Moniteur des branches Industrie MEM

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1 Moniteur des branches Industrie MEM Octobre 2014

2 Editeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Traduction Anne Fritsch, Verbanet GmbH, Le texte allemand fait foi Adresse BAK Basel Economics AG Güterstrasse 82 CH-4053 Basel T F info@bakbasel.com by BAK Basel Economics AG Droits d auteur détenus par BAK Basel Economics AG. L utilisation et la reproduction des informations fournies dans ce produit sont autorisées avec la mention suivante: "Source: BAKBASEL".

3 Contenu 1 Production et situation actuelle Prévisions conjoncturelles... 6 BAKBASEL 1

4 Liste des illustrations Ill. 1-1 Prix des producteurs dans les sous-branches... 3 Ill. 1-2 Production industrielle dans les sous-branches... 3 Ill. 1-3 Exportations des sous-branches I... 4 Ill. 1-4 Exportations des sous-branches II... 4 Ill. 1-5 Croissance de la population active des sous-branches I... 5 Ill. 1-6 Croissance de la population active des sous-branches I... 5 Ill. 2-1 Evolution de la création de valeur réelle, Ill. 2-2 Nombre d actifs, BAKBASEL

5 1 Production et situation actuelle Après une diminution quasiment continue de la production industrielle dans toutes les sous-branches MEM en 2013 (ill. 1-2), les premiers signes d'un rétablissement sont perceptibles au premier trimestre Dans toutes les sous-branches ou presque, la production a enregistré une croissance sensible par rapport à la même période de l'an dernier. Par la suite, il est toutefois apparu que la reprise conjoncturelle serait manifestement plus lente et plus modérée que prévu, en raison de multiples incertitudes actuelles. L'analyse de l'indice des directeurs d'achat montre que l'évolution de la demande avait été évaluée avec un optimisme excessif par l'industrie en début d'année. Dès le deuxième trimestre 2014, la croissance de la production industrielle s'est de nouveau ralentie dans toutes les sous-branches, hormis celles des appareils informatiques et de l'horlogerie. L'évolution des prix à la production dans les sous-branches MEM confirme cette image. Au deuxième trimestre, toutes les sous-branches ont enregistré une baisse des prix par rapport à la même période en Même dans des secteurs où ils n'avaient plus fléchi depuis plusieurs trimestres, comme les matériels électriques par exemple, les prix sont redevenus déflationnistes après une stagnation transitoire (industrie des métaux, appareils informatiques et horlogerie) et une légère croissance (constructions mécaniques). 1-1 Prix des producteurs dans les sous-branches Ill. 1-2 Production industrielle dans les sous-branches 5% Métallurgie Equipements électriques 4% Construction des machines 3% Appareils de traitement des données 2% et montres 1% -1% -2% -3% 2 Métallurgie 15% 1 5% -5% -1-15% Equipements électriques Construction des machines Appareils de traitement des données et montres Variation en % par rapport au trimestre de l année précédente Source: OFS Variation en % par rapport au trimestre de l année précédente Source: OFS L'évolution des exportations nominales MEM (ill. 1-3 et 1-4) révèle une situation légèrement moins rose qu'elle ne l'était encore lors de la dernière mise à jour. Dans la construction mécanique (un secteur qui exporte plus de la moitié de ses produits), les exportations nominales ont progressé, il est vrai, de 7,8 pour cent au premier semestre 2014, par rapport à la même période de l'an passé, pour chuter toutefois au deuxième trimestre 2014 de -0,7 pour cent en-dessous du niveau du deuxième trimestre Dans l'industrie des métaux, une branche moins exportatrice qui avait néanmoins enregistré une hausse de ses exportations pendant plusieurs trimestres successifs, les chiffres sont en recul au deuxième trimestre 2014 par rapport à la même période de l'an passé (-0,1 pour cent). Pour les matériels électriques, dont les exportations étaient déjà en déclin au premier trimestre 2014 par rapport à la même période en 2013, la régression des exportations s'est accélérée au deuxième trimestre pour s'établir à -4,7 pour cent. De même, la sous-branche des appareils informatiques et des montres a essuyé au deuxième trimestre 2014, pour la première fois depuis plusieurs années, une diminution de ses exportations par rapport au trimestre de l'année antérieure. Ce résultat négatif est tout d'abord imputable aux appareils médicaux électriques, ainsi qu'à l'électronique et à l'optique. Au deuxième trimestre 2014, les exportations horlogères enregistrent une nouvelle progression, même si elle est sensiblement moins forte qu'au premier trimestre. BAKBASEL 3

6 Dans le secteur des exportations également, la dynamique se ralentit clairement, en dépit d'exportations cumulées, dans la construction mécanique et l'industrie des métaux, toujours supérieures en 2014 (jusqu'au deuxième trimestre inclus) par rapport à la même période en Ill. 1-3 Exportations des sous-branches Ill 1-4 Exportations des sous-branches II % 1 5% -1-5% -2 Métallurgie Construction des machines -15% -2 Equipements électriques Appareils de traitement des données et montres Variation en % par rapport au trimestre de l année précédente Source: AFD Variation en % par rapport au trimestre de l année précédente Source: AFD Les illustrations 1-5 et 1-6 font apparaître l'évolution des équivalents temps plein. En raison d'une évolution modérée de l'emploi, la production ralentie en 2012 suite à la récession dans le secteur des machines et des métaux ainsi que dans les équipéments électriques a été à l'origine de pertes d'emplois notables en Les reculs ont été particulièrement importants au second semestre (voir ill. 1-5). Dans l'ensemble, un ralentissement du recul de l'emploi s'est toutefois profilé. Par rapport à la même période de l'an passé, les deux premiers trimestres de l'année en cours affichent une érosion de l'emploi plus lente pour les matériels électriques et la construction mécanique. Dans l'industrie des métaux, on assiste même à un timide redressement de l'emploi (T1/2014: +0,5 pour cent, T2/2014: +0,1 pour cent). En raison du relâchement de la reprise conjoncturelle (voir plus haut), les suppressions d'emplois risquent de se poursuivre et l'éventuelle reprise pourrait se faire encore attendre. Seuls les appareils informatiques et l'horlogerie pourraient se dissocier de cette tendance (voir ill. 1-6). Depuis le troisième trimestre 2013, le secteur enregistre en effet une dynamique de plus en plus marquée, avec un taux de croissance des équivalents temps plein de +3,0 pour cent par rapport à la même période de l'an passé. Dans le contexte de l'évolution des exportations, cette croissance proviendrait surtout de l'industrie horlogère. 4 BAKBASEL

7 Ill. 1-5 Croissance de la population active des sous-branches I Ill. 1-6 Croissance de la population active des sous-branches II 4% 6% 2% 4% 2% -2% -4% -2% -6% -8% Métallurgie Construction des machines -4% -6% Equipements électriques Appareils de traitement des données et montres Equivalents temps plein, variation en % par rapport au trimestre de l année précédente Source: OFS Equivalents temps plein, variation en % par rapport au trimestre de l année précédente Source: OFS BAKBASEL 5

8 2 Prévisions conjoncturelles Plusieurs évènements récents ont réveillé l'incertitude des demandeurs de biens d'investissement. Les tensions en Ukraine et dans les pays arabes, l'enrayement du moteur de la conjoncture en Allemagne, des tendances déflationnistes dans la zone Euro, et les prochaines décisions de principe en matière de politique monétaire, n'en sont que quelques exemples. Les effets de ces incertitudes se reflètent déjà dans l'évolution de plusieurs indicateurs conjoncturels majeurs (voir section 1 plus haut). Les investissements dans les biens d'équipement ont accusé un ralentissement notable au deuxième trimestre 2014, ne seraitce que par rapport au premier trimestre. Le moral des membres de SWISSMEM s'est également détérioré. 39% seulement des personnes interrogées escomptent une amélioration des carnets de commandes au cours des douze prochains mois (après 54 pour cent en début d'année). Par conséquent, les prévisions pour le dynamisme de la reprise étaient encore trop optimistes au premier semestre. Nous avons donc tempéré nos projections pour 2014 et 2015, même si nous pensons toujours que ces facteurs n'entraveront la relance globale que de façon transitoire seulement, sans l'asphyxier totalement. Le scénario le plus vraisemblable à nos yeux réside donc toujours dans une accélération de la dynamique globale. Pour l'année en cours, BAKBASEL table de nouveau sur une progression de la création de valeur réelle dans l'industrie MEM, qui devrait s'établir à 1,0 pour cent, soit un chiffre légèrement en deçà de la croissance économique escomptée, qui était de 1,4 pour cent. Une croissance légèrement supérieure à la moyenne, de l'ordre de 2,2 pour cent (économie nationale: +1,9 pour cent) est prévue pour l'année 2015 (voir ill. 2-1). En ce qui concerne le nombre d'actifs, BAKBASEL prévoit en 2014 une augmentation inférieure à la moyenne, de l'ordre de 0,4 pour cent, dans la branche MEM. A l'échelle de l'économie nationale en revanche, une croissance de 1,1 pour cent est attendue. L'an prochain, le nombre d'actifs dans la branche MEM devrait progresser de 1,2 pour cent et évoluer ainsi au même rythme qu'au niveau de l'économie nationale (voir ill. 2-2). Le développement du commerce mondial et de la compétitivité internationale, deux facteurs à long terme, étroitement liés et fondamentaux, a une incidence sur l'industrie des biens d'investissement. L'accord de libre échange signé l'été dernier avec la Chine pourrait avoir une influence positive, dans la mesure où il renforce la compétitivité d'entreprises nationales sur le marché chinois avec la réduction de barrières tarifaires. Il pourrait en être de même pour l'accord de libre échange actuellement en cours de négociation avec l'inde, sachant que ce pays représente un marché émergeant important pour les branches MEM. La création de nouvelles barrières commerciales aurait en revanche des effets négatifs. Si, par ex. l'initiative sur l'immigration entraîne une remise en cause des traités bilatéraux, certaines barrières techniques au commerce avec des pays de l'ue (évaluations de la conformité) pourraient réapparaître. Cela affaiblirait la compétitivité des branches MEM en général, et de l'industrie des métaux en particulier, qui largement est tributaire des exportations dans les pays voisins européens, dans le cadre du commerce avec les pays de l'ue, pourtant essentiel. En dépit des retombées considérables d'un tel scénario, BAKBASEL considère comme très faible sa probabilité de survenance. Les accords en matière de recherche pourraient également être touchés par la mise en œuvre de l'initiative. Dans la branche MEM en particulier, les entreprises sont tributaires de la coopération avec des organismes de recherche pour s'assurer une longueur d'avance dans la technologie et l'innovation, et s'affirmer ainsi face à la concurrence émergente des pays à bas salaire. 6 BAKBASEL

9 Ill. 2-1 Evolution de la création de valeur réelle, Ill. 2-2 Nombre d actifs, % 2.5% 0. -5% -2.5% -1-15% -2 Economie nationale L'industrie MEM % Economie nationale L'industrie MEM Variation en % par rapport à l année précédente et en fonction des prix de 2000 Source: BAKBASEL Variation en % par rapport à l année précédente Source: BAKBASEL BAKBASEL 7

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