4 ème, les échanges pédagogiques entre le collège et le CVFSE se sont poursuivis en 2012 sous forme de trois étapes : Fin du 1 er cycle de sensibilisation avec la visite commentée du CVFSE pour les deux classes de 4 ème qui avaient bénéficié d interventions orales, «Les cheminements du Hérisson d Europe, Erinaceus europaeus, indicateur de la biodiversité en ville de Nantes, » et «L Abeille mellifère (Apis mellifera), témoin de la pollution de l environnement, une étude dans l Ouest de la France, ». Ces visites réalisées par O. Lambert, ont eu lieu les 10 et 17 janvier 2012 et ont encouragé les élèves à rédiger un article à ce sujet dans leu journal de quartier «le Zest» (page 31). Ce 1 er cycle, interventions orales au sein du collège et visites au CVFSE, a été couronné de succès : les élèves ont manifesté leur intérêt et les encadrants, en particulier M. Loïc Godet, professeur de lettres classiques et référent du projet, ont souhaité la poursuite de ce partenariat. «Plans climat énergie territoriaux» organisé par l ADEME à Nantes les 9 et 10 octobre En amont de ce colloque, le collège a souhaité que le CVFSE intervienne auprès de ces élèves sur ce sujet et M. L Hostis a réalisé une intervention «Modification climatique, un exemple de conséquences sur la santé des vertébrés» le 21 septembre Début d un 2 ème cycle de sensibilisation pour deux classes de 4 ème en partant sur le même schéma réalisé lors de l année scolaire : intervention en classe puis visite des locaux du CVFSE. Deux interventions orales ont donc été réalisées par O. Lambert, le 12 octobre : «Les cheminements du Hérisson d Europe, Erinaceus europaeus, indicateur de la biodiversité en ville de Nantes, » pour la classe de 4 ème C et «L Abeille mellifère (Apis mellifera), témoin de la pollution de l environnement, une étude dans l Ouest de la France, » pour la classe de 4 ème B. Les deux interventions ont une nouvelle fois attiré toute l attention des élèves et ont été l occasion d échanges très constructifs. Les visites à suivre sont programmées pour février Une classe de 3 ème a travaillé sur le réchauffement climatique pour accompagner Jean-Marie Pelt à l ouverture du 2 ème colloque national 30

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33 Lycée Guist hau (Nantes, 44) Pour faire suite au «passeport recherche» réalisé avec les élèves d une classe de seconde au cours de l année sur le programme «Les animaux sentinelles de la santé de l écosystème : l exemple de l abeille mellifère», un 2 ème «passeport recherche» a été engagé pour l année scolaire Deux premières interventions ont été réalisées fin 2011 par M. L Hostis dans une classe de seconde (35 élèves) sur le thème «Quelles informations sanitaires apportent l étude de la faune sauvage?». Les élèves de cette classe ont passé la journée du 1 er mars 2012 au CVFSE, journée articulée autour de deux axes forts : Une visite du CVFSE ponctuée de discussions avec les salariés du centre afin de comprendre le fonctionnement du centre, de voir comment le vétérinaire peut récupérer des données en matière d épidémiosurveillance sur les animaux en détresse accueillis au centre (réglementation, matériel biologique disponible, prélèvements possibles, outils diagnostiques disponibles). Une sortie dans le Parc de la Chantrerie dont les objectifs ont été de savoir comment faire de l épidémiosurveillance en milieu naturel, comment contourner les difficultés d observation et de quelle manière il est possible de récolter les informations en milieu extérieur (piégeage, quelle technique, quel matériel, quelles autorisations, quelles espèces, ). Pour ponctuer ce «passeport recherche», un travail de groupe a été réalisé autour de ces interventions pédagogiques, et les élèves ont rédigé une édition spéciale (édition du lundi 23 avril 2012, 11 pages) du journal du lycée «le P tit Gaby scientifique» (page 33). Ce travail reprend toutes les thématiques abordées en cours d année avec l équipe du CVFSE : Le CVFSE, une infrastructure aux nombreux objectifs, Qu est ce qu un animal sauvage? Que faire si vous trouvez un animal sauvage blessé? Quelles sont les causes d accueil? Interview d un chercheur Quel est l intérêt des soins apportés aux espèces sauvages? Qu est ce que l épidémiosurveillance? Comment l épidémiosurveillance est-elle organisée? Hécatombe de la faune sauvage! Les mots croisés du chercheur 32

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35 Lycée d Enseignement et de Formation Professionnel Agricole Jules Rieffel (Saint Herblain, 44) Le CVFSE a signé une convention avec le lycée Rieffel pour un programme de travail scientifique et d échanges avec les élèves lycéens. Trois volets principaux ont été déclinés en 2012 : Le premier volet concerne l utilisation de la volière installée dans l enceinte du lycée pour réhabiliter certains oiseaux du CVFSE. Un groupe d élèves écoresponsables est chargé du suivi des oiseaux en volière : prise en charge du nourrissage, surveillance, ; ce groupe est régulièrement relayé dans cette mission par le personnel du lycée. Les élèves de ce groupe ont reçu «une formation spécifique» au travers de différentes interventions réalisées par O. Lambert et une visite des locaux du CVFSE. Le deuxième volet concerne la sensibilisation à la faune sauvage et à la biodiversité des élèves de seconde. O. Lambert a réalisé une intervention sur cette thématique le 12 mars 2012 (25 élèves) : objectifs du CVFSE, espèces reçues, les causes d accueil, les espèces invasives, les programmes de réintroduction et de renforcement des populations, les crises écologiques locales (marée noire, botulisme, ), les espèces sentinelles, Le troisième volet correspond à une étude scientifique réalisée pour partie au sein du lycée sur les abeilles sauvages «Etude préliminaire : Apoïdes sauvages/flore butinée sur trois sites en Pays de la Loire» en introduction au projet URBIO (pages 65-67). 34

36 Lycée Nature (La Roche sur Yon, 85) Le CVFSE a signé une convention avec le lycée Nature pour (i) des programmes de recherche inscrits notamment dans le cadre du projet Beautour sur les questions liées à la biodiversité (relations entre activités humaines et biodiversité, relations spécifiques entre agriculture et biodiversité, biodiversité en milieu péri-urbain) et (ii) la contribution du CVFSE à des actions pédagogiques menées par les équipes du lycée Nature. Deux actions principales ont été menées en 2012 : Dans le cadre d actions pédagogiques et de cours sur les pollinisateurs conduits au lycée Nature, M. L Hostis a réalisé une intervention sur la «Biologie de l Abeille et de pollinisateurs sauvages» le 16 mars pour 35 élèves de Terminale S, de Terminale Bac Pro «Conduite et gestion d une exploitation agricole», de 1 ère année de BTS «Gestion et Protection de la Nature» et pour 10 enseignants (agronomie, biologie-écologie, économie, aménagement). Le 26 mars, O. Lambert a réalisé une intervention sur l utilisation de «l Abeille mellifère comme sentinelle de la qualité environnementale» à destination des mêmes personnes. La deuxième action correspond à une étude scientifique réalisée pour partie au sein du lycée Nature sur les abeilles sauvages «Etude préliminaire : Apoïdes sauvages/flore butinée sur trois sites en Pays de la Loire» en introduction au projet URBIO (pages 65-67). 35

37 Lycée Professionnel Agricole Briacé (Ancenis, 44) En 2012, un nouveau partenariat a été établi avec le lycée agricole professionnel Briacé. Cette première année d échanges a été marquée par la réalisation de deux interventions d O. Lambert : une intervention relative aux activités et objectifs du CVFSE avec un focus particulier sur les espèces régionales sensibles, les espèces invasives et l identification des dangers pour la faune sauvage locale. Cette intervention (12 janvier) a été suivie d une visite des structures de soins, d hospitalisation et de réhabilitation du CVFSE ; une intervention au lycée Briacé le 13 janvier plus spécifique à l utilisation des espèces sentinelles pour évaluer la qualité environnementale et notamment l Abeille mellifère et les matrices apicoles associées. Fin 2012, ce partenariat avec le lycée Briacé est concrétisé par la plannification de ces deux interventions pour le début d année 2013 et par le projet d encadrement de l équipe du CVFSE d un groupe d élèves en BTS Gestion et Protection de la Nature dans le cadre de leur projet tutoré. Le projet débutera en avril 2013 pour une durée de 6 mois autour de la «Gestion des espaces verts au sein d Oniris (Chantrerie) : états des lieux et préconisations pour la prise en compte de la biodiversité» (page 77). Institut Supérieur de la Santé Animale (Montaigu, 85) Chaque année, l Institut Supérieur de la Santé Animale (ISSA) sollicite le CVFSE pour faire des interventions entrant dans la formation de leurs étudiants et notamment pour les sensibiliser aux espèces sauvages susceptibles d être receptionnées en clinique ou cabinet vétérinaire. En 2012 : la première intervention a été réalisée par O. Lambert le 12 janvier à destination d élèves (20) en formation DECP (Diplôme Européen de Compétences Professionnelles : formation en 2 ans aux «métiers de l animal»). Cet exposé comprend une partie sur le fonctionnement des centres de sauvegarde de la faune sauvage (législation, financements, mode de gestion, salariés, ) et une partie sur l accueil de la faune sauvage et les procédures à adopter face à un animal sauvage blessé ; une seconde intervention a été réalisée par D. Teissedre le 01 mars à destination des élèves (30) en formation d assistant de cabinet et de clinique vétérinaire (auxiliaires de santé animale). Cette intervetion permet d aborder tous les aspects de la prise en charge médicale d un animal sauvage blessé avant son transfert vers le centre de soins le plus proche : législation, accueil, contention, premiers soins, stabilisation pour le transport. Dans le cadre de cet échange avec l ISSA, le CVFSE a encadré une étudiante en stage DECP du 19 novembre au 14 décembre

38 INTERVENTIONS POUR L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Etudiants vétérinaires Les étudiants vétérinaires peuvent être sensibilisés ou formés à l accueil, aux soins et à la réhabilitation de la faune sauvage de trois manières possibles : Etre adhérents au club d étudiants CEFAUNES et participer régulièrement aux soins des animaux hospitalisés sous l encadrement du personnel du CVFSE et des étudiants des années supérieures. En 2012, une trentaine d étudiants du club ont ainsi été formés et ont aidé le CVFSE dans ses missions quotidiennes en participant activement aux gardes de soir et de week ends. Lors de la rotation clinique obligatoire en 4 ème année. Un enseignement «Faune Sauvage» est dispensé au CVFSE pour les étudiants vétérinaires en 4 ème année d étude à Oniris. Cet enseignement placé sous la responsabilité de S. Bastian est composé notamment d une matinée pratique au centre : technique de contention, examen clinique et examens secondaires, participation aux soins, réalisation d autopsie. Cette matinée est encadrée par des Assistants Hospitaliers d Oniris formés par P. Gourlay. Ainsi chaque étudiant d Oniris peut acquérir lors de cette demi-journée, des connaissances théoriques et pratiques de base concernant l accueil de la faune sauvage autochtone et sera en mesure de gérer cet accueil spécifique lors d une future activité classique de praticien vétériaire. En 2012, plus d une centaine d étudiants ont suivi cette formation. Réaliser un stage au CVFSE. En 2012, 2 étudiants d Oniris, 2 de l Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse et 1 étudiante italienne en Erasmus ont effectué un stage conventionné au centre. Ces étudiants ont été encadrés par l équipe médicale du CVFSE et ont pu approfondir leurs connaissances générales en médecine et chirurgie des animaux sauvages européens. En parallèle à ces formations aux soins à la faune sauvage, certains étudiants vétérinaires réalisent leur thèse d exercice vétérinaire en lien avec l activité de recherche du CVFSE. En 2012, Marianne Verry et Morgane Andrieu ont soutenu leur travail sur l étude relative aux hérissons dans la ville de Nantes, respectivement «Les cheminements du Hérisson d Europe, Erinaceus europaeus, dans deux quartiers de la ville de Nantes» et «Le Hérisson 37

39 d Europe, Erinaceus europaeus, indicateur de la biodiversité en ville de Nantes études parasitologiques et toxicologiques» (pages 55-57). En 2012, Carole Godin a par ailleurs débuté une thèse d exercice vétérinaire concernant les maladies de l appareil digestif proximal des rapaces ornithophages reçus au CVFSE (aspects cliniques et épidémiologiques). Cette thèse s inscrit dans le cadre du projet de recherche soutenu par la DREAL des Pays de la Loire (page 49). Cette thèse est encadrée par Ph. Gourlay et M. L Hostis. Autres étudiants En 2012, le CVFSE a accueilli deux étudiants en études supérieures : Victor Reulet, étudiant à l IUT de la Rochelle (Génie biologique, option Analyses Biologiques et biochimiques) a réalisé son stage de 2 ème année (10 semaines) sous la responsabilité de Ph. Gourlay et M. L Hostis. Son stage, «Contribution à l élaboration d un Atlas de Parasitologie à destination du Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire et participation à l activité diagnostique de parasites sanguins et digestifs» s est inscrit dans la continuité d un travail initié en stage l année précédente par une étudiante en IUT Génie biologique également. Caroline Echappe, étudiante à la Faculté des Sciences et Techniques de Nantes, a réalisé son stage de Licence 3 Mention Sciences de la Vie et de la Terre, parcours Biologie de l Environnement, sous la responsabilité de O. Lambert. Ce stage, d une durée de 3 semaines, s est inscrit comme introduction d une étude scientifique qu elle a menée à suivre en CDD (mi-juin fin août 2012) «Etude préliminaire Apoïdes sauvages-flore butinée sur trois sites en Pays de la Loire», sous l encadrement d O. Lambert et M. Piroux (pages 65-67). 38

40 INTERVENTIONS ET SENSIBILISATION A DESTINATION DU GRAND PUBLIC Accueil et formation de bénévoles En 2012, 31 bénévoles d horizons et d expériences diverses ont aidé les salariés du centre dans leurs activités quotidiennes d accueil, de soins et de réhabilitation de la faune sauvage en détresse. En contre partie de leur aide précieuse et indispensable, ces bénévoles ont été formés aux soins animaliers (nourrissage, entretien) à apporter aux aimaux reçus et hospitalisés au CVFSE. Cette formation d une durée minimum de 5 semaines leur a permis d acquérir des compétences ou d approfondir leurs connaissances sur la biologie, l écologie, la contention, l alimentation et la détention en captivité d espèces sauvages de la Région des Pays de la Loire. Certains de ces bénévoles sont résidents de la région et continuent de venir régulièrement, aider les permanents du CVFSE dans leur travail de soins. L ensemble de ces bénévoles constitue par ailleurs des forces mobilisables pour le CVFSE en cas d activités intenses et notamment lors de crises écologiques. Plaquette d information et logo du CVFSE La plaquette d information et le logo du CVFSE ont été entièrement remaniés en 2012 afin de les rendre plus attractifs et surtout plus pédagogiques en ne conservant que les données essentielles à une meilleure compréhension des activités et du fonctionnement du centre et des préconisations à suivre lors de la découverte d un animal sauvage en détresse (logo page 1 ; plaquette page 40). Ce travail a été réalisé par l équipe du CVFSE et le Service Communication d Oniris (graphisme et mise en page). 39

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42 Exposition itinérante du CVFSE Afin de disposer d un support d information et de sensibilisation à la faune sauvage et aux missions du CVFSE, et utilisable aussi bien dans ses locaux qu en situation délocalisée, l équipe du centre a réalisé en 2012 une exposition constituée de 8 posters. Le poster n 1 est relatif aux centres de réhabilitation de la faune sauvage : «qu est ce qu un Centre de soins», «un cadre réglementaire» «le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire (CVFSE)». Le poster n 2 est un focus sur la préservation des écosystèmes et de la biodiversité : «qu est ce que la biodiversité», «La Région Pays de la Loire : territoire de biodiversité importante», «les actions du CVFSE pour la préservation des écosystèmes». Le poster n 3 est une pyramide des espèces reçues en fonction de leur importance quantitative : «les animaux admis au CVFSE : les différentes espèces». Le poster n 4 concerne les différentes causes d entrée des animaux sauvages reçus classées par proportion : «les animaux admis au CVFSE : causes d entrées (en 2011)». Le poster n 5 récapitule le parcours complet d un animal sauvage hospitalisé au CVFSE : «le parcours d un animal au CVFSE : de son admission à son relâcher». Les posters n 6 et n 7 informent et donnent des conseils pratiques sur les gestes à faire et à ne pas faire en cas de découverte d un animal sauvage en détresse : «est-il nécessaire d intervenir», «comment reconnaître un jeune animal d un adulte, pour vous aider», «ne pas toucher», «cas particuliers», «capture», «manipulation contention» et «transport». Le poster n 8 donne la localisation géographique du CVFSE et des informations pratiques sur les admissions d animaux sauvages en détresse au centre. Cette exposition a été présentée sur le stand du CVFSE lors du Festival Birdfair (page 42) et est utilisable sur demande pour toutes manifestations en lien avec l environnement, la biodiversité, le développement durable (congrès ou expositions organisés par les collectivités territoriales, les associations, et les établissements scolaires). En dehors de ces rencontres, les posters sont affichés dans la salle d accueil du public du CVFSE. Elle a été réalisé avec l aide graphique du Service Communication d Oniris et l aide financière du Conseil Régional des Pays de la Loire, le Conseil Général de Loire Atlantique et Nantes Métropole. 41

43 Birdfair A l occasion de son centenaire d action pour la Nature, la Ligue pour la Protection des Oiseaux a organisé en partenariat avec la Commune de Paimboeuf, le Festival Birdfair «festival de l oiseau et du tourisme de nature», les 21, 22 et 23 septembre L objectif de ce festival était de faire découvrir le tourisme de nature et ses activités annexes sous diverses formes (culturelle, artistique, commerciale, naturelle, scientifique) au travers de rencontres, de débats, de conférences, de rencontres artistiques, de découverte nature, de propositions commerciales, et de donner une orientation écologique et durable au déroulement des différentes activités. En lien avec ces activités, un forum d information permettait au public de rencontrer les différents intervenants de la nature en Pays de la Loire (associations, écrivains, artistes, matériel optique, ). C est dans ce contexte que le CVFSE a pu présenter ses missions au travers des 8 posters (page 41) et une exposition photographique des espèces marquantes du centre. Le stand a été tenu par E. Laurent durant les 3 jours du festival aux côtés d O. Lambert et Ph. Gourlay le 21 septembre et de M. L Hostis les 21 au soir et 22. Stand du CVFSE lors du Festival Birdfair des 21, 22, 23 septembre 2012 à Paimboeuf (France, 44) Autres interventions Du 07 au 13 mai 2012, la Région des Pays de la Loire a organisé une «Semaine de la Nature» en partenariat avec les 4 parcs régionaux et les 13 réserves naturelles régionales afin de sensibiliser le grand public à la préservation de la biodiversité. Des animations et des visites guidées thématiques ont été réalisées dans ce réseau de parcs et de réserves. Pour inaugurer, cette «Semaine de la nature», le CVFSE a proposé deux actions phares : le relâcher symbolique d une Spatule blanche, le jeudi 42

44 03 mai à Passay (Loire Atlantique, 44) et un après midi Portes Ouvertes du centre le lundi 07 mai pour faire découvrir au grand public les actions du centre en faveur de la biodiversité au travers de la découverte des animaux hospitalisés ou en cours de réhabilitation. Relâcher d une Spatule blanche (Platalea leucorodia) par Caroline Ladan sur le Lac de Grand-Lieu (France, 44) le 03 mai 2012 Parmi les animations thématiques proposées par la Ferme d Eveil du Parc de la Chantrerie, le Service des Espaces Verts et de l Environnement (SEVE) de la ville de Nantes a organisé une journée autour de la biodiversité à destination du grand public, le dimanche 24 juin Cette journée d animation a été proposée dans le cadre du projet «Inventaires et biodiversité dans les Jardins des Pays de la Loire» en partenariat avec l'association régionale des parcs, jardins et paysages des pays de la Loire. Le SEVE, le CVFSE, l UNAPLA (Union des Apiculteurs de Loire Atlantique) et la LPO ont ainsi accueilli le grand public à la ferme et au parc de la Chantrerie pour faire découvrir la faune sauvage et la faune domestique. Cinq temps forts ont été proposés : (1) une animation sur les abeilles par l UNAPLA et la maison de l Apiculture de Nantes, (2) des visites commentées du CVFSE à la découverte des animaux sauvages recueillis au centre, (3) des visites commentées par les jardiniers du parc à la recherche des «Papillons et Compagnie», (4) un spectacle de la LPO «la Biodiversité, c est coah?» et (5) deux sorties naturalistes animées par la LPO à la découverte des «Oiseaux du Parc». 43

45 Du 28 au 31 août 2012, dans le parc de la Chantrerie, la Ville de Nantes a organisé un évènement particulier «Bouge ton été» ouvert au jeune public de 7 à 12 ans. Cette manifestation a pour objectif de faire découvrir aux enfants des secteurs d activités liés à l environnement et de les initier à différentes disciplines ludiques, sportives et culturelles. A cette occasion, le CVFSE a accueilli 146 enfants sur 4 jours pour les sensibiliser à la faune sauvage et la biodiversité en général. E. Laurent a organisé et réalisé les visites commentées du centre à raison de 4 visites de petits groupes chaque jour. L animal est de plus en plus perçu comme un support privilégié pour des programmes éducatifs, pédagogiques voire thérapeutiques. Il peut jouer le rôle de présence rassurante, socialisante ou affective, et ses vertus sur les enfants handicapés mentaux et/ou physiques sont reconnues. A ce titre, le CVFSE a été sollicité en 2012 pour organiser des «rencontres» entre des animaux sauvages hospitalisés et de jeunes enfants handicapés. Un premier groupe de 5 enfants (non voyants et handicap moteur) a été accueilli par O. Lambert le 08 mars 2012 avec l objectif d axer la découverte des animaux (rapaces, petits mammifères) sur l utilisation de l odorat, du toucher et de l ouïe dans les volières de réhabilitation. Cette visite a été l occasion d un échange constructif, joyeux et très émouvant. Un deuxième groupe de 5 jeunes (13-16 ans, handicapés mentaux) a été accueilli par E. Laurent le 19 novembre Lors de cette visite, le contact par le toucher a été privilégié sur la demande des encadrants pour répondre parfaitement aux travaux menés avec ces jeunes. 44

46 INTERVENTIONS AUPRES DES PROFESSIONNELS Formations et interventions Assemblée Générale UFCS. Lors de l Assemblée Générale de l Union Française des Centres de Sauvegarde de la Faune Sauvage des 31 mars et 01 avril 2012 à Torsac (Charente, 16), Ph. Gourlay a réalisé une intervention sur l émergence de maladies infectieuses chez les Oiseaux des Jardins en Europe. Une vingtaine de centres était représentée lors de cette réunion annuelle. Formation des ITD SAGIR. Comme en 2011, deux interventions, «Exemple d exploitation de bases de données d épidémiosurveillance passive en France» et «Notion d espèce sentinelle en épidémiologie animale», ont été réalisées par Ph. Gourlay le 31 Mai 2012 à la Maison Familiale Rurale de Mondy à Bourg de Péage (Drôme, 26) dans le cadre de la formation continue des interlocuteurs techniques départementaux du réseau SAGIR (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage Fédération des Chasseurs). Ces interventions seront renouvelées en Formation SDIS 44. A la demande du SDIS 44 (Service Départemental d Incendie et de Secours de Loire Atlantique), le CVFSE a réalisé cette année deux sessions de formation de 15 sapeurs pompiers les 29 Juin et 25 Octobre O. Lambert a ainsi abordé la reconnaissance, la capture et la contention d oiseaux sauvages admis en centres de réhabilitation et Ph. Gourlay, le conditionnement, le transport et les premiers gestes de secourisme à apporter à l avifaune sauvage en détresse. Les interventions ont consisté en des présentations théoriques et des applications pratiques utilisant des pensionnaires du centre. D autres interventions de ce type devraient avoir lieu en

47 Formation de vétérinaires intervenant en centres de réhabilitation. Le CVFSE a accueilli en 2012, une jeune vétérinaire diplômé afin d approfondir ses connaissances en médecine et chirurgie de la faune sauvage autochtone. Barbara Blanc (Oniris, 2011) a ainsi réalisé un stage de formation à temps partiel de Janvier à Juillet En parallèle, le CVFSE a travaillé sur la conception d une formation à la réhabilitation de la faune sauvage autochtone (oiseaux, petits mammifères) à l intention des vétérinaires diplômés : formation «Certifaune Europe». Ph. Gourlay est le responsable pédagogique de cette formation, encadrée par le service de la Formation continue d Oniris (plus d informations sur le site d Oniris : ). Elle comprend 6 modules de 2 jours répartis sur 6 mois et est ouverte à tout vétérinaire diplômé intéressé par la réhabilitation de la faune sauvage autochtone. La première session de cette formation aura lieu à partir de Janvier Formation Api O. Depuis 2005, Oniris filière vétérinaire, en partenariat avec l'école Nationale Vétérinaire de Maisons- Alfort a mis en place une formation continue diplômante pour les vétérinaires "Diplôme inter-école d'apiculture-pathologie apicole". L'objectif est de former un maillage géographique de compétences spécifiques dans tous les départements français. Ce maillage permet aux vétérinaires praticiens d'intervenir au quotidien dans les problématiques sanitaires apicoles sur le terrain, mais aussi de pouvoir fournir des vétérinaires compétents en pathologie apicole dans des structures administratives (DDPP, DRAAF...), de recherche (enseignants-chercheurs, chercheurs) et de développement (organismes de défense sanitaires : GDSA et OSAD). Depuis 2005, 7 sessions ont pu être ouvertes, et à ce jour, 93 vétérinaires sont diplômés et actifs sur le terrain. Deux nouvelles sessions sont prévues à compter de fin 2013, et plus de 50 vétérinaires sont en attente de formation. Cette formation est dirigée par M. L Hostis. 46

48 Zoom La Salamandre tachetée Salamandra salamandra Taille : 110 à 210 mm De la famille des Salamandridés, la Salamandre tachetée est d aspect général assez élancé avec une tête plus large que longue. La coloration de la face supérieure du corps est contrastée et la rend très reconnaissable avec des taches ou des lignes jaune vif (parfois orangé, rougeâtre ou saumonée). Il existe trois genres de Salamandridés en France : les salamandres entièrement terrestres à l état métamorphosé, les tritons terrestres et aquatiques dans les eaux stagnantes et les euproctes à cycle biphasique dans les cours d eau rocheux (Pyrénées, Corse). L habitat terrestre de la salamandre tachetée est représenté par le bocage et les boisements humides de feuillus notamment (elle est absente des boisements alluviaux à risque d inondation). L habitat aquatique de la larve est proche de gîte de l adulte (souche, sous une grosse pierre), bien oxygéné et thermiquement stables (ruisseaux, bassins, lavoirs, sources) et sans poisson. Elle est nocturne et a une période d activité de févriermars à octobre-novembre. L hivernage a lieu dans le gîte et en milieu souterrain où peuvent se regrouper plusieurs individus. Elle se nourrit d invertébrés (chenilles, limaçons, cloportes, ). Elle est protégée, classée parmi les espèces vulnérables et en forte régression sur le territoire. En 2012, le CVFSE a reçu une Salamandre tachetée suite à un dérangement de son gîte. L animal a pu être rapidement relâché sur un site favorable à proximité de son lieu de découverte. 47

49 Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire Activités scientifiques, de recherche et de développement Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire développe depuis quelques années sa valence scientifique grâce à une équipe pluridisciplinaire et composée d enseignants chercheurs d Oniris et de trois salariés doctorants en Les nombreuses collaborations engagées avec des organismes de recherche nationaux et internationaux viennent conforter les activités de recherche du centre. Les objectifs scientifiques du centre s articulent autour de trois axes majeurs : l amélioration de la prise en charge médicale et chirurgicale des animaux recueillis par l acquisition de connaissances anatomiques, biologiques et pathologiques ; la surveillance épidémiologique des maladies de la faune sauvage européenne ; l évaluation de l état de santé des écosystèmes par des études écotoxicologiques et écopathologiques sur des espèces sentinelles de l environnement et plus particulièrement en 2012 sur les abeilles domestique et sauvages. Le centre est devenu en quelques années un pôle scientifique incontournable et est à ce titre de plus en plus sollicité aux niveaux régional, national et international. 48

50 ACTIVITES SCIENTIFIQUES DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT EN FAUNE SAUVAGE Afin d être en conformité avec la réglementation concernant l utilisation d animaux dans le cadre de travaux de recherche, Ph. Gourlay a passé cette année le diplôme d Expérimentation animale Niveau 1. Participation à la surveillance des maladies de la faune sauvage en France métropolitaine et en Europe En 2012, le CVFSE a reçu plus de 1600 animaux appartenant à plus d une centaine d espèces. Disposant de ce matériel biologique considérable, source d informations complémentaires au réseau SAGIR (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et Fédérations Départementales des Chasseurs) pour l évaluation de la santé de la faune sauvage, le CVFSE a pu poursuivre les programmes de surveillance épidémiologique de diverses maladies initiés les années précédentes. Ainsi dans le cadre de la surveillance de la trichomonose chez les oiseaux sauvages de la région des Pays de la Loire (maladie parasitaire due au protozoaire Trichomonas gallinae), le CVFSE avait initié en Septembre 2011 une étude de prévalence de portage du parasite et de prévalence clinique de la maladie chez les Rapaces ornithophages reçus au CVFSE. Pour cette étude, financée par la DREAL des Pays-de-la-Loire, le CVFSE a réalisé cette année plusieurs centaines de prélèvements. La collecte des données va se poursuivre en Elle sera réalisée en grande partie par une étudiante vétérinaire, Carole Godin, qui intégrera ce travail à sa thèse d exercice vétérinaire. La détection d un cas de trichomonose, clinique, chez un Epervier d Europe (Accipiter nisus) admis au CVFSE a, par ailleurs, été rapporté par Ph. Gourlay lors du congrès de l European Wildlife Disease Association (EWDA) en Juillet 2012 à Lyon sous forme d un poster rédigé en collaboration avec le service d Anatomopathologie d Oniris et l Institut of Zoology de la Zoological Society of London (page 50). 49

51 Lors du congrès de l EWDA, Ph. Gourlay a présenté également ses travaux de master 2 en épidémiosurveillance, traitant de la détermination des causes de morbidité et de mortalité de l avifaune sauvage protégée en France à partir de données issues de 3 systèmes de surveillance passive : réseau SAGIR, Réseau Français des Vétérinaires Praticiens pour la Faune Sauvage et CVFSE comme représentant des centres de réhabilitation français (page 51). La complémentarité de ces trois systèmes a ainsi été mise en évidence mais une amélioration et une harmonisation des capacités diagnostiques de ces systèmes sont nécessaires pour une pleine collaboration. 50

52 51

53 Comme en 2011, le CVFSE a participé à la surveillance des Lyssavirus des Chiroptères en envoyant 25 cadavres de chauve-souris (principalement de l espèce Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus) au Laboratoire National de Référence des Lyssavirus de l Anses Nancy pour recherche de virus rabique. Aucun animal infecté n a été détecté. En 2012, le CVFSE a été contacté par le Laboratoire National de Référence Botulisme aviaire, nouvellement créé, de l Anses Ploufragan pour intégrer son Comité de Pilotage. En effet, le CVFSE, recevant chaque année des oiseaux d eau victimes de cette intoxination, représente une source de souches sauvages intéressantes pour appréhender l épidémiologie de la maladie et les risques pour la Santé animale. collaboration avec le Laboratoire National de Référence des Flavivirus de Maisons- Alfort a ainsi été conclue cette année, développant les compétences du CVFSE à participer à l évaluation des risques pour la Santé publique (Flavivirus = agents zoonotiques). Dans le même axe, le CVFSE a été contacté par l Institut Pasteur de Lyon pour fournir des prélèvements d organes de Hérisson d Europe Erinaceus europaeus (seule espèce de mammifères insectivores terrestres reçue régulièrement au centre) en vue de la recherche d Hantavirus, agents zoonotiques. Des échantillons de 55 animaux ont ainsi été envoyés en fin d année et sont en cours d analyses. Enfin, cette année, 475 prélèvements réalisés sur les oiseaux admis au CVFSE sont venus approvisionnés la sérothèque du CVFSE, débutée en Ces échantillons de sang serviront à la réalisation d études sérologiques dans les années à venir. Une En parallèle à ces actions valorisant les animaux admis au centre, le CVFSE s est impliqué dans la surveillance épidémiologique de maladies touchant des espèces dans leur milieu naturel. Tout d abord, en Juillet et Août 2012, en collaboration avec l Université de Savoie et le CNRS de Moulis (Ariège), dans le cadre du projet RACE («Risk Assessment of Chytridiomycosis to European Amphibian Biodiversity»), Ph. Gourlay et O. Lambert ont réalisé des prélèvements sur des grenouilles vertes (Rana esculenta) cliniquement saines d une commune de Loire-Atlantique (Saint Herblon, 44) en vue de la recherche du champignon Batrachochytrium dendrobatidis responsable de la maladie. Cette démarche de surveillance active s est soldée par la détection de l agent infectieux, apportant ainsi des informations complémentaires à la compréhension de l épidémiologie de la maladie à l échelle nationale. L implication du CVFSE dans la surveillance des maladies des Amphibiens des Pays de la Loire devrait se poursuivre dans les années à venir. Ensuite, suite à la notification spontanée par le public de mésanges charbonnières Parus major présentant des nodules au niveau de la tête, le CVFSE a initié cette année un recensement national de ces cas, évocateurs de poxvirose. Cette maladie a été en effet 52

54 identifiée comme émergente chez la Mésange charbonnière en Scandinavie et en Europe de l Est il y a quelques dizaines d années et plus récemment en 2006 en Angleterre. La situation de la maladie est à l heure actuelle inconnue en France. Le recensement des cas par le CVFSE se fait suite à un appel national à témoignages lancé par Ph. Gourlay en Novembre 2012 et se terminant en Avril Ecouvillonnage sur une Grenouille verte en juillet 2012 sur la commune de Saint Herblon (France, 44) Cas de poxvirose sur une Mésange charbonnière 53

55 Projet scientifique «d amélioration de la prise en charge vétérinaire des oiseaux d eau victimes de pollutions» Ce projet a pour but de développer les compétences du personnel du CVFSE dans la prise en charge des oiseaux d eau victimes de pollution ainsi que de faire connaître le CVFSE auprès des professionnels de la lutte antipollution, afin de pouvoir fournir une offre d appui, scientifique et technique, ou d expertise, de qualité. Contacts et partenariats Les contacts établis les années précédentes ont été entretenus : Les échanges entre le CVFSE et la Fondation SeaAlarm ont été très réguliers et Ph. Gourlay s est déplacé au siège de la fondation à Bruxelles pour une réunion visant à identifier la place du CVFSE dans l organisation de la réponse européenne en cas de pollution accidentelle des eaux maritimes impliquant la faune sauvage. En effet, le CVFSE est, depuis 2010, membre du réseau européen EMPOWER (European Management Programme for Oiled Wildlife and other marine Emergency Responses) animé par cette fondation et est identifié comme l interlocuteur français principal en cas de crises de type pollution chimique. Par ailleurs, le CVFSE a été sollicité par la fondation pour participer à la formation en France de bénévoles de diverses nationalités dans le cadre du projet POSOW (Preparedness for Oil-polluted Shoreline cleanup and Oiled Wildlife interventions) qui se déroulera en Suite à l arrivée à échéance de la précédente convention ( ) liant le CVFSE au groupe Total, l entreprise pétrolière a souhaité poursuivre son soutien aux activités du centre. Une nouvelle convention de 2 ans ( ) a ainsi été passée entre le CVFSE, Total S.A., Total Raffinage Chimie et Total Raffinage France (Raffinerie de Donges). Axes de travail Le projet scientifique «d amélioration de la prise en charge vétérinaire des oiseaux d eau victimes de pollutions» est poursuivi selon deux axes de travail : - un axe de recherche scientifique avec la valorisation de la formation en épidémiologie de Ph. Gourlay par la réalisation d une thèse universitaire étudiant l émission et la persistance des agents biologiques pathogènes en centres de réhabilitation pour oiseaux sauvages (inscription février 2011 à l Ecole Doctorale Biologie Santé Nantes- Angers), 54

56 - un axe de développement technique par l acquisition par le CVFSE de matériels visant à améliorer ses capacités d accueil, de prise en charge et de réhabilitation et la qualité des soins apportés aux oiseaux d eau victimes de pollution. En 2012, des recherches d agents biologiques pathogènes initiées en 2011 et réalisées chez des espèces d oiseaux marins susceptibles d être impliquées en cas de pollution accidentelle par des hydrocarbures ont été poursuivies. En effet, des recherches de bactéries (Salmonelles, Colibacilles, Campylobacters, Chlamydophiles et Pasteurella multocida) et de virus (Influenza aviaire et Paramyxovirus de type 1) ont été réalisées chez des oiseaux admis au CVFSE et dans le cadre de captures de macreuses noires (Melanitta nigra) et de bécasseaux variables (Calidris alpina) (cf. plus loin). Les données obtenues sont en cours d analyses et les résultats obtenus feront l objet de publications scientifiques en 2013 et Etude «Les cheminements du Hérisson d Europe, Erinaceus europaeus : indicateur de la biodiversité en ville de Nantes» Rappel du projet Dans le cadre de l urbanisation de la Ville de Nantes, Nantes Métropole Aménagement mène une étude de caractérisation des identités paysagères de chaque quartier. Cette caractérisation paysagère prend en compte un grand nombre de paramètres spécifiques notamment les trames vertes et bleues (maillage écologique représenté par les espaces verts et les zones en eau). C est dans le cadre d identification des continuités et discontinuités pour les espèces sauvages que la Ville de Nantes a commandé auprès du CVFSE une étude sur les cheminements du hérisson, d octobre 2009 à octobre 2011, au sein des quartiers Zola Dervallières et Erdre-Porterie. Cette étude a été financée par Nantes Métropole Aménagement et la Ville de Nantes. Les objectifs étaient d une part scientifiques par l analyse des déplacements des hérissons, de leurs comportements en milieu urbain et des dangers auxquels ils sont exposés (route, intoxication, ) et, d autre part pédagogiques par la participation des citadins à cette étude et par la sensibilisation des scolaires à la faune sauvage en ville et aux notions de biodiversité. Travaux de recherches et résultats Concernant les objectifs scientifiques, trois axes de travail ont été suivis : (1) un travail de terrain consistant en la capture, le marquage et la recapture de hérissons : 40 hérissons ont ainsi été marqués (marquage par code couleur au niveau des piquants) ; 55

57 cette partie a été réalisée par deux étudiantes vétérinaires d ONIRIS (Marianne Verry et Morgane Andrieu) ; 2/un deuxième travail de terrain initié en mai 2011 pour permettre un suivi plus précis des hérissons par radiopistage (photos page 56) ; 17 hérissons ont été équipés d un émetteur (et suivis à l aide d un récepteur) de mai à novembre 2011 ; cette technique permet de se focaliser sur un individu et de suivre ses déplacements à distance. Le travail en milieu urbain (signal perturbé par la densité du bâti, propriétés inaccessibles, nombreuses cachettes artificielles) ne facilite toutefois pas ce suivi par radiopistage. Ce suivi réalisé par Valérian Coué (CDD-CVFSE de 10 mois) a permis de mettre en évidence notamment 1/ les zones les plus fréquentées par les hérissons, 2/ les modes de déplacements et la taille du domaine vital du Hérisson en ville (page 57), 3/ une collecte de cadavres de hérissons (suite aux signalements par des riverains ou les agents des services espaces verts de la ville de Nantes) en vue de réaliser des analyses toxicologiques (évaluation de la contamination par les insecticides organophosphorés et carbamates, et les rodenticides anticoagulants). En 2011, 34 cadavres ont été récoltés et prélevés pour les analyses. Ces travaux ont fait l objet de deux thèses d Exercice Vétérinaire soutenues à Oniris en 2012 : Marianne Verry le 02 juillet L étude des cheminements du Hérisson d Europe dans deux quartiers de la ville de Nantes montre qu en milieu urbain, la taille du domaine vital est considérablement plus faible qu en milieu rural (0,1 à 42 hectares contre 10 à 105 hectares). Les cheminements au sein du domaine vital sont assez courts (environ 150 mètres) et traversent essentiellement les espaces verts et les jardins privatifs, en évitant l intérieur des bois et les routes. Le Hérisson semble particulièrement bien adapté au milieu urbain. Morgane Andrieu le 17 décembre Dans la ville de Nantes entre 2009 et 2011, les hérissons d Europe (Erinaceus europaeus) qui ont été trouvés lors de sorties nocturnes sont parasités par des puces du genre Archaeopsylla erinacei et des tiques du genre Ixodes hexagonus. Les analyses toxicologiques réalisées sur les cadavres de hérissons récoltés sur la même période révèlent une faible exposition aux inhibiteurs des cholinestérases et aux rodenticides antivitamine K. Marquage par gaines électriques et pose d un transpondeur sur deux hérissons d Europe (Nantes, 44) 56

58 Cheminements et domaines vitaux des hérissons portant un émetteur dans le quartier Zola-Dervallières (n=9) : extrait de la thèse d exercice de Marianne Verry. 57

59 ACTIVITES SCIENTIFIQUES DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT EN APIDOLOGIE Etude «L Abeille mellifère (Apis mellifera) témoin de la pollution de l environnement : étude sur un transect paysager en Pays de la Loire» Rappel du projet C est dans un contexte de crise apicole et plus généralement de crise environnementale que le CVFSE a initié en 2007 une étude utilisant l Abeille mellifère (Apis mellifera) et les matrices apicoles associées (miel et pollen), comme sentinelle pour évaluer la contamination chimique environnementale autour de 18 ruchers en Bretagne et Pays de la Loire. Ainsi les hydrocarbures aromatiques polycycliques, le plomb et les substances à usage phytosanitaire et vétérinaire ont été dosés dans les matrices apicoles. Une enquête sur les pratiques d utilisation de ces substances a par ailleurs été conduite autour de chacun des ruchers afin d éprouver le caractère sentinelle des matrices apicoles. En parallèle, l état sanitaire des colonies de chaque rucher a été établi et une évaluation du portage asymptomatique de 12 agents infectieux a été réalisée à l échelle de la colonie et à l échelle du rucher. Cette étude a bénéficié des soutiens financiers de la Direction Générale des Politiques Economique, Européenne et Internationale (Ministère chargé de l Agriculture), du Conseil Régional des Pays de la Loire, du Conseil Général de Loire Atlantique, de Nantes Métropole, d Oniris et du Groupe Pullman par l intermédiaire de l Association Bee My Friend. Cette étude a pu être menée par ailleurs grâce au soutien technique d apiculteurs volontaires qui ont accepté d ouvrir leurs ruchers deux années consécutives ( ) pour la réalisation des prélèvements des matrices apicoles étudiées. En 2012, deux articles ont été publiés et trois ont été soumis dans la presse internationale à comité de lecture, et la valorisation scientifique de cette étude a notamment conduit à la soutenance d une thèse universitaire en Ecologie. Thèse universitaire dans le cadre de l étude Ce travail de thèse a été réalisé par le Directeur du CVFSE, Olivier Lambert, sur la «Contamination chimique de matrices apicoles au sein de ruchers appartenant à des structures paysagères différentes». Inscrite au sein de l Ecole Doctorale Sciences de la Vie, Santé, Agronomie, Environnement de l Université Blaise Pascal de Clermont Ferrand, cette thèse a été coencadrée par le Professeur Frédéric Delbac de l Equipe Interactions Hôtes-Parasites du Laboratoire «Microorganismes : Génome et Environnement» (UMR CNRS 6023) et le Professeur Hervé Pouliquen d Oniris. La soutenance s est déroulée à Oniris le 05 décembre

60 Jury de thèse réuni devant les locaux du CVFSE : de gauche à droite, Gérard Arnold, Président (Directeur de Recherche, CNRS, Gif sur Yvette), Philippe Berny, rapporteur (Professeur VetAgro Sup Campus Vétérinaire Lyon), Hervé Pouliquen, co-directeur (Professeur Oniris Nantes), Monique L Hostis, examinateur (Professeur Oniris Nantes), Luc P. Belzunces, rapporteur (Directeur de Recherche, INRA Avignon), Olivier Lambert, le thésard (Directeur CVFSE), Joseph Baudet, examinateur (Maître de Conférences, Université Nantes) et Frédéric Delbac, directeur (Professeur Université Blaise Pascal Clermont Ferrand). Depuis la seconde moitié du XXème siècle, l industrialisation, l urbanisation croissante, les transports et les pratiques agricoles ont entraîné une contamination généralisée des écosystèmes et des modifications profondes dans la composition et la structure des paysages. Ces changements majeurs induisent des perturbations physiologiques et comportementales des organismes et ont des effets négatifs sur la biodiversité. L Abeille mellifère (Apis mellifera) est au cœur de cette problématique : 1/ les colonies d abeilles déclinent dramatiquement depuis quelques années en Europe et aux Etats-Unis, et 2/ les abeilles sont reconnues comme d excellentes sentinelles pour évaluer la contamination environnementale grâce à leurs caractéristiques physiologiques et biologiques. C est dans ce contexte, que des abeilles, du miel et du pollen récoltés dans l Ouest de la France ont été analysés pour évaluer leurs contaminations et la présence dans l environnement d hydrocarbures aromatiques polycycliques, de plomb, de pesticides et de médicaments vétérinaires. Les échantillons ont été prélevés dans 18 ruchers de contextes paysagers différents (ville, bocage, culture et insulaire) sur 4 périodes (printemps, début d été, milieu d été et début d automne) en 2008 et en Les résultats d analyses toxicologiques mettent en évidence des sensibilités différentes en fonction du polluant environnemental, de la matrice étudiée, de la 59

61 période de prélèvements et du contexte paysager. En dépit de ces différences, le plus souvent propres à chaque rucher, notre étude montre une contamination généralisée des matrices apicoles quels que soient le paysage et la période considérés. Même si les concentrations mesurées sont généralement faibles, cette pression par les xénobiotiques s ajoute, voire amplifie l action des nombreux autres stresseurs environnementaux qui menacent la survie des abeilles en général. Articles publiés en 2012 dans le cadre de l étude Chemosphere 86, Olivier Lambert, Bruno Veyrand, Sophie Durand, Philippe Marchand, Bruno Le Bizec, Mélanie Piroux, Sophie Puyo, Chantal Thorin, Frédéric Delbac, Hervé Pouliquen (2012). Polycyclic aromatic hydrocarbons: Bees, honey and pollen as sentinels for environmental chemicals contaminants. Trois matrices apicoles échantillonnées dans six ruchers différents de l Ouest de la France ont été analysées pour doser les hydrocarbures aromatiques polycycliques (4HAPs : benzo[a]pyrène, benzo[a]anthracène, benzo[b]fluoranthène et chrysène). Les échantillons ont été collectés lors de quatre périodes différentes pour les années 2008 et Les échantillons de miel ont montré les niveaux de contamination en 4HAPs les plus faibles (minimum = 0,03 µg.kg -1 ; maximum = 5,80 µg.kg -1 ; moyenne = 0,82 µg.kg -1 ; écart type = 1,17). Les échantillons d abeilles ont montré les niveaux de contamination en 4HAPs les plus élevés (minimum = 0,32 µg.kg - 1 ; maximum = 73,83 µg.kg -1 ; moyenne = 7,03 µg.kg -1 ; écart type = 17,83) avec une dispersion importante des concentrations due à quatre pics principaux de concentrations élevées. Les échantillons de pollen ont montré seulement un épisode majeur présentant les concentrations les plus élevées retrouvées en 4HAPs (minimum = 0,33 µg.kg -1 ; maximum = 129,41 µg.kg -1 ; moyenne = 7,10 µg.kg -1 ; écart type = 22,28). Les concentrations retrouvées en 4HAPs ont été significativement influencées par le contexte paysager pour tous les échantillons apicoles prélevés. Environmental Pollution 170, Olivier Lambert, Mélanie Piroux, Sophie Puyo, Chantal Thorin, Mickaëlle Larhantec, Frédéric Delbac, Hervé Pouliquen (2012). Bees, honey and pollen as sentinels for lead environmental contamination. Trois matrices apicoles, échantillonnées dans dix-huit ruchers de l Ouest de la France, ont été analysées pour doser le plomb (Pb). Les échantillons ont été collectés sur 4 périodes en 2008 et en Le miel est la matrice la moins contaminée par le plomb (minimum = 0,004 μg g 1 ; maximum = 0,378 μg g 1 ; moyenne = 0,047 μg g 1 ; écart type = 0,057). Les abeilles (minimum = 0,001 μg g 1 ; maximum = 1,869 μg g 1 ; moyenne = 0,223 μg g 1 ; écart type = 0,217) et le pollen (minimum = 0,004 μg g 1 ; maximum = 0,798 μg g 1 ; moyenne = 0,240 μg g 1 ; écart type = 0,200) ont montré des niveaux de contamination et des variations de contamination dans le temps équivalents mais les abeilles semblent être plus sensibles mettant en évidence les pics de contamination en plomb. Les ruchers en paysages urbains et bocagers semblent être plus contaminés que les ruchers en paysages de cultures et insulaires. La période d échantillonnage a eu un effet significatif sur la contamination en plomb avec des concentrations en plomb plus élevées pour les périodes sèches. 60

62 Articles soumis en 2012 dans le cadre de l étude Agriculture, Ecosystems and Environment. Mélanie Piroux, Olivier Lambert, Sophie Puyo, Isabelle Farrera, Claudine Guinet, Monique L Hostis, Bernard Viguès, Suzanne Bastian (soumis). Characterization of foraging area of the honeybees, Apis mellifera, in western France by landcover data and pollen spectra. PLoS ONE. Olivier Lambert, Mélanie Piroux, Sophie Puyo, Chantal Thorin, Monique L Hostis, Laure Wiest, Audrey Buleté, Frédéric Delbac, Hervé Pouliquen (soumis). Widespread occurrence of chemical residues in beehive matrices from apiaries located in different landscapes of western France. Applied and Environmental Microbiology. Coralie Mouret, Olivier Lambert, Mélanie Piroux, François Beaudeau, Bertille Provost, Pauline Bénet, Marc-Edouard Colin, Monique L Hostis (soumis). A field study of the prevalence of 12 infectious agents in 18 apiaries in western France. Interventions et communication dans le cadre de l étude et sur le thème de l Abeille mellifère Olivier Lambert. Les espèces sentinelles. Exemple de l Abeille mellifère (Apis mellifera) sentinelle de la pollution de l environnement : étude sur un transect paysager en Pays de la Loire. Présentation à des élèves de 1 ère BAC Pro Gestion des Milieux Naturels et de la Faune, 13 janvier 2012, lycée Briacé, Ancenis (France, 44). Monique L Hostis, Olivier Lambert, Hervé Pouliquen, Mélanie Piroux, Coralie Mouret, Isabelle Guilberteau, Suzanne Bastian, Sophie Puyo. Présentation des résultats de l étude Abeille témoin de la pollution des écosystèmes en Pays de la Loire, cas particulier des ruchers de la Sarthe. Chambre d Agriculture de la Sarthe, 24 mars 2012, Le Mans (France, 72). Olivier Lambert. Les espèces sentinelles. Exemple de l Abeille mellifère (Apis mellifera) sentinelle de la pollution de l environnement : étude sur un transect paysager en Pays de la Loire. Présentation à des élèves de 1 ère et BTS, 26 mars 2012, lycée Nature, La Roche sur Yon (France, 85). Olivier Lambert. Contamination de matrices apicoles au sein de ruchers appartenant à des structures paysagères différentes. Les Journées de l Ecole Doctorale 2012, Université de Clermont- Ferrand, 24 et 25 mai 2012, Aubière (France, 63). 61

63 Monique L Hostis, Olivier Lambert. Etude écotoxicologique dans le cadre de l étude Abeille sentinelle de la santé des écosystèmes en Pays de la Loire. Journées Nationales des Groupements Techniques Vétérinaires, 25 mai 2012, Nantes (France, 44). Coralie Mouret, Olivier Lambert, Mélanie Piroux, Monique L Hostis. Etude écopathologique dans des ruchers du Grand-Ouest de la France dans le cadre de l étude Abeille sentinelle de la santé des écosystèmes en Pays de la Loire. Journées Nationales des Groupements Techniques Vétérinaires, 25 mai 2012, Nantes (France, 44). Olivier Lambert, Mélanie Piroux. Présentation des résultats de l étude Abeille témoin de la pollution de l environnement en Pays de la Loire. Manifestion APIdays, 22 juin 2012, Laval (France, 53). Olivier Lambert, Sophie Puyo, Chantal Thorin, Laure Wiest, Audrey Buleté Frédéric Delbac, Hervé Pouliquen. Honeybees, honey and pollen as sentinels to monitor pesticides presence in environment. 12th EAVPT Congress, July 2012, Noordwijkerhout (Netherlands). Monique L Hostis, Olivier Lambert. Santé des pollinisateurs. Atelier «Biodiversité et santé animale, sous thème : impact des médicaments ou toxiques sur la biodiversité animale» 61st Congrès WDA, 23 juillet 2012, Lyon (France, 69). Monique L Hostis, Olivier Lambert, Hervé Pouliquen, Mélanie Piroux, Coralie Mouret, Isabelle Guilberteau, Suzanne Bastian, Sophie Puyo. Présentation des résultats de l étude Abeille témoin de la pollution des écosystèmes en Pays de la Loire, cas particulier des ruchers des îles du Ponant. 15 septembre 2012, Le Palais (France, 56). Monique L Hostis, Olivier Lambert, Hervé Pouliquen, Mélanie Piroux, Coralie Mouret, Isabelle Guilberteau, Suzanne Bastian, Sophie Puyo. Présentation des résultats de l étude Abeille témoin de la pollution des écosystèmes en Pays de la Loire. Présentation devant les élus de la Chambre d Agriculture de Loire-Atlantique (M. Sable, Secrétaire général au bureau de la Chambre, M. Guérin, Administrateur, et M. Louis, Directeur Adjoint de la Chambre. 17 octobre 2012, Nantes (France, 44). 62

64 Etude «Ressources pollinifères et mellifères de l Abeille domestique, Apis mellifera, en paysage rural du Nord Ouest de la France» Rappel du projet Cette étude fait suite à l étude «Abeille mellifère (Apis mellifera) témoin de la pollution de l environnement : étude sur un transect paysager en Pays de la Loire». L objectif de cette nouvelle étude initiée en septembre 2010 est de réaliser : 1/ une évaluation de la contamination chimique des abeilles par les substances à usage phytosanitaire et plus particulièrement les molécules dites problématiques, telles que les néonicotinoïdes et les pyréthrinoïdes, 2/ une évaluation de la contamination biologique des abeilles par des agents infectieux et 3/ une évaluation des ressources exploitées par les abeilles et de leurs stratégies de butinage. Dans un premier temps, seul le 3ème axe est développé et s attache plus particulièrement à comparer les ressources présentes et disponibles sur les sites d étude, aux ressources pollinifères et mellifères réellement exploitées par les abeilles. Cette comparaison et l interprétation des résultats doivent permettre (i) d apporter des réponses quant aux choix de l implantation de ruchers dans l optique d optimiser la survie et le développement de colonies en zone agricole et ce quelle que soit l origine de la colonie, et (ii) de définir un «calendrier optimal botanique» pour le développement de la colonie. L étude est réalisée sur deux ruchers en zone de grandes cultures et les prélèvements (2011 et 2012) sont effectués sur 12 colonies pour chaque rucher, 6 colonies étant déjà présentes sur site et 6 autres ayant été installées au début de l étude. En parallèle, une analyse paysagère fine et des inventaires botaniques sont effectués dans un rayon de 1,5 km autour du rucher. Cette étude est réalisée par Mélanie Piroux dans le cadre d une thèse universitaire (année 2012 = 2ème année) et la soutenance de ce travail est prévue pour le 2ème trimestre L année 2012 a été financée par le Groupe LVMH Recherche Parfums et Cosmétiques et le Groupe Pullman via l association Bee My Friend. Ruchers de l étude et abeille mellifère butinant sur une fleur de pissenlit 63

65 Etat d avancement L ensemble des prélèvements de pollen (n=233 en 2011 et 287 en 2012) et de miel (n= 24 en 2011 et 21 en 2012) au sein des 24 colonies a été réalisé ; ces prélèvements ont été (année 2011) ou sont en cours d analyses (année 2012) par l Unité d Expertise 3P «Phytoprotection, Pathologie des abeilles, Palynologie»de Montpellier SupAgro. La comparaison des inventaires botaniques et des analyses palynologiques a débuté en 2012 et 257 comparaisons (échantillons 2011) ont été réalisées. La valeur nutritionnelle des pollens récoltés par les abeilles est en cours d analyse. Remarque : l ensemble des prélèvements d abeilles pour les suivis écotoxicologique et écopathologique a été réalisé et ces prélèvements sont stockés à -80 C dans l attente des analyses correspondantes (étude 2013?). Interventions et communication dans le cadre de l étude Mélanie Piroux, Monique L Hostis, Bernard Viguès, Olivier Lambert. Etude dynamique cas/témoin du développement de colonies d abeilles (Apis mellifera) sur 2 ruchers en Pays de la Loire, suivi écotoxicologique, écopathologique et évaluation des stratégies de butinage. Les Journées de l Ecole Doctorale 2012, Université de Clermont-Ferrand, 24 et 25 mai 2012, Aubière (France, 63). Mélanie Piroux, Olivier Lambert, Monique L Hostis, Bernard Viguès. Etude dynamique cas/témoin du développement de colonies d abeilles (Apis mellifera) sur 2 ruchers en Pays de la Loire, suivi écotoxicologique, écopathologique et évaluation des stratégies de butinage. Journée Scientifique Apicole, 7 juin 2012, Nantes (France, 44). 64

66 Etude préliminaire «Apoïdes sauvages flore butinée» sur trois sites en Pays de la Loire Le projet Pour faire suite aux deux programmes sur l Abeille domestique (Apis mellifera) et initier le programme de recherche à venir sur les abeilles sauvages en milieux urbain et péri-urbain (Projet URBIO, voir à suivre), le CVFSE a mis en place en 2012 une étude préliminaire sur les stratégies de butinage de ces pollinisateurs sauvages «Etude préliminaire Apoïdes sauvages-flore butinée sur trois sites en Pays de la Loire». Cette étude s est orientée autour de deux axes principaux : la réalisation (i) d une bibliographie synthétique sur les apoïdes sauvages (biologie, écologie) centrée principalement sur ceux présents en Pays de la Loire, et (ii) d une étude de terrain pour identifier conjointement les abeilles sauvages et la flore qu ils butinent. Cette étude a été menée par une étudiante en Licence 3, Caroline Echappe : la synthèse bibliographique a fait l objet de son stage de L3 et le travail de terrain a été effectué dans le cadre d un CDD de 4 mois. Chaque site Lycée Rieffel (Saint Herblain, 44), Oniris site de la Chantrerie (Nantes, 44) et Lycée Nature (La Roche sur Yon, 85) a été prospecté à la recherche d apoïdes pollinisateurs soit le long d un transect (bordure de haies, bord de champs, chemin, fossé, ), soit de façon aléatoire en se focalisant sur les zones attractives (plantes en fleurs). Toutes les abeilles sauvages contactées sur une fleur ont été capturées (filet, aspirateur à bouche) et la fleur butinée identifiée. Les abeilles sauvages capturées ont été mises en collection puis identifiées jusqu à l espèce quand cela a été possible (certains individus n ont pour l instant été identifiés qu au genre et sont en attente d une identification plus précise ; l identification jusqu à l espèce n a été réalisée que pour le genre Bombus). 65

67 Résultats Au total, 365 apoïdes pollinisateurs ont été collectés sur l ensemble des trois sites du 18 juin au 10 août Ces abeilles sauvages ont pu être classées, dans un premier temps, en 5 familles et 9 genres (8 espèces ont été déterminées au sein du genre Bombus). La famille des Apidae est la famille la plus représentée avec notamment le genre Bombus qui comprend 240 des 365 individus capturés soit 66 % du total, et le genre Antophora qui n a été rencontré qu une seule fois (1 seul individu). La deuxième famille la plus abondante est celle des Halictidae représentée en proportions équivalentes par les genres Halictus et Lasioglossum. Les trois autres familles, Melittidae (genre Melitta), Andrenidae (genres Andrena et Panurgus) et Colletidae (genre Colletes), représentent moins de 7 % du nombre total d abeilles sauvages prélevées. Exemple d abeille sauvage récoltée et contenu de deux boites entomologiques réalisées durant l étude Durant cette période, les espaces ornementaux (jachères fleuries, parterres de fleurs) ont rassemblé le plus de points de capture (25 %), puis les pelouses (19 %), les habitats de type végétation spontanée (16 %), les habitats de bordures (13 % et notamment bordures de champs), les prairies (13 %), les espaces horticoles et maraîchers (10 %), les fourrés et haies (3 %) et les champs cultivées (1 %). Les 365 fleurs sur lesquelles les abeilles sauvages ont été capturées correspondent à 63 espèces floristiques réparties en 22 familles différentes. La famille des Astéracées (25 espèces recensées ; ex : Porcelle enracinée (Hypochaeris radicata)) regroupe le plus de d abeilles capturées avec 35 %, puis celle des Fabacées (18 %) avec notamment le Lotier corniculé (Lotus corniculatus) qui est l espèce floristique la plus visitée, puis celle des Lamiacées (14 % ; ex : Lavande (Lavandula sp.)), celle des Boraginacées (8 % ; ex : Vipérine (Echium vulgare)) et celle des Lythracées (7 % ; ex : Salicaire (Lytrum salicaria)). Cette étude a par ailleurs permis de mettre en évidence les conditions les plus favorables à la capture des abeilles en prévision des études et programmes de recherche à venir sur ces espèces. Ainsi les sorties de terrain doivent être réalisées par temps ensoleillé (une éclaircie entre deux averses ou par temps nuageux suscite souvent la sortie d un grand nombre 66

68 d abeilles par exemple), par faible vent et en l absence de rosées sur les fleurs. Il apparaît également que la saison a une forte influence sur les captures d un point du vue qualitatif. Certaines espèces ont une période de vol limitée à quelques mois et n ont pu être observées lors de notre étude (ex : Andrena fulva dont la période de vol s étale de mars à mai n a pas été capturée, espèce pourtant bien représentée sur au moins un des sites). Perspectives Cette étude a permis à l équipe du CVFSE de se familiariser avec la biologie et l écologie des apoïdes sauvages et de tirer des conclusions importantes et utiles à la mise en place des programmes scientifiques à venir sur ces espèces : projet URBIO (début 2012, page 68-69) et stage de M2 sur l influence du degré d urbanisation et des modes de gestion des espaces verts sur les abeilles sauvages (mars-août 2013). Analyse spatio-temporelle des virus associés aux colonies d abeilles L équipe «Interactions hôtes-parasites, Virus et Métabolismes Microbiens du Laboratoire Microorganismes : Génome et Environnement» de l Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand, 63) a initié en 2012 un projet consistant à faire un suivi spatio-temporel de colonies d abeilles pour identifier les virus présents dans les ruchers et microbiotes pour trois types d apiculture (i.e. montagne, urbain et plaine) et aussi chez des abeilles sauvages. Ce projet (responsable Dr. David Biron, Chargé de Recherche au CNRS), doit permettre d identifier des virus pouvant être néfastes ou bénéfiques pour l abeille et aussi pour leurs agents pathogènes, tel le varroa. Il s agit d un sujet exploratoire faisant appel aux approches de la génomique environnementale et de la microscopie pour l identification et la caractérisation des virus associés aux colonies d abeilles. Le CVFSE a été sollicité pour participer à ce programme de recherche sur la partie échantillonnage de terrain en milieu urbain. M. Piroux réalise donc depuis juillet 2012, et pour un an, des prélèvements d abeilles domestiques, d abeilles sauvages et de pollen au sein d un des ruchers d Oniris (site de la Géraudière, Nantes, 44). Les analyses des virus seront réalisées au cours de l année

69 Projet URBIO Contexte et objectifs du projet L extension sans précédent que les villes ont connue durant ces 50 dernières années a pour conséquence de concentrer de nombreux enjeux sur les espaces périurbains, et c est tout particulièrement le cas dans la Région des Pays de la Loire. Audelà des évolutions sociales sur ces espaces, ces mutations posent de nombreuses questions scientifiques portant sur la dynamique de la biodiversité dans ce contexte de forte anthropisation. C est dans ce cadre que se développe et se structure une approche d écologie urbaine visant à comprendre les processus écologiques, parfois propres à ce contexte, qui sont impliqués dans les aires urbaines. Il est en effet nécessaire de caractériser la biodiversité de ces paysages périrurbains, mais aussi d en comprendre le fonctionnement et les implications effectives dans les services écosystémiques qui peuvent lui être attribués. L objectif de ce projet URBIO «Biodiversité urbaine : vers une approche intégrée des services écosystémiques dans les aires urbaines», est de permettre la structuration d un réseau de recherche interdisciplinaire sur la biodiversité des aires urbaines. Il s agit (i) de développer des collaborations entre les partenaires au travers d actions de recherche leur permettant de mettre en place des articulations entre leurs approches (mise en commun des données de terrain, inventaires des espèces, relevés météorologiques ), (ii) d animer des échanges plus larges entre les partenaires, pouvant faire émerger de nouveaux axes de recherches, impliquant des compétences pas encore mobilisées sur cette thématique et (iii) d impliquer dans ces travaux scientifiques des utilisateurs et des acteurs de ces territoires étudiés : collectivités, locales, lycées agricoles, associations naturalistes, grand public. Résultats attendus et méthodologie Ce projet a débuté en septembre Il doit permettre une meilleure compréhension des processus impliqués dans la dynamique de la biodiversité à l interface ville/campagne, qui puisse permettre une vision plus globale des intérêts de la biodiversité dans les aires urbaines. Ce projet doit donc permettre une caractérisation du gradient ville campagne impliquant les dynamiques urbaines et agricoles, une évaluation des variations climatiques le long de ce gradient, et une mise en relation avec des études écologiques sur les plantes, les oiseaux et les insectes pollinisateurs. 68

70 Le projet URBIO est ainsi constitué de 2 axes d animation et de diffusion dont l objectif est de constituer une dynamique scientifique pérenne et d assurer la diffusion et la valorisation des connaissances produites par 4 axes de recherche scientifiques : 1/ état de l art sur la biodiversité des aires urbaines et les services écosystémiques, 2/ travail méthodologique collectif et documentation de terrain, 3/ évaluation des interactions biodiversité et dynamique des aires urbaines à l échelle du paysage (caractérisation des dynamiques agricoles et urbaines dans ces espaces de transition, analyse des relations entre climat et végétation, place de la biodiversité ordinaire dans les aires urbaines), et 4/ influence du gradient ville/campagne sur des fonctionnements biologiques (analyse de la phénologie, analyse des abeilles et apoïdes sauvages). L équipe du CVFSE s implique sur ce dernier axe scientifique et propose d étudier la diversité des abeilles sauvages en fonction du degré d urbanisation en lien avec la flore présente et butinée, la présence de barrières imperméables dans les différents sites d étude et les modes de gestion des espaces verts. Les prélèvements de terrain s étaleront de mars 2014 à novembre Les Journées Scientifique Apicole 2012 et Vétérinaire Apicole 2012 Contexte et objectifs Afin de réunir les chercheurs, les ingénieurs du développement, les praticiens vétérinaires, français et francophones (organismes de recherche publics et privés, structure de développement apicole) autour des programmes de recherche et d études sur l abeille, le CVFSE et la FNOSAD (Fédération Nationale des Organisations Sanitaires Apicoles Départementales) organisent chaque année une Journée Scientifique Apicole (JSA). Cette journée se déroule une année sur deux au sein d Oniris. En 2012, et à suivre le JSA, une Journée Vétérinaire Apicole (JVA) a été initiée afin de réunir les vétérinaires impliqués dans la filière apicole et d'aborder des problématiques propres à ses divers métiers ; cette journée s inscrit dans la suite logique de la formation de vétérinaires dispensée chaque année à Oniris. 69

71 En 2012 En 2012, la 4 ème Journée Scientifique Apicole (JSA) et la 1 ère Journée Vétérinaire Apicole (JVA) se sont déroulées à Nantes, Oniris, site de la Chantrerie (France, 44) les 07 juin et 8 juin, et ont été organisées par Monique L Hostis, Olivier Lambert, Nelly Le Martret (Oniris) et Jean-Marie Barbançon (FNOSAD). Le programme de la JSA a été composé à partir d un appel à proposition pour les thèmes de 4 sessions : session 1 «Insectes invasifs pollinisateurs sauvages ressources mellifères», session 2 «Agents vivants pathogènes maladies interactions», session 3 «Agents chimiques intoxications abeille sentinelle», et session 4 «Actualités en apiculture élevage utilisation des produits de la ruche». La 4 ème JSA a permis de réunir 122 personnes autour de 23 conférences. Les actes de cette journée sont disponibles auprès des organisateurs (Monique L Hostis et Olivier Lambert). La 5 ème JSA est d ores et déjà prévue le 11 octobre 2013 à Aix-les- Bains (France, 73). La JVA s est déroulée en 3 sessions : session 1 «Interprétation des résultats toxicologiques en apiculture», session 2 «Rôle des vétérinaires en apiculture témoignages, table ronde» et session 3 «Utilisation du médicament vétérinaire en apiculture, aspects pratiques». Cette journée a permis de réunir 58 vétérinaires impliqués en apiculture. 70

72 AUTRES PRESTATIONS Sollicitations du Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire pour ses compétences scientifiques Etude GEDUVER Le CVFSE avait été contacté en Mars 2010 par la Fédération Nationale de Lutte contre les Organismes Nuisibles (FNLON) dans le cadre du projet GEDUVER (Gestion Durable des Vertébrés déprédateurs). Ce projet comprenait plusieurs volets dont un cherchant à évaluer le rôle de l avifaune sauvage (Colombidés, Corvidés, Sturnidés) dans la transmission d agents pathogènes aux élevages bovins des régions Basse- Normandie, Bretagne et Pays de la Loire. L enquête cas-témoins élaborée par Ph. Gourlay et Marion Ripoche, vétérinaire épidémiologiste recrutée par la FNLON pour cette étude, a été terminée à la fin de l année 2011 et les résultats ont été présentés lors d une réunion du comité de pilotage du projet GEDUVER en début d année 2012 à Paris. Cette étude a, par ailleurs, fait l objet d une communication orale lors des Journées Scientifiques de l Association pour l Etude de l Epidémiologie des Maladies Animales en Mai à Maisons-Alfort et d un article dans le volume 61 de la revue Epidémiologie et Santé animale. Les événements sanitaires investigués ont été les avortements bovins à Salmonelles dans le département de la Manche entre 2009 et 2011 et aucune relation n a pas été mise en évidence avec la présence d étourneaux, même en grand nombre, dans les exploitations. 71

73 Pose de balises Argos chez des Macreuses noires (Melanitta nigra) en Baie du Mont Saint Michel (France, 50) En 2011, le CVFSE avait été contacté par l Observatoire avifaune de la ZPS estuaire et marais de la basse Seine (Pascal Provost, Chargé de mission) pour réaliser la pose d émetteurs (VHF sous-cutané et Argos intra-coelomique) chez des macreuses noires (Melanitta nigra) en Manche. En effet, l Observatoire avifaune de la ZPS estuaire et marais de la basse Seine avait mis en place un programme de recherche visant à évaluer les déplacements de cette espèce de canards marins en Baie du Mont Saint Michel (Ille et Vilaine), suspectée par les conchyliculteurs, d être une importante consommatrice de moules de bouchots. Alors que seuls deux oiseaux avaient pu être équipés d une balise Argos intra-cœlomique en 2011, 3 nouvelles sessions de capture en Janvier et Juillet 2012 ont permis d équiper 11 nouveaux oiseaux. Les actes chirurgicaux ont été réalisés à Granville (50) par Ph. Gourlay et B. Blanc, vétérinaire en stage longue durée au CVFSE de Janvier à Juillet 2012, assistés de C. Ladan ou D. Teissedre, ASV au centre. Comme en 2011, Ph. Gourlay a profité de ces interventions pour réaliser des prélèvements (écouvillons trachéaux et cloacaux) pour rechercher des agents pathogènes bactériens et viraux d intérêt pour ses travaux (cf. Partie Bilan d activités de recherche et développement). Les données émises par les balises Argos ont été récoltées et sont en cours d analyses au Centre d Etudes Biologiques de Chizé (CEBC). Prélèvements et pose de balises Argos sur des macreuses noires capturées en baie du Mont Saint Michel (photos Maison de l Estuaire) 72

74 Prélèvements chez des bécasseaux variables (Calidris alpina) en Baie de Bourgneuf (France, 85) En 2011, le CVFSE avait été contacté par le Laboratoire EA 2160 Mer Molécules Santé de l Université de Nantes pour apporter une aide technique à la réalisation de prélèvements (sang et contenu stomacal) chez des limicoles, notamment des bécasseaux variables, à capturer en Baie de Bourgneuf (44, 85) dans le cadre de la thèse de doctorat de Sigrid Drouet «Existe-t-il une interaction entre le microphytobenthos et les oiseaux limicoles de la baie de Bourgneuf?». Cette année, l équipe du CVFSE (Ph. Gourlay, B. Blanc, C. Ladan et D. Teissedre) a de nouveau participé à plusieurs sessions de captures nocturnes à proximité du Port du Collet à Bourgneuf en Retz. Des prélèvements ont pu être collectés sur plusieurs dizaines d oiseaux. Des écouvillons cloacaux pour recherche d agents biologiques bactériens et viraux ont également été réalisés chez ces oiseaux dans le cadre des travaux de recherche de Ph. Gourlay. Quelques dernières sessions de capture et de prélèvements sont prévues pour l année Manipulations de terrain en Baie de Bourgneuf : Bécasseau variable capturé et prise de sang (photos : Université de Nantes) 73

75 Assistance technique à la pose de colliers émetteurs sur des Lièvres d Europe (Lepus europaeus) en Ille et Vilaine (France, 35 Le 7 Mai 2012, suite à une demande de Jean- Sébastien Guitton, ingénieur d étude du CNERA Petite Faune de Plaine de l Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage à Nantes, Ph. Gourlay a apporté une assistance technique en anesthésie lors de captures de lièvres d Europe en Ille et Vilaine. En effet, afin de pouvoir étudier l occupation du territoire et leurs déplacements dans un but de gestion de la ressource cynégétique, des lièvres ont été capturés et équipés de colliers émetteurs VHF. Ces manipulations étaient réalisées sous anesthésie afin de limiter le stress des animaux et réduire le risque de mort subite. Quatre lièvres adultes ont ainsi été équipés sur la journée après capture au filet. Une nouvelle session nécessitant des anesthéises est prévue en Rabattage de lièvres, anesthésie gazeuse et pose de collier émetteur (photos D. Tannoux FDC35) 74

76 Projet Beautour (La Roche sur Yon, 85) Le CVFSE a poursuivi en 2012 son implication concernant le projet Beautour notamment sur la réflexion autour des enjeux de recherche et d innovation. O. Lambert a ainsi participé au comité de pilotage du 03 avril 2012 au Lycée Nature (La Roche sur Yon, 85) et à la pose de la première botte de chaume sur le site Beautour. L année 2012 a été surtout marquée par la rédaction de la première exposition temporaire du centre Beautour autour de la thématique «Agriculture et biodiversité». Le CVFSE a participé activement à cette phase de rédaction et plus particulièrement sur la place de l Abeille mellifère dans les paysages ruraux. Les études mises places avec le Lycée Nature sur les abeilles domestique et sauvages pourraient par ailleurs entrer dans le cadre des programmes de recherche du centre Beautour. Conseil Nantais de la Biodiversité (Nantes, 44) Le Conseil Nantais de la Biodiversité s est réuni traditionnellement deux fois en 2012, le 11 mai (à l Institut des Etudes Avancées à Nantes) et le 09 novembre 2012 (Médiathèque Floresca Guépin). Comme chaque année, le CVFSE est sollicité pour ses compétences scientifiques et O. Lambert a été présent lors des ces réunions : la première réunion était consacrée à (i) la présentation du Contrat Nature de Nantes Métropole, (ii) les retours des groupes travail sur le quai Moncousu et sur les inventaires participatifs, (iii) la visite du «Péage Sauvage» (œuvre du Voyage à Nantes) de la Petite Amazonie, (iv) l organisation du «bio-blizz» et (v) la présentation des Assises Nationales de la Biodiversité dans le cadre de Nantes Capitale Verte Européenne 2013 ; la deuxième réunion était consacrée à (i) la présentation du programme URBIO (pages 67-68), (ii) la présentation du Prix de Thèse européen sur la biodiversité dans les espaces urbains, (iii) la présentation et la visite du quartier Bottière-Chénaie, (iv) la restitution de l étude sur l Erdre et (v) la présentation du parcours Green Capital La prochaine rencontre du Conseil Nantais de la Biodiversité est prévue le 17 mai

77 Comité Régional d Orientation et de Suivi (CROS) Ecophyto 2018 Le plan Ecophyto mis en place par le Ministère de l Agriculture et de la Pêche à la suite du Grenelle de l Environnement vise notamment à réduire de 50 % l usage des produits phytosanitaires en agriculture pour En Pays de la Loire, il a été décidé de mettre en place un groupe de travail «Pesticides et biodiversité» dont l objectif global est de travailler sur la biodiversité fonctionnelle c'est-à-dire la biodiversité dont la présence suffisante dans les systèmes de culture permet de réduire le recours aux pesticides, 1/ en capitalisant les connaissances de l impact des pesticides sur la biodiversité et 2/ en valorisant auprès des agriculteurs les services rendus par cette biodiversité. Les différentes réunions en 2011 et 2012 ont permis de recenser plusieurs actions à mettre en place dans cette perspective et réalisables dès Un colloque est par ailleurs prévu courant 2013 afin de présenter et de valoriser les actions en cours et mises place par les agriculteurs, les naturalistes, les coopératives agricoles et les chercheurs. Le CVFSE fait partie de ce groupe de travail (O. Lambert et M. L hostis) et a participé aux différentes réunions de réflexion (30 janvier, 20 mars et 10 septembre 2012). Dossier Frelon asiatique (Vespa velutina) Acteur incontournable de la recherche apicole en Pays de la Loire, le CVFSE (O. Lambert et M. L Hostis) a de nouveau été sollicité en 2013 pour participer aux réunions d échanges et de travail autour de la problématique du Frelon asiatique (Vespa velutina). Le 08 février 2012, les Fédérations Départementales de Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles (FDGDONs), le Conseil Régional, le GIE Apicole et le CVFSE se sont réunis (Angers, 49) pour discuter des bilans techniques et financiers de la campagne de surveillance et de lutte 2011, et des perspectives 2012 sur le plan technique et budgétaire, de la communication et de la recherche. En parallèle, le CVFSE et la Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles se sont rencontrés et ont échangé régulièrement en 2012 pour mettre en place le programme de recherche sur le Frelon asiatique en utilisant les données collectées par les FDGDONs. 76

78 Plan Vert Oniris (Nantes, 44) L article 55 de la loi Grenelle 1 du 03 août 2009 impose à tous les établissemets d enseignement supérieur de mettre en place une démarche Développement Durable dans ses dimensions sociale, économique et environnementale, le «Plan Vert». Les démarches du «Plan Vert» sont engagées à Oniris (sites de la Chantrerie et de la Géraudière, Nantes) et un groupe «Biodiversité» a été formé. Le CVFSE (M. L Hostis, M. Piroux et O. Lambert) participe activement à ce groupe à la fois par la réalisation des cartogrpahies des sites, la réalisation d inventaires faunistiques et floristiques, la mise en place et le suivi des ruchers mais aussi d hôtels à abeilles sauvages, et la réflexion sur les pratiques d entretien et de gestion des espaces verts. En parallèle aux missions de terrain au travail cartographique effectués en 2012, le groupe s est réuni trois fois pour discuter des objectifs à mettre en place, des premiers résultats et de l échéancier à suivre. En décembre 2012, il a par ailleurs été décidé d encadrer un groupe de stagiaires (projet Tutoré BTS GPN ; page 35) afin de travailler sur la gestion des espaces verst du site de la Chantrerie d Oniris par un état des lieux et des préconisations pour une meilleure prise en compte de la biodiversité. Ce travail débutera en février Différentes vues du site de la Chantrerie, Oniris 77

79 Zoom L Outarde barbue Otis tarda Taille : cm Envergure : cm Poids : 3,5-17 kg L outarde barbue est probablement l un des plus gros oiseaux européens volants. Le dimorphisme sexuel est prononcé même si le plumage est comparable avec un dessus roussâtre barré strié de noir, une poitrine brunroux, un cou gris et le ventre blanc : le mâle plus imposant que la femelle, présente un cou très fort nettement gris-bleu et des couvertures alaires plus blanches. Cet oiseau grégaire fréquente les zones ouvertes à végétation basse. Avec la disparition de la steppe herbeuse, la steppe agricole est devenue l habitat privilégié dès qu il offre une mosaïque de cultures différentes pouvant fournir l alimentation convenable (plantes herbacées : crucifères, légumineuses, ; invertébrés ; lézards, micromammifères). La raréfaction de son habitat, la monoculture et la diminution des ressources alimentaires ont entraîné la disparition de cette espèce, dans de nombreux pays européens, notamment en France. Classée vulnérable, actuellement, elle est retrouvée principalement dans le centre et le sud de l Europe (Espagne, Portugal, Hongrie). En France, les observations sont rares avec une dizaine de cas depuis les années En novembre 2012, le CVFSE a reçu une Outarde barbue via la LPO85. Cet oiseau bagué, affaibli et amaigri, était issu d un programme de réintroduction mené en Angleterre. L équipe anglo-saxonne en charge de ce programme a rapatrié l oiseau dans ses structures afin de la réhabiliter au sein du groupe «The Great Bustard Group». 78

80 Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire Communications médiatiques Article «Mérial et les vétérinaires : des partenariats choisis sur des valeurs partagées». Charlotte Sandret. Vétomecum n 326, mars 2012, 9. Article «Soins d immobilisation : indications et techniques de bandage chez les oiseaux sauvages». Sophie Le Dréan Quénec hdu, Philippe Gourlay, Olivier Lambert. Vétitude, mai-juin 2012, Article «D un coup de spatule, une semaine de nature». Reportage Camille Guillemois. Ouest-France, 5-6 mai Article «L abeille victime de coktails nocifs». Deux questions à Olivier Lambert par Camille Guillemois. Ouest-France, 10 mai Reportage audio sur l abeille dans le cadre du «Labo des Sciences». Monique L Hostis, Christophe Caron, Michel Bloas. Radio Prun le 17 septembre Interview téléphonique. «Initiatives dans la cadre de ville durable, santé des écosystèmes et des habitants». Interview de Monique L Hostis par Anne de Mallerey. Magazine Nantes Métropole, 12 novembre Interview téléphonique dans le cadre des Journées Scientifiques Apicoles. Olivier Lambert. Web Radio le 08 juin Article «Après son sauvetage, le voyage d une outarde barbue». Ouest-France, 17 novembre Article «Une outarde barbue recueillie à Nantes». Presse Océan 17 novembre Article «L outarde barbue a regagné son nid anglais». Entretien avec Elodie Laurent par Isabelle Moreau. Ouest-France, 18 novembre

81 Partenaires Financiers, techniques et scientifiques Remerciements Le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes tient à remercier l ensemble des partenaires financiers, techniques et scientifiques qui nous permettent de poursuivre nos objectifs de soins et de réhabilitation de la faune sauvage, nos objectifs scientifiques et pédagogiques. 80

82 81

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