PROJET GCP/GLO/208/BMG «CountrySTAT pour l Afrique Sub-Saharienne»

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1 GCP/GLO/208/BMG Rapport Panorama 1 PROJET GCP/GLO/208/BMG «CountrySTAT pour l Afrique Sub-Saharienne» RAPPORT PANORAMA I SUR LES STATISTIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES B U R K I N A F A S O ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ALIMENTATION ET L AGRICULTURE Rome, Septembre

2 GCP/GLO/208/BMG Rapport Panorama 1 PROJET GCP/GLO/208/BMG «CountrySTAT pour l Afrique Sub-Saharienne» B U R K I N A F A S O RAPPORT PANORAMA I SUR LES STATISTIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES préparé par Martin LOADA/Abdoulaye OUEDRAOGO Consultants nationaux en Système d Information et Statistiques Agricoles ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ALIMENTATION ET L AGRICULTURE Rome, Septembre

3 TABLE DES MATIERES SIGLES ET ABREVIATIONS... 5 SYNTHESE... 8 INTRODUCTION... 8 I. LE SYSTEME NATIONAL DE LA STATISTIQUE (SSN) CADRE LEGAL ET ORGANES STATISTIQUES CONSULTATIFS STRUCTURE DU SYSTEME NATIONAL DE LA STATISTIQUE STRATEGIE NATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA STATISTIQUE II. SITUATION DE REFERENCE DU SYSTEME D INFORMATION DES STATISTIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES CADRE LEGAL ET ORGANES STATISTIQUES CONSULTATIFS AGRICOLES ET ALIMENTAIRES STRUCTURES DU SYSTEME D INFORMATION DES STATISTIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES Direction générale de la promotion de l Economie Rurale du MAHRH Direction Générale des Prévisions et des Statistiques de l Elevage (DGPSE) du Ministère des Ressources Animales (MRA) STRATEGIE NATIONALE POUR LES STATISTIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES RESSOURCES HUMAINES DISPONIBLES Ressources humaines au sein de la DGPER Ressources humaines au sein de la DGPSE RESSOURCES NON-HUMAINES DISPONIBLES A la DGPER A la DGPSE POLITIQUE DE DIFFUSION DES DONNEES POUR LES STATISTIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES MODALITES DE PROMOTION DU DIALOGUE UTILISATEUR-PRODUCTEUR BASES DE DONNEES EXISTANTES ET OUTILS DE DIFFUSION DE DONNEES ET PLATES- FORMES INTEGRATION REGIONALE ET ASSISTANCE TECHNIQUE INTERNATIONALE REÇUES III. OUTPUTS, SOURCES DE DONNEES ET METADONNEES DES STATISTIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES STATISTIQUES DES CULTURES STATISTIQUES ANIMALES STATISTIQUES DE LA PECHE STATISTIQUES FORESTIERES RESSOURCES DE L EAU UTILISATION DES TERRES DISPONIBILITE DE L INFORMATION AGRICOLE ET ALIMENTAIRE NOMENCLATURES ET LIENS AVEC LES CLASSIFICATIONS INTERNATIONALES (SYSTEME DE CODES) LIMITES DES STATISTIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES DISPONIBLES

4 IV. VUE D'ENSEMBLE DES BESOINS DES UTILISATEURS POUR LES STATISTIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES DECIDEURS DU SECTEUR PUBLIC DECIDEURS DU SECTEUR PRIVE V. LES ATTENTES DE COUNTRYSTAT ET LES SYNERGIES AVEC LES INITIATIVES EN COURS VI. FACTEURS IMPORTANTS POUR LE SUCCES DU PROJET COUNTRYSTAT ANNEXES ANNEXE 1 : CLASSIFICATIONS DES PRODUITS A DIFFERENTS NIVEAUX D AGREGATION UTILISEE AU NIVEAU DE LA DGPER ANNEXE 2 : TERMES DE MANDAT

5 SIGLES ET ABREVIATIONS AD AFRISTAT AN ANPE ASTADEB AT BNDT BUMIGEB CAB CEMAC CES CILSS CI-SISA CNRST CNS CNSF CNSS CRS CSLP DCCS DD DDEA DDFA DEE DEP DGEP DGISS DGPER DGPSA DGPSE DGRE DiFor DNMA DOMPA DPSAA DREP DSG EMA ENAREF ENEC EPA EPE : Adjoint de la statistique : Observatoire Economiques et Statistiques d'afrique Subsaharienne : Assemblée Nationale : Agence nationale pour la Promotion de l'emploi : Association des Statisticiens et démographes du Burkina Faso : Agent technique de la statistique : Base Nationale de Données sur les Terres : Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina Faso : Cabinet : Communauté Economique et Monétaire de l'afrique Centrale : Conservation des Eaux et des Sols : Comité Inter-Etat de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel : Centrale d'information su Système d'information sur la Sécurité Alimentaire : Centre National de Recherche scientifique et Technologique : Conseil National de la Statistique : Centre national de Semences Forestières : Caisse National de Sécuirité Sociale : Catholic Relief Service : Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvrété : Direction de : Direction de la Démographie : Direction du Dévéloppement de l'entreprénariat Agricole : Direction du Développement des Filières Agricoles : Direction des Etudes Economiques : Direction des Etudes et de la Planification : Direction Générale de l'economie et de la Planification : Direction Générale de l'information sur les Statistiques Sanitaires : Direction Générale de la Promotion et de l'economie Rurale : Direction Générale des Prévisions et des Statistiques Agricoles : Direction Générale des Prévisions et des Statistiques de l'elevage : Direction Générale Ressources en Eau : Direction des Forêts : Direction des Normes et de la Métrologie Agricole : Direction de l'organisation des marchés des Produits Agricoles : Direction des Prévisions et des Statistiques Agricoles et Alimentaires : Direction Régionale de l'economie et de la Planification : Direction des Statistiques Générales : Enquête Maraîchère : Ecole Nationale des Régies Financières : Enquête Nationale sur l'effectif du Cheptel : Enquête Permanente Agricole : Etablissement Public à caractère Economique 5

6 FAO : Organisation des Nations Unies pour l'agriclture et l'alimentation FAOSTAT : Statistique de la FAO FMI : Fond Monétaire International GMB : Grand Moulins du Burkina GTP : Groupe de travail Pluridisciplinaire INERA : Institut National de Recherche agronomique INSD : Institut National de la Statistique et de la Démographie ISE : Ingénieur Statisticien Economiste ITS : Ingénieur des Travaux Statistiques JAS : Journée Africaine de la Statistique MAHRH : Ministère de l'agriculture de l'hydraulique et des Ressources Halieutiques MEF : Ministère de l'economie t des Finances MRA : Ministère des Resources Animales NAEMA : Nomenclature des Activités des Etas Membres d'afristat NOPEMA : Nomenclature des Produits des Etas Membres d'afristat OCADES : Organisation Catholique pour le developpement du Sahel OMD : Objectif du Millénaire pour le Développement ONAC : Office National pour le commerce ONG : Organisation Non gouvernementale PAM : Programme Alimentaire Mondial PA-SISA : Plan d'action Système d'information sur la Sécurité Alimentaire PDSSN : Projet de Développement du Système Statistique National PM : Premier Ministère PNGT : Programme National de Gestion des Terroirs PRES : Presidence RGA : Recensement Général de l'agriculture RGPH : Recensement Général de la population et de l'habitation SAP : Système d'alerte Précoce SDR : Stratégie de Développement Rural SDS : Système de Devéloppement Statistique SGS : Système de Gestion et de Surveillance SIM : Système d'information sur le Marché SIMb : Système d'information sur le Marché de bétail SIMc : Système d'information sur le Marché de céréales SIRA : Statistiquesdes ressources animales SISA : Système d'information sur la Sécurité Alimentaire SNIE : Système National d Information sur l Environnement SONABEL : Société National d'électricité SONAGESS : Société National de gestion des stocks de sécurité SONAPOST : Société National des postes et télécommunications SP-CNS : Sécrétariat Permanent du Conseil National de la Statistique SSN : Système Statistique National TBE : Tableau de Bord Economique TIC : Technologie de l'information et de la Communication UE : Union Européenne UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine 6

7 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1: Effectifs du personnel de la DGPER (2008) Tableau 2: Effectifs du personnel de la DGPSE (2007) Tableau 3: Etat chiffré du matériel fonctionnel de la DGPER en Tableau 4: Etat chiffré du matériel fonctionnel de la DGPSE Tableau 5: Marchés à bétail

8 SYNTHESE Sur le plan technique : La diffusion des données est une étape très importante dans le processus de production et de consommation de l information. Une information non diffusée équivaut à une information inexistante. Il est capital dès lors de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre à la disposition des utilisateurs des données par des canaux appropriés et modernes. L utilisation de la plateforme Countrystat permettra aux services de statistiques d améliorer la diffusion et l accès aux données. Sur le plan organisationnel : il est souhaitable que des concertations régulières soient instaurées d une part entre producteurs, et d autre part entre producteurs et utilisateurs de données statistiques agricoles. Ces concertations permettent de : Briser l isolement des différentes structures productrices de données ; Favoriser des échanges fructueux sur les questions techniques ; Faciliter la transmission d information ; Orienter plus efficacement les productions de données selon les besoins des utilisateurs, Etc. Au-delà de l accès matériel, les données doivent être à jour, consultable et facilement accessibles par des usagers très diversifiés. INTRODUCTION Conscient de l importance de la disponibilité des statistiques pour un meilleur pilotage de la politique agricole, le Burkina Faso a depuis les années 1990 mis sur pied une Enquête Nationale sur le Cheptel (ENEC) en 1988 puis en 2003 et une Enquête Permanente Agricole (EPA). Ces deux principales productions statistiques donnent des indicateurs de base dans le domaine de la production et l utilisation des produits agricoles. La FAO, pour accompagner les pays dans le développement et la mise en œuvre d une base donnée mondiale sur l agriculture et l alimentation (FAOSTAT), a développé le système CountrySTAT. La version pays (CountrySTAT) devra fonctionner comme un «guichet unique d information agricole et alimentaire» et constituer un puissant outil d harmonisation, d intégration et de large diffusion des données de bonne qualité sur l agriculture et l alimentation, facilement accessibles au niveau national, permettant d optimiser les bases de données nationales déjà existantes et à venir. L objectif du système CountrySTAT est de permettre à toutes les structures statistiques de disposer à terme d un système de diffusion et d archivage des données statistiques et de métadonnées sur l agriculture et l alimentation opérationnel. Cela passe nécessairement par un diagnostic du système statistique national. 8

9 I. LE SYSTEME NATIONAL DE LA STATISTIQUE (SSN) Au Burkina Faso, la loi n /AN du 31 mai 2007 portant organisation et réglementation des activités statistiques, définit le Système Statistique National (SSN) comme étant : l ensemble des services et organismes qui ont pour mission de fournir aux administrations publiques, aux entreprises, aux organisations nationales, sous-régionales, régionales et internationales, aux médias, aux chercheurs et au public, les données statistiques se rapportant notamment aux domaines économique, social, démographique, culturel et environnemental ; les organes de coordination des activités statistiques ; les institutions de formation des statisticiens et démographes Cadre légal et organes statistiques consultatifs Le cadre institutionnel de la coordination statistique est régi par la loi n /AN du 31 mai 2007 et ses textes d application. L organisme chargé de la coordination de l ensemble du système statistique national est le Conseil National de la Statistique (CNS). Le décret n /PRES/PM/MEF du 19 novembre 2007 portant attributions, organisation et fonctionnement du SSN, les missions du SSN qui sont entre autres : assurer la coordination des activités statistiques ; fournir aux administrations publiques, aux entreprises, aux organisations nationales, sousrégionales, régionales et internationales, aux médias, aux chercheurs et au public, les données statistiques se rapportant notamment aux domaines économique, social, démographique, culturel et environnemental ; assurer la formation des statisticiens et démographes. Le Conseil national de la statistique (CNS) dispose des organes permanents suivants : un Secrétariat permanent ; un Secrétariat technique ; des Commissions spécialisées. Le Secrétariat Permanent du Conseil National de la Statistique (SP-CNS) a pour missions de : assurer l organisation et la tenue régulière des sessions du Conseil National de la Statistique ; assurer le secrétariat des sessions, préparer les procès-verbaux, assurer la tenue de la documentation du Conseil et gérer ses archives ; superviser l élaboration du schéma directeur statistique, du programme statistique national, et du rapport annuel d activités du Conseil ; 9

10 suivre régulièrement l exécution du schéma directeur statistique et du programme statistique national et rendre compte au Conseil des difficultés rencontrées, des progrès et des acquis ; veiller à la bonne exécution des décisions prises par le Conseil 1. Quant au Secrétariat Technique du Conseil national de la Statistique, il a pour missions 2 de : veiller à la diffusion, à la vulgarisation et à la généralisation de l utilisation des outils techniques de la coordination statistique mis au point par l Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD) en collaboration avec les autres producteurs et les utilisateurs de statistiques, outils qui sont adoptés par le Conseil National de la Statistique ; élaborer et mettre à jour, vulgariser et diffuser un recueil des concepts, définitions et méthodes statistiques en usage au Burkina Faso et conformes aux recommandations internationales ; élaborer, mettre à jour, vulgariser et diffuser un répertoire des sources statistiques utilisées au Burkina Faso ; élaborer, mettre à jour, vulgariser et diffuser un répertoire des statisticiens et démographes burkinabè ; assurer le secrétariat des Commissions spécialisées du Conseil National de la Statistique et des Groupes de travail qui seraient créés éventuellement, préparer les procès-verbaux des réunions et tenir la documentation des Commissions et groupes de travail ; apporter un appui en tant que de besoin, au Secrétariat Permanent du Conseil. Le Secrétariat Technique du Conseil national de la statistique est assuré par l INSD. Les Commissions Spécialisées du CNS qui sont au nombre de cinq sont chargées du suivi des questions relevant de leur domaine d activité et de leurs missions. Il s agit de 3 : Commission «Organisation du système statistique, législation, ressources humaines et financement» ; Commission «Statistiques démographiques et sociales» ; Commissions «Statistiques économiques et financières» ; Commission «Statistiques du secteur rural et de l environnement» ; Commission «Traitement, archivage, diffusion des données et technologies de l information et de la communication». Notons que la présidence de la Commission «Statistiques du secteur rural et de l environnement» est assurée par la Direction Général de la Promotion de l Economie Rurale (DGPER) Structure du système national de la statistique Le SSN a une architecture décentralisée. La production officielle statistique est instituée et réglementée par des textes fondamentaux de portée générale et des textes de création et d'organisation de structures officielles. Le système statistique se compose essentiellement d'un ensemble de producteurs indépendants les uns des autres, que sont l'insd (qui est l'organe central), la DGPER, la DGPSE et les services statistiques des différents Ministères, des institutions publiques et parapubliques, des entreprises du secteur privé, etc. 1 Article 18 du décret n du 7 novembre Article 21 du décret n du 7 novembre Article 1, 2 de l arrêté n /MEF/CAB 10

11 L ensemble des utilisateurs de données comprennent les administrations publiques, les entreprises publiques et parapubliques, les organisations internationales, les bailleurs de fonds, les ONGs, les particuliers, chercheurs, universitaires, etc. Les structures se répartissent entre quatre statuts à savoir : Les administrations publiques : Ce groupe de 55 structures est composé principalement de la Direction générale de la promotion de l économie rurale (DGPER), la Direction Générale des prévisions et des Statistiques de l Elevage (DGPSE), des Directions des Etudes et de la Planification (DEP) des ministères, les Directions Régionales de l Economie et de la Planification (DREP) et plus récemment la Direction Générale de l Information et des Statistiques Sanitaires (DGISS) Les Etablissements Publics de l Etat (EPE) : Ce groupe compte 9 structures dont les quatre directions techniques de l INSD (DCCS, DEE, DSG, DD), les directions régionales de l INSD de l Est, du Sahel et des Hauts Bassins, l ANPE, la CNSS et l ONAC. Les Sociétés ou Agences : Il y a 3 structures dans ce groupe. Il s agit de la SONABEL, la SONAGESS et la SONAPOST. Les Etablissements Publics à Caractère Professionnel : Seul le CBC est classé dans ce groupe Stratégie nationale pour le développement de la statistique Les premières initiatives en vue de la planification stratégique du développement du système statistique du Burkina Faso remontent au milieu des années A l issue de plusieurs séminaires et ateliers tenus au cours de la période , le Gouvernement a adopté en 1994 une «Stratégie nationale en matière d information statistique» et une «Déclaration de politique statistique». Par la suite, il a pris plusieurs décisions : l adoption et la promulgation en 1996 d une loi statistique, suivies de l adoption de textes relatifs au fonctionnement du Comité National de Coordination Statistique. Les actions les plus récentes initiées par le Gouvernement peuvent être synthétisées de la façon suivante : érection de l INSD en Etablissement Public de l Etat à caractère Administratif, avec plus d autonomie sur le plan administratif et financier, afin de lui permettre de mieux assumer son rôle d organe central du système statistique national. Création du Conseil National de Coordination Statistique et l adoption d un décret N /PRES/PM/MEF définissant son organisation et son fonctionnement (qui est effectif depuis janvier 2000). élaboration d un Schéma Directeur de la Statistique (SDS) pour la période La mise sur pied d un Projet de Développement du Système Statistique National (PDSSN) avec le concours de la Banque mondiale ( ) qui appui la production, l équipement et la diffusion des statistiques dans certains secteurs. 11

12 II. SITUATION DE REFERENCE DU SYSTEME D INFORMATION DES STATISTIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES 2.1. Cadre légal et organes statistiques consultatifs agricoles et alimentaires Les activités statistiques agricoles se déroulent dans le cadre des missions assignées aux structures créées à cet effet par le Gouvernement. Le cadre réglementaire appliqué est celui de la loi statistique n /AN du 31 mai 2007 portant organisation et réglementation des activités statistique au Burkina Faso. Le décret n /PRES/PM/MEF du 7 novembre 2007 en son article 1 er requiert de la part des services et organismes statistiques publics une autorisation préalable pour la conduite des enquêtes et recensements statistiques auprès des personnes physiques ou morales ne faisant pas partie de ces structures. L arrêté N /MEF/CAB du 31 décembre 2007 portant création, attributions, composition et fonctionnement des commissions spécialisées du CNS indique que chaque commission spécialisée est chargée de donner son avis sur les demandes d autorisation préalable pour les enquêtes relevant de son secteur. Dans le domaine des statistiques agricoles et alimentaires, cette question est du ressort de la commission spécialisée «statistiques du secteur rural et de l environnement» présidée par la DGPER. Les administrations principales du système de statistiques agricole que sont la DGPSA et la DGPSE sont membres de cette commission et participent aux différentes sessions de délibération sur les autorisations de visa statistique. Leurs activités statistiques sont répertoriées dans le schéma directeur de la statistique du pays Structures du système d information des statistiques agricoles et alimentaires Au niveau de la production des statistiques agricoles, on distingue principalement deux grandes directions. Il s agit de la Direction générale de la promotion de l économie rurale (ex DGPSA) et de la Direction des prévisions et des statistiques de l élevage (DGPSE). Notons que les changements institutionnels intervenus au Ministère de l Agriculture, de l Hydraulique et des Ressources Halieutiques depuis décembre 2008 ont transformé l ex DGPSA en Direction générale de la promotion de l économie rurale après un parcours qui l avait fait passer d un simple service à une direction générale, prise en exemple au plan national, comme sectoriel de référence pour le SSN. Ce faisant la direction des statistiques agricoles devient un service au sein d une des cinq directions techniques que compte la DGPER. Bien que n aborderont dans les détails que ces deux directions, il importe de savoir que parlant de système d information et statistiques agricoles, de nombreuses autres structures productrices et utilisatrices entre en ligne de compte. On peut citer entre autres : 12

13 l Institut national de la statistique et de la démographie qui à travers les recensements généraux offre les informations sur l agriculture (emploi), offre la cartographie nécessaire aux enquêtes agricoles. Les enquêtes ménages abordent traitent des indicateurs nutritionnels et de pauvreté, des sources de revenus des ménages, etc. Cette structure est un utilisateur des données agricoles à travers notamment sa mission d élaboration des comptes de la nation. ; elle produits également les données du commerce extérieur sur les produits agricoles et les intrants. Signalons que l arrimage du Recensement Général de la Population et de l Habitation (RGPH) 2006 avec le Recensement Général de l Agriculture (RGA) a permis de fournir les bases de sondage nécessaires aux enquêtes agricoles. la Direction de la pêche qui est productrice et utilisatrice des données sur la pêche ; la Direction des Etudes et de la Planification (DEP) des Ministères en charge de l agriculture et celui des ressources animales en tant qu utilisateurs ; la Société Nationale de Gestion des Stocks de Sécurité (SONAGESS) à travers une fonction de production (Système d information sur les marchés (SIM)) et une fonction d utilisateur (le bilan céréalier sert de référence pour la gestion du stock de céréales) ; la Direction Générale de l Economie et de la Planification (DGEP) pour l établissement des projections macroéconomiques ; le Centre Nationale de la Recherche Scientifique et Technique (CNRST) ; la Direction de la Météo à travers la production des données climatiques ; les organisations internationales (CILSS, FAO, Fews net, etc.) ; etc Direction générale de la promotion de l Economie Rurale du MAHRH La Direction Générale de la Promotion de l Economie Rurale (DGPER) est l une des plus grandes structures centrales du MAHRH. Elle a remplacé l ancienne Direction Générale des Prévisions et des Statistiques Agricoles (DGPSA) en la faveur des changements institutionnels intervenus en novembre Les missions qui avaient été assignées à la DGPSA ont été reprises par la DGPER avec des ambitions beaucoup plus grandes et une ouverture sur les marchés agricoles. Elle a désormais pour missions d élaborer et de suivre la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales visant à assurer un lien harmonieux et dynamique entre la production et le marché, en relation avec les structures compétentes du département, des ministères techniques concernés, des collectivités territoriales, des organisations de la société civile et des autres acteurs du monde rural. Elle est chargée à ce titre de : Contribuer à l élaboration des textes législatifs et règlementaires qui offrent des conditions incitatives pour accroître l investissement privé dans l agriculture ; de contribuer à la mise en place des infrastructures de transformation ainsi que des mécanismes d écoulement des produits agricoles en vue de satisfaire les besoins du marché national, sous régional et international, en relation avec les structures compétentes des départements ministériels chargés de la recherche, du commerce et des industries ; d élaborer et mettre en place un système national permanent de collecte, de centralisation, d analyse, de traitement et de diffusion auprès des agriculteurs et des acteurs de développement, des statistiques agricoles et alimentaires, des informations sur les marchés des produits agricoles et halieutiques ; de concevoir et mettre en œuvre en relation avec les services du département et des ministères compétents, des recensements et des enquêtes agricoles ; de collecter, traiter, analyser, harmoniser et centraliser dans une banque de données, des statistiques agricoles, des informations sur la production agricole et la sécurité alimentaire en provenance des services du département, des ministères techniques et de toutes autres structures ; 13

14 d élaborer et mettre en place des systèmes d information, de prévention des crises alimentaires et de suivi des situations alimentaires et agricoles ; d élaborer des comptes d exploitations agricoles et analyser les performances des filières agricoles et des ressources halieutiques ; d assurer en relation avec les services du département, la veille stratégique du secteur agricole et renseigner les agriculteurs et les agents de développement ; d élaborer et mettre en œuvre des politiques et des stratégies nationales de valorisation des filières agricoles porteuses et des ressources halieutiques à travers l organisation ou la participation à des salons, des foires, des expositions ventes locales, nationales, sous régionales et internationales ; d établir l état périodique, dégager les perspectives à moyen et long terme, et proposer des mesures correctives de la situation alimentaire nationale à l attention des décideurs, des agriculteurs et les agents de développement ; d assurer, en relation avec les services du département et des ministères techniques compétents, le suivi opérationnel des activités en matière d analyse prospective et de statistiques agricoles et alimentaires ; de coordonner les travaux statistiques au sein des structures centrales, déconcentrées, rattachées et de mission du département. La DGPER comprend cinq directions que sont : la Direction du Développement des Filières Agricoles (DDFA), la Direction des Normes qualité et Métrologie Agricoles (DNMA), la Direction du Développement de l Entreprenariat Agricole (DDEA), la Direction de l Organisation des Produits Agricoles (DOMPA) et la Direction de la Prospective et des Statistiques Agricoles et Alimentaires (DPSAA). La production des statistiques, le Système d Alerte Précoce (SAP), le suivi de la sécurité alimentaire et la gestion de l information sur la sécurité alimentaire sont du ressort de la DPSAA Direction Générale des Prévisions et des Statistiques de l Elevage (DGPSE) du Ministère des Ressources Animales (MRA) La Direction Générale de la Prévision et des Statistiques de l Elevage (DGPSE) est chargée de concevoir et de veiller à la bonne utilisation des méthodes et outils statistiques nécessaires à l application de la politique nationale en matière de ressources animales ; la réalisation des études et enquêtes nécessaires à la définition des stratégies et programmes de lutte contre les crises alimentaires et sanitaires du bétail ; le suivi régulier des indicateurs de la situation alimentaire et sanitaire du bétail ; la collecte, l exploitation et la diffusion de l information sur l évolution de la situation alimentaire et sanitaire du bétail et la mobilisation des aliments du bétail ; la collecte, l exploitation et la diffusion de l information sur l économie de l Elevage.A ce titre, elle est chargée de : concevoir la méthodologie et les supports de collecte de données et les enquêtes statistiques et spécifiques ; centraliser les statistiques de l élevage en provenance des structures déconcentrées du département et de toutes autres structures et constituer une banque de données ; analyser les données collectées sur le secteur de l élevage et publier les résultats consolidés ; suivre et évaluer les situations alimentaires et sanitaires du bétail en vue d établir un bilan et proposer des mesures correctives ; suivre et évaluer la contribution de l élevage à l économie nationale ; stocker, gérer et distribuer les aliments du bétail mis à la disposition du département. 14

15 2.3. Stratégie nationale pour les statistiques agricoles et alimentaires La production des statistiques agricoles vise à aider à la formulation optimale des politiques sectorielles dans le secteur agricole et à leur suivi évaluation. Les politiques sectorielles agricoles occupent une place de choix dans le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvrété (CSLP) et les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Il est à noter que les politiques sectorielles agricoles s intègrent dans la mise en œuvre de la Stratégie de Développement Rural (SDR) dont les objectifs spécifiques sont : accroître les productions agricoles, pastorales, forestières, fauniques et halieutiques grâce à l amélioration de la productivité ; augmenter les revenus grâce à une diversification des activités économiques en milieu rural ; Renforcer la liaison production/marché ; assurer une gestion durable des ressources naturelles ; améliorer la situation économique et sociale des femmes et des jeunes en milieu rural ; responsabiliser les populations rurales en tant qu acteurs de développement. La stratégie de production des deux directions (DGPER, DGPSE) est déclinée dans le cadre de la SDR. Au niveau de la DGPER, ce programme pluriannuel concerne le RGA qui doit durer de 2006 à Il comporte trois phases qui sont : le recensement des ménages agricoles et des sites de production ; collecte des données détaillées ; la Mise en place du système permanent de statistiques agricoles ; A côté de ce travail de recensement qui donnera des données de base pour le Système Permanent de Statistiques Agricoles, le programme annuel d activités statistiques est élaboré en fonction des cycles de productions des cultures à savoir la période d hivernage qui concerne l Enquête Permanente Agricole (EPA) et la période sèche qui concerne l Enquête Maraîchère (EMA). Ces deux enquêtes ont des dispositifs parallèles sur le terrain avec des enquêteurs, des contrôleurs et des superviseurs. Des supervisions du niveau central sont également organisées pour le suivi. Quant à la DGPSE, elle mène de manière courante, les opérations suivantes: Prix moyen des animaux : enquête sur 14 marchés à bétail suivis dans le cadre du SIM/bétail; Santé animale, productions animales, échanges commerciaux des produits animaux : Les sources administratives sont utilisées (rapports statistiques des directions provinciales des ressources animales). Pour les opérations exceptionnelles, on note la réalisation de l enquête sur l effectif du cheptel qui est une enquête par sondage à réaliser tous les dix ans. La dernière a eu lieu en La DGPSE prépare actuellement l enquête «suivi des troupeaux» qui permettra d obtenir les paramètres zootechniques nécessaire pour la mise à jour des données du recensement du cheptel. Par ailleurs, dans le but d améliorer le SIM bétail, la DGPSE envisage : Intégrer quelques marchés frontaliers dans le groupe des marchés suivis ; renforcer le personnel sur le marché de Pouytenga ; mieux impliquer des acteurs des marchés (comité de gestion, courtier ; commune, etc.) dans la collecte de l information de base. 15

16 Le programme des activités statistiques et de renforcement en ressources humaines du secteur agricole pour les années figure à l annexe IV Ressources humaines disponibles Ressources humaines au sein de la DGPER La DGPER a vu ses effectifs s accroîtrent substantiellement ces dernières années avec notamment l ouverture sur place de la filière de formation de cadres moyens en statistiques. Les ressources humaines de la DPSAA ont été renforcées en cadres moyens statisticiens sortis de l ENAREF et en cadres supérieurs statisticiens grâce à la formation en grand nombre réalisée dans les grandes écoles sous-régionales avec l appui du PDSSN. La DPSAA comptait en 2006 : 1 Ingénieur Statisticien Economiste (ISE), 3 Ingénieurs des Travaux Statistiques (ITS), 10 Adjoints Techniques de la Statistique (AD), 11 Agents Techniques de la statistique (AT), 5 ingénieurs d agriculture, 2 ingénieurs de développement rural, 1 ingénieur informaticien et 2 agents techniques de l agriculture. En 2008, la DPSAA a réçu en plus du personnel t déployés par l INSD pour un appui technique à l exécution du RGA : ce sont 3 ITS 14 AD et 13 AT mis à la disposition du Ministère de l Agriculture, de l Hydraulique et des Ressources Halieutiques (MAHRH) par la fonction publique. 16

17 Tableau 1: Effectifs du personnel de la DGPER (2008) Effectif Catégorie Type de profession Nombre Dont ceux avec formation initiale en statistique - Ingénieur statisticien Economiste Ingénieur socio-économiste Ingénieur agronome Ingénieur des travaux statistiques Cadres supérieurs - Ingénieur d'élevage Ingénieur informaticien Economiste Macro économiste Conseiller des affaires économiques Sous-total (cadres supérieurs) Cadres moyens - Adjoint de la statistique Agent de la statistique Technicien supérieur d agriculture Technicien supérieur en informatique Assistant des affaires économiques

18 - Comptable Aide comptable Sous-total (cadres moyens) secrétaire de direction caissière Personnel d appui - agent de liaison Adjoint administratif Chauffeur Sous-total (personnel d appui) Total général Ressources humaines au sein de la DGPSE Contrairement à la DGPER, la DGPSE ne dispose pas de ressources humaines suffisantes et qualifiées pour lui permettre de mieux accomplir ses attributions. Le besoin d appui en personnel et plus spécifiquement en statisticiens était encore à une date récente un défi majeur à relever. En dehors du recrutement des cadres moyens (agents techniques et technicien supérieurs d élevage) qui est effectués chaque année pour le compte du ministère de tutelle, celui des cadres supérieurs est quasi inexistant. Le recrutement des cadres supérieurs de l administration publique entrepris par le gouvernement au cours de l année 2009 (ingénieurs d élevage notamment) pourrait apporter un souffle nouveau à l ensemble du département des ressources animales. Dans le cadre, un statisticien a été recruté et le défi qu il aura à relever est assez grand. Cette direction est confrontée également à l exiguïté de ses locaux qui empêchent d y affecter plus de personnel dans l immédiat. En perspective toutefois, l INSD dotera cette direction en cadres moyens. 18

19 Tableau 2: Effectifs du personnel de la DGPSE (2007) Effectif Catégorie Type de profession Nombre Dont ceux avec formation initiale en statistique Cadres supérieurs - Ingénieur d Elevage Sous-total (cadres supérieurs) Technicien Supérieur d Elevage Cadres moyens Sous-total (cadres moyens) Secrétaire Personnel d appui - Chauffeur Sous-total (personnel d appui) Total général 2.5. Ressources non-humaines disponibles A la DGPER En termes d équipement informatique, la DGPER grâce à son dispositif de réalisation de l EPA dispose d un important parc d ordinateurs qui sont notamment affectés à la saisie des données (cf. tableau ci-dessous). Toutefois, la difficulté demeure la sécurisation des moyens financiers pour le remplacement de ce matériel qui s amortit au fil du temps. 19

20 Tableau 3: Etat chiffré du matériel fonctionnel de la DGPER en 2008 Nombre Type de matériel Pour la structure dans son ensemble Dont ceux affectés à la production statistique (a) (b) Microordinateurs de bureau De moins de 5 ans De plus de 5 ans Microordinateurs portables Imprimantes Photocopieurs A la DGPSE A l image de ses contraintes en ressources humaines, cette direction manque de façon cruciale le matériel informatique pour ses travaux. Cela s explique pourrait s expliquer par sa relative jeunesse ; mais compte tenu des missions qui lui sont confiées, elle devrait être rapidement dotée de matériel adéquat (quantité et qualité). Le tableau ci-dessous donne la répartition du matériel informatique. 20

21 Tableau 4: Etat chiffré du matériel fonctionnel de la DGPSE Nombre Type de matériel Pour la structure dans son ensemble Dont ceux affectés à la production statistique (a) (b) Microordinateurs de bureau De moins de 5 ans De plus de 5 ans Microordinateurs portables Imprimantes Photocopieurs Politique de diffusion des données pour les statistiques agricoles et alimentaires La diffusion de l information agricole se fait à travers trois moyens complémentaires : Dans un contexte d accès limité aux TIC, le support papier demeure un moyen utile de diffusion. Ainsi, de nombreuses études donnent lieu à des rapports d analyse reproduits pour les principaux utilisateurs et disponibles auprès des services de documentation des différents producteurs ; Pour renforcer la culture statistique et renforcer la demande des statistiques, les différentes directions clés productrices des données agricoles usent également des ateliers de disséminations pour mettre à la disposition des utilisateurs les informations. Ainsi, pour par exemple les données prévisionnelles et définitives des campagnes agricoles, des ateliers de disséminations sont tenues chaque année avec la presse, les principales administrations du secteur agricole, les partenaires techniques et financiers du secteur, les décideurs politiques. De même les résultats des enquêtes sur l effectif du cheptel sont portés à la connaissance des utilisateurs par des ateliers de dissémination. 21

22 Les technologies de l information sont également utilisées pour la diffusion des données et des analyses des enquêtes et études du secteur agricole. En la matière, la DGPER diffuse les informations via les CD-ROOM, les bases de données agristat.xls, maraîchage.xls, toolkit, et sur son site internet www sisa.bf. On trouve sur ce site les principaux éléments suivants : - Le bulletin d information trimestrielle sur la sécurité alimentaire au Burkina Faso ; - Les bases de données (données sur le maraîchage, enquête nationales sur les statistiques agricoles, les statistiques sur l utilisation des intrants, etc.) ; - La documentation sur les méthodologies ; - Les requêtes spécifiques ; - Les rapports d analyses ; - La documentation sur les analyses d étude. La DGPER bénéficie également de l appui de la FAO pour le développement de la technologie CountrySTAT qui devra permettre à toutes les structures statistiques de disposer à terme d un système de diffusion et d archivage des données statistiques et de métadonnées sur agriculture et l alimentation. L architecture de CountrySTAT adapté au contexte national comme système de gestion intégrée des données des différents volets et sources du système de statistiques agricoles et alimentaires a été réalisé. Ces trois modes de diffusion sont complétés par la disponibilité des services concernés à répondre aux requêtes des différents utilisateurs. Pour les données de conjoncture dont notamment les prix, elles sont diffusées à travers le Tableau de Bord de l Economie du Burkina Faso (TBE) qui parait chaque trimestre. Egalement des informations sont données par la presse sur le niveau de ces prix par marché (télévision et radios). A la DGPSE, il existe une base de données sur les statistiques des ressources animales (SIRA) qui permet d archiver les informations sur l élevage pour satisfaire aux besoins des utilisateurs Modalités de promotion du dialogue utilisateur-producteur D une manière générale, le CNS demeure la tribune légale des utilisateurs pour défendre leur demande statistique. Les réseaux de collaboration entre producteurs et utilisateurs ne sont pas encore suffisamment développés. Cependant le contexte de la lutte contre la pauvreté à travers la mise en place des observatoires (pauvreté, emploi, etc.) a contribué à la prise de conscience de la nécessité d'adapter l'offre en données statistiques à la demande et à promouvoir la concertation entre les acteurs du système statistique. Aussi, des actions isolées sont toutefois observées dans ce sens : lors des restitutions des résultats d études statistiques, des débats et commentaires permettent d appréhender les besoins des utilisateurs. Ceux-ci expriment peu ou prou leur besoins d informations statistiques, ce qui amène très souvent certains producteurs à jouer un double rôle d utilisateurs-producteurs en faisant des propositions de statistiques à produire et même à rechercher des financements, ce qui va au-delà de leur mission qui est pour l essentiel la satisfaction des besoins des utilisateurs en veillant à être des conseillers techniques en la matière. Le développement d'activités de sensibilisation en matière de culture statistique par le canal des expositions de productions statistiques notamment lors des Journées africaines de la statistique (JAS) contribue à la prise de conscience du rôle et de la place de l'information dans la prise de décision ; enfin, le développement des nouvelles technologies de l'information (Internet, sites web, réseaux) constitue une opportunité d'échanges entre utilisateurs et producteurs du système statistique. L Association des Statisticiens et Démographes du Burkina (ASTADEB), qui est un cadre d expression des statisticiens, pourrait jouer un rôle important. 22

23 2.8. Bases de données existantes et outils de diffusion de données et platesformes L accès aux technologies de l information et de la communication constitue un enjeu majeur pour la satisfaction des besoins des utilisateurs : accélération dans le traitement des données, meilleure diffusion des informations ; réduction des coûts de diffusion, etc. Comme cela a été signalé plus haut pour l ensemble du SSN, l accès au TIC reste limité dans les services en charge de la production des données agricoles et alimentaires. Au niveau de la DGPER, le développement d une base de données dynamique a toujours été un des objectifs recherché par les premiers responsables. En effet, avec la réalisation des nombreuses enquêtes permanentes agricoles et du recensement général de l agriculture en cours, la DGPER détient une mine précieuse d information sur le secteur agricole de notre pays. De nos jours, les informations sont stockées dans le Toolkit, le CountrySTAT. Dans le cadre du RGA, les bases de données et les résultats préliminaires de la première phase sont stockés dans une base de données. La mise en place de ces bases de données permettent entre autres de : Sécuriser les données des différentes enquêtes et du recensement ; Faciliter l accès aux données ; Assurer une cohérence entre les données des diverses enquêtes permanentes réalisées ; Offrir un cadre intégrer de stockage de l information statistique sur le secteur agricole ; Faciliter la réponse aux requêtes des différents utilisateurs dont notamment les organismes internationaux (questionnaires FAO notamment). Etc. Les logiciels utilisés sont entre autres DBASE, ACCESS, CsPRO, Arc GIS, SPSS et STATA. Au niveau de la DGPSE, la base de données existante est celle portant sur les statistiques des ressources animales (SIRA). Les logiciels utilisés pour le traitement et l archivage des données, sont entre autres : SPSS 11.5 ARCVIEW GIS 3.3 Base de données sur ACCESS. Le besoin de renforcement des capacités dans l utilisation de ces logiciels et l analyse des données agricoles demeurent toujours une préoccupation pour ces deux structures. Bien que la DGPER, la DGPSE et l INSD soient les structures les plus nanties du système statistique agricole, toute action de renforcement des capacités en traitement, analyse et archivage des données agricoles devra être plus globale pour un développement plus harmonieux de l ensemble du système statistique Intégration régionale et assistance technique internationale reçues Du financement des activités statistiques au niveau de la DGPER Le financement du dispositif national de statistique agricole est assuré par l'etat qui est accompagné par les partenaires bilatéraux et multilatéraux. Cet appui se fait à travers des projets à moyen terme indépendant les uns des autres. 23

24 Pendant la première phase du SDS, les activités ont bénéficié d un appui consistant du Projet national de développement du système statistique national (PDSSN). Certaines opérations manquent de financement. Il en est par exemple de l enquête maraîchage de 2005 qui n a pas pu avoir lieu faute de financement. Le caractère aléatoire des ressources rend difficile la programmation des activités et surtout le respect des calendriers de travail. Dans le cadre des préparatifs du RGA , la DGPER a bénéficié de l assistance technique de la FAO pour l élaboration de son document de projet. Au cours de son exécution, elle a également bénéficié de l expertise internationale mobilisée par ses partenaires tels la FAO et l Union Européenne (UE), pour accompagner ses cadres dans l élaboration des documents de base et dans le traitement des données. Du financement des activités statistiques à la DGPSE Au niveau de cette direction, l appui des Pays Bas a permis en 2003 de réaliser l enquête sur l effectif du cheptel (ENEC II). Toutefois, dans la réalisation des opérations statistiques de routines, elle rencontre d énormes difficultés dans la mobilisation du financement. C est ainsi que l enquête de suivi du troupeau qui doit permettre de disposer des paramètres zootechniques n a pas encore été réalisée. Le coût de l enquête a été évalué FCFA. Quelques partenaires ont appuyé ladite direction pour la mise ne place de la méthodologie de l enquête suivi du troupeau et l évaluation de son budget dont notamment l UE. Pour une consolidation de la production statistique dans le secteur agricole, il est impératif de sécuriser les moyens de financement des opérations courantes ainsi que les enquêtes de périodicité connues. 24

25 III. OUTPUTS, SOURCES DE DONNEES ET METADONNEES DES STATISTIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES Conscient de l importance de la production statistique, l Etat Burkinabè depuis les années 90 a déployé de nombreux efforts qui ont permis de réaliser des séries d opérations statistiques d envergure nationale et permettant de disposer d un ensemble de donnée sur les cultures, les ressources animales, des ressources halieutiques, des ressources forestières, des ressources en eau Statistiques des cultures Les statistiques des cultures proviennent essentiellement du dispositif de l Enquête Permanente Agricole (EPA), de l Enquête Maraîchère pilotés par la DGPER ex DGPSA. Les principales production statistiques sur les cultures concernent essentiellement les cultures temporaires (cultures pluviales et cultures irriguées). A l exception des céréales irriguées (maïs et riz), ces productions statistiques se concentrent généralement sur les éléments suivants : Informations sur les caractéristiques socio -démographiques des exploitations et des ménages agricoles ; Informations sur l emploi agricole ; Informations sur les revenus agricoles ; Informations sur les cultures, les superficies, les rendements et les productions agricoles ; Information sur la production, la commercialisation et l utilisation des intrants agricoles (pesticides, engrais, semences, etc.) ; Informations sur les activités des services d appui aux agriculteurs (vulgarisation des techniques, etc.) Informations sur la production, la commercialisation et l utilisation des machines et matériels agricoles ; A ces informations sont venues se greffer celles portants sur les contraintes de production avec le RGA. Avec la réalisation d un inventaire des sites de production des cultures irriguées au cours de la phase 1 du RGA (constitution des bases de sondage), la gamme de ces informations a été élargie au riz et au maïs irrigués qui couvraient essentiellement les productions, les superficies, les rendements et l effectif des exploitants selon le genre. L une des insuffisances de la production statistique agricole était l absence d informations sur les cultures permanentes notamment la production fuitière, une des potentialités du pays et qui pourrait offrir des dévises et réduire sa dépendance vis-à-vis du coton (principale culture d exportation avec une part d environ 60% des exportations). Des espoirs sont permi avec la réalisation de l enquête sur l arboriculture fruitière au cours du RGA. La collecte des données s est achevées sur le terrain et les saisies sont en cours de réalisations. L analyse des données permettra ainsi de disposer des informations sur : Les espèces fruitières et la nature des plantations ; Le mode de faire valoir ; La superficie des plantations, la production et les rendements par espèces ; Le système de production ; 25

26 Les périodes de production par espèces (date début, date fin) ; La main d œuvre permanent ou temporaire utilisée par nature des opérations (entretien, cueillette, conditionnement) ; Le mode de commercialisation (directe par le producteur, via un groupement ou une coopérative) ; Les charges financières de production (redevances, location terre ou matériel) ; Etc. D une manière générale, le RGA a permi de collecter une gamme d informations dans le domaine agricole. L ensemble des informations ont été regroupés en trois grandes thèmatiques : 1) Les productions : Elle regroupe notamment les l agriculture pluviale, le maraîchage, l agriculture irriguée (riz et autres cultures) et l arboriculture fruitière. 2) Economie de l exploitation Les informations portent sur : Le patrimoine mobilier et immobilier (bâtiment, matériels agricoles, matériels de transport, etc.) avec date d achat et valeur au moment de l achat, mode de financement, source de financement ; Les dépenses d exploitations (dépenses en intrants et en matériels agricoles ainsi que les quantités et prix d achat unitaire et coût total, réparation matériel agricole, dépenses en main d œuvre etc.) ; Les charges affectables aux activités (emprunts et leur destination, redevances et leur destination) ; Les recettes par culture et par activité (montant des ventes, quantités vendues, destination de a production, etc.) ; Etc. 3) Economie du ménage Il s agit des informations sur : La démographie détaillée du ménage (état matrimonial, niveau de formation, situation au regard des activités, etc.) ; Le revenus du ménage (sources de revenu et revenus agricoles, revenus non agricoles, transfert par nature, etc.) ; La sécurité alimentaire (existence au cours des 12 derniers mois d une période de pénurie alimentaire, conséquences de cette pénurie, type de réponse à la pénurie, etc.) ; Etc. Le plus grand défis du RGA sera donc l analyse de cette mine d informations et sa prise en compte dans les politiques et programmes de développement rural. A ces productions s ajoutent les informations sur les prix des produits agricoles notamment les céréales qui proviennent du Système d Information sur les Marchés des Céréales (SIMc) piloté par la SONAGESS (Société National de Gestion des Stocks de Sécurité) et collecté sur des marchés de référence (marché de collecte, de détail et de regroupement). 26

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