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1 THEORIES DE LA SOCIALISION ET DEFINITIONS SOCIOLOGIQUES DE L ECOLE. In : Revue francaise de sociologie,1996, 37-4, pp François Dubet, Danilo Martuccelli Mots clefs : Socialisation o «la socialisation désigne le double mouvement par lequel une société se dote d acteurs capables d assurer son intégration, et d individus, de sujets, susceptibles de produire une action autonome» 1 Socialisation secondaire o «Les références à Merton (socialisation anticipée) permettent de considérer que les socialisation secondaires, spécialisées, peuvent être en rupture avec les socialisations primaires (famille, école).» 2 Statut o «Un homme peut donc être à la fois mari, père de famille, contremaître, chasseur et conseiller municipal.» 3 Rôle o «Ainsi, un contremaître doit jouer des rôles quand il est en relation avec son supérieur hiérarchique, ses collègues ou les ouvriers dont il a la responsabilité.» 4 Intériorisation Distanciation L intégration sociale ou systémique o sont deux positions qui s appuient sur des conceptions différentes de la vie sociale, de son changement et du conflit. Ce sont deux idéal-types, il est évident que les modèles peuvent s imbriquer. Institution o dans la définition large s inspirant de Durkheim, une institution est un cadre organisé, réglé et stabilité de pratiques et d interactions. Ce cadre fixe des manières d être, de penser et de faire relativement durables et exerce des contraintes sur les individus. De plus, si on regarder chez Weber, l institution prescrit des rôles, institue des modèles d actions et de comportements d après lesquels les individus orientent leurs actions. On peut se baser sur cette définition pour comprendre notre texte. Rajoutons également que ce que les auteurs disent quand à la différence entre l idée d institution et celle d appareil : «l'idée d'institution souligne la continuité et l'harmonie des personnalités et des valeurs, l'idée d'appareil suggère que l'emprise des finalités objectives du système s'impose au-delà de la conscience des acteurs» 5. Appareil o Est donc utilisé dans ce texte au sens d outil pour exécuter un mécanisme de domination d une classe sur une autre. 1 Dubet, F., & Martuccelli, D. (1996). Théories de la socialisation et définitions sociologiques de l'école. Revue française de sociologie, 2 Dubar, C. (1992). La socialisation. Construction des identités sociales et professionnelles. Revue française de pédagogie, 100(1), p Montoussé, M., Renouard, G. (2006). 100 Fiches pour comprendre la sociologie (3 e éd.). Paris, France : éditions Bréal. P Idem. 5 Dubet, F., & Martuccelli, D. (1996). Théories de la socialisation et définitions sociologiques de l'école. Revue française de sociologie, 37(4), p

2 Séminaire : introduction à la sociologie de l éducation Maude Katz, Marco Macaione Brève biographie : Danilo Martuccelli, né en 1964, est sociologue. Ses travaux se penchent principalement sur la sociologie de l individus, sur la modernité et l expérience scolaire, thèmes que l on retrouve dans notre article 6. François Dubet est aussi sociologue, il s intéresse notamment aux mouvements sociaux, aux problèmes urbains, à la marginalité juvénile, à la délinquance, à l école, à la socialisation, et au travail et à la théorie sociologique 7. Les deux auteurs ont collaboré dans plusieurs ouvrages dont «Dans quelle société vivonsnous?» ou encore «À l'école. Sociologie de l'expérience scolaire». Objectif de F.Dubet et de D.Martuccelli dans cet article : L intention primaire de ces auteurs, au début de ce texte, est de proposer une définition de la socialisation : «la socialisation désigne le double mouvement par lequel une société se dote d acteurs capables d assurer son intégration, et d individus, de sujets, susceptibles de produire une action autonome» 8. D après cette définition la socialisation correspond à un double processus pour l individu : s intégrer au niveau social, mais aussi se différencier au niveau individuel. Cette vision de la socialisation débouche sur deux grands types de discours à ce propos : socialisation comme intériorisation, et socialisation comme distanciation. Nous tenterons d éclaircir ces concepts plus loin. Ces deux socialisations s inscrivent chacune d elles dans deux types d intégrations : l intégration sociale, et l intégration systémique. Le tableau ci-dessous permet de mieux comprendre ce qui vient d être dit, nous retrouvons donc quatre familles de théories. Tableau récapitulatif 9 L objectif second de cet article est de comprendre ces théories afin d en constituer quatre types. Ceux-ci permettront aux auteurs d atteindre leur objectif final, à savoir de les mettre en lien avec «des définitions sociologiques de l école et de l éducation» 10. L école est une bonne manière d illustrer ces théories puisqu en son sein nous retrouvons cette double dynamique de socialisation et d intégration qui peuvent être vus sous différents angles. L individu sociologique: Dubet, F., & Martuccelli, D. (1996). Théories de la socialisation et définitions sociologiques de l'école. Revue française de sociologie, 37(4), p Ibid., p Ibid., p

3 Les auteurs nous expliquent que lors du passage de la sociologie traditionnelle à la sociologie moderne, l individu a pris une place conséquente dans l appréhension de la réalité dans les sociétés modernes. Ils nous précisent aussi que lors de ce passage, la question de la socialisation est restée très présente, puisque nous revenons soit sur l individu totalement déterminé, ou au contraire sur la une distanciation croissante entre l individu et la société. Les F.Dubet et D.Martuccelli nous proposent trois conceptions 11 de l acteur social, sous des dénominations qui pourraient laisser croire à un classement plutôt évolutionniste, ce que ces auteurs démente cependant. 1. L homme communautaire : L homme communautaire (par opposition à la société d après Tönnies 12 ) est ce que l on pourrait appelé un individu forgé, éduqué, normé par la collectivité, il est en d autres mots soumis à la collectivité. Il n a pas d existence individuelle à proprement parler. Pour reprendre F.Dubet et D.Martuccelli, cet homme communautaire est unité : il partage les mêmes modèles culturels, et il partage les mêmes croyances commune à la collectivité. Mais il est aussi totalité : cet homme se voue entièrement aux besoins collectifs. Une citation semble bien résumer ce qui vient d être dit : «pour le dire de manière trop simple et trop rapide, dans cette représentation qui est plus un postulat théorique qu une observation anthropologique, on peut à peine parler d individualité» 13. Les conceptions suivantes sont issue de celle-ci, elle est en quelques sorte le fondement de l individu (puisqu on pourra parler uniquement d individualité à partir des prochaines conceptions) «moderne» et «post-moderne». 2. L intériorisation, l individu «moderne» : «L individu moderne résulte de la pluralité des sous-systèmes d action régis par des orientations et des règles de plus en plus autonomes» 14. En effet, l individu moderne est de plus en plus stimulé par l environnement et appartient à de nombreux cercles sociaux ce qui accentue son individualité. L individu est donc soumis à des «rôles» qu il doit tenir dans ces nombreux cercles sociaux (rôle de père de famille, rôle de chef au travail, rôle de citoyen, etc.). Nous pouvons parler d intériorisation, comme type de socialisation pour ce cas-ci, car l individu acquiert (au travers de son individuation) des normes et des valeurs qu il intériorise et qui lui permettent de répondre à une multitude de situations différentes. Ce type de socialisation, dite d intériorisation, peut être vue de deux manières qui s opposent. La première version est la sociologie «enchantée», de façon succincte elle fait le lien entre l individu et la société. L individu est à la fois autonome et intégré à la société : il intériorise des normes et des valeurs de la société, cependant il est maître du choix définitif de ses actions. «De [ce] point de vue, la liberté émerge comme l oubli de la socialisation qui l a rendue possible» 15, l acteur n est pas conscient d être socialisé et c est ce qui permet cette socialisation, c est une forme de 11 Les noms des conceptions ont étés repris de l article. 12 Ibid., p. 513, note Ibid., p Idem. 15 Ibid., p

4 tautologie, cependant l acteur est capable grâce à cette liberté d agir de se retourner contre la société. La deuxième version est celle de la sociologie «désenchantée», l individu est soumis à une illusion d autonomie, mais en réalité il est régi par la société. Un terme fort qui nous semble bien reprendre cette idée est celui de la «programmation», l individu n est pas libre. Les auteurs pensent à P. Bourdieu et J.-C. Passeron 16 pour illustrer un exemple de ce genre de socialisation «désenchantée», de notre point de vue il est certainement ici fait allusion à «l habitus». Quoiqu il en soit, ces deux versions de la sociologie se mettent d accord sur la socialisation : «l individu, au-delà de ses marges plus ou moins grandes d autonomie, est défini par l intériorisation de normes et de dispositions communes à la société ou à une classe sociale» 17. Comme nous l avons souligné dans l introduction, F. Dubet et D. Martuccelli aiment prendre l exemple de l école car il illustre très bien leurs pensés : «La première [sociologie] s efforce de penser la socialisation comme l intériorisation d une discipline nécessaire à l exercice de l autonomie, la seconde [sociologie] voit dans ce processus un dressage des âmes, un assujettissement es individus, une programmation de la reproduction sociale» 18. Ce que soulignent F. Dubet et D. Martuccelli dans cette conception, c est qu elle se retrouve aussi dans certaines théories psychologies (voir J. Piaget et G.H. Mead) dans ces théories l individu n est pas uniquement psychologique, il est aussi socialisé, l autre contribue à son développement cognitif et affectif, l inculcation de valeurs et de normes en font partie. F. Dubet et D. Martuccelli poursuivent en montrant que si l on peut parler d individu, «il n est pas possible de parler de sujet» 19 comme on le fait en psychologie (contrairement à l individu ou sujet «post-moderne»). L individualité de l individu (!) n est conçue qu au travers de la société, contrairement à l homme communautaire, il n est pas soumis à la société, mais il est société comme les auteurs le soulignent. Afin d illustrer ceci, reprenons le texte «l individu est un personnage social chez lequel la subjectivité et la position sociale apparaissent comme les deux faces d un même ensemble» La distanciation, l individu «post-moderne» : Jusqu ici nous avons vu que l homme moderne était caractérisé par ce lien qu il existait entre les «dimensions subjectives de son action et des dimensions objectives de son statut» 21, ce lien étant assuré par le «rôle», l individuation se créer par la distance au rôle. C est cette proximité entre ces deux dimensions qui va être au centre de la question de l individu «post-moderne». Effectivement, celui-ci sera à présent considéré en fonction de la distance entre subjectivité et objectivité, puisque le rôle ne peut plus assurer leur jonction du à la différenciation croissante de la société qui 16 Idem. 17 Idem. 18 Idem. 19 Ibid., p Idem. 21 Ibid., p

5 «creuse l écart entre les positions sociales et les motivations individuelles, au point que leur jonction ne peut plus être assurée par le biais de schémas organisés d action» 22. Les positions sociales c'est-à-dire les statuts et les motivations individuelles ne sont plus liées par le rôle, il y a distanciation qui est faite. Cette distanciation mène à un double risque de la part de la sociologie : «soit le glissement vers des versions extrêmes d une sociologie des systèmes sans acteurs (la société est une structure de pouvoir ou un marché), soit la construction d une vision intimiste et désocialisée des acteurs (la société est une somme aléatoire 23 d interactions)». Si nous reprenons la conception de G.H. Mead en ce qui a trait aux notions de «je» et de «soi», le «je» étant la subjectivité et le «soi» la facette sociale du «je». Dans le cas de l individu moderne, la distance au rôle, soit l individuation s est créée grâce à cette distance (ou tout simplement distinction) entre le «je» et le «soi» (qu il n y avait pas pour l homme communautaire). A cette différence, la «société moderne avancée [celle de l homme post-moderne] [est] caractérisée par la désarticulation des logiques et [est] marquée par l impossibilité de définir précisément des rôles» 24. D après une citation de P. Berger et T. Luckman 25 reprise dans l article «la complexité des systèmes et la diversité des situations obligent les acteurs à gérer, toujours de manière circonscrite, leur distance et leur implication dans le monde. De ce point de vue, la socialisation secondaire se vide de contenu : à terme on peut dire que l individu doit, dans chaque interaction et à chaque moment, reconstruire une socialisation secondaire» 26, en d autres mots la socialisation secondaire se répète incessamment et elle est plurielle à cause de ce diversité de situation et différenciation sociale. La distanciation est abordée de plusieurs manières différentes d après F. Dubet et D. Martucelli, deux groupes d auteurs la définissent. Le premier groupe conçoit la distanciation comme «la conséquence d une société où les acteurs sont confrontés à un ensemble hétérogène des logiques d actions» 27 ce qui explique la distanciation croissante entre subjectivité et objectivité. Pour le deuxième groupe d auteurs, la vision de la distanciation est plus complexe, puisque plus abstraite. Les auteurs nous parlent d une «socialisation cognitive» 28, comme en psychologie lorsqu on parle de raccourcis cognitifs, la socialisation cognitive est une manière pour l individu de simplifier le monde. Nous comprendrons mieux cette représentation de l individu en reprenant E. Goffman qui a été cité : «le sujet se définit par la gestion de ses images face aux autres. La subjectivité peut-être tour-à-tour authentique ou cynique, mais elle est toujours en-deça ou au-delà du masque ou du rôle» 29. Ce que nous déchiffrons de ces propos, c est que la socialisation cognitive est dynamique et se crée par reflet aux autres. 22 Idem. 23 Idem. 24 Ibid., p Berger, P., Luckman, T. (1986). La construction sociale de la réalité. Paris, France : Méridens-Klincksieck. 26 Dubet, F., & Martuccelli, D. (1996). Théories de la socialisation et définitions sociologiques de l'école. Revue française de sociologie, 37(4), p Ibid., p Idem. 29 Idem. 5

6 Afin de synthétiser ces trois conceptions de l individu, F. Dubet et D. Martuccelli nous rappellent le consensus qui est émis : «en premier lieu [ ], c est bien le degré de différenciation croissante de la société qui rend compte, en dernière analyse, de ces stades croissant de différenciation individuelle. En deuxième lieu, l ensemble de ces théories insiste désormais sur la distance de l individu et de la société» 30, à l heure actuelle, il s agit donc de voir la distanciation comme centrale à la compréhension de ce processus qui est appelé «socialisation». Deux mécanismes d intégration : Les deux conceptions de l intégration viennent s ajouter à la présentation préalable de trois conceptions de l acteur sociale d où les auteurs retirent deux théories principales de la socialisation afin de construire quatre modèles pour, par la suite, créer une typologie de quatre différentes définitions sociologiques de l école. Comme nous l avons mentionné dans les mots-clefs, les mécanismes d intégration sociale ou systémique sont deux positions qui s appuient sur des conceptions différentes de la vie sociale, de son changement et du conflit. Ce sont deux idéal-types, il est évident que les modèles peuvent s imbriquer. Les théories de l'intégration sociale s appuient sur une conception de la vie sociale qui suppose le partage d une culture commune par les acteurs, l intégration à la société se faisant donc par un accord préétabli entre les individus. On peut préciser cette définition prise dans notre texte p. 521 et 522 avec celle de David Lockwood, qui est une des sources de l article. «( ) Dans le cas de l intégration sociale, on examine surtout la nature, pacifique ou conflictuelle, des relations entre les acteurs alors que dans le cas de l intégration systémique on étudie principalement les relations sociales, pacifiques ou conflictuelles, entre les parties du système sociale ( ).» 31. En effet, ce que l on peut lire dans notre texte, c est que les théories de l'intégration systémique soutiennent que l intégration à la société se fait au travers de mécanismes impersonnels, comme par exemple l argent ou le pouvoir. Quatre modèles pour définir l école sociologiquement : Dans cette partie, les auteurs retiennent donc deux conceptions différentes de la socialisation qu ils mettent en relation avec les deux mécanismes différents de l intégration pour créer quatre regards sociologiques sur la socialisation et finalement proposer quatre définitions sociologiques de l école. Voici le tableau qui résume ces modèles : 30 Ibid., p Lockwood, D. (1975). «Intégration sociale et intégration systémique» dans P. Birnbaum, F. Chazel (éds). Théorie sociologique, Paris, Presses Universitaires de France. P

7 Il faut cependant préciser que ce sont des modèles, des pôles qui ordonnent la réflexion sur la socialisation, et donc que les frontières sont perméables. On peut également expliciter que les auteurs se sont vraiment intéressés, ici, qu aux théories de la socialisation qui tranchaient à propos de la place de la socialisation dans les mécanismes d intégration générale du système, ils n ont donc retenu que l intériorisation et la distanciation. 1. Le premier modèle est le croisement de la socialisation de type intériorisation avec un mécanisme d intégration social. Cette relation signifie que l individu acquiert des valeurs ou des normes qu il fait sien, qu il intériorise et qui lui permettent de répondre à une multitude de situations différentes. Et en face, la société se fonde sur une intégration qui perçoit la vie sociale basée sur des normes et valeurs communes aux acteurs. L intégration à la société se faisant donc grâce à ces codes préalablement établis entre les individus. Comme le disent les auteurs, «l acteur et le système sont les deux faces d une même réalité, et c est à travers la théorie de la socialisation que se forge l intégration à la société» 32. Ce modèle va avec la première de leurs quatre définitions sociologiques de l école qu ils nomment «L école est une institution» 33, ce qui nous aide à mieux comprendre le modèle purement théorique. Tout d abord, ici on peut se référer à la définition de Durkheim du terme d institution qui est un cadre organisé, réglé et stabilité de pratiques et d interactions qui fixe des manières d être, de penser et de faire relativement durables et exerce des contraintes sur les individus. En effet, l école socialise les individus aux normes de la société dans laquelle elle se trouve, via le fait que les individus intériorisent ces normes. L école assure donc une intégration sociale en inculquant des valeurs communes entre les individus, ceux de la société dans laquelle elle se situe. Dans cette situation, il faut cependant que les valeurs prônées à l école soit les mêmes que celles en vigueur dans la société dans laquelle elle se trouve. 2. Une socialisation de type intériorisation avec une intégration cette fois-ci systémique est le modèle numéro deux. À nouveau, l individu acquiert des valeurs qu il intériorise et qui lui permettent de répondre à une multitude de situations différentes. Mais en face, la société est basée sur une intégration systémique qui affirme que l intégration à la société se fait avec des mécanismes impersonnels, qui, comme on peut le lire dans le texte, sont des «structures relativement indépendantes de la volonté des acteurs» 34. Au final, comme les auteurs l expriment quelques lignes après, on suppose dans ce modèle le «rôle mineure de la socialisation comme principe explicatif de la continuité sociale» 35 parce que l on pose «l existence d une conception de la socialisation comme intériorisation d un ensemble culturel 36». Cela signifie que «les dispositions acquises permettent des adaptations et des stratégies, la réduction du système à des mécanismes de domination conçoit l individualisation comme une illusion» 37. Avec ces quelques citations, on voit que comparer au modèle un, bien que l individu intériorise des normes, ce qui fait son intégration à la société ne sont pas des codes appris et partagés par tous les individus mais des mécanismes mis en place par la société afin d intégrer les individus au fonctionnement d une société basée sur la domination d une classe sur une autre. 32 Dubet, F., & Martuccelli, D. (1996). Théories de la socialisation et définitions sociologiques de l'école. Revue française de sociologie, 37(4), p Ibid., p Ibid., p Ibid., p Ibid., p Ibid., p

8 Ce modèle-là est la base de leur seconde définition sociologique de l école dont le titre est «L école est un appareil» 38. L idée d appareil est utilisée dans ce cas au sens d outil pour exécuter un mécanisme de domination d une classe sur une autre. Si l école est vue comme un appareil, cela signifie qu on suppose qu il y a une domination systémique qui fait que ce seront donc, pour citer nos auteurs, les «finalités objectives du système (qui) s impose audelà de la conscience des acteurs» 39. Ici, on ne voit pas les valeurs propagées par l école comme neutre, mais comme un outil pour un mécanisme de domination. Mais pour que cela fonctionne, il faut que les individus n en n aient pas conscience, donc qu ils intériorisent ces valeurs sans avoir conscience qu elles servent à les dominer. 3. Le troisième modèle mélange une socialisation dite de distanciation avec une intégration sociale. Bien que dans ce modèle la société soit basée sur une conception de l intégration qui voit la vie sociale fondée sur des normes et valeurs communes aux acteurs, la socialisation est ici basée sur le modèle de la distanciation. C est-à-dire que l individu garde une certaine distance par rapport aux normes qu il intériorise, il a donc une certaine distance quand à sa socialisation. Cependant il n y a pas de coupures entre l individu et le système. Ce modèle-là est la base de leur troisième définition sociologique de l école dont le titre est «L école est multiple» 40. L idée est de découper l école comme institution, parce que nous sommes dans un modèle d intégration sociale, en diverses fonctions et de les analyser de manières séparées. Premièrement «une fonction d intégration qui procède du modèle «classique» de la socialisation par intériorisation ; une fonction de distribution qui conduit à considérer l école comme un «marché» ; une fonction de subjectivation tenant au rapport particulier que les individus construisent avec la culture scolaire. C est parce que ces diverses fonctions s autonomisent progressivement que la socialisation ne peut plus être perçue en terme d apprentissage de rôles, mais en termes de construction d expériences» 41. Les auteurs vont alors ici «essayé de cerner la notion d expérience scolaire» 42. Car au contraire de la socialisation de type intériorisation, dans celle de type distanciation l individu n intériorise pas complétement les normes qu on a voulu lui inculqué. Mais attention, ce n est pas parce que c est une conception distante de la socialisation que l individu est considéré comme complètement coupé du système. En résumé, comme le disent les auteurs, «les individus construisent leur expérience et leur socialisation d une manière autonome et «libre», ils le font à partir d un matériau culturel et social qui ne leur appartient pas. Ainsi l intégration social apparaît comme le produit du travail des acteurs» 43. Dans cette conception, il n y a donc pas d unification entre les valeurs des individus et celles de l institution et l individu conserve une certaine conscience de sa socialisation. 4. Le dernier modèle relie une socialisation de distanciation avec une intégration systémique. 38 Ibid., p Ibid., p Ibid., p Ibid., p Dubet, F., & Martuccelli, D. (1996). Théories de la socialisation et définitions sociologiques de l'école. Revue française de sociologie, 37(4), p Ibid., p

9 La société est basée ici sur une intégration systémique qui affirme que l intégration à la société se fait via des structures qui ne dépendent presque pas de la volonté des acteurs. Quand à la socialisation de l individu, elle est à nouveau perçue avec un certain fossé entre l individu et la situation, le premier n embrassant plus de rôle inconscient par l intériorisation de normes que la société lui a inculqué. Ici donc l ordre social se bâtit avec chaque soussystème partiel (politique, administratif, religieux, économique, ). «Chaque sous-système social, régi par un programme «identitaire» fermé, s adapte aux perturbations venues de l extérieures qui ne modifient pas, pour autant, le programme initial. La complexité de la société moderne oblige à renoncer, selon N. Luhmann, à étudier la vie sociale à partir des sujets individuels, et à centrer l analyse autour des sous-systèmes, seuls véritables «acteurs». Dans une conception de ce type, le sujet est fragmenté et défini par sa distance aux systèmes sociaux dont il n est qu un environnement, et la socialisation n a qu un rôle mineur en tant que principe d ordre social au sein d un seul sous-système social» 44. Ce que les auteurs explicitent c est que l on est ici dans une théorie autonome de l individu, car l individu n a pas complétement intériorisé sans conscience des normes, avec une conception elle aussi autonome du système où l intégration ne se fait pas par une adéquation complète entre les valeurs de l individus et celles de la société. Si on allait plus loin, on pourrait questionner le rapport des théories de la socialisation à propos de la réflexion sur l intégration des individus au sein du monde sociale. Ce modèle-là est la base de leur dernière définition sociologique de l école dont le titre est «Le marché de l éducation» 45. Les auteurs font référence, pour cette définition sociologique de l école allant dans le modèle quatre, au texte de R. Boudon écrit en 1973 «l inégalité des chances. La mobilité des chances dans les sociétés industrielles». Tout d abord, rappelons que les travaux de Boudon s inscrivent dans une perspective individuelle méthodologique qui considère que «la nature profonde des phénomènes sociaux ( ) est à rechercher dans l agrégation des intentionnalités individuelles qui, en se composant, donnent lieu à des phénomènes collectifs» 46. De plus, les actions individuelles sont considérées comme réalisée dans un postulat de rationalité, c est-à-dire que l acteur y a réfléchi et a sélectionné telle solution car elle avait de meilleure raison. Cependant, une fois agrégées toutes les actions peuvent créer un effet négatif. Nous pouvons également rajouter que cet ouvrage est sorti trois ans après le livre de Bourdieu et Passeron «La Reproduction» qui pointait l'illusion de l'indépendance et de la neutralité scolaires mais le fait que l école contribue à la reproduction de l'ordre établi, comme en témoigne cette citation que Forquin reprend dans une note de lecture sur cet ouvrage : «analyser les mécanismes proprement pédagogiques par lesquels l école contribue à reproduire la structure des rapports de classe en reproduisant l inégale répartition entre les classe du capital culturel» 47. Revenons à présent à notre texte, les auteurs nous disent que même si l ouvrage de Boudon n est pas directement une proposition d une théorie sur l école, il propose une réflexion sur ce sujet qui entre dans le modèle quatre de nos auteurs où l individus est un être rationnel qui conserve une distance quand à sa socialisation. Voici comment les auteurs l explicitent : Boudon donne de l école «une vision construite sur la dualité des intentions des acteurs et des effets systémiques. Les équilibres du systèmes ne reposent sur aucune finalité intégrative globale, ils sont simplement le résultat des effets agrégées des choix des acteurs ; le système 44 Ibid., p Ibid., p Julien, D. (2008). Raymond Boudon (né en 1934). Informations sociales, 1(145), p Forquin, J.-C. (1971). Bourdieu (Pierre), Passeron (Jean-Claude). La reproduction. Eléments pour une théorie du système d'enseignement. Revue française de pédagogie, 15(1), pp

10 fonctionne comme un marché» 48. Les auteurs rajoutent que «la théorie de la socialisation ( ) repose toute entière sur le postulat de la rationalité des individus qui décident et choisissent en fonction de la perception de leurs intérêts et des ressources de leur situation. ( ) L acteur est considéré comme un individu autonome» 49. Les auteurs citent dans ce modèle, bien qu ils diffèrent de Boudon, également d autres travaux, par exemple ce que Forquin a mis en évidence «l analyse des micro mécanismes de socialisation centrés sur les capacités de création et d adaptation des acteurs, dans la classe notamment, restent décrochée du fonctionnement général du système scolaire» 50, ce qui montre bien la distance et le choix rationnel dont les acteurs peuvent faire part. Commentaires critiques : Ces auteurs nous proposent un article très structuré, faisant appel à de nombreux autres auteurs pour appuyer leurs arguments, un aspect très positif de leur travail. Une des critiques que l on peut formuler à cet égard est que cet article est uniquement théorique, les concepts ne sont pas illustrés avec des exemples concrets : «rôle», «statut» par exemple, sont des termes qui peuvent prêter à confusion si une représentation concrète comme nous le proposons dans les mots-clefs n est pas faite. C est sans nul doute par soucis d omettre des détails que les auteurs de l article ont produit un texte qui paraît difficile au lecteur peu expérimenté en sociologie. De plus, le fait que cet article soit très théorique, vu qu il a pour but de regrouper les théories sur la socialisation avec celle de l intégration afin d en déduire quatre modèles de définitions sociologiques de l école, a une force qui est cette classification et cette typologie qui a pour but de rendre intelligible différents types de relations entre l individu et l école. Cependant ce qui est problématique c est que, tentant de parler de toutes les subtilités et différences entre diverses théories, les auteurs en citent parfois à la fin de paragraphes, en ouverture, sans pour autant les expliciter et parfois même n expliquent pas leur lien avec le développement qu ils viennent de faire. Ceci rend le texte très compliqué pour des lecteurs ne maitrisant pas toutes les spécificités des théories sociologiques. Ce point rend aussi l exercice de la note de lecture périlleuse car soit on essaye justement d expliciter toutes ces théoriesmais la note risque d avoir la taille du texte - soit on choisit d expliquer les principales, ce que nous avons décidés. Face à un texte aussi théorique, nous recommandons la lecture d un second texte que nous avons lu qui nous semble pertinent à citer ici car ce serait une sorte de pendant empirique à celui de Dubet et Martuccelli: «L'intégration... mais qu'est-ce donc?» Xavier De Brito Angela, Vasquez Ana 51. En effet, dans cette étude les auteurs ont fait des observations de la vie scolaire, par exemple dans des commissions regroupant des parents d élèves, des professeurs, le principal du collège ou au sein de la classe l interactions entre les élèves et un professeur. Ils ont également réalisé quelques entretiens directement avec les élèves. Les auteurs se penchent sur la problématique de l intégration qui est un terme extrêmement polysémique, ce qui pose problème dans la communication, surtout quand les personnes le prononçant viennent de divers milieux sociaux et en ont une définition divergente. Xavier De Brito et Vasquez pensent qu en observant de façon prolongée certaines scènes, on est mieux à 48 Dubet, F., & Martuccelli, D. (1996). Théories de la socialisation et définitions sociologiques de l'école. Revue française de sociologie, 37(4), p Ibid., p Ibid., p Xavier De Brito, A., Vasquez, A. (1996). L'intégration... mais qu'est-ce donc?. Revue française de pédagogie, 117(1), pp

11 même de comprendre ces différentes utilisations de mots polysémiques et les malentendus que cela entraine. De plus, elles ont observé comment la socialisation mutuelle d enfants étrangers et français participe à leur intégration au sein de la société française. Nous trouvons donc que ce texte, qui aborde les même deux grands concepts que celui de Dubet et Martuccelli, est intéressant à lire en plus afin de voir à quoi sert leurs modélisations de ces théories. 11

12 Bibliographie : Dubar, C. (1992). La socialisation. Construction des identités sociales et professionnelles. Revue française de pédagogie, 100(1), p Dubet, F., & Martuccelli, D. (1996). Théories de la socialisation et définitions sociologiques de l'école. Revue française de sociologie, 37(4), p Forquin, J.-C. (1971). Bourdieu (Pierre), Passeron (Jean-Claude). La reproduction. Eléments pour une théorie du système d'enseignement. Revue française de pédagogie, 15(1), pp Hugon, P., Boudon, R. (1975). L'inégalité des chances : La mobilité sociale dans les sociétés industrielles. Tiers-Monde, 16(62), pp Julien, D. (2008). Raymond Boudon (né en 1934). Informations sociales, 1(145), p Lockwood, D. (1975). «Intégration sociale et intégration systémique» dans P. Birnbaum, F. Chazel (éds). Théorie sociologique, Paris, Presses Universitaires de France. Montoussé, M., Renouard, G. (2006). 100 Fiches pour comprendre la sociologie (3 e éd.). Paris, France : éditions Bréal. Trottier, C. (1987). La "Nouvelle" sociologie de l'éducation en Grande-Bretagne. Revue française de pédagogie, 78(1), pp Xavier De Brito, A., Vasquez, A. (1996). L'intégration... mais qu'est-ce donc?. Revue française de pédagogie, 117(1), pp Bibliographie électronique : F. Dubet : D. Martuccelli : 12

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