Diversité des formations dans les milieux d accueil extrascolaire de la région bruxelloise

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1 Rapport de l Observatoire de l enfant Diversité des formations dans les milieux d accueil extrascolaire de la région bruxelloise OUTIL DE DOCUMENTATION, DE RÉFLEXION ET D ORIENTATION Catherine GELEYN Alix ROOSE École de Santé Publique, ULB Commission Communautaire française Décembre /2000

2 Diversité des formations dans les milieux d accueil extrascolaire de la région bruxelloise UN OUTIL DE DOCUMENTATION, DE RÉFLEXION ET D ORIENTATION Quelles formations permettent aujourd hui à des travailleurs d exercer un métier d accueil extrascolaire de jeunes enfants? Le secteur recouvre des réalités multiples, aux limites mal définies. Sur le terrain, il se caractérise par une grande diversité de qualifications alors qu il n existe pas de formation spécifique d accueillant extrascolaire. C est au départ d une enquête réalisée à Bruxelles auprès des travailleurs occupés dans les associations que cette diversité est apparue. Elle est probablement liée au fait que les métiers d accueil de jeunes enfants sont complexes et ne se limitent pas à l unique aspect de «garde». Nous proposerions trois autres dimensions. Tout d abord, celle d être attentif à l enfant et d en prendre soin : cela suppose une attitude de respect et de confiance dans les capacités et les désirs des enfants et de leurs familles. Ensuite, celle d organiser un environnement adéquat pour que s y développent des liens sociaux et affectifs, des activités organisées et non organisées, de nouvelles connaissances. Enfin, celle de développer le projet spécifique du service de manière cohérente par rapport à la perspective des enfants et de leurs familles. Après une analyse comparée des formations identifiées, il nous a semblé important d en faire connaître les caractéristiques principales. Elles sont présentées de manière synthétique dans ce document. L usage qui peut en être fait est varié : que ce soit pour aider les personnes en recherche d une formation adaptée ; que ce soit pour identifier les compétences propres à chaque formation en vue d engager du personnel dans une structure d accueil ; ou encore pour ébaucher la définition d un profil professionnel spécifique. La lecture de ce document amène également à conclure à la nécessité qu'il y ait dans l'avenir plus de certifications mieux reconnues, et des formations qualifiantes valorisées sur le marché de l'emploi (en termes de salaires, de passerelles,...). La question de savoir s il faut organiser une nouvelle formation d accueillant extrascolaire reste ouverte étant donné le caractère multiple des qualifications utiles pour la fonction dans le domaine éducatif, ludique, culturel ou artistique. Ce document a été élaboré avec l aide d un grand nombre de personnes occupées dans ce secteur, y compris bien entendu les intervenants du terrain de l extrascolaire, les écoles et opérateurs de formations contactés. Nous les remercions chaleureusement pour leurs avis et conseils. Nous espérons qu ils pourront y reconnaître les spécificités de leur fonction. page 3

3 Table des matières 1. Introduction Les grandes catégories d études et de formations existantes Tableau 1 : Inventaire des formations qui préparent à l accueil extra-scolaire selon le niveau et le type Conditions d accès et d admission Tableau 2 : Coût et conditions d admission des formations, selon le niveau et le type Caractéristiques des formations DURÉE DES FORMATIONS ET RÉPARTITION THÉORIE/PRATIQUE Tableau 3 : Orientation, durée et répartition entre formation théorique et pratique des formations, selon le niveau et le type ORIENTATION DE L ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE, SELON LE NIVEAU ET LE TYPE Tableau 4 : Orientation de l activité professionnelle, selon le niveau et le type de formation CONTENUS DES FORMATIONS Tableau 5 : Répartition des matières enseignées, selon le niveau et le type de formation Tableau 6 : Les diplômes selon l axe principal des matières enseignées Tableau 7 : Les compétences nécessaires dans l accueil extra-scolaire et les formations correspondantes Glossaire Liste des écoles, centres et opérateurs de formation page 5

4 1. Introduction Le secteur extrascolaire revêt des réalités multiples, tant en considérant les moments et formes qu il prend (garderies, associations, centres de loisirs, plaines, stages et camps de vacances, ), qu en constatant la variété des formations du personnel encadrant. Or il n existe pas à ce jour de document répertoriant les diverses formations qui conduisent à travailler dans des structures d accueil d enfants de deux ans et demi à douze ans, en-dehors des heures scolaires. Poursuivant ses objectifs d une meilleure connaissance du secteur, l Observatoire de l enfant a réalisé une étude dans le but d offrir un outil de réflexion et d orientation sur la diversité des formations présentes dans l accueil extrascolaire, c est-à-dire les différents types d enseignement et processus de formation qui permettent d accéder au métier «d accueillant extrascolaire». LA DÉMARCHE Au départ, l Observatoire de l Enfant s était intéressé à connaître les niveaux et types de formations tant des travailleurs dans les garderies scolaires (1) que dans le réseau associatif (2). Nous avions pu constater le peu de qualifications des premiers en comparaison des seconds. Mais les deux études avaient aussi mis en évidence la très grande diversité des formations de ces travailleurs, dont certaines n étaient pas en lien direct avec l accueil de l enfance et qui pourtant rassemblaient valablement l ensemble des compétences nécessaires pour appréhender les différentes facettes du métier. Dès lors, fin 1998, nous nous sommes adressés aux principaux centres et opérateurs de formations où s étaient formés les travailleurs des projets extrascolaires coordonnés par l Observatoire et subsidiés par le FESC (3). Nous avons collecté d autres données concernant les secteurs d enseignement, d insertion socio-professionnelle (ISP), de formations continuées et les formations de moniteurs, grâce aux informations fournies par le SIEP (4), l IBFFP (5), l IFPME (6), la Cocof (7) et grâce à des contacts avec les associations opératrices de formations. Après avoir déterminé des critères délimitant la recherche d informations (voir ci-dessous), nous avons analysé la documentation reçue. D une part, nous avons axé notre analyse sur les différents niveaux et types d études, leurs conditions d accès et leurs principaux contenus, tout en soulignant leurs particularités et leur complémentarité. D autre part, nous avons constitué un répertoire d adresses. Une série de réflexions sur le métier d accueillant extrascolaire ont été amorcées. En l année 2000, la politique relative à l enfance se manifeste en faveur de la formation entre autres continue (8) des encadrants extrascolaires. Nous souhaitons que cet «état des lieux des formations des travailleurs extrascolaires à Bruxelles» contribuera à clarifier les ressources disponibles et les besoins de formations qu il reste à rencontrer. 1). Garderies scolaires : la professionnalisation «enjeu de la qualité», dans Grandir à Bruxelles n 3, été 1997, Commission communautaire française, p ). Coordination du développement de l accueil extrascolaire d enfants de moins de 12 ans en Région bruxelloise, Rapport de l Observatoire de l Enfant 14/99, janvier 1999, Ecole de santé publique de l ULB & Commission communautaire française. 3). FESC : Fonds des Equipements et Services Collectifs. 4). SIEP : Service d Information sur les Etudes et Professions. 5). IBFFP : Institut Bruxellois Francophone de Formation Professionnelle ou Bruxelles-Formation. 6). Institut de Formation permanente pour les classes moyennes et les Petites et Moyennes Entreprises. 7). Commission Communautaire Française de la Région de Bruxellescapitale. 8). Code de qualité de l accueil (article 9) page 6

5 LA DIFFICULTÉ D ÊTRE EXHAUSTIF Cette étude ne prétend pas être exhaustive, la délimitation du champ à investiguer faisant émerger quelques difficultés. On observe par exemple que plus généralement les associations bénéficient d un personnel relativement hautement qualifié, les garderies d un personnel très peu qualifié, et les plaines de jeux d animateurs non-professionnels. Ces différentes options démontrent qu en l absence d une réglementation, ce sont les organisateurs qui déterminent le profil des travailleurs qu ils engagent, selon leurs propres critères, y compris financiers. C est donc de la définition du métier dont il est question ici. Car enfin, il n existe pas une formation complète qui reprendrait tous les rôles de l accueillant extrascolaire. Et les appellations pour désigner les travailleurs de l extrascolaire sont multiples : encadrants, moniteurs, éducateurs, animateurs, auxiliaires, Il importe de vérifier ce que recouvre chaque terme utilisé en termes de contenus de formation, de spécificités professionnelles, de qualifications. UNE SÉLECTION L exhaustivité ne pouvant être garantie pour les raisons décrites plus haut, il a fallu établir des critères de sélection pour répertorier les écoles et organismes de formation qui ont trait à l accueil des enfants en-dehors des heures scolaires et du temps familial. D emblée nous insistons sur le fait que cette sélection ne doit pas exclure de l analyse d autres formations que d aucuns estimeraient aussi pertinentes! Il s agit ici de prendre une voie d entrée. Par exemple, nous avons privilégié ici le travail en contact direct avec les enfants plutôt que la fonction de coordination, pourtant bien nécessaire au bon fonctionnement des services. LES CRITÈRES DE SÉLECTION Les formations et études retenues permettent la mise au travail directe dans le secteur d accueil d enfants. Elles constituent donc une finalité en soi, sans empêcher toutefois la poursuite d études complémentaires, éventuellement d un autre niveau. De ce fait, ne sont mentionnés que les cycles d études pour lesquels un certificat de qualification est délivré (9). Les formations et études relevées se donnent à Bruxelles, à l exception d enseignements spécifiques qui y sont inexistants (10) et qui justifient un déplacement. Les formations et études strictement réservées aux métiers de soins, de type médical (infirmiers, pédiatres, ) ou de rééducation (logopède, kinésithérapeute, ) n ont pas été reprises, même si ces métiers peuvent être orientés vers un public d enfants. Les études et formations de type artistique malgré leur indéniable importance du point de vue de la créativité et de l expression n ont pas été répertoriées. 9). Notez que les cycles de transition de l enseignement secondaire général et technique ne sont pas mentionnés (voir définition de la formation qualifiante). 10). Exemples : l Institut supérieur de formation socio-éducative à Namur, ou l école de psychomotricité à Roux. page 7

6 MODE DE LECTURE DU DOCUMENT : La plupart des questions sont traitées sous forme de tableaux. La majorité d entre eux se structurent autour des niveaux et formes d enseignement (niveau supérieur, secondaire, qualification d adultes). Quelques tableaux se lisent à partir des axes principaux des matières enseignées (axes psychopédagogie, méthodologie, administration, ). Ces tableaux condensent plusieurs grilles de lecture et demandent de la part du lecteur une lecture attentive et comparative. Un mot introductif et explicatif les accompagne toujours. Les contenus des différents tableaux peuvent intéresser, à divers degrés, des personnes travaillant dans le secteur extrascolaire : des coordinateurs cherchant à engager, des animateurs cherchant à se perfectionner, mais également des organismes qui orientent les étudiants dans leur formation professionnelle, des décideurs en matière de formations, des formateurs, des opérateurs de formation, des centres de formation et d enseignement En outre, des termes et notions liés à la formation sont précisés dans un glossaire. Un répertoire d adresses complète le tout. Dès lors, si vous souhaitez consulter les définitions relatives à la formation voir glossaire, page 21 Ces définitions permettent de situer les spécificités de différents types ou modèles de formation. De plus elles explicitent des notions d usage, telles par exemple la notion de congé-éducation payé. Vous retrouverez la majorité des termes dans les deux premiers tableaux de ce document. avoir une vue d ensemble des formations pouvant mener à l accueil d enfants en milieu extrascolaire (tableau 1) page 11 Les études peuvent être considérées, entre autres, en termes de niveaux (supérieur de type long ou de type court, secondaire de cycle supérieur ou inférieur) et/ou de types d enseignement (universitaire, spécialisations, technique, professionnel, de promotion sociale, de qualification, continue, ). connaître les conditions d accès aux différentes formations (tableau 2) page 12 Toute personne désireuse d entamer une formation fait attention à une série de critères dont les conditions d accès : formation préalable, âge, coût de la formation. connaître les modalités particulières aux différents types d enseignement : orientation, durée, répartition théorie/pratique (tableau 3) page 14 Chaque type de formation offre une orientation globale déterminée par la durée des études ainsi que par la répartition entre la théorie et la pratique. page 8

7 identifier les différentes certifications et les relier à des fonctions et des secteurs professionnels donnés (tableau 4) page 16 Aux certifications et diplômes correspondent des fonctions possibles dans certains cadres et secteurs professionnels de l accueil extrascolaire. jeter un coup d œil à la répartition des matières enseignées (axes) par type d enseignement (tableau 5) page 18 Une formation se compose de plusieurs axes d apprentissage conduisant à l acquisition de compétences. Selon le niveau et le type de formation, le nombre d heures de cours par axe diffère. faire correspondre des formations diplômantes à des axes de formation (tableau 6) page 19 Les axes d apprentissage, et dès lors les compétences acquises, sont plus approfondis dans certains profils de formation. associer les compétences nécessaires en milieu extrascolaire à des intitulés de cours correspondants et à des formations existantes (tableau 7) page 20 Les compétences nécessaires sont diversifiées dans l accueil extrascolaire. Il n y a pas une formation qui les englobe toutes. avoir une vue d ensemble des lieux d enseignement, centres et opérateurs de formation à Bruxelles et leurs adresses page 24 page 9

8 2. Les grandes catégories d études et de formations existantes Ce premier tableau reprend de façon structurée les différentes formes d enseignement et de formation observées chez les travailleurs du secteur extrascolaire. Nous y distinguons les formations de l enseignement de niveaux supérieur et secondaire ainsi que des formations plus spécifiques (formations de qualification d adultes différenciées et formations courtes volontaires). Dans l enseignement du niveau supérieur apparaissent les formations de types court et long, ainsi que des spécialisations. Au niveau secondaire, nous présentons les formations de types professionnel et technique. Tant au niveau secondaire que supérieur, l enseignement est donné en journée ou selon un horaire décalé. Certaines formations sont données en promotion sociale. Les formations de qualification d adultes se différencient par les intitulés et les modèles de formation auxquels elles se réfèrent : l insertion professionnelle, la promotion sociale, les formations permanentes et continuées. La forme d enseignement intitulée «les formations courtes volontaires» est caractérisée par son caractère ponctuel, spécifique et ouvert à un public jeune. Notes (11) : A partir de septembre 2001, la formation en puériculture se fera obligatoirement en 3 années d étude. Les profils de formation et de qualification ont été revus par la Commission communautaire des Professions et des Qualifications. D ici septembre 2001, sous réserve d un vote positif au Parlement, la formation des éducateurs sera scindée en deux options distinctes qui porteront les noms respectifs d animateur et d agent d éducation. L option Moniteur pour collectivité d enfants va disparaître à court terme au profit des sections de puériculture (niveau professionnel) et d agent d éducation ou animateur (niveau technique). 11). Ces renseignements nous ont été communiqués par Mme G. Clymans de la CCPQ (Commission communautaire des professions et qualifications) en juillet ). Les formations 9 et 28 ont été ajoutées par après et ne sont donc pas détaillées dans ce document. page 10

9 Tableau 1 : Inventaire des formations qui préparent à l accueil extra-scolaire, selon le niveau et le type. La numérotation précédant chaque intitulé de formation renvoie le lecteur en fin de document au répertoire d adresses des centres d enseignement et organismes de formation correspondants. ENSEIGNEMENT INITIAL DE BASE, PLEIN EXERCICE I. FORMATION DU NIVEAU SUPÉRIEUR Niveau supérieur de type long ou universitaire 1 Licencié en sciences psychologiques 2 Licencié en sciences de l éducation Spécialisation du niveau post graduat 3 Psychomotricien, plein exercice. Niveau supérieur de type court : graduats 4 Educateur spécialisé gradué 5 Instituteurs maternels et primaires 6 Assistant social gradué 7 Assistant en psychologie gradué ENSEIGNEMENT À HORAIRE DÉCALÉ OU DE PROMOTION SOCIALE Niveau supérieur de type long ou universitaire 8 Licencié en sciences de l éducation, horaire décalé 9 Passerelle vers la 1ère licence en sciences de l éducation (12) Spécialisation du niveau supérieur : Post graduats 10 Conseiller pédagogique en milieux multiculturels, promotion sociale 11 Psychomotricien, horaire décalé et promotion sociale Niveau supérieur social de type court : graduats 12 Educateur spécialisé, promotion sociale ENSEIGNEMENT INITIAL DE BASE, PLEIN EXERCICE II. FORMATION DU NIVEAU SECONDAIRE Niveau secondaire technique de qualification 13 Educateur A2 : éducation, techniques sociales 14 Educateur CES du second degré Niveau secondaire professionnel 15 Puériculteur 16 Moniteur pour collectivités d enfants ENSEIGNEMENT À HORAIRE DÉCALÉ OU DE PROMOTION SOCIALE Niveau secondaire supérieur technique ou de qualification 17 Educateur social spécialisé A2 ou Moniteur CTSS 18 Animateur socioculturel pour enfants de 3 à 12 ans 19 Animateur formateur d adultes III. FORMATION DE QUALIFICATION D ADULTES EN INSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE ET/OU PROMOTION SOCIALE 20 Animateur en milieu multiculturel 21 Animateur socioculturel 22 Educateur interculturel de prévention 23 Auxiliaire de l enfance, de 0 à 12 ans 24 Animateur de rue et de quartier 25 Aide moniteur sportif FORMATION PERMANENTE 26 Bagic (Communauté française) 27 Directeur de Maisons d enfants 28 Gardienne d enfants à domicile (12) FORMATION CONTINUÉE EN COURS D EMPLOI 29 FRAJE 30 Cemea 31 Ligue de l Enseignement 32 Ecole des Parents et des Educateurs 33 Formation de secouriste IV. FORMATION COURTE VOLONTAIRE 34 Formation de moniteur animateur page 11

10 3. Conditions d accès et d admission Tableau 2 : Coût et conditions d admission des formations, selon le niveau et le type. Certaines conditions de base sont à remplir pour accéder aux différents types et niveaux d études et de formations. Cet accès à la formation est délimité par des questions de minimum d âge et de prérequis (en termes de formation, de certification ou d expérience). Les coûts mentionnés représentent le coût de l inscription pour une année de référence (1998) et multiplié par le nombre d années d études. Il s agit d un coût global. Il existe des modes de réductions du prix d inscription, nous n en tenons pas compte ici. Tableau 2/I. FORMATIONS DU NIVEAU SUPÉRIEUR (HORS POST GRADUATS) PLEIN EXERCICE CONDITIONS DE BASE : Avoir obtenu le C.E.S.S. (13) ou un titre équivalent. Etre âgé de 18 ans ou 18 ans minimum en cas d examen d admission qui remplace l exigence du C.E.S.S. COÛT DES ÉTUDES : de FB (assistant en psychologie) à FB (licenciés) HORAIRE DÉCALÉ ET PROMOTION SOCIALE CONDITIONS DE BASE : Etre déjà impliqué dans la vie professionnelle Etre âgé de 22 à 25 ans minimum à l entrée. L expérience professionnelle doit être attestée (ou être remplacée par un stage), en plus du C.E.S.S. ou d un titre équivalent et d un examen d admission (Fopa). COÛT DES ÉTUDES : de FB (éducateur A1) à FB (Fopa). + Droit au congé-éducation payé (14). Tableau 2/I. bis FORMATIONS DU NIVEAU SUPÉRIEUR : POST GRADUATS PLEIN EXERCICE CONDITIONS DE BASE : Avoir obtenu le C.E.S.S. + un graduat ou une licence à orientation psychopédagogique, paramédicale ou sociale. C.E.S.S. + 3 ou 4 ans soit, être âgé de 21 à 22 ans. COÛT D UN POST GRADUAT : FB qui s ajoutent aux FB à FB de graduat ou licence, soit un total de à FB. HORAIRE DÉCALÉ ET PROMOTION SOCIALE CONDITIONS DE BASE : Avoir obtenu le C.E.S.S. + un graduat ou une licence à orientation psychopédagogique, paramédicale ou sociale et, dans certains cas, avoir 3 ans d expérience dans le domaine pédagogique ou social (conseiller pédagogique multiculturel). C.E.S.S. + 3 ou 4 ans + si 3 ans d exp., soit être âgé de 21 à 24 ans selon les écoles. COÛT DES ÉTUDES : de à FB si l on excepte une école privée qui demande FB. + Droit au congé-éducation payé. 13). C.E.S.S.: Certificat d études secondaires supérieures, à l issue de la 6è générale ou technique ou de la 7è professionnelle. 14). Voir définition dans le glossaire. page 12

11 Tableau 2/II. FORMATION DU NIVEAU SECONDAIRE PLEIN EXERCICE CONDITIONS DE BASE : Avoir obtenu le C.E.S.I. (15) ou, pour les études professionnelles, avoir réussi le 2e degré (= 4e année) professionnel ou équivalent du secondaire. Etre âgé de 15 et 16 ans minimum. COÛT DES ÉTUDES : +/ FB en technique et de la gratuité à quelques milliers de francs en professionnel. HORAIRE DÉCALÉ ET PROMOTION SOCIALE CONDITIONS DE BASE : Avoir obtenu le C.E.S.I. ou réussir un examen d entrée dans le cas d un public qui dispose d une expérience professionnelle. Etre âgé de 18 à 19 ans minimum. COÛT DES ÉTUDES : de à FB. avec réductions possibles. Droit au congé-éducation payé. Dans certains cas : dispense de pointage. INSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE (I.S.P.) CONDITIONS DE BASE : Avoir obtenu le C.E.S.I. ou réussir un examen d entrée dans le cas d un public qui dispose d une expérience professionnelle + être demandeur d emploi depuis au moins 10 mois. Etre âgé au minimum de 19 ans. COÛT DES FORMATIONS : FB. Dispense de pointage + défraiement de l IBFFP dans certain cas. Tableau 2/III. FORMATION DE QUALIFICATION D ADULTES INSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE CONDITIONS DE BASE : Etre demandeur d emploi depuis + ou de 10 mois selon l âge et la formation souhaitée ou avoir un emploi précaire. Les pré-requis vont du niveau d alphabétisation au C.E.S.I. La motivation est généralement testée lors d un entretien ou d un module d orientation. Etre âgé de 18 à 20 ans minimum. LE COÛT DES FORMATIONS : de la gratuité à 5.000FB. FORMATION PERMANENTE CONDITIONS DE BASE : Avoir obtenu au moins le C.E.S.I. ou le C.E.S.S. + une expérience ou une préformation. Etre âgé d au moins 19 ans. LE COÛT DES FORMATIONS : de à FB. FORMATION CONTINUÉE CONDITIONS DE BASE : Etre travailleur en fonction dans le domaine extrascolaire. Aucune condition d âge. COÛT D UN MODULE DE FORMATION : de 500 à FB, lequel peut être pris en charge par le pouvoir organisateur du travailleur. Tableau 2/IV. FORMATION COURTE VOLONTAIRE CONDITIONS DE BASE : Avoir au minimum 16 ans et être en relation avec un terrain d animation. Formation courte et ponctuelle généralement en cours d étude pour un public jeune qui souhaite se former rapidement pour accéder à une activité de moniteur de plaines de jeux. ORGANISATIONS : Ces formations sont organisées par un très grand nombre d organisations et de services de jeunesse, de services d animation provinciaux, d associations adhérentes aux diverses fédérations de jeunesse, de mutuelles... COÛT : Variable, généralement quelques milliers de francs par session d une semaine (plus cher si en stage résidentiel et réductions si membres de l organisme de formation). 15). C.E.S.I. (ancienne appellation) : Certificat de l enseignement inférieur, à l issue de la 3è année Actuellement on parle de Certificat de l enseignement du second degré, à l issue de la quatrième année. page 13

12 4. Caractéristiques des formations 4.1. DURÉE DES FORMATIONS ET RÉPARTITION THÉORIE/PRATIQUE Tableau 3 : Orientation, durée et répartition entre formation théorique et pratique des formations, selon le niveau et le type. Le tableau suivant reprend les orientations générales des diverses formations. Ainsi il est possible d observer des lignes directrices selon le type et le niveau d études choisis ; elles offrent chacune des éléments importants pour l exercice du métier «d accueillant extrascolaire». A côté de ces orientations est indiquée la longueur des études, parfois majorée s il y a lieu de la durée de spécialisation (ex : les post-graduats). Sont mentionnées également les formules horaires existantes pour chaque type d enseignement. Ainsi on distingue les études de plein exercice en cours de jour ou en horaire décalé, les études de promotion sociale (peuvent être aussi de jour ou à horaire décalé), des formations courtes concentrées sur le temps ou ponctuelles, Dans les deux dernières colonnes nous avons calculé le total du nombre d heures de cours pour chaque formation, de manière à donner une indication sur la répartition entre théorie et pratique (stages) par type d enseignement. Bien entendu, ces nombres d heures sont comptabilisés sur la durée complète des études. Parfois, un travail supplémentaire (ex : un mémoire) est exigé en fin de parcours. page 14

13 TYPES D ETUDES ET ORIENTATION GENERALE DUREES & FORMULES HORAIRES NOMBRE D HEURES DE COURS (THEORIE) NOMBRE D HEURES DE STAGE (PRATIQUE) I. FORMATIONS DU NIVEAU SUPÉRIEUR 1. Au niveau universitaire et des post graduats : études à forte orientation psychopédagogique (sciences psychologiques, pédagogiques, psychomotricité ). 2. Au niveau supérieur de type court : orientation sociale et éducative (assistant social, éducateur, instituteur ). Etudes longues : 3 à 5 ans pour les études de plein exercice, en cours de jour ou horaire décalé. Les post graduats d 1 an sont à cumuler aux études supérieures antérieures, soit un total de 4 à 6 ans d études. Les post graduats sont organisés en plein exercice, promotion sociale (Ceria) ou horaires décalés. Part importante de théorie : à 2310 h (hors les post graduats). Pour les post graduats, rajouter de 540 à 792 h. aux graduats ou licences soit de à h. + mémoire ou travail de fin d études ou épreuve intégrée en promotion sociale. de 480 à 1700 h. (hors les post graduats). Pour les post graduats, rajouter de 60 à 720 h. aux graduats ou licences soit de 540 à h. II. FORMATIONS DU NIVEAU SECONDAIRE Etudes de niveaux technique et professionnel (16) L orientation générale est socio-éducative. Les diplômes obtenus préparent plus rapidement qu au niveau supérieur, de manière plus ciblée, à une profession auprès d enfants. En témoignent les dénominations (éducateur, moniteur, puéricultrice, ). Etudes courtes : 2 ans en plein exercice et 2 à 3 ans en promotion sociale. de 608 à h. de théorie. (en technique de plein exercice) + épreuve intégrée en promotion sociale. de 120 h. (technique de plein exercice) à h. III. FORMATIONS DE QUALIFICATION D ADULTES Les formations en ISP offrent souvent des débouchés dans un secteur ciblé et donc relativement limité. L orientation est sociale et préventive (éducateur interculturel de prévention, animateur de rue ). Les formations ISP sont courtes et ciblées : 4 mois à 1 an. 315 à h. de théorie. 150 à 600 h. Les formations permanentes sont destinées à qualifier des encadrants dans un secteur non pris en charge par l enseignement (maisons d enfants privées..). L orientation est la gestion et le projet d institution. Les formations permanentes sont étalées sur 2 ans à raison d un horaire «fluide». De 256 à 504 h. de théorie. De 0 à 140 h.de pratique professionnelle. Les formations continuées en cours d emploi sont destinées à améliorer les compétences de travailleurs en place. Durée extrêmement variable: de 6 h. à un an, en cours d emploi ou pendant le temps libre. De 6 à 60 h. Pratique professionnelle de fait. IV. FORMATION COURTE VOLONTAIRE Formation ponctuelle et limitée à une très courte période, dans le but d exercer une activité accessoire durant les vacances scolaires. 30 jours pour le brevet d animateur le plus courant ; s organise souvent en plusieurs sessions et durant les congés scolaires. De 100 à 120 h. De 120 à 160 h. de stage pratique. 16). L enseignement général n offre pas d études dont la finalité est la qualification (elles sont uniquement de «transition»). page 15

14 4.2. ORIENTATION DE L ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE, SELON LE NIVEAU ET LE TYPE Tableau 4 : Débouchés professionnels, selon le niveau et le type de formation. Dans le tableau précédent, nous situions les orientations générales des différents types d études. Ici sont envisagées les fonctions accessibles à toute personne ayant atteint un certain degré de formation. Selon que la personne s est qualifiée au niveau supérieur ou secondaire, ou qu elle s est formée ailleurs, les responsabilités et rôles du travailleur diffèrent. Les cadres et secteurs professionnels mentionnés correspondent à ce que les organismes opérateurs de formation proposent comme débouchés à leurs étudiants. Le secteur extrascolaire n y est pas mentionné tel quel, puisque celui-ci se retrouve d une façon ou d une autre dans chacun des cadres proposés (exemple : action sociale, écoles de devoirs, associations socio-culturelles, centres de vacances, ). CERTIFICATION FONCTION(S) POSSIBLE(S) DANS L EXTRASCOLAIRE CADRE ET SECTEUR PROFESSIONNELS VISÉS PAR LES ORGANISMES DE FORMATIONS I. FORMATIONS DU NIVEAU SUPÉRIEUR Licences, graduats, post graduats, spécialisations. Encadrement, coordination, action préventive d aide psychologique et sociale, rééducation, agent de développement, médiation Centres d éducation, de placement, parascolaires, d action sociale, d aide précoce. II. FORMATIONS DU NIVEAU SECONDAIRE Certificats et diplômes Responsabilité éducative et vie quotidienne auprès d enfants. Services et centres d accueil, maisons de quartier, homes, écoles de devoirs, plaines de jeux, écoles maternelles, milieux ouverts, maisons communales d accueil de l enfance III. FORMATION D ADULTES, EN INSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE OU FORMATION PERMANENTE Certificat de fréquentation, réussite de l épreuve intégrée, brevets, attestations de participation délivrée par l association, diplôme des Classes moyennes. Aide à la vie quotidienne d enfants de 0 à 12 ans en situation d accueil, de garde et gestion de projets d éducation. Tout lieu de vie d enfants, associations socio-éducatives, socio-culturelles et multiculturelles, y compris celles organisées par le monde associatif. IV. FORMATION COURTE VOLONTAIRE Brevet de moniteur animateur ou coordinateur Encadrement et animation d enfants pendant les congés scolaires. Mouvement de jeunesse, plaine ou centre de vacances. page 16

15 4.3. CONTENUS DES FORMATIONS Pour bien comprendre les informations des tableaux suivants, il faut avant tout se référer aux six axes de formation privilégiés ici. Chaque axe renvoie à une série d intitulés de cours repris comme suit : COURS GÉNÉRAUX De la philosophie, des langues, des maths et des sciences, de l informatique et autres cours de base. AXE PSYCHOPÉDAGOGIE De la psychologie, du culturel, du social, du pédagogique, de l interculturel. AXE LÉGISLATION ET ADMINISTRATION Du droit, de la sécurité sociale, de la gestion comptable et organisationnelle, des connaissances institutionnelles. AXE MÉTHODOLOGIE ET DÉONTOLOGIE De l analyse de situations, l élaboration de projets, la relation d aide, la communication, la médiation, la déontologie, AXE DES TECHNIQUES ET PRATIQUES Techniques d observation, d expression créative et artistique, de formation aux médias et à l audiovisuel, d éducation sensori-motrice et sportive, travaux pratiques et séminaires, stages et épreuve intégrée. AXE SANTÉ Education à la santé, diététique, sécurité, hygiène et prophylaxie, secourisme. page 17

16 Tableau 5 : Répartition des matières enseignées, selon le niveau et le type de formation. Les axes principaux des formations ont été repérés sur base du nombre d heures de cours dispensés. Ce tableau présente les valeurs extrêmes (min. et max.) globalisées par niveau de formation. TYPE DE FORMATION COURS GÉNÉRAUX AXE PSYCHO- PÉDAGOGIQUE AXE LÉGAL ET ADMINISTRATIF AXE MÉTHODOLOGIE ET DÉONTOLOGIE AXE DES TECHNIQUES ET PRATIQUES AXE SANTÉ I. FORMATIONS DU NIVEAU SUPÉRIEUR Plein exercice 318 à à à à à à 118 Post graduats 90 à à à à à Horaire décalé ou prom. sociale 150 à à à à à à 40 Le plus grand nombre d heures Instituteur Lic. en sc. psychologiques Assistant social Assistant social Educateur spécialisé A1, promotion soc. Educateur spécialisé II. FORMATIONS DU NIVEAU SECONDAIRE Plein exercice, technique Plein exercice, professionnel 450 à à à à à Horaire décalé ou prom. sociale 0 à à à à à à 40 Le plus grand nombre d heures Educateur A2 Educateur A2 Educateur A2 Educateur A2, promotion sociale Animateur socioculturel 3-12 ans Puériculture et Moniteur pour collectivités III. FORMATION DE QUALIFICATION D ADULTES En insertion socioprofessionnelle 0 à à à à à à 96 Formation permanente 4 à 6 12 à à à à 64 0 à 72 Le plus grand nombre d heures Animateur socioculturel (Accueil Jeunes) Educateur interculturel de prévention (CEFA-U.O.) Bagic Animateur en milieu multiculturel (CBAI) Educateur interculturel de prévention (CEFA-U.O.) Auxiliaire de l enfance (Cobeff) page 18

17 Tableau 6 : Les diplômes selon l axe principal des matières enseignées. Dans chaque colonne de ce tableau sont indiquées les trois formations dont les nombres d heures de cours totaux sont les plus élevés par axe de formation. En somme, si un étudiant ou un employeur souhaite privilégier un axe de formation particulier, il trouvera la formation ou les études qui y correspondent. Sans vouloir réduire le champ et les possibilités du large panel des formations existantes, ce tableau peut, à titre indicatif, aider un employeur à choisir un candidat dont les compétences complètent celles d une équipe déjà formée ou s ajustent à un axe précis de travail. Remarquons que ce tableau part de données quantitatives et n a pas pour objet d exclure de l analyse les contenus qualitatifs d autres formations. COURS GÉNÉRAUX AXE PSYCHO- PÉDAGOGIQUE AXE LÉGAL ET ADMINISTRATIF AXE MÉTHODOLOGIE ET DÉONTOLOGIE AXE DES TECHNIQUES ET PRATIQUES AXE SANTÉ Educateur A2, secondaire technique de plein exercice (1080 H.) Licencié en sciences psychologiques universitaire de plein exercice (1035 H.) Assistant social, supérieur de plein exercice (240 H.) Assistant social, supérieur de plein exercice (690 H.) Educateur spécialisé A1, supérieur de promotion sociale (1350 H.) Puériculture et Moniteur de collectivité, professionnel de plein exercice (300 H. chacun) Instituteur, supérieur, de plein exercice (889 H.) Assistant en psychologie, supérieur, de plein exercice (885 H.) Conseiller pédagogique multiculturel, post graduat en promotion sociale (236 H.) Educateur spécialisé A2, technique de promotion sociale (580 H.) Assistant en psychologie, supérieur de plein exercice (1260 H) Educateur spécialisé A1, supérieur de plein exercice (118 H.) Licencié en sciences psychologiques et de l éducation, universitaire, de plein exercice (695 H. chacun) Licencié en sciences de l éducation, universitaire, de plein exercice (855 H.) Gestion des institutions culturelles, brevet en éducation permanente de la C.F (204 H.) Animateur en milieu multiculturel, qualification d adultes : I.S.P. ou éducation permanente (437 H.) Animateur socioculturel enfants 3-12 ans, secondaire supérieur de qualification en promotion sociale (1259 H.) Auxiliaire de l enfance 0 à 12 ans, qualification d adultes en promotion sociale (96 H.) Il s agit ici d une approche inhabituelle dans le sens où l on part du contenu des formations pour aboutir à un choix de formations, tous types et niveaux confondus. Ceci montre par excellence que, pour couvrir l ensemble des axes utiles à l exercice du métier d accueillant, il est nécessaire de recourir à des niveaux et formes d enseignement on ne peut plus variés! page 19

18 Tableau 7 : Les compétences nécessaires dans l accueil extra-scolaire et les formations correspondantes. Ce dernier tableau nous informe des différentes compétences requises dans l accueil extrascolaire. Elles sont suivies des axes correspondants et des formations où ces matières sont les plus représentées (donnée quantitative). Il est important de constater la diversité des compétences. Le secteur extrascolaire se construit autour d une indispensable dynamique interdisciplinaire. COMPÉTENCES (OU INTITULÉS DE COURS) AXES CORRESPONDANTS FORMATIONS OÙ SONT LE PLUS REPRÉSENTÉES LES MATIÈRES 1. Psychologie et pédagogie 2. Aspects psychosociaux Axe psychologie, pédagogie, social et culturel Licence en sciences psychologiques Assistant en psychologie Educateur spécialisé A1, plein ex Auxiliaire de l enfance 0-12 ans 3. Animation socioculturelle 4. Concept de projet Axe méthodologie et déontologie Animateur en milieu multiculturel Animateur socioculturel Educateur spécialisé A1, prom.soc. Educateur interculturel de prévention Bagic 5. Gestion interne et administrative Axe législation, droit, administration et organisation Auxiliaire de l enfance 0-12 ans Educateur spécialisé A1, plein ex Educateur spécialisé A2, plein ex. 6. Techniques d expression et créativité 7. Techniques de jeux et sports 8. Préparation et organisation d activités Axe des techniques et pratiques préparant à la profession Animateur socioculturel enfants 3-12 ans Educateur spécialisé A2, plein ex. Educateur spécialisé A1, plein ex Educateur interculturel de prévention Assistant en psychologie Educateur spécialisé A2, prom.soc. Educateur spécialisé A1, prom.soc. Assistant social 9. Législation et cadre institutionnel Axe législation, droit, administration et organisation Assistant social Assistant en psychologie Educateur spécialisé A1, plein ex. 10. Expérience pratique et stages Axe des techniques et pratiques préparant à la profession Educateur spécialisé A2, prom.soc. Educateur spécialisé A1, prom.soc. Assistant social 11. Travail social en milieu défavorisé 12. La multiculturalité Axe psychologie, pédagogie, social et culturel Educateur interculturel de prévention Animateur en milieu multiculturel Educateur spécialisé A1, prom.soc. Educateur spécialisé A2, prom.soc. Post graduat de conseiller pédagogique interculturel 13. Partenariat éducatif / déontologie Axe méthodologie et déontologie Assistant social Educateur spécialisé A2, prom.soc. Psychomotricien, horaire décalé 14. Culture générale Cours généraux Educateur spécialisé A2, plein ex. Instituteurs maternel et primaire Moniteur pour collectivité d enfant (17) 15. Soins, éducation à la santé Axe santé Moniteur pour collectivité d enfant (18) Auxiliaire de l enfance 0-12 ans Educateur interculturel de prévention Puériculteur 17). L option Moniteur pour collectivité d enfants va disparaître à court terme au profit des sections de puériculture (niveau professionnel) et d agent d éducation ou animateur (niveau technique). 18). Idem. page 20

19 5. Glossaire QUELQUES TYPES D ENSEIGNEMENT Classes moyennes (formations des) : Parallèlement au réseau scolaire, il existe un réseau de formations proposées par l Institut de formation permanente pour les Classes moyennes et les PME (IFPME). Ces formations recouvrent deux filières : 1) les contrats d apprentissage d une profession indépendante dans le commerce, l artisanat, les services, les petites et moyennes entreprises ; 2) les formations de chef d entreprise ou formations patronales. Les différentes formations organisées dans le cadre de l IFPME, sont données dans les onze centres de formation situés à Bruxelles et en Wallonie ; des stages en entreprise (19) les complètent. Education permanente : Le service de l Education permanente du Ministère de la Communauté française a diverses missions. Parmi celles-ci, le soutien à des associations et des actions d éducation permanente. Cette éducation permanente touche un large public par l approche culturelle et vise à renforcer le caractère démocratique de la société. Insertion socioprofessionnelle : Les dispositifs d insertion socioprofessionnelle (ISP) ont pour but de permettre aux demandeurs d emploi de suivre un parcours de formation spécifique adapté à chaque situation et projet personnels. Un contrat est le plus souvent conclu entre le stagiaire et l organisme opérateur de formation ; les formations sont gratuites et peuvent donner droit à une indemnité. A Bruxelles, une série de partenaires sont associés au dispositif d ISP. Ce sont : l Institut bruxellois francophone de formation professionnelle, IBFFP, l Office régional bruxellois de l emploi, ORBEM, les 9 missions locales pour l emploi qui coordonnent l ISP au niveau communal, des ASBL d ISP, opérateurs de formation et guidance, les CEFA, pour les formations en alternance et l Institut de formation des PME, IFPME (20). 19). Source : Guide de promotion sociale du SIEP (voir plus haut) et Solidarités urbaines Stedelijke solidariteit, Périodique mensuel de la Délégation régionale interministérielle aux solidarités urbaines, Bruxelles, Février ). Source : Guide de promotion sociale du SIEP. page 21

20 Promotion sociale (enseignement de) : Ce type d enseignement propose une structure parallèle et complémentaire à l enseignement de plein exercice. Il s adresse à toute personne qui n est plus soumise à l obligation scolaire et qui veut compléter sa formation initiale ou se recycler. La réduction des heures de travail ainsi que le droit au congé-éducation payé encouragent les travailleurs à s inscrire à ce type de cours. Les cours de promotion sociale sont généralement organisés le soir ou durant le week-end, mais ils existent aussi en horaire de jour (attention donc, à ne pas le confondre avec l enseignement de plein exercice à horaire décalé). Il existe des écoles de promotion sociale dans les différents réseaux d enseignement des provinces et communes, de la Communauté française, du réseau libre subventionné non confessionnel et du réseau libre subventionné confessionnel. L enseignement de promotion sociale est du ressort des Communautés et est régi par le décret du 16 avril 1991 (21). DES PRÉCISIONS La «Certification» Il y a lieu de distinguer une «attestation de fréquentation» d un «certificat» ou d un «brevet». L «attestation de fréquentation» est délivrée en fin de formation et précise la matière suivie durant la formation. Le «certificat» ou «brevet» est délivré également en fin de formation, mais après qu une évaluation individualisée des participants ait permis de constater que le stagiaire a bien atteint le niveau d aptitude correspondant au programme défini et aux objectifs de la formation (22). Le Congé-éducation payé : C est un système de congés rémunérés, accordés individuellement, et permettant de se former (anciennement appelés crédits d heures). Le travailleur engagé à temps plein dans le secteur privé a droit de s absenter du travail -avec maintien de sa rémunération normale- pour suivre certaines formations, tant professionnelles que générales. Les travailleurs du secteur public et les enseignants peuvent, quant à eux, solliciter l octroi d une indemnité de promotion sociale auprès de la Communauté française (23). Formation en alternance : La formation en alternance désigne une méthode pédagogique qui combine étroitement une formation qualifiante avec un emploi dans un secteur déterminé. Lorsque la formation qualifiante se fait, pour les jeunes de moins de 25 ans, dans une alternance d emploi et de formation, la formation est principalement axée sur un apprentissage de la pratique professionnelle, le plus souvent en entreprise. Cette mise à l emploi dans l entreprise revêt un caractère d apprentissage professionnel, rémunéré et reconnu par la législation du travail (24). 21). Source : Guide de promotion sociale, Bruxelles Brabant wallon ; édité par le SIEP, Service d Information sur le Etudes et les Professions ). Source : Formation des Cadres culturels, Ministère de la Communauté française, Département de la Culture et des Affaires sociales. Programme ). Source : idem 24). Source : Une formation : l atout pour votre avenir. Brochure éditée par la Commission communautaire française en collaboration avec la Commission consultative Formation-Emploi-Enseignement de la Région Bruxelles-Capitale page 22

21 Formation qualifiante : Par formation qualifiante, on entend l apprentissage d un métier, d une profession ou d une fonction qui permet d accéder directement à un emploi qualifié dans un secteur professionnel donné. Remarquons que la formation de transition s en différencie parce qu elle exige d aller vers d autres études ou cycles d études (25). A noter : la dénomination de formation qualifiante peut s étendre au perfectionnement ou au recyclage dans une profession déjà exercée. Les Niveaux (dans l enseignement secondaire) : L appellation des diplômes de niveau secondaire par des abréviations (exemples : A1, A2, ) ne sont plus d usage, sinon dans le langage courant. Il est maintenant question de certificat d enseignement secondaire du second degré, de CESS «certificat d enseignement secondaire supérieur», de CQ «certificat de qualification de niveau technique ou professionnel» (26) et de CESP «certificat d enseignement secondaire professionnel». Le CQ donne accès aux études supérieures de type court. Le CESP certifie une fin de cycle de niveau professionnel, mais n ouvre pas accès aux études supérieures. Pour y accéder il faut obligatoirement faire une septième année professionnelle de type C, qui donnera le CESS. Reconnaissance des certifications et leurs effets : Il existe bon nombre de diplômes et de titres de certification. La reconnaissance de ceux-ci est un enjeu. Ces titres se définissent par les effets qu ils produisent (27) pour leurs porteurs, mais aussi par les contenus des programmes et par les institutions qui les délivrent. Les diplômes ont une large reconnaissance. Ils sont délivrés par des organismes respectant les procédures de reconnaissance par le Ministère de l Education (homologation). En Communauté française de Belgique, la certification produit des effets de droit : ouvrir un accès à une profession réglementée ou à un emploi subsidié, autoriser une équivalence avec d autres diplômes ou intervenir dans la fixation d un niveau barémique de la fonction publique (28). Les certificats de l enseignement de promotion sociale donnent une reconnaissance pour l accès à la formation, l accès à l orientation professionnelle, l accès au recrutement, la reconnaissance au payement (salaire, barème). Les attestations et brevets ne produisent pas les effets de droit de l enseignement, mais ils peuvent en produire d autres par exemple, via des conventions collectives sectorielles publiées au Moniteur. Ces attestations et brevets produisent aussi des effets de notoriété : certains employeurs tiennent compte des compétences maîtrisées en fonction du crédit qu ils apportent à l opérateur de formation (exemple : brevet d animateur de plaines de vacances de tel opérateur). Entre la reconnaissance large aux effets de droit et la reconnaissance par la notoriété, se situe la reconnaissance aux effets négociés ; il s agit d une reconnaissance à l intérieur d un secteur tel que les classes moyennes, où syndicats et employeurs discutent, négocient des effets de la qualification. En principe ces différentes reconnaissances doivent pouvoir se combiner, ce qui n est, de fait, pas toujours le cas. Les attestations de fréquentation ou de réussite ont comme effets la valorisation de l individu et le passage à un module de formation complémentaire à l intérieur du même organisme de formation (exemple : modules de langue en promotion sociale). Actuellement, les Etats membres du conseil des Communautés européennes visent, par une directive, à fixer la correspondance des qualifications de formation professionnelle dans la Communauté et une amélioration de l information à ce sujet (29). 25). Source : Giltay, F.Travailler avec les enfants. Coll. Formations métiers. Edité par le SIEP ). Cette information nous a été communiquée par le Conseil de l Education et de la Formation, à la Communauté française de Belgique. 27). Les informations suivantes nous ont été communiquées par le Conseil de l Education et de la Formation, à la Communauté française de Belgique. 28). Source : Validation des compétences, avis n 51, Conseil de l Education et de la Formation du 5 déc ). Décision n du 16 juillet 1985 du conseil des Communautés européennes. page 23