Le fondement analytique : le tarif douanier

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1 Le fondement analytque : le tarf douaner Le lbre-échange procure des bénéfces à tous les pays. Pourtant, durant des décennes, la plupart des natons ont cherché à contrôler leurs échanges en nstaurant des barrères douanères. L étude de l mpact économque de la protecton tarfare en concurrence pure et parfate consttue la base de l analyse économque du protectonsme. L exposé graphque de l étude du tarf douaner La fgure 1 résume les dfférents effets d'un drot de douane sur le prx, les quanttés, et le ben-être collectf d un marché mportateur. Le marché est supposé «pett» : l ne peut donc pas nfluencer le prx mondal. Le graphque de gauche permet d estmer les effets de la protecton douanère sur la redstrbuton des revenus au moyen de l'offre et de la demande domestques ; celu de drote permet d'apprécer l nfluence de la poltque tarfare sur le ben-être de la collectvté à l'ade de la demande d'mportatons extrapolée des courbes d offre et de demande domestques. Fgure 1 : Les effets du du tarf douner b Offre p a k demande d mportatons p m g h W p f T c e W C d n j T o m W l a Quanttés Importatons Q 1 Q D 2 D 1 D 2 Q 2 D 1 Q 1 Quelques précsons sur les courbes L offre et la demande domestques Le graphque de gauche offre une présentaton classque d un marché mportateur. En l absence d mportatons, l équlbre du marché local serat réalsé au prx p a, prx qu égalse l offre et la demande domestques. Cependant, le prx mondal p m est nféreur à ce prx autarcque. Il est donc ntéressant pour la collectvté d mporter pusqu elle peut se procurer à l étranger le même produt à un coût mondre. Au prx mondal, les producteurs locaux n offrent plus que Q 1 alors que les ménages réclament une quantté supéreure, D 1. L offre étrangère palle donc à la défallance des producteurs locaux et l excès de demande, D 1 -Q 1, correspond aux mportatons nécessares pour assurer l équlbre offre-demande. REI 421.doc Page 1 sur 8

2 La demande d mportatons La courbe de demande d mportatons fat correspondre les mportatons avec le prx sur le marché domestque. S ce prx est le prx autarcque p a, alors, l offre et la demande locales s égalsent sans nécesster d mportatons : la demande d mportatons est donc nulle. A mesure que le prx basse, la demande d mportatons augmente. Elle est maxmale lorsque le prx local est égal au prx mondal p m. La demande d mportatons permet d apprécer le gan de surplus collectf obtenu par l ouverture du marché aux mportatons. Observons le graphque de gauche : au prx p a, le surplus collectf autarcque est le trangle ba, somme du surplus des consommateurs (surface bp a ) et des profts des producteurs (surface p a a) ; au prx p m, le surplus collectf de lbre-échange est la surface abdg. La dfférence entre les deux surplus est le trangle gd : par constructon, la courbe de demande d mportatons réplque cette surface avec le trangle jkl. C est le gan de ben-être apporté à ce marché par le passage de l autarce au lbre-échange. Les conséquences d un drot de douane Le drot de douane engendre pour le pays mportateur deux effets dstncts : une modfcaton des quanttés offertes et demandées, qu aboutt à une réducton des mportatons, et une altératon dans la redstrbuton des revenus. Ces effets ne sont évdemment pas sans conséquences sur le ben-être. Les modfcatons des quanttés offertes et demandées L'nstauraton du tarf fat que le prx local devent supéreur au prx mondal (passage de p m à ). Cette hausse ncte les producteurs à accroître leur offre, qu passe de Q 1 à Q 2. Généralement, lsur le long terme la producton est accrue en détournant des ressources productves d'autres actvtés économques. Par contre, la hausse du prx rédut la consommaton, qu passe de D 1 à D 2. Les mportatons dmnuent donc, ce qu se tradut sur la fgure de drote par la réducton de la demande d mportatons de D 1 -Q 1 à D 2 -Q 2. La redstrbuton des revenus L nstauraton du tarf modfe la redstrbuton des revenus, et donc la répartton des surplus : elle apporte des recettes fscales supplémentares à l Etat et accrot les profts des frmes. Par contre, elle rédut le ben-être des consommateurs. Le surplus de l Etat Une premère conséquence du tarf est l obtenton par les pouvors publcs de recettes douanères nexstantes en lbre-échange. Ces recettes, d un montant total de T, sont données par le rectangle fhce (montant du tarf t (t= -p m ) multplé par les mportatons). La demande d mportatons réplque ce montant T par le rectangle jnom. La protecton tarfare permet donc aux pouvors publcs d accroître leurs rentrées fscales, donc leur surplus. Ce produt fscal peut ensute être reversé aux ménages ou aux entreprses, de ce secteur ou d'un autre, sous forme de subventons (à la producton ou à l'exportaton s le secteur bénéfcare est exportateur). Le surplus des producteurs L nstauraton du tarf permet aux producteurs locaux de produre plus et de vendre à un prx plus élevé. Il n est donc pas étonnant que leurs profts augmentent. La fgure de gauche montre qu en stuaton de lbre-échange, le proft global des producteurs correspond au trangle ap m g. En stuaton de protecton, l devent le trangle a h, d une surface supéreure. Le surplus des consommateurs Une dernère grande conséquence est la réducton du surplus des consommateurs. En lbreéchange, le prx p m garantt aux consommateurs un surplus correspondant au trangle p m bd. L nstauraton du tarf le rédut à la surface bc. Le ben-être Les pouvors publcs et les entreprses amélorent leurs surplus ; par contre les consommateurs subssent une dégradaton. Le résultat net de la protecton tarfare est-l un gan ou une perte? On REI 421.doc Page 2 sur 8

3 vérfe graphquement qu l y a perte sèche. La protecton dégrade donc le ben-être collectf. Le tableau 1 suvant présente le blan des gans et des pertes pour chaque catégore d agents et pour la collectvté. Tableau 1 : Gans et pertes de la protecton tarfare Lbre-échange Protecton tarfare Gan sou pertes Etat fhce +fhce=+jnom * Entreprses ap m g a h +p m hg Consommateurs p m bd bc -p m cd Total collectvté abdg abch -(ghf+ecd)=-mol * * fgure de drote La perte sèche correspond à la surface addtonnée des deux trangles ghf et ecd. On désgne ghf comme la perte sèche du côté des producteurs et ecd comme la perte sèche du côté des consommateurs. La demande d mportatons fgure la perte sèche par le trangle mol, dont la surface correspond à la surface addtonnée de ghf et ecd. L nfluence des facteurs économques L nstauraton d un tarf douaner se révèle néfaste pour la collectvté. Cependant pluseurs éléments ntervennent pour modérer ou aggraver la perte sèche : le degré d élastcté-prx de la demande d'mportatons et l exstence ou l absence de mouvements nternatonaux des captaux. L élastcté-prx de la demande d mportatons L'élastcté de la demande d'mportatons mesure sa sensblté aux varatons du prx. Elle dépend à la fos des élastctés de l'offre et de la demande domestques. On vérfe c que l'nstauraton d'un tarf douaner engendre une perte relatve de ben-être d'autant plus forte que la demande d'mportatons est élastque. Quelques précsons sur les courbes La fgure 2 reprend la présentaton de l mpact du tarf douaner avec quelques modfcatons : Offre 1 et 1 correspondent aux courbes d offre et de demande précédentes ; Offre 2 et 2 sont respectvement une offre et une demande plus élastques au prx. On envsage deux possbltés dfférentes : dans la premère, la demande domestque est toujours 1 mas l offre devent Offre 2 pour tout prx supéreur au prx mondal ; dans la seconde, l offre domestque est toujours Offre 1 mas la demande devent 2 pour tout prx supéreur au prx mondal. Dans l un ou l autre cas, on obtent la même courbe de demande d mportatons, d mport 2. Cette nouvelle demande d mportatons présente une élastcté-prx plus forte que la précédente, car s la demande d mportatons est la même au prx mondal, toute hausse du prx domestque au dessus du prx mondal provoque une basse plus rapde des mportatons 1. 1 Rappelons qu une demande lnéare a une élastcté-prx varable, c est-à-dre une élastcté qu prend des valeurs dfférentes selon le nveau de la demande. Mas entre deux demandes lnéares, c est toujours celle dont la pente est la plus fable qu dspose de l élastcté la plus forte. REI 421.doc Page 3 sur 8

4 Fgure 2 : L nfluence de la demande d mportatons sur la protecton tarfare b Offre 1 1 p a 2 h c Offre 2 n k d'mport 2 d'mport 1 o p m g f e d j m l a Quanttés Importatons Q 1 Q D 2 D 1 D 2 Q 2 D 1 Q 1 Elastcté et perte sèche On peut donc mantenant observer et comparer deux stuatons dfférentes. La premère donne la d mport 1 et la seconde, la d mport 2. En stuaton de lbre-échange, les deux donnent le même surplus collectf, à savor la surface abd. Ce n est plus le cas quand on applque un tarf douaner qu hausse le prx domestque à. Le graphque de drote montre que la stuaton deux aboutt à une perte sèche, sgnalée par le trangle jnl, d une surface plus grande que mol. Ic, le tarf douaner se révèle même prohbtf pusque toute mportaton cesse. Mas cette stuaton lmte n entâche pas la généralté du rasonnement. On pourrat vérfer que pour toutes les stuatons ntermédares de protecton, avec un prx local comprs entre p m et, la demande d mportatons la plus élastque entraîne nvarablement une perte plus forte de surplus collectf, mesurée en % du surplus ntal de lbre-échange. Les mouvements nternatonaux des captaux Jusqu'à présent, l'nfluence de la protecton tarfare sur le ben-être n'a été envsagée que dans le contexte d'un monde sans moblté nternatonale des captaux. Or, en présence d'une telle moblté, l'mpact négatf d'une protecton tarfare est accru. La courbe d offre en présence d d'nvestssements drects étrangers (IDE) La fgure 3 présente les effets de la protecton tarfare en présence d IDE. La même hausse du prx ntéreur que précédemment attre mantenant les frmes étrangères, qu décdent de produre sur place. L'nvestssement drect permet à ces producteurs de contourner le tarf protecteur et d'évter des pertes de recettes ; c'est l'argument du «tarff-jumpng». L'offre locale (frmes locales et flales de frmes étrangères confondues) s'accroît davantage qu'en l'absence d'nvestssements drects dès que le prx local est supéreur au prx mondal ; elle est mantenant donnée par la drote brsée ags. Le fat que la nouvelle offre est mons pentue sgnfe que les socétés étrangères sont plus effcaces en termes de producton. IDE et perte sèche On note mmédatement que l'entrée des frmes étrangères rédut davantage les mportatons pusque l'offre locale s'est accrue, passant de Q 2 à Q 3 ; les mportatons ne sont plus mantenant que de REI 421.doc Page 4 sur 8

5 D 2 -Q 3 Par rapport à la stuaton sans IDE, la recette tarfare dmnue donc et est donnée par le rectangle qpce, Les surplus des consommateurs et des producteurs locaux ne changent pas. Le surplus des frmes étrangères est donné par le trangle ghp. Cependant, même s l est rénvest sur place, donc comptablsé dans le surplus, l ne compense pas la perte des recettes douanères. L nvestssement drect étranger a donc accentué la dégradaton du surplus collectf. Sur la fgure de drote, la perte sèche sans IDE est donnée par le trangle mol, et avec IDE, par le trangle rql. Ce résultat ne dot d alleurs pas nous surprendre pusque la demande d'mportatons est transformée par l'entrée des frmes étrangères qu la rende mons pentue, donc plus élastque au prx, sgne d une perte sèche plus mportante. Fgure 3 : L nfluence des IDE sur la protecton tarfare b Offre locale h s p Offre locale +IDE c k n q o p m g f q e d j r IDE m l a Quanttés Importatons Q 1 Q D 2 D 1 D 2 Q 3 D 2 Q 2 D 1 Q 1 IDE et lbéralsaton des échanges Fnalement, les nvestssements drects augmentent la perte sèche de l'économe parce que l'entrée des frmes étrangères rédut davantage les mportatons ; ce qu a pour conséquence de dmnuer les recettes tarfares de l'etat et de développer davantage sur place une producton neffcace. Ce résultat est connu sous le nom de théorème de Jones 2. Il démontre qu'une lbéralsaton des échanges dot suvre un calendrer précs : l est souvent préférable de lbéralser les mouvements de marchandses avant de lbéralser les mouvements des captaux. Il suggère également qu'nstaurer d'une protecton tarfare est certanement plus coûteux lorsqu'l y a une lbre crculaton nternatonale des captaux. Les coûts économques d'un drot de douane Nous savons mantenant que le tarf douaner dégrade le ben-être collectf et que certanes condtons économques peuvent favorser cette dégradaton. Cependant, deux questons restent encore en suspens. La premère est l estmaton de la perte sèche par rapport au PIB. S la protecton est un «poson», est-ce une drogue douce ou forte? La seconde est l adéquaton de l outl par rapport au but. Même s l a un coût, le tarf douaner n est-l pas encore la «mons mauvase méthode» pour soutenr des secteurs en dffcultés? 2 Jones R. W., 1984, Protecton and the harmful effects of endogeneous captal flows, Economcs Letters, 15. Pour plus de détals, cf. Messerln P., 1998, Commerce nternatonal, Pars, PUF, p Et Bouët A., 1998, Le protectonnsme : analyse économque, Pars, Vubert, p REI 421.doc Page 5 sur 8

6 Les estmatons en termes de PIB et de crossance du PIB On peut présenter une estmaton de l mpact d une poltque tarfare sur le ben-être grâce à une analyse en équlbre partel, dentque à la présentaton graphque qu vent d être donnée. On rasonne donc sur la base d une demande d mportatons qu est une drote. La formulaton S l on note dw / la varaton de ben-être du marché étudé en % du PIB, on vérfe que : (4.1) dw dw dw dw = 1 2.d. dm = d. = 1 2. d.m = r 2.o.ε > 0 s d..m. dm. p d M. dm. M d. d < 0 (basse du tarf protecteur) = 1 2.r 2.o.ε < 0 s d > 0 (hausse du tarf protecteur) r représente la proporton dans laquelle l'nstauraton ou la suppresson de la protecton fat hausser ou basser le prx domestque, par rapport au prx de lbre-échange. o représente la fracton ntale du PIB dépensée en mportatons par le marché ; ε est la valeur absolue de l'élastcté-prx de la demande d'mportatons 3. Evdemment, dw est postf ou négatf selon que r est postf (abassement des tarfs) ou négatf. L équaton (4.1) llustre ben que le coût de la protecton est une foncton crossante de l élastctéprx de la demande d mportatons. De plus, on constate que ce coût est une foncton convexe en r, et donc que les pertes de ben-être augmentent plus que proportonnellement par rapport au tarf. S la protecton porte sur n marchés, une approxmaton de la perte globale de ben-être engendrée par la protecton est donnée par : (4.2) dw = dw = 1 n 2. r2.o.ε =1 Les varatons des prx sont une foncton quadratque. Par conséquent, 4.2 nous ensegne que le coût de la protecton augmente avec la varance des tarfs entre les secteurs. L'mpact négatf global de la protecton tarfare dépend auss de la pérode de temps consdérée, car on estme généralement que la demande d'mportaton est plus élastque sur le long terme que sur le court terme. Un exemple numérque Les ordres de grandeur mplqués par l équaton 4.2 restent relatvement fables. Imagnons, à ttre d exemple, qu un pays mporte l'équvalent de 20% de son PIB et nstaure des drots de douane de 33% sur tous les produts mportés. S l'élastcté-prx moyenne des demandes d'mportatons est à court terme de 2 et à long terme de 6, alors l subt une perte de -(0,5).(0,33) 2.(0,2).(2)=-0,02178, sot 2,17% du PIB sur la courte pérode et 6,53% sur la longue pérode. Inversement, une suppresson de ces drots douane de 33% ferat gagner au pays (0,5).(0,25) 2.(0,2).(2)=0,0125, sot 1,25% de PIB sur la courte pérode et 3,75% sur la longue pérode. La dsperson des tarfs joue également un rôle. Un tarf moyen peut cacher des dspartés de tarfs parfos fortes qu nusent davantage au ben-être. Les études emprques confrment que la suppresson complète de tous les tarfs douaners sur les bens manufacturés fat croître à court terme le PIB dans des proportons varant entre 0,1 et 2% selon les pays. Les autres conséquences bénéfques de l'abassement de la protecton douanère (comme les 3 Cf. Mucchell J.-L, 1997, Econome nternatonale, Pars, Dalloz, p REI 421.doc Page 6 sur 8

7 nctatons plus forte à nnover et à accroître la productvté) sont plus dffcle à cerner, dans la mesure où leurs effets sont plus dffus et ne se manfestent qu'au bout d'un laps de temps assez long. Notons pour termner que même s le montant en % du PIB d une lbéralsaton paraît assez fable, elle peut représenter tout de même un supplément de ponts de crossance non néglgeable pour une économe. Par exemple, une lbéralsaton tarfare qu s étend sur 5 ans et qu apporte 2% de gan de PIB engendre un supplément annuel moyen de crossance de 0,39% (100.1,02 (1/5) ). Etalée sur 10 ans, le supplément de crossance est encore de 0,16%. La protecton tarfare : un mondre mal? S en général la protecton tarfare est néfaste au ben-être collectf, alors pourquo l'utlser? L'argument fondamental utlsé pour justfer de dspostons protectonnstes est celu des échecs ou défallances des marchés. Le protectonsme serat une poltque ben adaptée pour résoudre les dysfonctonnements économques que l on estme provoqués par la concurrence nternatonale. Or, cette croyance est nfondée ; en réalté le tarf se révèle être mal adapté à cet usage. L'argument des défallances des marchés La concurrence nternatonale pousse les économes à se spécalser dans les productons pour lesquelles elles dsposent d'un avantage comparatf. Mas l exstence de rgdtés sur le marché des facteurs peut entraver cette mutaton et engendrer chômage et gaspllage des ressources. La protecton serat alors un moyen commode pour étaler l'adaptaton dans le temps et lmter les déséqulbres. L'argument des défallances des marchés est un cas partculer de la théore des dstorsons 4. Cette dernère cherche à comparer les coûts de dfférentes mesures de poltque économque destnées à réalser le même objectf ; par exemple, garantr un nveau de producton mnmale des ndustres concurrentes des mportatons pour évter le chômage. Il s'agt donc de savor quelles mesures corrgent les dstorsons à mondre coût. La prncpale leçon de la théore des dstorsons est de montrer que la melleure poltque est toujours celle capable de rectfer à la source la dstorson et d'évter ans les effets ndrects ndésrables. Poltque ndustrelle vs poltque commercale Prenons un exemple smple : pour des rasons dverses - rsques de chômage, volonté de conserver une certane ndépendance natonale - les pouvors publcs d'un pett pays veulent évter une trop forte dmnuton de la producton d'une ndustre concurrencée par les mportatons. Leur objectf est donc de mantenr la producton locale à un certan nveau, supéreur à celu du lbre-échange. Admettons qu'ls aent le chox entre deux poltques dfférentes : ou nstaurer un drot de douane, ou accorder à l'ndustre une subventon à la producton. Le drot de douane comme la subventon sont calculés de façon à permettre à l'ndustre d'attendre le nveau de producton souhaté. Cependant, même s les deux nstruments attegnent le même but, ls lle font de manère dfférente, et avec un coût dfférent, comme l'llustre la fgure 4. 4 Des présentaton de la lbéralsaton des échanges en présence de dstorsons sur les marché sont données par Krugman et Obstfeld, 1995, p ; cf auss P. Messerln, 1998, p REI 421.doc Page 7 sur 8

8 Fgure 4 : les coûts comparés de la subventon et du tarf b Offre Offre subventonnée p a k demande d mportatons p m S g h f j o m l a Quanttés Importatons Q 1 Q D 2 D 1 D 2 Q 2 D 1 Q 2 D 1 Q 1 Le but est de fare passer la producton locale de Q 1 à Q 2. Avec le drot de douane, les producteurs locaux sont nctés à produre davantage à cause de la hausse du prx sur le marché local. Les conséquences, pour les consommateurs et le ben-être collectf, sont donc celles qu sont décrtes précédemment. Avec la subventon à la producton, les producteurs sont nctés à produre plus du fat de l'abassement artfcel de leur coût margnal de producton. Pour chaque unté produte, ls reçovent une subventon, sot un montant total de S=s.Q 2 ndqué par le rectangle p m hf. Mas le prx du marché reste le prx mondal P m. La subventon reste coûteuse car elle dot être fnancée par les consommateurs. Cependant, la perte sèche demeure nféreure à celle engendrée par le tarf douaner : une parte de la subventon est récupérée par les producteurs, sous la forme de profts addtonnels : c est la surface p m hg ; seule le trangle ghf est perdu pour la collectvté. L'autre avantage de la subventon est qu'elle affablt mons la concurrence que le tarf douaner, car la poltque de subventon rédut mons la demande d mportatons (D 1 -Q 2 > D 2 -Q 2 ), pusqu elle n affecte pas la demande. La protecton tarfare est coûteuse mas ndolore La subventon est mons coûteuse ; elle réalse une correcton à la source, sans les effets ndrects ndésrables du tarf douaner. L utlsaton d une protecton tarfare ne s'explque alors que par sa faclté de mse en place et par son absence d'effet sur le budget gouvernemental : une subventon à la producton, ou tout autre poltque de redstrbuton, nécesste des prélèvements fscaux supplémentares, toujours mpopulares ; les protectons tarfares, non seulement ne coûtent ren au budget, mas rapportent des recettes fscales, comme toutes les formes de taxaton ndrecte. La supérorté de la subventon à la producton sur le tarf douaner état prévsble. En effet, l est facle de vor graphquement qu un drot de douane au taux t équvaut à applquer smultanément une subventon à la producton et une taxe à la consommaton sur le même ben et au même taux. REI 421.doc Page 8 sur 8

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