LA FIEV TABLE SUR UNE CROISSANCE DE 4 % DE L ACTIVITE DES EQUIPEMENTIERS SUR L ENSEMBLE DE

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1 N er au 7 octobre 2014 LA FIEV TABLE SUR UNE CROISSANCE DE 4 % DE L ACTIVITE DES EQUIPEMENTIERS SUR L ENSEMBLE DE Les usines françaises des équipementiers ont profité du rebond de 8 % de la production d automobiles en France au premier semestre de 2014, à unités, pour améliorer leur activité de 4 %, à 8,1 milliards d euros, dont 6,9 milliards en première monte (+ 4,5 %) et 1,2 milliard en rechange (+ 1,1 %). Pour l ensemble de l année, Claude Cham, président de la FIEV (Fédération des Industries des Equipements pour Véhicules), mise sur une croissance identique à celle du semestre, soit de l ordre de 4 %, «malgré une dégradation attendue de la production automobile nationale au second semestre pour finir sur l ensemble de l année à 1,8 million d unités, soit une hausse de 3,4 %», indique-t-il. Cette faible progression fait suite à une année 2013 en recul de 6,7 % pour les équipementiers et de 11,6 % pour la production automobile nationale. En réalité, l impact de la production automobile nationale sur le chiffre d affaires des équipementiers installés en France est de moins en moins élevé. Leurs exportations représentent en effet 55 % de leurs ventes en 2013, contre 49 % en Au premier semestre, ces exportations ont baissé de 1,8 % (après une baisse de 5,3 % sur l ensemble de 2013), à cause de l Argentine (- 44 %), du Brésil (-30 %), de la Turquie (- 30 %) et de l Iran (- 37 %). La progression des exportations vers la Chine (+ 36 %) n a pas suffit à compenser ces nombreux reculs. Avec des importations en légère hausse (+ 0,3 %), le solde commercial de la branche «Equipements pour automobiles» marque un recul de 22 %, à 769 millions d euros, souligne AUTOACTU.COM (7/10/14). LE GOUVERNEMENT VA RENFORCER SON SOUTIEN AUX VEHICULES PROPRES ET REMODELER LE FONDS DE SOUTIEN AUX EQUIPEMENTIERS - Le gouvernement va renforcer son soutien aux véhicules propres et remodeler le fonds de soutien aux équipementiers automobiles créé durant la crise, a annoncé le 1 er octobre le ministère de l Economie. «J ai une priorité : consolider la filière automobile, son innovation et sa production en France ; une ligne directrice : accompagner les nouvelles formes de mobilité avec de nouvelles offres françaises de technologies et de services», explique le ministre de l Economie Emmanuel Macron, dans un dossier transmis à l AFP (1/10/14). Parmi les mesures annoncées figure la création d un superbonus pour inciter à acheter des véhicules propres, associé à la mise à la casse d un véhicule de plus de 13 ans, à condition de résider dans une zone urbaine agissant contre la pollution de l atmosphère, ce qui concerne 48 % de la population d après Bercy. Ce superbonus, qui pourra atteindre euros pour un véhicule électrique, sera cumulable avec le bonus écologique, ce qui signifie que l aide pourra atteindre euros au total. Le gouvernement, qui confirme son objectif de bornes de recharge à la fin de l année, compte par ailleurs en ajouter de plus en quatre ans, un projet mis en œuvre par le groupe Bolloré. Les premières expérimentations de véhicules autonomes sur route en 2015 seront pour leur part rendues Revue de presse CCFA du 1 er au 7 octobre

2 possibles grâce à la mise en place d une plaque «W véhicule autonome», sur le modèle de la plaque «W garage» qui permet de faire circuler de manière provisoire un véhicule. Afin de renforcer les moyens de consolidation de la filière, un groupe de travail («task force») piloté par l ancien patron de Michelin, Michel Rollier, va voir le jour, afin de faciliter de telles opérations. Le FMEA (Fonds de Modernisation des Equipementiers Automobiles), créé au cœur de la crise pour soutenir le secteur, sera quant à lui transformé en fonds «Avenir Automobile» disposant de 270 millions d euros prêts à être investis pour favoriser l émergence de «nouveaux champions» de la filière, annonce le ministère. Cette transformation sera menée sous l égide du directeur général de la banque publique Bpifrance, Nicolas Dufourcq, avec l ambition de revoir la gouvernance du fonds, dont PSA Peugeot Citroën et Renault resteront les principaux investisseurs, et de l ouvrir à de nouveaux investisseurs privés, notamment étrangers. (AFP 1/10/14) A l occasion du lancement du Mondial de l Automobile, Emmanuel Macron a donc annoncé sept mesures (voir plus haut) pour renforcer l industrie automobile française dont celle de la refonte du FMEA. «Un léger vent d optimisme souffle enfin sur notre industrie automobile française» mais «la reprise est encore fragile et la filière automobile continue de souffrir», explique-t-il dans un communiqué. (AUTOACTU.COM 3/10/14, JOURNALATUO.COM 6/10/14) L ADEME PEUT ENCORE INVESTIR DANS LE VEHICULE DU FUTUR - Le ministre de l Economie Emmanuel Macron vient d annoncer que le gouvernement avait l intention de continuer à investir dans des projets synonymes de moindre consommation d énergie et de moindres émissions de gaz à effet de serre. Les investissements à venir, que ce soit via des subventions, des avances remboursables, des prêts ou encore des prises de participation, engageront des sommes substantielles. «Sur le budget de 950 millions d euros du programme véhicule du futur, la moitié a été utilisée», indique Sophie Garrigou, la responsable de ce programme à la direction des investissements d avenir de l Ademe. Les sommes déjà utilisées ont permis de financer 51 dossiers, parmi lesquels le projet de mise en place de passerelles entre différentes solutions d autopartage et de covoiturage Au-Dace (dont le coordonnateur est la Maif), le projet d allégement des véhicules via des matériaux composites Compofast (Arkema), le projet de conception-fabrication de structures de sièges en composites Demos (Faurecia) et le projet de développement d un groupe motopropulseur associant un moteur thermique à essence à haut rendement à une chaîne de traction électrique de type mild-hybrid basse tension, Essencyele (Valeo). Les thématiques des futurs projets, qui seront financés avec le solde de l enveloppe du programme, seront majoritairement dédiées à l allégement, aux hybrides rechargeables, aux batteries et aux pneumatiques. «Nous aimerions aussi qu il y en ait quelques-uns qui concernent les systèmes d informations», souligne Mme Garrigou. (JOURNALAUTO.COM 1/10/14) Revue de presse CCFA du 1 er au 7 octobre

3 LE JAPONAIS AKEBONO IMPLANTE UN CENTRE DE R&D A REIMS - Le spécialiste des systèmes de freinage Akebono Brake Industry Co. a confirmé son implantation sur le parc d activités de Bezannes, dans l agglomération de Reims (Marne), en signant début octobre un compromis de ventes pour l achat d un terrain de m 2. Le numéro 1 nippon des systèmes de freinage, pour l automobile et le ferroviaire, va y créer son centre européen de recherche & développement. Depuis 1985, Akebono dispose en France d un site commercial et d une unité de R&D à Gonesse (Val-d Oise) et, depuis 1998, d une usine de production de plaquettes de freins à disques à Arras (Pas-de-Calais). Baptisé l Akebono Engineering Center, Europe SAS, le nouveau centre devrait être opérationnel en La stratégie du groupe japonais, en Europe, est d établir des opérations complètes, depuis la R&D en passant par la fabrication et la logistique, afin de renforcer ses positions dans le monde. (USINENOUVELLE.COM 6/10/14) LES INQUIETUDES DES SALARIES DE L USINE ALTIA D ANGERS - Les 106 salariés du site d Ecouflant, près d Angers (Maine-et-Loire), entité appartenant à la branche métal et plastique du groupe Altia, redoutent la disparition prochaine de leur entreprise. Mise en liquidation judiciaire le 31 août dernier, avec poursuite d activités, l usine n a plus l assurance de travailler pour Valeo, ce qui compromet son existence dans le cadre de deux projets de reprise en lice (dont celui de l équipementier Devillé). Le groupe Valeo souhaiterait, en effet confier, du travail à d autres usines du groupe Altia, dont celle implantée en République Tchèque. Le dossier doit revenir devant le Tribunal de Commerce d Angers le 22 octobre. Les salariés ont organisé un blocage du site le 1 er octobre dernier. (USINENOUVELLE.COM 1/10/14) AUTOLIV : RESTRUCTURATION DU SITE DE GOURNAY-EN-BRAY - Autoliv France a annoncé, en Comité d Entreprise Extraordinaire (CEE) le 30 septembre, une restructuration de son site de Gournay-en-Bray (Seine-Maritime) pour motif économique. 164 emplois sur 768 seraient ainsi supprimés en deux ans. L usine fabrique des sacs gonflables pour Peugeot, Renault, Nissan, Smart et Toyota. La restructuration porterait sur 112 poses à la production, le reste des postes touchés concernerait les services annexes (logistique, prototypes, maintenance et qualité). L usine est à l arrêt depuis deux jours, en raison d une grève tournante de 35 à 40 salariés empêchant l approvisionnement des pièces. Les accès du site devaient être dégagés le 2 octobre. En revanche, l usine devrait demeurer à l arrêt, «le temps que les négociations sur le plan social se mettent en place», indiquet-on de source syndicale. (USINENOUVELLE.COM 2/10/14) Revue de presse CCFA du 1 er au 7 octobre

4 CONSTELLIUM : ACQUISITION DES LAMINOIRS D ALUMINIUM WISE - Le spécialiste de la transformation de l aluminium Constellium a annoncé l acquisition de l américain Wise Metals Intermediate Holdings pour 455 millions de dollars en numéraire, qui va lui permettre de rééquilibrer vers les Etats-Unis ses activités jusqu ici très européennes. Constellium assumera 945 millions de dollars de dette actuellement supportée par Wise, ce qui porte la valorisation totale de l opération à 1,4 milliard de dollars (1,1 milliard d euros). Cette acquisition sera en partie financée par une augmentation de capital dont le groupe n a pas chiffré le montant. Constellium, une société regroupant une bonne partie des activités «aval» de feu le groupe français Péchiney, compte investir jusqu à 750 millions de dollars dans sa nouvelle acquisition d ici à 2022 pour en accroître fortement les capacités de production. La société Wise, basée à Muscle Shoals (Alabama), est spécialisée dans le laminage de l aluminium, avec une capacité de production de tonnes par an. Elle dispose notamment d un laminoir capable de fabriquer des feuilles d aluminium les plus larges d Amérique du Nord, a fait valoir l acquéreur. «L acquisition de Wise est de bien des manières structurante pour Constellium», a souligné le directeur général du groupe Pierre Vareille, cité dans un communiqué. Pour consolider sa nouvelle acquisition, le groupe va porter sa capacité de production à plus de tonnes par an. Il va également la doter d un atelier de finition pour les besoins de sa clientèle automobile, d une capacité de tonnes par an. Constellium estime que la montée en puissance industrielle de Wise lui permettra de quadrupler son excédent brut d exploitation (Ebitda) par rapport à son niveau actuel. Constellium a réalisé l an dernier un chiffre d affaires de 3,5 milliards d euros. L acquisition de Wise va permettre à Constellium d accroître sa taille d un quart dans la mesure où la société américaine a réalisé l an dernier un chiffre d affaires de 1,2 milliard de dollars (950 millions d euros). (AFP 3/10/14) FERMETURE DU SITE EDSCHA DE BRIEY : ACCORD SUR LES PRIMES DE LICENCIEMENT DES SALARIES - Un accord a été trouvé, le 1 er octobre, sur les primes de licenciement des 128 salariés de l usine de soustraitance automobile Edscha, implantée à Briey (Meurthe-et-Moselle), que le groupe espagnol Gestamp veut fermer. Le budget accordé aux primes de licenciement supra-légales, de 2,2 millions d euros au début des négociations, est passé à plus de 3,8 millions d euros, de source syndicale. Pour faire pression sur la direction, les salariés bloquaient depuis plusieurs jours l accès aux machines sur le site pour empêcher le transfert de leur outil de travail vers d autres sites en Europe. (JOURNALAUTO.COM 30/9/14 et 2/10/14) FAURECIA ANNONCE LA FORMATION D UN GROUPEMENT D ENTREPRISES FRANCAISES AUTOUR DE LA FIBRE DE CARBONE - Un consortium français compte diviser par deux d ici à 2020 le prix de la fibre de carbone, matériau de choix pour réduire la consommation des voitures du futur. «La fibre de carbone est le matériau qui est le plus intéressant en terme de réduction de masse parce qu il a très peu de densité pour beaucoup de Revue de presse CCFA du 1 er au 7 octobre

5 résistance», a expliqué le président de Faurecia, Yann Delabrière, lors d une conférence de presse organisée au Mondial de l Automobile de Paris. En plein durcissement des normes de consommation, l allègement des voitures constitue l une des pistes les plus prometteuses après l amélioration de l efficacité des moteurs, a affirmé M. Delabrière. Mais la fibre de carbone, qui permettrait d alléger une pièce de 60 % et potentiellement de retirer 200 kg de la masse d une voiture, avec un gain de 20 grammes de CO2/km à la clé, reste encore à développer d un point de vue industriel pour pouvoir être appliquée à l automobile de grande série, a-t-il expliqué. Seules les voitures sportives de haut de gamme produites en très petite série, comme les Aston Martin, marque que fournit Faurecia, ou certains modèles premium comme la BMW i3, recourent à ce matériau. «Le temps de cycle dans l automobile classique est d une minute par pièce [...]. Toute la chaîne de production doit faire des pièces [sur la base] d une pièce par minute». Or, sur la fibre de carbone, «on est sur des temps de cycle de 12 à 15 minutes», a rappelé M. Delabrière. «Un second obstacle majeur c est le prix, le kilo de fibre de carbone est aujourd hui autour de 15 euros, ce qui n est pas compatible avec des applications automobiles. Pour être compatible, il faut descendre à 7 euros le kilo», a-t-il par ailleurs expliqué. A titre de comparaison, le kilo d acier industriel, matériau encore le plus répandu dans les automobiles, revient environ à un euro le kilo. Pour tenter de résoudre ces défis, un consortium d entreprises françaises est en train de se monter, dont «l objectif va être de bâtir cette filière permettant d avoir de la fibre de carbone à 7 euros le kilo», a annoncé M. Delabrière, sans donner de détails dans l immédiat sur les membres de ce groupement. Pour Christophe Aufrère, vice-président responsable de la stratégie technologique chez Faurecia, l objectif pourrait être atteint à l horizon «On a besoin de cinq à six ans pour développer ce type de fibre de carbone et l industrialiser», a-t-il déclaré. (AFP 3/10/14) LES INNOVATIONS PROPOSEES PAR FAURECIA - Afin de répondre à la demande de Renault sur le projet EOLAB (concept-car affichant une consommation de 1l/100 km et proposant de nombreuses avancées technologiques destinées aux futurs véhicules de la marque), Faurecia a travaillé sur une approche globale du système d échappement. L architecture de la ligne a été en partie repensée permettant l utilisation de matériaux en plastique plus légers que l acier. Toujours pour répondre au mieux à ce projet et relever le défi d un allègement de 33 %, l équipementier a développé un plancher structurel intégral allégé, composé de deux parties avant et arrière en matière thermoplastique renforcé en fibre de verre. (AUTO-INNOVATIONS.COM 18/9/14) CREATION D UNE COENTREPRISE ENTRE FAURECIA ET INTERVAL : PRODUCTION DE PIECES AVEC DU CHANVRE - Dans le cadre du Mondial de l Automobile, Faurecia a annoncé la création d une coentreprise avec la coopérative agricole française Interval. Les deux partenaires détiennent chacun 50 % des parts de cette nouvelle structure, baptisée Automotive Performance Materials. Cette société développe et produit des matières biosourcées qui sont ensuite utilisées pour fabriquer des pièces automobiles plus légères, entraînant une baisse de poids des véhicules et, en conséquence, une baisse de la consommation de carburant. Revue de presse CCFA du 1 er au 7 octobre

6 La coopérative récolte et défibre le chanvre pour le fournir à Automotive Performance Materials. La coentreprise se charge de la mélanger à une résine thermoplastique pour en faire une matière injectable appelée le NAFILean. A performances équivalentes, ce matériau polymère offre une réduction de masse de l ordre de 20 %. Sa production a démarré en France, où il est déjà utilisé par Faurecia pour concevoir certaines pièces comme les panneaux de portes de la Peugeot 308. L équipementier souhaite proposer aux constructeurs de nouveaux produits fabriqués avec du NAFILean. Tous les matériaux développés par la coentreprise seront aussi vendus à d autres équipementiers. La société compte se développer sur le marché américain d ici 2016, et en Asie d ici (USINENOUVELLE.COM 3/1014) FEDERAL MOGUL : LE SITE DE CHASSENEUIL-DU-POITOU FERMERA DEFINITIVEMENT SES PORTES LA SEMAINE PROCHAINE - Déjà à l arrêt depuis plusieurs mois, l usine Federal Mogul de Chasseneuil-du-Poitou (Vienne) fermera définitivement ses portes la semaine prochaine, avec 241 licenciements à la clé, a-t-on appris de source syndicale. Les activités du site doivent être délocalisées en Pologne et en Turquie, où les coûts de production sont inférieurs, indique-t-on de même source. Le projet de fermeture du site de Chasseneuil, qui produit surtout des pistons diesel pour les constructeurs automobiles français, avait été présenté début février par le géant américain Federal Mogul. D après la direction, le site, déficitaire depuis 2009, était confronté à «des conditions de marché très difficiles» et souffrait en particulier du développement des moteurs à essence au détriment du diesel. Les 241 employés du site devraient recevoir leur lettre de licenciement le 9 octobre et percevoir une prime de euros brut proposée par la direction en complément des indemnités légales proportionnelles au nombre d années passées dans l entreprise, précisent les syndicats. Dernière en France à fabriquer des pistons pour moteurs diesel, l usine de Chasseneuil, indépendante, avait été créée en 1972 et était rentrée dans le giron de Federal Mogul en Elle a perdu peu à peu ses lignes de production et ne produisait plus dernièrement que quelques produits «en fin de vie» pour des constructeurs français. (AFP 3/10/14) LES PROJETS DE RECHERCHE CHEZ MICHELIN - Michelin pilote deux programmes spécifiques de R&D au sein de son Centre de Technologie de Ladoux (France), afin d atteindre les objectifs du Programme Véhicule 2 l/100 km. Le premier projet, baptisé «BASYS1» et mené en partenariat avec Solvay et LRCCP (Laboratoire de Recherches et de Contrôle du Caoutchouc et des Plastiques), porte sur le choix des matériaux qui à eux seuls permettent d obtenir une réduction de 0,2 à 0,3 l/100 km et une diminution des émissions de CO 2 de 4 g/km. En collaboration avec PSA, Renault et ACE, le second projet consiste à concevoir un dimensionnement nouveau du pneu, haut et étroit («tall and narrow»), créant une rupture au service du design du véhicule, améliorant l aérodynamisme du pneu et réduisant sa résistance au roulement (ce sont 2 grammes de CO 2 qui ne sont pas émis à chaque km). Revue de presse CCFA du 1 er au 7 octobre

7 La résistance au roulement pour un pneu de voiture était de 10 à 12 kg/t il y a 10 ans, elle est actuellement d environ 7 kg/t, et devrait atteindre à moyen terme 5,5 à 6 kg/t. (AUTO-INNOVATIONS.COM 18/9/14) DE NOUVELLES PIECES EN COMPOSITES HAUTES PERFORMANCES CHEZ PLASTIC OMNIUM - Plastic Omnium Auto Exterior développe des pièces de structure faisant appel à des fibres de verre et carbone, associées à des technologies de mise en œuvre à haute cadence, rapporte AUTO- INNOVATIONS.COM (18/9/14). Parmi les projets du Programme Véhicule 2 l/100 km, un plancher avant en matériaux composites peut être réalisé en 3 pièces principales assemblées par collage et procurer un gain de masse compris entre 10 et 20 kg suivant le ratio de fibres de verre et de carbone utilisé. Par ailleurs, des solutions en composites thermoplastiques pour des montants d habitacle (pied milieu) sont également testées, permettant un allègement du véhicule de 4 à 5 kg et une résistance aux chocs latéraux à haute vitesse. Revue de presse CCFA du 1 er au 7 octobre