THEME 1B: CHAPITRE N 1 LA NAISSANCE D UNE IDEE.

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1 THEME 1B: CHAPITRE N 1 LA NAISSANCE D UNE IDEE.

2 I UNE MOBILITE HORIZONTALE DES CONTINENTS. 1) les arguments de Wegener Au début du 20 ème siècle, Wegener, scientifique allemand fait de nombreuses observations troublantes: Ces indices variés suggèrent en effet que des continents actuellement éloignés auraient pu être jointifs dans le passé :

3 Les arguments géologiques et paléotologiques

4 L existence de traces de glaciations de même âge en Amérique du Sud, en Afrique, en Australie. Par ailleurs, l'étude statistique des altitudes terrestres révèle l'existence de deux maxima: mètres (altitude moyenne des continents) et mètres (altitude moyenne des plaines abyssales).

5 2) Les théories des opposants. La théorie des ponts continentaux envisage qu une partie des continents effondrés formerait le fond des océans.

6 La théorie contractionniste Le refroidissement de la Terre aurait entraîné une diminution de son volume, donc de sa surface. Celle-ci aurait donc été mise sous compression, ce qui aurait été à l origine et des chaînes de montagnes, et des vastes dépressions que constituaient les océans.

7 3) La solution de wegener 3) La solution de wegener Pour Wegener, il s agit là de deux territoires différents: une couche légère faite de granite (croûte continentale) une couche plus dense faite de basalte (croûte océanique). Les continents seraient en équilibre sur les zones plus denses un peu comme les œufs à la neige sur la crème anglaise.

8 L énoncé de la théroie Il va plus loin et propose la théorie de la dérive des continents «Si nous prenons comme base la théorie des translations, nous répondons à toutes les exigences justifiées, tant à celles de la loi des anciennes liaisons continentales qu'à celles de la permanence. Nous n'avons qu'à énoncer ces lois comme il suit : Ponts continentaux? Oui, non pas grâce à des continents intermédiaires affaissés, mais à des socles continentaux jadis contigus. Permanence? Oui, pas de chaque continent ou océan pris individuellement, mais permanence de la surface océanique totale et de la surface continentale totales prises en bloc» (Alfred Wegener, La genèse des continents et des océans, 1928)

9 Cette idée révolutionnaire de Wegener est rejetée par la majorité des scientifiques de l'époque qui estiment notamment qu'aucun moteur capable de déplacer les masses continentales ne peut être proposé. En 1930, Wegener meurt mais sa théorie continue de diviser les scientifiques

10 II- la convection mantellique, moteur de la dérive? La radioactivité a été découverte à la fin du XIXe siècle. La présence dans les roches d'éléments radioactifs comme l'uranium est connue. Holmes, géologue britannique qui est un des rares partisans de la théorie de Wegener, est ainsi amené à proposer un moteur aux déplacements des continents. Selon lui, le manteau terrestre serait animé de courants de convection très lents ayant pour origine la chaleur libérée par la désintégration des éléments radioactifs. Ces courants entraîneraient la croûte terrestre à se déplacer horizontalement en surface.

11 III-LES PREMIERES ETUDES SISMIQUES A L ORIGINE DU REJET DE LA THEORIE 1) des ondes qui peuvent traverser le globe. Définition d un séisme: Les différentes ondes: Ondes P Ondes S Ondes L

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13 2) Les propriétés des ondes Par analogie avec les rayons lumineux, on parle de rais sismiques pour désigner les trajectoires suivies par les vibrations sismiques. Lorsqu'une onde sismique atteint l'interface entre deux milieux à vitesse de propagation différente, elle est d'une part réfractée (en changeant de milieu, sa trajectoire est déviée), d'autre part réfléchie (dans le même milieu). L'interface entre ces deux milieux constitue une surface de discontinuité. Rai incident Rai réfléchi Rai réfracté

14 Les ondes P et S, qui traversent le globe terrestre, fournissent donc des informations - sur les caractéristiques des milieux traversés - sur la position des surfaces de discontinuité d'autre part

15 3) Les données sismologiques révèlent une terre solide Au début du XXe siècle, Gutenberg remarque que, pour chaque séisme, il existe une large zone du globe où les stations d'enregistrement ne reçoivent pas «normalement» les ondes sismiques : c'est la zone d'ombre s'étendant entre 105 et 143 de distance angulaire à l'épicentre (soit de à km environ). Elle révèle l'existence d'un «obstacle» De plus, si la vitesse des ondes P augmente avec la profondeur jusqu'à 2900 km, au-delà, cette vitesse diminue brutalement.

16 Cette discontinuité marque la limite entre le manteau profond et le noyau terrestre. Les ondes S ne traversent pas cette discontinuité

17 Gutenberg déduit de toutes ces données que la Terre interne est solide jusqu'à cette discontinuité (qui porte aujourd'hui son nom). Quant au noyau terrestre, il se comporte comme un liquide, au moins dans sa partie externe.

18 Le rejet de la théorie de Wegener. Plus tard, Lehmann mettra en évidence une autre discontinuité au sein du noyau ; située à environ 5100 km de profondeur, elle représente la limite de la graine centrale du noyau. La Terre solide semble aller contre la théorie de Wegener. En effet, la quasi-totalité de la terre étant solide, Jeffreys démontre que la Terre est beaucoup trop résistante pour être déformée

19 Conclusion L idée de la mobilité horizontale des continents est alors rejetée par l ensemble de la communauté scientifique.