Le Web, les réseaux sociaux et votre entreprise. Applaudissons les Visionnaires 2009 de Québec. La génération C et le marché du travail

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1 VOLUME 12 NO 3 FÉVRIER/MARS 2010 LE MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE QUÉBEC Le Web, les réseaux sociaux et votre entreprise 13 chemin du Pied-de Roi, Lac-Beauport (Québec) G3B 1N6 ENVOI DE PUBLICATION Applaudissons les Visionnaires 2009 de Québec La génération C et le marché du travail

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3 SOMMAIRE 6 11 Actualités Le Web, les réseaux sociaux et votre entreprise 11 Applaudissons les Visionnaires 2009 de Québec! 15 Développement durable Vers un leadership régional 17 La génération C et le marché du travail Babillard 38 Membres en action 40 Agenda d affaires 45 Activités de la CCQ Chroniques 21 Barreau de Québec Vous devez produire une déclaration sous serment : comment vous conformer à cette exigence? 22 Comptables agréés de Québec Retour à la réalité pour les sociétés privées 24 Chronique sur la main-d oeuvre Le lieu de rencontres où votre avenir se joue! 27 Culturelle Bénévolat d affaires; un peu de soi-même dans la culture 28 Internationale Il n y a pas que l intention qui compte 30 Chronique des comités de la CCQ Des femmes qui passent à l'action 33 Réseau action TI Le e-paper deviendra-t-il le papier du 21e siècle? 35 Style de vie Le livre prend un nouveau visage 36 Cercle des ambassadeurs Le congrès scientifique, de lieu de diffusion à lieu de construction du savoir 3

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5 MOT DE LA PRÉSIDENTE Relevons-nous les manches, les olympiques sont à notre portée! Martine Rioux Danielle Bédard, Thomas Bouchard, Patrick Gosselin, Mélissa Hogan, Élisabeth Oudar, Marie-Ève Paré Banque photos Le leadership qui a été confié à la Chambre de commerce de Québec en décembre dernier par Claude Rousseau est, sans contredit, une belle confirmation de la représentativité et de la notoriété régionale de notre organisation. En effet, j ai accepté avec enthousiasme, en décembre dernier, la proposition de M. Rousseau de siéger au comité de travail d Équipe Québec à titre de représentante des intervenants socio-économiques de la grande région de Québec. Claude Rousseau, à qui l on doit notamment l incroyable succès remporté par le Championnat mondial de hockey à Québec en 2008, a été mandaté, on s en souvient, par le gouvernement du Québec pour dresser l inventaire des infrastructures sportives de la région de la Capitale-Nationale et attirer sur le territoire des championnats internationaux de haut calibre. Pour s acquitter de sa tâche, il a donc regroupé autour de lui des conseillers qui détiennent des expertises diversifiées, des gens d expérience qui ont à cœur l essor de la région. À ce titre, je suis honorée de faire partie de ce comité de travail et de pouvoir contribuer de façon significative à la réalisation de ce projet très rassembleur, et surtout très porteur pour la région de Québec, qui pourra ultimement mener à la tenue des Jeux olympiques d hiver à Québec. Bien qu ils aient des horaires chargés, tous les acteurs sollicités par Claude Rousseau ont, avec empressement, répondu «présents» à son invitation. Il va sans dire que cet enjeu est très mobilisateur et suscite les espoirs les plus fous! Pour ma part, j ai répondu positivement à cet appel avec le soutien indéfectible de mes collègues de la Chambre de commerce de Québec. Fiers de cette reconnaissance du rôle-clé de la Chambre dans le développement régional et conscients de l importance d assurer un suivi serré dans ce dossier, les membres du comité exécutif de la CCQ ont en effet accepté de m accorder, pour la durée du mandat d Équipe Québec, le rôle de représentante de la communauté d affaires de la région. Par conséquent, j accomplirai ces fonctions au-delà de ma présidence de la CCQ. Je le ferai, toutefois, en étroite collaboration avec mes successeurs, soyez-en assurés! Il est très motivant de voir que ce projet régional est à ce point sérieux et crédible que l ensemble du gouvernement provincial s est mobilisé autour de cet enjeu. Un comité interministériel a été mis sur pied pour coordonner les actions qui devront être prises par les différents ministères. Quant au comité de travail d Équipe Québec, il a débuté sans tarder ses travaux par le développement de liens avec les différentes fédérations sportives et par l exploration des meilleures pratiques à privilégier pour l organisation d événements internationaux aussi prestigieux que les Jeux olympiques. D ailleurs, nous suivons de très près l expérience des Jeux de Vancouver 2010; nous pourrons certainement nous en inspirer pour la suite des choses. En terminant, je veux vous souhaiter, ainsi qu à vos proches, une excellente année 2010, pleine de défis stimulants, de succès d affaires, de belles réalisations personnelles, mais surtout de santé et de sérénité! Liliane Laverdière Présidente 5

6 ACTUALITÉ Le Web, les réseaux sociaux et votre entreprise LinkedIn, YouTube, Facebook, Twitter, etc., les sites de réseautage se multiplient sur Internet. Ces sites font partie de ce que l on appelle le Web 2.0. Ils offrent la possibilité de créer des réseaux d'utilisateurs et de participer activement à la création du contenu qui se retrouve en ligne. Interagir, collaborer, partager n'aura jamais été aussi facile. Et si votre entreprise choisissait d'en tirer profit? PAR MARTINE RIOUX 6

7 «Le Web a créé de nouvelles façons de faire des affaires. Avec les réseaux sociaux, le concept du 5 à 7 a été revu. Le lien de confiance avec des collaborateurs et des clients peut maintenant s'établir autrement, en direct sur le Web où l'information circule rapidement.» «La question n'est pas de savoir si une entreprise doit adhérer ou non au Web 2.0, mais plutôt de savoir quand et comment elle le fera», affirme Pascal Thiaulier, vice-président-conseil, Service de prospectives stratégiques chez CGI à Québec. «En 2010, toutes les entreprises ont à se créer une identité numérique. Par contre, il vaut mieux ne pas improviser avec le numérique», renchérit Mario Asselin, associé et directeur général chez Opossum, apprentissage et technologie. «Il ne suffit pas d'embarquer dans la vague parce que cela fait tendance. Chaque action doit faire partie d'une stratégie.» «Le Web a créé de nouvelles façons de faire des affaires. Avec les réseaux sociaux, le concept du 5 à 7 a été revu. Le lien de confiance avec des collaborateurs et des clients peut maintenant s'établir autrement, en direct sur le Web où l'information circule rapidement», fait pour sa part remarquer Jean-Philippe Bonneau, directeur général de la Voix des entrepreneurs en TI de Québec (VETIQ). Ainsi, le Web constitue une nouvelle vitrine pour exposer ses produits et services, pour se positionner dans un marché donné, mais aussi pour faire parler de soi et construire sa notoriété. Une adhésion aux réseaux sociaux permet de franchir un pas de plus, puisqu'elle implique d'être en interrelation constante avec d'autres utilisateurs. Il ne suffit plus de créer un site Web, d'y placer de l'information à propos de son entreprise et d'afficher ses coordonnées. Le Web 2.0 implique une présence, une constance, une transparence parce qu'il est basé sur des relations, des conversations entre utilisateurs du Web, entre personnes partageant les mêmes intérêts et faisant partie d'un réseau donné. «Le niveau de collaboration et la richesse des échanges qui peuvent en découler sont des avantages indéniables», indique M. Thiaulier. En fait, que ce soit pour entretenir la relation avec vos clients et contacts, pour bâtir l'image de marque de votre entreprise, recruter du nouveau personnel, offrir un service différent à la clientèle, les raisons d'utiliser les réseaux sociaux associés au Web sont nombreuses pour les entreprises. Changement de culture Par contre, l'adhésion aux réseaux sociaux comporte plusieurs enjeux pour une entreprise. «Il s'agit d'abord et avant tout d'une décision d'affaires qui devrait être en lien avec la mission, les besoins, la clientèle, etc. Cela implique de repenser ses stratégies de communication et de marketing. Il ne faut pas le voir comme quelque chose en plus de tout le reste. Il faut le penser comme un projet visant à améliorer la productivité dans l'entreprise», soutient M. Thiaulier. Chaque entreprise aura donc à trouver sa stratégie d'affaires et 7

8 à identifier les outils qui lui conviennent le mieux (voir encadré). «N'essayez pas tous les outils en même temps. Allez-y étape par étape», conseille M. Thiaulier. «Et n'hésitez pas à demander conseil à ceux qui s'y connaissent plus que vous», précise M. Asselin. «Le degré d'engagement d'une entreprise dans les réseaux sociaux du Web dépendra de l'importance qu'elle accorde au réseautage en général au quotidien. La présence Web d'une entreprise doit refléter ce qu'elle est tout simplement», ajoute-t-il. Chose certaine, qui dit réseaux sociaux, dit aussi adhésion à certains principes de base. «La philosophie 2.0 invite les entreprises à un certain lâcher-prise. Faire preuve d'ouverture, de transparence, d'éthique, cela devient essentiel», croit M. Thiaulier. Ainsi, l'entreprise, en acceptant de diffuser de l'information sur le Web, accepte aussi que celle-ci soit reprise par des internautes, qu'elle soit commentée, critiquée, analysée. D'ailleurs, même si vous ne publiez pas d'information nouvelle tous les jours, il est important d'effectuer une veille constante dans vos réseaux afin de savoir ce qui se dit pour pouvoir réagir rapidement en cas de besoin. Selon une étude réalisée par Cossette, à la fin de 2009, 77 % des internautes utilisent le Web pour s'informer à propos de produits, de services, de marques et de compagnies précises. Au Canada, environ 30 % des internautes n'hésiteront pas à partager de l'information trouvée à l'intérieur de leur propre réseau. Cette diffusion d'information par les utilisateurs eux-mêmes peut avoir une très grande valeur pour une entreprise, surtout lorsqu'on lit dans cette même étude que les deux tiers des internautes font davantage confiance aux autres internautes qu'aux institutions et aux entreprises qui publient du contenu sur le Web lorsque vient le temps de s'informer. L'avis des internautes a donc de plus en plus de poids avec le développement des réseaux sociaux, qu'il soit positif ou négatif. Ainsi, il faut apprendre à gérer «publiquement» les interactions qui découlent de l'utilisation des réseaux sociaux. Par ailleurs, «malgré la multiplication des moyens de communication, le courriel demeure encore le moyen le plus efficace de gérer certaines situations. Soyez assurés que les gens puissent toujours vous rejoindre par courriel et répondez rapidement», reconnaît M. Asselin. Qui est là? Le Web 2.0 commande d'ailleurs une implication régulière et assidue. «Dans le concept de réseau, il y a la notion de présence. Il faut être en contact avec son réseau, en toute situation, participer et non pas demeurer spectateur», souligne M. Asselin. Derrière chaque outil Web se trouve un compte d'utilisateur et une personne bien réelle qui met à jour les informations. Lors de l'adhésion à l'un ou l'autre des réseaux, il est donc important de connaître l'objectif visé et l'usage prévu. «Et pourquoi ne pas publier cette charte d'utilisation sur son site Web? Les gens sauront alors à quoi s'en tenir», avance M. Asselin. La stratégie globale permet également de déterminer le nom d'utilisateur à choisir : le nom de l'entreprise, le nom d'un employé 8

9 associé à l'entreprise, etc. Il pourra arriver que plusieurs comptes soient créés; un canal officiel pour l'entreprise qui diffusera de l'information plutôt objective et un compte plus personnel pour une personne responsable des relations publiques qui émettra des opinions. De plus, il est préférable que ce soit toujours la même personne qui entretienne un compte donné. «Les internautes veulent savoir qui leur parle. Cela fait partie de l'engagement de transparence du Web 2.0», remarque M. Asselin. C'est pourquoi une personne devra être désignée dans l'entreprise afin d'entretenir les relations sur le Web. «Cela permet aussi de donner une personnalité à une entreprise, de la rapprocher de son public, surtout dans le cas de grandes institutions», ajoute M. Bonneau. Du reste, il y aura toujours dans une entreprise des informations qu'il vaut mieux ne pas partager. «Comme partout ailleurs, on ne dit pas n'importe quoi sur le Web», rappelle M. Bonneau. La personne responsable des réseaux sociaux dans l'entreprise devra obligatoirement être sensibilisée à la politique éditoriale de l'entreprise. Mesurer le succès Évidemment, il y a toujours un risque que les actions entreprises ne donnent pas les résultats escomptés. Pour les experts rencontrés, l'efficacité de chaque démarche repose dans la stratégie de départ. Ayez des attentes réalistes et des objectifs précis. Désirezvous engager un dialogue avec des clients? Recruter la perle rare? Faire la promotion d'un nouveau produit? Si vous avez atteint l'un des ces buts, vous pourrez dire mission accomplie. Le moteur de recherche Le moteur de recherche est devenu la porte d'entrée sur le Web. Les internautes ne retiennent pas toutes les adresses Web qu'ils utilisent, ils se contentent de taper des mots-clés sur Google pour retrouver de l'information. Le référencement dans les moteurs de recherche devient donc un atout pour les entreprises. «En tout premier lieu, il faut être conscient que tout ce qui s'écrit sur nous sur le Web est susceptible d'être indexé dans un moteur de recherche. S'il y a peu de chose, la moindre banalité pourra apparaître au premier rang, comme si elle avait une énorme importance. Ainsi, une entreprise qui choisit de publier du contenu sur le Web contribue du même coup à son propre référencement dans les moteurs de recherche. Elle influence les résultats.» Les fils RSS Avant de passer au Web 2.0 Selon Mario Asselin, les entreprises doivent s'intéresser à l'univers Internet bien avant de passer au Web 2.0. Trois éléments sont particulièrement importants. «L'une des préoccupations des entreprises d'aujourd'hui devrait être de connaître ce qui se dit sur elle, afin de pouvoir 9

10 réagir adéquatement par la suite.» Ainsi, la veille informationnelle revêt une grande importance. La plupart des sites Web sont aujourd'hui munis d'un fil RSS auquel vous pouvez vous abonner. Dès qu'un élément nouveau est ajouté sur un site auquel vous êtes abonnés, vous en êtes informés. Vous pouvez, par exemple, vous abonner aux fils RSS de sites qui traitent de votre industrie. Google offre également un service d'alertes ( Vous indiquez des mots-clés (le nom de votre entreprise, par exemple) et Google vous envoie un courriel dès que quelque chose est publié en lien avec ces mots-clés. La fréquentation de votre site Tous vos sites Web devraient être inscrits dans l'outil d'analyse de la fréquentation des sites Web de Google Analytics ( «Dans un site bien référencé, 70 % à 80 % des visites proviendront des moteurs de recherche et d'autres sites référents. Apprenez à connaître qui sont vos référents pour engager des relations/partenariats avec eux.» Quelques outils du Web 2.0 Blogue Définition : Site Web personnel dans lequel une personne écrit des textes qui apparaissent dans un ordre chronologique. Outil de levier de la présence numérique qui permet de se positionner. Il constitue un point de référence sur le Web. Caractéristiques : Animer un espace sur le Web à propos d'un sujet donné Livrer des opinions en public Construire une conversation (lorsque les internautes commentent) Facebook ( Définition : Site Web de réseau social destiné à rassembler des personnes. Caractéristiques : Retrouver des contacts Prendre des nouvelles de nos connaissances Se créer une «fan page» auquel les utilisateurs peuvent adhérer Twitter ( Définition : Site qui permet de créer son microblogue, de façon à générer de courts messages de 140 caractères ou moins et de les partager avec des contacts. Caractéristiques : Entretenir un réseau de contacts sur un sujet donné Faire circuler des informations rapidement Passer des messages précis LinkedIn ( Définition : Un réseau professionnel en ligne. Caractéristiques : Avoir une carte d'affaires en ligne Les gens peuvent nous «recommander» Efficace pour du recrutement en ligne YouTube ( Définition : Un outil en ligne pour partager des vidéos. Caractéristiques : Moyen par excellence de rejoindre les jeunes Une façon d'en dire plus par des capsules vidéos 10

11 ACTUALITÉ Applaudissons les Visionnaires 2009 de Québec! Les Trophées Vision 2009 ont couronné le travail et les efforts remarquables réalisés au cours de la dernière année de Techsol Marine inc., Frima Studio et l Auberge Saint-Antoine, des entreprises qui ont littéralement le vent dans les voiles, malgré les soubresauts de l'économie! PAR MARTINE RIOUX «En remettant annuellement les Trophées Vision, la Chambre de commerce de Québec et les Comptables agréés de Québec souhaitent honorer le talent, la créativité et l audace d entreprises de la région qui foncent et réussissent, parce qu elles font preuve de vision. Nos entreprises finalistes étaient toutes très méritantes. Elles sont un bel exemple de la vitalité et du dynamisme de la zone économique Québec/Chaudière-Appalaches», voilà ce qu'a soutenu Liliane Laverdière, présidente de la Chambre de commerce de Québec, le 25 novembre dernier, lors de l'ouverture du gala de remise des Trophées Vision L'activité annuelle, présentée en collaboration avec le Bureau de la Capitale- Nationale, s'est déroulée au Capitole de Québec, en présence de plus de 400 personnalités d affaires de la région. «Les entrepreneurs et gens d affaires de Québec sont innovateurs et ambitieux. Les accompagner dans leurs succès, leurs préoccupations et leurs projets est un véritable privilège», a-t-elle souligné. Entreprise visionnaire en émergence La catégorie Entreprise visionnaire en émergence, parrainée par Investissement Québec, a récompensé la forte croissance d une entreprise au cours des trois dernières années. Les finalistes étaient 11

12 Ellicom inc., Frima Studio inc. et Sarbakan. Le lauréat : Frima Studio inc. Fondé à Québec en 2003, Frima est l un des plus importants studios de jeux vidéo indépendants au Canada. En plus de ses productions originales, Frima développe des produits destinés aux marchés du Web, de la télévision, des différentes consoles et de la téléphonie cellulaire pour les plus importantes compagnies de divertissement au monde telles que Disney, Warner Bros, Electronic Arts et Nickelodeon. Avec une croissance de plus de % au cours des cinq dernières années, l entreprise connaît une progression phénoménale. Elle employait 75 personnes en Au début 2008, elle se portait acquéreur d Humagade, producteur de jeux vidéo pour téléphone cellulaire. En juin 2009, elle ouvrait un bureau à Matane. Présentement, 250 personnes sont à l emploi de Frima Studio, principalement à son bureau de Québec. Quelques jours après avoir remporté le Trophée Vision, Frima levait le voile sur le plus gros jeu vidéo jamais produit à Québec : Littlest Pet Shop Online. Développée pour le compte d Electronic Arts et de Hasbro, cette communauté virtuelle pour enfants est basée sur les jouets «Pet Shop». «La production du jeu a nécessité un an et demi de travail et une centaine de personnes y ont contribué. Une cinquantaine de personnes prendront maintenant en charge la maintenance du jeu en ligne», indique Steve Couture, président-directeur général de Frima Studio. L entreprise poursuit maintenant ses démarches de développement d une filiale en animation et effets spéciaux cinématographiques. «Nous avons connu une année extraordinaire. Nous sommes très heureux du prix reçu, qui provient d organisations extérieures à l industrie du jeu vidéo, ce qui est d autant plus flatteur pour nous. Nous espérons maintenant poursuivre sur notre lancée», ajoute M. Couture. Entreprise visionnaire œuvrant dans le secteur de la restauration/hébergement Dans la catégorie sectorielle, parrainée par la Société Parc-Auto du Québec, qui honorait cette année l Entreprise visionnaire œuvrant dans le secteur de la restauration / hébergement, les finalistes étaient l Auberge Saint-Antoine, le Château Laurier et la microbrasserie Archibald. Le lauréat : l'auberge Saint-Antoine. «C'est un très grand honneur pour nous d'être lauréat dans cette catégorie», indique David Mounteer, directeur général de l'auberge Saint-Antoine. Au cœur du Vieux-Québec, face au fleuve Saint-Laurent, à deux pas des remparts, des musées et des rues animées du Quartier Petit Champlain, l Auberge Saint-Antoine propose 95 chambres, dont 12 suites de luxe. De plus, six salles de réunion et de réception sont aménagées sous le signe du confort, de l originalité, de la culture et de l histoire. Depuis cinq ans, sous ses allures de grand hôtel, l Auberge Saint-Antoine affiche sa différence par la mise en valeur de centaines d artefacts, vestiges des régimes coloniaux français et britanniques retrouvés lors de fouilles archéologiques. Dans cet endroit de découvertes, les murs parlent du passé et le recomposent au temps présent. «Nous avons réussi à mettre en valeur l'histoire de la ville de Québec à l'intérieur de notre établissement et à la faire rayon- VOYAGE D AFFAIRES À MONTRÉAL? PROMOTION «CAPITAL-QUÉBEC» EN PAGE , RUE GUY MONTRÉAL (QUÉBEC) H3H 2K

13 ner partout dans le monde. Nos visiteurs arrivent des quatre coins de la planète et repartent avec une part de fierté de l'histoire de Québec», croit M. Mounteer. Entreprise visionnaire de l'année La catégorie Entreprise visionnaire de l année, présentée par la Banque Laurentienne, a salué la performance et la vision globale d une entreprise au cours de la dernière année. Les finalistes étaient Groupe Qualinet, Guay inc. et Techsol Marine inc. Le lauréat : Techsol Marine inc. «Notre entreprise est fière d avoir remporté ce trophée. Notre succès est en partie lié au fait que tous nos employés ont une seule et même vision, celle d offrir un service et des produits de grande qualité. Nous avons réussi à percer les marchés mondiaux et, pour une entreprise québécoise, cela représente un énorme défi. Nous avions une vision de notre entreprise et celle-ci s est concrétisée», soulignent les copropriétaires de l'entreprise, Claude Messiaen, président, et Pierre Lemay, viceprésident. Spécialiste en électro-technologie maritime, Techsol Marine conçoit, installe et démarre divers systèmes automatisés servant au contrôle et à la surveillance de la machinerie utilisée sur les navires. Entièrement conçus, développés et fabriqués au Québec, ces systèmes ont fait leur marque sur la scène internationale. Techsol est désormais reconnue comme un joueur important sur la scène maritime canadienne et a obtenu des contrats dans le golfe du Mexique pour de nombreux navires d approvisionnement des plates-formes de forage. «Nous avons su offrir au domaine maritime un produit unique et efficace, qui permet de sauver temps et argent. Durant les dernières années, nous avons mis l emphase sur le Département de recherche et développement afin d améliorer de façon considérable nos systèmes. Présentement, nous travaillons au développement de nouvelles technologies qui seront annoncées en 2010 et qui pourront assurer à l entreprise de conserver sa position de leader dans le milieu maritime mondial», font valoir les copropriétaires. «Cette reconnaissance de la Chambre de commerce de Québec et des Comptables agréés de Québec est importante pour nos employés et nous, car elle démontre que nous avons le support des gens de la communauté d affaires de la région et qu ils sont, tout autant que nous, fiers de notre succès», poursuivent-ils. Rappelons que les Trophées Vision contribuent à faire valoir, auprès des gens d'affaires et du grand public, le dynamisme et la qualité des entreprises d'ici, stimulant essentiel pour favoriser la croissance et le rayonnement de notre région. Les lauréats et les neuf finalistes ont démontré aux membres du jury leur qualité de visionnaire par leur réussite et leur participation active dans les domaines suivants : la formation du personnel, les retombées économiques générées, les efforts en recherche et développement ou l amélioration des produits et services, et la protection de l environnement. Pour en savoir plus sur les lauréats Frima Studio : Auberge Saint-Antoine : Techsol Marine : 13

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15 ACTUALITÉ Développement durable Vers un leadership régional À la suite du Forum économique 2008 sur le développement durable, un comité a été formé, un plan d action a vu le jour et des outils ont été lancés. En peu de temps, des acteurs importants de la région se sont joints au comité et ont contribué à mettre en place des projets concrets. Grâce à leurs travaux, l'industrie du développement durable se structure et donne le ton pour une gestion plus responsable en entreprise. PAR MARTINE RIOUX Lors d'une récente rencontre, les membres du comité ont d ailleurs identifié quelques projets pour lesquels ils sont prêts à investir temps et efforts. Quatre projets ont été retenus et des sous-comités de travail ont été formés. «Les quatre projets sont déjà en route!», s'enthousiasme le président du comité, Jean- Sébastien Bouchard, de Grisvert, une entreprise spécialisée dans le design et l'animation de processus de collaboration, orientée vers le développement durable. Un premier projet vise à aider la Chambre de commerce de Québec à se doter d'un plan de développement durable. Le plan devrait toucher les opérations à l'intérieur des bureaux de la Chambre, de même que les activités et services offerts par l'organisation. Un deuxième projet vise à faire des futurs grands projets régionaux de véritables laboratoires en développement durable. Par exemple, le choix de la localisation de nouveaux édifices pourra permettre de faire des choix sur les plans social, économique et environnemental. L'opération de ceux-ci au quotidien pourrait aussi se faire en respectant l'esprit du développement durable. Également, ces projets pourraient être l'occasion de repenser la mobilité en milieu urbain. Les deux autres projets sont de participer à la remise d'un prix d'entreprise lié au développement durable et de faire du comité Développement durable un véritable producteur et diffuseur d'information sur le développement durable, ainsi qu une référence régionale en la matière. «Chaque petit geste compte», fait remarquer M. Bouchard. «La plupart des grands joueurs de l'industrie du développement durable de la région sont présents sur notre comité. Nous sommes engagés, non pas uniquement pour proposer des idées, mais bien pour les réaliser.» Un comité en émergence Depuis septembre dernier, le comité se rassemble mensuellement dans un esprit bien précis : réfléchir, proposer, s'engager, agir. Les rencontres se déroulent donc sous le signe de la collaboration et du travail d'équipe. Au terme de chacune d'elles, les gens présents sont invités à prendre position ou à s'engager afin de poursuivre les discussions en sous-groupes d'ici la prochaine rencontre formelle. «Les participants doivent être prêts à assumer un certain leadership pour maximiser les retombées du comité», indique M. Bouchard. Cette affirmation va dans le sens de la mission que se sont donnée les membres du comité : faire en sorte que la région de Québec soit reconnue pour son leadership et sa vision en matière de développement durable. Relayer l'information, mobiliser les acteurs économiques, mettre en valeur les bonnes pratiques, créer des occasions de réseautage : les ambitions des membres sont concrètes. Le premier geste posé par les membres du comité a été d'élaborer une Charte d'entreprise en matière de développement durable que les entreprises de la région sont invitées à adopter. «Pour 15

16 faire en sorte que les générations à venir puissent être en mesure de prospérer dans la région de Québec, nous convenons qu il est essentiel que l activité économique actuelle se transforme et considère des retombées positives à long terme sur le capital humain et économique ainsi que sur le milieu naturel», lit-on dans le préambule de la Charte. Celle-ci traite d'éco-efficacité (respect de l'environnement), d'approvisionnement responsable, d'équité (envers les employés), de relation harmonieuse avec la communauté, de création d'emplois de qualité (bien-être au travail), de transparence et de collaboration. Elle est disponible en entier sur le site Web D'ailleurs, ce site Web se voudra un lieu incontournable pour les entreprises et les organisations liées au développement durable dans la région. Il est prévu qu'un répertoire de firmes qui exercent dans le domaine y soit déposé. Ce répertoire électronique pourra constituer une référence régionale. Les firmes qui y figureront devront lier leurs expertises à des projets ou clients authentiques. À l'automne 2009, le comité lançait une nouvelle activité, Développement durable en action, qui consiste en une série de déjeuners de réseautage en lien avec des thèmes puisés dans la Charte d'entreprise en matière de développement durable. Les entreprises et organisations conférencières, ainsi que les autres firmes impliquées directement dans l'activité, auront leur place sur le site Web. Les conférences seront enregistrées sur vidéo et mises en ligne par la suite. Pour connaître la liste des membres du comité, visitez le site Pour en savoir plus sur les activités du comité Développement durable, visitez Dans les prochains mois, le site sera aussi alimenté d informations pertinentes et stratégiques visant à soutenir les entreprises qui choisiront d effectuer un virage vers le développement durable. Des exemples d'actions à poser au quotidien en entreprise sont déjà proposés. Divers outils (autodiagnostics, financement, hyperliens, lectures, etc.) seront également présentés. Pour la réalisation du projet global «Développement durable en action» (cinq petits-déjeuners-conférences, création du répertoire de firmes et bonification du site Web ), le comité Développement durable de la Chambre de commerce de Québec a comme partenaires majeurs le ministère du Développement économique, de l Innovation et de l Exportation du Québec (MDEIE), le ministère du Développement durable, de l Environnement et des Parcs du Québec (MDDEP), de l Université Laval, ainsi que la collaboration spéciale de Pôle Québec Chaudière-Appalaches. Il développe également le tout plus particulièrement avec l aide de Ressources Entreprises, du CLD de Québec et du CRIQ. 16

17 ACTUALITÉ La génération C et le marché du travail D ici 10 ans, les jeunes actuellement âgés de 12 à 24 ans représenteront 45 % de la main-d œuvre active. Ces jeunes, qui carburent aux nouvelles technologies, bouleverseront le marché du travail par leurs valeurs et leurs habitudes de vie. C est du moins ce que projette la plus récente étude réalisée par le Centre francophone d'informatisation des organisations (CEFRIO). PAR MARTINE RIOUX En 2008, le CEFRIO a entamé une vaste étude pour mieux comprendre les jeunes de 12 à 24 ans; la génération montante qui représente un million et demi de Québécois nés entre 1984 et «Nous avions étudié les transferts intergénérationnels dans les organisations traditionnelles. Comme vous le savez, il y aura beaucoup de départs à la retraite dans les prochaines années et les postes laissés vacants seront comblés par les plus jeunes. Nous avons voulu en savoir plus sur l influence de la technologie dans la vie de ceux-ci, afin de comprendre ce que cela impliquera pour les organisations», explique Vincent Tanguay, vice-président innovation et transfert au CEFRIO. Les résultats ont été rendus publics en octobre dernier, lors du Colloque international sur la génération C, qui s est déroulé au Centre des congrès de Québec, sous la présidence d honneur de Dominique Vien, ministre des Services gouvernementaux au Québec, et de Liliane Laverdière, présidente de la Chambre de commerce de Québec. Au terme de l étude, une expression s est imposée : Génération C, pour génération qui communique, crée et collabore. De fait, 91 % des jeunes naviguent sur Internet en haute vitesse, 33 % passent plus de 20 heures par semaine sur Internet (surtout pour échanger et partager avec des amis), 50 % effectuent des achats en ligne. «La technologie fait partie de leur vie, ils ne peuvent concevoir le monde sans elle. À nous de nous adapter à eux, ils représentent l avenir», dit M. Tanguay. Selon lui, il devient évident que les organisations qui interagissent avec les jeunes (écoles, employeurs, commerçants, organismes publics) devront repenser leurs stratégies pour s assurer de les rejoindre dans leur mode de vie et leurs valeurs. Au travail Côté travail, au premier regard, ils ne semblent pas si différents des générations précédentes. Ils cherchent majoritairement des emplois stables et bien rémunérés. Par contre, les ans sont peu enclins à s orienter vers des horaires de type «9 à 5». Ils 17

18 recherchent des horaires flexibles et la possibilité de faire du télétravail. «Pour eux, l important, c est que le travail soit accompli, peu importe où et quand.» De plus, 37 % disent vouloir travailler dans la fonction publique, 13 % veulent se lancer en affaires; les entreprises privées ont donc largement la cote. Sans surprise, on constate que, plus les jeunes utilisent Internet, plus ils veulent que le milieu d'emploi leur permette d'utiliser les technologies. Également, les grands utilisateurs sont plus susceptibles de vouloir travailler dans le secteur privé. Ceux-ci estiment aussi nécessaire que leur employeur leur permette d utiliser les technologies sans restriction, et surtout de garder le contact avec leur réseau virtuel (Facebook, MySpace, etc.). «Qui engage un jeune embauche aussi son réseau.» Efficaces, les C? Devant ces affirmations qui viennent bouleverser les habitudes dans certains milieux de travail, plusieurs employeurs sont susceptibles de s inquiéter pour la performance et la productivité de leurs jeunes employés. Lors du colloque, de jeunes travailleurs, réunis dans une table ronde, se sont faits plutôt rassurants. Ils perçoivent l usage des technologies de l information au travail comme une façon d améliorer leur performance et de stimuler leur créativité et leur désir de se dépasser. Ils ont rappelé qu ils accordent de l importance à la liberté, à la flexibilité, à la possibilité de créer, à l'environnement de travail et à l'équilibre travail vs famille/loisirs/vie privée. Mais, ils se sont aussi dits conscients qu'ils ne peuvent pas tout avoir en même temps. Ils ont clairement démontré qu ils accordent aussi de l importance au travail bien fait et accompli dans les délais prévus. Surtout, ils se sont montrés prêts à faire des compromis pour le bien de l entreprise pour laquelle ils travaillent. Par exemple, ils ne voient aucun inconvénient à être, d une certaine manière, reliés au bureau 24 heures sur 24, par le biais d un téléphone intelligent. Ils ont d ailleurs exprimé le désir de ressentir un fort sentiment d appartenance envers l entreprise qui les emploie. Bref, ils veulent se sentir partie prenante de l entreprise et non comme de simples employés comme les autres. Il s agit donc d une responsabilité partagée entre employeur et employé pour que chacun y trouve son compte. L employeur répond à certaines demandes de ses employés et ceux-ci s investiront pleinement dans leur travail. Question d âge ou de mentalité? Jennifer Okimoto, de IBM Global Business Services, se spécialise depuis 17 ans en gestion du changement dans les organisations. Elle a offert une conférence au cours de la deuxième journée du colloque. Elle met certains bémols sur les résultats de l étude du CEFRIO et sur les dires des jeunes travailleurs. Selon elle, il faut faire «la différence entre les comportements qui viennent tout simplement avec le fait d être jeune, et les comportements qu on attribue à la génération C». Oui, les jeunes ont certaines demandes particulières envers le milieu du travail, mais cela a toujours été et il appartient aux employeurs de s ouvrir à la différence. «Souvent, les comporte- 18

19 ments constatés ne sont ni biens ni mauvais : ils sont tout simplement différents.» De plus, concernant l utilisation des technologies au travail, elle indique que «les jeunes ne sont pas nécessairement les premiers à désirer se les approprier au travail. Ils sont, par contre, souvent plus habiles que les plus âgés : ils s en servent plus naturellement. Toute la question de la collaboration et de l utilisation des TIC n est donc pas une question de génération, mais bien une question d habiletés et de mentalités». Chose certaine, «le sujet est sérieux et important pour notre société. Nous avons voulu provoquer une réflexion publique à propos de la nouvelle génération, de sa relation avec la technologie et de son impact sur la société», indique M. Tanguay. Il semble que ce soit réussi! Le CEFRIO ne devrait pas s arrêter là. L organisme compte mettre en place quelques projets pilotes au cours des prochains mois afin de pousser plus loin la réflexion sur l impact des ans dans les organisations. À suivre La Chambre de commerce et les C La relève et le rapprochement avec les jeunes sont une priorité du mandat de la présidente actuelle de la Chambre de commerce de Québec, Liliane Laverdière. En plus d avoir coprésidé le Colloque international sur la génération C en octobre dernier à Québec, elle n hésite pas à prendre part à des activités auprès des jeunes. «Pour la Chambre de commerce de Québec et ses membres, il est prioritaire de se préparer à l arrivée de la relève, de se rapprocher des jeunes.» Par exemple, le 30 octobre dernier, elle a participé à une conférence à l École secondaire De Rochebelle, avec les 200 élèves de 4 e secondaire inscrits au nouveau cours Sensibilisation à l entrepreneuriat. Mme Laverdière s est faite encourageante pour les jeunes qui souhaiteraient se lancer en affaires. «L entrepreneuriat propose des carrières extrêmement stimulantes, valorisantes et enrichissantes! Plusieurs chemins mènent vers l entrepreneuriat une bonne idée, une opportunité d acquérir une entreprise ou de succéder à un parent ou un proche en affaires, un talent ou des aptitudes particulières.» Selon l étude réalisée auprès de jeunes de 12 à 24 ans par le Centre francophone d'informatisation des organisations (CEFRIO), 13 % d entre eux souhaiteraient créer leur propre entreprise. 19

20

21 CHRONIQUE Vous devez produire une déclaration sous serment : comment vous conformer à cette exigence? PAR ME MARIE-ÈVE PARÉ Il existe plusieurs circonstances, que ce soit dans le cours des affaires ou encore dans le cadre d une démarche personnelle, où une personne peut être tenue de produire une déclaration sous serment. Il est important de vous demander comment vous pouvez vous conformer à une telle exigence, ce qu il faut faire pour vous assurer que votre déclaration est conforme et, enfin, quelles sont les conséquences au serment que vous prêtez. Devant qui pouvez-vous prêter serment? Lorsque vous devez produire une déclaration sous serment, vous pouvez vous adresser à un commissaire à l assermentation, habilité d office ou habilité par le ministère de la Justice en vertu de la Loi sur les tribunaux judiciaires, à recevoir votre serment. Entre autres, les avocats, les notaires, les greffiers d une cour de justice, les maires et les greffiers ou secrétaires-greffiers de municipalité dans les limites de leur municipalité, sont d office habilités à exercer ces fonctions. Par ailleurs, toute autre personne majeure qui a été autorisée par le ministère de la Justice pour agir à titre de commissaire à l assermentation peut également vous assermenter. La validité du serment Votre serment est valable, au Québec, devant tout tribunal et dans tous les districts judiciaires. Par contre, il perd sa valeur si le commissaire devant qui vous le prêtez commet un manquement dans l exercice de ses fonctions ou si le document ne respecte pas certaines exigences (date, signature, etc.). De plus, pour qu une assermentation soit valable, la personne qui prête serment doit lire la déclaration, en reconnaître l exactitude et la signer devant le commissaire à l assermentation. Ce dernier, pour sa part, doit s assurer que la personne qui prête serment a la capacité de le faire, que le document est rédigé de façon claire et dans les formes requises. Le commissaire à l assermentation n a pas l obligation de vérifier que tous les faits énoncés dans la déclaration sous serment sont véridiques. Par contre, s il constate des irrégularités, il pourra alors refuser de procéder à l assermentation. Puisque le commissaire à l assermentation doit attester qu il a reçu le serment ainsi que la signature de la personne qui le prête, il est important que cette personne signe en sa présence. Dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité Le serment peut se définir comme étant une affirmation solennelle, orale ou écrite, par laquelle une personne atteste la véracité d'une déclaration ou s'engage à se comporter d'une certaine manière, comme gage de sa bonne foi. De sérieuses conséquences peuvent être associées au défaut de dire la vérité. Par exemple, la déclaration pourra perdre sa valeur et ne pas être recevable. De plus, dans des circonstances plus graves, la crédibilité du déclarant pourra être mise en cause et des sanctions pourront lui être imposées lors d un parjure. On oublie la gravité et les conséquences que peut comporter une fausse déclaration faite sous serment. Rappelons, enfin, que les personnes autorisées en vertu de la Loi sur les tribunaux judiciaires ne peuvent agir à titre de commissaires à l assermentation pour recevoir une déclaration sous serment faite par un membre de leur famille immédiate, soit leurs parents, leurs frères et sœurs, leur conjoint et leurs enfants. Pour faciliter votre recherche d un commissaire à l assermentation et obtenir un complément d information, vous pouvez consulter les sites suivants : et L auteure est avocate à la Direction des affaires juridiques de la Financière agricole du Québec. NDLR : Cet article ne peut constituer une opinion juridique liée à des faits spécifiques et n engage que son auteur. La CCQ remercie Rachel Journeault, avocate-conseil chez Tremblay Bois Mignault Lemay, pour sa collaboration à la coordination de cette chronique. 21

22 CHRONIQUE Retour à la réalité pour les sociétés privées PAR THOMAS BOUCHARD, CA Thomas Bouchard, CA Associé en certification. Leader des services auprès des sociétés privées pour le bureau de Québec, PricewaterhouseCoopers Au printemps dernier, PricewaterhouseCoopers a effectué un sondage, comme à chaque année, auprès de 466 leaders de sociétés privées canadiennes et d'industries de tailles diverses. Les répondants à cette étude étaient principalement concentrés dans les provinces de la Colombie- Britannique, de l'alberta, de l'ontario et du Québec. J ai le plaisir, aujourd'hui, de partager avec vous les grandes lignes qui sont ressorties de ce sondage. Après le ralentissement économique prolongé, bien des entreprises privées au Canada se sont retrouvées en situation de récession pour la première fois. Cette période fut loin d être facile, mais elles ont toutefois été nombreuses à déployer les efforts nécessaires pour survivre à la crise et saisir ainsi les occasions qui se présentaient. Elles ont profité de la conjoncture pour reprendre leur souffle, évaluer leur façon de faire, mettre de l'ordre dans leur organisation et réaliser des gains d'efficience. Pour ce faire, les trois premières priorités ont été, dans l'ordre : la réduction des coûts, l'amélioration des processus et du ciblage de la clientèle. Au Québec, l'amélioration des processus, le perfectionnement du personnel et la réduction des coûts ont plutôt été privilégiés. 58 % des répondants indiquent que leur stratégie pour les 12 prochains mois sera basée sur la croissance et l'expansion, 23 % seront en mode survie et 14 % en mode consolidation. Au Québec, environ 52 % répondent la croissance et l'expansion, 24 % la consolidation et près de 22 % la survie. 22

23 Pour atteindre leur stratégie de croissance et d'expansion, tant au niveau canadien que québécois, les sociétés disent prioriser l'amélioration des ventes et le marketing, l'augmentation de la part de marché et le développement de nouveaux produits/nouveaux marchés. Pour la première fois depuis plusieurs années, les sociétés privées mentionnent que la maind'œuvre ne fait pas partie de leurs trois premières priorités. Effectivement, compte tenu du contexte économique, celles-ci indiquent que leur attention est davantage portée sur l'économie, la compétition et les taux de change (similaire au Québec). Par contre, pour la prochaine année, les principaux défis seront l'économie, la compétition et l'obtention de nouveaux clients. Les sociétés québécoises, quant à elles, placent toujours au troisième rang les taux de change. Plus de 82 % des sociétés indiquent prendre des actions pour créer une culture d'innovation au sein de leur entreprise, contrairement à un taux beaucoup plus bas au Québec. Par contre, toutes sont unanimes sur la façon de s'y prendre, soit de considérer les suggestions des employés, de créer une culture encourageant le personnel à essayer de nouvelles choses ou de communiquer, via les dirigeants, l'importance de l'innovation. Est-ce la fin de la récession? (L étude a été réalisée mai/juin 2009) Les résultats sont similaires par région géographique : environ 40 % des répondants estiment que la fin de cette période de ralentissement aura lieu dans 6 à 12 mois et près de 30 % dans 12 à 18 mois. Plus de 60 % des sociétés estiment qu'elles seront en meilleure situation dans les 12 prochains mois, tandis qu'environ 25 % prévoient une situation semblable. Le reste des répondants anticipent une moins bonne situation et/ou ne le savent pas. La récession de cette année aura donc permis aux sociétés d'effectuer un retour à la base et, par conséquent, de devenir plus fortes et plus performantes. Ceci engendrera, souhaitons-le, des retombées positives à long terme pour la majorité de nos sociétés privées. Une copie complète de notre sondage est disponible en contactant l'auteur par courriel : thomas.bouchard@ca.pwc.com ou bien sur notre site internet à : NDLR : Cet article ne peut constituer une opinion comptable liée à des faits spécifiques et n engage que son auteur. La CCQ remercie Bianka Potvin, CA, directrice en certification chez Raymond Chabot Grant Thornton S.E.N.C.R.L., pour sa collaboration à la coordination de cette chronique. 23

24 Le lieu de rencontres où votre avenir se joue! PAR MÉLISSA HOGAN La Foire de l Emploi se tient chaque printemps depuis maintenant 12 ans. La douzième édition se tiendra les 19 et 20 mars 2010, toujours au Centre de foire d ExpoCité. Il va sans dire que l événement est devenu un incontournable pour les chercheurs d emploi des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches. En effet, accueillant à chaque édition une moyenne de 140 exposants et offrant environ emplois, la Foire de l Emploi est, sans contredit, le plus grand et le plus important rassemblement consacré à l emploi dans l Est-du-Québec. Depuis ses débuts, la Foire de l Emploi est destinée à mettre en contact directement les chercheurs d emploi et les employeurs des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière- Appalaches. Selon Catherine Gagné, chargée de projet à la Chambre de commerce de Québec, cet événement a acquis une belle notoriété, mais aussi une maturité attribuable en grande partie à la façon dont l événement a su, année après année, améliorer son offre de services et s adapter aux nouvelles réalités du marché de l emploi. D ailleurs, la Foire de l Emploi a connu une année exceptionnelle en En effet, emplois y étaient offerts et elle a accueilli quelque visiteurs, du jamais vu depuis plusieurs années. Un exploit dont l équipe de coordination n est pas peu fière et qu elle aimerait être en mesure de répéter cette année. Les avantages d y participer sont décidément nombreux. Le contact direct avec les candidats potentiels est évidemment un des avantages immédiats les plus importants. Mais madame Gagné nous rappelle aussi qu une participation à cette foire procure une visibilité appréciable à l employeur et que, toutes proportions gardées, la location d un espace est souvent moins dispendieuse que l achat d une publicité dans la plupart des médias. Il est aussi intéressant de souligner que, d année en année, la variété des secteurs représentés est de plus en plus grande. En effet, on note, depuis quelques éditions, une nette augmentation des entreprises œuvrant en technologies de l information et des entreprises du domaine de la santé. On y retrouve aussi de nombreux regroupements sectoriels. Par exemple, les secteurs du plastique, de l industrie maritime et de la transformation alimentaire se regroupent sous une même enseigne depuis déjà quelques années. Selon Catherine Gagné, les avantages d un tel rassemblement sont indéniables, autant pour les exposants que pour les visiteurs. La visibilité pour les employeurs est augmentée puisqu ils se rassemblent souvent à l intérieur d un pavillon affichant un design accrocheur. Cette manière de procéder reflète aussi une image positive du secteur représenté. En effet, un rassemblement d entreprises permet souvent de mettre à l avant-plan la solidarité entre les employeurs et leur volonté de travailler de concert. Cette façon de se présenter aux candidats est généralement très appréciée, souligne madame Gagné. Enfin, rappelons que la Foire de l Emploi est, encore une fois cette année, présentée par les Chambres de commerce de Québec et de Lévis ainsi que par les directions régionales d Emploi-Québec Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches. Les partenaires majeurs de l événement seront encore une fois Home Depot et Desjardins. 24

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