Yona Jébrak. Mots-clés : Art urbain ; Catastrophe naturelle ; Christchurch ; Pratiques éphémères ; Reconstruction ; Résilience ; Ville de transition.

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1 Quand l art de rue contribue à la reconstruction d une ville. L exemple des initiatives menées à Christchurch, Nouvelle-Zélande, après les tremblements de terre de 2010 et 2011 Yona Jébrak Professeure et directrice des programmes de premier cycle en urbanisme Département d études urbaines et touristiques, ESG, université du Québec à Montréal Résumé : En 2010 et 2011, une série de violents tremblements de terre a affecté la région de Canterbury, sur l île du Sud de la Nouvelle-Zélande. Alors que le centre-ville de Christchurch est en ruines et que de nombreux quartiers résidentiels souffrent des conséquences de la liquéfaction, la Ville doit rapidement organiser la reconstruction. La crise est encadrée par un cadre législatif et administratif qui permet de parer au plus urgent ; la reconstruction de la ville soulève toutefois plusieurs interrogations et la population locale fait face à un processus qui prendra beaucoup de temps et nécessitera de nombreuses négociations. Notre présentation propose un regard sur les trames narratives qui se mettent en place après une catastrophe, notamment à travers les mécanismes de résilience que certains groupes de citoyens ont développé. Seront notamment étudiées les pratiques éphémères entourant la réappropriation des espaces urbains par l action citoyenne et les impacts que cela peut avoir sur la reconstruction de la communauté. Mots-clés : Art urbain ; Catastrophe naturelle ; Christchurch ; Pratiques éphémères ; Reconstruction ; Résilience ; Ville de transition. L étude des modèles de reconstruction est une démarche intellectuelle fréquente dans le cas des villes frappées par des conflits alors même que les conflits ne sont pas encore terminés et que la fin des combats n est pas encore envisageable. Citons l exemple des rencontres internationales qui prirent place durant la Première Guerre mondiale en Angleterre alors que des spécialistes de l architecture et de l urbain étaient venus discuter des reconstructions européennes. Ces réflexions avaient permis de questionner tant les outils architecturaux et urbanistiques que la ville reconstruite comme ensemble. Comprendre la ville, ses dynamiques et ses enjeux se révèle primordial dans un contexte de reconstruction. La ville est un palimpseste sur lequel les différents acteurs et groupes urbains ont inscrit au fil des années leurs marques. Sa destruction après une catastrophe naturelle ou un conflit est donc plus que la perte de ses infrastructures et de ses bâtiments : ce sont des rapports à l histoire, par la perte des monuments et repères patrimoniaux par exemple, à la société et à la famille, par la perte des rapports quotidiens, à la vie citadine. La reconstruction des villes n est donc jamais une tâche aisée. Elle demande des ressources dont bien souvent sont dépourvues les autorités locales qui vont alors dépendre d une aide nationale, voire internationale. Les événements ont révélé ou exacerbé des enjeux et des conflits latents. Les questions de temps et d espace deviennent cruciales dans la mesure où si les besoins sont immédiats et généralement répartis sur un territoire conséquent, toute mesure demande une logistique territoriale qui est parfois en décalage avec la réalité des individus. Le passage de la ville détruite à la ville reconstruite passe alors par le passage d une ville en transition durant une période de temps plus ou moins longue qui verra les rapports entre les individus et entre les individus et leur environnement évoluer constamment. Le texte qui suit présente le cas de la ville de Christchurch, située sur l île du Sud, en Nouvelle-Zélande. Une série de tremblements de terre entre septembre 2010 et février 2011 a secoué la région de Canterbury, causant des dommages matériels et tuant 185 personnes. Alors que le centre-ville de Christchurch est en ruines et que de nombreux quartiers résidentiels souffrent des conséquences de la liquéfaction, la Ville doit rapidement organiser la reconstruction. La crise est encadrée par un cadre législatif et administratif qui permet de parer au plus urgent ; la reconstruction de la ville soulève toutefois de plusieurs interrogations et la population locale fait face à un processus qui prendra beaucoup de temps et nécessitera de nombreuses négociations. Trois ans plus tard, la ville est loin d être reconstruite. Dans certains quartiers, la vie a retrouvé

2 Actes du colloque ilasouria.02 sa place ; dans d autres, comme le centre-ville, la Ville continue de déconstruire les bâtiments aux fondations fragilisées et les terrains vacants occupent de plus en plus d espace. Christchurch est une ville de transition où se superposent plusieurs trames narratives, plusieurs expériences de vie et de ville. L objectif de ce texte est donc avant tout de documenter une étude de cas, d en décrire plus particulièrement un des aspects de la ville de transition afin d en décortiquer les trames narratives sur l urbain et enfin d en dégager quelques pistes de réflexion pour la reconstruction de la Syrie. Les circonstances contextuelles ne sont bien évidemment pas les mêmes, toutefois la question de départ reste la même : dans une ville devenue orpheline de sa quotidienneté, comment la communauté peut-elle se la réapproprier? Comment la population peut-elle faire le deuil, s outiller pour une résilience pérenne? L exemple qui sera abordé ici portera sur l art de rue. Nous posons l hypothèse qu au-delà de l expression artistique, l art de rue permet aux personnes, comme individus, mais aussi comme communauté, de redécouvrir la ville détruite et de mieux appréhender la ville de transition. Il permet de créer ou de reconstituer les liens communautaires qui ont été relâchés par la catastrophe et de participer à la mise en place d une nouvelle quotidienneté. Il redonne un rythme à la ville. Ce texte est donc volontairement descriptif, puisqu il s agit de relater d une expérience particulière, et repose sur une analyse combinant relevés de terrain, analyse documentaire et entrevues semi-dirigées avec les autorités locales et des membres actifs du milieu de l art de rue. Il s articule autour de trois sections. La première propose un cadre conceptuel alliant les notions de résilience urbaine et de ville de transition. La seconde fait état de la situation sur le terrain, soulignant les premières traces éphémères de réappropriation des espaces publics à travers la géographie du deuil et une des initiatives-phare de la municipalité Christchurch dans cette démarche. Finalement, la troisième partie propose une lecture des pratiques éphémères de la réappropriation des espaces publics via l art de rue. "Heal" ("Guéris"), message peint sur la façade restante d'un immeuble, centre-ville de Christchurch. (Y. Jébrak, novembre 2013) Poser très brièvement le cadre conceptuel : résilience urbaine et ville de transition Malgré leur caractère pérenne, les villes sont vulnérables, sensibles aux changements environnementaux, démographiques, politiques, etc. Lorsqu un événement suscite un état d instabilité tel que la ville ne peut plus fonctionner normalement, il faudra alors que cette même ville utilise, adapte et/ou conçoive des outils qui lui permettront de retrouver un état de stabilité. Si plusieurs modèles de résilience urbaine ont été proposés depuis une quarantaine d année, quelques idées maîtresses émergent : on parlera par exemple de la capacité de la société de retrouver un état d équilibre, de la mise en place d une réponse inhabituelle de la part des décideurs urbain pour remédier à cette situation extraordinaire. Elle s adaptera à son nouvel état et en tirera les leçons nécessaires qui lui permettront à l avenir de faire face à une situation similaire (Haigh et Amaratunga, 2010). La résilience ne devrait pas toutefois être considérée comme une série d étapes ou d activités successives : la tentation est forte pour qu une ville affectée par une catastrophe soit reconstruite le plus rapidement possible. Pourtant une ville doit avant tout être reconstruite pour et par ses habitants. 2

3 Quand l art de rue contribue à la reconstruction d une ville Il faut en effet laisser le temps au système urbain de se reconstruire. La reconstruction soulève des enjeux territoriaux, économiques, sociaux, démographiques, culturels, etc. La ville est un système complexe réflexif composé de sous-systèmes qui interagissent entre eux. Il y a donc une multitude de perspectives et d échelles spatio-temporelles. Intervenir sur un aspect aura donc potentiellement des conséquences sur les autres. Les premiers mois, les premières années qui suivent une catastrophe reflètent parfaitement cette situation. Reconstruire demande du temps parce qu il s agit d un processus qui nécessite des ressources et de la planification. Cette période durant laquelle la ville est détruite mais n est pas encore reconstruite s appelle la ville de transition (ou Transitional city) : certains secteurs évoluent plus vite que d autres, certaines activités commerciales sont délocalisées pour être fonctionnelles, des populations sont déplacées, etc. Ces parcours transitionnels, dont la destination, initialement temporaire ou envisagée telle quelle, devient parfois permanente, viennent structurer la ville différemment. La mobilité dans la ville change ; les flux d échanges économiques sont affectés. Dans certains cas, cette transition est également politique, réglementaire, administrative. Pour la population qui la vit, il faut alors apprendre à vivre avec ces changements. "185 Empty Chairs", projet de Peter et Joyce Majendie. En novembre 2013, le projet est situé derrière la Cathédrale de transition de Christchurch (aussi appelé la Cardboard Cathedral) de Shigeru Ban. (Y. Jébrak, novembre 2013) La ville en transition : du deuil au futur Les tremblements de terre et leurs impacts sur la communauté de Christchurch Christchurch a été fondée dans les années C est la seconde ville la plus peuplée du pays après Auckland, la capitale économique, et devant Wellington, la capitale politique. Elle abrite près de habitants et accueille une population estudiantine internationale importante, notamment grâce à la présence de plusieurs universités. La ville n a jamais véritablement souffert d un tremblement de terre majeur, bien que de nombreuses secousses aient été répertoriées dans l histoire de la région. La faille Greendale est connue et observée par les scientifiques, mais cause peu d inquiétude par rapport aux conséquences potentielles d un événement sismique sur la ville, notamment grâce à une politique de gestion des risques nationale bien rôdée et à un code du bâtiment mis à jour. Le gouvernement national a notamment mis en place une structure institutionnelle et juridico-administrative de gestion des risques et post-catastrophe qui reprend certains des éléments clé des modèles de résilience (la dimension sociale, la dimension économique, le cadre environnemental et le cadre bâti). Ainsi, lorsqu au petit matin du 4 septembre 2010, un violent tremblement de terre d une magnitude de 7,1 sur l échelle de Richter secoue la région, le Centre national de gestion de crise est réactivé et deux jours plus tard, un cabinet ministériel pour la reconstruction de la région de Canterbury, dirigé par Gerry Brownlee, est formé. Des ressources financières et humaines sont allouées à la région ; le Canterbury Earthquake Response and Recovery Act est adopté et plusieurs lois concernant le code du bâtiment, les transports, le patrimoine architectural, la gestion municipale, etc. sont amendées. À la lumière de cette structure relativement bien rôdée, les autorités anticipent une reconstruction relativement simple puisqu il s agit 3

4 Actes du colloque ilasouria.02 essentiellement de réparer les structures endommagées et de reconstruire les quelques bâtiments détruits. On n envisage pas une restructuration complète de la trame urbaine. Dès les premières semaines, maisons et entreprises sont de nouveaux fonctionnelles. S il y a bien sûr un traumatisme lié à la catastrophe, il est essentiellement vécu individuellement. On observe toutefois la mise en place d initiatives citoyennes, notamment par le biais d un groupe, Greening the Rubbles, qui travaillera bénévolement à embellir les terrains devenus vacants, ou encore The Gap Filler, qui propose une démarche artistique expérimentale. Si de nombreuses répliques se font sentir, c est véritablement le 22 février 2011 que la situation bascule complètement. Un nouveau tremblement de terre d une magnitude de 6,3 sur l échelle de Richter secoue la région sur l heure du midi. La dévastation est majeure. Plusieurs facteurs l expliquent. Parmi ceux-ci, les structures, déjà fragilisées par les secousses précédentes, ne résistent pas. De plus, l épicentre est plus proche du centre-ville et le type-même de la secousse sépare, par exemple, les structures de leur fondation. L état d urgence est déclaré et des équipes internationales de secours sont déployées sur le territoire. Une agence gouvernementale, la Canterbury Earthquake Recovery Agency (CERA), est créée ; elle possède un pouvoir décisionnel qui dépasse les pouvoirs municipaux et est chargée de prendre et de mettre en place toute mesure et action qu elle juge nécessaire pour la gestion de crise et le processus de reconstruction qui suivra (délimitation d une zone rouge, création de sous-comités, gestion des réclamations d assurance, etc.). Le Canterbury Earthquake Response and Recovery Act de 2010 est amendé en avril La situation face à laquelle fait face la ville est extraordinaire. Les bâtiments du centre-ville se sont effondrés, d autres semblent être intacts alors que leurs fondations sont en réalité complètement détruites. Dans les quartiers résidentiels, l effet de liquéfaction, allié à des bris de canalisation, a causé des inondations de boue qui mettront des semaines à être résorbées et obligé les gens à se déplacer. L électricité, l eau potable et les autres services municipaux font défaut. L activité économique est complètement paralysée et, avec les nombreuses répliques quotidiennes, les gens ont peur. Il faudra attendre plusieurs semaines avant que l état d urgence soit levé, mais la vie ne revient pour autant à ce qu elle était avant. Les autorités estiment à entre et personnes qui quittent la ville pour des raisons économiques ou personnelles au cours de l année qui suit ce tremblement de terre. Les commerçants doivent, s ils veulent poursuivre leurs activités - et surtout s ils le peuvent - se délocaliser ailleurs. Beaucoup de personnes retournent dans leur maison endommagée, faute d autre solution. Exprimer le deuil La mise en place technique de la phase de gestion de crise va s avérer crucial dans la mise en images, mots et actions spontanées du deuil collectif qui va s exprimer dès les premières heures qui vont suivre chacun des tremblements de terre, et en particulier de celui du 22 février Si les médias regorgent de témoignages, l espace urbain va révéler un support particulièrement riche de la mise en place d une géographie du deuil qui sera associée au mouvement d une part, et à l arrêt d autre part. Afin de sécuriser les lieux, les autorités ont cerné des clôtures métalliques ici des bâtiments isolés, là des îlots complets. Dans le centre ville, c est toute une zone qui est déclarée zone rouge, d où a été évacuée toute la population et où les points d entrée pour les équipes de secouristes dans un premier temps, puis les équipes de démolisseurs dans un second temps, sont contrôlés par les gardes militaires, puis engagés par la municipalité. Ce que cet enfermement de la zone dévastée va offrir aux individus, c est une multiplication des surfaces sur lesquelles s exprimer et à travers lesquelles voir et observer. Les repères traditionnels que chacun se fait dans ses activités et ses déplacements quotidiens ont pour la plupart disparu ou ont été rendu invisible par la présence de la zone rouge. La mobilité dans la ville va être altérée considérablement durant des mois, des pans entiers de la ville n étant plus accessibles alors que d autres, pour y parvenir, implique des parcours alternatifs parfois créatifs. Pour beaucoup, il s agira alors de se réapproprier les lieux, de voir, de comprendre aussi, ce qui s est passé et comment leur ville a été transformée par les tremblements de terre. Les exemples les plus marquants de cette nouvelle mobilité sont les tours, parfois sous forme de pèlerinages, et les visites guidées offertes que font les gens autour de la zone rouge. Pendant de nombreux 4

5 Quand l art de rue contribue à la reconstruction d une ville mois, durant les fins de semaine, des gens, à pied ou à vélo, ont été visiter les lieux, prenant des photos, se recueillant devant les sites les plus significatifs (le bâtiment de la CCTV où est décédée la majorité des personnes, le pont Remembrance, devant l axe de la Cathédrale anglicane, etc.), observant la démolition des bâtiments voués à disparaître. À mesure que les rues étaient rouvertes à la circulation, de nouveaux espaces deviennent visibles, offrant de nouveaux lieux de recueillement. Ces formes de pèlerinage, que l on a observé également au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale à Coventry en Angleterre, pour ne citer que cet exemple, permettent également une communion communautaire autour de la catastrophe : les gens échangent entre eux de leur expérience, autour des événements. Le parcours devient générateur de liens communautaires où des personnes isolées peuvent se retrouver autour d une géographie commune en constante évolution. Il permet également de documenter la transformation rapide de la ville pour les archives familiales. Plus tard, en parallèles à ces pèlerinages individuels, des tours organisés seront mis en place. Les premiers apparaissent dès 2012, dans des autobus étagés qui permettent également de sillonner la région, et donc d élargir la zone géographique. À la dimension sensible du drame se combine alors une dimension basée sur les données factuelles de la destruction et de la reconstruction. C est le développement d une forme de thanato-tourisme, beaucoup ouvert : la découverte du nouveau visage de la ville n est plus seulement l apanage des locaux. Les personnes extérieures au drame sont également invitées à comprendre la catastrophe. On assiste alors à la mise en place d un discours collectif dominant, bien que pas toujours unanime. Les clôtures jouent également un autre rôle majeur dans cette géographie du deuil. Statiques de part leur fonction, elles offrent une façade pour l expression des sentiments des individus. Encore une fois, les trames narratives qui se mettent en place sont plurielles et les médiums utilisés nombreux. Parmi les messages, certains expriment le recueillement, la tristesse et le désir de communion. Des fleurs, des peluches, des mots écrits sur des morceaux de papier sont accrochés au grillage. D autres sont plus ironiques soulignent les changements ou la vitesse d exécution des travaux, comme cette série d affiches en forme de pansement géant collées un peu partout et accompagné de messages de sympathie («You poor thing», «It s just a scratch», etc.), ou cette autre série d affiches offrant des médailles d honneur devant les sites démolis. Toutes ces initiatives sont bien évidemment éphémères, destinées à ne rester que quelques mois, livrés aux intempéries et aux équipes de nettoyage, mais leur présence a un impact qui va au-delà des intentions souvent initiales de leur concepteur : elles amènent les passants à s arrêter, à poser un autre regard sur les ruines. Dans certains cas, ce sont les individus qui sont au cœur des messages affichés. Dans d autres cas, c est la ville, presque considérée comme un membre de la famille. Ils viennent marquer le territoire, leur territoire. La municipalité de Christchurch n est pas en reste dans cette construction de la géographie du deuil : durant l année 2011, pendant près d une dizaine de semaines, elle installera d immenses tableaux noirs titrés en haut à gauche «I love CHCH because», et laissant le reste à la parole du passant pour écrire son message. Ces tableaux ont depuis été retirés et entreposés dans le but de les exposer au musée qui depuis a été aménagés sur les tremblements de terre de Des ruines aux projets : la réponse officielle La Ville jouera toutefois un rôle beaucoup plus marquant et créatif lorsque viendra le temps de réfléchir au devenir de la ville, à sa reconstruction «en dur». Les premiers messages de Gerry Brownlee après février 2011 proposaient une démolition rapide de tous les bâtiments endommagés afin de reconstruction le plus rapidement possible une ville moderne, faisant fi de son passé néo-gothique de la fin du 19ème siècle. La réaction dans les médias, immédiate, a trouvé son écho dans la population, et parfois exprimé sur les clôtures de la zone rouge. La Ville, quant à elle, et comme c est souvent le cas lorsqu une municipalité dépend de capitaux en partie extérieurs pour se reconstruire, doit apprendre à manœuvrer afin de répondre aux exigences des différents acteurs et groupes urbains. Dans ce cas-ci, la municipalité de Christchurch va s associer avec Strategy, une firme de design et de publicité pour lancer une vaste campagne de consultation publique auprès de sa population. La démarche choisie est novatrice : intitulée Share-an-Idea Campaign, elle va faire le pari de rejoindre le plus grand nombre de personnes possible. L équipe va donc déplacer l espace public vers le virtuel. Là où traditionnellement, les consultations publiques sont généralement conduites dans un environnement concret, Share-an-Idea utilisera également les médias sociaux pour rejoindre les personnes sur place et déplacées. De mai à juillet 2011, des activités plus typiques telles que des conférences et des expositions 5

6 Actes du colloque ilasouria.02 seront combinées à des ateliers de réflexion et une communauté virtuelle sera mise en place. Les gens sont invités à réfléchir autour de quatre thèmes qui deviendront des éléments centraux au projet de reconstruction, le Draft Central City Plan : Life, Move, Market et Space. Les idées soumises, soit sous format Tweeter de 140 caractères, soit dans des propositions plus longues. En tout, près de idées en 6 semaines sont collectées, traitées et aboutissent, après une campagne complémentaire de consultation (Tell Us What You Think Campaign de septembre à octobre 2011) au Central Plan qui sera soumis à la CERA. L intérêt de cette démarche institutionnelle repose par-delà de sa dimension consultative : en proposant une approche participative mettant l emphase sur la communauté et son rapport à l urbain, la municipalité offre une autre manière, virtuelle cette fois, de se réapproprier son environnement bâti. De plus, par les thèmes choisis, elle ne propose pas uniquement un regard fonctionnel et pragmatique sur la reconstruction. Elle laisse une part importante à la dimension sensible de la reconstruction. Les propositions soumises abordent notamment la question du patrimoine, du deuil, de la mémoire et de la commémoration. De plus, cette ville idéelle, éphémère jusqu à sa complétion, offre un regard d ensemble là où les interventions citoyennes concrètes, sur le terrain, demeurent fragmentées. Là où la résilience s exprimait de façon individuelle, elle s exprime de façon institutionnelle. Les pratiques éphémères de la réappropriation Les premiers signes de réappropriation qui apparaissent le sont souvent de façon spontanée et le fruit d individus isolés. Leur présence marque le territoire, rythme le paysage urbain. Si, comme nous l avons vu, ils participent aux discours émergents sur la ville détruite et la ville en transition, leur portée reste limitée : ils existent dans le contexte dans lequel ils s inscrivent, on les voit, on les photographie, mais on ne les documente pas. C est initialement la ville et son nouveau visage que l on garde en mémoire. Pourtant, à Christchurch, les groupes d intérêt formaliseront cette démarche très rapidement, s inspirant du et participant au mouvement d urbanisme Do-It-Yourself. L enjeu des terrains vacants en ville est universel. Dans le cas de Christchurch, il a été exacerbé par les tremblements de terre. Le terrain vacant est souvent le point de départ de l action citoyenne. S inspirant des guérillas vertes des années 1960 et 1970, par exemple, Greening the Rubble a été créé sous forme de trust dès septembre La démarche initiale du groupe est de proposer des projets d aménagement paysagers temporaires sur des terrains privés. Les initiatives, toutes expérimentales, ont avant tout pour objectif d améliorer la biodiversité en milieu urbain : les miniparcs, les jardins communautaires et autres projets sont autant d exemples destinés à illustrer comment l environnement urbain peut être amélioré. Une cinquantaine de bénévoles permanents participent à ce groupe. En parallèle à cette démarche, un autre groupe, Gap Filler, fait son apparition en réaction au discours municipal sur la destruction et le nettoyage rapide des ruines en vue de la coupe de rugby qui doit avoir lieu en La démarche du groupe est d investir des terrains devenus vacants, avec l accord des propriétaires, pour y proposer des activités culturelles et ludiques. La démarche, également expérimentale, est avant tout artistique et joue le décalage entre la réalité du terrain et les activités. Elle s inspire notamment d une initiative australienne, Renew Newcastle, mise en place après le tremblement de terre de Entre les deux tremblements de terre de 2010 et 2011, seuls quatre projets sont entrepris. Après février 2011, le nombre de propositions se multiplie (une quarantaine) et les projets se diversifient. Ils se concentrent surtout au centre-ville, notamment parce que ce secteur qui a été évacué, est, selon les créateurs de Gap Filler, le moins susceptible de soulever la controverse. Le discours qui accompagne la démarche change cependant par rapport aux premiers projets : certains adoptent un parti plus communautaire, moins esthétique. Environ 250 personnes sont bénévoles. La Student Volunteer Army a été formée via appel Facebook par un étudiant de l Université de Canterbury dans les heures qui ont suivi le tremblement de terre de septembre L appel à bénévolats pour offrir une aide immédiate dans les zones à faible risque auprès des sinistrés victimes de liquéfaction. Plus de 2500 étudiants répondent à l appel. L opération est répétée après le tremblement de février 2011 ; elle est plus organisée encore assurant une présence dans les rues, distribuant des repas, de l eau potable et renseigne la population de l aide apportée par les gouvernements municipal et national. Aujourd hui, le groupe d étudiants continue son aide auprès des sinistrés, mais élargit son action à l aménagement de terrains vacants en aires de jeux. Le dernier acteur majeur de l action citoyenne naît avec la création, en 2012, de Life in Vacant Spaces. Tout comme Greening the Rubble et Gap Filler, ses actions sont également destinées à occuper l espace pendant la période de transition en proposant des activités soumises par la population. Son mode de fonctionnement diffère cependant dans la réalisation : le groupe 6

7 Quand l art de rue contribue à la reconstruction d une ville aide les gens à réaliser leur projet, les accompagne dans les démarches administratives, parfois juridiques et financières, mais n est pas responsable de l aboutissement ou non du projet. Les projets réalisés depuis 2010 ont généralement une durée de vie allant de quelques jours à quelques semaines et souvent disparaissent sans laisser de traces. Ces réalisations éphémères s articulent autour de cinq ensembles de trame narratives : la mémoire, l esthétisme, la communauté, la reconquête et l embellissement. Ces trames ne sont pas exclusives bien évidemment, mais se superposent dans le temps. Parfois, le sens d un projet a pu changer devant la réponse et l usage qu en a fait la population. Tableau 1 : Synthèse des sens attribués aux initiatives éphémères et quelques exemples. Trame narrative Objectifs dominante Le travail de mémoire Commémorer l événement ; Se souvenir des victimes ; Se souvenir des lieux disparus, etc. Le discours artistique Embellir les façades et les terrains vacants ; Favoriser l éclosion de talents locaux ; Renouveler le regard sur la ville de transition Le discours communautaire Susciter les rencontres ; Susciter les échanges d idées et de services ; Favoriser la présence de gens dans des secteurs centraux mais pour l instant vidés de leur population, etc. Le discours de la reconquête Impliquer la population dans le projet urbain ; Aider les gens à explorer la ville de transition en ayant un but de visite ; Participer à la vie du centre-ville, etc. Le discours de l embellissement Améliorer la qualité de l environnement ; Accroître la biodiversité en ville ; Susciter une réflexion autour du rôle de la nature en ville, etc. Exemples «185 Emply Chairs» (de Peter et Joice Majendie, depuis 2012) : 185 chaises peintes en blanc pour commémorer les 185 victimes du tremblement de terre de février «Deconstruction» (de Mike Hewson, d avril 2013 à avril 2014) : impression sur toile géante d une vue urbaine et installée sur des façades, camouflant ainsi la façade. «The Gap Filler Summer Pallet Pavilion» (collectif, de novembre 2012 à avril 2014) : un espace ouvert construit avec des palettes de bois destiné à accueillir des activités communautaires de tout genre (scène musicale, café, marché d artisans, conférences, etc.). «Gap Golf» (Gap Filler, depuis mai 2013 pour le centre-ville) : une série de terrains vacants à travers la ville aménagés comme un circuit de mini-golf avec des matériaux recyclés des sites de démolition. «Victoria Green» (Greening the Rubble et al., de janvier à décembre 2011) : aménagement d un espace vert avec plantation de fleurs sauvages dans des bacs, des bancs informels et des chemins de briques. "185 Empty Chairs", projet de Peter et Joyce Majendie. En novembre 2013, le projet est situé derrière la Cathédrale de transition de Christchurch (aussi appelé la Cardboard Cathedral) de Shigeru Ban. (Y. Jébrak, novembre 2013) 7

8 Actes du colloque ilasouria.02 Le terrain vacant à l'angle des rues Kilmore et Durham où étaient implantés le Pallet Pavilion et les bureaux de Gap Filler et Life in Vacant Spaces. Ici, un exemple du projet "Gap Golf", le projet "The Arcades Project" de Jessica Halliday et all., et le Pallet Pavilion. ((Y. Jébrak, novembre 2013) Caractérisés par des armées de volontaires, parfois soutenus par le mécénat, ces groupes de citoyens agissent sur l urbain à petite échelle pour mieux l investir. Leurs actions ont différentes visées (l écologie urbaine, la culture, l activité communautaire, etc.), mais les retombées sont doubles : le réinvestissement des lieux et la reconstitution d une communauté. Pour y arriver toutefois, il est clair que la participation, active ou tacite, des propriétaires privés et de la municipalité est primordiale. Dans Christchurch en transition, ces initiatives sont encouragées par les autorités locales. En 2012, la Ville investissait environ $ néozélandais sur 3 ans dans un budget appelé Transitional budget pour aider les démarches de Greening the Rubble, Gap Filler et Life in Vacant Spaces. La critique existe cependant. Jane Bowron par exemple considère la démarche coûteuse pour des retombées minimes, qualifiant ces interventions de «lollipop makeovers» et les accusant de disneyifier la ville (avril 2013). Conclusion Plus de trois ans après les tremblements de terre, la ville de Christchurch est loin d être reconstruite. Les plans de reconstruction successifs ont mis en lumière tant les enjeux associés au devenir de la ville, qu aux difficultés logistiques, pragmatiques et sensibles liés au passage d une ville que les gens ont connue et dans laquelle ils ont vécu avant, pendant et après la catastrophe. Que nous révèle alors l expérience, ou plutôt les expériences, menées par les différents groupes de citoyens sur la ville de transition? Parmi les nombreux constats qui pourraient être mis en lumière, notons plus spécifiquement les trois suivants : L urbanisme DIY émerge des pratiques quotidiennes des citoyens. Il relève avant tout de l expérimentation. Cette expérimentation ne s inscrit pas d emblée dans la longue durée puisqu elle dépend notamment de l implication de la population dans son milieu. Aux acteurs décisionnels sensibles à cette approche de faire la ville, l urbanisme DIY permettra toutefois l élaboration d un dialogue entre les différents groupes d intérêt. Dans certains cas, cela permettra le développement d une approche ascendante ou bidirectionnelle de la pratique urbaine et non plus uniquement une approche descendante. À long terme, ce dialogue pourrait favoriser la mise en place d une résilience collaborative, considérée généralement plus durable dans le temps et l espace parce que généralement jugée non pas plus simple, mais plus souple que les formes plus traditionnelles de résilience. L art de rue occupe l espace public et les espaces publics. Il est un médium utilisé dans un débat politique, notamment sur la manière de reconstruire, sur la société, et sur les rôles et responsabilités de chacun. Mais l art va également occuper les espaces publics, spécifiquement localisés, géographiquement délimités (Paquot, 2009). Les installations réalisés à Christchurch révèlent la pluralité des messages véhiculés, leur caractère ludique ou pédagogique, réflexif ou politisé, introspectif ou rassembleur, etc. Elles suggèrent 8

9 Quand l art de rue contribue à la reconstruction d une ville plusieurs rapports au lieu, étant parfois totalement déconnectées de leur environnement, alors que dans d autres cas, elles s en inspirent, le mettent en valeur, etc. Prises individuellement, ces installations révèlent également dans certains cas le rapport du concepteur à l événement (la catastrophe et/ou le processus de reconstruction). Prises collectivement, elles assurent une articulation entre les différentes parties en transition de la ville. Plus encore, l art de rue peut donc contribuer à plusieurs échelles de résilience, depuis l individu à l institution, surtout lorsque les autorités prennent le parti de participer à cette mise en art de la ville de transition. Une des particularités de la ville de transition est la limite plus floue entre les espaces privés et les espaces publics, au sens urbanistique du terme. Les terrains, devenus vacants par la destruction et le processus de reconstruction, laissent entrevoir de nouvelles dimensions géométriques et géographiques de la ville. La mobilité traditionnelle, à savoir le déplacement le long des axes publics, et les modes d occupation et de pratiques quotidiennes sont remis en question le temps de la ville de transition. En occupant ces espaces, même de manière éphémère, les groupes de citoyens proposent une relecture de la ville. Ils réinterprètent les espaces en y suggérant des futurs possibles, en y proposant des espaces d échanges. Ils jouent sur deux registres différents : d une part, la (re)découverte de l urbain, et d autre part, la (ré)appropriation de cette ville. Ce nouveau quotidien qui nait de ces pratiques éphémères se fondra progressivement dans la ville «en dur», ultime étape de la reconstruction. Toutes ces propositions ne se retrouveront pas telles quelles dans la ville reconstruite, mais elles auront été, pour ceux qui y auront participer, une forme de transition complémentaire, une trame narrative supplémentaire dans la vie de leur ville. Quelles leçons alors peut-on tirer de l expérience néo-zélandaise pour la Syrie? Au-delà des circonstances particulières ayant menées aux destructions, et donc à certains aspects de la reconstruction qui devront être pris en compte et qui n ont pas été observés à Christchurch (pensons par exemple à toute la question des règlements de compte, fréquente après des conflits), une fois les combats terminés, les villes syriennes devront envisager leur reconstruction. Les travaux nécessiteront des investissements en temps, en matériaux et en main-d œuvre, et nécessairement il y aura une période de transition. Nous avons vu plus haut que la transition concerne toutes les sphères de citadinité. L étude plus spécifiquement des espaces publics, et notamment des pratiques artistiques d occupation en particulier, quant à elle nous permet de tirer les cinq points suivants quant à la ville de transition : - La ville de transition est une étape essentielle du processus de reconstruction. Elle se mettra naturellement en place, parfois morceau de territoire par morceau de territoire, parfois même alors que la gestion de l urgence a encore cours. Elle se fondra progressivement dans la ville «en dur», et même si elle perdurera parfois dans le temps, elle revêtira toujours un caractère éphémère. - Ce caractère éphémère doit être perçu comme une force : il doit favoriser l expérimentation, permettre de tester à petite échelle par exemple, des aménagements, des pratiques, etc. Il doit laisser place à certaines erreurs sachant qu il sera possible de trouver des solutions pour y remédier à plus long terme. - Dans l exemple que nous avons vu, la ville de transition peut aider la population locale à faire le deuil de la ville perdue, à se réapproprier ses espaces, à participer aux discours de et sur la ville. Cet espace public, au sens philosophique et politique du terme, offre un lieu d échanges et de discussions. La population peut y définir la ville de demain. - La communauté n est jamais singulière. Elle reflète l histoire de ses individus, les opinions et aspirations de chacun. Le parcours de vie des gens est riche et leurs pratiques quotidiennes multiples. La ville de transition peut donc permettre l expression d un discours pluriel. Elle peut en contrepartie bien évidemment également se révéler conflictuelle : tous ne participent pas ou n y trouvent pas leur place. - Finalement, une ville de transition doit rester ce qu elle est : elle ne doit pas durer dans le temps. Autrement, la ruine devient taudis, les espaces vacants, des stationnements, etc. Mais à mesure que les espaces de la ville de transition disparaissent, il peut être difficile de maintenir à long terme ses acquis, notamment devant les impératifs économiques, les jeux politiques et parfois tout simplement le désir de «passer à autre chose» de la population. Les autorités, les groupes de pression et d intérêt et la population en général doivent donc continuer de s investir dans l urbain une fois la reconstruction «en dur» entamée. 9

10 Actes du colloque ilasouria.02 Dans l histoire urbaine, très peu de villes n ont pas été reconstruites après leur destruction. Les villes, comme systèmes complexes réflexifs, sont résilientes. Leur population aussi. Mais pour cela, il faut qu elles envisagent la reconstruction comme une démarche plurielle, multidirectionnelle et polysémique. Bibliographie Amilhat Szary, A.-L. «Walls and Border Art: The Politics of Art Display». Journal of Borderlands Studies. 2012, vol. 27, no.2, pp Bidault-Waddington, R. «Innovation : le rôle de l art dans les territoires», Métropolitiques, 14 mars URL : [ page consultée le 30 mars Bowron, J «Stop the lollipop makeovers», The Press, 29 avril URL : [ Bruns, A. et J. E. Burgess. «Local and global responses to disaster: #eqnz and the Christchurch earthquake». Earth: Fire and Rain. Disaster and Emergency Management Conference, Brisbane, Australie, 2012, pp Challenger, N. «From the City that Rocks. Observations from Post-Earthquake Christchurch, New Zealand». IFLA Newsletter, 2010, pp Chelleri, L. «From The Resilient City to Urban Resilience. A review essay on understanding and integrating the resilience perspective for urban systems». Documents d'analisi Geografica, 2012, vol 58, no. 2, pp Gollopin et al. «La science pour le 21 ème siècle : du contrat social aux fondements scientifiques». Revue internationale des sciences sociale. 2001/2, no. 168, pp Haigh, Richard et Dilanthi Amaratunga. «An integrative review of the built environment discipline s role in the development of society s resilience to disasters». International Journal of Disaster Resilience in the Built Environment. 2010, vo. 1, no. 1, pp Harding, D. «Quake, Place and the End of English: The New Zealand Christchurch Cathedral as symbolic of Christchurch place identity». p Healey, P. «Collaborative Planning in Perspective». Planning Theory, 2003, vol. 2, no. 2, pp Paquot, T. L espace public. Paris : La Découverte, Payne, C. F. «Handling the Press». Disaster Prevention and Management, 1994, vol. 3, no. 1, pp Pickett, S., M. L. Cadenasso, et al. «Resilient cities: meaning, models, and metaphor for integrating the ecological, socio-economic, and planning realms». Landscape and Urban Planning, 2004, no. 69, pp Rotimi, J. O. B. (2010). An examination of improvements required to legislative provisions for post-disaster reconstruction in New Zealand. New Zealand, University of Canterbury, doctor of Philosophy in Civil Engineering, 235 pages. Theunissen, P. et G. Mersham. «New Zealand s Darkest Day : The Representation of National Grief in the Media. The Case of the Christchurch Earthquake.» Alternation, 2011, vol. 4, pp Thouret, J.-C. et R. D'Ercole. «Vulnérabilité aux risques naturels en milieu urbain : effets, facteurs et réponses sociales». Cahier de Sciences humaines, 1996 vol. 32, no. 2, pp Till, K. E. «Wounded cities : Memory-work and a place-based ethics of care». Political Geography, 2012, vol. 31, pp Vallance, S. «Community, Resilience, and Recovery: Building or Burning Bridges?» Lincoln Planning Review, 2001, vol. 3, no. 1, pp

11 Quand l art de rue contribue à la reconstruction d une ville Vallance, S. «Early Disaster Recovery: A Guide for Communities». Australasian Journal of Disaster and Trauma Studies, 2011, vol. 2, pp Van der Leeuw, et al. «Urban Transitions: On Urban Resilience and Human-Dominated Ecosystems». AMBIO, 2010, vol. 39, pp Notice biographique de l auteure : Yona Jébrak est professeure au département d études urbaines et touristiques à l École des sciences de la gestion de l UQAM et directrice des programmes de premier cycle en urbanisme. Diplômée en urbanisme et en études urbaines, ses recherches portent les questions de résilience urbaine avec les conflits et les catastrophes naturelles. Sa thèse de doctorat, par exemple, traitait de la genèse du patrimoine urbain comme vecteur d une identité collective dans deux villes européennes après la Deuxième Guerre mondiale; Les deux projets de recherche principaux qu elle mène actuellement questionnent notamment l apport de l urbanisme éphémère dans le processus de réappropriation des espaces publics dans les processus de reconstruction à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, et la reconstruction mémorielle des lieux par les résidents, notamment à travers l exemple de Lac-Mégantic, Québec. 11

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