natürlich nah de la terre à la table Rapport de gestion 2012 avec rapport sur le développement durable en cours d établissement

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "natürlich nah de la terre à la table Rapport de gestion 2012 avec rapport sur le développement durable en cours d établissement"

Transcription

1 natürlich nah de la terre à la table Rapport de gestion 2012 avec rapport sur le développement durable en cours d établissement

2 Tables des matières L année 2012 en bref 3 Plan directeur de fenaco 4 Organes 6 fenaco n a que 20 ans 7 Croissance malgré des prix soumis à une forte pression 9 Marques et activité commerciale 11 Rapport de gestion Segment Agricole 13 Segment Denrées alimentaires 21 Segment Commerce de détail 27 Segment Energie 30 Segment Divers 33 LANDI Services Régions 35 Services internes 41 Gouvernance d entreprise 44 Renseignements sur l évaluation des risques 51 Rapport sur le développement durable 53 Comptes annuels Rapport financier maison-mère 66 Bilan 66 Compte de profits et pertes 68 Annexe aux comptes annuels 69 Commentaires sur les comptes annuels 70 Emploi du bénéfice au bilan 72 Rapport de l organe de révision 73 Comptes consolidés Bilan 74 Compte de profits et pertes 76 Flux de fonds 77 Tableau des fonds propres 78 Comparaison sur cinq ans 80 Annexe aux comptes consolidés 81 Les sociétés de fenaco 94 Rapport du réviseur 97 Impressum 98 Adresses 99 Exercice Comptes consolidés fenaco (en mio CHF) Chiffre d affaires net Bénéfice brut Prestations de service et produits annexes Résultat d exploitation avant intérêts, amortissements et impôts (EBITDA) Amortissements Résultat consolidé

3 L année 2012 en bref Chiffre d affaires en mio CHF Denrées alimentaires 1285 (22.6 %) Agro 1611 (28.3 %) Commerce de détail 1670 (29.4 %) Energie 1088 (19.2 %) Divers 27 (0.5 %) Au cours de sa 20 ème année d activité, fenaco a une nouvelle fois investi plus de CHF 200 millions dans des immobilisations corporelles destinées à améliorer la compétitivité de ses sites de transformation et à agrandir ses points de vente. Dans les segments stratégiques Agro, Denrées alimentaires, Commerce de détail et Energie, les marchés ont évolué différemment. Les branches Céréales, oléagineux, aliments fourragers ainsi que Nutrition des plantes ont contribué à l augmentation du chiffre d affaires alors que dans les autres branches les prix et les marges ont baissé en raison de la situation à laquelle le marché est confronté. La lutte de prix acharnée à laquelle se livrent les magasins sur le front des ventes a soumis les producteurs à une pression accrue et n est pas restée sans conséquence sur le chiffre d affaires et le résultat réalisés par le segment Denrées alimentaires, qui est tout de même parvenu à accroître légèrement ses ventes en termes de quantité. Les affaires réalisées par le segment Commerce de détail ont évolué favorablement. Malgré les baisses de prix opérées sur l assortiment Volg et LANDI, le chiffre d affaires de ce segment a en effet une nouvelle fois progressé. Le segment stratégique Energie a lui aussi enregistré une progression de ses ventes et de son chiffre d affaires. En 2012, fenaco a commercialisé plus de diesel et de pellets de bois. Les ventes de mazout de chauffage ont connu des débuts difficiles mais ont fortement augmenté en fin de l année suite à la baisse des prix mondiaux. En 2012, fenaco a réalisé un chiffre d affaires de CHF milliards (année précédente CHF milliards). En atteignant CHF 240 millions, le résultat d exploitation avant intérêts, amortissements et impôts (EBITDA) a certes dépassé les chiffres budgétés mais est resté inférieur au résultat réalisé en 2011 (CHF 255 millions), en raison de la diminution des marges et de l amélioration des prestations accordées aux membres, pour un montant de plusieurs millions. Le résultat d'entreprise consolidé a baissé de 1.3 % pour s'établir à 60.6 millions de francs. Il reflète le bon équilibre que fenaco préserve depuis plusieurs années, de par son organisation coopérative, entre une utilité optimale en faveur des membres et les exigences indispensables à la rentabilité économique de l entreprise. Avec des fonds propres atteignant CHF milliards de francs et représentant 41.9 % de la somme au bilan (année précédente 41.7 %), fenaco dispose d une solide assise financière. Malgré la croissance de chiffre d affaires enregistrée et l offre de prestations supplémentaires dans le domaine des transports, le niveau des émissions de CO 2 de l entreprise est resté stable, pour la troisième année consécutive. Les installations photovoltaïques supplémentaires qui ont été mises en service en 2012 permettent à fenaco d atteindre une puissance maximale de 949 kwc équivalant à kilowatts par an. Au cours de l année sous revue, 8934 collaborateurs (année précédente 8715) étaient engagés auprès de fenaco. Au 31 décembre 2012, fenaco comptait 251 coopératives membres (LANDI) totalisant membres individuels. Il est proposé à l assemblée des délégués du 18 juin 2013 de rémunérer les parts sociales de fenaco avec un taux d intérêt inchangé, soit 6 %, pour une somme de CHF 7.7 millions. 3

4 Plan directeur de fenaco Lucas Arpagaus 4 1. Principes directeurs La pérennité d une agriculture saine et performante est essentielle en Suisse, pays fortement industrialisé. L agriculture contribue de manière significative à la sécurité alimentaire et contribue au maintien et à l entretien de notre cadre de vie. La base d une agriculture suisse performante est une production rationnelle, durable et orientée vers les marchés. 2. But fenaco soutient, en commun accord avec les LANDI, les agriculteurs dans le développement économique de leurs entreprises. 3. Prestations sur le marché 3.1. Dans le secteur des intrants agricoles Nous approvisionnons l agriculture avec un assortiment global en: moyens de production biens de consommation services en tous genres. L obtention de positions fortes dans les marchés permet d offrir aux agriculteurs et à d autres intéressés un assortiment adapté d articles de grande qualité, disponible en continu, dans les délais et à des prix avantageux Dans le secteur des produits issus de l agriculture En tant que partenaire commercial loyal, nous assurons la distribution de produits issus de l agriculture à travers un réseau performant et adapté aux besoins du marché pour l ensemble des clients. Nous acquérons les produits agricoles de manière ciblée, nous les conservons et les transformons en produits semi-finis ou finis. Nous développons des infrastructures de distribution pour augmenter à la fois les possibilités de production et d écoulement ainsi que la satisfaction de la clientèle Dans le secteur des biens de consommation Nous approvisionnons la population, principalement celle des régions rurales, en biens de consommation (Food et Nonfood, carburants et combustibles). Grâce à un marketing professionnel et une logistique performante, nous offrons à nos clients un assortiment conforme aux besoins du marché. 4. Collaborateurs et principes de conduite Nous utilisons des règles de collaboration claires et nous vivons nos principes de conduite du personnel. Nous créons ainsi une ambiance privilégiant la confiance mutuelle et le partenariat ainsi que la reconnaissance du travail accompli.

5 Nous dirigeons en fixant des objectifs et nous déléguons des tâches, des compétences et des responsabilités. Notre style de conduite se base sur le partenariat, nous sommes orientés vers les solutions et nous nous adaptons aux diverses situations. Nous offrons des conditions d engagement concurrentielles, adaptées aux conditions de travail des différentes branches dans lesquelles nous sommes actifs. Nous faisons progresser nos collaborateurs individuellement et nous leur permettons d intervenir de façon active. 6. Principes d organisation Pour générer les meilleures prestations, nos unités d organisation sont décentralisées et flexibles. Elles travaillent le marché de manière indépendante et avec une grande responsabilité individuelle. Nous tirons profit de manière conséquente de toutes les synergies au sein du groupe et utilisons les ressources de manière ciblée. Nous formons, organisons et gérons nos sociétés filles et nos secteurs internes selon des principes identiques. Lucas Arpagaus 5. Gestion des ressources financières Nous générons suffisamment de ressources pour garantir le développement à long terme de notre entreprise en tenant compte d un taux d autofinancement adéquat. Nous veillons à engager les moyens qui sont à notre disposition de manière rationnelle, de sorte que le capital de notre société soit suffisamment rémunéré. 7. Principes de l entreprise Nous sommes appréciables, fiables et intègres. 8. Principes d information Nous informons de manière claire et franche, en temps opportun, à l interne et à l externe. «Nous organisons nos activités commerciales de façon durable sous des aspects économiques, sociales et écologiques». (Stratégie d entreprise fenaco du 5 avril 2013) 5

6 Organes (état au 31 décembre 2012) Conseil d administration Président Marschall Lienhard, agriculteur, Neuenegg BE Vice-présidents Mahrer Simon, agent fiduciaire, Möhlin AG Parmelin Guy, agriculteur, Bursins VD Membres Amrhyn Viktor, gérant, Buttisholz LU Arpagaus Lucas, agriculteur, Zignau GR Bernhard Andreas, agriculteur, Alchenstorf BE Brunner Oskar, agriculteur, Bettwil AG Cuennet Benoît, agriculteur, Formangueires FR Geiser Pierre-André, agriculteur, Tavannes BE Haldimann Paul, gérant, Boll BE Jaccoud Christian, agriculteur, Froideville VD Keller Guido, agriculteur, Lucerne/Littau LU Nydegger Ulrich, agriculteur, Cornaux NE Monhart Walter, agriculteur, Schlatt TG Müller Leo, avocat et notaire, Ruswil LU Probst Hans, agriculteur, Laupersdorf SO Scheck Karl Peter, gérant, Wängi TG Strebel Daniel, gérant, Waltenschwil AG Direction Keller Martin, Dr, président Beyer Werner Feuz Urs Hirsig Ferdinand Mollet Heinz Sommer Josef Direction élargie Bischof Daniel Kuert Werner Ochsenbein Christian, Dr Romanens Dominique Sutter Reto Wälti Heinz Zurlinden Daniel Organe de révision Ernst & Young AG Division LANDI Josef Sommer Région Suisse romande Dominique Romanens Région Plateau central Christian Ochsenbein Région Suisse centrale Josef Sommer Région Suisse orientale Daniel Bischof Département Immeubles / Technique / Environnement Josef Sommer Division Agro Heinz Mollet Département Animaux / Aliments fourragers / Céréales Heinz Mollet Département Production végétale Werner Kuert Département Technique agricole Dominique Romanens Division Finances / Services Werner Beyer Département Finances Werner Beyer Département Informatique / Logistique Daniel Zurlinden Division Développement de l'entreprise Martin Keller (Président) Département Communication / Développement / Personnel Martin Keller Département Produits du sol Martin Keller Division Industrie alimentaire Urs Feuz Département Convenience Urs Feuz Département Viande Reto Sutter Département Boissons Urs Feuz Division Commerce de détail / Energie Ferdinand Hirsig Département Magasins Volg / Shops Ferdinand Hirsig Département Magasins LANDI Heinz Wälti Département Energie Daniel Bischof Direction Direction élargie 6

7 fenaco n a que 20 ans En raison du contexte politique qui prévalait au début des années 1990, tels que la nouvelle politique agricole, l EEE et le GATT, l agriculture fut confrontée à plusieurs défis importants. Etant fortement intégrées au secteur agricole, les fédérations de coopératives furent elles aussi contraintes de relever ces défis. Reconnaître les signaux du temps Les responsables des fédérations de l époque ont rapidement compris les conséquences de ces changements. Cette prise de conscience les incita à se focaliser sur le mandat de base des coopératives agricoles et de leurs fédérations (approvisionnement des agriculteurs en agents de production, prise en charge, commercialisation et transformation des produits agricoles). Tout indiquait déjà qu un regroupement des activités des fédérations aurait un effet bénéfique pour les agriculteurs et leurs coopératives: Pomdor, Orador, Landor ainsi que d autres sociétés gérées en commun existaient en effet déjà. Toutefois,dans le but de tirer entièrement profit des synergies, il faut davantage que des participations minoritaires dans des sociétés communes. Le fait que les organes dirigeants des fédérations aient été occupés par les bonnes personnes et leur motivation à faire vivre la philosophie coopérative ont largement contribué à faire avancer le projet de fusion qui aboutit à la création de fenaco. Les travaux de projet ont duré un an. Le 24 septembre 1993, les contrats de fusion de six fédérations ont été signés à Uettligen dans le canton de Berne. La première pierre de la création de fenaco était ainsi posée. Lienhard Marschall Les entreprises regroupées sous un même bilan La fusion sous le nom de fenaco donna naissance, dans les secteurs situés en amont et aval de l agriculture, à une organisation commerciale très diversifiée, regroupée sous un bilan unique et exclusivement dans les mains des agriculteurs. Entre-temps, les doublons ont été supprimés, les synergies mieux utilisées, certains secteurs réorganisés, les infrastructures réaménagées, la logistique optimisée et, lorsque cela s est avéré judicieux, des entreprises ont été acquises. Ces restructurations ont contribué à ce que fenaco reste jeune, performante et en bonne santé. Elles ont aussi permis à fenaco de se développer de manière durable dans les quatre domaines d activités stratégiques Agro, Industrie alimentaire, Commerce de détail et Energie. Ce développement est durable parce que nous sommes parvenus, alors que notre chiffre d affaires progressait, à réduire notre dette, à augmenter nos fonds propres et à créer de nouveaux postes de travail. Grâce à nos collaborateurs Le mérite de cette évolution favorable revient en premier lieu à nos collaboratrices et collaborateurs, qui avec leurs collègues de travail et leurs supérieurs ont réalisé des idées et ont fait preuve d une grande motivation dans leur travail quotidien. fenaco disposera, à l avenir également, des capacités nécessaires pour s adapter aux nouveaux défis que poseront les changements qui interviennent sur les marchés et dans le domaine de la politique agricole tout en réalisant les meilleures prestations possibles en faveur des agriculteurs. Lienhard Marschall Président du Conseil d administration 7

8 Le Conseil d'administra - tion de fenaco compte douze agriculteurs qui représen - tent parfaite - ment la diversité de l'agriculture suisse. Lucas Arpagaus est l'un d'entre eux. Agri - culteur bio sur un domaine agricole de 45 ha à Zignau (GR), Lucas Arpagaus élève des vaches mères, moutons, chèvres, chevaux, porcs d'alpage et poules. Ce faisant, il correspond parfaitement à l'image que l'on se fait d'un agri - culteur bio. 8

9 Croissance malgré des prix soumis à une forte pression En 2012, l environnement économique au sein duquel fenaco société coopérative a évolué a été plus stable que l année précédente. Les marchés financiers ont légèrement progressé alors qu une certaine insécurité subsistait quant à l évolution de l économie, tant dans la zone Euro et aux Etats-Unis que sur les places financières à travers le monde. Le taux plancher entre le franc suisse et l Euro nous a donné plus de sécurité pour planifier nos activités, bien que le tourisme d achats et la pression sur les prix qui en découle soient restés à un niveau constamment élevé dans le commerce de détail suisse. Phase persistante de prix bas L inflation annuelle moyenne de 0.7 % soit le taux le plus faible enregistré depuis plus de 50 ans - atteste de la forte concurrence qui prévaut dans le commerce de détail ainsi que dans celui de la restauration. La pression exercée sur les prix dans le marché des denrées alimentaires conduit à une érosion des marges dans l ensemble de la chaîne de la valeur ajoutée et se répercute jusque sur les agriculteurs ainsi que sur les secteurs situés en amont. Sur le marché porcin par exemple, cette situation, conjuguée à une offre excédentaire, a provoqué une phase de prix bas qui a persisté très longtemps. Les prix mondiaux historiquement élevés du tourteau de soja et les répercussions à la hausse sur le prix des aliments ont mis les producteurs porcins en situation difficile. Bons rendements pour la récolte 2012 Pour les agriculteurs, l année 2012 s est soldée par de bonnes récoltes sans toutefois être extraordinaires pour la plupart des produits que nous commercialisons en notre qualité de partenaire commercial. L offre et la demande ont par conséquent été équilibrées en ce qui concerne les céréales, les oléagineux, les pommes de terre, les fruits à pépins et les légumes. Les récoltes ont par ailleurs pu être commercialisées rapidement et sans problèmes majeurs. En raison d importantes quantités en stock de l année précédente, l offre fut excédentaire pour les concentrés de Martin Keller jus de fruits ainsi que pour le vin. L offre fut en revanche nettement insuffisante pour les fruits à noyau ainsi que diverses denrées proposées en qualité bio. En tant que partenaire commercial de ses membres, les agriculteurs suisses, fenaco est active sur l ensemble de la chaîne de la valeur ajoutée. Le résultat annuel 2012 reflète donc les évolutions évoquées plus haut. Le niveau des prix et les marges ont diminué dans la plupart des domaines d activités, si bien qu en ce qui concerne l EBITDA, nous n avons pas tout à fait atteint le niveau de l année précédente, bien que nous ayons dépassé les chiffres budgétés. Toutefois, le résultat d entreprise est resté stable par rapport à l année précédente. Consolider notre position sur le marché Il est d autant plus réjouissant que malgré les baisses évoquées plus haut, nous soyons parvenus à augmenter notre chiffre d affaires global et à consolider nos positions sur le marché. Les magasins LANDI et Volg, les shops de stations-services, les départements Energie et Boissons, sans oublier UFA SA et les unités commerciales du secteur Céréales, oléagineux et matières premières ainsi que le secteur nutrition des plantes ont largement contribué à cette évolution favorable. A cet égard, j aimerais adresser mes plus vifs remerciements à tous les collaborateurs de fenaco pour l énor- 9

10 Andreas Bernhard me engagement dont ils ont fait preuve au cours de l année écoulée. C est en effet la somme de leurs efforts qui fait le succès de notre coopérative. Notre réponse à l évolution négative des marges porte surtout sur trois points: 1. Nous développons encore notre position de marché. 2. Nous maîtrisons nos coûts. 3. Nous investissons dans des infrastructures de stockage hautement automatisées dans nos centrales de distribution ainsi que dans nos sites de production et de transformation. De plus, nous optimisons constamment nos processus, en particulier dans les domaines de l informatique et de la logistique. Ces investissements ont pour objectif, à long terme, d abaisser les coûts de transformation, sachant qu au sein du commerce de détail, la pression exercée sur les prix va perdurer. L efficience pas au détriment de la qualité Dans ce contexte, il convient néanmoins d insister sur un point: l amélioration constante de l efficience à tous les niveaux de la chaîne de la valeur ajoutée ne doit pas se faire au détriment de la qualité et de la sécurité des denrées alimentaires suisses, qui ont la réputation d être saines. Dans le cas contraire, nous mettrions en jeu la valeur ajoutée que représente le «Swissness». Nos consommatrices et nos consommateurs apprécient le fait que les agriculteurs traitent leurs animaux avec égard et qu ils ménagent l environnement. Cela a un coût et nous estimons que tout consommateur conscient de ses responsabilités sera disposé à en payer le prix sur le long terme. Dr Martin Keller Président de la Direction 10

11 Marques et activité commerciale La zone d activité de fenaco, répartie en quatre régions, et les points de vente du groupe fenaco-landi Principaux domaines d activité Production, importation et commercialisation d agents de production pour l agriculture Prise en charge et stockage des produits issus de l agriculture ainsi que mise en valeur et commercialisation de ces derniers Commerce de céréales et d oléagineux ainsi que de carburants et de combustibles sous la marque Agrola Chaînes de commerces de détail LANDI, Volg, frisch-nah-günstig, TopShop et Visavis Marques de produits d entreprise et marques de produits stratégiques Département Animaux / Aliments fourragers / Céréales Département Production végétale Département Technique agricole Département Informatique / Logistique Département Produits du sol Département Convenience Département Viande Département Boissons Département Magasins Volg / Shops Département Magasins LANDI Département Energie 11

12 Membre du conseil d administra - tion de fenaco, Andreas Bernhard a été un gérant de LANDI très engagé. En 2006, il a repris l exploitation agricole paternelle. Aujourd hui, il exploite une surface de 65 ha à Alchens torf et à Oschwand (BE), en communauté d exploitation avec deux partenaires. Il se dédie sur - tout à l élevage et l engraissement des porcs, à la pro - duction laitière, à la culture de la pomme de terre, du chou industriel, des céréales et du maïs. 12

13 Rapport de gestion Segment Agro Branche Production végétale La nouvelle centrale logistique de Moudon fonctionne parfaitement La centrale logistique du département Production végétale à Moudon a entièrement rempli les attentes pour sa première année de fonctionnement. Répondant aux dernières normes en matière de sécurité du travail et de l OPAM (Ordonnance sur la protection contre les accidents majeurs), cette centrale a en outre permis de simplifier considérablement la gestion des stocks et de la logistique. Le personnel dispose désormais d un instrument de travail performant et fonctionnel permettant d importantes optimisations comme la gestion des achats et l organisation des transports. Sur la base d un projet d introduction de la solution informatique BISON accompagné d un projet d optimisation des processus, le département Production végétale travaille actuellement à la mise en place d un système de gestion logistique informatisé qui devrait être opérationnel début Ce système devrait être introduit dans l ensemble des sites logistiques du Département production végétale. Dans le Plateau central, le projet de réorganisation/rénovation de la centrale de Lyssach est entre les mains des autorités, qui devraient bientôt délivrer les permis de construire. Innovations dans le secteur des auxiliaires En 2012, Semences UFA a investi dans une infrastructure moderne. L équipe d Yverdon a pu déménager dans la nouvelle centrale de distribution à Moudon où le voisinage avec l ASS (société coopérative des sélectionneurs) apporte des synergies au niveau de la logistique. Sur le site de Niderfeld à Winterthour, l entrepôt automatisé de 1993 a été rénové. Cela fait 35 ans que Semences UFA a introduit sur le marché la lutte biologique contre la pyrale du maïs à l aide de trichogrammes, des hyménoptères. En 2012, le secteur des auxiliaires de LANDI Reba a été repris alors qu à Aesch, un nouveau bâtiment a été érigé pour abriter un laboratoire ultramoderne ainsi que des locaux administratifs. Trois inventions en cours d homologation de brevet ont donné un élan innovateur au secteur des auxiliaires. A ces innovations s ajoute une méthode d épandage révolutionnaire pour les boules «Optisphère», qui s effectue à l aide de mini-hélicoptères télécommandés. Le départ précoce de la végétation au mois de mars a dopé les ventes de mélanges de sursemis. Les cultures fourragères ont fourni des rendements importants. Les ventes de mélanges de dérobées ont été faibles alors que celles d engrais verts ont augmenté. Les producteurs de semences herbagères ont accusé une perte de rendement de 30 % par rapport à l année précédente. Suite aux ventes records réalisées les années précédentes, le département fleurs sauvages a connu une pénurie de marchandise. Le secteur Espaces verts a en revanche vécu une année satisfaisante malgré une diminution des grands projets pour des terrains de sport et de golf. Les cultures de maïs ont été ravagées par des attaques cryptogamiques en automne. Les variétés tolérantes sont très demandées. En ce qui concerne les semences de céréales, les rendements ont diminué de 15 %. Fait inhabituel, de nombreuses variétés ont été rapidement en rupture de stock. La structure d approvisionnement décentralisée a fait ses preuves grâce à des organisations de multiplication performantes. Pour la première fois, les emblavures d orge d automne ont à nouveau augmenté. La distribution des semences pour les jardins a donné satisfaction. Le froid qui a sévi en avril fut pénible pour les cultures. Alors que dans le secteur des professionnels la demande en semences de carottes et d oignons a diminué en raison des stocks excédentaires, les ventes de semences de poireaux ont littéralement explosé suite aux dégâts causés par le gel. C est le à 12h12 que Semences UFA a lancé son nouveau logo: il remplace l ancien logo après plus de 30 ans de bons et 13

14 Oskar Brunner 14 Après la vague de froid exceptionnelle qui a sévi en février et qui a été suivie d un certain nombre de gels tardifs, la végétation a pu se développer rapidement grâce à un mois de mars plutôt doux et sec suivi par un mois d avril pluvieux. En juin, un épisode pluvieux a contrarié quelque peu les récoltes d orge et de colza. L été s est réellement installé à la fin du mois de juin. Les récoltes de blé ont été quelque peu décalées par la pluie. La canicule qui a suivi au mois d août a permis de bien finaliser les récoltes. Alors que la mise en place des semis de colza a pu se faire dans de bonnes conditions, la pluie a fait son retour à partir de septembre, ce qui a perturbé les récoltes de betteraves et la mise en place des semis de céréales. Cette météo particulière a eu des répercussions importantes sur les applications phytosanitaires. Ainsi, au printemps, la végétation s est développée tellement rapidement que bon nombre d applications n ont pas pu se faire, notamment au niveau des applicaloyaux services. Ce nouveau logo inspire le dynamisme et reflète les valeurs de l entreprise telles que la qualité, l innovation, la croissance, la durabilité et la confiance. Les produits supplémentaires gagnent en importance La consommation d azote, de phosphate et de potasse augmente au niveau mondial. Cette situation va perdurer. Les plus importants marchés de croissance restent l Asie (Chine, Inde) et l Amérique du Sud (Brésil) alors que le marché européen des engrais a plutôt tendance à devenir moins important. Suite à la vague de froid qui a sévi en début d année, la saison des engrais 2012 a connu un démarrage plutôt mitigé. Au printemps, des ventes records ont ensuite été enregistrées. Les ventes réalisées par les entreprises LANDOR et AGROline ont atteint le niveau de l année précédente et sont parvenues à consolider leurs parts de marché par des spécialités innovantes. Les engrais foliaires étant régulièrement utilisés par les agriculteurs, les ventes réalisées dans ce secteur ont progressé de manière réjouissante. Globalement, les prix des engrais se sont stabilisés à un niveau relativement élevé. LANDOR a fêté le 1 er octobre ses 30 ans d existence. Cette entreprise qui ne comptait que deux collaborateurs à ses débuts s est muée en un leader du marché des engrais capable de couvrir, de manière fiable et étendue, les besoins des agriculteurs suisses pour tous les produits ayant trait à la nutrition des plantes. LANDOR produit depuis quelques temps une partie de ses besoins en électricité de manière autonome. Le 1er septembre 2012, une installation photovoltaïque performante a en effet été installée sur son site de Auhafen à Muttenz. Faible pression des maladies et des ravageurs

15 tions herbicides dans les betteraves ou au niveau des régulateurs de croissance. Dans les céréales, la pression des maladies est restée relativement modeste, ce qui a eu pour conséquence une réduction du nombre d applications fongicides à un niveau minimum. Dans les pommes de terre, la pression phytophtora est restée modeste. Sur la vigne par contre, une recrudescence de mildiou et d oïdium en fin de saison a nécessité des interventions répétées pour contenir les foyers de maladie. Pour le commerce des produits phytosanitaires, fenaco dispose d un réseau logistique efficace et sûr réparti sur toute la suisse et travaillant en synergie avec les secteurs commerciaux des semences et de la nutrition des plantes. Branche Céréales, oléagineux, aliments fourragers Le soja focalise l attention Le groupe de secteurs commerciaux Céréales, oléagineux, matières premières (GOF) s est imposé avec succès sur un marché des céréales et des matières premières fourragères marqué par de faibles récoltes au niveau mondial. Après un hiver froid qui s est traduit par des dégâts d hivernage dans les champs de céréales et de colza, les cultures en place ont souvent souffert d un excès d humidité au printemps. Les rendements ont été parfois inférieurs de 15 % par rapport à ceux de l année précédente et légèrement plus faibles que la moyenne pluriannuelle. Les emblavures de céréales fourragères ont à nouveau reculé, ce qui a nécessité des importations plus élevées, surtout pour le blé fourrager. Le mauvais temps qui a prévalu en automne a différé une récolte de maïs grain respectable, retardant par la même occasion les semis de céréales d automne. La longue sécheresse qui a sévi aux Etats-Unis dans les régions spécialisées dans la culture du soja et du maïs a entravé l approvisionnement des marchés mondiaux et poussé les prix à la hausse. En ce qui concerne le soja, la demande émanant de la Chine reste très élevée. En Europe, on assiste à une progression des ventes de produits à base de soja issu de pratiques culturales certifiées et durables. En Suisse également, les milieux concernés prennent conscience qu il est nécessaire d augmenter le taux d auto-approvisionnement pour le soja. Dans notre pays, fenaco est le leader du marché en ce qui concerne l approvisionnement en aliments protéiques à base de soja cultivé selon des critères durables et exempt d OGM. Efficacité accrue grâce aux investissements Le marché de la volaille produite en Suisse a progressé de 5 %. Cette augmentation a permis au marché suisse des aliments composés d enregistrer une légère progression en UFA SA est ainsi parvenue à augmenter son Oskar Brunner 15

16 Oskar Brunner exploite en collaboration avec son épouse Beni le domaine de Haldenhof, une exploitation mixte, à Bettwil (AG). Oskar Brunner représente les intérêts des agriculteurs au sein de nombreuses associations ainsi qu en tant que membre du Conseil d administra - tion de fenaco. 16

17 chiffre d affaires de manière réjouissante et à gagner des parts de marché supplémentaires. La production de céréales fourragères ayant constamment reculé ces dernières années, les importations de matières premières fourragères augmentent. Certains milieux hostiles à cette évolution plaident en faveur d une limitation des concentrés. Ainsi, plusieurs labels ont décidé d interdire l affouragement de soja. UFA est certes en mesure d approvisionner le marché avec des aliments fourragers de substitution mais estime néanmoins que le processus d extensification auquel la production animale suisse est soumise se traduit par une efficacité et une durabilité restreintes. En achetant du tourteau de soja sous sa propre marque, «ProForest», fenaco a anticipé dès 2006 ce souhait d une durabilité accrue. Seule une «intensification durable» permettra en effet de solutionner les problèmes d approvisionnement auxquels la population mondiale est confrontée. Cette constatation incite UFA à investir constamment, dans le but de devenir toujours plus efficace, que ce soit au niveau des aliments eux-mêmes ou des processus de production de l entreprise. Lors de la rénovation de l usine de Puidoux, un nouveau concept énergétique a ainsi été réalisé et une micro-turbine installée. Cette dernière améliore considérablement l efficacité énergétique de l usine. L agrandissement de l usine de Puidoux a été fêté comme il se doit en Cet agrandissement conforte UFA dans sa position de leader en Suisse romande. Les capacités de l usine d aliments composés de Biblis ont été accrues. Pour ce faire, une cinquième ligne équipée d un expanseur et d une presse à entraînement direct à faible consommation énergétique a été installée. Des outils de mesure en ligne modernes permettant d optimiser tant les processus de production que l assurance qualité figurent également au rang des innovations. Les innovations introduites constituent une référence en termes de qualité et d efficacité. Elles incitent de nombreuses personnes issues du monde entier à visiter les usines UFA, via Bühler Group, le leader mondial des fabricants d installations de meunerie dont le siège est à Uzwil. Grâce à diverses mesures destinées à améliorer l efficacité et à économiser de l énergie, les usines UFA sont parvenues à réduire leurs émissions de CO 2 de 3100 tonnes par année. Les prestations d UFA en faveur du climat ont été saluées par l Agence de l énergie pour l économie (AEnEC). Les émissions de CO 2 d UFA n atteignent que les 40 % des émissions du plus grand fabricant mondial d aliments composés. Meliofeed poursuit sur sa lancée En 2012, Meliofeed SA a réalisé de bons résultats dans le secteur de la poudre de lait et a même dépassé les budgets prévus. Dans les autres secteurs, Meliofeed a également atteint les objectifs escomptés. La production d aliments pour petits animaux a déménagé de Frick à Herzogenbuchsee où elle a connu un bon départ. A l usine de Frick, la ligne d expansion, qui était âgée de 15 ans, a été remplacée dans le but d améliorer encore l efficacité de la production et de satisfaire les besoins des clients. Dans le secteur des petits animaux, sur le site de Mühleweg à Herzogenbuchsee, les synergies envisageables avec BiOMiLL, la société propriété de fenaco, ont été mises à profit. Résultat satisfaisant malgré un chiffre d affaires en baisse En production animale, l utilisation des antibiotiques fait débat. Chez les animaux de rente, la présence de bactéries multi-résistantes a accru les exigences envers une utilisation réduite des antibiotiques en production animale. Pour ufamed SA, cela s est traduit par une baisse du chiffre d affaires réalisé avec les pré-mix médicamenteux. Concernant les préparations pour les traitements vétérinaires individuels et l assortiment 17

18 Benoît Cuennet 18 destiné aux petits animaux, les chiffres d affaires budgétés n ont pas non plus été totalement atteints. Les génériques étant de plus en plus nombreux sur le marché, la concurrence entre les prestataires s est encore renforcée. De même, la pression sur les prix s est encore accrue. Sur le marché suisse des médicaments vétérinaires, le chiffre d affaires record réalisé l année dernière n a donc pas pu être réitéré en Le cours de l Euro, qui s est stabilisé à un faible niveau, ainsi que les mesures internes prises par ufamed SA pour réduire ses coûts, ont néanmoins permis à l entreprise de réaliser un résultat global satisfaisant. Au mois de mars, l entrée en fonction du nouveau dépôt pour les produits finis fut une étape importante et définitive du processus de restructuration d ufamed SA, qui s est muée en une entreprise exclusivement commerciale. ufamed SA est désormais en mesure d investir des ressources plus substantielles pour développer son marché et son assortiment de produits. Il s agit d un changement décisif pour le succès d ufamed SA à long terme, sachant qu en ce qui concerne les animaux de rente, le recours aux antibiotiques continuera à faire débat. Branche Production animale Une année exigeante pour les producteurs porcins En 2012, Anicom SA a commercialisé moins d animaux que l année précédente, principalement en raison de la situation difficile qui prévaut dans le secteur porcin. Dans ce secteur, des prix bas ainsi qu une offre excédentaire en début d année ont eu un impact négatif sur le marché. Suite à cela, plusieurs exploitations d élevage ont cessé d élever des porcelets d engraissement, ce qui a contribué à assainir le marché des porcelets et, avec un certain décalage, celui des porcs de boucherie, dont le volume de production a été inférieur de 1.5 % à celui de l année précédente. Malgré ce contexte de marché difficile, Anicom est parvenue à conserver ses parts de marché. Le marché porcin a fait l objet d une observation attentive suite à l apparition de la maladie PRRS (porcines reproductive and respiratory syndrom) en Suisse orientale. Pour Anicom, il s en est suivi un travail supplémentaire important dans le domaine des livraisons, de la logistique et de la communication. Depuis le mois de janvier 2013, la Suisse est à nouveau exempte de PRRS. L arrivée de cette maladie dans notre pays démontre, une fois encore, qu il est important d accorder beaucoup d attention à la santé animale en Suisse. C est la raison pour laquelle Anicom mise sciemment sur l utilisation de génétique suisse, comme le prévoit la pyramide d éle -

19 vage de Suisag avec les verrats PREMO et Primera. Le secteur du bétail d étal était lui aussi à la baisse. Via le programme «Swiss Quality Beef», Anicom est malgré tout parvenue à écouler des animaux supplémentaires. Dans le secteur des veaux, les médias se sont focalisés sur la couleur de la viande ainsi que sur l utilisation des antibiotiques. Anicom s implique activement dans ce secteur via divers projets innovants et soutient ainsi la production indigène de veaux de boucherie. natif «poudre/eau». Les résultats de ces essais sont très prometteurs et permettent d escompter davantage de flexibilité. L évolution du marché du lait a un impact décisif sur la production de viande de veau en Suisse, l engraissement de veaux étant un pilier important de la production laitière. Le marché du lait est soumis à de nombreuses incertitudes. UNIVO est toutefois convaincue que son niveau élevé de compétitivité lui permettra de progresser au sein d un marché en constante mutation. Benoît Cuennet Un acteur important dans la mise en valeur des sous-produits laitiers UNIVO SA a évolué dans un contexte de marché difficile en Elle est parvenue à consolider encore sa position de premier intégrateur du pays dans le domaine de l engraissement des veaux. En raison des nouvelles directives relatives à la protection des animaux, près de 1000 places d engraissement ont disparu. Malgré cela, le nombre de veaux commercialisés est resté quasiment stable par rapport à l année précédente. Les volumes précédemment assurés par les exploitations d engraissement de veaux ayant depuis lors cessé leur activité pour raison d âge ou à cause de structures défavorables ont pu être compensés par les exploitations acquises récemment. Afin de pallier la volatilité du marché des matières premières, UNIVO a effectué en 2012 des essais portant sur l affouragement alter- Branche technique agricole Technique agricole renforce sa position Trois ans après son intégration dans fenaco et sa fusion avec Landtechnik Zollikofen, Serco Landtechnik SA est bien sur les rails. Le secteur «After Sales Services» a pu améliorer sa compétitivité dans la distribution des pièces de rechange, en particulier par rapport aux fournisseurs étrangers, et accroître le chiffre d affaires. Avec son service de piquet à disposition 24h/24h durant la période des récoltes, Serco Landtechnik SA est considérée comme la référence en services dans le secteur de la technique agricole suisse. Dans l ensemble, on constate une demande importante en prestations de services des ateliers émanant des agriculteurs et des entrepreneurs de travaux 19

20 Benoît Cuennet exploite un domaine de 83 ha à Formangueires (FR). Sur 46 ha, il produit des semences de céréales et de pommes de terre. Ce domaine est issu de la fusion de son exploitation familiale ainsi que de celle de son épouse Brigitte. Cet agriculteur actif est membre du Conseil d administra - tion de fenaco et du comité de l Union des paysans fribourgeois. 20

21 agricoles ainsi qu une grande satisfaction de la clientèle. fenaco Technique agricole mène, de façon active, le développement de son réseau de distribution. Du point de vue du chiffre d affaires, les partenaires privés constituent le plus important canal de ventes des produits de la marque «Claas». Le secteur d activités UMATEC a pu accroître encore son importance dans la distribution et les services des propres marques d importation. Six des sept succursales commercialisent exclusivement «Claas» ainsi que la plupart des autres marques d importation aux agriculteurs et aux entreprises de travaux agricoles. Les changements continuent à marquer la vie de nos ateliers : à Alle, Delémont et Zollikofen, par exemple, de jeunes dirigeants spécialisés et motivés ont ainsi saisi leur chance et assumé la responsabilité de diriger une succursale. A Alle, le secteur de la motoculture a en outre été repris de LANDI Arc Jura SA. La nouvelle société-fille Hans Kunz Landtechnik SA a été intégrée à fenaco Technique agricole au 1 er août 2012 avec pour objectif de consolider la position sur le marché des marques d importation, en particulier de «Claas», en Suisse centrale. En 2012, le secteur d activités Handel LTZ a une nouvelle fois importé et distribué avec succès les films, filets, ficelles et filets de couverture de différents fabricants. fenaco Equipements a généré un chiffre d affaires record fenaco Equipements a réalisé durant l exercice écoulé un chiffre d affaires de CHF 7.8 millions, jamais égalé à ce jour. Parmi les clients satisfaits figurent entre autres LANDI La Côte SA (nouvelle ligne de réception et construction de silos métalliques ronds à Eysins), LANDI Nord vaudois-venoge SA (modernisation complète des équipements du centre collecteur à Orbe), LANDI Worb (nouveaux équipements de silos métalliques ronds), LANDI Reba AG (nouvelle installation de séchage des céréales à Gelterkinden ainsi que le remplacement des fours à air chaud des installations de séchage à Laufon et Bâle), LANDI Seeland AG (séparateur au centre collecteur d Aarberg) et le Centre Agricole d Yvonand (nouveau quai de déchargement et une halle de réception). Dans le secteur de l Engineering, fenaco Equipements a pu s attaquer à une multitude de nouveaux projets, voire les développer. Ils verront le jour ces prochaines années. Segment Denrées alimentaires Branche Fruits, légumes, œufs Engagement important en faveur des producteurs La nouvelle structure de direction du Département Produits du sol a permis d intégrer Frunoba SA à la Category Fruits à noyaux. En 2012, le centre de prestations d Utzenstorf a été équipé d une nouvelle installation de calibrage et de triage pour les fruits à noyaux. Cette installation permet un triage qualitatif à l aide d un dispositif optique et affiche une performance horaire de 3000 kg. Ce faisant, fenaco dispose d une des unités de transformation parmi les plus modernes d Europe. La récolte 2011 a démontré qu une bonne collaboration entre la production et la transformation constitue un facteur-clé pour réussir. Pour cette raison, de nouvelles conditions de prise 21

22 Pierre-André Geiser 22 en charge nationales ont été élaborées en collaboration avec des représentants de producteurs issus de toutes les régions de production. Ces conditions de prise en charge ont été introduites avec succès pendant la récolte. La récolte des fruits à noyaux 2012 restera dans les annales comme ayant été l une des plus médiocres en termes de rendements. En ce qui concerne les fruits à pépins, la nouvelle structure organisationnelle appliquée à l ensemble de l entreprise par le département Produits du sol a fait ses preuves. Dans le domaine des fruits à pépins, les activités des entreprises Léman Fruits, Union Fruits et Steffen-Ris ont été réunies au sein de la «Category Fruits à pépins». Les nouveaux bâtiments des centres de prestations Braeburn à Charrat et Golden à Perroy, qui ont nécessité un investissement total de CHF 34 millions, sont opérationnels depuis 2012 et donnent entière satisfaction. Ces deux centres de prestations sont dotés des technologies les plus récentes en matière de stockage, de triage, de conditionnent et de commissionnement des fruits à pépins. Ils sont implantés au cœur des régions de production et permettent d éviter des transports inutiles. La récolte 2012 a été conforme aux besoins du marché pour les pommes, toutes variétés confondues. La récolte de poires 2012 a par contre été nettement inférieure aux besoins du marché. En fin d année, les quantités en stock étaient pratiquement toutes vendues. Au total, la Category Fruits à pépins a commercialisé tonnes de fruits à pépins. En 2012, la récolte des fraises a débuté avec près de dix jours d avance par rapport à l année précédente. Malgré une saison principale pluvieuse, une quantité record de 6741 tonnes de fraises a été récoltée jusqu en fin de saison. L année 2012 fut également une année faste pour les framboises. La récolte totale a ainsi atteint un record de 1192 tonnes. En ce qui concerne les myrtilles, une culture encore nouvelle, la récolte s est élevée à 331 tonnes, soit tout juste le tonnage de l année précédente. Les dégâts dus au gel se sont soldés par des pertes de rendement pour les mûres. Les stocks de légumes de garde importants issus de la récolte 2011 ont pesé sur les prix. Les rendements réalisés en 2012 ont toutefois été inférieurs à ceux de l année précédente. A fin novembre, les quantités en stock ont par conséquent à nouveau atteint des niveaux conformes à la demande, que ce soit pour les carottes, avec tonnes (année précédente 47'600 tonnes), ou les oignons, avec tonnes (année précédente tonnes). Pour les légumes frais, la saison a mieux commencé que l année précédente. Suite à une météo pluvieuse et froide, des pertes ont été enregistrées en début de saison et les légumes frais sont arrivés par vagues successives sur le marché. Pendant plusieurs semaines, il a fallu épuiser les contingents d importation pour que le marché puisse être approvisionné correctement. En 2012, la récolte de pommes de terre primeurs a été conforme à la demande. Grâce à un stockage adéquat et à une structure varié-

23 tale adaptée, les stocks élevés atteints en fin d année, soit environ tonnes (+7 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années), trouveront facilement preneur et permettront un taux d auto-approvisionnement un peu plus élevé. Dans le segment des pommes de terre destinées à la transformation, la production indigène issue de la récolte 2011 a permis, et c est une première, de couvrir la demande en pommes de terre nécessaire à la fabrication de frites et de chips. La récolte 2012 fut à nouveau abondante. En décembre, les stocks de pommes de terre destinées à la production de frites et de chips (+14 % par rapport à la moyenne des 5 dernières années) et présentant une bonne qualité pour la cuisson s élevaient à tonnes. Ces quantités suffiront à nouveau pour approvisionner l industrie de transformation en pommes de terre indigènes. fenaco a définitivement repris, décompté et payé aux agriculteurs plus du 90 % des quantités qu elle stocke. Dès 2013, fenaco fera partie de la liste des fournisseurs exclusifs de l entreprise Zweifel Pomy-Chips SA. Le chiffre d affaires généré par les plants de pommes de terre est resté stable. Il reflète les volumes de livraison de pommes de terre de table et de transformation convenus avec les LANDI et les producteurs au sein du département Produits du sol. Les producteurs restent très intéressés à cultiver des pommes de terre. Exclusivement de l huile de colza suisse Dans certains secteurs, les chiffres d affaires réalisés au sein du Département Convenience (appelé auparavant Groupe frigemo) n ont pas atteint les niveaux de l année précédente. Dans le contexte de marché qui prévaut actuellement, les résultats réalisés peuvent néanmoins être qualifiés de satisfaisants. Dans le secteur Produits surgelés et convenience à l état frais, le chiffre d affaires 2012 a été légèrement supérieur à celui de Dans ce secteur, le segment de marché «Restauration» a bouclé sur un résultat inférieur à l année précédente. En ce qui concerne le commerce de détail et les activités de copacking (production pour tiers), les ventes ont par contre été supérieures à celles enregistrées en 2011 suite à la bonne marche des affaires de deux clients importants. L «Alimentation hors du domicile» a été prétéritée par la situation difficile qui prévaut dans le secteur du tourisme et par la concurrence accrue à laquelle le secteur des légumes surgelés est confronté. L arrivée sur le marché d un grand nombre de lignes bon marché a exercé une forte pression sur les prix. Les récoltes de haricots et de petits pois étaient elles aussi de bonne qualité. En termes quantitatifs, les ventes de petits pois et de haricots ont été supérieures à l année précédente. En 2012, le département Convenience a investi dans le renouvellement partiel des lignes de fabrication de frites (séchoir et friteuse) de frigemo à Cressier. Ces nouvelles Pierre-André Geiser 23

24 Depuis six ans, Pierre-André Geiser est membre du Conseil d administra - tion de fenaco. Il y représente les agriculteurs ainsi que l agriculture de la région jurassienne. Pierre-André Geiser exploite un domaine de 35 ha de SAU à Tavannes (BE), avec 25 vaches ainsi que 20 ha de pâturage boisé. 24

25 installations de production bénéficient d équipements dernier cri et affichent une capacité de production supérieure, ce qui a un impact positif sur la qualité des produits et l efficacité de la production. frigemo est particulièrement fière d être le premier fabricant de Suisse à ne pas utiliser d huile de palme. Chez frigemo, tous les produits pré-frits à base de pommes de terre sont en effet élaborés exclusivement à partir d huile de colza suisse. En moyenne, les chiffres d affaires réalisés au sein de la branche «distribution fine» ont été inférieurs à l année précédente. La part de l assortiment des fruits frais, légumes et produits convenience a progressé, tant en termes de volumes que de chiffre d affaires. Ces produits continuent à être très appréciés par les clients, contrairement aux produits surgelés où le contexte concurrentiel difficile et la baisse du taux de fréquentation de la clientèle se sont traduits par une diminution du chiffre d affaires. Il en va de même pour les Produits comestibles, dont les prix sont élevés. A Zollikofen, le nouveau dépôt de produits frais est entré en fonction dans les délais prévus, après 15 mois de travaux. Suite à la perte de l un de ses plus grands clients dans le domaine de l emballage des œufs importés, l entreprise de commerce d œufs EiCO n est pas parvenue à réitérer les chiffres records réalisés en Dans les autres canaux de commerce de détail, les quantités écoulées ont encore progressé. Cette évolution favorable s explique, entre autres, par l augmentation constante de la population. Le commerce d œufs bio d origine suisse a augmenté de manière supérieure à la moyenne. Via diverses activités marketing telles que, par exemple, les œufs de pique-nique arborant des couleurs spécifiques pour marquer la participation du FC Bâle à la Championsleague, EiCO a largement contribué à la promotion des œufs suisses. Branche Viande Ernst Sutter SA conserve ses parts de marché Malgré un contexte de marché plus difficile marqué par une lutte des prix acharnée et le tourisme d achats, Ernst Sutter SA a consolidé ses parts de marché au cours de l année sous revue et est même parvenue à accroître légèrement son chiffre d affaires. A travers la marque «Nature Suisse», Ernst Sutter SA a lancé, en collaboration avec une entreprise spécialisée dans le commerce de détail, une innovation encore inconnue en Suisse jusqu ici. La marque «Nature Suisse» regroupe des denrées alimentaires de haute qualité produites en Suisse et issues d exploitations particulièrement respectueuses des animaux et de l environnement. Le code QR apposé sur chaque emballage assure, via Internet, une traçabilité irréprochable de la production carnée. Cette traçabilité permet d identifier le numéro postal du détenteur d animaux concerné. «Nature Suisse» est la réponse d Ernst Sutter SA aux exigences toujours plus élevées des consommateurs envers une production de denrées alimentaires durable. En 2011, fenaco a inauguré à Bazenheid une des usines de transformation carnée les plus modernes d Europe. En 2012, Suttero Bazenheid a encore pu étendre ses procédés jusqu à l échelon des emballages pour le commerce de détail. Le processus de transformation carnée des filiales a également pu être intégré avec succès. Ernst Sutter SA s implique activement en faveur de la protection du climat. Outre la production d électricité via les installations photovoltaïques, l ensemble du groupe s efforce d utiliser, dans la mesure du possible, des pompes à chaleur pour la production de froid, qui contribuent à réduire les émissions de CO 2. L utilisation de ces pompes à chaleur permet de renoncer entièrement aux énergies fossiles et ce sur la quasi-totalité des sites. Les pompes à chaleur affichent une puissance calorifique 25

Détail des cultures de l'exploitation en 2007

Détail des cultures de l'exploitation en 2007 République et Canton de Genève Département des finances Administration fiscale cantonale Formulaire annexe à la déclaration 2007 servant à déterminer le revenu et la fortune professionnels de l'agriculture

Plus en détail

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R361-37 du Code rural)

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R361-37 du Code rural) MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L3611à 21 et D3611 à R36137 du Code rural) DEMANDE D INDEMNISATION DES PERTES PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES PERTES DE RECOLTE

Plus en détail

Création d une agence de communication interne _Au cours de ces dernières années, l équipe Marketing-Communication de Galexis a dû faire face à d

Création d une agence de communication interne _Au cours de ces dernières années, l équipe Marketing-Communication de Galexis a dû faire face à d Création d une agence de communication interne _Au cours de ces dernières années, l équipe Marketing-Communication de Galexis a dû faire face à d importants changements. Dans le cadre de la gestion du

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

Les entreprises paient avec un retard de 19,3 jours la morale de paiement en berne à cause de l effet domino

Les entreprises paient avec un retard de 19,3 jours la morale de paiement en berne à cause de l effet domino Statistiques des comportements de paiement: le comporte Statistiques des comportements ment de paiement: de paiement le comportement des de entreprises en Suisse 4 ème trimestre et perspectives 2009 Editeur:

Plus en détail

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique Conjoncture retenue pour la construction des cas-types Prix de la viande bovine Conjoncture 1 er trimestre 2012 Prix des

Plus en détail

Calcul de la marge brute en production laitière

Calcul de la marge brute en production laitière Mode d emploi : Calcul de la marge brute en production laitière Calculez la marge brute en production laitière sur votre exploitation et comparez-la avec celle d autres exploitations du même type. Utilisation

Plus en détail

L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013

L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013 L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013 (données disponibles au 1 ier avril 2013) MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE LA VITICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL SERVICE D ECONOMIE RURALE L agriculture

Plus en détail

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Impact de la variabilité des prix des produits agricoles et des intrants sur les exploitations en France Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Colloque

Plus en détail

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009 Royaume du Maroc PLAN MAROC VERT Mai 2009 ENJEUX Enjeux économiques Contribue pour 19 % du PIB national 15% production 4% Agro industrie Rôle capital dans la stabilité macro économique Enjeux sociaux Emploie

Plus en détail

D où viennent nos semences. Visite virtuelle d un site de production de semences de maïs Monsanto

D où viennent nos semences. Visite virtuelle d un site de production de semences de maïs Monsanto D où viennent nos semences Visite virtuelle d un site de production de semences de maïs Monsanto Monsanto a pour objectif de permettre aux agriculteurs de petites et grandes exploitations de produire davantage

Plus en détail

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» Énergie «L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» La première fonction de l agriculture est la valorisation de l énergie solaire en énergie alimentaire par la photosynthèse.

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Galenica: 2015 augmentation du bénéfice attendue pour la 20 e fois consécutive

Galenica: 2015 augmentation du bénéfice attendue pour la 20 e fois consécutive COMMUNIQUÉ DE PRESSE Date Contact Investor Relations: Julien Vignot, Responsable des Relations avec les investisseurs, Groupe Galenica Media Relations: Christina Hertig Responsable de la Communication

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

Retour à la croissance

Retour à la croissance Après une forte amélioration de ses résultats au T4 2010 et la finalisation de ses programmes d investissement et de réorganisation, Eurofins réaffirme ses objectifs à moyen terme 28 janvier 2011 A l occasion

Plus en détail

Assurer l avenir avec un parc de production diversifié

Assurer l avenir avec un parc de production diversifié Exercice 2010 Seul le discours prononcé fait foi Assurer l avenir avec un parc de production diversifié Discours de M. Hermann Ineichen, chef du secteur d activité Energie Suisse, dans le cadre de la conférence

Plus en détail

SPECIAL FINANCEMENT DE L AGRICULTURE

SPECIAL FINANCEMENT DE L AGRICULTURE SPECIAL FINANCEMENT DE L AGRICULTURE L installation, la mise aux normes, le renouvellement d un matériel, ou tout autre investissement sont autant de situations ou d évènements qui nécessitent des besoins

Plus en détail

Définition des variables présentées dans le RICA

Définition des variables présentées dans le RICA Les termes en gras italique sont définis par ailleurs dans le lexique. Les termes en italique désignent des variables explicitement recueillies dans le Rica. A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V

Plus en détail

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE I- Champ de l étude L industrie agroalimentaire (IAA) regroupe l ensemble des industries de transformation de matières premières, d origine végétale ou animale, destinées à

Plus en détail

EPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE

EPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DE LYCEE PROFESSIONNELS AGRICOLE (PLPA) SESSION 2011 Concours : INTERNE Section : Sciences économiques et sociales et gestion Option A : Sciences économiques et sociales

Plus en détail

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25 Laitues d hiver Moins de pe Les laitues pommées bio se révèlent exemptes de pesticides. Plus «Bonne nouvelle: toutes les salades sont conformes et

Plus en détail

Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser

Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser MICHEL MORIN, AGR. AGROÉCONOMISTE (CDPQ) COLLABORATEURS: STÉPHANE D AMATO, AGR., AXIS AGRICULTURE JEAN-DENIS LABRECQUE, CTA 2003 RÉJEAN LEBLANC,

Plus en détail

La présence de conditions intégrales (CI) et/ou de conditions sectorielles (CS) est mentionnée en regard des rubriques concernées.

La présence de conditions intégrales (CI) et/ou de conditions sectorielles (CS) est mentionnée en regard des rubriques concernées. Dans une exploitation agricole, peuvent se rencontrer : Chapitre 1 : des activités d élevage Chapitre 2 : des activités agricoles autres que l élevage Chapitre 3 : des activités autres qu agricoles Chaque

Plus en détail

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Millions t 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 La demande en grains va augmenter avec la population 500 MAÏS : +76% 0 2000 2010 2015 2020 2030 RIZ

Plus en détail

NOUS SOMMES SUISSE AU NOM DE VOS VALEURS NOUS SOMMES SUISSE DEPUIS

NOUS SOMMES SUISSE AU NOM DE VOS VALEURS NOUS SOMMES SUISSE DEPUIS HONEGGER SA gestion d immeubles et prestations NOUS SOMMES SUISSE AU NOM DE VOS VALEURS NOUS SOMMES SUISSE DEPUIS 1948 HONEGGER NOUS SOMMES SUISSE DEPUIS 1948 HONEGGER Image de gauche: anciens bus de nettoyage

Plus en détail

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Club CDA CONFÉRENCE Grande culture biologique et semis direct Les essais Rodale Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Projet 12-INNO2-04 Jeff Moyer1, Denis La France 2, Fin

Plus en détail

Projet de création d un site internet en appui à la vente de produits locaux de qualité.

Projet de création d un site internet en appui à la vente de produits locaux de qualité. Projet de création d un site internet en appui à la vente de produits locaux de qualité. Septembre 2011 Contact : Muriel LESAINT, chef de projet. muriel.lesaint@educagri.fr Tel : 03 84 87 21 06 Contenu

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020 Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020 CADRE REGLEMENTAIRE : FEADER, PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT RURAL 2014 2020, REGION LIMOUSIN Cette annexe

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

Carrefour : Résultats annuels 2012 Hausse du chiffre d affaires et du résultat net part du Groupe Renforcement de la structure financière

Carrefour : Résultats annuels 2012 Hausse du chiffre d affaires et du résultat net part du Groupe Renforcement de la structure financière Carrefour : Résultats annuels 2012 Hausse du chiffre d affaires et du résultat net part du Groupe Renforcement de la structure financière Chiffres clés 2012 Croissance des ventes du Groupe : +0,9% à 76,8

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières Agreste Champagne-Ardenne n 4 - Juillet 2015 Réseau d information comptable agricole En 2013, le Résultat Courant Avant Impôt (RCAI) moyen des exploitations agricoles champardennaises couvertes par le

Plus en détail

RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL

RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL Faits et chiffres de l aviculture CH 2.6 RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL 1. Généralités sur les coûts de production et la rentabilité économique Les modèles de calcul en annexe sont à interpréter

Plus en détail

Bisnode. au mois de Mai 2013. Étude sur les faillites et créations d entreprises 25.6.2013

Bisnode. au mois de Mai 2013. Étude sur les faillites et créations d entreprises 25.6.2013 Bisnode Faillites et créations arrêtées au mois de Mai 2013 Étude sur les faillites et créations d entreprises 25.6.2013 731b du CO: dissolutions d entreprises aux dépens de la collectivité. Entre janvier

Plus en détail

PAC. ce qui change. vraiment

PAC. ce qui change. vraiment PAC 2014 2020 ce qui change vraiment Dotée d un budget préservé de l ordre de 9,1 milliards par an, la nouvelle pac entrera pleinement en application en 2015 et sera le cadre commun de l agriculture européenne

Plus en détail

Gestion des risques de prix et de revenu en production porcine : diversité et intérêt des programmes canadiens

Gestion des risques de prix et de revenu en production porcine : diversité et intérêt des programmes canadiens Spécial Gestion des risques de prix et de revenu en production porcine : diversité et intérêt des programmes canadiens Spéciale Au Canada, la gestion des risques de l entreprise est un des piliers du Cadre

Plus en détail

DOSSIER DE PRÉSENTATION

DOSSIER DE PRÉSENTATION DOSSIER DE PRÉSENTATION Pur etc. : un Fast Good A tout moment de la journée, PUR etc. propose des produits cuisinés comme à la maison, autour de fruits et légumes de saison, et fait de la qualité et la

Plus en détail

B.T.S. N.R.C. SESSION 2006 Management et gestion d'activités commerciales. Proposition de Corrigé "JAMPI" Dossier 1 L entreprise et son marché

B.T.S. N.R.C. SESSION 2006 Management et gestion d'activités commerciales. Proposition de Corrigé JAMPI Dossier 1 L entreprise et son marché B.T.S. N.R.C. SESSION 2006 Management et gestion d'activités commerciales Proposition de Corrigé "JAMPI" Dossier 1 L entreprise et son marché Première partie : Analyse du marché à partir des annexes 1

Plus en détail

BOURBON. Intervention de Jacques de Chateauvieux Président du conseil d administration Assemblée Générale mixte - 21 mai 2015 BOURBONOFFSHORE.

BOURBON. Intervention de Jacques de Chateauvieux Président du conseil d administration Assemblée Générale mixte - 21 mai 2015 BOURBONOFFSHORE. BOURBON Intervention de Jacques de Chateauvieux Président du conseil d administration Assemblée Générale mixte - 2 mai 205 BOURBONOFFSHORE.COM _ BOURBON DEMAIN Mesdames, Messieurs, chers Actionnaires Ceux

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable Guide de l utilisateur 2010 Si vous êtes amenés à utiliser cet outil, merci d indiquer votre source. Réseau agriculture durable - Inpact Bretagne

Plus en détail

La couverture des risques agricoles

La couverture des risques agricoles PACIFICA - ASSURANCES DOMMAGES La couverture des risques agricoles Patrick Degiovanni Directeur Général Adjoint Page 1 Marrakech, Jeudi 28 octobre 2010 Sommaire Le contexte Les risques du métier en Agriculture

Plus en détail

Produire en grand tunnel multichapelle ou en serre froide individuelle Quelle structure choisir?

Produire en grand tunnel multichapelle ou en serre froide individuelle Quelle structure choisir? Produire en grand tunnel multichapelle ou en serre froide individuelle Quelle structure choisir? Christine Villeneuve, agr. MAPAQ, Ste-Martine 25 janvier 2012 Impact des changements climatiques sur l'agroclimat

Plus en détail

POURQUOI VISIOLYS? SOMMAIRE VOUS PROPOSE : Un monde qui bouge COMPRENDRE. Analyses et adaptations SE REPÉRER SE PROJETER ET CHOISIR

POURQUOI VISIOLYS? SOMMAIRE VOUS PROPOSE : Un monde qui bouge COMPRENDRE. Analyses et adaptations SE REPÉRER SE PROJETER ET CHOISIR POURQUOI VISIOLYS? EXPERTISE STRATÉGIE ÉCONOMIE Visiolys est né de la volonté commune des deux entreprises de conseil en élevage Clasel et Eilyps de se projeter dans un monde en pleine mutation, de permettre

Plus en détail

Nourrir les oiseaux en hiver

Nourrir les oiseaux en hiver les oiseaux en hiv Nourrir les oiseaux en hiver Sommaire : Pourquoi les nourrir...page 1 Comment les nourrir...page1 Quels ravitaillement pour quel oiseaux?...page2 Recette «pain de graisse»...page 3 Les

Plus en détail

Portrait de l entreprise Bedag Informatique SA

Portrait de l entreprise Bedag Informatique SA Portrait de l entreprise Bedag Informatique SA Qui est Bedag Informatique SA? Affichant un chiffre d affaires dépassant les 100 millions de francs, Bedag est une entreprise de prestations informatiques

Plus en détail

Au second semestre 2010 : Sur l année 2010 : Perspectives 2011 :

Au second semestre 2010 : Sur l année 2010 : Perspectives 2011 : 11.05 Valeo : résultat net de 365 millions d euros en 2010, soit 3,8 % du chiffre d affaires ; performance opérationnelle en avance sur le plan stratégique présenté en mars 2010 Au second semestre 2010

Plus en détail

(en millions d euros) 2013-2014 2014-2015 Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 %

(en millions d euros) 2013-2014 2014-2015 Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 % RESULTATS ANNUELS 2014-2015 Chiffre d affaires 2014-2015 consolidé : 222,9 millions d euros Perte opérationnelle courante 2014-2015 : 125,9 millions d euros Poursuite du recentrage stratégique sur le cœur

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

Communiqué de presse. Tereos Europe 500 000 000 d emprunt obligataire à 6 3/8 % dus à 2014. Pour le semestre clos au 31 mars 2012.

Communiqué de presse. Tereos Europe 500 000 000 d emprunt obligataire à 6 3/8 % dus à 2014. Pour le semestre clos au 31 mars 2012. Communiqué de presse Lille, le 29 juin 2012 Tereos Europe 500 000 000 d emprunt obligataire à 6 3/8 % dus à 2014 Pour le semestre clos au 31 mars 2012. L Entreprise organise une conférence téléphonique

Plus en détail

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale Le développement du semis-direct sous couverture végétale pour les agriculteurs des exploitations familiales des biomes Cerrados (2005-2009) et Amazonia (2008-2013) Un expérience pluridisciplinaire de

Plus en détail

Indice de Confiance agricole Crelan 2015

Indice de Confiance agricole Crelan 2015 Indice de Confiance agricole Crelan 2015 Résultats marquants La confiance des agriculteurs est à la baisse en Belgique et surtout dans le secteur laitier L appréciation du résultat financier recule en

Plus en détail

Le développement de la franchise dans le Groupe Casino

Le développement de la franchise dans le Groupe Casino Le développement de la franchise dans le Groupe Casino Dossier de presse 1 Communiqué de presse Le groupe Casino mise sur la franchise pour accélérer le développement de ses enseignes de proximité Mars

Plus en détail

Agri-stabilité GUIDE DE DÉCLARATION DES UNITÉS PRODUCTIVES 2012

Agri-stabilité GUIDE DE DÉCLARATION DES UNITÉS PRODUCTIVES 2012 Ce guide contient toutes les informations nécessaires pour déclarer vos unités productives pour l année de participation 2012. Guide de déclaration des unités productives...p. 3 Liste des unités productives...p.

Plus en détail

Contracting énergétique EKZ. L essentiel en bref. MON APPROCHE: Pour notre nouvelle installation, nous misons

Contracting énergétique EKZ. L essentiel en bref. MON APPROCHE: Pour notre nouvelle installation, nous misons L essentiel en bref L entreprise d électricité du canton de Zurich (EKZ) Vos avantages En tant que contracteur, EKZ assume les tâches suivantes: Responsabilité de projet, de la planification à l exploitation

Plus en détail

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection,

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection, Ma vache, mon maïs fourrage, et moi 50 ans de progrès! Depuis maintenant 50 ans, le maïs fourrage a bénéficié avec succès du progrès génétique et de l innovation variétale. Il a su s inscrire durablement

Plus en détail

Bio Suisse cherche le Magasin Bio de l année 2008 Participez! Nous nous réjouissons de votre candidature!

Bio Suisse cherche le Magasin Bio de l année 2008 Participez! Nous nous réjouissons de votre candidature! MagasinBio2008 Bio Suisse cherche le Magasin Bio de l année 2008 Participez! Nous nous réjouissons de votre candidature! Le Magasin Bio de l année 2008 1 Documents de candidature Le Magasin Bio de l année

Plus en détail

Banques actives au niveau suisse

Banques actives au niveau suisse La version allemande fait foi. ABS Alternative Bank Schweiz Lebergasse 17, 4601 Olten Tél. 062 206 16 16 www.abs.ch Chez ABS chaque crédit est un écocrédit (crédits d entreprise, d investissement et hypothèques).

Plus en détail

Communiqué de presse 5 mars 2015

Communiqué de presse 5 mars 2015 RESULTATS ANNUELS 2014 : DYNAMIQUE DE CROISSANCE CONFIRMEE Accélération de la croissance organique des ventes Nouvelle progression du résultat opérationnel courant de +10,6% Hausse du résultat net des

Plus en détail

La mise en place du Lean Supply Chain chez Schneider Electric

La mise en place du Lean Supply Chain chez Schneider Electric La mise en place du Lean Supply Chain chez Schneider Electric Gérard JORGE Directeur de la division Ibérique & Internationale, Schneider Electric Revoir complètement la chaîne d approvisionnement, assurer

Plus en détail

Le crédit fournisseur est plus populaire que jamais Les entreprises paient leurs factures avec un retard moyen de 19,5 jours

Le crédit fournisseur est plus populaire que jamais Les entreprises paient leurs factures avec un retard moyen de 19,5 jours Statistiques relatives aux pratiques de paiement: Statistiques relatives aux pratiques Les de paiement: performances Les performances des des Éditeur: Dun & Bradstreet (Schweiz) AG Grossmattstrasse 9 892

Plus en détail

EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONSOLIDATION DU PROGRAMME DE

EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONSOLIDATION DU PROGRAMME DE REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONSOLIDATION DU PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE Evaluation

Plus en détail

Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020

Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020 Brief: Les perspectives de la politique agricole N 5 / Décembre 2013 Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020 SOMMAIRE 1. INTRODUCTION 2. DÉFIS ET OBJECTIFS 3. BUDGET DE LA PAC 4. ÉVOLUTION DE LA

Plus en détail

Acquisition visant à renforcer significativement notre position dans le secteur des produits de santé grand public

Acquisition visant à renforcer significativement notre position dans le secteur des produits de santé grand public Communiqué de presse Bayer SAS 16 rue Jean-Marie Leclair CS 90106 69266 LYON 09 France Tél. : +33.4.72.85.43.21 www.bayer.fr Acquisition visant à renforcer significativement notre position dans le secteur

Plus en détail

ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIEME LEGISLATURE. Déposée le 18 février 2013 PROPOSITION DE LOI

ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIEME LEGISLATURE. Déposée le 18 février 2013 PROPOSITION DE LOI ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIEME LEGISLATURE Déposée le 18 février 2013 PROPOSITION DE LOI visant à rendre obligatoire l indication du pays d origine pour les produits agricoles

Plus en détail

Les Points de vente collectifs de PACA Etat des lieux et dynamiques

Les Points de vente collectifs de PACA Etat des lieux et dynamiques Les Points de vente collectifs de PACA Etat des lieux et dynamiques 1. Contexte et enjeux de l enquête L état des lieux des collectifs d agriculteurs en PACA (Trame / FRGEDA PACA - 2010) Intérêt grandissant

Plus en détail

La Supply Chain. vers un seul objectif... la productivité. Guy ELIEN

La Supply Chain. vers un seul objectif... la productivité. Guy ELIEN La Supply Chain vers un seul objectif... la productivité Guy ELIEN juin 2007 Sommaire Le contexte... 3 le concept de «chaîne de valeur»... 3 Le concept de la Supply Chain... 5 Conclusion... 7 2 La Supply

Plus en détail

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS 1 L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS xz Sabrina TONNERRE Juriste Master II Droit des activités économiques Option Droit de l agroalimentaire Sous la direction de Maître

Plus en détail

ANAIS LE LOGICIEL DE GESTION PRÉVISIONNELLE DE L ENTREPRISE AGRICOLE ET RURALE. Laboratoire Informatique de l ENITA de Bordeaux Tél.

ANAIS LE LOGICIEL DE GESTION PRÉVISIONNELLE DE L ENTREPRISE AGRICOLE ET RURALE. Laboratoire Informatique de l ENITA de Bordeaux Tél. LE LOGICIEL DE GESTION PRÉVISIONNELLE DE L ENTREPRISE AGRICOLE ET RURALE Laboratoire Informatique de l ENITA de Bordeaux Tél. 05 57 35 07 95 PHILOSOPHIE DU LOGICIEL - CONCEPTS DE BASE ET MECANISMES 1.

Plus en détail

Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes

Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes R E F E R E N C E S Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes Avril 2008 Les cas-types... mode d emploi R E F E R E N C E S Vous avez dit cas-type? Un cas-type est une exploitation représentative d'un

Plus en détail

CALAMITES AGRICOLES GEL PRINTEMPS 2012

CALAMITES AGRICOLES GEL PRINTEMPS 2012 PRÉFET DE LA SEINE-MARITIME Direction départementale des Territoires et de la Mer Service d'economie Agricole Rouen, le 8 janvier 2013 Affaire suivie par Laurence MOUTIER Tél. : 02 32 18 94 71 Fax : 02

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

A Spirit of Quality. Le système Qualité de Carbagas

A Spirit of Quality. Le système Qualité de Carbagas A Spirit of Quality Le système Qualité de Carbagas A Spirit of Quality La qualité : une obligation et une responsabilité. Un engagement basé sur la conviction et une tradition orientée vers le futur. L

Plus en détail

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail!

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Nous vous soutenons dans votre gestion de risques à l aide d une couverture d assurance globale contre les aléas climatiques. AU SERVICE

Plus en détail

Gagner à travers la chaîne logistique

Gagner à travers la chaîne logistique Gagner à travers la chaîne logistique Questions stratégiques dans la gestion de l approvisionnement et des chaînes logistiques agroalimentaires Ross Colbert, Stratégie mondiale- Boissons Services consultatifs

Plus en détail

L assurance récoltes en France

L assurance récoltes en France P A C I F I C A - A S S U R A N C E S D O M M A G E S L assurance récoltes en France Colloque FARM - Pluriagri du 18 décembre 2012 Thierry LANGRENEY Directeur général de Pacifica L assurance, un outil

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

Efficacité énergétique de la part des pros

Efficacité énergétique de la part des pros Efficacité énergétique de la part des pros Calcul systématique du potentiel d économies Conventions d objectifs avec la Confédération et les cantons Exemption des taxes sur l énergie et sur le CO 2 Avec

Plus en détail

Point n 6 de l ordre du jour. Coûts des énergies

Point n 6 de l ordre du jour. Coûts des énergies Point n 6 de l ordre du jour Rapport du Conseil communal au Conseil général relatif à une demande de crédit de CHF 211 000.- pour le changement du système de chauffage du collège d Auvernier Monsieur le

Plus en détail

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive!

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive! Allianz Suisse Case postale 8010 Zurich www.allianz-suisse.ch Info Finance 01 YDPPR267F et Prévoyance Édition 01, mars 2013 EXCÉDENTS LPP En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale

Plus en détail

L'AOST est l'organisation faîtière suisse des autorités du marché du travail des cantons. Son but est

L'AOST est l'organisation faîtière suisse des autorités du marché du travail des cantons. Son but est STATUTS DE L ASSOCIATION DES OFFICES SUISSES DU TRAVAIL (AOST) 1. Nom, siège et but Art. 1 L'association des offices suisses du travail (AOST) est une association constituée au sens des articles 60 et

Plus en détail

L Union Professionnelle Suisse de la Viande UPSV et ses organisations de service. Nous sommes là pour vous!

L Union Professionnelle Suisse de la Viande UPSV et ses organisations de service. Nous sommes là pour vous! L Union Professionnelle Suisse de la Viande UPSV et ses organisations de service Nous sommes là pour vous! Union Professionnelle Suisse de la Viande UPSV Sihlquai 255 Case postale 1977, 8031 Zurich Téléphone

Plus en détail

Présentation du Groupe IKEA

Présentation du Groupe IKEA Présentation du Groupe IKEA IKEA dans le monde en quelques chiffres En 62 ans, le Groupe IKEA est devenu le leader mondial sur le marché du meuble. En tant que spécialiste de l ameublement et de la décoration

Plus en détail

Prix et coûts de production de six grandes cultures : blé, maïs, colza, tournesol, betterave et pomme de terre

Prix et coûts de production de six grandes cultures : blé, maïs, colza, tournesol, betterave et pomme de terre Prix et coûts de production de six grandes cultures : blé, maïs, colza, tournesol, betterave et pomme de terre Dominique Desbois, Bernard Legris* Les prix à la production des principaux produits agricoles

Plus en détail

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS CLBV AQMP02 CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS 2 UMO sur 39 ha avec 200 chèvres produisant 160 000 litres de lait et engraissement de 40 génisses Ce système se rencontre principalement dans

Plus en détail

Union des Coopératives Agricoles de l ALlier Approuvé par :

Union des Coopératives Agricoles de l ALlier Approuvé par : Manuel Qualité et HACCP Indice : I Union des Coopératives Agricoles de l ALlier Approuvé par : Jacky COURRIER Directeur de COOPACA Jean-Claude MICHEL Directeur de Val limagne.coop La force d un groupe

Plus en détail

La campagne 2004/05 a vu des livraisons globalement stables:

La campagne 2004/05 a vu des livraisons globalement stables: Conférence de presse UNIFA - 23 septembre 2005 Sommaire Le marché des engrais : campagne 2004-2005 La hausse des prix de l énergie pèse sur la nouvelle campagne Le contexte réglementaire : la nouvelle

Plus en détail

PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES ANNEE 2012

PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES ANNEE 2012 MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGRO-ALIMENTAIRE ET DE LA FORET (articles L361 1 à 21 et D361 1 à R361 37 du Code rural) DEMANDE D INDEMNISATION DES PERTES DE RECOLTE SUR LES POMMES A COUTEAU ET LES POMMES

Plus en détail

RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL

RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL 2. Économie avicole, calculations 2.6 RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL 1. Généralités sur les coûts de production et la rentabilité économique Les modèles de calcul en annexe sont à interpréter

Plus en détail

MODULE DE FORMATION SUR LA GESTION FINANCIERE & GESTION DES CREDITS

MODULE DE FORMATION SUR LA GESTION FINANCIERE & GESTION DES CREDITS UGAMA/Centre de Services aux Coopératives Tél : (00250)562096/562097 Fax : (00250)562251 E-mail :ugamacsc@rwanda1.com MODULE DE FORMATION SUR LA GESTION FINANCIERE & GESTION DES CREDITS Projet commun CSC/UGAMA-WBI-UNDP

Plus en détail

Certificat de Spécialisation «RESPONSABLE TECHNICO-COMMERCIAL : AGRO-FOURNITURES»

Certificat de Spécialisation «RESPONSABLE TECHNICO-COMMERCIAL : AGRO-FOURNITURES» Certificat de Spécialisation «RESPONSABLE TECHNICO-COMMERCIAL : AGRO-FOURNITURES» S appuyant sur le Brevet de Technicien Supérieur Agricole : Analyse et conduite des systèmes d exploitation Arrêté du 27

Plus en détail

Deuxième production mondiale derrière le pétrole, le café est un produit de consommation

Deuxième production mondiale derrière le pétrole, le café est un produit de consommation Deuxième production mondiale derrière le pétrole, le café est un produit de consommation de masse depuis 50 ans. Actuellement, il représente 20% de la consommation en boissons, pour une consommation annuelle

Plus en détail

Créateur d opportunités

Créateur d opportunités Créateur d opportunités Climat, énergie & ressources naturelles Agriculture & développement rural Marchés de l emploi & développement du secteur privé Systèmes financiers Commerce & intégration régionale

Plus en détail

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Caisse Nationale de Mutualité Agricole Séminaire national sur la vulgarisation, l appui-conseil et les bonnes pratiques agricoles Le rôle des Assurances Agricole dans le développement de la politique du renouveau Agricole et Rural Présentation

Plus en détail

WK-Paletten AG, 3535 Schüpbach

WK-Paletten AG, 3535 Schüpbach WK-Paletten AG, 3535 Schüpbach Documentation société Annexe 83 Historique de la société WK-Paletten AG Les palettes ont été amenées par les troupes américaines durant la deuxième guerre mondiale pour simplifier

Plus en détail

Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique

Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique Auteurs : Sophie Valleix, responsable d ABioDoc et Esméralda Ribeiro, documentaliste à ABioDoc

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail