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1 Photo: Châtelet, Robineau - 1 -

2 Résumé Les pâturages des hautes vallées du Lesotho sont à la croisée de deux enjeux : alors que certains y voient une ressource à protéger, ils sont aussi le support de la production de laine et de mohair, unique source de revenu des familles paysannes. Depuis le début du 20 ème siècle, les revenus des travailleurs migrants (employés dans les mines d Afrique du Sud) ont permis aux familles d acquérir des chèvres Angora et des moutons Mérinos afin de développer un élevage rentable. Cependant, l explosion du nombre d animaux dans les hautes vallées a très vite engendré une dégradation des pâturages autour des villages. Les autorités traditionnelles ont donc, dans un premier temps, renforcé le schéma de rotation des pâturages, puis instauré un schéma de gestion des pâturages amenant progressivement à une interdiction d amener la majorité du troupeau dans les zones villageoises. Mais aujourd hui, même le nouveau schéma de gestion ne permet pas d endiguer le problème de dégradation des pâturages. Les vols incitent les éleveurs à ramener leurs animaux toujours plus proches des habitations, et le permis de pâturer instauré ne permet ni de limiter le phénomène de surpâturage, ni aux herbages de se restaurer. Le Ministère de la Foresterie et de la Restauration des Sols a vainement tenté de stimuler la formation d associations de pâturages afin de gérer les pâturages communaux. Cependant, le Ministère n assure qu un rôle de conseil, et le manque de suivi et d implication des acteurs locaux a conduit à l échec des actions menées et à une incompréhension de la part des éleveurs de l intérêt de former de telles associations. A l inverse, le Département du Marketing des Produits de l Elevage du Ministère de l Agriculture travaille de manière très rapprochées avec les éleveurs des hautes vallées en les incitant à améliorer toujours plus la qualité des fibres produites. Ceci se traduit par la formation d associations de producteurs de laine et de mohair gérées par les éleveurs euxmêmes ; ceci s est avéré être un succès dans l organisation de la filière laine et mohair. Etrangement, malgré le fort lien qui existe entre gestion des pâturages et qualité des fibres animales produites, les deux ministères concernés ne coordonnent pas leurs activités et se contredisent dans leurs discours. Dans le cas de la vallée de Matsoaing, les échecs liés à la gestion des pâturages ont eu plusieurs origines : un manque de coordination entre les acteurs institutionnels impliqués, un manque d implication des usagers, un manque des suivi des actions initiées, et des solutions proposées ne tenant pas vraiment compte du cadre de contraintes et d opportunités des usagers. Pour une meilleure gestion communautaire des pâturages, un point de départ pourrait être une coordination entre les deux ministères intervenant dans la vallée ainsi qu une plus grande responsabilisation des éleveurs et des autorités locales. En effet, en terme de gestion des pâturages, les acteurs institutionnels se sont contentés jusqu à maintenant de dicter des actions purement techniques et ponctuelles à mener pour réparer les herbages dégradées, mais aucune stratégie plus large intégrant les stratégies des foyers et se basant sur une concertation n a été menée. Afin d assurer leur maintien dans le temps, les initiatives doivent répondre aux besoins des communautés rurales, et être suivies et appuyées, au moins dans un premier temps, par les acteurs institutionnels. Par ailleurs, il est aussi important que les politiques se fondent sur les besoins réels des agriculteurs et la participation active des communautés

3 1. Les herbages des hautes vallées du Lesotho, à la croisée d enjeux environnementaux et productifs Contexte de la production agricole au Lesotho Le Lesotho est royaume de montagnes de km², enclavé dans la République d Afrique du Sud. Le pays est situé sur la plus haute partie de l escarpement du Drakensberg, en périphérie du plateau Sud Africain, entre les latitudes et Sud et les longitudes et Est. Les hautes vallées représentent 66% de la surface du pays, et s étendent de 2000 à 3484 mètres d altitude, point culminant de l Afrique Australe. Le Lesotho, pays de montagnes AFRIQUE DU SUD Mokhotlong Plus de 90% de la population vit de l agriculture et de l élevage (Lesotho Agricultural Report, 50 kms 2007) mais seulement 10% des terres du Lesotho sont arables : le gouvernement a placé ses efforts dans la production de laine et de mohair pour développer le pays, et plus particulièrement les hautes vallées. Les Basothos des hautes vallées pratiquent une agriculture de subsistance (cultures de maïs, haricot et blé) et possèdent un troupeau de bovins, caprins et ovins. Alors que les produits des récoltes sont consommés par les familles, les produits d élevage, notamment la laine et le mohair, constituent la principale source de revenu des ménages. Les bovins jouent aussi un rôle crucial, notamment pour le travail des champs. Avec leurs vastes pâturages d altitude, les montagnes du Lesotho ont vu se développer l élevage de moutons Mérinos et des chèvres Angora depuis le début du 19 ème siècle (Ryder et Stephenson, 1968). Comme il n existe aucune industrie de transformation des fibres animales dans le pays, elles sont toutes exportées vers l Afrique du Sud, et représentent 60% de la valeur des exportations du Lesotho (FAO stat, 2004). La production animale des hautes vallées repose intégralement sur l utilisation d herbages communaux, qui sont à la croisée de différents enjeux. D un côté, le Ministère de l Agriculture encourage les agriculteurs à améliorer toujours plus la qualité des fibres produites, mais ces efforts se heurtent au problème de la dégradation des herbages, dont la qualité s altère progressivement dû à des problèmes de surpâturage. D un autre côté, le Département de la Gestion des Pâturages du Ministère de la Foresterie et de la Restauration des Sols, ainsi que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), via le Fonds pour l Environnement Mondial, voit dans les herbages du Lesotho une ressources à protéger, où des espèces végétales rares sont menacées (Country Programme Strategy 2008). Les communautés et les institutions doivent donc trouver des modes de gestion compatibles avec le maintien de l élevage dans les hautes vallées, et la préservation de pâturages, par un usage effectif et durable des ressources naturelles. Quelles sont les conditions nécessaires pour améliorer la gestion des pâturages des hautes vallées du Lesotho? Quelles sont les organisations clés de cette gestion? - 3 -

4 2. La zone de Matsoaing, dans la province de Mokhotlong La province de Mokhotlong est située près du Kwazulu-Natal en Afrique du Sud, accessible par le Sani Pass. Cette région est la plus froide du pays, avec une moyenne annuelle de 12,5 C, et des températures descendant régulièrement en dessous de zéro entre juin et août. Les chutes de neiges sont aussi fréquentes de mai à septembre. La région reçoit 600 mm de pluie par an. Les conditions climatiques difficiles restreignent la production végétale, notamment celle de maïs, qui est l aliment de base du pays. A ceci s ajoutent des sols formés à partir de roche basaltique, pentus, et très sensibles à l érosion. La zone de Matsoaing se trouve dans la vallée de Sehonghong, entre la ville de Mokhotlong et la frontière Sud Africaine (latitude 29 08'00.00''S et longitude 28 56'50.60''E), à une altitude moyenne de 2460 m. Le site considéré ici couvre neufs villages ainsi que les herbages environnants utilisés par les communautés. Zone de villages de Matsoaing Localisation de la vallée de Matsoaing, province de Mokhotlong N Mokhotlong Mathakheng Makhapung Tserela Matebeleng habitations route en terre zones cultivées crêtes Ha Maile Tlapa-le-Putsoa Ha Matsoejane Matsoaing 2 Matsoaing 1 1 km Sani Pass Les acteurs présents à Matsoaing et dans la vallée de Sehonghong Deux ministères interviennent auprès des agriculteurs des hautes vallées du Lesotho : - le Ministère de l Agriculture, via son Département du Marketing des Produits de l Elevage, appuie les associations de Producteurs de Laine et de Mohair (Wool and Mohair Grower Associations, WMGA). Mastoaing compte une de ces associations, la WMPGA de Makhapung. Par ailleurs, une conseillère agricole est présente au sein de la zone de Matsoaing, mais n intervient qu au niveau des cultures vivrières ; - le Ministère de la Foresterie et de la Restauration des Sols : à Matsoaing, il a impulsé la création de l association de pâturage de Sakeng-Makhapung-Sehonghong. Au niveau de la province de Mokhotlong, le Chef Principal joue le rôle d autorité maximum, notamment en termes de régulation de l utilisation des estives. A Matsoaing se retrouvent deux types d autorités : les autorités traditionnelles (chefs de villages) et les autorités issues de la politique de décentralisation de l Etat (Conseil Communal de Sakeng, regroupant plusieurs villages de la vallée de Sehonghong). Le rôle du Conseil Communal, existant le début des années 2000, se substitue progressivement à celui des chefs traditionnels, qui deviennent plutôt des portes paroles au niveau de chaque village : - 4 -

5 le Conseil s occupe notamment de l attribution des champs et aussi de la régulation de l utilisation des pâturages situés dans la zone villageoise. Les églises sont aussi très présentes dans la vallée, et bien qu elles ne mènent pas de projets de développement (contrairement à d autres zones du pays), elles véhiculent des informations sur la vallée et font passer des messages de tous ordres durant les messes. Les herbages : entre espèces endémiques menacées et qualité fourragère altérée La végétation climacique est herbacée à arbustive, et caractérisée par des communautés de plantes afro-alpines. Il n y a pas de présence d arbres de manière naturelle (Mokuku, 1991). Les herbages hébergent une flore variée, dont certaines espèces sont endémiques. La plus connue est notamment Aloe polyphylla menacée d extinction. Du point de vue des fourrages, les pâturages à Themeda triandra sont dominants entre et mètres. Cette graminée est l espèce fourragère la plus appétente des herbages d altitude du Lesotho. Entre et mètres, les prairies sont dominées par Themeda t. et Festuca caprina. Une espèce indigène touffue, Merxmuellera drakensbergensis, se trouve parsemée sur les couvertures herbacées. Helichrysum odoratissimum et Hyparrhenia dregeana sont communément trouvées au delà de mètres d altitude. Cependant, des suites du surpâturage, des espèces arbustives telles que Chrysocoma tenuifolia, Leucosidea sericea, Euryops montanus (appelées localement sehala-hala) envahissent les pâturages et affectent leur qualité fourragère. 3. Vers une meilleure gestion des herbages? Evolution de l organisation de la pâture, du territoire villageois à celui de la vallée Pâturages villageois dégradés Les herbages sont des terres communales sans aucune clôture, et occupent la majorité du paysage. Les champs et les villages sont localisés sur les parties les plus planes et où le sol est le plus profond, le reste du territoire villageois étant dédié à la pâture. Les villages forment aujourd hui une barrière entre les champs et les herbages. Cette organisation se retrouve sur deux étages : en-dessous m, le maïs est la culture principale, alors qu au-dessus de 2.500, et jusqu à m, seul le blé donne de bons rendements. La limite supérieure des cultures est m. Cependant, le versant orienté Sud est dédié à la pâture dès m. Photo: Châtelet, Robineau Altitude (m) 3000 Nord Transect de Matsoaing (zone de villages) 2750 Cultures de maïs dominantes 2500 Cultures de blé dominantes Pâturages villageois 2250 Habitations Route 2000 Rivière - 5 -

6 Les zones de pâturages se découpent en pâturages villageois (zone d habitation et de culture), pâturages d hiver (gorges en amont des villages) et pâturages d été (hauts plateaux). La dégradation des pâturages, principalement villageois, et l invasion des herbages par les sehala-hala a été observée depuis le début du 20ème siècle. Leur gestion a fortement évolué au cours du dernier siècle, amenant à repenser l organisation territoriale des activités d élevages et engendrant de nouvelles règlementations dans l utilisation des territoires communaux. Un regard sur l histoire permet de comprendre comment les communautés et les institutions ont tenté de faire face au problème de dégradation des pâturages et éclaire sur les difficultés rencontrées jusqu à aujourd hui. Pâturages utilisés par les éleveurs de Matsoaing: trois grandes unités paysagères Mokhotlong Makhapung Zones de culture et d habitation de Matsoaing N Mt Tekeseleng Resserrement de la vallée: gorges Hauts plateaux AFRIQUE DU SUD Sani Pass 1km Pâturages des hautes vallées du Lesotho Zone d habitation et de cultures Gorges Fin 19ème siècle : une gestion souple des pâturages La colonisation des hautes vallées se fit à la fin du 19ème siècle, lorsque les basses terres furent saturées. Auparavant, les hautes vallées étaient utilisées pour la transhumance. Quand les familles se sont installées dans la vallée de Sehonghong dans les années 1870s, peu d entre elles possédaient des animaux : ils étaient principalement la propriété du chef. Depuis l installation des premières familles à Matsoaing, la population n a cessé d augmenter. -6- Hauts plateaux Photos: Châtelet, Robineau «Tout d abord, ce lieu servait d estive. Après un moment les habitants des basses terres ont décidé de venir s installer ici, car l herbe était abondante [ ]. Ils ont pensé que leurs animaux auraient de bons pâturages ici, donc ils sont venus, et ils ont commencé à cultiver ce lieu avec du blé, du maïs, afin de nourrir leurs familles». (Ntate Mosioa, éleveur de Matsoaing)

7 Lors des premières installations, les pâturages étaient divisés en deux zones : les pâturages villageois (chaque village avait sa propre zone de pâturage, entourant les champs et les habitations), et les pâturages d été éloignés, sur les hauts plateaux (Matseng «lieu où il y a beaucoup d eau» en Sesotho). Tekeseleng, nom donné à la zone où la vallée se resserre en amont des villages (en référence à la montagne du même nom), n était qu un passage entre ces deux territoires. Organisation de l'utilisation des pâturages lors de l installation à Matsoaing Mokhotlong Makhapung Pâturages villageois autour des habitations et cultures N Mt Tekeseleng Pâturages d été Sani Pass AFRIQUE DU SUD 1km Les animaux de chaque village ne formaient qu un seul et même troupeau et étaient amenés à pâturer autour des zones d habitation par quelques membres de la communauté. Durant l été, les animaux transhumaient vers les hauts plateaux et étaient ramenés autour du village pour la vaine pâture en automne. Seuls les bœufs de traction restaient au village pendant l été pour labourer les champs, ainsi que quelques têtes de bétail. Ces animaux étaient mis en enclos la nuit pour collecter la bouse, prévenir les vols et protéger les cultures. Début 20 ème siècle : premières inquiétudes vis-à-vis du surpâturage dans la zone villageoise Le revenu du travail migrant dans les mines Sud Africaines (la mine de diamant de Kimberley ouvrit en 1870 et la mine d or de Witwatersrand en 1885), permis à plus de familles d acquérir des animaux. Ceci, couplé à une augmentation des débouchés pour les fibres animales, fit qu entre 1870 et 1920 le nombre de moutons Merinos et de chèvres Angora explosa. A ce moment, la laine et le mohair étaient déjà la principale source de revenu agricole (Gill et al., 1986): les fibres étaient vendues à des négociants privés au Lesotho qui eux-mêmes les vendaient en Afrique du Sud. Les autorités traditionnelles, voyant la menace de surpâturage autour des villages, renforcèrent, en 1939, la loi maboella. Dans les années 1850s, cette loi régulait l utilisation des pâturages dans les basses terres du pays : cela consistait à préserver certains herbages pour une période donnée afin de favoriser la régénération du pâturage et permettre une disponibilité en herbe toute l année. A ceci était couplée une transhumance des basses terres vers les hautes vallées en été. Le maboella est toujours d actualité dans la vallée de Matsoaing, où en hiver une partie des pâturages sont préservés pour l été suivant

8 C est lorsque le gouvernement commença à placer plus d efforts dans l amélioration de la qualité des fibres animales produites, au début du 20 ème siècle, que la gestion des troupeaux changea. Des béliers et des boucs de races améliorées furent importés (Hunter, 1987), mais initialement seulement quelques riches familles purent en acquérir pour améliorer leurs animaux rustiques ; les animaux commencèrent à être gérés en troupeaux individuels afin d éviter le croisement des animaux améliorés de certains, avec les animaux rustiques des autres. Des bergers furent employés pour gérer les troupeaux privés. Par ailleurs, beaucoup de familles ne voulaient pas investir dans des animaux améliorés de peur de se les faire voler. En effet, le vol d animaux a toujours été un problème majeur dans les hautes vallées. Les familles préféraient garder leur bétail près des habitations, et ce d autant plus que leur valeur augmentait. Ceci eu pour conséquence d augmenter la dégradation des pâturages villageois. La qualité des fourrages étant un des facteurs clés de la qualité des fibres produites, la production de laine et de mohair se voyait affectée par une telle gestion des pâturages : des animaux toujours plus nombreux Je pense que c est à cause de ces animaux [que les pâturages sont dégradés]. Ils pâturent autour des villages. On essaie de se battre contre ça et de protéger cette zone. Les gens mettent leurs animaux ici car ils ont peur des vols. On essaie de conseiller sinon les terres seront dégradées. Les gens ont peur d envoyer leurs animaux loin. (Ntate Mosioa, éleveur de Matsoaing) Ntate Mosioa Photo: Châtelet, Robineau Jusque dans les années 1970s, le revenu migrant fut principalement investi dans l atelier d élevage, et le nombre de têtes de bétail augmenta jusqu à dépasser la capacité de charge des herbages. De plus, l augmentation de la population engendra une multiplication du nombre de champs et une diminution de la taille des herbages villageois. Pour ces raisons, les pâturages villageois ne cessèrent de se dégrader, affectant ainsi la durabilité de cette production 1. Le permis de pâturer : un changement radical dans l organisation des activités d élevage à l échelle du territoire villageois Dans les années 1970s, le mauvais état des pâturages villageois souligna le besoin de trouver un nouveau schéma, à l échelle du territoire villageois, pour la gestion des pâturages. Cela se formalisa en empêchant la majorité des animaux de rester dans les zones de cultures et d habitation pendant toute l année : un permis de pâturer fut établi en Il régule le nombre et le type d animaux autorisés à rester sur chaque territoire villageois. Le permis de pâturer est sous l autorité du chef principal du district. Les propriétaires d animaux doivent demander ce permis via leur chef de village chaque année, afin de pouvoir garder un certain nombre de vaches, béliers, boucs, ânes et chevaux sur les pâturages villageois pendant l été (d octobre-novembre à fin mars). Chaque année, les éleveurs se réunissent fin septembre pour décider combien d animaux resteront sur chaque territoire villageois. Chaque éleveur peut garder trois vaches allaitantes et leurs veaux, deux béliers, 1 Entre 1900 et 1936, l invasion des Sehala-hala fut rapide sur des pâturages où des espèces appétentes dominaient jusqu alors, dû à une charge animale trop importante. Durant cette période, hectares des meilleurs pâturages ont été perdus (Swallow et. al, 1987)

9 deux boucs, un cheval et un âne. Les bœufs ne sont pas autorisés à rester pendant l été près des villages : si des travaux dans les champs doivent être faits, le propriétaire doit demander un permis pour le nombre de jours de travaux prévus. Chaque chef de village délivre des permis de pâturer pour son propre village. Le reste du troupeau doit donc être guidé sur les pâtures plus lointaines d hiver et d été : tous les propriétaires d animaux doivent désormais payer les services de berger. Ceux n ayant pas les moyens de recourir à ce service joignent leurs animaux aux troupeaux de plus gros propriétaires, qui en échange bénéficient de la vente de la laine et du mohair de ces animaux. Les animaux ayant un permis de pâturer pour le territoire villageois sont mis à paître sur les aires de maboella de l année précédente. Mais l établissement du permis de pâturer n a pas tout de suite engendré un schéma collectif de gestion des pâturages : chaque village conservait son propre territoire de pâturages. Ainsi, les animaux sans permis de pâturer d un village X n allaient plus sur les herbages de ce village mais sur ceux du village voisin, ce qui ne résolvait en rien le problème de dégradation des herbages villageois. C est pourquoi un nouveau schéma, à l échelle du territoire de la vallée de Matosaing, fut proposé en Un schéma d organisation des pâturages en trois zones, englobant tous les territoires villageois En 2000, le Ministère de l Agriculture et le Conseil Communal nouvellement crée décidèrent d une nouvelle organisation du calendrier de pâturage, et de nouvelles délimitations : - les pâturages C, incluant tous les villages de la vallée de Matsoaing. Aucun caprin ni ovin ne peut aller dans cette zone, sauf ceux ayant un permis de pâturer, où une autorisation spéciale liée à la mise bas en hiver ; - les pâturages B (gorges des pâturages lointains). Ces pâtures étaient surpâturées et nécessitaient une régulation particulière : de gros épisodes neigeux, notamment en 1988 et 1996, ont décimés des troupeaux, et aujourd hui les bergers préfèrent ramener les animaux plus près des villages plus tôt, sur Tekeseleng, pour éviter le froid. Il a donc été décider de réguler le passage d animaux dans cette zone. - les pâturages A (Matseng) correspondent aux hauts plateaux. Initialement, les pâturages A et B ne formaient qu une seule et même zone. Mokhotlong Découpage du territoire en trois zones de pâturages Makhapung Pâturages C Matsoaing Mt Tekeseleng N 1km Pâturages B Tekeseleng Pâturages A Matseng Sani Pass AFRIQUE DU SUD - 9 -

10 La grosse neige, c était en 1988, et ensuite une autre en Le gouvernement nous a aidés à nourrir nos bergers par hélicoptère dans les montagnes, pour lancer de la nourriture et des couvertures. On ne pouvait pas aller là-bas à cheval. Des animaux sont morts, certains se sont perdus ; des moutons, des chèvres et des vaches (Ntate Mosioa, éleveur de Matsoaing) Ainsi, la réglementation s appliquant à la gestion des pâturages est sur trois zones : - Matsoaing (C), au sein des limites administratives du Conseil Communal de Sakeng (elle groupe plusieurs territoires villageois), et sous l autorité de celui-ci et des chefs traditionnels de village. En été les animaux pâturent sur les anciennes aires de maboella, et en hiver, de juin à mi-août, il y a la vaine pâture (pour l ensemble des bovins et les animaux ayant le permis de pâturer) ; - Les pâturages d hiver Tekeseleng (B), sous l autorité du Chef Principal du district de Mokhotlong, où les animaux peuvent aller entre le 1er décembre et le 1er avril ; - Les pâturages d été de Matseng (A), sous l autorité du Chef Principal du district de Mokhotlong, où l accès est autorisé toute l année, mais le climat très rude rend risqué un maintien des troupeaux dans cette zone. Calendrier de pâturage des animaux de Matsoaing D J A Matseng NO F B Tekeseleng Tous Herbages C Matsoaing OO Pâture interdite sur Tekeseleng entre 1er déc. et 1er avril M Bovins Champs Vaine pâture S A Bovins Tous Bovins double fin Ovins et caprins A M Animaux avec permis de pâturer (restent toute l année sur C) J J 4. Un double enjeu autour de ces pâturages Continuer à produire de la laine et du mohair, de bonne qualité et en quantité suffisante Après l indépendance en 1966, le gouvernement du Lesotho organisa une filière de vente de la laine et du mohair de manière à améliorer la qualité des fibres produites pour augmenter les devises perçues par le pays. Jusqu alors, les négociants privés contrôlaient la filière

11 Des associations de producteurs de laine et de mohair (WMGA) furent créées pour organiser la tonte, la vente, et le transport des fibres vers l Afrique du Sud. Ces associations, formées par des agriculteurs et appuyées par le gouvernement, existent dans chaque vallée. En 1978, le Département de Marketing de Produits Animaux (Livestock Produce Martketing Services, LPMS) fut créé comme une section du Ministère de l Agriculture pour appuyer les WMGA. Dans la vallée de Matsoaing, la WMGA de Makhapung fut formée en Pour être membre de ces associations, les éleveurs doivent répondre à des standards de qualité, ce qui est devenu la priorité des services d élevage du gouvernement. Au Lesotho, le rendement en laine est généralement bas (50% selon Ramokuena 1994). Le rendement en laine est la quantité de laine pure sur la quantité de laine tondue. Les principaux critères pour la qualité des fibres sont : la finesse> la résistance>la propreté>la longueur. Le district de Mokhotlong compte la meilleure qualité de laine au Lesotho. Cependant, les standards de qualité restent généralement plus bas que les concurrents Sud Africains. La production de laine et de mohair dans les hautes vallées du Lesotho est exclusivement basée sur l utilisation des herbages, et donc dépend fortement de leur qualité. En effet, l alimentation revêt une grande importance pour la santé des animaux et pour le rendement et la qualité de la laine et du mohair. Mais les herbages du Lesotho sont des ressources communes, ce qui peut dans certains cas amener à une surexploitation de cette ressource (en référence à la tragédie des biens communs décrite par Hardin, 1968). La dégradation des pâturages engendre une augmentation des coûts de production pour les éleveurs, qui doivent compenser la baisse de qualité des herbages par l achat de compléments alimentaires. Etrangement, au sein des différents ministères, les avis divergent sur la qualité de ces pâturages: «Mokhotlong a la meilleure qualité car leurs pâturages sont très bons. [ ] Donc à Mokhotlong le contrôle des pâturages est élevé.» «J ai dit en comparaison, les pâturages de Mokhotlong sont meilleurs que dans d autres zones. Mais ça ne veut pas dire qu il n y a pas d érosion causée par le mauvais usage des pâturages [ ]. Le Ministère du Gouvernement Local et les agriculteurs travaillent vraiment là-dessus maintenant» (Mositsane Ramokuena, Département du Marketing des Produits de l Elevage, Ministère de l Agriculture). «En vérité la qualité de nos pâturages [à Mokhotlong] est vraiment en déclin.» (Mabato Matejane, Département de la Gestion des Pâturages, Ministère de la Foresterie et de la Restauration des Sols). Maintenir la qualité des herbages Ntate Jorge et Me Manyane Quand on était adolescents, il y avait déjà un peu d érosion mais c est pire maintenant. Il y a une idée collective dans le village pour freiner l érosion: on n utilise pas les pâturages au-dessus du village pendant 3 ans. Ça s améliore mais quand on y retourne ça se dégrade à nouveau. (Ntate Jorge, éleveur de Matsoaing) Photo: Châtelet, Robineau

12 La rotation des pâturages existe dans la vallée, par le système de maboella, mais n est pas assez efficace pour permettre une bonne régénération des herbages. En effet, les zones sont laissées en repos pour seulement une saison, mais quand elles sont de nouveau autorisées aux animaux, la charge animale élevée engendre rapidement un retour à l état initial. De plus, comme la qualité des herbages des zones B et C diminue inexorablement, les bergers sont de moins en moins enclins à suivre les règlementations et amènent les animaux à pâturer sur les aires préservées de maboella, où l herbe est meilleure, pour garder les animaux en bonne santé. Renang, jeune berger Photo: Châtelet, Robineau «Quand il y a de bons pâturages, tout le monde y va, et en une journée il n y a plus d herbe. Et personne ne se rend compte que ce n est pas ce qu il faut faire». «Pour les pâturages protégés [maboella] on cherche la meilleure herbe pour les animaux. Donc on ne respecte pas toujours c est endroits car c est là que l herbe est la meilleure». «Les Photo: pâturages Châtelet, Robineau sont dégradés car nous avons trop d animaux. En plus, personne ne veut écouter les conseils sur la manière de gérer les pâturages». (Renang, berger à Matsoaing) 5. Des tentatives vaines pour améliorer la gestion des pâturages? Des solutions ont été proposées par le gouvernement pour diminuer la charge animale sur les herbages et améliorer leur qualité : Dans le cadre d un Plan d Ajustement Structurel, des propositions furent faites dans les années 1980s pour combattre le problème de dégradation des pâturages. Il fut proposé de réduire la charge animale et d imposer des taxes de pâturage par animal. Mokitimi (1988), démontra qu en imposant cette taxe, les coûts de production augmenteraient, ce qui engendrerait une décapitalisation du troupeau par les éleveurs afin de diminuer les coûts. Cependant, l étude de cas présentée ici suggère plutôt que les éleveurs aisés augmenteraient leur cheptel afin de compenser l augmentation des coûts de production ; et les éleveurs ayant moins de moyens pour faire fonctionner leur atelier d élevage se trouverait en difficulté pour continuer à produire de la laine et du mohair, ce qui affecterait leur revenu agricole et donc la vie de leur famille. Bien que ces alternatives furent discutées maintes fois, elles ne furent jamais mises en place face à l opposition ferme des éleveurs. Une autre idée, proposée par Hunter (1987), était d améliorer la qualité de la laine et du mohair en encourageant les éleveurs à diminuer la taille de leur cheptel tout en gagnant autant d argent par la vente des fibres. Actuellement, en moyenne les éleveurs possèdent une quarantaine de moutons Mérinos, une quarantaine de chèvres Angora et une quinzaine de vaches. Cependant, dans des conditions telles que celles des hautes vallées du Lesotho, où des aléas climatiques ou des vols peuvent anéantir des efforts de création de troupeau, où la variation des prix de vente des fibres rend incertain le revenu agricole et où la stratégie vise à toujours essayer d augmenter la taille de son cheptel comme gage de sécurité, une telle alternative aurait l effet inverse du résultat escompté. En effet, quand des éleveurs furent interrogés sur leur stratégie quant à l évolution de leur troupeau, ils affirmèrent vouloir laisser leur troupeau augmenter afin de pouvoir gagner plus d argent et améliorer les conditions de vie de leurs familles. Par ailleurs, l augmentation de la qualité de la laine et du mohair est déjà impulsée par le gouvernement, et beaucoup d éleveurs de heurtent à la difficulté de surmonter l augmentation des coûts de production que cela engendre

13 «Beaucoup d entre eux veulent avoir plus d animaux. Mais quand ils en auront plus, ils seront incapables de les nourrir et de les gérer. Quelqu un en a 2000!» (Ntate Mosioa, éleveur à Matsoaing) «Plus tard, je voudrais avoir 100 vaches, et 200 chèvres et moutons. Ça serait assez. Je vendrai les vaches pour que mes enfants puissent aller à l école, pour acheter de la nourriture pour la famille et d autres choses.» (Renang, berger à Matsoaing) Plus récemment, au milieu des années 1990s, des «associations de pâturage» furent créées pour gérer les pâtures A et sont supposées travailler main dans la main avec le Département de Gestion des Pâturages (division du Ministère de la Forêt et de la Restauration des Sols). Bien qu une telle association existe à Matsoaing, elle n est pas active : comme l accès aux pâturages est gratuit, il y a une incompréhension sur le but d une telle association et peu, voire pas d appui n a été fourni de la part du ministère pour informer les habitants, et stimuler et accompagner ses actions. «Nous avons une association là-bas [Matsoaing], qui s appelle l association de Sakeng-Sehonghong- Makhapung. Elle n a pas fait grand-chose. Il y a encore des problèmes ici et là-bas sur lesquels on travaille. En fait l association existe mais il n y a rien de fait là-bas.» (Mabato Matejane, Département de la Gestion des Pâturages, Ministère de la Foresterie et de la Restauration des Sols). Cependant, dans certaines régions, l initiative a réussi, du moins temporairement : «A ce que je sais il y avait un projet américain, qui se centrait principalement sur l amélioration des pâturages. Ils ont commencé à créer ce qu on appelle des «associations de pâturage». Je m en souviens de 6 ; il y en avait une à Mokhotlong [ ]. Mais aujourd hui vous ne voyez pas une clôture, vous ne voyez rien du tout. Les agriculteurs qui ne voulaient pas rejoindre ces associations de pâturage ont commencé à couper les clôture, mettre le feu, et à faire toutes sortes de choses. Du vandalisme. Dans d autres zones, comme Sahlabatebe, le projet a assez bien fonctionné durant ans. Mais c était fortement appuyé et surveillé par le gouvernement. Le gouvernement a aussi dépensé de l argent, notamment pour payer le personnel qui est là-bas. Mais aujourd hui, ça n existe plus là-bas non plus. «Quand ces projets fonctionnaient, les agriculteurs ne dépensaient pas d argent pour les compléments alimentaires. Car les pâturages étaient bons. Rien n était semé sur les pâturages, ils faisaient juste tourner les animaux d une zone à une autre. Il y avait aussi des choses particulières sur le nombre d animaux sur les pâturages. Quand ces projets fonctionnaient, les résultats étaient très bons ; les résultats de production étaient élevés pour la laine et le mohair, et aussi pour le nombre d agneaux ou de chevreaux qui naissaient. Donc il y avait beaucoup d améliorations, juste par une amélioration des pâturages.» «La plupart furent vandalisées une fois que les clôtures furent abîmées. Le gouvernement n était pas capable d appuyer le projet avec du personnel, d employer des gens pour rester là-bas». (Mositsane Ramokuena, Département du Marketing des Produits de l Elevage, Ministère de l Agriculture) Cet exemple implique qu avec un appui suffisant, les associations peuvent fonctionner et constituer le point de départ d une meilleure gestion des pâturages : une prise de décision participative, une intégration des contraintes des éleveurs, et une surveillance suffisante pour éviter les fraudes. 6. Se centrer sur les dynamiques existantes et s inspirer des succès pour une meilleure gestion des pâturages Le Ministère de l Agriculture et le Ministère de la Foresterie et de la Restauration des Sols travaillent très différemment avec les agriculteurs. Alors que le premier assure un encadrement continu et soutenu afin de pérenniser l action des WMGA (structuration forte de la filière, réunions régulières, formation des éleveurs, visites des ateliers de tonte), et s assure

14 de toucher les éleveurs autant de manière collective qu individuelle, le second limite ses actions à du conseil auprès des usagers des pâturages, sans assurer un suivi continu. «Ce qu on fait c est seulement conseiller les conseils communaux, conseiller les chefs de villages. Mais s ils n écoutent pas nos conseils alors on ne peut rien faire.» (Mabato Matejane, Département de la Gestion des Pâturages, Ministère de la Foresterie et de la Restauration des Sols). Par ailleurs, les discours contradictoires des agents des deux ministères (vus plus haut) soulignent leur manque de coordination et de communication ; ces divergences affectent les chances de réussite d une gestion efficace des pâturages. Une meilleure coordination entre les deux ministères sur les manières d opérer, et aussi un suivi plus intense de la part du Ministère de la Foresterie et de la Restauration des Sols pour la gestion des pâturages permettraient probablement d améliorer considérablement l organisation de cette gestion et l efficience des mesures à mettre en place. Jusqu à maintenant, seul le Ministère de l Agriculture a été réellement présent dans la vallée. Son mode d intervention a porté ses fruits et engendré une nette amélioration de la production de la laine et du mohair. Cette production étant intimement liée à la gestion des pâturages, un mode d intervention prenant exemple sur celui-ci pourrait être adopté par le Ministère de la Foresterie et de la Restauration des Sols : sensibiliser, réunir les agriculteurs pour discuter autour des problèmes à régler, impliquer les éleveurs dans la Photo : Châtelet, Robineau démarche et les responsabiliser dans la gestion, stimuler la réflexion collective sur les mesures à prendre. Par ailleurs, le rôle des associations de producteurs de laine et de mohair (WMGA) pourrait être étendu à la gestion des pâturages car les agriculteurs concernés sont les mêmes. Ceci faciliterait une coordination des actions à mener. De plus, les WMGA, basées sur une responsabilisation des agriculteurs dans l organisation collective de la production, fonctionnent très bien : ce modèle a montré que les agriculteurs savent prendre en main les projets quand l appui est suffisant et que l intérêt d un tel groupement est prouvé. A l inverse, les associations de pâturages n ont pas cherché à responsabiliser les acteurs, mais s axent sur des actions ponctuelles dictées par le ministère, mais n émanant pas des agriculteurs. Ceci n a engendré que des échecs, ou des succès à très court terme : par exemple, certains pâturages furent restaurés par des semis, mais comme aucune action n a été entreprise pour améliorer le schéma et le calendrier de gestion des pâturages, la restauration n a eu qu un effet éphémère. Impulser des dynamiques d innovation en termes de gestion collective des pâturages passe par une prise de conscience de la responsabilité qu ont les agriculteurs dans cette gestion et par une responsabilisation amenant chacun à réfléchir sur la manière de maintenir la durabilité de la production de laine et de mohair. Réunion publique avec PELUM et les habitants de Matsoaing Par ailleurs, l étude plus approfondie de cas où les associations de pâturages ont fonctionné, même temporairement, permettraient de comprendre les facteurs ayant permis leur bonne marche, et ceux ayant amené à leur échec

15 Enfin, le rôle des bergers, s occupant des animaux au quotidien mais aussi futur éleveur, est clé dans cette gestion des pâturages. Il est donc essentiel de les intégrer dans toute démarche visant à améliorer la durabilité de cet élevage de montagne. Origine de l écriture de l ECADIM L information compilée ici s inscrit dans le cadre d une étude menée par PELUM-Lesotho (Participatory Ecological Land Use Management), le GRET (Groupe de Recherche et d Echanges Technologiques) et l APMM (Association des Populations de Montagne du Monde) en 2008, afin de mieux comprendre les enjeux de l agriculture dans les hautes vallées du Lesotho. Celle-ci avait comme point de départ un partenariat visant à mettre en place un projet d appui à l agriculture familiale de ces zones reculées. En 2008, PELUM-Lesotho, le GRET et l APMM avaient pour projet de créer une plateforme autour des problématiques des montagnes, en renforçant un réseau d acteurs impliqués dans l amélioration des conditions de vie des populations rurales montagnardes. Au Lesotho, ce réseau devait appuyer les membres de PELUM à travers des activités pilotes, documenter et communiquer sur leurs expériences auprès des peuples de montagne. Pour la création de cette plateforme, différentes études ont été conduites, dont celle présentée dans cette ECADIM, dont une partie des résultats ont été compilés ici afin de mettre en évidence les différents enjeux gravitant autour de la gestion des pâturages des hautes vallées. L idée initiale était qu au Lesotho, la production de laine et de mohair est un levier important pour le développement rural des montagnes. Pour cette raison, une grande partie de l étude fut dédiée à la compréhension de l importance de la laine et du mohair pour les familles des hautes vallées du pays, à l étude de la filière, mais aussi à l identification des principales contraintes auxquelles les éleveurs font face, notamment en terme de gestion des pâturages. Ceci avait pour but de porter leur témoignage au niveau national et international et de travailler avec les agriculteurs pour alléger ces contraintes. Questions clés à l origine de l écriture de l ECADIM : - Comment sommes-nous arrivés à cette situation de gestion difficile des pâturages, et quelles ont été les solutions trouvées jusqu à présent pour essayer d enrayer la dégradation des pâturages? - Quels sont les principaux acteurs institutionnels ayant un lien avec la gestion des pâturages? Avec quels acteurs locaux travaillent-ils, quels sont les résultats, et quelles leçons peut-on en tirer?

16 Médiagraphie Un diaporama de photographies de la vallée autour des agriculteurs et de l élevage permet de mettre un visage sur ces noms d acteurs, de mieux cerner le milieu dans lequel ils vivent et d illustrer le rôle des animaux pour les familles Basotho. Vidéo de 4 minutes 30 croisant les discours d un éleveur et d un berger sur l importance de la production de laine et de mohair dans la zone de Matsoaing, ainsi que leur perception de la dégradation des pâturages et des enjeux futurs. Vidéo de 9 minutes croisant les discours de Mositsane Ramokuena (Département du Marketing des Produits de l Elevage, Ministère de l Agriculture) et de Mabato Matejane (Département Gestion des Pâturages, Ministère de la Foresterie et de la Restauration des Sols). Ceci permet de permet de souligner les objectifs de chacun, leur manière différente de travailler avec les acteurs locaux et leur perception de la gestion des pâturages actuelle. Bibliographie CHATELET M., ROBINEAU O, Mountain farming in Lesotho: can wool and mohair production be a pivot for sustainable development of the rural mountains? Agrarian diagnosis in the Sehonghong valley. IRC Supagro Montpellier, Septembre p + 38p d annexes. GILL S.J. et al., Lesotho, Kingdom in the sky. Afrika Museum, Berg en Dal, the Netherlands. 218 p. HARDIN G., The tragedy of the commons, Science, December 13th, Volume 162, n pp HUNTER J.P., The economics of wool and mohair production and marketing in Lesotho. Ministry of Agriculture and Marketing, Maseru, Lesotho. 90 p. Ministry of Agriculture and Food Security, Lesotho Agricultural Report. Maseru, Lesotho. 132 p. MOKITIMI N., «The Lesotho wool and mohair marketing system» in: Agricultural Marketing and Policy Development in Lesotho. Institute of Southern African Studies, National University of Lesotho, Roma, Lesotho. pp MOKUKU C., Classification of the alpine plant communities in Mafika Lisiu. University of Zimbabwe, Master thesis. 43 p. RYDER M.L., STEPHENSON S.K., Wool growth. Academic Press, London-New York. p28 Food and Agriculture Organization (FAO), The statistics division. [En ligne]. Visité le 31/08/

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