Pratiques corporelles et rapports sociaux de. la nécessité de croiser les données

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1 Chapitre 4 Pratiques corporelles et rapports sociaux de sexe : la nécessité de croiser les données Connaissance des pratiques corporelles O. HIDRI NEYS Licence 3 Management Devoir écrit 130 de 2h

2 Introduction / Notions générales 1 : Test d Adam Robin 131

3 Introduction / Notions générales 1 : Test d Adam Robin 2 : Analyse de textes prélevés dans Revue Sciences Humaines n 146, février a) En quoi les différences entre hommes et femmes pourraient résulter d éléments naturels? b) Définir la nature. c) Expliquer la différence entre les analyses évolutionnistes et les courants culturalistes. d) Définir en quelques mots le genre. e) Qu est ce que «dénaturaliser» des différences? f) Pourquoi la notion de genre est-elle elle également critiquée? 132

4 I La sexuation des pratiques sportives A/ La distribution ib ti différentielle des hommes et des femmes dans les pratiques sportives. Première constatation : progression générale des effectifs féminins dans la quasi-totalité des disciplines sportives Deuxième constatation : certaines pratiques attirent préférentiellement des femmes. Troisième constatation : certaines disciplines semblent rebuter ou être fermées aux femmes. Quatrième constatation : certaines femmes commencent à apparaître dans des pratiques aux effectifs traditionnellement masculins. 133

5 I La sexuation des pratiques sportives B/ L ajustement aux dispositions corpo- culturelles. Nom de la séance Contexte Tenue Travail Rythme du cours Espace Femmes Gymnastique d entretien, gym tonic,,gym dynamique, aérobic, etc. Chaîne Hi-fi, musiques Tenue de danse Grâce, souplesse Discussions i confidentielles, i climat affectif Clos, intériorisation, sensation Hommes Condition physique, musculation, culture physique, etc. Coups de sifflet Survêtement, baskets Vitesse, rigueur, NRJ Moniteur rythme : ordre, modèle militaire Ouvert, dynamique 134

6 I La sexuation des pratiques sportives C/ Les déterminants t d'une pratique féminine. i Les conditions de réalisation spatiales et structurelles. Degré et forme d'institutionnalisation des pratiques. 6% des femmes (12 à 74 ans) ont une pratique compétitive contre 17% des hommes. 19% des filles (12 à 17ans) ont une pratique compétitive contre 37% des hommes. 135

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8 II L inversion du genre dans les pratiques sportives dites «àrisque» A/ Les pratiques sportives à risque. 1/ Une notion complexe. Différences entre risques objectifs et risques subjectifs. Le risque est un construit social Des représentations subjectives différentes des évaluations objectives du risque Il n existe pas de risque moyen, le risque est subjectif puisqu il dépend des sujets. 137

9 II L inversion du genre dans les pratiques sportives dites «àrisque» A/ Les pratiques sportives à risque. 1/ Une notion complexe. Différences entre exposition i au risque (conduite à risque) et prise de risque. Risque subi / risque recherché Les «sociétés du risque» : risque subi Risque subi / risque recherché >< Risque nié / risque reconnu 138

10 II L inversion du genre dans les pratiques sportives dites «àrisque» A/ Les pratiques sportives à risque. 2/ Parler de sports à risque. Difficulté de proposer une catégorisation i Les «décès traumatiques» : une construction objectiviste du risque La dimension subjective du risque : le discours des pratiquants. 139

11 II L inversion du genre dans les pratiques sportives dites «àrisque» A/ Les pratiques sportives à risque. 3/ L émergence et le développement de ces pratiques. Les années 70 Pratiques analogiques / pratiques digitales Difficultés pour quantifier ce mode de pratiques. 140

12 II L inversion du genre dans les pratiques sportives dites «àrisque» B/ Pratiques sportives à risque sociaux de sexe. et rapports 1/ Les sports àrisque :espaces de production de la virilité. Les sports confrontent directement les individus aux différences sexuées. Les sports opèrent une hiérarchisation. Les sports permettent un apprentissage souvent précoce des vertus viriles. il Les prises de risque peuvent alors également être des épreuves es masculines, des moyens d apprendre d e ou de faire la preuve de sa virilité. 141

13 II L inversion du genre dans les pratiques sportives dites «àrisque» B/ Pratiques sportives à risque sociaux de sexe. et rapports 2/ L engagement des femmes dans les pratiques sportives à risque. Transfert d un champ à un autre des mêmes schèmes d action Risques objectivés et mesurés dans la pratique : prudence Disposition à l adoption de rôles et d attitudes communément considérés comme étant masculins Dans le domaine privé, elles adoptent des comportement proches de la «féminité traditionnelle» Sensibilisation précoce à différentes formes de mises en jeu «masculines» du corps et Influence de socialisateurs masculins Pas de rejet des modèles féminins 142

14 III L inversion du genre dans les pratiques sportives artistiques Concept didentité: d identité «Identité pour soi»>< «Identité pour autrui» «Stratégies identitaires» 143

15 III L inversion du genre dans les pratiques sportives artistiques A/ La construction des identités sexuées dans le milieu sportif La «maison des hommes» : lieux monosexués La pratique de certains sports = «maison des hommes» La GR : pratique sportive traditionnellement féminine 144 Contradiction pour les garçons pratiquant la

16 III L inversion du genre dans les pratiques sportives artistiques B/ Des références identitaires contradictoires 1/ Des modes traditionnelle. L «identité i héritée é» de socialisation familiale L «identité pour soi»= «identité héritée» (trajectoire sociale et histoire individuelle) et «identité visée» (groupe de pairs) Origine sociale populaire : modèles familiaux traditionnels «Transactions biographiques» 145

17 III L inversion du genre dans les pratiques sportives artistiques B/ Des références identitaires contradictoires 2/ La pression normative du groupe de pairs Les «autrui significatifs» La pratique de la GR: un «sport de filles» Les «signes de féminité»: homosexualité Les attitudes considérées comme transgressives de l ordre social de genre semblent mieux acceptées chez les filles que chez les garçons >> pourquoi? >> Importance de se différencier i des femmes «naturellement»et donc par ce qui se voit 146

18 III L inversion du genre dans les pratiques sportives artistiques C/ Pratiquer un sport «féminin»et devenir un homme : des «transactions identitaires i i» Définition 147

19 III L inversion du genre dans les pratiques sportives artistiques C/ Pratiquer un sport «féminin»et devenir un homme : des «transactions identitaires i i» Trois profils : 1/ Se replier ou pratiquer un sport plus masculin 2/ S affirmer dans sa pratique de la GR 3/ Arrêter la GR 148