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1 DoSSIER CaChEz CEt argent que je ne SauRaIS VoIR! zoom CamElot Serge Trudel SoIf D apprendre 3 $ Volume XIX, n 5 Montréal, Vincent-Guillaume Otis passer le message Démystifier la déficience intellectuelle

2 Réseau local Réseau 10 min max Réseau de nuit Réseau express Réseau de navettes À CHACUN SON BUS Cinq types de service facilement identifiables par : La nature du service offert Une série de numéro Un nom et un pictogramme stm.info

3 Écotrip est un organisme à but non lucratif dont la mission est de promouvoir et de valoriser le développement durable, l'écocitoyenneté et l'écotourisme de façon positive.

4 ENSEMBLE NOUS POUVONS CHANGER LEUR VIE! Faits saillants de L Itinéraire personnes aidées par année repas servis au Café L Itinéraire 358 vendeurs du Magazine L Itinéraire À QUOI SERT MON DON? Pour la réinsertion sociale L Itinéraire a pour mission de favoriser l autonomie individuelle et le développement social en brisant l isolement par la création d un milieu de vie adapté suscitant le sentiment d appartenance et en offrant une place active en société aux personnes itinérantes, toxicomanes ou éloignées du marché de l emploi par le biais de l économie sociale. LES CARTES-REPAS Soignez la faim! En achetant des cartes-repas, vous offrez des repas complets gratuitement à des personnes dans le besoin au Café L Itinéraire. Les intervenants sur place les distribuent aux gens défavorisés qui ont faim. Des services psychosociaux sont également offerts dans nos locaux. L ABONNEMENT Quand on ne peut acheter le magazine sur la rue Votre abonnement nous permet de continuer de publier notre magazine et de maintenir nos services. L Itinéraire, c est plus qu un magazine. C est un moyen concret qui améliore les conditions de vie des personnes de la rue. COUPON D ABONNEMENT / DE DON / D ACHAT DE CARTES-REPAS Pour une période de : 12 mois, 24 numéros : 124,18 $ 6 mois, 12 numéros : 62,09 $ Un camelot vous a encouragé à vous abonner? Nom ou numéro d identification : J ajoute un don de : 1 $ J achète cartes-repas à 4$ chaque = 1 $ Les cartes seront distribuées par L Itinéraire. Vous désirez distribuer des cartes dans la rue? Nous vous enverrons le guide du bénévole et les cartes par la poste. Cochez ici TOTAL : $ Monsieur Madame Prénom : Nom : Entreprise : Adresse : Visa, Master Card Chèque au nom du Groupe Communautaire L Itinéraire Numéro de la carte I I I I I I I I I I I I I I I I I Expiration / 20 Mois Année Signature 1 Vous recevrez votre reçu d impôt début janvier suivant votre don. Ville : Province : Code postal : Téléphone : ( ) Courriel : Postez votre coupon et votre chèque au Groupe communautaire L Itinéraire ou effectuez votre don en ligne au : 2100, BOULEVARD DE MAISONNEUVE EST, SUITE 001, MONTRÉAL (QUÉBEC) H2K 4S1 contactez-nous au poste 226

5 zoom camelot Serge trudel SoIf D apprendre geneviève geoffroy Vous l avez sûrement aperçu en sortant du métro Champs-de-Mars alors que vous vous évadiez pour une sortie au Vieux-Port. Ou peut-être en allant faire votre épicerie près de la rue Morgan. L homme tout de noir vêtu, arbore une longue moustache et cache ses cheveux blancs sous une tuque de matelot. Il vend des magazines pour boire un bon café deux laits deux sucres en attendant. Parce que lorsqu il en aura vendu assez, il s inscrira à l université. Il y a les retardataires, les ponctuels et ceux qui arrivent toujours à l avance. Serge Trudel fait partie de cette dernière catégorie. 12 h 50. L entretien est prévu pour 13 h. «Je ne suis pas trop en retard?» demande-t-il d une voix forte et rocailleuse. Il entre, tout sourire, la démarche chaloupée par la lourdeur d un sac en bandoulière où se trouvent des magazines fraîchement sortis des presses qu il ira vendre tantôt à l angle des rues Morgan et Sainte-Catherine. Dans une main, il tient fermement un attaché-case dans lequel se trouve ce qui est le plus important à ses yeux: ses diplômes. «Mes diplômes, c est la chose dont je suis le plus fier parce que ce n est pas un cadeau. J ai travaillé dur et fort pour les obtenir», déclare-t-il en les pointant du doigt. En effet, pour l homme de 61 ans, la vie n a pas été un cadeau. Du plus loin qu il se souvienne, Serge a toujours été traité différemment de ses quatre frères et sœurs. Né avec une anomalie congénitale, il louche; ses magnifiques yeux couleur bleu ciel ont toujours été, pour son père, synonymes de faiblesse. «Mon père me disait tout le temps "t es pas normal, t es fou, t es un bon à rien"», se rappelle-t-il. Lorsque sa mère - sa protectrice meurt, ses frères et sœurs se mettent de la partie. Ils l appellent «Le fou». Il a 14 ans. «À la maison, on ne me laissait pas toucher à la stéréo, à la télévision ou même me servir seul. En dehors, personne ne me parlait. Mes amis avaient entre deux et cinq ans. Ils étaient les seuls qui m acceptaient.» À 16 ans, il quitte l école. Il finit par croire qu il est trop fou pour terminer son secondaire. Serge Trudel endure son calvaire comme il peut. Lorsqu il atteint la majorité, il part pour Montréal avec seulement 25 $ en poche «pour commencer une nouvelle vie». On est en Il devient alors agent de sécurité. «Un métier qui contribue à sauver des vies», dit-il fièrement. Étrangement, il a toujours senti le besoin d aider les autres. Il ne s explique pas pourquoi il tente de donner ce qu il n a jamais reçu. Quand on lui pose la question, il réfléchit en lissant sa longue moustache blanche taillée comme celle du colonel Moutarde. «C est comme ça que je me sens au fond de moi, c est tout», donne-t-il pour toute explication. Au fil des ans, Serge mène son petit bonhomme de chemin. Mais, tous les jours, les paroles de son père résonnent dans sa tête «Hey le fou!» Un beau matin, il se lève et se dit: «Je vais le savoir si je suis fou, si je suis niaiseux. Je vais terminer mon diplôme d études secondaires!» Il a alors 42 ans. Entre 1993 et 1995, il retourne sur les bancs d école à temps plein et obtient son diplôme. «Je me suis dit, "t es pas si fou que ça finalement!", et je suis allé suivre un cours au cégep!», s exclame-t-il en brandissant fièrement ses deux diplômes devant lui. Mais pour Serge Trudel, ce n est pas suffisant. Il a soif d apprendre. Il rêve de s inscrire au Baccalauréat en sécurité et études policières à l Université de Montréal, et ce n est pas son âge qui va l arrêter! «Je n ai pas peur de ne pas avoir le temps de tout faire. Si je bouge et que je m occupe, c est impossible que je tombe malade», affirme-t-il. En attendant, vous le croiserez peut-être vendant un exemplaire de L Itinéraire ou dans un café en train d écrire des poèmes, songeant au jour où il s assiéra de nouveau sur un banc d école. photos : jérôme SaVaRy 5

6 SommaIRE zoom CamElot SerGe trudel SOIf D apprendre DoSSIER SpéCIal cachez cet argent Que Je ne SauraiS voir! actualité & CultuRE DémyStIfIer L aliénation parentale grande EntREVuE vincent-guillaume otis passer Le message p5 p8 p14 p18 Le Groupe communautaire L Itinéraire est un organisme à but non lucratif fondé en 1990 pour aider les personnes de la rue. Le conseil d administration est composé en majorité de personnes ayant connu l itinérance, l alcoolisme ou la toxicomanie RéDaCtIon Et administration 2100, boul. de Maisonneuve est, bur. 001 Montréal (Qc) H2K 4S1 le Café l ItInéRaIRE 2101, rue Ste-catherine est production l ItInéRaIRE 2103, rue Ste-catherine est, 3 e étage téléphones : administration ServiceS rue Ste-catHerine télécopieur : SItE : le magazine l ItInéRaIRE éditeur : Serge lareault Rédactrice en chef : catherine Girouard Superviseur de la rédaction : Jérôme Savary adjointe à la rédaction : Marie-lise rousseau Commis à la rédaction : Josée louise tremblay Stagiaire à la rédaction : laura Pelletier B, Geneviève Geoffroy Coordonateur à la conception visuelle : ramy Massarani photo de la une : anne-marie Piette Révision : Édith verreault, Hélène Pâquet, Sylvie Martin, Sophie desjardins, louise-marie dion, lise Berthiaume, catherine Flintoff, nadine Boccalini, lise laganière, Marilène c. rousseau et Marie-Françoise lalande. publicités et médias : chloé roumagère Design et infographie du site Internet : Serge cloutier, ConSEIllèRES publicitaires renée larivière : renee.lariviere@itineraire.ca Josée Poirier : josee.poirier@itineraire.ca DéVEloppEmEnt SoCIal Le Québec reconnaît tardivement SOn passé esclavagiste les CoulISSES DE l ItInéRaIRE chronique de rue Lettre à patrick LaGacé p24 p42 les CamElotS Sont DES travailleurs autonomes. 50% Du prix DE VEntE Du magazine leur REVIEnt. convention de la poste publication no , no d enregistrement retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au canada, au Groupe communautaire l itinéraire, 2100, boul. de Maisonneuve est, Montréal (Québec) H2K 4S1 le ConSEIl D administration président : Stephan Morency Vice-présidente : catherine isabelle trésorier : François rousseau-clair Secrétaire : Gabriel Bissonnette Conseiller, directeur général : Serge lareault Représentant des camelots : Yvon Massicotte Conseillère : lyne toupin Conseiller : claude lyrette Conseiller : Jean-Guy deslauriers l administration Directeur général : Serge lareault Coordonnatrice de l administration : Marie lareau Directeur marketing : richard turgeon Directrice médias et communications : chloé roumagère Directrice du développement social : Sylvie Gamache Coordonnatrice au développement des partenariats : Marie-Hélène choinière nous reconnaissons l appui financier du gouvernement du canada par l entremise du Fonds du canada pour les périodiques (FcP) pour nos activités d édition. gestion DE l ImpRESSon edition sur mesure - tva Publications Directrice du développement des affaires : Patricia dionne poste 2362 Coordonnatrice de production : audrey Messier-M. poste 2249 abonnez-vous ou % du prix de vente du magazine revient aux camelots. ISSn n de charité : RR0001 ImpRImEuR: ImpRImERIE SolISCo Le magazine L Itinéraire a été créé en 1992 par pierrette Desrosiers, Denise english, françois thivierge et michèle Wilson. à cette époque, il était destiné aux gens en difficulté et offert gratuitement dans les services d aide et les maisons de chambres. Depuis mai 1994, L Itinéraire est vendu régulièrement dans la rue. cette publication est produite et rédigée en majorité par des personnes vivant ou ayant connu l itinérance, dans le but de leur venir en aide et de permettre leur réinsertion sociale et professionnelle. La direction de L Itinéraire tient à rappeler qu elle n est pas responsable des gestes des vendeurs dans la rue. Si ces derniers vous proposent tout autre produit que le journal ou sollicitent des dons, ils ne le font pas pour L Itinéraire. Si vous avez des commentaires sur les propos tenus par les vendeurs ou sur leur comportement, communiquez sans hésiter avec le , poste 230. l itinéraire est MeMBre de : le réseau international des journaux de rue l itinéraire est appuyé FinancièreMent Par : Quebecor est fière de soutenir l action sociale de L Itinéraire en contribuant à la production du magazine et en lui procurant des services de télécommunications.

7 Éditorial CathERInE girouard rédactrice en chef VEnDRE la misère? «L Itinéraire!» Motivée et souriante, une femme vend le magazine à la sortie du métro Sherbrooke, au début de février. Pressées, plusieurs personnes passent sans la regarder, ou à peine. Elle ne se décourage pas, y met deux fois plus d ardeur. Un homme se poste alors devant elle, l examine. «Vous n avez pas l air d être dans la misère», lui lance-t-il, le regard lourd de mépris. La femme perd son sourire. Cette femme, c était Sylvie Gamache, directrice générale adjointe du groupe L Itinéraire. Elle voulait accompagner un camelot sur le terrain, question de bien connaître sa réalité. Elle est ressortie de son expérience à la fois ravie et profondément choquée par certains constats, comme cette phrase et ce regard lancés de haut. Une des missions principales de L Itinéraire est de mettre fin aux préjugés entourant la pauvreté, l itinérance et les exclus de notre société, car pour régler un problème, il faut d abord le comprendre. L anecdote de Sylvie démontre qu il y a encore beaucoup de pain sur planche Je veux d abord préciser une chose : les camelots sont des travailleurs. Et contrairement à la croyance générale, la grande majorité d entre eux ne sont pas des sans-abri. Le magazine est un outil de réinsertion sociale. Il est vendu par des gens qui vivent ou qui ont vécu des difficultés de tous ordres (exclusion sociale, isolement, itinérance, problème de santé mentale, alcoolisme, toxicomanie et autres) qui les ont éloignés du marché du travail. Après six mois de vente du magazine, plus de 90 % des camelots retrouvent une certaine stabilité et un logement. un jugement lourd CommE une BRIquE Comment peut-on juger ainsi, d un simple regard, la misère de quelqu un? Par la couleur de son manteau ou la fraîcheur de sa coupe de cheveux? Ridicule. Une personne pauvre n a-t-elle pas droit, elle aussi, à sa dignité? La coquetterie étant propre aux femmes, celles qui se retrouvent dans la rue ont souvent tendance à vouloir cacher leur état indigent. Est-ce parce qu une personne n est pas vêtue de haillons qu il n y a aucune raison de lui acheter un magazine L Itinéraire, de lui tendre la main ou de lui offrir un sourire? La pauvreté est souvent plus invisible qu on le pense «À L Itinéraire, ce n est pas la misère qu on vend, c est la cause!» fait valoir Sylvie Gamache. Une cause qui croit à la dignité humaine, à l entraide et à l insertion sociale. Qui croit que chacun a sa place dans la société et que personne ne devrait en être exclu. Après 90 minutes à faire le pied de grue et seulement trois magazines vendus, Sylvie Gamache a modifié sa technique de vente. Elle s est aperçue qu elle vendait beaucoup plus facilement lorsqu elle se présentait comme étant la directrice générale adjointe du groupe communautaire. Tout à coup, la perception des gens à son égard a changé. «Je n étais plus celle qui ne fait pas assez pitié, mais plutôt la femme la plus gentille du monde qui descend au niveau des camelots pour les aider», souligne-t-elle, choquée par cet autre constat. Les gens semblaient plus contents de lui acheter L Itinéraire que lorsqu on la voyait comme une camelot bien vêtue et bien coiffée. Les camelots à qui Sylvie a raconté sa mésaventure n étaient pas surpris. Plusieurs disent remarquer une différence dans la réceptivité des gens à acheter L Itinéraire selon la façon dont ils sont vêtus. Même les sans-abri doivent composer avec l image que les gens ont de ce qu est la «misère». L un d eux, qui fréquente régulièrement le Café L Itinéraire, raconte devoir enlever le capuchon de son manteau, bordé de fausse fourrure, avant de quêter. Sinon, il «paraît trop bien». Il n a pas l air assez pauvre À L Itinéraire, on sait à quel point la valorisation est un outil précieux. Plusieurs camelots sont transformés par leur travail de vente. Au lieu de mendier, de consommer drogues et alcool ou de rester isolés, ils font partie d un groupe, travaillent, gagnent leur croûte et prennent leur vie en main. Ce sont des guerriers urbains. C est valorisant jusqu à ce qu un lourd préjugé fondé sur de vieux stéréotypes leur soit lancé en pleine figure, comme c est arrivé à Sylvie. Les organismes d aide ont beau lutter de toutes leurs forces, ils ne peuvent faire avancer les choses s ils sont seuls. Plan de lutte contre l itinérance, logements sociaux et abordables, aide sociale améliorée : rien de tout cela ne permettra d obtenir une société ou chacun peut vivre dignement si nous ne tentons pas tous, individuellement et collectivement, de briser le mur des préjugés. 7

8 CaChEz CEt argent Que Je ne SauraiS voir! marie-lise RouSSEau

9 dossier SPÉcial pas une journée ne passe sans qu on ait besoin d argent. Se loger, se nourrir, se vêtir nos besoins les plus primaires ont un prix. L argent a beau être partout, en parler reste très tabou encore plus que de parler de sexe! résultat : nous manquons de connaissances et d outils pour bien gérer nos avoirs et rester heureux, peu importe l état de santé de notre portefeuille. en cette saison des reer et de l impôt, parlons d argent, mais différemment. «J ai un souci avec l argent qui débouche sur des disputes dans mon couple. Mon copain et moi venons d acheter notre appartement il y a trois mois. Nous avons tous les deux de très petits salaires ( ) et nous nous marions l année prochaine.» «Je vais bientôt me mettre en ménage, je m inquiète de savoir comment gérer nos deux salaires; je suis plutôt fourmi, et lui cigale» De telles préoccupations glanées sur des forums de discussions ne sont pas rares au sein des couples. Au Québec, un couple sur quatre dit se quereller quelques fois par mois en raison de l argent, selon un sondage CROP réalisé en décembre Plus tabou que le sexe, l argent? Oui, affirme la sociologue Hélène Belleau. «On n a qu à regarder le nombre d émissions consacrées à la sexualité au Québec», dit-elle, alors que la gestion de l argent dans la sphère privée ne fait pas les manchettes. Sans compter que les finances personnelles sont un sujet bien moins sexy! C est lors de ruptures amoureuses et de divorces que l argent devient la source numéro un des conflits. «Les couples n en parlent pas pendant l union, mais ils font leurs comptes au moment de la rupture», résume Mme Belleau, sociologue à l INRS, qui a codirigé l ouvrage Aimer et compter? Il n y a pas qu au sein des couples que l argent est tabou. Connaissezvous le salaire de vos parents, celui de vos amis ou de vos collègues? Nous non plus. «Les gens évitent de parler de salaire, parce qu ils craignent les conflits et la jalousie», expliquait en 2002 Sylvie St-Onge, professeure à HEC-Montréal, au magazine Jobboom. Ce tabou profiterait à certains employeurs, qui peuvent ainsi verser des salaires différents à deux personnes qui font le même travail. tabou SoCIo-hIStoRIquE Si l argent est si tabou au Québec, c est en partie en raison de notre héritage judéo-chrétien qui, il n y a pas si longtemps, voulait que les personnes riches soient menacées d aller en enfer. La sociologue Hélène Belleau cite en exemple le personnage de Séraphin Poudrier, de Un homme et son péché, une référence culturelle négative. «Au lieu de dire qu un homme est avare, on va dire qu il est Séraphin. C est une figure qui a beaucoup marqué le Québec», dit-elle. Par ailleurs, la réussite financière n était pas valorisée dans le Québec d il y a une cinquantaine d années. Du haut de ses 96 ans, le théologien et écrivain Benoît Lacroix en sait quelque chose. «Il y a 50 ans, on parlait de sécurité financière au jour le jour; on devait chaque jour pouvoir nourrir sa famille. Il n y avait aucune ambition [à ce niveau]», se souvient le religieux dominicain, qui a grandi à la campagne. illustration : loveliestdreams dreamstime.com 9

10 dossier SPÉcial Patrick Leroux, expert en motivation et conférencier, fait remarquer que l imaginaire québécois est marqué de dictons qui dévalorisent l argent. «On dit qu il vaut mieux être pauvre et en santé que riche et malade. Je dis : pourquoi pas être riche et en santé? suggère-t-il. L argent ne fait pas le bonheur, mais être pauvre le fait encore moins!» les québécois, nés pour un petit pain? Jean-Paul Desbiens, alias Le Frère Untel, a popularisé l expression «être né pour un petit pain» dans son ouvrage Les insolences du Frère Untel, livre québécois le plus vendu de tous les temps. Cinquante ans plus tard, cette expression semble encore d actualité au Québec. Nous avons une attitude méprisante face à la réussite financière, croit Patrick Leroux, qui nous suggère de changer d attitude face à l argent et à la richesse dans sa conférence M enrichir ce n est pas du hasard : 5 stratégies pour acquérir l indépendance financière. «Je fesse dans le tas et déboulonne les croyances limitatives», résume-t-il, précisant qu il souhaite brasser les tabous et les valeurs des Québécois face à l argent. «Un Américain qui fait de l argent, on le vénère. Un Canadien, on le respecte. Un Québécois, on le méprise», résume le motivateur. Or, il est impossible d attirer quelque chose qu on méprise, ajoute-t-il. Un exemple? Le scandale qu a causé le «manoir» de Pauline Marois il y a quelques années. «Sans être pro-pauline, je dis qu il faut se réjouir des gens qui ont du succès», mentionne-t-il. Pourquoi ce malaise avec l argent au Québec? Le motivateur dénonce l image de «crosseurs» que les médias véhiculent à propos des riches. Earl Jones, Vincent Lacroix, Bernard Madoff la liste des fraudeurs qui ont fait des profits au détriment de gens vulnérables est certes longue. «La réussite financière se fait sur le dos des pauvres!», répond d emblée Benoît Lacroix lorsqu on lui demande pourquoi les Québécois ont un malaise face à la réussite financière. Cette pensée est commune au Québec. Il reste que certains gagnent leur vie en toute honnêteté, ce qu on a tendance à oublier. «Mais je n ai rien contre les riches qui ont travaillé fort et qui ont fait des sacrifices pour s enrichir», se ravise M. Lacroix. InDépEnDanCE financière Pour Patrick Leroux, il est important d acquérir une indépendance financière pour combler ses différents besoins. «Une chaise a besoin de quatre pattes pour être solide. Pour vivre de façon équilibrée, l humain a besoin de quatre piliers : la santé physique, des relations interpersonnelles de qualité, une satisfaction au travail et une liberté financière», explique Patrick Leroux. Devenir riche pour devenir riche, non merci. Le conférencier préfère de loin une personne aux valeurs de solidarité et de justice sociale qu un riche avare. «Mais un riche généreux, parlez moi de ça!», se réjouit-il au bout du fil, vantant la tendance anglo-saxonne à redistribuer dans la communauté lorsqu on réussit financièrement. manque D éducation Si Patrick Leroux a créé sa conférence sur l économie, c est à défaut d apprentissage obligatoire de cette matière dans les programmes scolaires. Pourtant, «l éducation financière, c est la base», déplore-t-il. Le Québec est d ailleurs la seule province canadienne à ne plus avoir de cours d éducation économique obligatoire. Il se pourrait qu il en soit bientôt autrement, car des acteurs du monde financier québécois planchent présentement sur l élaboration d un cours d éducation économique et financière, selon le quotidien Le Devoir en novembre dernier. Si Québec approuve l idée, le cours pourrait être mis à l essai dès septembre prochain dans certaines commissions scolaires. L. Jacques Ménard, président de BMO Groupe financier pour le Québec, qui collabore à l élaboration de ce schéma de cours, souhaite qu il soit plus dynamique que théorique, afin de «faire d eux [les élèves du secondaire] des citoyens qui disposent des connaissances, des compétences et de la confiance en soi nécessaires pour prendre un américain qui fait de l argent, on le vénère. un canadien, on le respecte. un Québécois, on le méprise. - Patrick leroux, expert en motivation et conférencier des décisions financières responsables», a-t-il expliqué au Devoir. Pour la majorité d entre nous, qui avons passé l âge des études secondaires, une foule de livres offrent de mieux nous apprendre à gérer ses finances (lire nos suggestions en p. 13) et, surtout, il reste la possibilité toute simple de parler d argent pour briser le tabou. les pauvres du canada Les Québécois ont une attitude négative face à la richesse, mais paradoxalement, plus des deux tiers d entre eux estiment qu ils ne gagnent pas assez. et pour cause : le salaire annuel moyen des Québécois est de $ avant impôts, soit le moins élevé au canada après celui des résidents de l île-du-prince-édouard. par ailleurs, plus des deux tiers des Québécois achètent régulièrement des billets de loterie, même si les chances de remporter le gros lot de la 6/49 sont d une sur 14 millions. 10

11 dossier SPÉcial notre rapport à l argent EXamEn DE ConSCIEnCE En VuE jérôme SaVaRy «Acheter, c est reporter à plus tard notre examen de conscience.» Ces mots sont ceux de Gilles Leblanc, qui a appris notamment à force de faillites personnelles à vivre avec peu d argent. «Pour avoir un rapport sain avec l argent, il ne faut pas mettre l argent en premier, mais les gens», dit-il. Pour ce quadragénaire, les amis et la quête du bonheur intérieur ont été sa planche de salut. À 25 ans, Gilles a déclaré une première faillite personnelle. «J ai fait faillite car je n étais pas en mesure de rembourser mon prêt étudiant de $. Je voulais me débarrasser de ce poids-là», explique-t-il. Gilles ne pourrait plus aujourd hui déclarer faillite en prétextant des dettes d études, car la loi est plus contraignante. Pour être libéré de cette dette lors d une demande de faillite, il faut avoir terminé ses études depuis au moins sept ans, au lieu des deux ans requis à l époque de Gilles. À 35 ans, rebelote. «J avais trois cartes de crédit différentes et j avais atteint le plafond de crédit de toutes mes cartes, se remémore-t-il. J avais également des comptes impayés. Je n arrivais pas à gérer mon crédit et j ai été dépassé par la situation.» En 2010, faillites personnelles ont été enregistrées au Québec. Gilles Leblanc, avec deux faillites à son actif, n est donc pas une bibitte rare. Depuis une dizaine d années, il a fait Le solde moyen sur les cartes de crédit des Québécois est de $. Il faudrait près de 80 ans pour rembourser une telle dette en versant uniquement le minimum mensuel de 2 %, et le consommateur aura payé plus de $ en frais de crédit. 11

12 dossier SPÉcial du chemin. «Désormais, j accepte mieux ma pauvreté financière qu avant, précise celui qui est employé administratif à L Itinéraire dans le cadre d un programme en insertion sociale. De toute façon, j ai toujours manqué d argent et il m en manquera toujours. Comme je ne peux rien y faire, j en ai fait mon deuil.» Tout le monde ne semble pas capable d un tel «lâcher prise». En effet, la coalition des associations de consommateurs du Québec (CACQ ) souligne qu en 2010, le taux d endettement des ménages a atteint un sommet record de 150 % de leur revenu. Depuis 1990, l endettement a augmenté sept fois plus vite que les revenus. DEttE = StRESS Quel que soit notre revenu, le stress occasionné par les dettes qui s accumulent nous touche tous. Selon un sondage CROP rendu public en janvier 2011, l endettement créerait de l anxiété chez le quart des gens gagnant un salaire annuel de plus de $ et chez 56 % des ménages gagnant un salaire de $ et moins. Ce sondage démontre également que de nombreux Québécois sont contraints de vivre «d une paie à l autre». Ainsi, le tiers des répondants estimaient qu ils ne pourraient pas vivre plus d un mois s ils venaient à perdre leur revenu principal. Et cela ne risque pas de s améliorer puisque 43 % des répondants ont affirmé (dans la même étude) être plus endettés aujourd hui qu ils ne l étaient deux ans auparavant. L endettement créerait de l anxiété chez le quart des gens gagnant un salaire annuel de plus de $ et chez 56 % des ménages gagnant un salaire de $ et moins. CItoyEnS ou ConSommatEuRS? Comment réussir à établir une relation saine avec l argent quand on nous incite autant à consommer? Dans les grandes villes, l environnement urbain nous laisse peu de répit, comme en témoignent les annonces publicitaires présentes à chaque coin de rue. Depuis une quinzaine d années, l accès au crédit à la consommation a été tellement encouragé qu on est en droit de se demander si la citoyenneté ne se résumerait pas aux valeurs associées à la consommation. C était en tout cas le message envoyé par Georges W. Bush, quelques jours après les attentats du 11 septembre 2001, qui avait dit à ses «concitoyens» : «Je vous demande de maintenir votre confiance en l économie, et de continuer d y participer», rappelle le professeur de marketing à HEC, Jacques Nantel, dans son ouvrage On veut votre bien et on l aura, la dangereuse efficacité du marketing, paru l automne dernier. Selon l auteur, les gouvernements ont fortement encouragé les individus à consommer, et ce depuis la fin des années 1990, afin de soutenir l économie déclinante que les gouvernements eux-mêmes trop endettés n étaient plus en mesure de raviver. «Depuis la récession de 1997, on assiste à un emballement systématique et dangereux du crédit», explique Jacques Nantel. Depuis peu, le gouvernement du Québec semble avoir saisi l ampleur du problème. Un projet de réforme de la Loi sur la protection des consommateurs est présentement à l étude. Il obligerait notamment les établissements de crédit à augmenter progressivement le versement minimal du solde mensuel des cartes de crédit de 2 % à 5 %. Lors de la présentation de ce projet de loi, le ministre de la Justice du Québec, Jean-Marc Fournier, a souligné que le solde moyen sur les cartes de crédit des Québécois est de $. Il faudrait près de 80 ans pour rembourser une telle dette en versant uniquement le minimum mensuel de 2 %, et le consommateur aura payé plus de $ en frais de crédit, pouvait-on lire dans le quotidien Le Soleil du 8 juin Jacques Nantel reconnaît que nos gouvernements commencent à agir, notamment sur le crédit et sur les paiements hypothécaires 12

13 dossier SPÉcial relatifs à l achat d une maison. Toutefois, «ces mesures restent TRÈS timides», insiste-t-il. VIVE la CRISE! La crise économique de 2008 la plus importante depuis celle de 1929 aurait pu être l occasion de reconsidérer notre rapport à l argent, suggère le professeur de marketing à HEC. Cela n a pas été le cas. «La dernière crise n a pour l instant rien changé aux comportements des Québécois ou des Canadiens [en matière de consommation]», explique-t-il. Quel signal les ménages et les gouvernements attendent-ils donc? «Il va falloir que ça fasse encore beaucoup plus mal», prédit le stratège en marketing, qui prône par ailleurs le recours à une consommation plus saine plutôt que la «déconsommation». éducation financière Selon lui, les consommateurs devraient principalement s attarder à la valeur de ce qu ils achètent, car comme disait sa grand-mère (citée dans son livre), nous ne sommes «pas assez riches pour acheter des produits de mauvaise qualité». Jacques Nantel milite activement pour que les spécialistes du marketing modifient leurs pratiques et participent à la commercialisation de produits qui ont plus de sens pour la collectivité. Mais comment agir de la sorte si personne ne nous l a jamais appris? En effet, l éducation économique et financière n est plus enseignée aux jeunes et les parents des jeunes enfants faisant partie de la génération X n ont pas eu non plus ce privilège [lire à ce sujet le reportage de Marie-Lise Rousseau en page 8]. Gilles Leblanc, lui, a connu une autre forme d enseignement : «J ai toujours été pauvre, alors je sais comment faire beaucoup avec très peu.» Même si son budget est très serré et que l argent n est jamais au rendez-vous, il a appris à faire contre mauvaise fortune bon cœur. «Pour éviter de me plaindre sans arrêt, j essaie de me raisonner en me posant les questions suivantes : "Est-ce que j ai un toit sur la tête? Oui. Est-ce que j ai des amis autour de moi? Oui. Est-ce que j ai des vêtements? Oui."» Pour lui, le bonheur trouve principalement sa source dans la richesse des relations qu il entretient avec ses amis. «Il existe d autres formes de bonheur que celui de patauger dans le fric, dit-il. Pour moi, le bonheur est d avoir des relations amicales dans lesquelles je peux affirmer mon affection et où il n est pas question d argent.» SuGGeStIOnS De Lecture Voici quelques livres proposés par la rédaction à ceux qui ont envie d approfondir leur lecture sur le sujet. Éloge de la richesse alain Dubuc éditions Voix parallèles Dans cet ouvrage, le chroniqueur au quotidien La Presse veut convaincre les Québécois de cesser d avoir peur de la richesse et de la prospérité. bref, de briser le mythe des Québécois nés pour un petit pain. Il argue qu augmenter la richesse collective du Québec n est pas en contradiction avec les grandes valeurs sociales de justice et de solidarité, si chères à la belle province. (m.-l.r.) 238 trucs pour vivre pas cher trent Hamm Les éditions transcontinental trent Hamm en a eu assez, un jour, de se sentir pauvre. Venant d une famille pauvre, surendetté à l âge adulte, il s est élaboré un plan pour «vivre mieux avec mois». y étant parvenu, il partage ses différentes astuces dans 238 trucs pour vivre pas cher pour réussir à réduire ses dépenses sans pour autant affecter sa qualité de vie. On y apprend qu autant de petits gestes bien simples, comme consulter les petites annonces en ligne, ne pas confondre magasinage et divertissement, faire l épicerie une fois par semaine ou encore planifier ses vacances longtemps à l avance peuvent faire toute une différence sur votre portefeuille. (c.g.) On veut votre bien et on l aura La dangereuse efficacité du marketing Jacques nantel avec ariane krol Les éditions transcontinental enseignant de marketing depuis 30 ans, Jacques nantel confirme que les acteurs de sa profession encouragent largement la dérive consumériste actuelle. fermement attaché à l objectif premier du marketing, qui est de répondre aux besoins des consommateurs, l auteur a été marqué par la maxime de sa grandmère : «Je ne suis pas assez riche pour acheter de la mauvaise qualité.» Son engagement envers des pratiques de marketing saines est rassurant, mais les Jacques nantel semblent être bien peu (J.S.) 13

14 actualité & culture DémyStIfIER l aliénation parentale geneviève geoffroy Il y a un peu plus d un an, Karina Marceau s est lancée dans l aventure délicate de réaliser un documentaire sur l aliénation parentale, dont plusieurs enfants sont victimes, mais qui est méconnue du grand public. «C est un sujet pertinent et actuel, notamment en regard du nombre important de divorces et de séparations au Québec», expose-t-elle. Au Québec, un couple sur deux se sépare. Cette proportion diminue à un sur trois quand des enfants sont en jeu. Si 75 % de ces couples réussissent à régler leurs différends après une séparation, les autres maintiendront une relation conflictuelle. «Parmi les 25 % dont la séparation sera difficile, des couples vivront des conflits liés à des problèmes financiers ou à une incompatibilité de caractère, par exemple. D autres, dans une moindre proportion, présenteront une dynamique d aliénation parentale», expose Élise Mercier Gouin, intervenante psychosociale au Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire. Bien que l aliénation parentale soit peu courante, ses répercussions sont non négligeables. «Les enfants sont ma grande préoccupation, témoigne Karina Marceau. Ils commencent leur vie avec un bagage très lourd. Ces enfants sont prisonniers de situations de conflit extrême et vivent une angoisse fondamentale. C est comme se retrouver passager d un avion dont le cockpit est ouvert et dont on voit le pilote et le copilote s engueuler pour atterrir.» les ConSéquEnCES Lorsque le processus d aliénation parentale est enclenché, les conséquences sur les enfants sont importantes et souvent désastreuses. «On ressent chez ces enfants une blessure profonde, comme un handicap. J ai rencontré une jeune femme de 19 ans qui est demeurée une toute petite fille à l intérieur. Elle porte des pantoufles de cartoon et adore Walt Disney», raconte avec émotion Karina Marceau. Dans le documentaire, l on fera également la connaissance de Katherine, une adolescente qui raconte à visage découvert comment, enfant, sa mère l a manipulée afin qu elle déteste son père. Sous la pression de sa mère, Katherine, alors âgée de six ans, a faussement accusé son père d agression sexuelle. Selon l expertise d Élise Mercier-Gouin, tenter de s attaquer à l aliénation parentale équivaut à ouvrir une boîte de Pandore. «Cette situation peut engendrer tout un ensemble de problèmes de comportements chez l enfant, comme la consommation de 14

15 actualité & culture drogue, le décrochage scolaire, la difficulté d établir des relations interpersonnelles ou un manque d estime de soi», expose-t-elle. En 2007, l aliénation parentale a fait l objet d une étude américaine dont les conclusions révèlent que ces enfants, une fois adultes, souffrent d un manque d estime de soi, de confiance envers autrui, de dépression, de problèmes de drogue ou d alcool. Ces victimes seront également plus sujettes à divorcer et à faire vivre une situation d aliénation parentale à leurs enfants. DIagnoStIC DIffICIlE Pour son documentaire, Karina Marceau a eu beaucoup de difficulté à trouver de réelles situations d aliénation parentale. «Beaucoup c est comme se retrouver passager d un avion dont le cockpit est ouvert et dont on voit le pilote et le copilote s engueuler pour atterrir. - Karina Marceau, documentariste croient vivre une situation d aliénation, mais c est rarement le cas et dans l affirmative, très peu de victimes souhaitent en parler», explique-t-elle. Ainsi, en 18 ans de carrière, M e Marie-Annick Walsh, présidente de l Association des avocats et avocates en droit familial du Québec, n a plaidé que trois causes d aliénation parentale. Selon M e Walsh, plaider l aliénation parentale exige de l avocat qu il réussisse notamment à prouver que le parent aliénant a établi un plan pour couper le lien affectif avec l autre parent et son enfant. Il doit aussi prouver les manigances constantes mettant en doute les paroles et les décisions de l autre parent. «C est très difficile à démontrer. Il faut des preuves solides qui sont, dans ces cas, difficiles à obtenir puisque les gens mentent et manipulent souvent les faits, expliquet-elle. De plus, ces cas présentent souvent de fausses accusations d agression physique ou sexuelle.» Devant le manque de connaissances relatives à l aliénation parentale, la sensibilisation à cette réalité apparaît primordiale, selon Karina Marceau : «Nous avons tous un rôle à jouer dans une séparation, que l on soit parent, ami ou grand-parent. Ce rôle commence par la sensibilisation à ce phénomène. Les enfants ont tous droit à leur innocence et il faut agir en ce sens.» Sujet controversé en plus d évoquer la santé mentale des enfants, sujet délicat, l aliénation parentale est complexe et controversée. «Il aurait été facile d écrire un film où tout est noir ou blanc, explique karina marceau, mais ce n est pas une situation tranchée au couteau. c est peut-être pour ça aussi qu on n en parle pas encore beaucoup. ce n est pas nécessairement parce que c est tabou, mais parce que ce concept est encore mal connu.» Le concept du syndrome de l aliénation parentale, identifié en 1985 par le psychiatre américain richard a Gardner, est discuté dans les milieux judiciaire, social et médical. certains diront qu il s agit d une maladie, d autres d une dynamique ou d un syndrome. «Il y a bien des divergences face à la sémantique, explique la documentariste. La prévalence de ce phénomène est donc difficile à établir.» «Jusqu à maintenant, très peu d études scientifiques rigoureuses ont été réalisées sur le sujet, ce qui fait qu il manque de balises claires et précises pour évaluer le phénomène. De plus, très peu d outils sont disponibles pour le définir correctement», explique nadia Gagnier, psychologue et auteure de Mes parents se séparent et moi alors?, paru en L aliénation parentale serait dépistée grâce à trois symptômes : un parent aliénant, un enfant participant et un parent aliéné. Selon élise mercier Gouin, intervenante psychosociale au centre jeunesse de montréal qui effectue des expertises en milieu familial depuis près de 30 ans, l aliénation parentale serait dépistée grâce à trois symptômes : un parent aliénant, un enfant participant et un parent aliéné. «L aliénation parentale est une dynamique particulière dans laquelle, comme une pièce de théâtre, tout le monde joue un rôle. Le parent aliénant programme son enfant en ayant l intention qu il coupe définitivement les ponts avec l autre parent. L enfant participe activement à cette campagne de dénigrement alors que, de son côté, le parent aliéné se dissocie de la situation», explique-t-elle. Le documentaire de Karina Marceau, Dictature affective, sera diffusé sur les ondes de Télé-Québec à l automne

16 actualité & culture le féminisme, toujours d actualité geneviève geoffroy Après plus de 50 ans de lutte, des reculs de la position de la femme demeurent possibles et certes, le débat n est pas clos. Pour souligner la Journée internationale de la femme, le 8 mars, L Itinéraire s est entretenu avec trois héritières de Thérèse Casgrain de trois générations différentes et leur a demandé : «En 2012, pourquoi doit-on s indigner sur la place des femmes dans notre société?» Émilie Guimond-Bélanger, 23 ans militer pour l égalité réelle Émilie Guimond-Bélanger, responsable de la Commission nationale des femmes de Québec solidaire depuis 2009, est une féministe très au fait des enjeux actuels. Pour la jeune militante, la discrimination envers les femmes est loin d être chose du passé et c est un long chemin sinueux que parcourront les femmes avant d atteindre la pleine égalité. «Les femmes ont fait des gains importants en termes juridiques, mais l égalité dans les faits n est toujours pas atteinte, qu on parle de l égalité en termes économiques, de sécurité ou de la participation des femmes aux sphères de pouvoir», affirme-t-elle. Pour l étudiante, il est fondamental, dans une démocratie comme la nôtre, que les femmes soient davantage présentes dans le processus décisionnel. «En ce moment, les femmes représentent seulement 30 % des sièges à l Assemblée nationale et 25 % à la Chambre des communes. On trouverait cela inacceptable s il y avait sept femmes pour trois hommes au Parlement, mais qui trouve inacceptable la situation inverse d aujourd hui? Alors, oui, il faut s indigner, mais il faut aussi nous rendre visible.» Alexa Conradi, 40 ans militer pour l égalité économique Présidente de la Fédération des femmes du Québec depuis 2009, Alexa Conradi milite au sein de l organisme depuis près de 15 ans. Elle a notamment coordonné, au Québec, la première Marche mondiale des femmes contre la pauvreté et la violence en «Il y a plusieurs raisons de s indigner, répond tout de go Alexa Conradi. Un marché du travail exigeant, des salaires qui stagnent, un État providence qui tend à disparaître au profit de politiques néolibérales Voilà des exemples actuels du durcissement de la situation des femmes.» Pour cette militante, ce n est pas parce que les femmes ont fait des gains importants que la question de leur place dans la société est réglée, surtout en ce qui concerne l égalité économique. «En ans, oui, il y a beaucoup de choses qui ont changé. Aujourd hui, on a en tête l image de la femme de carrière qui arrive à concilier travail-famille. Cela nous conforte dans l idée qu on est arrivé à l égalité, mais les femmes dites de carrière n ont même pas encore les mêmes salaires et les mêmes possibilités d embauche que les hommes!», s indigne-t-elle. En effet, de manière générale, les femmes occupent des postes plus précaires que les hommes et gagnent en moyenne 74,2 % du salaire de ceux-ci. «Les femmes sont les championnes du travail à temps partiel et du travail à contrat», dénonce-t-elle. Malgré son inquiétude, Alexa Conradi demeure optimiste : «Nous, les femmes, lorsqu il s agit de luttes importantes, nous arrivons toujours à les mener de front.» 16

17 actualité & culture en 2012 Lise Payette, 80 ans militer pour préserver les acquis Lise Payette a été la troisième femme à occuper un poste de ministre au sein d un gouvernement québécois et la première à occuper le poste de ministre de la Condition féminine. Selon elle, l avènement d un gouvernement majoritaire conservateur au Canada rend le féminisme plus actuel que jamais. «J ai toujours pensé que les gains des femmes sont à la merci du premier homme politique stupide qui croit que les hommes et les femmes ne sont pas sur le même pied d égalité. Celui qui nous gouverne en est un bon exemple. Il y a un recul de la situation des femmes depuis quelques années, mais là, nous devons être encore plus vigilantes parce qu il est organisé au sein d une pensée politique. Prenons l exemple de l abolition du registre des armes d épaule, qui avait été instauré après la tuerie de Polytechnique, ou dernièrement la réouverture du débat sur l avortement». À 80 ans, après 60 années de lutte féministe, Lise Payette a l impression que les victoires des femmes sont en train de leur glisser entre les doigts. «Nous avons réussi à démolir le mur des inégalités, et présentement il est en train de se reconstruire, brique par brique. Il faut donc surveiller tout ce qui se fait et s assurer de s indigner chaque fois que c est nécessaire. Pour les politiciens, chaque femme représente un vote, il ne faut pas le leur donner pour rien.» 17

18 Vincent-Guillaume Otis Passer le message Laura pelletier B anne-marie piette

19 Grande entrevue Le comédien, metteur en scène et directeur artistique Vincent-Guillaume Otis est un homme bien occupé. Depuis qu il a obtenu le Jutra du meilleur acteur en 2009 pour son rôle du fou du village dans le film Babine, il participe à de multiples projets. Il trouve tout de même le temps de s associer à une cause qui lui tient à cœur. Il est porte-parole de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle (SQDI) pour une troisième année consécutive. L Itinéraire l a rencontré au café L ENTRE- POTS, situé à deux pas de chez lui. Vincent-Guillaume Otis accorde une importance particulière à son rôle de porte-parole de la SQDI. En plus de vouloir donner de la visibilité à la cause, il tient à s adresser directement à ceux et celles qui ont un frère ou une sœur vivant avec une déficience intellectuelle. «Je veux parler de la fratrie parce que j ai moi-même un frère qui est handicapé intellectuel. Je veux redonner ce qu il m a donné», révèle-t-il. Son petit frère, Jean-Sébastien, et lui ont seulement un an et un mois de différence. Ils ont toujours été très proches. Vincent-Guillaume Otis croit lui devoir beaucoup. «Il a fait en sorte que je suis un être humain meilleur. Au niveau de la tolérance et du respect d autrui, il m a tout inculqué.» Jean-Sébastien a des limitations cognitives et il a besoin d être supervisé, mais il a également une certaine autonomie. «Ça fait plusieurs années qu il habite en appartement à Québec. C est sûr qu il a besoin de suivi, mais moi aussi, quand j étais en appartement au cégep, j avais besoin de suivi!» À l école, il défendait souvent son petit frère. «Je choisissais d aller voir ses amis et de leur demander : "Peux-tu jouer avec Jean-Sébastien?". Je choisissais de le protéger. C est sûr que ça pouvait entacher des relations d amitié que j avais avec d autres personnes, parce qu il y en a qui n ont pas ce seuil de tolérance et qui ont envie de rire des déficients intellectuels. Moi, nécessairement, je prenais le parti de mon frère, parce que je l aime.» Le comédien, modeste, précise que sa décision de défendre son frère au détriment de certaines amitiés se faisait naturellement. «J ai l air bien fin comme ça, mais il y a une sélection naturelle qui se fait, un filtre qui s installe.» Selon lui, le rejet des enfants déficients intellectuels est un problème qui dépasse le handicap. «C est un problème de respect et de tolérance de l autre.» Ses parents ont su bien réagir à leur situation familiale, selon lui. «C est à eux que revient la palme. Chez nous, ça a toujours été dit que mon frère avait une déficience intellectuelle. On en parlait.» Il avoue qu enfant, il ne comprenait pas vraiment le sens de ces mots. «Pour moi, c était comme dire qu il portait une chemise bleue au lieu d une chemise rouge.» Ce jeune père de deux enfants avance prudemment que selon lui, l éducation commence à la maison et que c est la responsabilité des parents d inculquer les valeurs nécessaires à leurs enfants. Il se donne donc comme mission de bien informer ses deux jeunes enfants sur la déficience intellectuelle. porte-bonheur Le frère de Vincent-Guillaume Otis l inspire au quotidien. «Des fois, je lis une réplique au théâtre et ça me fait penser à mon frère, parce qu il dirait ça de la même façon», révèle-t-il. Le rôle qui l a fait connaître auprès du grand public est celui qu il a tenu dans le film Babine de Luc Picard, une adaptation d un conte de Fred Pellerin. Il y interprétait un déficient intellectuel, qui, dans le petit village éloigné de Saint-Élie-de-Caxton, était perçu comme un fou. C est sans surprise que le comédien indique qu il s est inspiré de son petit frère pour jouer ce rôle, mais il précise qu il ne voulait pas non plus l imiter. «Je n ai pas personnifié mon frère. J ai été appelé à le côtoyer avec ses amis et j ai rencontré plein de monde avec des déficiences intellectuelles, donc le personnage de Babine, c était un "raccommodage".» Depuis, les projets s enchaînent pour le jeune comédien. On le voit dans la série Apparences, à Radio-Canada, et du 12 mars au 7 avril, il jouera dans L Histoire du roi Lear au Théâtre du Nouveau Monde (TNM). «Je me sens tellement privilégié de pouvoir jouer du Shakespeare au TNM et du Serge Boucher à la télévision», exprimet-il, avant de se lancer dans la biographie du dramaturge. La liste de projets qui attendent Vincent- Guillaume Otis cette année n est pas terminée. Avant son rendez-vous avec 19

20 Grande entrevue L Itinéraire, il avait une rencontre avec la compagnie Picouille Théâtre, dont il est l un des fondateurs et le directeur artistique. De plus, il travaille actuellement sur un scénario de film avec le jeune auteur Pierre-Luc Lasalle. «Partir un projet d écriture m a toujours tenté, mais je n aurai jamais la prétention de dire que je suis un auteur. Être auteur, c est un métier, c est une discipline. Le film que je vais scénariser cette année, je le fais avec un vrai scénariste et moi, je l accompagne làdedans au niveau structurel», explique-t-il humblement. Son idéal serait de réaliser ce film. Le comédien à l horaire chargé est persuadé que les personnes qui vivent avec une déficience intellectuelle ont beaucoup à apprendre aux autres et c est le message qu il veut faire passer autour de lui. «Les limites émotives qu on a comme Nord-Américains, que ce soit au niveau de l acceptation, de la Militant né L agenda de Vincent-Guillaume Otis est déjà rempli pour la saison estivale. Si tout se passe comme prévu, le tournage du film La maison du pêcheur, dans lequel il interprète le militant felquiste paul rose, devrait débuter à la fin de l été «tout est écrit, le casting est fait, mais il reste à obtenir le financement de téléfilm [canada]. La SODec [Société de développement des entreprises culturelles] a déjà donné son accord.» Il incarnera paul rose pour la deuxième fois, puisqu il avait déjà joué le personnage dans un épisode de la série René Lévesque Un enfant du siècle, à radio-canada. «maintenant, je peux vraiment incarner le rôle, aller au fond des choses», affirme l acteur. ce film d alain chartrand représente un certain défi pour lui. «c est assez terrorisant. Il faut que j incarne quelqu un qui vit encore, ce qui est très tabou. Des gens le voient comme un héros et d autres, comme un terroriste.» certains membres de sa famille vouent même un culte à paul rose. «au-dessus de ma bassinette, ce n était pas mickey mouse. c était karl marx.» chez lui, les bibliothèques étaient remplies de livres de Lénine. «J ai grandi là-dedans», ajoute le comédien avec passion. démonstration de l amour Si on s inspirait des déficients intellectuels, il y a plein de choses qui se règleraient.» L école régulière : vincent-guillaume otis et anik larose DISEnt «oui!» laura pelletier B On voit de moins en moins d enfants handicapés dans les écoles régulières. Cette réalité est bien triste aux yeux de Vincent- Guillaume Otis et d Anik Larose, conseillère aux communications de l Association du Québec pour l intégration sociale (AQIS). Elle collabore étroitement avec le comédien à la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle, qui se déroule du 11 au 17 mars. Tous deux s entendent sur ce point : l intégration aux classes régulières des enfants ayant une déficience intellectuelle est bénéfique tant pour eux que pour les autres élèves. «Ne serait-ce que dans les années 1950, les personnes qui avaient une déficience intellectuelle, on ne les voyait pas, parce qu elles étaient placées en institution. On les cachait. On est sorti de ça, mais on recule malheureusement», indique Anik Larose. Selon elle, plusieurs politiques des gouvernements provincial et fédéral nuisent à l intégration des enfants handicapés. En juin dernier, plusieurs syndicats enseignants se sont entendus avec le gouvernement provincial pour limiter l intégration des élèves handicapés ou en difficulté d adaptation ou d apprentissage dans les classes régulières. M me Larose s est impliquée à l AQIS après la naissance de sa petite fille, Marie, atteinte de trisomie 21. C était important pour elle que sa fille puisse fréquenter l école du quartier, tout comme le frère de Vincent-Guillaume Otis l a fait. «C était plus que de lui apprendre à lire et à écrire. C était qu elle soit connue et reconnue dans son quartier. Le jeune qui était dans sa classe et qui est un futur employeur, quand une personne qui a une déficience intellectuelle va frapper à sa porte, il va se rappeler qu au primaire, il avait une petite amie qui s appelait Marie, qui était bien fine et qui n avait mordu personne. Il va accepter de lui donner sa chance.» Elle explique avec regret que la majorité des enfants ayant une déficience intellectuelle n ont pas accès à l école de leur quartier, et ce, dès le primaire. nos enfants qui ont une déficience intellectuelle sont souvent très bien intégrables, parce qu ils n ont pas nécessairement de troubles de comportement. - anik larose, conseillère aux communications de l aqis Si c était à refaire, la conseillère aux communications voudrait exactement le même parcours pour sa fille, qui selon elle, s est très bien intégrée. «Nos enfants qui ont une déficience intellectuelle sont souvent très bien intégrables, parce qu ils n ont pas nécessairement de troubles de comportement. C est de les amener à dépasser un peu leurs limites, avec une certaine ouverture d esprit. Pour qu une intervention soit réussie, c est une question de direction d école, de professeurs.» 20

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