Grâce à ses donateurs, la FIIC agit pour aider les infirmières et infirmiers à améliorer les soins de santé prodigués à la population.

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1 Point de mire sur la Fondation Favoriser l excellence en sciences infirmières Fondation des infirmières et infirmiers du Canada 50 Driveway, Ottawa ON K2P 1E2 Tél: Fax: N o d enregistrement d organisme de bienfaisance RR0001 PRINTEMPS 2005 ISSN MOT DE LA DIRECTRICE GÉNÉRALE SEMAINE NATIONALE DES INFIRMIÈRES 9 AU 15 MAI 2005 La Semaine nationale des infirmières et infirmiers nous donne l occasion de célébrer les réalisations de la profession. Le thème de cette année, Soins infirmiers : priorité aux patients. Sécurité en tout temps, décrit des caractéristiques essentielles des soins infirmiers. La relation entre l infirmière et le patient est au cœur des soins infirmiers. Les infirmières et infirmiers écoutent, trient rapidement l information, évaluent, analysent et agissent. Elles orientent et suscitent la transformation de leur rôle pour répondre à l évolution des besoins en soins de santé de la population. Quant à la sécurité, elle a toujours été une donnée fondamentale des soins infirmiers. Il va de soi qu il faut dispenser des soins sûrs et éthiques. Les infirmières s efforcent de prodiguer des soins de la meilleure qualité, peu importe les circonstances. La population fait confiance aux infirmières à juste titre. Lorsque vous avez besoin de soins, c est avec elles que vous entrez en rapport le plus étroitement. Elles font de leur mieux pour que vous, votre famille et votre collectivité obteniez les soins que vous méritez. Grâce à ses donateurs, la FIIC agit pour aider les infirmières et infirmiers à améliorer les soins de santé prodigués à la population. Les recherches que nous appuyons font avancer les soins de première ligne, qu il s agisse d améliorer les traitements dans les cliniques locales, de prévenir la maladie, de renforcer la sécurité des médicaments, de gérer la douleur ou de comprendre les besoins des personnes souffrant de maladies chroniques. Parallèlement, nos bourses d études aident à retenir et à faire progresser les étudiants et les infirmières dans une profession qui souffre d une grave pénurie. Linda Piazza inf. aut. MGSS Directrice generale À L INTÉRIEUR NOUVEAUX MEMBRES DU CONSEIL DE LA FIIC 2 Concertation pour l avancement des sciences infirmières Bourses de recherche sur les techniques de soins Dons de titres négociables et d assurance Bienvenue à Howard Shearer, président et chef de la direction de Hitachi Canada Ltée, et à John Hartin, récemment retraité de Nortel Networks où il était directeur des opérations commerciales, Gestion mondiale des approvisionnements. 3 4 Recherche sur la ligne de front des soins de santé 7 8 Un legs planifié Bourses d études Forts de longs antécédents de participation à la collectivité, ces nouveaux administrateurs s engagent à appuyer les valeurs et les objectifs de la FIIC. 1

2 CONCERTATION POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES INFIRMIÈRES Des représentantes des organismes membres signent le mémoire d entente à la Conférence sur le leadership dans la profession infirmière en février 2005 à Ottawa. Marianne Lamb, ancienne directrice de l École des sciences infirmières et doyenne associée en sciences de la santé de l Université Queen s et présidente sortante de l ACÉSI, a accepté d être la première agente scientifique du consortium. Elle aidera le consortium à atteindre ses objectifs à court terme et à jeter les bases de l avenir. Imaginé par Judith Shamian lorsqu elle était directrice générale du BPSI, le consortium parlera d une seule voix pour faire avancer les sciences infirmières. La FIIC est un leader et un membre fondateur du nouveau Consortium canadien de recherche et d innovation en sciences infirmières. Le consortium réunit la FIIC ainsi que l Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC), l Association canadienne des écoles de sciences infirmières (ACÉSI), l Association canadienne pour la recherche infirmière (ACRI) et l Academy of Canadian Executive Nurses (ACEN). Sont aussi représentés le Bureau de la politique des soins infirmiers (BPSI) de Santé Canada et les chaires de recherche en sciences infirmières du Canada. Debout (de gauche à droite): Deborah Tamlyn, AIIC; Ellen Ruckholm, ACESI; Marianne Lamb, ACRI et Barbara McGill, ACEN. Assises (de gauche à droite): Linda Piazza, FIIC; Lucille Auffrey, AIIC; Pat Griffin, ACESI; Sandra MacDonald-Rencz, BPSI; Mary Ellen Jeans, ACEN. 2

3 BOURSES DE RECHERCHE SUR LES TECHNIQUES DE SOIN ET LA MALADIE D ALZHEIMER 2005 Le Programme de recherche sur les techniques de soin et la maladie d Alzheimer est issu de la collaboration de la FIIC, de la Société Alzheimer du Canada (SAC), ainsi que de l Institut du vieillissement (IV) et de l Institut de la santé et des hommes et des femmes (ISHF) des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Il appuie la recherche multidisciplinaire sur les techniques de soin et la démence afin d aider les personnes atteintes de la maladie d Alzheimer et leurs soignants. Le déclin cognitif, y compris la maladie d Alzheimer et les autres démences, touche 25 % des gens de plus de 65 ans et plus de 65 % des gens de 85 ans et plus. Compte tenu du vieillissement prévu de la population canadienne, le nombre de personnes atteintes de déficience cognitive doublera d ici 30 ans. La déficience cognitive nuit grandement à la qualité de vie des aînés et a un impact important sur les familles. Elle entraîne aussi une forte utilisation des services de santé. Nous espérons que notre programme améliorera les choses. On trouvera de plus amples renseignements ainsi que les directives et les formulaires de demande de 2006 dans le site Internet de la SAC ( Projets retenus, Programme de recherche sur les techniques de soin et la maladie d Alzheimer 2005 Chercheuse principale Projet Province Deborah O Connor TS Ph.D. Services de soutien, identité individuelle et soins aux Colombiepersonnes atteintes de démence : explorer l interface Britannique Katherine Simone McGilton inf. aut. Ph.D. Nouer de bons rapports avec les personnes atteintes de démence Ontario Dorothy Anne Forbes inf. aut. Ph.D. Le rôle des soins à domicile dans les cas de démence Saskatchewan Heather H. Keller Ph.D. Manger en famille avec une personne atteinte Ontario de démence: Analyse longitudinale 3

4 Recherche sur la des Soins de santé Polaroid equipe de securisation des systemes, Edmonton Arrière (g-d) : Wendy Morgan-Eckley, Bonnie Preville, Jeanne Van der Zalm, Patricia Marck, Jennifer Kwan Avant (g-d) : Robert Versluys, Michelle Reynes, Dr Brian O Brien (Autres membres de l équipe) : Lana Chivers, Corrinne Lakomy, Gwen Ethier, Mo Worobec, Marilyn Bombeo, Ramona Pannewitz, Dr Sumit Majumdar, Karen Ashurst et Liz Almeida. Améliorer la sécurité des patients À l Hôpital Royal Alexandra de Capital Health à Edmonton, une équipe multidisciplinaire effectue une recherche pratique de sécurisation des systèmes en élaborant une liste de contrôle de la sécurité des médicaments (Patricia Marck inf. aut. Ph.D. et Jeanne Van der Zalm inf. aut. Ph.D., co-chercheuses principales). Le projet est subventionné par la FIIC, la Faculté des sciences infirmières de l Université de l Alberta et l Hôpital Royal Alexandra de Capital Health. L équipe a fait intervenir les utilisateurs d un bout à l autre du projet d élaboration de la liste de contrôle, marqué par une étroite collaboration entre les chercheurs, les praticiens et les administrateurs. L équipe est très fière d avoir récemment remporté un prix de qualité et de sécurité REACH (Recognition of Excellence and Sous la direction clinique de Michelle Reynes, chef d unité, et de Bonnie Preville, infirmière clinicienne enseignante, le personnel infirmier de l unité de soins actifs 54 de l Hôpital Royal Alexandra a travaillé avec des chercheurs, des médecins et des pharmaciens pour mener à bien le projet de recherche visant à renforcer la sécurité des médicaments. Empruntant ses méthodes à la science de la restauration, qui remet en état des environnements abîmés, l équipe a identifié et affronté les problèmes de sécurité des médicaments au sein de l unité. Elle a élaboré une liste de contrôle de la sécurité des médicaments et piloté son utilisation pour évaluer les habitudes de compte rendu, les pratiques de sécurité et l environnement général de l unité. Avec la participation d une équipe d encadrement et de correction, elle s est servie des conclusions de la recherche pour apporter plusieurs changements aux pratiques et au cadre de l unité. L incidence des rapports d erreur évitée de justesse est passée de zéro avant le projet à 10 en neuf mois. Ceci contribue aux efforts de la région pour encourager l identification des erreurs possibles de médication. L impact de cette recherche pourrait s étendre bien au-delà de l Hôpital Royal Alexandra et de Capital Health à Edmonton. Des membres de l équipe ont déjà partagé le fruit de leurs travaux avec des collègues du Canada, du Japon et du Brésil, et on planifie un projet de plus grande envergure. 4

5 Améliorer les soins au service de dialyse Polaroid Chantale LeClerc et Wanda McColl Wanda, directrice du programme des soins spéciaux (dialyse, soins palliatifs et soins prolongés complexes) et son équipe clinique ont aidé les usagers du service de dialyse à rédiger leur autobiographie. Chantale, ancienne directrice de la pratique et de l enseignement des soins infirmiers, et Wanda ont analysé ensemble ces récits. Lier recherche et pratique telle est la devise du Programme de recherche concertée en réadaptation et soins prolongés (le programme) à Toronto. De fait, recherche et pratique vont de pair dans les organismes partenaires du programme, à savoir la FIIC, le Toronto Rehabilitation Institute, Baycrest Centre for Geriatric Care, Bridgepoint Health, Sunnybrook and Women s College Health Sciences Centre, ainsi que la Faculté des sciences infirmières et le Département des sciences de la réadaptation de l Université de Toronto. Le projet de recherche de Chantale LeClerc et Wanda McColl, de Bridgepoint Health, illustre parfaitement cette devise. Intitulé «Analyse de récits autobiographiques de personnes atteintes d insuffisance rénale terminale et résidant dans un établissement de soins prolongés complexes et de réadaptation», il est subventionné par la FIIC et par le programme. Wanda a mis à profit son expérience clinique pour préciser le contexte de l étude, tandis que les talents de Chantale en recherche qualitative ont permis de mieux comprendre les récits des usagers et le recours à l autobiographie pour améliorer les rapports entre le personnel et les patients. Les récits ont aidé les patients à réfléchir sur leur vie et à exprimer les sentiments que leur inspirait le fait de vivre en établissement. Ils ont aidé le personnel à comprendre ce que vivaient les patients. Les membres du programme présentent les résultats de leurs études lors de conférences nationales et internationales et devant divers groupes décisionnels comprenant des usagers, des proches et des administrateurs. Les autobiographies sont diffusées et leur impact s étendra bien au-delà d un seul service de dialyse. 5

6 PHILANTHROPIE DONS DE TITRES NÉGOCIABLES ET D ASSURANCE Souvent, les donateurs négligent deux façons d aider un organisme de bienfaisance. La première méthode consiste à faire un don de titres négociables. Au lieu de vendre les titres et de donner l argent, tâchez de donner les titres eux-mêmes pour profiter d avantages fiscaux. Lorsqu un particulier fait un don admissible d actions ou d obligations, il est réputé avoir disposé de ses titres et doit l indiquer dans sa déclaration de revenus personnelle. Pour les dons admissibles, le taux d inclusion des gains en capital est réduit à 25 % au lieu de 50 %. De plus, le donateur a droit à un crédit d impôt pour don sur la pleine valeur des actions. Par exemple, si vous avez des actions valant $ que vous avez achetées $, et que vous les vendez pour donner $ en espèces, vous devrez payer environ $ d impôt sur le gain et vous aurez droit à un crédit d impôt pour don d environ $, pour une économie d impôt nette de $. Par contre, si vous donnez les actions en nature, vous ne paierez que $ sur le gain et vous obtiendrez encore le crédit d impôt de $, pour une économie d impôt nette de $. Marie Hartmann, CA, PFA Associee, Hendry Warren LLP Comptables agrees Un particulier peut souscrire un contrat d assurance-vie dont l organisme de bienfaisance est propriétaire. Le donateur obtient un reçu d impôt annuel pour le montant des primes payées. La deuxième méthode, moins connue, consiste à faire don d une assurance-vie. Le donateur peut aussi rester propriétaire de la police et désigner l organisme comme bénéficiaire. Dans ce cas, il n obtient pas de reçu d impôt pour les primes payées chaque année, mais un reçu pour la pleine valeur de la police sera émis à son décès. Le crédit pour don au décès peut compenser le revenu gagné par le donateur l année du décès ou l année précédente. Le recours à l assurance peut transformer un don de quelques milliers de dollars par année en un don important de centaines de milliers de dollars. Donner à un organisme de bienfaisance est une récompense en soi; cependant, il n y aucune raison de se priver d un avantage fiscal supplémentaire ou d une possibilité de multiplier la valeur du don. Cet article ne donne pas de conseils fiscaux à une personne spécifique. Veuillez consulter votre professionnel de la fiscalité pour de plus amples renseignements. 6

7 UN LEGS PLANIFIÉ Comme elle dit elle-même, Beverley Campbell est «absolument convaincue du rôle essentiel des infirmières dans le système des soins de santé». Elle aimerait toutefois que la profession progresse plus rapidement pour répondre aux besoins de la population. Par exemple, elle se demande pourquoi les infirmières praticiennes ne sont pas davantage intégrées au système. Beverley Campbell B.Sc.Inf., M.Ed. Bev croit que l éducation et la recherche en sciences infirmières feront avancer les soins infirmiers et amélioreront les soins de santé au pays. Actuellement directrice du Registre de donneurs de moelle osseuse non apparentés de la Société canadienne du sang et ancienne directrice générale de la FIIC, Bev a toujours aimé relever des défis stimulants, et sa profession lui a fourni maintes occasions de le faire. Il y a quelques années, elle a entendu parler de l assurance-vie comme moyen d aider un organisme de bienfaisance. Elle s est rendu compte qu elle pourrait apporter une contribution financière importante à la recherche et à l éducation en sciences infirmières en souscrivant une police d assurance-vie. Chaque année, Bev obtient un reçu d impôt pour le montant des primes qu elle paie. Elle a trouvé là un moyen facile de donner à sa profession. Le legs de Bev procurera $ aux programmes de recherche et de bourses d études de la FIIC. Bev espère que sa contribution sera utile. La FIIC en est convaincue. Nous remercions Bev pour son don important. APOTEX INC. En matière de philanthropie, Apotex estime se renforcer elle-même lorsqu elle renforce son public. Par sa promesse de don de $ sur quatre ans, Apotex Inc. a renforcé la FIIC et rendu possible bon nombre d activités d appui à la recherche et aux bourses d études. Apotex Inc., principale société pharmaceutique appartenant à des intérêts canadiens, fait affaire au Canada depuis plus de 27 ans. 7

8 BOURSES D ÉTUDES ENCOURAGER L EXCELLENCE ET LA COMPASSION Le Canada compte porteurs de l hépatite C; cette maladie étant asymptomatique, d entre eux l ignorent. Chaque année, plus de Canadiens dont beaucoup de jeunes contractent le virus de l hépatite C. Parallèlement, il y a une grave pénurie de professionnels de la santé formés dans ce domaine. En 2002, la FIIC et Hoffman-La Roche Ltée importante société de soins de santé d envergure internationale vouée à la recherche, à la mise au point et à la mise en marché des médicaments ont institué la Bourse de recherche infirmière en hépatologie Hoffman-La Roche. Cette bourse procure $ (à raison de $ par année sur deux ans) à un(e) étudiant(e) de cycle supérieur en sciences infirmières qui se spécialise en hépatologie virale. Ciro Panessa, de l Université de la Colombie-Britannique, a été le premier récipiendaire de la Bourse Hoffman-La Roche. Il veut faciliter les interventions incitant les jeunes à changer de comportement face à l hépatite C, et son travail porte fruit. Ciro a présenté des communications lors de cinq conférences sur l hépatite, y compris la deuxième Conférence nationale autochtone sur l hépatite C en 2003 et la deuxième Conférence canadienne sur l hépatite C en Tout en poursuivant sa maîtrise en sciences infirmières, Ciro a été membre du Conseil consultatif de l hépatite C de Youth Co ( assistant de recherche au Programme de l hépatite de la C.-B.; stagiaire au Programme national de formation en recherche sur l hépatite C ( et infirmier du Projet auprès des jeunes à haut risque de contracter l hépatite C au Service de lutte contre les maladies transmissibles de Vancouver Coastal Health. L équipe de virologie de Hoffman-Laroche a renouvelé la bourse pour au moins deux ans. La FIIC annoncera le récipiendaire de durant l été. BOURSES D ÉTUDES DE LA FIIC La FIIC a reçu plus de 300 candidatures à une trentaine de bourses en Nos bourses d études sont subventionnées par des particuliers et des sociétés. Veuillez contacter la FIIC dès aujourd hui pour des renseignements sur le financement d une bourse d études