Rencontre des représentants des usagers et des professionnels de santé de Midi-Pyrénées

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1 Rencontre des représentants des usagers et des professionnels de santé de Midi-Pyrénées Mardi 3 mars h 16 h En partenariat avec Amphithéâtre Alaric - CPAM Place Saint-Étienne. Toulouse Matin Après-midi La chambre des erreurs : testez votre sagacité! Présentation du Pôle régional de compétences en éducation et promotion de la santé Claude Vialas, Stéphanie Médieux, Toulouse Les associations des malades & soutien aux familles au sein du CHU Evelyne Rius, CHU Toulouse Compte-rendu des 5 es Etats généraux des infections nosocomiales et de la sécurité du patient ARLIN Midi-Pyrénées Debriefing de la chambre des erreurs Le nouveau programme national de prévention des infections associées aux soins ARLIN Midi-Pyrénées La grippe & autres infections respiratoires hivernales : tout ce qu il faut savoir! Anne Guinard, CIRE Midi-Pyrénées Buffet

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3 Sommaire Objectifs Missions et Activités Organisation Comment devenir Membre du Pôle? Comment solliciter le Pôle?

4 I. Objectifs Créer une dynamique d échange et de partage Faire vivre une culture commune en EpS/PS Favoriser la montée en compétences

5 A noter

6 Concrètement, II. Missions & Activités qui en découlent :

7 Mission 1 Etre un appui aux porteurs de projets en favorisant le déploiement d une démarche qualité. Formations Conseil méthodologique

8 Programme Formation 2015 Formation Construire un projet en EpS/PS Sensibilisation Evaluer la qualité des actions en EpS/PS (GAE) Formation Evaluer les Interventions en Nutrition (Evalin) Formation Intervenir en EpS/PS : Le Cube santé Formation Communiquer en Promotion santé

9 Mission 2 Favoriser le rapprochement des acteurs de la région, quel que soit leur secteur d intervention. Comités de pilotage et technique Journées d échange régionale Plateforme de personnes-ressources sur le site internet.

10 Mission 3 Favoriser la diffusion et le partage des connaissances en EpS/PS : être centre de ressources. Construire une BDD Bibliographique et d outils pédagogiques et d animation. Construire une BDD de Personnes- Ressource.

11 Mission 4 Mettre les compétences du Pôle à la disposition des décideurs de la politique régionale de santé. Echanges réguliers avec l ARS Mission 5 Organiser, rendre lisibles et accessibles les compétences et les activités du Pôle auprès de tous les acteurs de Midi-Pyrénées. Communiquer on et off line sur le PRC, ses missions, ses activités.

12 III. Organisation

13 IV. Comment prendre part aux activités du Pôle? Les personnes/structures peuvent : Adhérer à un Comité Technique de manière libre volontaire. Cette adhésion est validée par le Comité de Pilotage. Les personnes qui souhaitent se retirer d un Comité Technique sont libres de le faire en informant le Comité de Pilotage. Dans tous les cas, l adhésion passe par la signature d une charte d engagements. S inscrire comme Personne-Ressource sur un sujet santé-social/public spécifique. Auprès des Comités. Pour l ensemble de la communauté (site internet)

14 V. Comment solliciter le Pôle? Pour recourir à un service proposé par le Pôle ; Pour prendre part aux activités du Pôle ; Pour en savoir plus sur le Pôle et prc.contact@univ-tlse3.fr

15 «Humanité et Citoyenneté au Cœur de l Hôpital» Evelyne RIUS - ARLIN

16 Contexte National Loi du relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé Circulaire du les dispositifs de mise en place des MDU ou Espace Usagers Loi HPST du Certification HAS V : Année des patients et leurs droits - Nouvelles attentes du citoyen actuel de santé - La bientraitance à l Hôpital - Faire vivre les droits des patients Evelyne RIUS - ARLIN

17 Les Associations de Patients Loi du 4 mars 2002 art 17 - art L du Code Santé Publique Les Etablissement de Santé facilitent l intervention des associations de bénévoles qui peuvent apporter un soutien à toute personne accueillie en ETS ; Elles doivent conclure avec l ETS, une convention qui déterminera les modalités de cette intervention Participation des usagers au fonctionnement du système de santé - art L du CSP Agrément des associations soit au niveau national soit régional. Il est subordonné à l activité effective et publique de l association en vue de la défense des droits des personnes malades et des usagers du systèmes de santé, ainsi qu aux actions de formation information qu elle conduit, à la transparence de sa gestion, à sa représentativité et son indépendance. Seules les associations agrées représentent les usagers dans les instances des ETS Evelyne RIUS - ARLIN

18 Evelyne RIUS - ARLIN

19 Evelyne RIUS - ARLIN

20 Les Associations de patients et soutien aux familles Une convention est signée entre le CHU, l association de bénévoles, les médecins des spécialités impactées, s il y a lieu - les modalités d intervention, son périmètre d action y sont définis - chaque bénévole, doit avoir une formation à l écoute, à minima, par son association - muni d un badge d identification, le bénévole intervient, au sein du CHU auprès des patients et famille à leur demande et en collaboration avec l équipe de soin Evelyne RIUS - ARLIN

21 Evelyne RIUS - ARLIN

22 Etiquette du bénévole Evelyne RIUS - ARLIN

23 Evelyne RIUS - ARLIN

24 Une volonté institutionnelle Ouverture de la Maison des Usagers le 18 avril 2011 site de RANGUEIL gestion collégiale, coordination de proximité Septembre 2015,ouverture de l Espace Associations- Usagers Intégration des associations de bénévoles et donc, des Représentants des Usagers à la vie de l institution Amélioration de l accès à l information et aux droits des usagers Visibilité de leurs activités Evelyne RIUS - ARLIN

25 Evelyne RIUS - ARLIN

26 Les missions Accueil, écoute des usagers Informations sur - les droits des usagers de la santé - la prévention des maladies - la connaissance du milieu associatif à l intérieur et à l extérieur de l hôpital Echanges entre les associations, entre associations et professionnels de santé Evelyne RIUS - ARLIN

27 Evelyne RIUS - ARLIN

28 Les objectifs Reconnaître la place essentielle des malades et de leurs proches, dans la prise en charge de leur propre santé Leur permettre d apprivoiser un univers complexe Faciliter le passage entre la ville et l hôpital et le retour au domicile Favoriser les échanges entre les acteurs de l hôpital Promouvoir ensemble des messages de prévention et d éducation pour la santé Evelyne RIUS - ARLIN

29 Les valeurs Respecter les règles et valeurs du service public Respecter la dignité de la personne, sa vie privée et le secret des informations délivrées Adhérer à des valeurs de tolérance, d empathie Délivrer une information de qualité, pluraliste et loyale Respecter l éthique des professionnels de santé Ne pas faire de publicité sélective Evelyne RIUS - ARLIN

30 Un lieu ressource Pour les usagers Un espace d expression et d information Un espace rassurant, convivial Pour les associations Un espace de solidarité et de transmission Un espace identifié, privilégié Pour l institution et les professionnels Un espace de collaboration et de partage Un espace neutre, innovant Ce n est ni un lieu de soins, ni un lieu de réclamation Evelyne RIUS - ARLIN

31 Les activités documentation en accès libre affichage d informations permanences physiques et téléphoniques manifestations de promotion de Santé Publique cycle de formations, conférences, tables rondes rencontres inter-associatives sous forme de forum Evelyne RIUS - ARLIN

32 L Espace et les Associations Pourquoi participer? Côté novateur de l Espace Proximité et aide aux usagers Meilleure connaissance du milieu hospitalier Accès à une documentation variée Etre force de propositions Quelles attentes? Participer à la vie hospitalière Etre à l écoute des usagers de la santé Créer des partenariats Evelyne RIUS - ARLIN

33 Quel rôle? Ecoute, information, orientation Quelle formation? Par l institution: sa structure, les droits des patients Par l association: accueil et écoute Par la MDU: rencontres inter-associatives Quels points forts? Parole d usager à usager, échange sans tiers Partage d expériences entre bénévoles Quelle crainte? Manque de connaissances Les Bénévoles de l Espace Evelyne RIUS - ARLIN

34 Les difficultés Connaissance de la structure auprès des usagers. Peu de visites Continuité des permanences Positionnement de quelques associations devant la dimension «généraliste» des permanences L actualisation de la documentation Evelyne RIUS - ARLIN

35 Conclusion L ambition de cet espace est d aider la personne soignée, à devenir un partenaire des professionnels de santé Sa réussite repose sur son accompagnement par les bénévoles, sur la qualité des ressources documentaires et des manifestations mais aussi sur sa capacité d innovation Expérience concrète de démocratie sanitaire Evelyne RIUS - ARLIN

36 Merci pour votre attention Evelyne RIUS Tel Evelyne RIUS - ARLIN

37 LA CHAMBRE DES ERREURS Madame, Monsieur Vous allez entrer dans la chambre des erreurs. Cette espace représente la chambre d un patient, Mr X, hospitalisé pour la journée dans le cadre du suivi de sa pathologie. Il est prévu : - une consultation médicale, - un bilan biologique, - un scanner et la pose d une voie veineuse périphérique, - un traitement médicamenteux administré par voie orale. Votre rôle consiste à rechercher les erreurs reconstituées dans la chambre et les indiquer sur le document qui vous a été remis à votre arrivée. 6 chapitres on été identifiés afin de pouvoir assurer le classement de ces erreurs. Nous comptons sur votre perspicacité et vos connaissances pour que le Sherlock Holmes qui sommeille en vous se manifeste au mieux!! CHAPITRES LISTE DES ERREURS RETROUVEES Identitovigilance Traitement médicamenteux Hygiène des mains Examen radiologique Risque infectieux Risque AES

38 Chariot de soins 3 plateaux Patient allongé dans un fauteuil de prélèvement Identitovigilance Bracelet illisible Tube non étiqueté Dossier de soins : un des feuillets est étiqueté avec erreur du patient Risque Médicamenteux SORTIE TABLE Pilulier Dossier de soins Plateau déjeuner Produit périmé Allergie à l aspirine non respectée Blister ôté ATS ouvert sans bouchon (Alcool) Hygiène des mains / EPI PHA présent non daté Présence de gants poudrés Affiche lavage simple des mains non appropriée Risque infectieux Pansement de VVP décollé SHA ENTREE Risque médical Plateau repas présent chez un patient à jeun pour scanner Risque AES

39 Les futurs axes du programme national d actions de prévention des infections associées aux soins PROPIAS 2015 Dr Anne-Gaëlle Venier 20 novembre 2014

40 PROPIAS Fait suite au PROPIN Annoncé par la ministre semaine sécurité du patient Programme pas encore figé pour permettre des évolutions Forme finalisée d ici fin 2014 Programme pérenne Etapes d évaluation régulières par la CoSPIN Ajustement des actions au contexte de santé

41 Évaluation du PROPIN Besoin d impliquer ES, EMS et ville Suivre le parcours de soins Trois grands axes Développer la prévention des IAS tout au long du parcours des soins en impliquant les patients et les résidents Renforcer la prévention et la maîtrise de l antibiorésistance dans l ensemble des secteurs de l offre de soins Réduire les risques infectieux associés aux actes invasifs tout au long du parcours de soins.

42 5 thèmes déclinés en objectifs et actions Thème 1 : cohérence, efficience, synergie des actions et programmes dans les 3 secteurs Intégrer la gestion du risque infectieux dans le programme «hôpital numérique» et le programme «territoire de soins numérique» Inciter les équipes à prioriser les IAS dans les démarches d amélioration continue du travail en équipe, analyses collectives, retours d expérience Favoriser l utilisation des médias sociaux pour relayer des évènements et diffuser les initiatives et réussites des acteurs de terrain

43 5 thèmes déclinés en objectifs et actions Thème 2 : s appuyer sur les structures d appui pour développer une culture partagée de sécurité et de prévention des IAS Annuaire territorial et national Renforcer la coopération entre les structures S assurer que les EOH soient en capacité de répondre aux missions demandées, prendre en compte l activité de l ES et s assurer que le ratio des professionnels en hygiène soit atteint

44 5 thèmes déclinés en objectifs et actions Thème 3 : promouvoir la formation à la PIAS Renforcer et harmoniser la formation Formation initiale obligatoire Référentiel métier hygiéniste (médical / paramédical) Développer et harmoniser la formation continue en hygiène Promouvoir l apprentissage par simulation et retour d expérience Former les professionnels pour mieux associer le patient à la sécurité de ses soins

45 5 thèmes déclinés en objectifs et actions Thème 4 : signaler les IAS Signalement des IAS en ville et EMS, mais aussi par les usagers, 100 % des ES en capacité de signaler sur e-sin, réaliser une AAC en cas de signalement externe si pertinent Analyser les REX au niveau régional

46 5 thèmes déclinés en objectifs et actions Thème 5 : renforcer la surveillance des IAS Développer la surveillance automatisée Enquête de prévalence dans les EMS Conserver l enquête de prévalence nationale Utiliser les données de surveillance pour adapter les politiques de prévention et les indicateurs

47 Orientations de recherche Impact de l AAC des IAS Freins au signalement Indicateurs pertinents pour la ville et parcours de soins Risque infectieux & soins de ville

48 4 thèmes déclinés en objectifs et actions Thème 1 : patients et public co-acteurs de la maîtrise de l antibiorésistance Information, sensibilisation et vérification de la compréhension Thème 2 : renforcer l observance des PS et gestion du péril fécal dans les 3 secteurs

49 4 thèmes déclinés en objectifs et actions Thème 3: améliorer la maîtrise des BMR et BHRe Évaluer régulièrement le respect des PS et PCC Informer et former les professionnels Surveillance, signalement, capacité de détecter AAC en cas d infection grave à SARM (bactériémie, ISO)

50 4 thèmes déclinés en objectifs et actions Thème 4 : réduire l exposition aux ATB Meilleur diagnostic des infections respiratoires virales Formation initiale médicale Réduire la consommation dans tous les secteurs Réduire les infections par C. difficile Augmenter la couverture vaccinale des soignants

51 Axes de recherche Comportements de prescription Freins à la réduction des prescriptions Études d intervention sur les stratégies de maîtrise de la diffusion des EBLSE en communauté et en milieu de soins Prévention des infections par C. difficile Amélioration de la couverture vaccinale Alternatives thérapeutiques (en lien avec l ANSM)

52 Thème 1 : renforcer et ancrer la culture de sécurité des personnels pratiquant des actes invasifs Analyse a priori des risques Revue de pertinence des actes Outils de formation Travail en équipe, apprentissage des erreurs, EPP, AAC Thème 2 : surveiller les infections associées aux actes invasifs Associer les patients Surveillance des bactériémies sur CVC et autres dispositifs invasifs

53 Thème 3 : outils de surveillance des ISO profondes Coupler la surveillance à des modules d évaluation des pratiques de prévention Signaler, culture de sécurité Méthodes d analyse a priori et a posteriori Antibioprophylaxie

54 Axes de recherche Facteurs comportementaux et organisationnels liés au risque infectieux chirurgical Exploiter les données des CIOA Exploiter les données de surveillance Évaluer l impact de l implication du patient sur les taux d ISO

55 PROPIAS = document officiel à venir, programme pérenne Intégration de la ville et des EMS Promotion de la multidisciplinarité et de l implication du patient Importance d utiliser des outils d analyse a priori et a posteriori Véritable place des EOH

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57 La grippe & autres infections respiratoires hivernales : tout ce qu il faut savoir! Dr Anne Guinard, Cire Midi-Pyrénées Rencontre des représentants des usagers et des professionnels de santé de Midi-Pyrénées - 3 MARS 2015

58 Plan Définitions et étiologies La grippe Autres étiologies La surveillance de la grippe et autres IRA

59 Définition d une Infection respiratoire aigüe (IRA) Les signes et symptômes suggestifs des IRA du sujet âgé comportent une association ou succession d'au moins un signe fonctionnel ou physique d'atteinte respiratoire basse: - toux, dyspnée, douleur thoracique, sifflement, signes auscultatoires récents diffus ou en foyers et d'au moins un signe général suggestif d'infection: - fièvre, sueurs, céphalées, arthralgies, mal de gorge, "rhume" Tableau clinique souvent trompeur chez les personnes âgées

60 Etiologies 1- Virales Virus influenza A et B (grippe) Virus respiratoire syncitial (VRS) 2- Bactériennes Pneumocoque Legionella Chlamydophila pneumoniae

61 Virus de la grippe ARN simple brin segmenté permet échange complet de segment(s) d ARN entre des virus grippaux animaux (aviaire ou porcin) et humain Hémagglutinine Neuraminidase 8 gènes A B C

62 Infections respiratoires aigües : Grippe Les virus grippaux de type A circulent chez de nombreuses espèces (canards, poulets, porcs, chevaux, phoques ) Les virus grippaux de type B circulent essentiellement chez l homme Les virus A et B sont à l origine des épidémies saisonnières chez l'homme --> seul le virus A est responsable de pandémies Fréquentes mutations génétiques: - soit par glissement ("drift") lors des épidémies saisonnières ; - soit par cassure ("shift"), ne concerne que les virus de type A et est responsable de l apparition de nouveaux virus face auxquels la population n est pas protégée et génère des pandémies grippales

63 Comment la grippe se propage? Transmission essentiellement par voie aérienne Contact direct : goutelles de salive Contact indirect : surface, mains Survie dans l environnement : quelques heures à jours Contagiosité avant même l apparition des symptômes 24h avant le début des signes - 7 jours Diffusion rapide en cas d épidémie, le nombre de patients double d une semaine à l autre chaque porteur du virus contamine au moins 1 à 2 individus

64 Grippe : quels sont les symptômes? Fièvre (généralement 37,8 C - 39,4 C chez les adultes, et des températures plus élevées sont enregistrées chez les enfants) Toux Maux de gorge Nez qui coule Maux de tête Douleurs musculaires Fatigue extrême

65 Est-ce grave Docteur? La grippe peut être à l origine de nombreuses complications Otite pneumonie myocardite (inflammation du muscle cardiaque) Décompensations de maladies chroniques provoquées le plus souvent par une infection bactérienne secondaire

66 Est-ce grave Docteur? Les conséquences peuvent être plus graves pour les personnes à risque accru de complications à savoir : les personnes âgées les femmes enceintes les personnes atteintes de certaines maladies chroniques ou d un déficit immunitaire Les personnes souffrant d obésité.

67 Comment éviter la transmission de la grippe -1? Vaccination antigrippale +++ Chaque année, en février, l'organisation mondiale de la santé prédit les souches de virus susceptibles de circuler l'hiver suivant dans l'hémisphère Nord. Il arrive toutefois que ces souches connaissent, a posteriori, des mutations inopinées. C'est ce qui s'est produit cette année avec le H3N2: le variant «switzerland» en circulation est «très différent» de celui qui avait été retenu par les experts.

68 Comment éviter la transmission de la grippe -2?

69 Etiologies (suite) Virus influenza A et B (grippe) Virus respiratoire syncitial (VRS): bronchiolites du jeune enfant++ Pneumocoque : Streptococcus pneumoniae Germes cosmopolites Responsable +++ infections bactériennes des voies respiratoires, & otites, sinusites, pneumonies, septicémies, méningites Tranches d'âge ++ : enfants < 2 ans et adultes > 65 ans Legionella Incubation 2 à 10 jours. affecte +adultes et ++ si facteurs favorisants : âge avancé, tabagisme, maladies respiratoires chroniques, diabète, maladies immuno-suppressives, traitements immuno-suppresseur

70 Comparaison entre les épidémies saisonnières et les pandémies Létalité : 1/1000 à 1/ Soins intensifs: 15% des hospitalisés Hospitalisations : 0,5%-1% Consultations Population générale Létalité: 1/1000 Hospitalisation : 0,3% Taux d attaque: 5% Grippe saisonnière Consultations Population générale Pandémie Taux d attaque ~ 15%

71 Surveillance des épidémies hivernales Objectifs - méthodes Objectifs Détecter le début de la phase épidémique Mesurer l impact de l épidémie : ampleur, gravité, population touchée Permet d anticiper l impact sur l offre de soin Nécessité de confronter plusieurs sources de données

72 Organisation de la surveillance de la grippe Grippe dans la communauté :sentinelles Surveillance des passages aux urgences pour grippe clinique : Réseau OSCOUR Surveillance des formes graves hospitalisées en réanimation Mortalité toutes causes : Insee Cas groupés d IRA en collectivités de sujets âgés Surveillance virologique de la grippe : 2 CNR

73 Taux d'incidence pour habitants Taux de consultation pour syndrome grippal (Réseau Sentinelles) et admissions des cas graves en réanimation, à France entière Nombre de cas graves 1000 Epidémie Cas graves admis en réanimation Consultations pour syndromes grippaux Virus ominant H1N1 pandémique H1N1pdm et B H3N2 H3N2 H1N1pdm et B H3N2 H1N1pdm H3N2

74 Foyers d IRA en collectivités de personnes âgées- France entière Virus dominant H1N1pdm et B H3N2 H3N2 H1N1pdm et B H3N2 H1N1pdm H3N2

75 Surveillance virologique

76 Qu'est-ce que le plan Orsan? Les médecins de ville sont mobilisés pour réserver les hospitalisations au cas les plus graves. Dans les hôpitaux, les interventions qui ne sont pas nécessaires immédiatement peuvent être déprogrammées pour libérer des lits et du personnel. Les équipes médicales sont renforcées si besoin par le rappel de personnels soignants. Les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) sont mis en alerte pour mieux prendre en charge les malades qu'ils accueillent.

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78 Quelques textes de références Instruction N DGS/RI1/DGCS/2012/433 du 21 décembre 2012, relative aux conduites à tenir devant des infections respiratoires aiguës ou des gastroentérites aiguës dans les collectivités de personnes âgées. Avis du HCSP du 9 novembre 2012 relatif à l'utilisation des antiviraux chez les patients en extra-hospitalier pour le traitement curatif et le traitement en post-exposition en période de circulation des virus de la grippe saisonnière Rapport du HCSP (octobre 2012) relatif à la conduite à tenir devant une ou plusieurs infections respiratoires aiguës dans les collectivités de personnes âgées. Circulaire n DGCS/DGS/2011/377 du 30 septembre 2011, relative à la mise en oeuvre du programme national de prévention des infections dans le secteur médicosocial 2011/2013. Un guide de recommandations du HCSP (janvier 2010) relatives aux conduites à tenir devant des gastroentérites aiguës en établissement d hébergement pour personnes âgées. Site InVS Site CCLIN-SO ARS Midi-Pyrénées

79 Conclusion / messages à retenir L épidémie de grippe saisonnière revient chaque année, mais son ampleur et sa durée sont imprévisibles! Des situations fréquentes, complexes à gérer, un impact important et d autres virus circulants que la grippe. Une anticipation de la préparation fondamentale: - Vaccination contre la grippe chez le personnel insuffisante - Tests rapides grippe Des mesures d hygiène à mettre en place rapidement par tous

80 Merci pour votre attention

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