Union de Mutuelles d Epargne et de Crédit (UMEC-Sedhiou) Sénégal

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1 Microfinanza Rating Juin 2006 Union de Mutuelles d Epargne et de Crédit (UMEC-Sedhiou) Sénégal L UMEC, Union de mutuelles d Epargne et de Crédit de Sédhiou est née, en 1999, grâce au regroupement en réseau des Mutuelles d Epargnes et de Crédit crées par deux projets de coopération bilatérale : le PRIMOCA, Programme Régional de développement Intégral de la Moyenne Casamance (coopération Italienne) et le PSPI, Projet Systèmes de Production Intégrés pour une gestion durable des ressources en moyenne et haute Casamance (coopération allemande). L UMEC travaille avec une clientèle quasiexclusivement rurale dans la région de Kolda et en particulier dans le département de Sédhiou, à travers ses 26 caisses de base. Les services financiers offerts sont: le crédit de groupe et individuel (surtout le crédit campagne), ordinairement accompagnés par une épargne préalable et obligatoire, et l épargne volontaire. Statut légal Union de Mutuelle d Epargne et de Crédit Date de démarrage 1999 Zone d intervention Rural et Périurbain Méthodologie de crédit Groupes et individus Passif et fonds propres - US$ Déc 2003 Déc 2004 Déc 2005 Fonds propres Dépôts Dettes à court terme Fonds affectés Autres dettes Zone d intervention de l UMEC Compte tenu de l insuffisance des données et du faible niveau de contrôle, l analyse financière conduite par Microfinanza Rating sera limitée et la fiabilité des données utilisées ne peut pas être assurée. Par conséquent, le résultat de cette analyse n est pas complet et peut ne pas être véridique. En plus, il faut remarquer que l encours de crédit (et le passif) de l UMEC est gonflé par une portefeuille financé par les programmes gouvernementaux (PLCP et FNPJ). Cela constitue environ 50% du portefeuille total de l UMEC. En effet, presque tout l encours des fonds reçus par le PLCP et le FNPJ est en retard depuis plus qu un an. Microfinanza Rating srl Corso Sempione, Milan Italy Tel: info@microfinanzarating.com CONTACTS UMEC BP 106, Sédhiou, Région de Kolda Tél. : / umec@sentoo.sn sonkomatar@yahoo.fr

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3 Opinion finale Dans l ensemble, il nous semble que la pérennité des opérations de l UMEC de Sédhiou est exposée à un ensemble de risques externes et internes, dont les principaux demeurent dans une organisation faible menacée par le manque d un balancement entre pouvoir des élus et autorité des techniciens et entre décentralisation et contrôle interne des opérations, par un système de gestion de l information inefficient pour la taille atteinte par l institution et un accès limité à des ressources humaines de bon niveau. Lors de la création de l UMEC a manqué une construction et consolidation institutionnelle, en rendant plus difficile l harmonisation des opérations et la création d une culture institutionnelle intégrée. Par conséquent, les opérations n ont toujours pas une performance satisfaisante, résultant en mauvaise qualité du portefeuille et faible capacité de collecter épargne volontaire. A cela s accompagnent une difficulté d accès et de gestion à de ressources financières. De l autre coté, l institution souffre à différents niveaux (pressions politiques, problèmes de sécurité, supervision insuffisante) du fait d opérer dans la zone politiquement chaude de la Casamance. Forces Connaissance du terrain, et expérience dans la région ; Bon positionnement en terme d offre en milieu rural; Opportunités Marché assez vaste; Possibilité d utiliser l épargne en tant que source de financement; Projet «AESOR» de la Coopération Canadienne Appui du gouvernement au secteur de la Microfinance (lettre de la politique sectorielle) Microfinanza Rating 3

4 Benchmarking Tous les chiffres se réfèrent à la base de données du MicroBanking Bulletin (MBB), mise à jour en Décembre Les ratios financiers indiqués ici pour l UMEC ne correspondent pas complètement aux ratios présentés dans le rapport, du fait qu ils sont calculés selon la méthodologie 1 du MicroBanking Bulletin (MBB). Principales remarques sur le benchmarking 2 - Le montant de l encours de crédit est en ligne avec celui du groupe de pairs de l institution (Afrique small) - L encours de prêt moyen par emprunteur actif sur RNB par habitant est moins élevé pour UMEC que pour les autres groupes de pairs, ce qui est dû surtout à une politique de crédit dédiée à des populations économiquement faibles. - Le PAR 90 est beaucoup plus élevé pour UMEC que pour les autres groupes de pairs. Cela reflète la très mauvaise qualité du portefeuille de l UMEC. - Le rendement du portefeuille est beaucoup plus bas que celui de tous les groupes de pairs de l institution. Cela reflète les problèmes de qualité du portefeuille, et la définition de taux de sortie subventionnés pour certaines sources de financement. - Le rapport dettes/fonds propres est exceptionnellement élevé par rapport au celui des autres groupes de pairs, cela est partiellement du au fait que l UMEC collecte l épargne, mais confirme aussi que la base de capital est limitée. - Le niveau des charges d exploitation sur l encours des crédits est en ligne avec celui de la méthodologie individuelle et plus bas que les benchmarks, fait exception pour les Credit Union. - La productivité des agents de crédit reste en dessous de celle de toutes les autres catégories, indiquant une performance qui peut être améliorée. 1 Le MBB ajuste les données financières afin de les homologuer entre les IMF. On fait des ajustements pour : a) inflation, b) subventions, c) dotations aux provisions pour créances douteuses (MBB, Annexe 1, Notes on Adjustments and Statistical Issues). 2 Pour ce qui concerne le benchmarking sur le Statut Légal et la Méthodologie de Crédit, les données se réfèrent aux IMF financièrement viables (FSS). Microfinanza Rating 4

5 SOMMAIRE 1. Contexte externe et positionnement de l UMEC...6 Background institutionnel... 6 Contexte politique et macro-économique... 6 Le secteur de la microfinance... 7 Réglementation et supervision... 8 Positionnement sur le marché Gouvernance et structure opérationnelle...10 Propriété et gouvernance Organisation et structure de gestion Ressources humaines Technologie d information et SIG Opérations financières...14 Produits financiers Procédures pour l octroi et recouvrement du crédit Qualité et structure de l actif...18 Structure de l actif Structure et qualité du portefeuille Structure financière, ALM et résultats financiers Objectifs stratégiques et nécessités financières Détails des facteurs de risque...24 Annexe 1 Etats financiers...26 Annexe 2 - Définitions...31 Annexe 3 Directives de reporting et comptabilité...32 Annexe 4 Echelle de rating...33

6 Chapitre 1 1. Contexte externe et positionnement de l UMEC Background institutionnel Le réseau UMEC de Sédhiou s est constitué en mai 1998 grâce au regroupement des caisses de base créées à partir de 1993 par le projets PRIMOCA (10 caisses), géré par la coopération italienne et les projets PSPI (5 caisses), géré par la coopération allemande. C est en Décembre 1999 que l Union a été formellement agréée comme premier réseau rural par le Ministère des Finances. L UMEC a été créée avec le but de pérenniser les entités de base grâce à la réalisation d économies d échelle par le partage des coûts de suivi, de formation et d évaluation et pour garantir leur refinancement et la sécurité de leur épargne. L UMEC travaille en milieu rural dans la région de Kolda. La plus grande partie de son portefeuille est allouée aux activités agricoles ou liées à l agriculture. De 15 mutuelles au lors de sa création, aujourd hui l UMEC compte 26 Mutuelles d Epargne et de Crédit (MEC), dont au moins une dans chacune des vingt communautés rurales du département de Sédhiou. En complément des appuis technique et financier fournis par le PRIMOCA e le PSPI, UMEC a bénéficié de l appui technique de Dyna Entreprise (projet USAID) et des financements d autres bailleurs de fonds comme le Fonds de contrepartie Sénégalo-belge. Contexte politique et macro-économique Le parti socialiste (PS) a gouverné le Sénégal depuis l indépendance (1960) jusqu au 2000, lorsque Abdoulaye Wade, du parti démocratique sénégalais (PDS), a gagné les élections présidentielles. Ce changement de gouvernement a contribué à améliorer la réputation du Sénégal en tant que démocratie africaine relativement stable. Les réformes économiques entreprises en 1994, après la dévaluation du franc CFA, ont placé l économie sénégalaise sur le sentier de la croissance. Ces réformes qui constituent la suite du processus d ajustement structurel engagé depuis 1979 ont visé le rétablissement des conditions d une croissance économique durable, notamment par le biais de privatisations, promotion du secteur privé et maîtrise de l inflation. En effet à partir de 1995, le taux de croissance du PIB a toujours oscillé entre 5% et 6,2%, à l exception de 2001, année caractérisée par une très mauvaise récolte. La structure du PIB reste fortement dominée par les services (63%) suivis de l industrie (18%) et de l agriculture 3 (19%), qui quand même occupe plus du 70% de la population économiquement active. Cependant, malgré les avancées en terme de croissance économique, le pays reste classé au 157 rang sur 177 en terme de développement humain (PNUD, Rapport sur le Développement Humain 2004) et l accès aux services sociaux de base constitue un défi majeur pour plus de la moitié de la population. D après le PNUD le 25% de la population souffre de malnutrition chronique. Le taux d alphabétisation demeure bas à 40,2%. 3 Les arachides, le coton et le maraîchage demeurant les principaux produits. Microfinanza Rating 6

7 Chapitre 1 L effet cumulatif des politiques macroéconomiques prudentes, des réformes structurelles et des mesures de restructuration prises pendant les années 80 et 90 4 ont permis d assainir et renforcer le secteur financier et bancaire sénégalais. Le secteur financier compte aujourd hui 12 banques et 2 établissements financiers. Trois banques, la Banque internationale pour le commerce et l industrie du Sénégal (BICIS), la Compagnie bancaire de l Afrique occidentale (CBAO) et la Société générale de banques au Sénégal (SGBS), détiennent environs deux tiers des dépôts totaux. Le gouvernement sénégalais détient toujours plus du 25% des actions de sept banques, et notamment une présence majoritaire dans la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS). La bancarisation de la population est la plus élevée de la sous région UMOA. Malgré le fait que certaines banques ont ouvert des guichets PME (petites et moyennes entreprises), le coût des crédits aux PME reste très élevé par rapport aux conditions offertes aux grandes entreprises. CONFLIT EN CASAMANCE Apres l indépendance du Sénégal, bien que les leaders régionaux de la Casamance aient été intégrés dans le gouvernement sénégalais, leur influence politique a été pratiquement nulle et, de fait, les investissements publics dans les infrastructures et les projets de développement dans la région ont été négligés. A la fin des années 70 un programme de réforme a redistribué la propriété des terres de la région en faveur des sénégalais du nord et a marqué le début d une série de manifestations et la création d un mouvement de résistance armé, le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), revendiquant l indépendance de la Casamance. Après 22 ans de conflit et plusieurs cessez-le-feu non respectés, le gouvernement et le MFDC on signé un accord de paix le 30 décembre 2004, plus prometteur de ceux passés car il a été suivi de plusieurs accords concernant le désarmement et la réintégration des anciens combattants. Malgré cela, des affrontements sporadiques, des actes de banditisme et les divisions au sein du leadership politique et militaire du MFDC empêchent l établissement de la paix. En général, la Casamance demeure une région assez isolée du reste du pays, à cause du manque d infrastructures, de son isolement géographique dû notamment à la frontière internationale avec la Gambie et de l insécurité associée au conflit. Le Sénégal fait partie de l UMOA (Union Monétaire Ouest Africaine), ce qui garantit une stabilité monétaire au pays et le contrôle du taux d inflation. L UMOA définit la politique et les législations monétaires et de crédit pour tous ses membres et l utilisation d une monnaie commune, le FCFA. Les systèmes financiers nationaux sont coiffés par la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l Afrique de l Ouest). Le franc CFA garde un taux de change fixe avec l Euro, qui est garanti par la BCEAO. Le secteur de la microfinance Depuis son début à la fin des années 80, le secteur de la microfinance au Sénégal s est beaucoup développé. Aujourd hui il compte plus de 700 structures financières décentralisées (SFD) formellement reconnues. Cependant, la répartition des institutions sur le territoire demeure déséquilibrée, avec de zones de forte concentration notamment Dakar et Thiès (40% des SFD) et des zones peu touchées (Diourbel, Fatick, Kolda, Matam et Tambacounda). Malgré le rapide développement du secteur et la concurrence croissante, le marché potentiel demeure vaste. La demande potentielle, estimée à 186 milliards FCFA en , est encore peu satisfaite surtout en milieu rural. D ailleurs, la finance rurale continue à occuper une place négligeable dans le secteur. Les SFD recensées en 2004 par la Cellule d Assistance Technique aux Caisses Populaires d Épargne et de Crédit (AT/CPEC) sont les suivantes : 346 mutuelles d épargne et de crédit (MEC) parmi lesquelles la plupart sont regroupées en réseaux ; 7 réseaux de mutuelles (ACEP, CMS, UM-PAMECAS, UMEC, UMECU, REMECU, RECEC) ; 362 groupements d épargne et de crédit (GEC) ; 4 Dans la moitié des années 80' le secteur bancaire a expérimenté une crise importante à cause des crédits en souffrance et des problèmes de liquidité. 5 Source: Lettre de Politique Sectorielle : Stratégie et plan d action Microfinanza Rating 7

8 Chapitre 1 9 structures sous convention (ACTIONS PLUS, ASACASE, IMCEC-CCF, CONACAP, CRS, FDEA, FENAGIE - Pêche, PAME/AGETIP, SAFEFOD). Le marché est dominé par quatre réseaux, notamment ACEP, CMS, UM-PAMECAS et UMECU qui, représentaient 79% de l encours d épargne et 83% du volume de crédit 6. Malgré sa remarquable croissance au cours des dernières années, le secteur est confronté à un certain nombre de contraintes et souffre de faiblesses susceptibles de freiner son développement. La professionnalisation des institutions accompagnée par le renforcement des capacités institutionnelles est un des défis les plus importants. Des politiques et stratégies nationales ont été mises en place avec l objectif principal d adresser les principales contraintes du secteur et d intégrer le secteur de la microfinance dans le secteur financier national. L Etat sénégalais, avec l appui du PNUD et du FENU, s est engagé il y a longtemps dans un processus qui a amené à la rédaction d une lettre de la politique sectorielle de la microfinance, dont les axes stratégiques 7 principaux, le plan d action et le budget ont été approuvés cette année par le gouvernement. La promotion du secteur a été confiée au Ministère des PME, de l Entreprenariat Féminin et de la Microfinance (MPMEEFMF), supporté par l aide des différents bailleurs de fonds et de l Association Professionnelle des Institutions Mutualistes d Epargne et de Crédit (APIMEC). Réglementation et supervision Depuis 1993, dans la zone UMOA les structures mutualistes d'épargne et de crédit, et par extension tout le secteur de la microfinance 8, sont régies par la loi PARMEC. La loi PARMEC contient des dispositions spécifiques et est dotée d un décret d application en vigueur au Sénégal, comme dans les autres pays de l Union. Le cadre réglementaire a été complété par les instructions de la BCEAO relatives aux règles prudentielles et au contenu et modalités de collecte et d'organisation de l'information financière concernant les SFD. Dans le cadre de cette réglementation, pour pouvoir opérer, les institutions mutualistes doivent recevoir l agrément de la AT/CPEC (Cellule d Assistance Technique aux Caisses Populaires d Epargne et de Crédit), l organe, rattaché au Ministère de l Economie et Finances, en charge avec la BCEAO de la supervision du secteur. En effet, le 05 novembre 1992, afin d'exercer le suivi et le contrôle des SFD, la AT/CPEC a été mise en place par arrêté / MEFP du Ministère de l Economie et des Finances, avec les tâche suivantes : - l étude des demandes d agrément ou de convention ; - les contrôles sur pièces et sur place des IMF (mutuelles et non) ; - la collecte, analyse et diffusion (à travers la BCEAO) des éléments statistiques sur le secteur. Toutes les institutions de micro finance doivent rapporter périodiquement à la AT/CPEC (v. états financiers trimestriels et annuels, rapport du contrôle interne, statistiques du portefeuille, etc.), sous peine de sanction pécuniaire. Néanmoins, la supervision et le contrôle externe assurés par l AT/CPEC sont insuffisants et limités à certaines institutions, notamment celles basées à Dakar et Thiès 9. La cellule AT/CPEC rencontre des difficultés liées à la centralisation de ses services à Dakar et à la faiblesse de ses capacités institutionnelles, humaines, matérielles et financières. La décentralisation de cette cellule est souhaitée pour accroître sa présence sur le terrain. La loi PARMEC est actuellement en cours de révision. L ébauche de la nouvelle loi adresse les principales contraintes de la loi courante, à savoir la durée de la convention-cadre pour les 6 Au 31 Décembre Notamment: 1.Amélioration de l environnement légal et réglementaire; 2.Offre viable et pérenne des produits et services adaptés, diversifiés et en augmentation, notamment dans les zones peu couvertes par des IMF; 3.Articulation renforcée entre IMF et Banques, favorisant le financement des MPE et PME, et une intégration du secteur de la microfinance au secteur financier; 4. Un cadre institutionnel permettant une gestion articulée et concertée du secteur et de la politique sectorielle. 8 Les institutions non mutuelles signent une convention cadre ad hoc, qui régit leur fonctionnement et qui peut être renouvelée tous les 5 ans. 9 D après la lettre de la politique sectorielle, en 2003 à peine 10% des IMF ont été contrôlées. Microfinanza Rating 8

9 Chapitre 1 institutions non mutuelles 10, la situation juridique des GEC 11, l insuffisance du contrôle et de la surveillance du secteur. Positionnement sur le marché Le secteur de la Microfinance au Sénégal est caractérisé par une certaine concentration en terme de présence principalement urbaine, notamment Dakar et Thiès. L UMEC, concentre ses opérations en milieu rural dans le département de Sédhiou, en Moyenne Casamance, une région caractérisée par son enclavement géographique d où la forte contrainte des populations à accéder à des services financiers. Les services de l UMEC sont ciblés aux petits agriculteurs et commerçants, qui utilisent le crédit surtout pour financer leur fonds de roulement. Bien que la concurrence presque inexistante dans certaines zones rurales très enclavées atteintes par l UMEC lui permet de recouvrir un rôle de quasi-leader dans certaines zones rurales, dans les dernières années, certaines parmi les plus grands réseaux nationaux, en particulier le CMS, ont commencé à opérer dans la ville de Sédhiou et dans quelques autres villes de la région de Kolda (zone plutôt périurbaine). En général la concurrence dans les zones d intervention de l UMEC, malgré en croissance, demeure encore limitée. Le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS), réseau leader au Sénégal avec presque emprunteurs actifs, épargnants et un portefeuille de crédit de 46,5 millions de dollars 12, peut être considéré le compétiteur principal de l UMEC. Son portefeuille de crédit est dominé par les crédits à moyen terme (59%), avec 36% de crédits à la consommation. Les taux d intérêts se situent entre 1,5% et 2% par mois ; la durée des prêts varie entre 3 et 36 mois. Comme l UMEC, le CMS offre tant bien un service d avance sur le salaire aux enseignants. Autres concurrentes, à part les petites mutuelles (pas associées en réseau), qui sont assez marginales et répondent à des besoins ponctuels, sont CRS (Catholic Relief Service) et UNACOIS (REMECU). CRS sert de groupement de femme et n offre pas de services d épargne. REMECU est la structure Mutualiste d Epargne et de Crédit mise en place par UNACOIS (Union Nationale de Commerçants et Industriels du Sénégal) s adresse surtout aux commerçants et aux PME. D une façon générale, les principaux avantages comparatifs de UMEC peuvent être considérés : - une présence ramifiée sur l ensemble du département de Sédhiou, qui lui permet d offrir des services financiers de proximité - Une présence territoriale forte dans le rural, avec l offre du crédit agricole (les concurrents de l UMEC s adressent surtout aux commerçants). Le principal désavantage de UMEC par rapport à des structures plus grandes et plus structurées telles que le CMS et l ACEP est le manque de ressources financières pour la consolidation institutionnelle. D autres désavantages sont : - la plus faible rémunération de l épargne ; - niveau des intérêts sur les crédits légèrement supérieur ; - les termes offerts qui sont moins longs En outre, le crédit pour les enseignants offert par CMS offre des conditions plus favorables. 10 Actuellement, la durée de la convention limitée à cinq ans est source de fragilité et d insécurité pour les structures concernées, d autant plus que les conditions de renouvellement ne sont pas précisées; La nouvelle loi prévoit une durée illimitée après un premier renouvellement. 11 Actuellement les GEC sont reconnus mais pas agréés. Ils n ont donc pas de personnalité juridique. La nouvelle loi voudrait introduire une limitation de la durée de reconnaissance des GEC pour les obliger à se muer en MEC et se constituer en réseau ou s affilier à des réseaux existants. Du reste les dispositions permettant la mutation des GEC en MEC sont contenues déjà dans la "loi PARMEC" 12 Les données se réfèrent à Juin Microfinanza Rating 9

10 Chapitre 2 2. Gouvernance et structure opérationnelle Propriété et gouvernance. L UMEC de Sédhiou présente une structure de gouvernance coopérative, où l organe souverain est l Assemblée Générale (AG) pour l Union aussi bien que pour les caisses, composée par l ensemble des membres de la mutuelle (et ses représentants élus, au niveau de l Union). L AG élit à son tour un conseil d administration (CA), un comité de crédit (CC), et un conseil de surveillance (CS), chargé de la supervision et contrôle. Les caisses de base signent avec l Union une convention d affiliation, incluant un engagement de la part des caisses à s harmoniser aux politiques et procédures approuvées par l Union. Pour l instant, l harmonisation n est pas complète, du moment que certaines caisses font résistance à céder leur pouvoir décisionnel. La résistance plus forte vient de quelques caisses fondatrices, où il y a un difficile renouvellement des organes dirigeants. Malgré l établissement de règles pour la limitation des mandats et le renouvellement périodique des organes de gouvernance, des sanctions efficaces en cas de nonrespect ne sont pas toujours appliquées et le fonctionnement démocratique du système n est donc pas toujours assuré. De plus, à niveau des caisses de base le fonctionnement interne des organes est sujet à abus. Les organes élus ne respectent pas toujours la périodicité des rencontres et un certain niveau d absentéisme a été constaté, au niveau de l Union aussi bien que des caisses de bases. De même, une réelle sanction manque pour les élus qui ont des crédits en souffrance, malgré l existence d une règle prévoyant qu ils ne soient plus élus 13. Ces comportements contribuent également à affaiblir l image des caisses du réseau auprès des membres et, par conséquent, leur culture de crédit envers l institution. En général l Union montre une certaine faiblesse à imposer le respect de ses règles et à sanctionner leur infraction. D ailleurs, les décisions qui vont dans le sens d une augmentation du contrôle des caisses de base de la part de l Union sont difficilement acceptées par l assemblée générale de l UMEC. Dans cette situation se répercute un certain degré de tension, caractéristique des structures de gouvernance coopératives, entre élus et techniciens, là où le personnel de la mutuelle n a pas réussi à acquérir une autonomie de l abus des élus par le biais d un ensemble de règles approuvées et respectées. A l UMEC, le bas niveau éducationnel et le manque d une implication satisfaisante de la part des élus n est compensé qu en partie par les compétences acquises par les techniciens. La situation est particulièrement critique au niveau de certaines caisses, là où, entre autre, s est vérifiée une connivence entre élus et gérants (ex : Madina Wandifa). Le niveau éducationnel des élus est très faible et ils auraient besoin de bénéficier davantage de formation, pour augmenter la maîtrise des rôles et les responsabilités des organes. D ailleurs, le personnel de l UMEC fournit de la formation aux caisses de base. Organisation et structure de gestion Le réseau de caisses de l UMEC est constitué par 26 caisses de base et une direction centrale, offrant différents services aux caisses et, marginalement, octroyant directement le crédit. La gestion courante des mutuelles de base est assurée par un gérant et un caissier, choisis sur la base de leur appartenance locale et du niveau de formation. En 2005, seulement 16 caisses sur 26 se dotent de ces deux postes (en 2004 elles étaient 19 sur 25 et 24 sur 24 en 2003), ce qui pose un problème surtout au niveau du contrôle du jour à jour du maniement d argent, là où les dirigeants ne sont pas complètement impliqués. De plus, pas toutes les caisses appliquent la procédure journalière d autocontrôle à la clôture. 13 L AG 2003 a décidé que les dirigeants en souffrance ne peuvent pas être réélus, mais ils gardent leur position jusqu à l AG successive, qui doit rectifier leur exclusion et remplacement. Microfinanza Rating 10

11 Chapitre 2 Dans son ensemble, il s agit d une structure assez répandue, hautement décentralisée et pas complètement harmonisée. Après la fin des projets qui soutenaient les mutuelles des base et la création de l Union, il est clair que la structure manque d efficience et de contrôle, pour lesquels une mineure dispersion et un plus haut niveau de consolidation seraient nécessaires. L UMEC est en train de considérer la possibilité d une consolidation entre plusieurs caisses (jusqu à atteindre le nombre de 10 caisses de base), ce qui permettrait aussi la réalisation de certaines économies d échelle, mais une stratégie détaillée n a pas encore été définie et il faudra surmonter la résistance des caisses. Au niveau d opérations de crédit les caisses paraissent faibles, comptant seulement sur les gérants (et les élus) pour la gestion de l ensemble du portefeuille. Déjà en 2005, l UMEC prévoyait de recruter 9 agents de crédit pour renforcer l apport des techniciens à la gestion du portefeuille, ce qui ne s est pas réalisé à cause d un manque de ressources. Le coût de ce service serait soutenu directement par l Union et les caisses de base y contribueraient marginalement. L UMEC a pour l instant recruté un agent de recouvrement et, à partir de 2005, un agent de crédit, qui de fait supporte l agent de recouvrement. Dans la situation actuelle, une intégration significative du personnel de crédit dépend de l accès à des ressources externes. Pour ce qui concerne la Direction Générale, le Directeur concentre un nombre de fonctions opérationnelles qui sont seulement partiellement justifiées par la taille de l institution. D ailleurs, cela lui empêche Comité de Surveillance Service Comptable et Financier Gardien Assemblée Générale Conseil D administration Directeur 2 Agents de Recouvrement Garçon de surface Comité de Crédit Secrétaire Service d Inspection Vérification Contrôle d assumer un regard stratégique sur le développement et les besoins de l institution, limité de même des contraintes du budget et de la résistance des caisses de base. L UMEC manque d un Directeur Administratif et Financier (DAF) qui serait en charge de la gestion administrative et financière et de concevoir des procédures de gestion et d administration plus rigoureuses, améliorant aussi le contrôle interne. La création de ce poste dépend tant de l accès à l appui externe, que de la difficulté de trouver localement un profile adapté. Cela soulagerait aussi le Directeur, en complétant ses compétences en matière financière et faciliterait une éventuelle succession au poste du Directeur. La structure de gestion de l Union est caractérisée par un manque de clarté dans la définition des fonctions et dans la répartition des responsabilités. Les inspecteurs sont également impliqués dans les opérations, ce qui rend moins efficace le contrôle interne. Les manuels et les procédures existants sont incomplets et manquent de mise à jour et de vulgarisation auprès des caisses. Souvent les manuels sont développés à partir de modèles externes et manquent de détails et d adaptation au cas spécifique. Le manuel de crédit est partiellement intégré par des notes de services. Le manuel administratif et comptable a été Microfinanza Rating 11

12 Chapitre 2 partiellement révisé en 2005 par un cabinet de consultants, mais le niveau de détail reste insuffisant pour définir les processus opérationnels de façon efficace et sécurisée. Ressources humaines Dans son ensemble, l Union compte 51 employés à Décembre 2005, dont 26 gérants/agents de crédit ; environ 80% du personnel est employé au niveau des caisses de base. La gestion des ressources humaines manque de formalisation et est génériquement confiée au Directeur de l UMEC. En travaillant en milieu rural et disposant d un budget limité, les caisses et la Direction même, accèdent et retiennent difficilement des ressources humaines de bon niveau. Cela a déjà causé des pertes importantes en personnel. La négociation d un appui technique de la part de la coopération canadienne inclue une subvention globale d équilibre à la rémunération du personnel. La qualité du personnel est un problème surtout au niveau des caisses de base, où la formation interne assurée par les inspecteurs et le personnel de la Direction est insuffisante pour garantir un niveau minimum de qualité et harmonisation de gestion. Les besoins en formation du personnel sont vastes et ne sont pas définis ni évalués adéquatement et l accès à la formation est limité. Même si, à présent, l Union est impliquée dans le processus de recrutement du personnel des caisses de base, les élus locaux, de fait, embauchent et gèrent les techniciens, ce qui expose ces derniers à un certain niveau de pression de leur part et risque de générer des connivences. System d audit et de contrôle interne Le système de contrôle interne du réseau est faible, ce qui est rendu plus difficile par la partielle formalisation et le manque d une définition détaillée des processus et la concentration des fonctions en un nombre très réduit de personnes. L application des politiques et procédures n est pas encore homogène et les procédures d autocontrôle (v. clôture journalière de caisse) ne sont pas systématiquement appliquées. Parmi les services fournis par l Union aux caisses membres, il y a celui de contrôle/inspection. Le département d inspection compte deux inspecteurs, ce qui n est pas suffisant pour couvrir les besoins d un système aussi décentralisé et exposé à autant de risques d infractions, erreurs et irrégularités. Cela est d autant plus problématique, étant donné que les inspecteurs sont aussi impliqués dans les opérations (v. formation, support à la rédaction des états financiers, etc.), ce qui peut générer des conflits d intérêt. A ce niveau l audit interne se focalise sur l inspection des opérations. Le département d inspection se dote d un plan annuel qui inclut une visite globale annuelle pour chaque caisse, une visite de vérification et des contrôles inopinés à distance (chaque mois à partir des états financiers) aussi bien que sur place. La fréquence du contrôle inopiné sur place devrait être approximativement mensuelle mais, par manque de ressources disponibles, le département se focalise sur les caisses problématiques et assiste celles qui ont des difficultés dans la préparation des états financiers. Selon les dispositions de la BCEAO, le département d inspection est tenu à réaliser une inspection annuelle des caisses sur place, même si des paramètres précis ne sont pas établis par la loi. Les épisodes d irrégularités reportés par le département sont nombreux et vont de l infraction des ratios prudentiels (v. taux d engagement entre les dépôts de la caisse et les prêts financés) à l application non conforme des règles internes (v. dirigeants avec des prêts en retard qui n ont pas démissionné). Les rapports des inspecteurs e leur recommandations sont adressés au CA de la caisse concernée et à la Direction de l UMEC, mais les ressources ne sont pas suffisantes ni Microfinanza Rating 12

13 Chapitre 2 pour garantir un contrôle systématique ni pour assurer un suivi approprié. A cela s ajoute la résistance de certaines caisses à l adéquation aux normes de l Union. Jusqu à là, trois cas de fraude ont été détectés. L UMEC reporte mensuellement et trimestriellement à la Cellule AT/CP de la BCEAO et n a jamais reçu de commentaires sur la qualité des rapports envoyés. Bien que la Cellule devrait visiter annuellement les Mutuelles, la dernière visite sur place à l ensemble du réseau remonte à Comptabilité et audit externe La qualité de la gestion comptable est très faible et ne permet pas d avoir une information financière qui reflète de façon véritable l état de l institution. La fonction comptable étant décentralisée au niveau des caisses et consolidée au niveau de la Direction, les informations comptables ne sont pas saisies de façon homogène dans les différentes caisses, à cause d une insuffisante maîtrise de la classification comptable et un certain manque d harmonisation des formats, ni elles sont corrigées systématiquement au moment de la compilation. Cela est dû, entre autre, à la faible application des procédures d autocontrôle et d un certain manque de rigueur de gestion de la part de quelques gérants de caisse. La situation est aggravée par la difficulté de produire des données fiables, à travers un système manuel. La conséquente impossibilité de conduire une analyse financière véridique et de pouvoir promptement intervenir avec les actions nécessaires est très pénalisante. Les états financiers consolidés pour l ensemble du réseau (Direction et caisses) ne sont pas disponibles. Les derniers états financiers audités disponibles remontent au 2003 (financés par l USAID). D après les auditeurs, les états financiers ne reflètent pas la situation des comptes et des opérations de l UMEC de façon fiable. Successivement l UMEC a seulement reçu la vérification des comptes selon ce qui est requis par la loi PARMEC. Technologie d information et SIG La gestion de l information de l Union n est pas supportée par l utilisation d un logiciel de gestion et est une combinaison d un système manuel et semi-manuel (Excel). La production appropriée de l information est une contrainte majeure à la gestion de l UMEC. La plupart des caisses de base gèrent la production de l information de portefeuille et comptable manuellement (six sont informatisées et la produisent en Excel), sur des formats standardisés, qui sont envoyés mensuellement à la direction pour la compilation des données des caisses. Dans une structure décentralisée comme l UMEC, ce système, combiné au faible niveau de formation du personnel des caisses et à l insuffisant contrôle, produit de nombreuses erreurs, qui compromettent significativement la fiabilité des données, et comporte des retards dans la production des rapports. Etant donné que l informatisation du réseaux ne serait pas viable dans le court terme (pour une question de coûts et de limites de capacité d utilisation), il serait souhaitable une centralisation et contrôle des opérations plus importantes, à travers le renforcement de la structure de la Direction. La saisie des données comptables des caisses pour la compilation mensuelle est faite en Excel au niveau de la Direction (ainsi que la préparation des états financiers de la Direction). A cause des problèmes dans la classification comptable et des retards dans la collecte de l information, les rapports comptables et de portefeuille produits mensuellement ne constituent pas une base fiable pour l analyse et la gestion de l institution. Seulement les états financiers produits à l aide des inspecteurs après inventaire de la fin de l année, représentent partiellement et de façon gravement imprécise l état financier et opérationnel de l institution. L information comptable et du portefeuille remonte seulement partiellement à la Direction et cela ne permet pas une vérification et une correction systématiques. La sécurité du système est insuffisante, sujette à manipulations, erreurs et perte d informations. Microfinanza Rating 13

14 Chapitre 3 3. Opérations financières Afin de pérenniser les services financiers offerts par les mutuelles à leurs associés, l Union des Mutuelles a été créée fournissant ces services directement et indirectement (à travers les caisses membres). Les caisses signent avec l Union une convention d affiliation, par laquelle elles s engagent à harmoniser leurs statuts, politiques et procédures selon les décisions partagées du réseau et, en échange, l Union s engage à leur fournir les services suivants : Gestion de la liquidité : transfert, sécurisation et placement des excédents de liquidité; Refinancement : canalisation exclusive des ressources externes (de fait, certaines mutuelles continuent de garder des relations directes avec des bailleurs de fonds) et octroi de prêts aux caisses dont l encours de crédit dépassent 50% de leur encours d épargne ; Suivi des ratios prudentiels et du reporting à la BCEAO et à la Cellule AT/CPEC, notamment du ratio prudentiel de liquidité; Formation et appui technique au personnel des caisses de la part d agents de l UMEC, afin de faciliter leur conformation aux règles du réseau; Soutien à l activité de crédit, au travers des agents de crédit et de recouvrement; Inspection et contrôle de l activité des caisses, au travers des inspecteurs/vérificateurs de l UMEC ; Représentation des mutuelles auprès des autorités politiques, des bailleurs de fonds et des investisseurs. Sur la base d une norme interne de l UMEC, les caisses peuvent prêter à leurs associés jusqu à 50% de l épargne collectée. Une fois dépassée cette limite, l épargne collectée doit être gardée en liquidité auprès de la caisse même et, au-dessus d un plafond maximum, elles doivent transférer l argent à la Direction.. Sur ces dépôts, les caisses gagnent jusqu à 3% (sur les dépôts à terme). Tout financement supplémentaire du portefeuille des caisses doit être effectué au travers le refinancement de la part de l UMEC, à un taux d intérêt dépendant de la source originaire de financement (entre 2 et 9%). Au moment de demander le refinancement, la caisse doit aussi présenter la liste des membres qui vont être financés, ce qui devrait garantir un certain niveau de contrôle sur les opérations de la caisse. Les remboursements à l UMEC sont fonction des échéances de remboursements des clients avec un différé d un mois par rapport à l échéance à la base. Produits financiers Le réseau offre à ses membres des services de crédit aussi bien que d épargne et, marginalement, d autres services financiers, tels que le transfert d argent d une autre région du Sénégal, par le biais du compte bancaire de l UMEC (difficilement ce mécanisme connaîtra un emploi massif en gardant cette forme). Au niveau de crédit, l UMEC offre des produits individuels et, en mesure inférieure, solidaires qui ont principalement pour cible des micro entrepreneurs ruraux engagés dans différentes activités génératrices de revenus. La majorité des crédits sont utilisés pour financer la production agricole (arachides, noix) et la commercialisation des produits et le financement peut être en espèce ou bien en nature. Les prêts financent la constitution de fonds de roulement aussi bien que l achat d équipements, et les besoins de base (éducation, logement, santé). Les opérations se concentrent dans les zones rurales du département de Sédhiou, mais l UMEC envisage de s installer aussi dans quelques villages du département de Kolda. Malgré l UMEC offre de différents types de crédits, son portefeuille demeure assez concentré dans le crédit agricole. De plus, la plupart impliquent le versement du principal à l échéance (maturité de 9-12 mois), même si les foyers mènent souvent d autres activités. L absence de paiement intermédiaire, là où il serait possible, peut contribuer à affaiblir la culture de crédit et à réduire la rentabilité. D autre part, les caisses et le système informatif ont des capacités limitées pour gérer et contrôler des plans de remboursement flexibles et adaptés au flux de caisse de l entrepreneur. Microfinanza Rating 14

15 Chapitre 3 Sur les crédits agricoles en nature (v. engrais), il y a le risque, déjà arrivé, que les caisses perdent de l argent quand les clients ne veulent plus accepter la livraison en cas de retard. En même temps, les crédits sont conçus comme ciblant un produit agricole spécifique, ainsi que, en cas de difficultés dans la production financée (ex : retard dans le paiement de l arachide), les paysans font résistance à l utilisation d un autre revenu (ex : noix d acajou) pour rembourser le crédit. En partenariat avec l IDEN (Inspection Départementale de l Education), l UMEC offre, depuis 2001, un service d avance sur salaire aux enseignants (pénalisés par les retards sur les paiements de leurs salaires), sur lequel l UMEC gagne une commission fixe de FCFA. Il s agit d un portefeuille comportant un risque de crédit presque nul, qui a attiré d autres opérateurs (tels que CMS et la CNCAS, la banque avec laquelle l UMEC travaille). A partir de 2004, l UMEC a expérimenté des abus assez graves de ce produit de la part de la caisse de Sédhiou 14, qui a investit dans les crédits aux enseignements au delà de la limite prudentielle d utilisation des ressources internes (faute aussi d un contrôle et d un système des sanctions efficaces). Cela, unie à beaucoup de problèmes de qualité du portefeuille a entraîné une crise de liquidité que l UMEC a résolu par ses propres ressources, pour que l image de l Union ne soit pas endommagée ; ces ressources n ont jamais été remboursées à l UMEC. Depuis 2004, l UMEC offre un Crédit aux Entreprises pour un montant maximum de 3 millions de FCFA, basé sur l analyse du plan d affaires présenté par l entrepreneur. Le financement est directement octroyé par l Union/Direction même si l emprunteur doit être affilié à une caisse de base. Le développement de ce produit reste limité, du moment qu il n y a pas de personnel de crédit dédié au niveau de Direction ni des formulaires standards pour l évaluation et le portefeuille alloué a ce produit reste marginal (environ 58 millions FCFA). L UMEC canalise des fonds conditionnés de différents projets (PROCAS, AJAAC, PROMER), visant à de différentes cibles géographiques ou sociales et soumis à de conditions variables en 14 Caisse ayant un problème de gouvernance et qui contexte l autorité du siège Microfinanza Rating 15

16 Chapitre 3 terme de taux de sortie, sélection des clients et participation au risque de crédit, qui ne sont pas toujours favorables ou viables pour l UMEC. Les conditions les plus critiques sont celles imposées des conventions de prêt avec les programmes gouvernementaux, surtout du FNPJ (Fonds National pour la Jeunesse), qui vise les jeunes entrepreneurs de la Casamance pour promouvoir le développement et la pacification de la région. Contrairement à ce qui était établi dans la convention, le jeunes clients ont été sélectionnés par le gouvernement et le service offert est perçu par la population cible comme une donation plutôt qu un crédit. Le risque de crédit est porté quand même par la mutuelle qui l a octroyé (v. Chapitre 5). Ces programmes ont un effet très négatif sur l image générale de l UMEC auprès des membres, qui la voient souvent comme un agent de l état plus que comme un intermédiaire financier indépendant, ce qui affecte ultérieurement la culture de crédit. A part pour les fonds conditionnés qui ont leur propre taux d intérêt, le taux général de sortie au client final n est pas encore complètement harmonisé entre les caisses, même s il a été fixé, pour le crédit campagne, à 18% par an. A ce propos, il y a une distinction à propos des caisses issues du projet de la coopération italienne, qui étaient caractérisées par un taux subsidié et dont certaines font de la résistance à s harmoniser au nouveau taux (elles tendent à garder un taux autour de 15%). Procédures pour l octroi et recouvrement du crédit Les conditions pour obtenir un prêt sont minimales et incluent le fait d être membre de l Union et garder à l UMEC un dépôt depuis au moins 3 mois et le 20 et 33% (théoriquement dépendant de la source de financement) du montant sollicité au moment du prêt. Pour devenir membre, il faut verser 6000F 15 (dont 2500F épargne minimale, 2000F droit d adhésion, 1000F part sociale et 500F livret). Les clients doivent aussi assurer leur crédit en payant une prime de % du montant reçu. Il y a plusieurs versions du manuel de crédit, mais aucune n est complète et mise à jour. L épargne obligatoire et préalable est une caractéristique commune aux produits de l UMEC et est centrale pour la couverture du prêt délinquant (si un client est en retard, son apport est automatiquement réquisitionné pour couvrir une partie du montant en retard). Pourtant, cela ne peut pas constituer une effective mesure de la capacité d épargne du client, vu qu il doit être constitué au moment de l octroi du crédit. La sélection des clients est complètement gérée au niveau de caisse, par le gérant et le comité de crédit (CC). Même si le pouvoir d approbation d un crédit est confié au CC, tout récemment a été introduite la norme, conformément à la loi PARMEC, qui l opinion du personnel technique doit être prise en compte. De toute façon, l influence exercée par les élus sur le personnel technique reste prévalente. L analyse de la capacité de remboursement est faite par le gérant surtout sur la base du caractère du client potentiel, bien connu par la communauté, et de l épargne. Le manque d une analyse plus sophistiquée et soigneuse au moins des clients demandant des montant plus élevés pourrait entraîner un risque d évaluation défaillante de la capacité de remboursement. Les caisses sont autonomes dans la décision d octroi des crédits à partir de l épargne interne, sauf pour des montants au-delà de FCFA 16 et pour les crédits aux dirigeants, où est la direction à intervenir. La liste de chaque prêt financé doit être incluse dans la requête de refinancement de la caisse. Le processus de déboursement peut durer 2 à 3 semaines. 15 Pour les groupements, il faut verser 12000F (dont 6500F épargne minimale, 4000F droit d adhésion,1000f part sociale et 500F livret) 16 Et aussi si le montant requis est supérieur au 10% de l encours d épargne de la caisse. Microfinanza Rating 16

17 Chapitre 3 Le déboursement et le remboursement des crédits, ainsi que la collecte de l épargne s effectuent en espèces, ce qui expose à un risque de sécurité lié au maniement d argent. A présent, l Union emploie deux agents dédiés au recouvrement. Cela est insuffisant en considérant la pénible qualité du portefeuille. L épargne A part l épargne obligatoire qui représente une garantie du prêt et qui a toujours accompagné l offre de crédit de UMEC, l institution collecte aussi l épargne volontaire, qui, à fin 2005, représentait autour de 90% de l encours total d épargne. A présent, UMEC offre 2 types de produits d épargne volontaire : - Epargne à terme, rémunérée à 3% annuel, ce qui est plus ou moins en ligne avec le taux du marché ; - Epargne à vue, non- rémunérée, avec possibilité de retrait et dépôt à tout moment. Au niveau d épargne, la situation financière de nombreuses caisses (portefeuille délinquant, incapacité d octroyer des nouveaux crédits, etc.) peut engendrer une chute de confiance de la part des épargnants, avec des effets potentiellement très graves (surtout si les caisses n ont pas respecté les paramètres prudentiels), y compris le risque d un retrait massif de l épargne. Microfinanza Rating 17

18 Chapitre 4 4. Qualité et structure de l actif Compte tenu de l insuffisance des données et du faible niveau de contrôle, l analyse financière conduite par Microfinanza Rating sera limitée et la fiabilité des données utilisées ne peut pas être garantie. Par conséquent, le résultat de cette analyse n est pas complet et peut ne pas être véridique. En particulier, il faut remarquer que l encours de crédit (et le passif) de l UMEC est gonflé par un portefeuille financé par les programmes gouvernementaux (PLCP et FNPJ) qui devrait être passé en perte, selon une bonne pratique comptable. Cela constitue environ 50% du portefeuille total de l UMEC. En effet, presque tout l encours des fonds reçus par le PLCP et le FNPJ est en retard depuis plus qu un an. Structure de l actif 17 Pendant les 2 dernières années, la structure de l actif de l ensemble Structure de l'actif - Décembre 2005 des 26 caisses est restée assez 7% 17% stable. A décembre 2005, 7% 2% l encours de crédit net des caisses est de 1,2 millions de dollars. En décembre 2005, le portefeuille net représente 67% de l actif total, ce qui reflète une utilisation des ressources pas complètement 67% efficace et qui peut être améliorée même pour une institution Caisse et banques Portefeuille net Immobilisations nettes collectant l épargne. Cette situation Investissement Autres actifs est en partie justifié par la politique prudentielle interne qui requiert que la structure garde toujours au moins 25% des dépôts en liquidité. A décembre 2005 la liquidité et les investissement à court terme, déposée principalement comme compte à la vue (sans intérêt) ou à terme (intérêt de 3%) sur le compte de l UMEC auprès de la CNCAS, est 17,4% (18,9% en Décembre 2004) du total de l actif. N est pas totalement sûr si l institution arrive à respecter le ratio de liquidité imposé par de la BCEAO (actif à court/passif à court terme), étant donné que les limites du SIG ne permettent pas une distinction certaine entre le portefeuille à court et à long terme. De toute façon, le respect de ce ratio est rendu plus difficile du fait qu environ 40% de l actif est gelé dans un portefeuille de fait en perte. Les immobilisations nettes sont 7% de l actif total, constituées principalement par les sièges des caisses (précédemment donnés par le programmes). Structure et qualité du portefeuille Le portefeuille de crédit de l UMEC en 2005 est augmenté seulement de 9%, à cause du manque d accès à de nouvelles ressources financières et des difficultés liées à la faible qualité du portefeuille 18. La croissance de environ 45% connue en 2004 est surtout due à l octroi des tranches des fonds de l état. Ces projets publics avaient le but de canaliser des fonds du gouvernement destinés à des finalités politiques et de promotion économique à travers des intermédiaires financiers qui opéraient localement. Surtout pour ce qui concerne le fonds FNPJ, le programme avait un fort contenu politique et l UMEC a été sujet à des pressions (allant jusqu à la menace de la part de la population ciblée), au-delà de ce qui avait été négocié avec le gouvernement. En effet, au lieu de pouvoir sélectionner les emprunteurs par elle-même, la liste complète des bénéficiaires lui a été fournie par Dakar, alors que le risque de crédit n était pas supporté par le gouvernement, sinon par l UMEC. Ces fonds, représentant à décembre L actif présenté ici est celui de caisses de base. Le portefeuille directement déboursé par la direction est marginal et n est pas inclus dans cette analyse. 18 D après la PARMEC on prévoit le blocage de l octroi lorsque le PAR90 dépasse 5%. Microfinanza Rating 18

19 Chapitre 4 environ 280 millions de FCFA (500,000 dollars), sont presque tous en retard aussi à cause du fait que l UMEC est vue par le bénéficiaires comme un agence du gouvernement, canalisant des subsides. La communication concernant ces fonds gouvernementaux a été mal gérée par l UMEC, ce qui a affecté, entre autres facteurs, l image de l institution auprès de la population et la culture de crédit pas seulement avec référence à ces fonds. Les caisses de l UMEC sont basées dans un contexte rural et sont nées au sein de projets de promotion du crédit agricole. Au moment de la création de l UMEC la cible agricole a été maintenue. Quelque forme de diversification du portefeuille est venue par de projets spécifiques, tels que le crédit aux enseignants, mais aucune règle de gestion globale du portefeuille a été établie pour l allocation ou le plafonnement par secteur économique. La concentration du portefeuille dans peu de productions agricoles (noix d acajou, arachide, bananeraie et riz) et leur commercialisation constitue une allocation risquée des ressources (en excluant les fonds gouvernementaux). Pour ce qui concerne la campagne agricole 2006, certains retards se sont vérifiés dans le paiement de l arachide de la part du gouvernement, ce qui représente une cause ultérieure de détérioration de la qualité du portefeuille. En 2005, le montant moyen du crédit octroyé est 297 USD, dont la substantielle stabilité par rapport à 2004 peut être due à une certaine augmentation du nombre des groupes/membres de groupes (surtout constitués par des femmes) et aux limitations des ressources pour financer le portefeuille. Aucun monitorage n est fait de la satisfaction et rétention des emprunteurs actifs, ni les données nécessaires pour le calculer peuvent être produites. Dans la situation actuelle, en présence d une stagnation des activités, il faudrait au moins pouvoir identifier les comptes inactifs. La majorité du portefeuille se concentre dans la caisse de Sédhiou (19,2% en Décembre 2005), et celle de Medina Wandifa (12,4%) 19. Celles-ci sont les caisses les plus impliquées dans le déboursement de fonds de l état et la plus part de leur portefeuille est à risque; dans plusieurs cas aucun paiement n a été effectué depuis l octroi et le retard est tel que les crédits devraient avoir déjà été passés à perte. Les limites du système informatif ne permettent pas à la Direction de l Union de suivre adéquatement l évolution du portefeuille des caisses et les problèmes, quand ils ne sont pas signalés par les caisses mêmes, risquent d être identifiés avec délai. De nombreuses informations d importance managériale sur les affiliés des caisses de base ne remontent pas à la Direction. La qualité du portefeuille de l UMEC est très faible et n est pas suffisamment suivie, bien que la Direction soit en train d intervenir pour mettre en place un système central de monitorage du recouvrement du portefeuille. La qualité du portefeuille est affectée par un ensemble de facteurs défavorables. D abord il y a le problème des fonds étatiques, qui ne sont pas considérés par l UMEC dans le suivi de la qualité du portefeuille total de l Union, bien que le prêts correspondants n aient pas été 19 D après une norme d allocation interne des fonds, du total du refinancement de l UMEC pas plus que 20% peut être alloué dans une caisse. Microfinanza Rating 19

20 Chapitre 4 rayés de l actif et une décision formelle n ait pas été prise sur les fonds mêmes (v. Chapitre 5). D après les informations à notre disposition, il est probable que la grande partie de ces fonds (environ la moitié du portefeuille) soit à rayer. Par approximation, à décembre 2005 le portefeuille à risque à 90 jours calculé incluant le fonds étatiques serait autour de 45%. A la même date, le PAR 90 sur la moitié non étatique du portefeuille serait autour de 10%, selon les données de l UMEC, qui reste un résultat faible. Il faut remarquer que la qualité du portefeuille à la fin de l année résulte surestimé, étant donné que le portefeuille à risque (de même que la provision par perte sur créances) est calculé après déduction du montant d épargne disponible sur les comptes des mauvais payeurs. A part pour les fonds gouvernementaux, sur le reste du portefeuille les prêts en retard de plus que 365 jours sont rayés une fois par an, selon les normes PARMEC. A décembre 2005, le taux d abandon de créance a été d environ 11%. D ailleurs, les données en fin d année sont les seules à avoir été systématiquement vérifiées et pour lesquelles des rapprochements aux fiches auxiliaires ont été faits (sinon, les données de portefeuille sont disponibles à travers des rapports statistiques à la BCEAO chaque trimestre). Bien que, selon les procédures des l UMEC, un suivi soit requis pour les crédits en retard moins que 90 jours, l information sur les impayés n arrive à la Direction que chaque trimestre et les retards inférieurs ne sont pas tracés. Même si, à présent, l UMEC est en train de renforcer la capacité de recouvrement du réseaux à travers des agents de recouvrement, ce qui manque est un système qui motive efficacement et prépare le personnel de terrain pour bien sélectionner, évaluer et suivre les emprunteurs, en rendant le système plus autonome des décisions politiques et de l influence des élus. De l autre côté, il manque une culture de crédit et une identification avec les intérêts du bon fonctionnement de la structure mutuelle. Quand cette identification manque auprès des gérants mêmes ou il y a connivence d intérêts personnels entre les gérants et les élus de la caisse, la situation est encore plus grave et une intervention de la Direction est exigée avec urgence. Dans ces cas, des mesures drastiques doivent être prises, telles qu éloigner les dirigeants et gérants en souffrance et afficher publiquement les noms des mauvais payeurs. L établissement d une équipe de crédit employée dans la phase d évaluation et octroi des prêts pourrait contribuer à ramener la gestion du portefeuille à la normalité, mais pour l instant les ressources financières et humaines pour une telle opération manquent. Les provisions sont constituées au niveau de caisses de base et sont calculées sur la base d une classification manuelle du portefeuille (selon les instructions de la BCEAO), sur laquelle la Direction n a pas un contrôle ni un rapprochement systématiques, mais qui est vérifiée par les inspecteurs lors de leur visite d inspection à la caisse. Elles ne sont pas constituées sur le portefeuille des fonds étatiques. Même ainsi, la couverture du portefeuille à risque, autour de 64% du PAR90, apparaît très faible par rapport aux bonnes pratiques du secteur. Microfinanza Rating 20

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