NOTE DE CONJONCTURE DE MARS 2015

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1 NEWSLETTER MARS 2015 NOTE DE CONJONCTURE DE MARS 2015 Sommaire Le problème Russe Page 1 internationale Page 2 nationale Page 3 Le problème Russe La crise russe actuelle illustre bien le phénomène de propagation des problèmes d un pays sur l ensemble de la région. 1. Un pays en crise. La crise russe actuelle est un exemple clair du risque géopolitique et montre comment les problèmes d un pays peuvent se propager sur une région. L économie russe subit de plein fouet l effet de la baisse du prix de l énergie, celui des sanctions occidentales imposées au pays depuis l invasion de la Crimée (gel des avoirs, blocage des crédits aux banques russes) et l effet de la restriction russe des importations provenant des pays de l OCDE, en réaction aux sanctions. - Le rouble a baissé presque de moitié (66 rub/$ fin février et 58 fin mars contre 35 jusqu au mois d août de l année dernière) - L inflation a augmenté pour atteindre 15%, contre 7,8% l année dernière - La croissance du PIB est devenue nulle 0,7% en 2014, 0% début 2015 et -1,7% attendu pour toute l année 2015 selon la Banque Mondiale (-3,8% selon les estimations de «The Economist»). - Le taux d intérêt a été relevé à 17% pour éviter les sorties spéculatives de capitaux. Malgré cela, les réserves en devises du pays ont baissé de 510 milliards $ début 2014 à 386 milliards $ début La baisse des réserves, combinée aux besoins de remboursement de la dette, fait apparaitre la menace de la réinstauration du contrôle de change sur les capitaux, qui a été aboli en 2006, permettant alors la convertibilité totale du rouble. La dette extérieure russe représente en effet 70% du PIB, soit le double de son niveau traditionnel : 700 milliards $ de dette extérieure dont 130 à payer en L absence de contrôle conduirait à une plus grande baisse du rouble. Les problèmes rencontrés par un pays se répercutent sur les pays limitrophes. Ainsi, alors que le rouble a baissé presque de moitié, une dizaine de pays asiatiques proches de la Russie ont déprécié leur monnaie. Les pays européens voisins de la Russie ont vu leurs exportations baisser (Finlande, Allemagne ) Dans un monde interconnecté et interdépendant, les dommages subis par un pays, affectent d autres pays en leur infligeant des dommages collatéraux. 1

2 NEWSLETTER MARS 2015 Les pays limitrophes se trouvent en premier lieu affectés par la situation. Ainsi, la croissance du PIB est devenue négative en Finlande, la Biélorussie régresse, les pays asiatiques limitrophes (Caucase et Asie centrale) sont affectés par la baisse des transferts des émigrés en Russie, suite à la baisse du rouble, et à une baisse du PIB estimée à 1% de moins par le FMI. Plusieurs pays ont dû déprécier leur monnaie par rapport au dollar pour minimiser l impact du rouble (Arménie: 15%, Azerbaijan : 33%, Biélorussie: 50%, Géorgie : 20%. Kazakhstan : 20%, Moldovie : 25%, Ukraine 60%). De même, l Allemagne a été affectée par la crise russe car elle était le principal pays exportateur à la Russie (biens d équipement, biens durables) ; ces exportations ont baissé de 18% en 2014 soit un manque à gagner de 6 milliards. Cette baisse s accélère en 2015 et inquiète les industriels allemands, et en particulier l industrie automobile (VW) et les télécommunications (Siemens). La crise entre l Ouest et la Russie risque de déboucher sur une crise financière et économique très importante en Russie et d accentuer l isolement de ce pays. La Russie dépend des flux de capitaux étrangers et des recettes énergétiques. Le rouble reste finalement la seule variable d ajustement de l économie face aux chocs externes, si le cours du pétrole n augmente pas. A moins que Poutine n entende l appel de Merkel pour une zone de libre échange de l UE avec la Russie, en contrepartie de la paix (discours à Davos fin janvier 2015). internationale La croissance du PIB dans la zone euro s est améliorée, avec un taux prévu de 1,4% en 2015 contre 0,8% en 2014 et -0,4% en Une évolution favorable de la zone Euro La conjoncture internationale est marquée par l évolution favorable attendue au niveau de l activité dans la zone euro, qui était jusqu alors le point faible de l économie mondiale (taux de croissance du PIB de -0,4% en 2013 et 0,8% en 2014). Les nouvelles prévisions de croissance du PIB pour la zone euro sont de 1,4% en 2015 selon l OCDE, et 1,3% selon «The Economist». Cela est lié à la baisse du prix du pétrole et à la nouvelle politique accommodante de la Banque Centrale Européenne (BCE) qui a permis de faciliter le financement de l économie et de contribuer à la baisse de l euro, ce qui a relancé les exportations. En 2015, l Allemagne devrait reprendre son rôle de locomotive de la zone euro avec un taux de croissance de 1,7%. La France devrait réaliser une croissance de l ordre de 1% selon l OCDE et «The Economist». L Italie devrait retrouver une croissance positive avec 0,5%. L Espagne a déjà amorcé sa reprise avec 2% de croissance en cours de réalisation. Ces chiffres sont confirmés par les premières statistiques sur la confiance du milieu des affaires. La BCE a engagé le lundi 9 mars sa politique monétaire expansionniste par son programme de rachats d actifs, pour lutter contre la déflation, qui consiste à injecter 60 milliards d euros chaque mois jusqu à septembre Cette politique a déprécié l euro puisque la parité euro/dollar a atteint un record de baisse jamais atteint depuis 12 ans (1,05 $ pour 1 autour du 13 mars). L euro s est amélioré fin mars pour se rapprocher de 1,1 $ mais reste en dessous de sa valeur au moment de sa création (1,18 $) et de sa valeur moyenne de 2005 à 2014 (1,3 $). Cette baisse de l euro favorise les exportations européennes, mais n est pas la cause unique de la relance économique actuelle car la demande domestique a été aussi relancée par la nouvelle politique monétaire accomodante et par la baisse du prix de l énergie qui dégage un pouvoir d achat supplémentaire. 2. Un moment de flottement pour l économie US Par contre, l économie US est passée par un moment d incertitude suite au conflit entre le Président et le Congrès (risque de défaut de dette) ; mais ce problème a été résolu. Le taux de croissance du PIB US attendu au 1er trimestre est plus faible que celui du dernier trimestre 2014 (2,3% contre 2,6% selon le Wall Street Journal). De même la politique monétaire de la Fed laisse entrevoir une augmentation des taux d intérêt au milieu de 2015, avec une approche graduelle, pour que l augmentation de ces taux ne freine pas la croissance du PIB. La Fed, dans sa réunion de mars, continue de prévoir une croissance de 2,5% en 2015, un taux de chômage proche de 5% (suite à l emploi à faible rémunération dans les secteurs de la distribution et l alimentaire) et une inflation de 0,7% grâce à la baisse du prix de l énergie. D autres experts (OCDE, WSJ) estiment que l économie US réaliserait près de 3% de croissance en 2015 et même 3,2% selon «The Economist». 2

3 NEWSLETTER MARS Le plafonnement de la croissance de la Chine. Le rythme de croissance du PIB en Chine plafonne à 7%. Les responsables chinois reconnaissent pour la 1ère fois lors de l ouverture de la session de l assemblée populaire le 5 mars que l économie doit s habituer à un taux de croissance à 1 chiffre. Ils prévoient 7% de croissance du PIB pour 2015 contre 7,4% en La raison avancée est la concurrence des pays asiatiques du Sud Est après les augmentations salariales en Chine et la baisse de la conjoncture internationale. A cela il faut ajouter l appréciation du yuan qui a suivi le cours du dollar (à 1% près). 4. Un prix du pétrole toujours à la baisse. Le prix du pétrole au premier trimestre 2015 est resté inférieur à 62 $/b pour le Brent et les prévisions sont pour un prix variant entre 60 et 70 $ pour le reste de l année. La croissance économique mondiale reste limitée à un taux légèrement supérieur à 3% comme en 2014 (3,2%). Cette croissance limite la demande de matières premières et d énergie. De nombreux pays exportateurs de produits de base verront leur croissance réduite, mais le monde bénéficiera d une inflation presque nulle et de taux d intérêt très bas. Les perspectives d évolution du prix de pétrole dépendent beaucoup de la politique américaine, qui d un côté encourage la production de gisements non conventionnels, et d un autre bloque l exportation de brut américain (décision qui date de la fin des années 70). Cette politique a conduit à un prix plus faible pour le WTI (prix de référence US au Texas) par rapport au Brent (prix de référence mondial à Londres). La différence a atteint en mars 2015 près de 10 $/baril soit 20% d écart. A fin mars le WTI est à 49 et le Brent à 57 $/ baril. Le protectionnisme US permet aux américains de bénéficier d un prix plus faible pour l énergie, surtout que l offre locale de pétrole de schiste a permis de limiter les importations. Comme conséquence, le prix mondial restera bas tant que l offre américaine de pétrole continue à maintenir le prix du WTI à un niveau nettement inférieur à celui du prix mondial du Brent malgré la croissance de la demande suite à la reprise économique. Cela favorisera les pays importateurs mais limitera la croissance des pays exportateurs, dont les pays du Moyen-Orient et d Afrique. Le prix du pétrole a été inférieur à 62 $/b ce 1er trimestre 2015 et devrait se stabiliser entre 60 et 70 $ pour le reste de l année. nationale 1. Légère amélioration de la balance commerciale: La balance commerciale des deux premiers mois a connu une légère amélioration suite à l augmentation des exportations de 4,1% et à la baisse des importations de 2,6% par rapport à la même période de l année Le taux de couverture des importations par les exportations revient ainsi à 75% après avoir baissé à 70% en La balance commerciale s est améliorée grâce aux exportations d huile d olive L amélioration de la balance commerciale tunisienne provient des exportations d huile d olive : 460 MD en 2 mois contre 45 MD la même période en La baisse du prix de pétrole a eu un effet très faible sur le déficit énergétique qui est resté élevé : 577 MD sur 2 mois contre 615 MD la même période en La note de conjoncture de décembre 2014 a déjà averti le lecteur sur ce point avec des chiffres prévisionnels. Cela est lié à la baisse des quantités exportées suite à la baisse de production de brut, qui combinée avec la baisse des prix, a réduit les exportations de pétrole de 363 MD à 155 MD pour les 2 premiers mois de 2014 et D un autre côté, les importations d hydrocarbures n ont baissé que de 18% sur 2 mois malgré la baisse des prix, suite à l effet quantité lié à la croissance de la demande locale d énergie. La baisse du prix de pétrole génèrera des gains importants pour le budget de l Etat suite à la baisse des subventions liée aux achats de pétrole à moindre prix, qu ils soient locaux ou importés. Cependant, le gain sur les achats de gaz est légèrement reporté car le prix du 3

4 gaz acheté est indexé sur la moyenne du prix du fuel lourd des huit derniers mois. Or la baisse du prix du pétrole mondial n a commencé qu en août 2014 (prix moyen du Brent en 2014 en $/baril : 108 jusqu à juillet, 101 en août, 97 en septembre, 87 en octobre, 79 en novembre et 62 en décembre). Il faut noter que plus de la moitié des subventions d énergie en Tunisie sont associées au gaz qui est acheté à bas prix par la STEG pour produire l électricité ; en outre, les bouteilles de gaz GPL sont fortement subventionnées pour des raisons sociales. Le déficit énergétique est resté élevé malgré la baisse de prix de pétrole du fait de la baisse de la production locale. Les données du commerce extérieur pour les deux premiers mois montrent un ralentissement de l activité des industries exportatrices (régime offshore) liée à la demande en Europe : ralentissement des exportations (+1,5% en 2015 contre 4,3% en 2014) et une baisse des importations de 2,2% qui annonce une baisse des ventes futures car la réduction des importations a touché les matières premières et produits semi finis. C est le secteur textile, habillement et cuir qui subit la baisse (-2,2%) alors que les industries mécaniques et électriques maintiennent leur progression à 4,5%. Le cas des phosphates et industries chimiques devient préoccupant suite à une baisse de 36% des exportations en 2 mois par rapport à En conclusion, le déficit commercial s améliore en ce début d année 2015 (750 MD par mois contre 1100 MD en moyenne en 2014). Il reste causé, à raison d un tiers, par le déficit énergétique et d un autre tiers par le déficit avec la Chine. TOPIC / Market / Date 2. Une inflation qui repart à la hausse après la décélération du taux d inflation de 6% à 5% au dernier trimestre 2014, l inflation a repris à un rythme de 5,6% au cours des 2 premiers mois. C est la pression des produits alimentaires qui reste préoccupante, malgré le blocage des prix des produits subventionnés ou contrôlés, à l exception des prix du tabac et du thé qui ont été révisés à la hausse. D apparence, l inflation reste élevée, malgré les mesures monétaires restrictives de la BCT et la relative stabilité du taux de change (appréciation par rapport à l Euro et dépréciation par rapport au dollar). Les raisons sont donc à trouver dans la thèse structuraliste qui explique l inflation par le dysfonctionnement des marchés et peut être aussi par un excédent de demande provenant du problème libyen (nombre élevé de réfugiés et commerce parallèle). 3. Budget de l Etat un déficit maitrisé Les recettes fiscales en 2014 ont augmenté de 14% par rapport à 2013 malgré la faiblesse de la croissance du PIB (2,3% à prix constants et 8% à prix courants). Cela s explique par les mesures discrétionnaires d augmentation d impôt et les contributions exceptionnelles. Par contre, les recettes non fiscales ont baissé de 52% suite à l épuisement des ressources de privatisation (Tunisie Télécom) ou provenant des biens confisqués. De ce fait, les recettes propres de l Etat n ont augmenté que de 2% par rapport à Le déficit budgétaire a été maitrisé à moins de 5% du PIB en Malgré cela, le déficit budgétaire a baissé de 6,8% du PIB en 2013 à 4,9% en Ce résultat remarquable a été obtenu grâce à la baisse des dépenses de fonctionnement de l Etat de 1% par rapport à 2013 : baisse localisée dans les subventions accordées, qui passent de 5500 MD en 2013 à 4150 MD en 2014, ce qui a entraîné une baisse du déficit budgétaire en valeur absolue, de 5200 MD à 4070 MD. Il faut aussi noter que les dépenses courantes en moyens (achats de biens et services) ont aussi baissé de ' 2,6%, ce qui a permis de compenser en partie les augmentations de rémunérations de 9,7% et d aboutir à une baisse de 1% des dépenses de gestion de l Etat en 2014, après des augmentations disproportionnées en 2013 (19%), 2012 (17%) et 2011 (25%). Par contre, les dépenses en capital ou d investissement ont augmenté en 2014 de 8,8% par rapport à 2013 après le repli de 2013 (-7,8%) et 2012 (0,8%). En conclusion, le budget de l Etat semble se redresser en 2014, grâce aux mesures fiscales prises et la baisse des subventions d énergie suite à l effet de la baisse du prix du pétrole. Cela a entraîné une maîtrise du déficit budgétaire à moins de 5% du PIB. Le tableau suivant montre l amélioration de l excédent primaire courant soit l excédent des recettes propres sur les dépenses courantes de gestion (avant paiement des intérêts) en 2014 :!"#$%&'#%'()*&+&',%-'./ %8%&&%9':;<:;%9 35=14 3>>== C55D 3C1C> E'*F8A#%-&':;BG+B;%'8<";+-& 5=11 1?51 33? ?34 E*:+;$-%'#%'()*&+& 4DC2 331= 51DD ''?5 3CC3 5D2 E/AKB8B&'O"#$A&+B;%' D?2?134 52C2 /AKB8B&'O"#$A&+B;%'PLH! 3J2P DJ=P 5J>P /%&&%'L"O(BN"%'PLH! 52JCP 5?JCP 5>J1P Source : Résultats Exécution Budget Etat 4

5 Ce tableau montre le déficit budgétaire hors recettes provenant des privatisations, des biens confisqués, et hors dons, conformément à la classification des institutions internationales (FMI et BM). Il appelle les remarques suivantes : - La Tunisie dégage un excédent primaire courant du budget, avant paiement d intérêts et avant dépenses en capital, qui s élevait à 7,4% du PIB en 2010 et a baissé à 3,7%, soit la moitié du niveau précédent. - L épargne de l Etat, après paiement des intérêts, baisse dangereusement de 3,6 à 1,6 milliards de dinars, ce qui limite l autofinancement public des infrastructures. C est l une des causes de la chute de l épargne nationale qui est passée de 18% à 14% du PIB. - De ce fait, le besoin de financement de l Etat a été multiplié par 6 de 2010 à 2014 poussant au recours à l endettement, ce qui a fait passer le taux d endettement public de 40% à 49% du PIB. La structure de la dette publique est restée presque inchangée : 40% locale et 60% extérieure, avec une tendance récente de plus grand recours extérieur (emprunts garantis par les gouvernements US et japonais en 2014, recours au marché financier international début 2015 alors que l endettement public était en 2010 essentiellement multilatéral (BM, BAD, BEI ). - Ce besoin de financement est un besoin net en ce sens qu il faut lui ajouter les recours nécessaires pour rembourser le principal pour déterminer le besoin de financement brut ou total qui est passé de 3060 MD en 2010 à 6953 MD en 2014 et représente le total des emprunts annuels. 4. Une faible croissance du PIB La faible croissance du PIB reste le principal problème économique. Le taux de croissance du PIB réalisé en 2014 a été de 2,3% et celui prévu pour 2015 est de 3%. Mais les indicateurs des deux premiers mois ne plaident pas pour la reprise économique : - Décélération du rythme d évolution des crédits à l économie (+0,7% au cours des deux premiers mois contre +1,6% une année auparavant) - Fléchissement des exportations des produits textiles et cuir (-4,3%) - Baisse des importations des biens d équipement (-3,2%) - Ralentissement des importations de matières premières (1%) - Fléchissement du tourisme (-10,7% pour les nuitées) - Baisse de la production pétrolière (déficit de 0.64 TEP en 2 mois contre 0.45 l année dernière), limitation de la production de phosphates et dérivés à 304 mille tonnes seulement en 2 mois selon le Ministre de l industrie (point de presse du 27 mars). La faible croissance du PIB reste le principal problème économique tunisien, qui continue à se poser. Heureusement que la pluviométrie abondante annonce une bonne saison agricole. malgré le recul des recettes touristiques de 2,1% par rapport à Le déficit extérieur courant est ainsi mieux maîtrisé : 1% du PIB en 2 mois (soit 6% en taux annuel) contre 1,4% en 2 mois l année dernière. Le taux de change du dinar a connu une appréciation inattendue au mois de mars (au 23 mars) : +3,5% par rapport à l euro et +0,6% par rapport au dollar en comparaison avec les niveaux de fin février. Cela dénote d une nouvelle politique de change qui évite la dépréciation du dinar pour minimiser l inflation, car la dépréciation du dinar renchérit les importations qui constituent la moitié environ de la demande nationale. Le niveau record des réserves de change (équivalent de 15 milliards D ou 129 jours d importations) conforte la BCT dans sa nouvelle politique mais cette accumulation des réserves n est pas liée aux bonnes performances des exportations mais aux emprunts extérieurs (1 milliard $ de recours au marché financier international). Conclusion sur l actualité économique en Tunisie : 4. Investissements, paiements exterieurs et taux de change L investissement ne semble pas reprendre comme l indiquent les déclarations d investissements à l APII dont l enveloppe a baissé de 22,5% en 2 mois par rapport à l année dernière. Ce recul est plus prononcé dans le secteur industriel (-25,3%). Au niveau des paiements extérieurs, le déficit courant a baissé de 24% par rapport aux deux mois de l année dernière suite à l amélioration de la balance commerciale, cela a été réalisé La reprise économique dans la zone euro est une bonne nouvelle pour la Tunisie car l UE est restée son principal partenaire commercial avec des échanges commerciaux de biens s élevant à 20,4 milliards d euros comme le note le rapport de suivi 2014 de la Commission Européenne (25 mars 2015) qui ajoute : «Suite à la conclusion en juin 2014 du processus préparatoire, l UE est prête à lancer des négociations en vue de la conclusion d un accord de libreéchange complet et approfondi (ALECA) qui, par l intégration progressive de l économie tunisienne dans le marché intérieur européen, soutiendra le modèle économique choisi par la Tunisie. 4

6 Mais ce rapport laisse entendre aussi que la reprise en Tunisie passe par la mise en œuvre cohérente du programme des réformes structurelles (FMI). Le rapport de suivi de la Politique Européenne de Voisinage (Commission Européenne, 25 mars 2015) indique que «lors du Conseil d Association du 14 avril 2014, un accord politique sur le plan d action établissant un partenariat privilégié entre la Tunisie et l UE a été conclu. Bien que la procédure pour son adoption formelle par l UE soit en cours, les parties ont convenu de le mettre en œuvre sans délai. Aussi, le rapport examine la mise en œuvre d un nouveau plan d action qui se résume comme suit : - la tenue d élections législatives et présidentielles libres, transparentes et inclusives en la signature et le lancement de la mise en œuvre du partenariat sur la mobilité en mars 2014 (faciliter les visas et la reconnaissance des diplômes, lutter contre la migration irrégulière) - la finalisation du processus préparatoire pour un accord de libre échange complet et approfondi (ALECA) en juin Le rapport mentionne l engagement de la Tunisie à appliquer des Contact us Moncef Boussannouga Zammouri Senior Partner T: E: mzammouri@kpmg.com TOPIC / Market / Date réformes économiques en citant : - Les progrès effectués dans le domaine de la fiscalité limitant la détérioration du déficit budgétaire (4,9% en 2014 contre 6,8% en 2013) - En matière douanière, la Tunisie a ratifié en novembre 2014 la convention sur les règles d origine préférentielles paneuro-méditerranéennes. La convention est entrée en vigueur pour la Tunisie en janvier En septembre, la Tunisie a également notifié à l Organisation mondiale du commerce (OMC) les engagements qu elle assume au titre de l Accord sur la facilitation des échanges. Le rapport appelle la Tunisie à continuer le processus démocratique Il appelle aussi la mise en œuvre des réformes macroéconomiques structurelles (subventions des produits,, secteur financier, secteur public, PPP, code des investissements, loi sur la concurrence, loi sur la faillite); Il appelle enfin la Tunisie à lancer les négociations de l Accord de Libre Echange Complet et Approfondi, «désormais tributaire d une décision politique de la part de la Tunisie» selon le rapport et à accélérer les négociations dans le domaine du transport aérien. En effet le rapport indique que les Dhia Bouzayen International Contact Partner T: E: dbouzayen@kpmg.com travaux préparatoires en vue du lancement des négociations de l ALECA ont repris à un rythme modéré en Une consultation avec la société civile a eu lieu en juin, suivie par la troisième réunion de «scoping» (cadrage). A l issue de cette réunion de préparation, il a été convenu par les deux parties qu aucun sujet technique ne constituerait un obstacle au lancement des négociations, désormais tributaire d une décision politique de la part de la Tunisie. La Tunisie s engage donc définitivement dans le processus de libéralisation externe totale de son économie avec l Europe. Un second élan de libéralisation s opère avec les USA : lors de la conférence internationale sur l investissement et l entrepreneuriat qui s est tenue en février à Tunis, le chef du gouvernement a souligné, dans son allocution, qu après le lancement en 2014 d un dialogue stratégique entre la Tunisie et les USA, le gouvernement tunisien espère activer les négociations bilatérales visant l instauration d une zone de libre échange entre les deux pays. La Secrétaire US au Commerce a souligné que les réformes sont importantes à entreprendre avant de procéder à un accord de libre échange. Entre temps, la libéralisation va toucher les accords de franchise et favoriser la présence des marques américaines en Tunisie, à commencer par l alimentation (fast food). Cette libéralisation externe de l économie doit s accompagner par un afflux d investissement direct étranger important pour financer une aggravation prévisible du déficit courant extérieur suite au libre échange, ce qui permettrait d éviter la dépréciation du dinar comme solution au déficit extérieur. Ces flux d IDE permettraient à court terme de financer le déficit grandissant des opérations courantes, et à moyen terme de réduire ce déficit par la relance des exportations. C est pour cela que la libéralisation externe doit s accompagner d une libéralisation interne favorisant l investissement privé local et étranger, à commencer par l adoption des projets de lois en cours de discussion (code des investissements, PPP, réforme bancaire, loi sur la concurrence, loi sur la faillite) et d autres réformes nécessaires (réforme de la sécurité sociale, assainissement des entreprises publiques, réforme fiscale à compléter). 5

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