Synthèse groupe de travail informel et protection sociale
|
|
- Francine Cloutier
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Page1 Synthèse groupe de travail informel et protection sociale Ref : Allocution CNAF, 26 septembre Contexte Sur les 3 milliards de travailleurs dans le monde, près des deux-tiers (1,8 milliards) ont un emploi informel. Dans certains pays, la part des emplois exercés hors du secteur formel peut atteindre 90%. En période de crise économique comme celle qui sévit actuellement, cette part a tendance à augmenter, précipitant la précarisation de ces populations dépourvues de protection sociale efficace. La mise en place d un minimum de protection sociale est reconnue comme étant une stratégie efficace de lutte contre la pauvreté. C est de cette affirmation qu est née l initiative du «Socle de protection sociale» lancée par les Nations Unies en avril 2009 et à laquelle le GIP SPSI participe. Or, l informalité est une cause majeure de pauvreté en raison du manque de protection des travailleurs face aux risques. La plus grande difficulté consiste justement à toucher ces travailleurs du secteur informel. Comment les identifier? Comment les immatriculer? Comment convaincre les travailleurs, les employeurs et les entrepreneurs du bénéfice de la mutualisation des risques? Comment adapter les dispositifs mis en place aux spécificités de ces populations? 2. Le groupe : Le groupe de travail «Informel et protection sociale» avait mission de : - Identifier, comprendre et délimiter les problématiques relatives à la protection sociale dans une économie informelle - Tirer les leçons des difficultés / valoriser les réussites des projets de coopération dans ce domaine - Réfléchir ensemble de manière à dégager : o Les compétences recherchées par les PED à économie informelle o Les compétences mobilisables par les organismes français o L articulation de ces compétences françaises comme «module» de réponses aux demandes de pays tiers - Valoriser les fruits de cette réflexion o Avec les moyens de communication - Nourrir les réflexions de l initiative sur le socle de protection sociale lancée par les Nations Unies et dont le GIP SPSI fait partie au titre des participations françaises. Un groupe de travail était constitué d une dizaine de personnes représentant des institutions ou 1
2 Page2 des experts travaillant dans le domaine de la protection sociale, intéressées par la thématique «Informel et protection sociale», travaillant avec les pays en développement et étant sollicités sur des problématiques du secteur informel. Ce groupe comprenait des acteurs publics, parapublics ou privés lucratifs et non lucratifs. Durant 2 ans le groupe s est réunit 12 fois en abordant les thèmes suivants : 1. 1 er séance 4 avril 2011 : Définition de l informel ; qui sont-il? acceptabilité du secteur informel 2. 2ème séance 2 mai 2011 : présentation réalisée par l ACOSS : branche recouvrement est un des principaux acteurs de la lutte contre la fraude, contre le travail illégal et, ce faisant, de la lutte contre l informel. Il a affirmé que c était difficile d obtenir des statistiques 3. 3ème séance 4 juillet 2011 : Présentation réalisée par la FNMF, Présentation réalisée par le Réseau Education et Solidarité FNMF intervient selon 4 axes principaux : - en appui à la mise en place et/ou au développement de mutuelles de santé - en appui technique et institutionnel aux mouvements mutualistes émergents, comme c est le cas avec la CNOPS marocaine ou l UTM au Mali, pour la formation aux métiers des mutuelles, la gestion, le conventionnement, la gouvernance - en appui à l articulation entre le secteur mutualiste et les systèmes nationaux de protection sociale : de quelle manière les mutuelles s inscrivent dans les schémas nationaux. La FNMF intervient également en appui normatif sur la réglementation des métiers d assurance santé, ainsi que, via l ONG Mutualistes du Monde, dans la mise en œuvre et le financement de certains projets, en appui à l amélioration de la qualité des soins. Réseau Education et Solidarité, fondé par l Internationale de l Education, la MGEN et l Association Internationale de la Mutualité, avec pour partenaire technique le BIT, sur la base d une vision commune d une population mondiale bénéficiant d un accès universel à une protection sociale de qualité et solidaire. Le RES poursuit 2 objectifs : - le développement et la promotion de systèmes de protection sociale solidaires pour les professionnels de l éducation eux-mêmes, mais également pour un public plus large. La notion de «solidaire» n est pas limitative aux mutuelles, le Réseau promeut des socles de protection sociale. - le développement de stratégies d éducation et de formation à la protection sociale solidaire : c est le cœur du métier d enseignant et il s agit d un axe très important pour toucher les populations du secteur informel. 2
3 Page3 4. 4ème séance : 5 septembre 2011 : présentation de Développement de la couverture maladie et secteur informel en Afrique subsaharienne Alain LETOURMY, Chercheur au CERMES-CNRS + présentation de l auto entrepreneur, un dispositif à valoriser à l international? - Benjamin FERRAS, Directeur de cabinet, directeur de la communication et Secrétaire général du Conseil d administration, ACOSS et Franceline FERY, Directrice de Mission Appui Réseau / Affaires Européennes et Relations Internationales, RSI 5. 5 ème séance 7 novembre 2011 : L auto-entrepreneur : un dispositif à valoriser à l international? L universalisme des prestations familiales et le recul de l économie informelle, Philippe STECK, directeur des relations internationales à la CNAF 6. 6 ème séance 12 décembre 2011 : La protection sociale du secteur informel dans le cadre de l ASEM Marie-Christine COENT, chef de bureau à la DAEI + Assurance santé pour les populations du secteur informel au Cambodge, l expérience de SKY Pascale LE ROY, responsable des programmes micro-assurance au GRET 7. 7 ème séance : 21 février 2012 : Contribution de l EN3S Françoise MOUGIN, directrice des Relations Internationales 8. 8 ème séance : 5 mars 2012 : L expérience de l ADIE, par Catherine BARBAROUX, Présidente. L ADIE est une association créée en 1989 par 3 bénévoles, dont Maria Nowak qui avait fait sa carrière dans la coopération économique et le développement, sur le modèle de la Grameen Bank de Mohamed Yunus. L ADIE a trois missions : financer des activités génératrices de revenu, ce qui ne peut marcher qu en accompagnant les microentrepreneurs et en développant un plaidoyer pour améliorer l environnement institutionnel du micro-crédit et de la création d entreprise. L expérience de Coopaname, par Stéphane VEYER, Directeur général. Coopaname est une SCOP, une société coopérative ouvrière de production, issue d un mouvement, celui des coopératives d activités et d emploi. Ce mouvement regroupe 5000 personnes dans 80 scop dont Coopaname. Le réseau qui les fédère est «Coopérer pour entreprendre» ème séance : 3 avril 2012 : présentation de Christian Jacquier : «économie informelle» est préférée au «secteur informel» + rôle de la protection sociale ème séance : 15 mai 2012 : intervention des stagiaires de l EN3S relatant leurs expériences dans différents pays (Togo, Madagascar, par exemple) ème séance : 26 juin 2012 : présentation de la MSA : instauration de mutualité au Burkina Faso pour les producteurs de coton ème séance : 18 septembre 2012 : présentation de Nishant JAIN, responsable pour la Giz du programme Rashtriya Swasthya Bima Yojana : assurance maladie ciblée sur les populations les plus pauvres en Inde, utilisant un système d identification avec carte à puce 3
4 Page4 3. Les contributions A défaut d une définition universelle de l informel, il existe des techniques permettant de mesurer le phénomène afin d élaborer les politiques publiques les plus adéquates. En dépit de la difficulté de l exercice, l ACOSS a développé une expertise pointue sur l évaluation de l économie souterraine. L audit fiscal ou social, les contrôles aléatoires par zone géographique ou branche professionnelle, les approches monétaires, du taux d activité ou de la demande en électricité permettent, sous réserve de la présence d une statistique publique, de mesurer le phénomène de l économie souterraine. L adoption d une approche orientée sur la protection sociale nous amène à considérer ces populations comme celles souffrant d un déficit de sécurité sociale. Comment identifier ces catégories de travailleurs et, plus largement, ces populations qui ne bénéficient pas d une couverture minimale des risques sociaux? L histoire de la protection sociale française montre qu un système universel couvrant l ensemble des risques et de la population est une construction progressive. Il faudra attendre 1966 pour que les non salariés non agricoles, que l on nomme aujourd hui en France les indépendants, disposent d un régime d assurance maladie maternité. L assurance vieillesse est rendue obligatoire pour tous à compter de Quant à la couverture du risque maladie, elle devient réellement universelle en 1999, à l instauration de la Couverture Maladie Universelle qui prend en charge les personnes non couvertes pas un autre dispositif, sous conditions de résidence et non de ressource. Si le système de sécurité sociale est fondé en 1945 avec une vocation universelle et une volonté d unité administrative dans un régime unique, ce sont une multiplicité de régimes qui se sont créés et développés, avant de fusionner progressivement. Cette spécialisation a néanmoins permis d intégrer ces populations au système par une connaissance fine de leurs spécificités (revenus, conditions de travail, environnement, solidarité professionnelle ). Le Régime Social des Indépendants est porteur de cette histoire faite de résistances, d inclusion progressive, de maintien de particularismes et de rapprochement progressif. L exemple de la Couverture Maladie Universelle, mise en place en France, montre que le processus d universalisation amène à se détacher de la conception initiale de la protection sociale, qui protège les travailleurs, pour adopter une approche fondée sur la citoyenneté. Doivent être couverts celles et ceux qui ne le sont pas par les systèmes existants mais cette couverture doit aussi permettre l accès à des droits ou services qui ont une réalité (ex : difficultés de mise en place de couverture maladie universelle dans les pays où les infrastructures médicales sont insuffisantes). Enfin, la connaissance de ces populations suppose l existence d un certain nombre d outils qui permettent de les identifier de façon certaine (recensement, état-civil, système d immatriculation ). Comment convaincre de l intérêt d une mutualisation? La participation à un système de protection sociale solidaire n est pas une évidence. Elle suppose un degré minimal de confiance dans les institutions. Elle doit également reposer sur une culture 4
5 Page5 de la mutualisation qui, si elle ne préexiste pas, peut résulter d une éducation à la protection sociale telle que la portent des acteurs comme le Réseau Education et Solidarité. La sensibilisation, l éducation et la formation rendent possible une prise de conscience des jeunes générations, dont les enseignants peuvent être des relais essentiels. La mobilisation des citoyens pour l acceptation et la défense d une protection sociale solidaire passe également par leur participation aux décisions, qu il s agisse de la définition des besoins et des moyens disponibles ou de la gouvernance du système. La France dispose d une longue expérience de gestion paritaire de la sécurité sociale et d association d acteurs de la société civile (mutualistes, associatifs ou usagers). Les organisations professionnelles peuvent également être un vecteur intéressant en constituant des interlocuteurs structurés pour les promoteurs de la mutualisation. La transparence de cette gestion est un facteur important d adhésion à un système mutualisé : chacun doit pouvoir faire le lien entre ce qu il cotise et ce qu il reçoit. Comment protéger ces catégories spécifiques de population (notamment les femmes)? Evoquer la protection sociale et de l informel revient à s interroger sur la manière dont les populations non couvertes pourraient l être. Il s agit pour une grande part de trouver un cadre d emploi souple et favorable à la protection sociale du travailleur. Les travailleurs domestiques sont une catégorie particulièrement exposée aux risques. Cette question a ainsi été mise à l ordre du jour de la Conférence Internationale du Travail en juin 2011 et a abouti à l adoption d une convention concernant le travail décent pour les travailleuses et les travailleurs domestiques (n 189). La France est très avancée dans ce domaine ; elle s est dotée de dispositifs juridiques pour encadrer certaines activités, favoriser leur développement et protéger les travailleurs en garantissant leurs conditions de travail. Ainsi, des conventions collectives ont été signées entre les employeurs et les syndicats pour définir les règles applicables aux assistants maternels d une part, aux salariés des particuliers employeurs d autre part. Des guichets communs d information comme le site pour les assistants maternels et gardes à domiciles et leurs employeurs permettent de lier droit du travail et protection sociale, en offrant un portail unique de déclaration des salaires versés, édition des bulletins de salaire et informations actualisées sur le droit du travail applicable et les prestations sociales liées à l accueil du jeune enfant. Les conjoint(e)s des travailleurs indépendants sont souvent des «travailleurs invisibles» : leur travail est considéré comme une entraide conjugale, sans rémunération, sans droit sur l entreprise et sans couverture sociale. Pour y remédier, la France a créé un statut du «conjoint collaborateur» : en contrepartie de cotisations sociales pour la retraite et l invalidité, le conjoint bénéficie d une protection sociale complète. Le conjoint peut également choisir le statut de «conjoint associé» dès lors qu il détient des parts sociales dans l entreprise ou de «conjoint salarié» s il bénéficie d un contrat de travail et d un salaire. Afin de favoriser la création d emploi tout en assurant la sécurité propre au salariat, des 5
6 Page6 coopératives d activité et d emploi se sont créées en France depuis les années Elles permettent de bénéficier d un accompagnement individuel et de formations, de se concentrer sur le cœur de son métier en mutualisant les tâches administratives et de bénéficier d une protection sociale du régime général des salariés. L économie sociale (mutuelles, associations, et SCOP) s apparente dans certains cas à un sas d intégration à l économie formelle. La création de cadres normatifs spécifiques permet d en faciliter le développement. Ainsi, dans son action à l international, la Fédération nationale de la Mutualité française intervient-elle dans ce domaine pour facilité la création et l activité des mutuelles. L universalisation de la protection sociale traduit la volonté de ne plus seulement protéger les travailleurs mais d étendre la couverture à l ensemble de la population, sur la base de la citoyenneté ou de la résidence. Couvrir les populations non couvertes revient ainsi également à offrir des cadres de protection déconnectés de l activité professionnelle. Ainsi, la France a choisi en 2000 de couvrir toutes les personnes résidant en France de manière stable et régulière qui ne relevaient pas d un régime obligatoire : la Couverture maladie universelle donne droit à l ensemble des prestations en nature de l assurance maladie, dans les mêmes conditions que tous les assurés sociaux. La France couvre également les populations étrangères en situations irrégulières à travers l Aide médicale d Etat. Comment recouvrer les cotisations? Le recouvrement de cotisations salariales et patronales nécessite au préalable de convaincre les employeurs de déclarer leurs salariés. Pour ce faire, la déclaration du salarié peut être une condition pour l octroi d avantages sociaux. Ainsi, en France, le versement de la prestation d accueil du jeune enfant est conditionné à la déclaration des salaires versés à une assistante maternelle ou une garde d enfant à domicile. Un avantage fiscal, comme c est le cas pour les employeurs de gardes à domicile, est également un mécanisme incitatif aux résultats intéressants. La déclaration des salariés peut également être simplifiée afin que les démarches soient facilitées. C est le cas en France pour les particuliers employeurs qui bénéficient d une procédure simple de déclaration de leur salarié (calcul des cotisations et édition du bulletin de salaire automatique). L optimisation du recouvrement des cotisations est tributaire d une organisation performante. La France dispose de deux modèles pouvant intéresser : le régime général, avec une branche spécifique, spécialisée, qui intègre le recouvrement, les services aux usagers et les fonctions de répression. Les régimes agricole et indépendant d autre part, qui combinent recouvrement des cotisations et paiement des prestations. L expertise de la France dans ce domaine lui a enseigné que son taux exceptionnel de recouvrement des cotisations est dû également aux moyens avec un coût faible - qu elle s est donnée pour mettre à exécution les décisions. L arsenal juridique et le corps de contrôle et d inspection assermenté sont autant d atouts pour la réussite du recouvrement. Les partenariats conclus dans le cadre de la politique nationale de lutte contre la fraude 6
7 Page7 participent à l endiguement du travail dissimulé et à l augmentation du volume des cotisations recouvrées. Par ailleurs, il est indispensable de définir des modalités de contributions adaptées aux différentes situations de personnes qui travaillent pour elles-mêmes et leur famille. Cette adaptation pose la question de la base de calcul des cotisations, y compris le tempo de leurs versements. Comment calculer et ajuster les paramètres pour financer un système de protection sociale? Les bonnes pratiques aux résultats positifs ne sont pas les seules sources d enseignements. En progressant vers l universalité de la protection sociale, les sources de financement se sont diversifiées. Les modalités de l articulation entre les différents acteurs du financement et la gestion technique et administrative de cette diversité sont des domaines dans lesquels la France dispose d une expérience riche et pointue. Dans leurs activités internationales, certains acteurs notamment mutualistes, ont développé une expertise dans l accompagnement des populations à la définition des paramètres : qu est-ce que la communauté est prête à dépenser pour quelle prise en charge? Pour des cotisations proportionnelles au revenu, comment calculer le revenu de professions indépendantes, d exploitants agricoles? Le Régime Social des Indépendants et la Mutualité Sociale Agricole peuvent partager les réponses qu ils ont construites autour de cette question. Comment s assurer que l offre répondra à la demande? Prendre en charge tout ou partie des soins est vain si les soins en question ne peuvent être prodigués ou reçus de manière satisfaisante en terme d accessibilité et de qualité. Cette question doit également être corrélée à celle de l organisation et du financement de l offre de soins (publique / privée). La question de la disponibilité des produits de santé est également un point important. L expérience internationale de la Mutualité française lui a enseigné l importance de traiter cette question lorsqu elle vient en appui aux mutuelles de santé. Ainsi, un projet de coopération avec l Union Technique Malienne a permis de labelliser les centres de santé conventionnés. Le conventionnement de l offre de soins est un moyen de s assurer de la qualité des soins dispensés, à l instar de ce qui est négocié par l Assurance maladie. En France, le remboursement des médicaments et produits de santé dépend du service médical rendu : le lien entre qualité des soins et prise en charge est également opéré de cette façon. Par ailleurs, l expérience française démontre que l assurance maladie a permis de solvabiliser une demande et, donc, au marché de la santé de se structurer et de se développer. Il peut donc être intéressant de s interroger sur ce mécanisme au moment où une couverture santé est envisagée. 7
8 Page8 De même, dans le domaine des retraites, il est important de s interroger, au-delà des capacités contributives des populations ciblées, sur le niveau de vie que permettra la pension versée à chaque assuré. Conclusions Les travaux du groupe ont permis de mettre en évidence que le système français n est pas transposable dans d autres pays, a fortiori lorsque l économie informelle domine. Pour autant, en s interrogeant sur les problématiques relatives à la protection sociale des travailleurs de l informel, il est aisé de constaté combien les interrogations posées dans ces pays sont bien connues par les acteurs français dont les organisations ont eu et parfois ont encore à faire face. Ces réponses ou ces tentatives de réponses constituent une richesse, source d inspiration, de conseils (y compris de non reproduction) et d idées pour les pays qui souhaitent développer des systèmes de protection sociale, que la France est prête à partager. Les travaux du groupe ont permis de jeter une passerelle entre les acteurs du système français de protection sociale et ses partenaires étrangers à forte économie informelle. Ils méritent d être prolongés pour : - Renforcer cette connaissance réciproque - Enrichir la production intellectuelle - Diffuser beaucoup plus largement cette connaissance, au sein des organismes français - Développer, en accord avec la Charte de la coopération internationale élaborée sous l égide du GIPSPSI, une compétence internationale d un vivier d experts au sein d un organisme, en les formant et les faisant participer à ces travaux - Aboutir à ce que la passerelle prenne corps et que les partenariats ne se limitent plus à une présentation du système français mais acquièrent une valeur ajoutée supplémentaire par une compétence d accompagnement beaucoup plus forte 4. Le colloque 8h30-9h Accueil par Jean-Marie SPAETH, Président du GIP SPSI 9h00-9h15 Ouverture 9h15 9h30 Introduction 9h30-9h45 Présentation des travaux du groupe 9h45 10h45 Comment les organisations internationales se sont-elles emparées du sujet? Table ronde avec l OIT et la Banque Mondiale 10h45-11h15 Pause café 8
9 Page9 11h15 12h15 Comment des pays émergents et en développement se sont-ils emparés du sujet? Table ronde autour de l Inde et du Maroc 12h15 12h30 Conclusion de la matinée 12h30 14h Déjeuner 14h-16h Ateliers Prises de parole possibles par atelier : un expert qui dresse la problématique, un apport de la France, un exemple de coopération, un exemple pays 1. Comment repérer, identifier ces populations et garantir leur accès à la protection sociale? Qui sont ces populations de l «informel» dont la définition varie d un pays à l autre, d une organisation à l autre? Comment les identifier et les immatriculer? Comment aller à leur rencontre pour garantir leur inclusion dans les systèmes mis en place et leur accès effectif aux droits? 2. Comment convaincre de la mutualisation, financer la couverture et recouvrer les cotisations? La participation à un système de protection sociale solidaire n est pas une évidence. Elle suppose un degré minimal de confiance dans les institutions et doit reposer sur une culture de la mutualisation qui, si elle ne préexiste pas, peut résulter d une éducation à la protection sociale. Comment assurer le recouvrement de cotisations de ces populations spécifiques? La couverture des populations de l informel passe-t-elle nécessairement par un financement fiscalisé? 3. Comment formaliser l emploi? Si les initiateurs du Socle de protection sociale prônent la mise en place de dispositifs universels, pour couvrir notamment les populations les plus pauvres, sans attendre la formalisation des activités et des emplois, ils poursuivent leur plaidoyer en faveur du travail décent et de garanties plus élevées de protection sociale. Quels dispositifs peuvent être mis en place pour formaliser les activités et les emplois? Comment ces dispositifs spécifiques garantissent-ils une protection sociale aux travailleurs? 4. Assurance volontaire, assurance obligatoire ou assistance : quelles politiques mettre en œuvre et quelles articulations trouver entre les acteurs? Après avoir longtemps soutenu les projets d assurance volontaire de type mutualiste, les coopérations bilatérales et les organisations internationales se prononcent aujourd hui largement en faveur de systèmes nationaux et obligatoires de couverture des risques sociaux. Pour autant, l expérience montre que chacun des acteurs peut avoir un rôle essentiel et complémentaire à condition d être parfaitement articulé avec les autres. Quelles politiques les autorités 9
10 Page10 nationales privilégient-elles? Sur quelles bases peut se construire l articulation entre les différents acteurs et dispositifs de protection sociale? Quel est l apport du Socle de protection sociale sur cette question? 16h-16h30 Pause 16h30-17h30 Table ronde de restitution des ateliers 17h30 Conclusion 10
Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles.
Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Un groupe de travail se réunit sous la Présidence de Pierre BURBAN au
Plus en détailSanté publique - Protection sociale -
26-1-05 1 Santé publique - Protection sociale - Système très complexe qui couvre : - des risques déterminés - des catégories particulières de population Protection sociale SS protection de base obligatoire
Plus en détailÀ quoi servent les cotisations?
À quoi servent les cotisations? [ Le réseau Urssaf vous rend des comptes À quoi servent les cotisations? ] Depuis 1945, la France a fait le choix d une Sécurité sociale protégeant solidairement l ensemble
Plus en détailLa protection sociale en France
18 La protection sociale en France FONCTIONNEMENT La protection sociale peut fonctionner selon trois logiques. LA LOGIQUE D ASSURANCE SOCIALE La logique d assurance sociale a pour objectif de prémunir
Plus en détailRappels sur les missions, l évolution des populations couvertes et les engagements stratégiques
DOSSIER DE PRESSE Point presse du 2 juillet 2013 ANNEXES Rappels sur les missions, l évolution des populations couvertes et les engagements stratégiques www.rsi.fr Une mission : assurer la protection sociale
Plus en détailCOOPAMI? Rôle des mutuelles sociales dans les processus de mise en place de Couverture Maladie Universelle (CMU).
www.coopami.org COOPAMI? Rôle des mutuelles sociales dans les processus de mise en place de Couverture Maladie Universelle (CMU). Abidjan 15 juillet 2014 Michel Vigneul Cellule Expertise&COOPAMI Mutuelle
Plus en détailQui dirige la Sécurité sociale?
Qui dirige la Sécurité sociale? 1. Pourquoi se poser la question? «La tradition française en matière de Sécurité sociale n est pas une tradition d étatisme bureaucratique [ ] C est pourquoi la législation
Plus en détailD o s s i e r D e P r e s s e
D o s s i e r D e P r e s s e Ouverture à Lyon de la première Maison des Emplois de la Famille La Maison des Emplois de la Famille Le Groupe IRCEM La FEPEM IPERIA, l Institut Maison des Emplois de la Famille
Plus en détailLe statut de votre conjoint
Le RSI est votre interlocuteur social unique pour toute votre protection sociale personnelle obligatoire. votre CaissE Édition : Caisse nationale du RSI - Mise à jour : Parimage - Dépôt légal : février
Plus en détaileducationsolidarite.org
Education International Internationale de l'education Internacional de la Educaciòn Bildungsinternationale Conception : L.Talbot & Efficience Crédits photographiques : sxc.hu - flashfilm Juin 2008 educationsolidarite.org
Plus en détailCONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIEME LEGISLATURE. PROPOSITION DE LOI visant à développer l'entreprenariat étudiant
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIEME LEGISLATURE PROPOSITION DE LOI visant à développer l'entreprenariat étudiant Présentée par Jean-Pierre DECOOL et Bernard GERARD, députés. Exposé Préalable Mesdames,
Plus en détailEnsemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux.
R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES DÉFINITION : Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques
Plus en détailQuestions générales sur le Pacte
QUESTIONS-RÉPONSES Questions/réponses sur le pacte de responsabilité et de solidarité Questions générales sur le Pacte QUAND CES MESURES SERONT-ELLES TRADUITES DANS LA LOI? Certaines mesures entrent en
Plus en détailMINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES
MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3034 Convention collective nationale IDCC : 1090. SERVICES DE L AUTOMOBILE (Commerce
Plus en détailRéformes socio-économiques
Réformes socio-économiques Le 27 novembre 2011, suite à la dégradation de la note belge par l agence Standard & Poor s, les six partis ont conclu, dans l urgence, un accord sur le budget et sur la réforme
Plus en détailLe rôle de la société civile
Le rôle de la société civile Bruxelles 15 décembre 2011 Les mutuelles de santé au Burkina Faso Inégalité d accès aux soins de santé au Burkina Faso La majorité de la population vit en dessous du seuil
Plus en détailPlateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010. Axe Emploi et Solidarité. PME - Indépendants
Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010 Axe Emploi et Solidarité PME - Indépendants Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010 PME - Indépendants Etat des lieux
Plus en détailProgramme «financement» - Partie I Données de cadrage
Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurance sociale des administrations de sécurité sociale
Plus en détailEOVI MANAGER À CHACUN SA PARTITION À CHACUN SES SOLUTIONS
EOVI MANAGER À CHACUN SA PARTITION À CHACUN SES SOLUTIONS SANTÉ PRÉVOYANCE ÉPARGNE RETRAITE la qui renouvelle la mutuelle Dirigeants et salariés de petites structures... Vous êtes déjà nombreux à nous
Plus en détailREFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL
1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat
Plus en détailSEQUENCE 06 THEME 1 : LES REPONSES DU DROIT DU TRAVAIL AU PROBLEME DE L EMPLOI... 292 I. EMPLOI : PERCEPTION DE LA SITUATION...
P9703-F1/2 291 SEQUENCE 06 THEME 1 : LES REPONSES DU DROIT DU TRAVAIL AU PROBLEME DE L EMPLOI... 292 I. EMPLOI : PERCEPTION DE LA SITUATION... 292 II. L URGENCE : LEGIFERER PAR ORDONNANCES... 295 III.
Plus en détailTitre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité.
Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Sous titre: Projet d appui aux mutuelles de santé et incidence
Plus en détailLa protection sociale des professions indépendantes
La protection sociale des professions indépendantes Artisan Commerçant Industriel Janvier 2009 1 SOMMAIRE 1. L organisation des Régimes 2. Les cotisations 3. Les cas particuliers 4. Les formalités 5. Les
Plus en détailCONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale. IDCC : 218. ORGANISMES DE SÉCURITÉ SOCIALE (8 février 1957) ACCORD DU 21 MARS 2011
MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ CONVENTIONS COLLECTIVES Convention collective nationale IDCC : 218. ORGANISMES DE SÉCURITÉ SOCIALE (8 février 1957) ACCORD DU 21 MARS 2011 RELATIF À LA
Plus en détailAu profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics
DOSSIER DE PRESSE PARTENARIAT CCCA-BTP et PRO BTP Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics Bernard Charpenel / CCCA-BTP Signature de la convention et point presse 10 mars 2010 0 SOMMAIRE
Plus en détailSYSTEME NATIONAL DE RETRAITE
SYSTEME NATIONAL DE RETRAITE I.- PRINCIPES FONDAMENTAUX DU SYSTEME NATIONAL DE RETRAITE L assurance vieillesse n a été instituée pour l ensemble des salariés qu en 1953 ; avant cette date, quelques corporations
Plus en détailParticipation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret
Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire L analyse de la MNT sur le projet de décret Patrick DOS Vice-Président de la MNT Participation des employeurs
Plus en détailPRÉSENTATION. Une mutuelle collective pour tous les salariés
PRÉSENTATION Une mutuelle collective pour tous les salariés SOMMAIRE 1. Définition 2. Qui est concerné? 3. Quelles sont mes obligations? 4. Mise en œuvre au sein de la structure 5. Le contenu des contrats
Plus en détailLa mutuelle de santé, une alternative crédible de couverture du secteur informel?
Rencontre d échanges d expériences entre acteurs sociopolitiques sur les défis et la portée de la protection sociale dans un contexte de grande pauvreté : cas des pays en développement Bamako, 17 & 18/11/2011
Plus en détail[LA PLUS-VALUE DES MUTUELLES DANS LE CADRE DE LA CMU] Abidjan, le 02 Février 2015. MUGEFCI - TOURE Laciné. MUTREPCI - SERY Jean-Pierre
Abidjan, le 02 Février 2015 MUGEFCI - TOURE Laciné MUTREPCI - SERY Jean-Pierre PASS - HUCHET Jean-Philippe [LA PLUS-VALUE DES MUTUELLES DANS LE CADRE DE LA CMU] 1 Des mutuelles pour participer à la réussite
Plus en détailLE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE
LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE Renforcer l'autonomie des populations et la protection de leur environnement le partenariat continu pour apporter un
Plus en détailENTREPRENEURS, CHOISISSEZ LE STATUT JURIDIQUE LE PLUS ADAPTÉ A VOTRE PROJET
ENTREPRENEURS, CHOISISSEZ LE STATUT JURIDIQUE LE PLUS ADAPTÉ A VOTRE PROJET Cécile MOREIRA, Avocat Frédéric GIOVANNINI, Gan Assurances Denis BARBAROSSA, Expert Comptable Le statut juridique conditionne
Plus en détail«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP1, 18 février 2014, GIE AGIRC-ARRCO
«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP, 8 février 204, GIE AGIRC-ARRCO Ref : 204-7 Le 8 février 204, Gérard Rivière, Directeur de la Caisse Nationale
Plus en détailNote Simplifiée. UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------
UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------ PROJET D APPUI A L EXTENSION DE LA COUVERTURE DU RISQUE MALADIE DANS LES PAYS MEMBRES DE L UEMOA Note Simplifiée
Plus en détailProgramme «financement» - Partie I Données de cadrage
Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurances sociales des administrations de sécurité sociale
Plus en détailCHEF D ENTREPRISE : Quelle forme juridique pour votre petite entreprise?
CHEF D ENTREPRISE : Quelle forme juridique pour votre petite entreprise? Quelles conséquences sur le choix de votre statut social : Salarié ou Travailleurs Non salariés? Intervenants René-jacques MALAFOSSE,
Plus en détailConseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL
BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR
Plus en détailLe point sur la couverture du risque maladie au Niger
REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LES ENDEMIES Le point sur la couverture du risque maladie au Niger I PLACE ACTUELLE DE L ASSURANCE MALADIE 1. Recensement des dispositions
Plus en détailRendez-vous de l ESS régionale. Chambre Régionale de l Économie Sociale Poitou-Charentes 60-68 rue Carnot 86000 POITIERS www.cres-pch.
Rendez-vous de l ESS régionale Chambre Régionale de l Économie Sociale Poitou-Charentes 60-68 rue Carnot 86000 POITIERS www.cres-pch.org %! "! $!!" # % " Les entreprises d économie sociale et solidaire
Plus en détailProtection sociale. 1 Les différents régimes de protection sociale en France
Protection sociale La multiplicité des régimes de protection sociale conduit les pluriactifs à des situations administratives complexes : chacune de leurs activités les rattache à une caisse spécifique.
Plus en détailPROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE
PROTECTION SOCIALE Note d information N 2012-22 du 6 avril 2012 PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE REFERENCES Loi n 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires (Journal officiel
Plus en détail2.8. État des lieux de la protection sociale complémentaire d entreprise
2.8. État des lieux de la protection sociale complémentaire d entreprise La généralisation de la complémentaire santé d entreprise prévue par l accord national interprofessionnel (ANI) à compter du 1 er
Plus en détailClaude-Annie Duplat. Votre retraite. Quand? Comment? Combien? Groupe Eyrolles, 2004, ISBN 2-7081-3557-0
Claude-Annie Duplat Votre retraite Quand? Comment? Combien? Groupe Eyrolles, 2004, ISBN 2-7081-3557-0 Chapitre 4 Le nouveau calcul de la retraite de base La loi d août 2003 portant réforme des retraites
Plus en détailBELGIQUE. 1. Principes généraux.
BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.
Plus en détailANIMATION / Prévoyance
ANIMATION / Prévoyance C5-012 Remplace C5-010 et C5-011 La mise en place de la complémentaire santé dans la branche Animation La loi du 14 juin 2013 de Sécurisation de l emploi a généralisé la couverture
Plus en détailLa protection sociale du travailleur indépendant
La protection sociale du travailleur indépendant 1 Harmonie Mutuelle, 1 ère mutuelle santé de France. 520 000 personnes protégées au titre du 4.5 millions de personnes protégées en complémentaire santé
Plus en détailDEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche
DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche 2015 1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE RAViV est un réseau solidaire de compagnies et structures franciliennes de spectacle vivant
Plus en détailMANIFESTE POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000 EMPLOIS À LA CLÉ! DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DU PORTAGE SALARIAL
MANIFESTE DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DU PORTAGE SALARIAL POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000 EMPLOIS À LA CLÉ! POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000
Plus en détailSIMPLE, ADAPTÉE AUX TPE-PME
entreprise LA SANTÉ DANS MON ENTREPRISE UNE MUTUELLE SIMPLE ET AVANTAGEUSE POUR TOUS LA BRANCHE COURTAGE DU GROUPE LA BRANCHE COURTAGE DU GROUPE Dans le cadre de la loi de Sécurisation de l Emploi du 14
Plus en détailLE GROUPE MACIF ET LA RSE
LE GROUPE MACIF ET LA RSE SOMMAIRE Présentation du Groupe MACIF, ses engagements RSE Quelle organisation, quelle prise en compte dans les pratiques internes Quelles réponses aux enjeux RSE dans le cœur
Plus en détailLa protection sociale du travailleur indépendant
La protection sociale du travailleur indépendant On en parle aujourd hui A chaque statut, son régime social A chaque activité, son régime social Un interlocuteur social unique Une protection sociale complète
Plus en détailUn profil singulier. écoute, performance et innovation, Des réponses adaptées. Un peu d histoire pour éclairer le présent
Profondément humain Un peu d histoire pour éclairer le présent Créée depuis 1999 en région Rhône-Alpes par des mutuelles interprofessionnelles partageant les mêmes valeurs mutualistes de solidarité, de
Plus en détailSUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION
DOSSIER RETRAITES: MAI 2003 SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION 1. LE SYSTEME DE RETRAITES PAR REPARTITION 1.1. INTRODUCTION Les régimes de retraites des travailleurs
Plus en détailL'extension de la sécurité sociale aux populations non couvertes
Association internationale de la sécurité sociale Colloque des directeurs d'institutions de sécurité sociale des pays francophones d'afrique Limbé, Cameroun, 28-30 janvier 2004 L'extension de la sécurité
Plus en détailEntreprendre autrement: Introduction à l économie sociale et solidaire et à l Entrepreneuriat social
Entreprendre autrement: Introduction à l économie sociale et solidaire et à l Entrepreneuriat social Université de Caen - Master 2 : Entrepreneuriat UFR - Sciences Economiques et de Gestion Février 2009
Plus en détailContribuer au financement de l économie Sociale et Solidaire : Renforcer l existant, Approfondir les partenariats, Innover.
Contribuer au financement de l économie Sociale et Solidaire : Renforcer l existant, Approfondir les partenariats, Innover. -- Rapport d étape à l attention du Ministre délégué auprès du ministre de l
Plus en détailCONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE Service de presse Paris, le 11 décembre 2014 CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP Relevé des conclusions A l occasion de la Conférence nationale du handicap du 11 décembre 2014,
Plus en détailLoi n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l emploi
Loi n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l emploi Généralisation de la complémentaire santé pour les salariés Portabilité des droits www.harmonie-mutuelle.fr L accès aux soins pour
Plus en détailINGENIERIE ET PORTAGE SALARIAL
INGENIERIE ET PORTAGE SALARIAL 28, rue de la Croix Rouge 87000 LIMOGES Tél. : 05-55-05-95-06 Fax : 05-55-77-60-24 contact@portage-ascom.fr www.portage-ascom.fr AS'COM est une société de portage salarial.
Plus en détailPROFESSIONNELS INDEPENDANTS OPTIMISER LA PROTECTION DU CHEF D ENTREPRISE. Santé Prévoyance & Retraite
PRÉVOYANCE - RETRAITE PROFESSIONNELS INDEPENDANTS OPTIMISER LA PROTECTION DU CHEF D ENTREPRISE Santé Prévoyance & Retraite Matinale de l entrepreneur CCI 11 JUIN 2013 LE REGIME SOCIAL DES INDEPENDANTS
Plus en détailATELIER 3 Analyse des différents systèmes de protection sociale en santé en Afrique
FORMATION SUR LE DEVELOPPEMENT DE L ASSURANCE MALADIE UNIVERSELLE www.coopami.org ATELIER 3 Analyse des différents systèmes de protection sociale en santé en Afrique NIAMEY 12 et 13 juillet 2012 Cellule
Plus en détailMobilisation en faveur de l emploi des seniors
Mobilisation en faveur de l emploi des seniors Mesures retenues par le Gouvernement à l issue de la concertation avec les partenaires sociaux dans le cadre du rendez-vous 2008 sur les retraites Dès la
Plus en détailQuel est le régime d assurance maladie applicable à l artiste de spectacle vivant, mobile dans la Grande Région?
www.frontalierslorraine.eu www.espaceculturelgr.eu Quel est le régime d assurance maladie applicable à l artiste de spectacle vivant, Novembre 2011 2 Introduction Le CRD EURES Lorraine est une association
Plus en détailvendredi 17 et samedi 18 octobre 2014 niort / salle de l acclameur Rendez-vous national innover et entreprendre créer son emploi
vendredi 17 et samedi 18 octobre 2014 niort / salle de l acclameur Rendez-vous national de S l économie ociale & olidaire entrée libre innover et entreprendre créer son emploi FondeR son association epargner
Plus en détail«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»
39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,
Plus en détailLE CHOIX DE STATUT DU DIRIGEANT. Optimisation et conséquences sociales
LE CHOIX DE STATUT DU DIRIGEANT Optimisation et conséquences sociales Le statut juridique conditionne le régime social du dirigeant I - Caractéristiques des différents statuts juridiques II - Optimisation
Plus en détailLes sept piliers de la sécurité sociale
Les sept piliers de la sécurité sociale 1) L Office National des Pensions (ONP) Très brièvement, il y a en Belgique un régime de pension légale, mais aussi des pensions complémentaires. On parle souvent
Plus en détailMinistère de la Fonction publique, du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un peuple Un but Une foi ----------- Ministère de la Fonction publique, du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles SOMMAIRE I- PRESENTATION DES IPM 1. LE
Plus en détailCouverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)
Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour
Plus en détailAvenir des retraites : l Assurance retraite lance une grand campagne de communication
Avenir des retraites : l Assurance retraite lance une grand campagne de communication Alors que les concertations sur la réforme des retraites sont actuellement en cours, l Assurance retraite, premier
Plus en détailOUTIL EXPLICATIF CCN 66. Mars 2015. Avenant 328 Complémentaire frais de santé. Cfdt-sante-sociaux.fr
OUTIL EXPLICATIF CCN 66 Mars 2015 Avenant 328 Complémentaire frais de santé Cfdt-sante-sociaux.fr Généralisation de la complémentaire santé L accord national interprofessionnel (Ani) du 11 janvier 2013,
Plus en détailAvenant 328 Complémentaire frais de santé
OUTIL EXPLICATIF CCN 66 Mars 2015 Lien pour télécharger le Guide Confédéral du négociateur sur la Généralisation de la complémentaire santé : http://www.cfdt.fr/upload/docs/application/pdf/2014802/guide_ps_23_01_2014_.pdf
Plus en détailComment appliquer l obligation d assurance santé en entreprise?
L accord National Interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 La loi de sécurisation de l emploi du 14 juin 2013 Comment appliquer l obligation d assurance santé en entreprise? Le 1er janvier 2016 au
Plus en détailLa qualité de l emploi dans l économie sociale et solidaire: analyse et enjeux. une enquête en Alsace et en Lorraine
La qualité de l emploi dans l économie sociale et solidaire: analyse et enjeux Les associations et la question de la qualité de l emploi: une enquête en Alsace et en Lorraine Etude réalisée pour la DIIESES
Plus en détailMinistère des affaires sociales et de la santé Ministère de l'économie et des finances
Ministère des affaires sociales et de la santé Ministère de l'économie et des finances Direction de la sécurité sociale Sous-direction du financement de la sécurité sociale Bureau de la législation financière
Plus en détailLa Fiscalité de l Épargne Salariale
FISCALITÉ La Fiscalité de l Épargne Salariale Le cadre fiscal et social pour l entreprise A - Les versements dans les dispositifs Pour l entreprise Nature du versement Charges sociales et taxes patronales
Plus en détailConférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone
Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone Hôtel Teranga, Saly, Sénégal, du 18-19 Octobre 2011 Note de cadrage Contexte et justification L importance que revêt
Plus en détailLa protection sociale obligatoire et complémentaire au cœur de notre bataille!
La protection sociale obligatoire et complémentaire au cœur de notre bataille! La protection sociale est un terme générique qui recouvre, la Sécurité Sociale (régime général obligatoire solidaire, géré
Plus en détailLA PARTICIPATION FINANCIERE DES COLLECTIVITES A LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE DE LEURS AGENTS
PROTECTION SOCIALE LA PARTICIPATION FINANCIERE DES COLLECTIVITES A LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE DE LEURS AGENTS REFERENCES JURIDIQUES Loi n 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions
Plus en détailEtre societaire, pour vivre la banque autrement.
PREAMBULE Se fondant tout particulièrement sur la notion de valeurs, les coopératives ont montré qu elles constituaient un modèle commercial, robuste et viable, susceptible de prospérer même pendant les
Plus en détailL Economie Sociale et Solidaire
1 L Economie Sociale et Solidaire L ESS EST UNE ÉCONOMIE QUI SE VEUT ÊTRE DIFFÉRENTE DE L ÉCONOMIE CLASSIQUE. DES PRINCIPES FONDAMENTAUX ONT ÉTÉ DÉFINIS ET CONSTITUENT LES PILIERS DE CE SECTEUR. 2 LES
Plus en détailArticle 9.2 Caractère obligatoire du régime frais de santé et dispenses d affiliation
Avenant n 4 relatif à la mise en place d un régime frais de santé obligatoire pour le personnel non cadre du secteur de la Propreté Préambule Considérant la volonté des partenaires sociaux du secteur de
Plus en détailRéforme de la formation professionnelle
MEDEF Social mars 2015 Réforme de la formation professionnelle Compétitivité Mobilité Employabilité Edito En 2030, près de 30 % de nos métiers auront évolué. Pour relever ce défi, la formation des femmes
Plus en détailLe regroupement des associations (février 2011)
Le regroupement des associations (février 2011) La notion de regroupement n est pas une idée nouvelle pour les associations puisqu elle est à la base même de l association. Ce qui est nouveau, c est l
Plus en détailRetraite Prévoyance Santé. Créateurs / Repreneurs d entreprises. Gérez l essentiel, nous nous. chargeons du reste
Retraite Prévoyance Santé Créateurs / Repreneurs d entreprises Gérez l essentiel, nous nous chargeons du reste Vous venez de créer votre entreprise? Vauban Humanis vous guide dans vos démarches POUR TOUS
Plus en détailCoiffeurs. Travailleurs non salariés
Coiffeurs Travailleurs non salariés Coiffeurs, travailleurs non salariés une protection sociale optimale Depuis plus de dix ans, vous nous faites confiance pour assurer le régime frais de santé des salariés
Plus en détailLa Prévoyance en France 2010. «La prévoyance ne doit pas stériliser l'avenir ; elle doit préparer ses voies» Tristan Bernard
La Prévoyance en France 2010 «La prévoyance ne doit pas stériliser l'avenir ; elle doit préparer ses voies» Tristan Bernard 1. Histoire et Définition 2. Le Marché de la Prévoyance 3. Les différentes catégories
Plus en détailFiche conseil DIRIGEANT : Quel statut social choisir? Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions :
DIRIGEANT : Quel statut social choisir? Fiche conseil Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions : Certifié ISO 9001 Comptables Fiscales Juridiques, Sociales, de
Plus en détailCOMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE
COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE SOYEZ PRO ACTIF! Anticipez et transformez cette contrainte en opportunité SALON DES ENTREPRENEURS 2015 5 février 2015 LA GENERALISATION DE LA COMPLEMENTAIRE SANTE DANS
Plus en détailProtection sociale des expatriés: l évolution de l approche des entreprises. Congrès RéaVie 14 16 octobre 2009
Protection sociale des expatriés: l évolution de l approche des entreprises Congrès RéaVie 14 16 octobre 2009 Introduction La couverture santé et prévoyance des expatriés Les tendances actuelles chez les
Plus en détailrésumé un développement riche en emplois
ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE
Plus en détailACCORD DU 24 MAI 2011
MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3085 Convention collective nationale IDCC : 16. TRANSPORTS ROUTIERS ET ACTIVITÉS AUXILIAIRES DU TRANSPORT ACCORD DU 24
Plus en détailCCBMAD - FICHE PRATIQUE N 1
CCBMAD - FICHE PRATIQUE N 1 COMPLEMENTAIRE SANTE (MUTUELLE) Le Texte : Avenant n 2/2011 du 12 juillet 2011 agréé le 18 novembre 2011 par arrêté paru au JO le 29 novembre 2011 - étendu le par arrêté paru
Plus en détailMutuelle obligatoire p.2. p.4 NUMÉRO 1 - JUILLET 2013
Mutuelle obligatoire p.2 Dividendes et RSI p.4 NUMÉRO 1 - JUILLET 2013 1 Actualités AVEC COGEP, VOUS ETES BIEN ENTOURéS Face à l accélération du monde économique et aux nombreux défis que vous devez relever,
Plus en détailPrévoyance professionnelle. Fonds de prévoyance de la Société Vaudoise de Médecine
Fonds de prévoyance de la Société Vaudoise de Médecine 2 Trois piliers pour votre prévoyance En Suisse, le système de prévoyance repose sur le principe des «3 piliers». Le but de ce système est de vous
Plus en détailLA PROTECTION SOCIALE DU DIRIGEANT
LA PROTECTION SOCIALE DU DIRIGEANT 1 La protection sociale du dirigeant 1 - Qu est-ce que la Protection Sociale? 2 - Le Statut social des dirigeants - Salarié - Non Salarié (TNS) 3 Les garanties des régimes
Plus en détailLe financement de l apprentissage informel
Études de cas Financial arrangements in informal apprenticeships: Determinants and effects. Findings from urban Ghana, Working Paper n o 49, ILO, 2007. Financement de l apprentissage informel : zoom sur
Plus en détailAssociation pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration
Association pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration 1 1/ Qu est ce qu un accord de branche? Un accord de branche est un acte juridique issu d'une négociation
Plus en détailL organisation interne et la gestion des ressources humaines. Un outil d aide à la structuration
L organisation interne et la gestion des ressources humaines Un outil d aide à la structuration Sommaire 1 L organisation interne de l association 2 1.1. Clarifier les rôles et missions de chacun 2 1.2.
Plus en détail