STRATÉGIE DE PLACEMENT
|
|
- Eliane Nolet
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 STRATÉGIE DE PLACEMENT Stratégie du quatrième trimestre 2013 Contenu Stratégie de catégorie d'actif Analyses macroéconomiques - perspectives mondiales Tara Proper, CFA VPA, Marché des capitaux Derek Vinke, VPA VPA, Placements quantitatifs et risques du portefeuille Dan Lavric, CFA directeur, Gestion de portefeuille de crédit Kevin Osborne, MBA gestionnaire de portefeuille L'Équitable, compagnie d'assurance vie du Canada
2 Stratégie de catégorie d'actif Rendements des catégories d'actif au 30 septembre 2013 (Source : Bloomberg, FTSE NAREIT, indice en matières premières GSCI, indice d'actions privilégiées S&PTSX, indice MSCI EAFE, indice S&P500, indice composé S&PTSX, indice obligataire Merrill Lynch Canada) Marchés des actions développés Les perspectives générales en matière de revenu demeurent satisfaisantes alors que la pression exercée sur les marges est toujours contenue et que l'on prévoit une modeste croissance du revenu, conforme à la prévision du rendement économique. Au cours des six à douze prochains mois, nous anticipons une augmentation du bénéfice par action se situant vers le milieu d'une fourchette de croissance à un chiffre sur une base annualisée. Les prévisions des analystes quant à la marge bénéficiaire demeurent favorables; leurs attentes s orientent davantage vers l atteinte de nouveaux sommets. Ces attentes demeurent toujours possibles en raison de la croissance économique continue et de la faible tension inflationniste (les coûts de la main-d'œuvre en particulier). Selon notre scénario de base, les marges actuelles seront maintenues au cours des six prochains mois. En examinant le revenu à long terme, le ratio C/B de Shiller n'est pas très attrayant. Le ratio C/B de Shiller considère des bénéfices rajustés en fonction de l'inflation sur 10 ans. Se situant à 23, il représente un taux élevé comparativement à celui des résultats historiques. Le même environnement peut être identifié lorsqu'on compare le prix au revenu, la valeur marchande des actions d'entreprise non financières au PIB et de nombreuses autres mesures à long terme. Cela laisse entendre qu'on fera face à d'importants obstacles lorsqu'on considère un horizon temporel de longue durée, soit d'environ 10 ans. Bien que cela ne constitue pas une préoccupation immédiate, on a remarqué une augmentation rapide de l'effet de levier financier dans le marché des actions au cours de la dernière année. On constate seulement tout récemment une modération de la croissance. La préoccupation étant que le marché pourrait subir une correction importante lors de la diminution de l'effet de levier, semblablement aux années 2000 et Étant donné que les risques à long terme sont très présents, il est également important de noter où l'on se situe dans le cycle économique. Nous prévoyons demeurer dans une phase d'expansion à moyen terme. Les États-Unis demeurent dans un état d'expansion en milieu de cycle avec une croissance du crédit solide et une croissance continue des profits favorisant l'expansion multiple récente. Le point culminant du ratio C/B s'est produit historiquement à des taux d'inflation très faibles et stables. Pourvu que le cycle économique demeure en mode d'expansion avec un taux d'inflation faible et stable, on devrait constater une expansion multiple raisonnable. En raison de cela, on peut encore s'apercevoir d'une tendance à la hausse du marché. Marchés obligataires La Réserve fédérale américaine a fait l'annonce qu'elle aimerait retirer certaines de ses mesures du programme de relance budgétaire qui ont été mises en place auparavant, bien qu'elle perçoive ceci comme le fait d'enlever le pied de l'accélérateur plutôt que d'appuyer sur les freins. La capacité d'agir à cet effet a en quelque sorte diminué en raison de la tourmente politique d'octobre causée par la paralysie gouvernementale et l'épreuve du plafond de la dette américaine. Bien que l'on constate une résolution, elle se veut plutôt temporaire et réapparaîtra au premier trimestre. La plupart des banques centrales mondiales développées continuent de se préoccuper du ralentissement économique, plus particulièrement à l'égard de l'emploi et des bas taux d'inflation. En conséquence, le programme de relance budgétaire se poursuivra probablement, mais de façon 2
3 réduite. Afin que l'économie progresse vers la capacité, la politique monétaire continuera de garder les taux de 10 ans en deçà du taux de croissance du PIB. L'environnement de risque s'est amélioré au cours des deux dernières années. Malgré qu'il soit fort probable que cela ne se déroule pas sans pépins à l'occasion, la pression à la baisse exercée sur les taux par la crise financière et l'europe s'est dissipée. Nous anticipons que ces forces surgiront de nouveau, mais seront de nature plutôt transitoire jusqu'à ce nous atteignons la fin de la phase d'expansion du cycle économique. L'inflation est un indicateur tardif et la stabilisation de l'économie pourrait entraîner une augmentation de la pression exercée sur l'inflation au cours des prochaines années. L'inflation fondamentale canadienne a oscillé dans les limites de la fourchette au cours de la dernière année, soit entre 1 et 1,45 %, se situant actuellement au milieu de la fourchette à 1,3 %, soit à l'extrémité inférieure de la fourchette de la Banque du Canada de 1 à 3 %. Les administrateurs de politiques se réjouiraient d'une augmentation de l'inflation puisque cela aurait pour effet de réduire leurs préoccupations déflationnistes. Il ne serait pas surprenant de voir des taux d'inflation plus élevés que les taux cibles puisque cela aiderait à réduire le fardeau de la dette publique et serait justifié par le fait d'équilibrer les risques à la baisse de l'inflation et l'augmentation des coûts. Actuellement, on remarque la présence de pressions inflationnistes restreintes et, à court terme,,on peut s'attendre à ce que l'inflation fondamentale se maintienne entre 1,5 % et 2 %. En examinant les obligations à plus long terme, comme celles comportant un terme de 10 ans, il faudrait tenir compte des attentes indiquant que le taux d'inflation dépassera les 2,5 % pendant un certain temps. Selon le faible taux actuel de l'inflation, on devrait s'attendre à ce que les primes de risqueinflation augmentent rapidement puisque le très faible niveau d'inflation actuel se trouve maintenant derrière nous. En raison de la conjoncture de désendettement et un contexte de faible croissance, la Réserve fédérale américaine n'augmentera probablement pas son taux à un jour jusqu'à la fin de 2015 ou La Banque du Canada ne devancera probablement pas la Réserve fédérale américaine. La croissance réelle du PIB s'est stabilisée avec une croissance anticipée de 2 à 2,5 % à l'avenir. Il semble que l'inflation a atteint son plus bas niveau et augmentera au cours des quelques prochaines années, pour atteindre et dépasser le niveau cible de la Réserve fédérale américaine de 2 %. Les récents événements en matière de politique fiscale signifient qu'il est probable que la Réserve fédérale américaine retardera la réduction de son programme d'assouplissement quantitatif, et continuera de faire baisser les taux réels substantiellement plus bas qu'ils devraient l'être. Dans un an, on prévoit que ces facteurs s'estomperont et les taux suivront une trajectoire de croissance plus élevée. La Réserve fédérale américaine se préoccupera toujours de la capacité de croissance de l'économie dans un environnement à taux plus élevés. À ce titre, elle tentera de maintenir les augmentations de taux à un rythme modéré, bien que sa capacité de contrôle soit contestable. Dans ce contexte, nous anticipons que les taux d'intérêt augmenteront au cours des prochains trimestres, dont les rendements de 10 ans plus élevés d'environ 0,75 à 1 % dans un an. Crédit La santé des entreprises s'améliore toujours, mais la rapidité des améliorations connaîtra sous peu un plateau. Les marges bénéficiaires ont légèrement progressé et une amélioration a été constatée en observant l'endettement moins élevé et de meilleurs ratios du service de la dette. Le déclin de la volatilité du rendement au cours du trimestre a été bénéfique au titre des produits sur écart. Néanmoins, les obligations de sociétés américaines de première qualité ont ralenti les rentrées de fonds. Tout porte à croire que les investisseurs réduisent la durée des obligations de sociétés. Bien que les sorties de fonds des obligations de sociétés se soient stabilisées; les actifs à risque, plus particulièrement les actions, bénéficient des entrées de capitaux. Au Canada, les investisseurs au détail représentaient les vendeurs nets de titres à revenu fixe canadiens en faveur des fonds internationaux équilibrés. Une partie de l'exposition aux titres à revenu fixe a été transférée hors du pays en raison de ce changement. Ceci sera compensé par une très forte demande internationale. L'achat des obligations de sociétés canadiennes par des sources internationales a joué un rôle important sur le plan de l'atténuation du fléchissement des écarts imputable à de nouvelles émissions solides. Les faibles rendements influencent toujours certains des gestionnaires de titres à revenu fixe afin d'augmenter l'exposition des produits de crédit pour atténuer en partie les faibles taux d'actualisation. Au cours du troisième trimestre, les écarts de taux sont demeurés plutôt stables. Nous prévoyons que les écarts des taux de sociétés se resserrent légèrement au cours du quatrième trimestre, bien qu'à un rythme plus lent que prévu. Les marchés du crédit sont dans une phase du cycle de crédit où la plus grande partie du rendement provient du portage plutôt que de la variation des écarts ainsi que l'ensemble du rendement du crédit devient vulnérable au climat des chocs extérieurs. 3
4 Dans une telle situation, un choc plus important de l'état d'esprit du marché pourrait marquer la fin de la phase et le début d'une contraction du crédit. Nos attentes en ce qui a trait à la croissance du revenu à un chiffre moyen, ainsi que la croissance économique stable, appuient une allocation des crédits surpondérée. Marché immobilier mondial Après avoir profité d'une période prolongée de bas taux d'intérêt qui ont permis aux FPI mondiales d'afficher de bons rendements au cours des récentes années, le rendement en ascension des obligations d'état de 10 ans a entraîné un sous-rendement ainsi que l'augmentation de la volatilité jusqu'ici en Les FPI particulièrement touchées comprennent celles bénéficiant fortement de l'effet de levier puisque des questions font surface, à savoir si elles peuvent rembourser une telle dette dans un environnement de taux d'intérêt plus élevé. Bien que la plupart des investisseurs se tournent vers la catégorie d'actif pour sa capacité de générer des revenus par rapport à son potentiel d'appréciation du capital, toute menace à la stabilité de leurs distributions sera probablement perçue de façon négative. En ce moment, on ne croit pas que ce risque soit important. Il faudra du temps pour parvenir à une augmentation des rendements selon le moment où les FPI seront refinancées. Les conditions économiques influencent également le rendement des FPI. Le caractère cyclique des secteurs de l'immobilier peut affecter le rendement des FPI pendant les conditions économiques en cause. En général, les types de biens immobiliers comportant une durée de contrat de location plus courte (p.ex., les hôtels, les immeubles à logements, les établissements de vente au détail, le stockage en libre service) sont capables de s'ajuster aux changements économiques plus rapidement et ainsi, ont tendance à générer un rendement supérieur dans un environnement d'augmentation de taux. Donc, si les taux augmentent au cours de la prochaine année selon nos attentes, et que l'économie connaît une modeste croissance pendant que le chômage demeure stable ou recule, le rendement des FPI devrait se stabiliser en Perspectives de structure des catégories d'actif de l'équitable Catégorie d'actif Pondération de l'indice de Pondération précédente référence* Liquidités pondération neutre surpondération Titres à revenu fixe sous-pondération sous-pondération durée sous-pondération sous-pondération crédit surpondération surpondération Actions surpondération pondération neutre canadiennes surpondération pondération neutre américaines surpondération surpondération internationales (Europe / Asie) pondération neutre sous-pondération Marché immobilier mondial pondération neutre pondération neutre Autres catégories d'actif pondération neutre pondération neutre *Les perspectives de structure énoncées sont relatives à la répartition de l'indice de référence du Portefeuille équilibré à gestion active de l'équitable et traduisent les perspectives de l'exercice au moment de la rédaction. Ces perspectives pourraient ou non exprimer les perspectives actuelles de ce fonds. 4
5 Analyse macroéconomique Perspectives mondiales Bilan économique Le désendettement était le thème principal au cours des cinq dernières années. Nous sommes à mi-chemin du cycle actuel alors que le désendettement du secteur privé tire à sa fin, pendant que le secteur public se trouve toujours au stade précoce. L'endettement des ménages commence à augmenter, bien qu'il soit peu probable qu'il connaisse une accélération pour atteindre les niveaux constatés au cours de 2004 à Cette période a été motivée par les prêts sur la valeur nette d'une propriété et, en leur absence, la croissance du PIB sera plus lente qu'elle l'était au cours du cycle précédent. En matière de désendettement public, nous remarquons des déficits budgétaires américains moins élevés. L'an 2013 sera le premier exercice durant le mandat du Président Obama qui connaîtra un déficit de moins de mille milliards de dollars et l'on s'attend à ce que le manque à gagner de 2013 soit de l'ordre d'environ 650 milliards de dollars. Il s'agit d'une bonne amélioration mais lorsqu'on met les choses en perspective, le gouvernement fédéral a emprunté 5,1 trillions de dollars de 2009 à Il a emprunté 5,8 trillions de dollars de 1789 à Pendant que des progrès ont été réalisés dans le but de réduire d'énormes déficits budgétaires, la trajectoire de la dette américaine demeure insoutenable. Le 17 septembre, le bureau du budget du Congrès biparti a publié ses perspectives budgétaires annuelles à long terme. Ses projections indiquent clairement que la trajectoire actuelle est insoutenable et bien qu'il soit difficile de déterminer si et quand les détenteurs de la dette américaine cesseront d'acheter, la trajectoire de la dette ne présage rien de bon relativement à la capacité du gouvernement de s'autofinancer à long terme. Elle ne présage rien de bon également pour le rôle des bons du Trésor américains représentant des havres de sécurité à l'échelle mondiale et pour le rôle du dollar américain comme monnaie de réserve mondiale. En conséquence du mouvement de désendettement au cours des cinq dernières années, le solde global des cinq banques centrales les plus importantes continue de croître à des niveaux sans précédent. Au même moment où la Réserve fédérale poursuit son programme d'achat d'actifs, le bilan de la Banque de l'angleterre demeure stable. Le bilan de la Banque centrale européenne s'est contracté, mais cela a été plus que compensé par le programme d'achat d'actifs sans précédent amorcé plus tôt cette année. Bien que cela apporte un stimulus à l'économie, cela comporte également des risques puisque les implications de cette expérience politique demeurent inconnues. Nous n'avons pas encore observé si les banques centrales peuvent s'éloigner d'une telle manipulation du marché, ou encore comment elles pourront le faire. Nous ne savons pas également quelles en seront les répercussions. La croissance économique mondiale a montré des signes de stabilisation, mais malgré ceci, on a observé que des développements minimes en ce qui a trait au commerce mondial. Dans l'ensemble, la croissance du commerce mondial est demeurée à peine favorable au cours de la dernière année, malgré une certaine amélioration récente. Nous n'avons pas encore observé des signes d'augmentation du protectionnisme qui s'avère favorable en soi, mais cela demeure un risque dans l'éventualité d'un recul du commerce mondial ou d'une récession mondiale. Perspectives économiques américaines L'ampleur de la croissance du cycle actuel a été atténuée par le cycle de désendettement de longue durée en cours. Bien que la croissance laisse à désirer jusqu'à présent, certains signes semblent annoncer le milieu du cycle. Les profits semblent avoir atteint leur sommet ou ils y approchent. La croissance du crédit est forte et la politique toujours accommodante. La marché de l'emploi prend de l'expansion, quoique à un rythme lent, et le cumul des emplois créés est toujours plus bas que le total des pertes d'emploi au cours de la dernière récession. 5
6 La consommation américaine demeure le pilier de l'économie, dont la consommation personnelle contribuant de 1 à 1,5 % du taux de croissance de 2 %. Nous prévoyons que la consommation continuera de contribuer au taux de croissance à ce rythme avec une légère hausse pendant que nous dépassons les effets de la hausse des cotisations sociales. Les salaires indiquent des signes d'accélération au cours du mois dernier et nous nous attendons à ce que le marché du travail prenne de l'essor à des niveaux constatés plus tôt cette année. Au cours des douze (12) dernières années, l'une des principales sources d'argent pour le consommateur provenait du refinancement de leur hypothèque à des taux plus bas. Pendant la bulle immobilière, la source provenait également de retraits d'actions tandis que récemment, la consommation était axée sur la réduction des paiements hypothécaires mensuels. Cette tendance semble s'être ralentie subitement puisque les demandes de refinancement approchent leurs plus bas niveaux depuis On constate un progrès considérable au chapitre du désendettement de la consommation grâce à la réduction de la dette hypothécaire. Les valeurs immobilières se rapprochent des niveaux observés pendant la dernière bulle immobilière par rapport au PIB. Cela laisse entendre quelques préoccupations à plus long terme concernant la possibilité que les prix dépassent la croissance du PIB sans d'importantes corrections. Des données récentes suggèrent un ralentissement du taux de l'augmentation. Un élan positif des prix a contribué à établir de meilleures prévisions dans le secteur de la consommation au chapitre de l'habitation; cependant, le récent ralentissement de la croissance est important afin d'éviter que de nouveaux défis relatifs à l'aborbabilité ne se présentent. Nous prévoyons que l'habitation maintiendra son impact favorable sur le PIB pendant plusieurs trimestres malgré le récent ralentissement au titre de l'émission de nouveaux permis, des mises en chantier et des ventes. Les projets résidentiels à unités multiples de longue durée seront favorables, mais la contribution nette de l'habitation au PIB sera plus faible au cours des prochains trimestres. Les placements d'entreprise ont été volatiles au cours de 2013 et les indicateurs prospectifs ont été mitigés. Dans notre scénario de base, nous prévoyons que les placements d'entreprise contribuent jusqu'à 0,5 % au PIB au cours des douze (12) prochains mois. Bien que l'on ne s'y attende pas dans un avenir rapproché, on recherche une certaine faiblesse dans ces chiffres comme une indication d'un ralentissement cyclique des placements d'entreprise ainsi que des signes d'une récession possible. Du côté du secteur public, le ralentissement causé par des dépenses gouvernementales plus faibles diminue et se maintiendra probablement ou s'affaiblira légèrement à l'avenir. Dans l'ensemble, l'économie semble croître à un taux de 2 à 2,5 % en raison des faibles niveaux d'inflation et d'une politique stimulante de la banque centrale. Les risques se maintiennent en raison de l'instabilité à Washington et de l'incertitude que cela engendre pour les placements d'entreprise. Perspectives économiques canadiennes Le consommateur canadien est surendetté et au choc à la baisse. Nous demeurons prudents en raison du fait que les niveaux actuels d'endettement pourraient facilement précipiter les ménages au bas du gouffre des dépenses. La hausse des taux d'intérêt constitue un élément préoccupant même si elle progressera lentement, car la banque centrale ne semble pas être prête à augmenter les taux de prêt à un jour dans un avenir rapproché. Le rythme auquel les taux hypothécaires fixes et les taux de prêt influenceront l'économie est plutôt lent. Les perspectives demeurent incertaines en ce qui a trait au marché canadien de l'habitation. Le scénario le plus probable semble être une légère incidence négative plutôt qu'un éclatement du marché de l'habitation. La dette des ménages par rapport au ratio du revenu disponible se situe à des sommets sans précédent, soit 163 %, laissant entrevoir une faible possibilité de croissance de la dette à la consommation. De plus, on continue de constater des augmentations du prix de l'immobilier presque sans interruption, laissant 6
7 ainsi un marché trop confiant et désarmé face à un important recul. L'augmentation récente des taux d'escompte sur les prêts hypothécaires de cinq ans entraîne des turbulences. Le marché profite des projets de construction de longue durée en raison de la construction d'immeubles résidentiels à unités multiples Le commerce canadien est demeuré relativement stable au cours de la dernière année. Le commerce net n'a pas connu de résurgence aux mêmes niveaux que ceux constatés en 2008 en raison de la faible croissance mondiale, freinée par l'europe, en plus de la croissance léthargique des États-Unis. Dès à présent, une accélération de la croissance mondiale ou américaine sera probablement reliée à l'augmentation du prix des produits de base, causant ainsi une incidence favorable importante sur le solde commercial canadien. Compte tenu de la conjoncture économique américaine et mondiale, on ne s'attend pas à une accélération rapide de ces chiffres; donc, la contribution du commerce au PIB demeurera léthargique. Dans l'ensemble, l'économie canadienne est beaucoup plus vulnérable aux chocs à la baisse que l'économie américaine en raison de l'endettement du secteur de la consommation. Ceci étant dit, l'économie repose fortement sur la croissance américaine et mondiale et maintiendra probablement son rythme lent de croissance jusqu'à ce qu'un choc surgisse. Conclusion sur la situation économique La croissance économique est lente selon les normes historiques, mais demeure expansionniste. Les risques à la baisse de la crise financière se sont dissipés et l'on constate des signes favorables de la consommation américaine. Malgré cela, l'économie demeure vulnérable aux chocs du fort taux de chômage et de la sous-capitalisation du système bancaire de l'europe, de la tentative de la Chine à rééquilibrer son économie, de la lutte du Japon pour échapper aux conditions déflationnistes présentes depuis vingt ans et finalement, de la dette croissante et de la fragmentation du système politique des États- Unis. De plus, les banques centrales sont en train de vivre une expérience de grande envergure en matière de politique, de laquelle elles tenteront de s'échapper au cours des trimestres à venir et dont on ne connaît pas les répercussions. Préparé à titre informatif seulement et ne constitue pas un avis juridique, fiscal, financier ou autre avis professionnel. Tout énoncé de cette présentation qui n'est pas basé sur des faits historiques constitue un énoncé prévisionnel. Ces énoncés prévisionnels sont fondés sur le meilleur jugement de la gestionnaire ou du gestionnaire de portefeuille à ce jour, sur ce qui pourrait se réaliser à l'avenir. Cependant, les énoncés prévisionnels sont assujettis à un certain nombre de risques, d'incertitudes et d'hypothèses, et sont fondés sur les opinions et points de vue actuels de la gestionnaire ou du gestionnaire de portefeuille. C'est pourquoi les résultats réels des événements peuvent être matériellement différents des points de vue exprimés. De plus, les points de vue, les opinions et les hypothèses peuvent subséquemment changer selon les renseignements inconnus, ou pour toute autre raison. L'Assurance vie Équitable du Canada MD ne prévoit pas l'obligation de mettre à jour les renseignements prévisionnels contenus dans le présent document. La lectrice ou le lecteur est avisé de considérer soigneusement ces renseignements ainsi que d'autres facteurs et de ne pas se fier indûment aux énoncés prévisionnels. Les placements peuvent apprécier ou déprécier et sont investis au risque de l'investisseuse ou de l'investisseur. Les valeurs de placement fluctuent fréquemment et le rendement du passé n'est pas indicatif du rendement dans l'avenir. Il est suggéré d'obtenir un avis professionnel avant qu'une investisseuse ou un investisseur ne s'engage dans une stratégie de placement. RÉSERVÉ AUX CONSEILLERS MD et MC indiquent respectivement une marque déposée et une marque de commerce de L'Équitable, compagnie d'assurance vie du Canada. L'Équitable L'Équitable, compagnie d'assurance vie du Canada Toute reproduction de cette publication sans le consentement de son auteur(e) est interdite. Tous droits réservés. 7
Deuxième trimestre 2015
Deuxième trimestre 2015 Contenu Perspectives économiques mondiales Perspectives sur les catégories d'actif Paul English, MBA, CFA vice-président principal, Placements Tara Proper, CFA vice-présidente adjointe,
Plus en détailContenu Stratégie de placement Perspectives économiques Perspectives sur les catégories d'actif PERSPECTIVES DE 2015
PERSPECTIVES DE 2015 Contenu Stratégie de placement Perspectives économiques Perspectives sur les catégories d'actif Paul English, MBA, CFA vice-président principal, Placements Tara Proper, CFA vice-présidente
Plus en détailCOMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD
COMMENTAIRE Services économiques TD mai LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Faits saillants Le fait que la Banque du Canada ait récemment indiqué que les taux d intérêt pourraient
Plus en détailLe présent chapitre porte sur l endettement des
ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation
Plus en détailQuestionnaire Identificateur de Profil d investisseuse ou D investisseur. vie Universelle. L'Équitable, compagnie d'assurance vie du Canada
Questionnaire Identificateur de Profil d investisseuse ou D investisseur vie Universelle L'Équitable, compagnie d'assurance vie du Canada Concevoir votre portefeuille d'épargne et de placements Votre contrat
Plus en détailPrésenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget
Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%
Plus en détailLes difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient
PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues
Plus en détailSITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE
SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation
Plus en détailRaisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel
3 Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel Rendements revenus au risque, de stables et de gains en capital Mai 2015 1 6 5 2 2 de 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Rendement Marchés émergents
Plus en détailPlacements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques
Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble
Plus en détailSituation financière des ménages au Québec et en Ontario
avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur
Plus en détailCroissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés
POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance
Plus en détailLe FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc
Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008
Plus en détailRésultats financiers et d exploitation du quatrième trimestre et de l exercice 2005
Résultats financiers et d exploitation du quatrième trimestre et de l exercice 2005 16 février 2006 P. 1 Mise en garde - énoncés prospectifs Certains énoncés contenus dans cette présentation concernant
Plus en détailInvestir en vue d'obtenir un revenu d'actions sur les marchés d aujourd hui Juin 2014
Investir en vue d'obtenir un revenu d'actions sur les marchés d aujourd hui Juin 2014 Animatrice : Jennifer McClelland, CFA Vice-présidente et première gestionnaire de portefeuille, Actions canadiennes
Plus en détailCOMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE
COMMENTAIRE Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE Faits saillants Les ventes de véhicules au Canada ont atteint un sommet
Plus en détailLes perspectives économiques
Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois
Plus en détailCAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES
Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications
Plus en détailLes perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI
Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds
Plus en détailANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015
Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Le premier point cette semaine porte sur la croissance modérée de la zone Euro au dernier
Plus en détailEnquête sur les perspectives des entreprises
Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,
Plus en détailIntact Corporation financière annonce ses résultats du troisième trimestre
Communiqué de presse TORONTO, le 2 novembre 2011 Intact Corporation financière annonce ses résultats du troisième trimestre Résultat opérationnel net par action de 0,97 $ attribuable aux résultats en assurance
Plus en détailLes dépenses et la dette des ménages
Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages
Plus en détailHausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada
Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des
Plus en détailCoup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL
Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Au Canada, en vertu de la loi, les prêteurs assujettis à la réglementation fédérale et la plupart des institutions financières assujetties à une
Plus en détailEco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1
Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit
Plus en détailRecherches mises en valeur
Recherches mises en valeur Résumé hebdomadaire de nos meilleures idées et développements au sein de notre univers de couverture La Meilleure Idée Capital One va fructifier votre portefeuille 14 février
Plus en détailCOMMUNIQUÉ pour diffusion immédiate LA BANQUE LAURENTIENNE DÉCLARE UN BÉNÉFICE NET LE 1 ER JUIN 2007
COMMUNIQUÉ pour diffusion immédiate LE 1 ER JUIN 2007 LA BANQUE LAURENTIENNE DÉCLARE UN BÉNÉFICE NET DE 20,7 MILLIONS $ POUR LE DEUXIÈME TRIMESTRE 2007 La Banque Laurentienne du Canada a déclaré un bénéfice
Plus en détailChapitre X : Monnaie et financement de l'économie
Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie I. Le financement de l'économie Financement = fait d'apporter des fonds à un individu, une entreprise, ou à soi-même. A) Les différents types de financement
Plus en détailCommentaire sur les marchés Premier trimestre 2015
Cambridge Gestion mondiale d actifs Codirecteurs des placements Alan Radlo et Brandon Snow Gestionnaires de portefeuille Robert Swanson, Greg Dean et Stephen Groff Au cours du premier trimestre, les marchés
Plus en détailPublication de comptes financiers du secteur privé non-financier
Luxembourg, le 21 avril 211 Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier Dans la mesure où le Service Central de la Statistique et des Etudes Economiques (STATEC) n'est pas encore à
Plus en détailLa Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014
COMMUNIQUÉ PREMIER TRIMESTRE 2014 La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 L information financière contenue dans le présent document est basée sur les états financiers
Plus en détailING Canada Inc. Résultats financiers et d exploitation du premier trimestre 2005. 12 mai 2005 PRELIMINARY DRAFT. www.ingcanada.com
ING Canada Inc. Résultats financiers et d exploitation du premier trimestre 2005 12 mai 2005 PRELIMINARY DRAFT www.ingcanada.com Mise en garde - énoncés prospectifs Certains énoncés contenus dans cette
Plus en détailPerspectives. Les Orientations générales de la politique monétaire en Afrique du Sud. Ediab Ali. que monétaire
ARTICLE & ETUDE Les Orientations générales de la politique monétaire en Afrique du Sud Ediab Ali Le concept de la politi- Économiste que monétaire La politique monétaire est une des plus importants piliers
Plus en détailPolitique de placements
Politique de placements Le 7 octobre 2010 Politique de placements Table des matières 1. La mission de la Fondation pour le développement des coopératives en Outaouais 2. Les principes de la gouvernance
Plus en détailAjoutez à votre portefeuille la stabilité de l immobilier. Fonds immobilier
Ajoutez à votre portefeuille la stabilité de l immobilier Fonds immobilier de la Canada-Vie (CIGWL) Préparez-vous à faire face à la volatilité des marchés et à la faiblesse des taux d intérêt. Songez à
Plus en détailCOMMENTAIRE. Services économiques TD
COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants
Plus en détailANNEXE C. ÉLÉMENTS D'ANALYSE FINANCIÈRE
Annexe C. Éléments d'analyse financière 143 ANNEXE C. ÉLÉMENTS D'ANALYSE FINANCIÈRE Résumé Cette annexe présente quelques éléments comptables qui peuvent servir à l'analyse financière des entreprises.
Plus en détailUne rente sans rachat des engagements (aussi connue sous le nom «buy-in») vise à transférer
Solutions PD Parez au risque Rente sans rachat des engagements (Assurente MC ) Transfert des risques pour régimes sous-provisionnés Une rente sans rachat des engagements (aussi connue sous le nom «buy-in»)
Plus en détailRevue du marché hypothécaire canadien les risques sont faibles et maîtrisés
Revue du marché hypothécaire canadien les risques sont faibles et maîtrisés Janvier 2010 Préparé pour : Association canadienne des conseillers hypothécaires accrédités Par : Will Dunning Économiste en
Plus en détailBulletin trimestriel sur les marchés T1 2015
Bulletin trimestriel sur les marchés T1 2015 Message du chef de la direction des placements Je suis heureux de présenter la première édition du Bulletin trimestriel sur les marchés. Remplaçant notre publication
Plus en détailDORVAL FLEXIBLE MONDE
DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et
Plus en détail5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines
5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines Avec toute la volatilité qui règne sur les marchés ces derniers temps, nombreux sont les investisseurs qui cherchent à diversifier leur portefeuille.
Plus en détailÀ Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires
POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse
Plus en détailMoniteur des branches Industrie MEM
Moniteur des branches Industrie MEM Octobre 2014 Editeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Traduction Anne Fritsch, Verbanet GmbH, www.verbanet.ch Le texte allemand fait foi Adresse BAK Basel Economics
Plus en détailL INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»
193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux
Plus en détailLES METHODES D ESTIMATION DES VALEURS VENALES : L INCIDENCE DE LA CONJONCTURE
L Actualité Juridique de la Propriété Immobilière 10 Septembre 1996 LES METHODES D ESTIMATION DES VALEURS VENALES : L INCIDENCE DE LA CONJONCTURE par François ROBINE - Expert près de la Cour d appel de
Plus en détailConférence téléphonique
Conférence téléphonique T2-2015 Énoncés prospectifs et mesure non établie selon les IFRS Mise en garde concernant les déclarations prospectives Cette présentation peut contenir des énoncés prospectifs
Plus en détailAPPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES
4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION
Plus en détailInvestissements et R & D
Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités
Plus en détailAméliorations apportées aux fonds LifePath et aux fonds indiciels équilibrés de BlackRock Canada 30 septembre 2013
Améliorations apportées aux fonds LifePath et aux fonds indiciels équilibrés de BlackRock Canada 30 septembre 2013 Les promoteurs de régime pourraient vouloir réfléchir à l'incidence des changements ci-dessous
Plus en détailAoût 2015. Bonjour. Bienvenue à l'édition du mois d'août de mon bulletin mensuel!
Août 2015 Nicole Drummond Mortgage Broker/Courtier Hypothécaire Dominion Lending Centres The Mortgage Source License # M08000524 FSCO # 10145 Independently Owned & Operated. Téléphone: 613-232-0023 x 225
Plus en détailCE DONT LE CANADA A MAINTENANT BESOIN POUR ENRAYER LA CRISE ÉCONOMIQUE UNE DÉ CLARATION DU CONSEIL CANADIEN DES CHEFS D ENTREPRISE
CE DONT LE CANADA A MAINTENANT BESOIN POUR ENRAYER LA CRISE ÉCONOMIQUE UNE DÉ CLARATION DU CONSEIL CANADIEN DES CHEFS D ENTREPRISE OTTAWA Le Canada est relativement bien placé, mais ne pourra pas échapper
Plus en détailLa dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande
N o 11 626 X au catalogue N o 018 ISSN 1927-5048 ISBN 978-1-100-99873-2 Document analytique Aperçus économiques La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande par Komal Bobal, Lydia Couture
Plus en détailCompte d exploitation 2012. Assurance vie collective.
Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère
Plus en détailInvestir à long terme
BMO Gestion mondiale d actifs Fonds d investissement Investir à long terme Conservez vos placements et réalisez vos objectifs Concentrez-vous sur l ENSEMBLE de la situation Le choix des bons placements
Plus en détailDes résultats semestriels sous haute surveillance
Des résultats semestriels sous haute surveillance 01/07/14 à 11:49 - Reuters - Une hausse des résultats nécessaire pour justifier les valorisations actuelles - Le marché n'anticipe pas une vague d'avertissements
Plus en détailQUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?
Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique
Plus en détailLes baisses d'impôts annoncées par Nicolas Sarkozy : priorité juste ou mal choisie?
Page 1 sur 9 Les baisses d'impôts annoncées par Nicolas Sarkozy : priorité juste ou mal choisie? 2894 avis exprimés Question 1 : D'après ce que vous savez, les mesures contenues dans le "paquet fiscal"
Plus en détailE 6221 TEXTE SOUMIS EN APPLICATION DE L ARTICLE 88-4 DE LA CONSTITUTION PAR LE GOUVERNEMENT, À L ASSEMBLÉE NATIONALE ET AU SÉNAT.
E 6221 ASSEMBLÉE NATIONALE TREIZIÈME LÉGISLATURE SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011 Reçu à la Présidence de l Assemblée nationale le 4 mai 2011 Enregistré à la Présidence du Sénat le 4 mai 2011 TEXTE
Plus en détailQuels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30
Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30 Raphaël Pradeau (Académie de Nice) et Julien Scolaro (Académie de Poitiers) Programme : NOTIONS : Demande globale, inflation,
Plus en détailPerspectives Economiques Septembre 2015
Perspectives Economiques Septembre 2015 Philippe WAECHTER Directeur de la Recherche Economique Compte Twitter: @phil_waechter ou http://twitter.com/phil_waechter Blog: http://philippewaechter.nam.natixis.com
Plus en détailBaromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique
BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée
Plus en détailPourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux
7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour
Plus en détailRecueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts
Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts RELEVÉ DES MODIFICATIONS Risque de taux d'intérêt et de concordance des échéances Numéro de la modification Date d établissement
Plus en détailDocument d information n o 1 sur les pensions
Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que
Plus en détailAnnexe A de la norme 110
Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet
Plus en détailRevue de la performance du T2-2014
Revue de la performance du T2-2014 Intact Corporation financière (TSX : IFC) Le mercredi 30 juillet 2014 Intact Corporation financière Charles Brindamour Chef de la direction Intact Corporation financière
Plus en détailECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011
BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats
Plus en détailStratégie d assurance retraite
Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police
Plus en détail1. Les fluctuations économiques : une dynamique heurtée de développement économique
COMMENT EXPLIQUER L INSTABILITE DE LA CROISSANCE? 1. LES FLUCTUATIONS ECONOMIQUES : UNE DYNAMIQUE HEURTEE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE... 1 1.1 DES CHOCS ECONOMIQUES PERTURBENT REGULIEREMENT LA CROISSANCE...
Plus en détailAnnexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif
Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses
Plus en détailBoussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!
Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,
Plus en détailLetko, Brosseau & Associés Inc.
Letko, Brosseau & Associés Inc. Perspectives sur la conjoncture économique et les marchés financiers Letko, Brosseau & Associés Inc. 1800 avenue McGill College Bureau 2510 Montréal, Québec H3A 3J6 Canada
Plus en détailRésultats du premier trimestre 2015. SCOR enregistre un résultat net de grande qualité de EUR 175 millions et un ROE annualisé de 12,1 %
SCOR enregistre un résultat net de grande qualité de EUR 175 millions et un ROE annualisé de 12,1 % SCOR démarre l année avec de solides performances grâce à la mise en œuvre rigoureuse de son plan stratégique
Plus en détailMONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE MEM. Avril 2014
MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE Avril 2014 Éditeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Esteban Lanter Max Künnemann Adresse BAK Basel Economics AG Güterstrasse 82 CH-4053 Basel T +41 61 279 97 00 F +41
Plus en détailPoint de vue. sur les produits dérivés. Faire bon usage des produits dérivés en gestion obligataire. Complexes mais complémentaires.
sur les produits dérivés Mars 2015 Faire bon usage des produits dérivés en gestion obligataire Les produits dérivés obligataires existent depuis une quarantaine d années 1 et pourtant leur utilisation
Plus en détailMalgré un environnement économique difficile, IMMOBEL continue à investir pour assurer sa croissance
Bruxelles, le 31 août 2012 8h40 Information réglementée COMMUNIQUÉ DE PRESSE Malgré un environnement économique difficile, IMMOBEL continue à investir pour assurer sa croissance Résultat opérationnel consolidé
Plus en détailFINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC
FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC Rabat, 19 octobre 21 M. Ahmed HAJOUB Adjoint au Directeur du Trésor et des Finances Extérieures chargé du pôle macroéconomie I- Consolidation budgétaire: expérience
Plus en détailGENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006
1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des
Plus en détailLe taux d'actualisation en assurance
The Geneva Papers on Risk and Insurance, 13 (No 48, July 88), 265-272 Le taux d'actualisation en assurance par Pierre Devolder* Introduction Le taux d'actualisation joue un role determinant dans Ia vie
Plus en détailINTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010
Communiqué de presse TORONTO, le 5 août 2010 INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010 Bénéfice net d exploitation par action en hausse de 34 % en raison de l amélioration
Plus en détailUne épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales
Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales Depuis maintenant plusieurs années, les collectivités locales s'efforcent d'augmenter leur épargne afin d'autofinancer
Plus en détailBilan. Marchés émergents et faible volatilité. Gestion de Placements TD BULLETIN À L'INTENTION DES CONSULTANTS DANS CE NUMÉRO
Gestion de Placements TD À L'INTENTION DES CONSULTANTS Automne 2012 DANS CE NUMÉRO Marchés émergents et faible ité... 1 Étape importante pour le Fonds de base canadien en gestion commune d obligations
Plus en détailRapport financier du premier trimestre de 2013-2014
Rapport financier du premier trimestre de -2014 Pour la période terminée le Financement agricole Canada Financement agricole Canada (FAC), dont le siège social se trouve à Regina, en Saskatchewan, est
Plus en détailRapport de Russell sur la gestion active
FÉVRIER 2015 La chute des prix du pétrole entraîne la plus importante variation des rendements des gestionnaires depuis 2008 : au Canada 65 % des gestionnaires canadiens à grande capitalisation ont devancé
Plus en détailANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE
ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations
Plus en détailCommuniqué de presse 5 mars 2015
RESULTATS ANNUELS 2014 : DYNAMIQUE DE CROISSANCE CONFIRMEE Accélération de la croissance organique des ventes Nouvelle progression du résultat opérationnel courant de +10,6% Hausse du résultat net des
Plus en détailPrésentation Macro-économique. Mai 2013
Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%
Plus en détailComment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances
Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances Découvrez les avantages et désavantages des trois méthodes vous permettant d avoir accès à vos fonds.
Plus en détailoffre distinction pour les membres de l ajbm
offre distinction pour les membres de l ajbm L offre Distinction, à la hauteur de votre réussite Desjardins est fier de vous offrir, en tant que membre de l Association du Jeune Barreau de Montréal, des
Plus en détailSynthèse de l'audit financier par la société d'expertise Ressources Consultants Finances de la commune de Mézières sur Seine
Synthèse de l'audit financier par la société d'expertise Ressources Consultants Finances de la commune de Mézières sur Seine 1 SOMMAIRE I. INTRODUCTION... 3 1.1 Les indicateurs de la santé financière d'une
Plus en détailFONDATION COMMUNAUTAIRE D OTTAWA POLITIQUE
FONDATION COMMUNAUTAIRE D OTTAWA POLITIQUE POLITIQUE : PLACEMENT La Fondation communautaire d Ottawa (FCO) est une fondation publique établie dans le but de subventionner un vaste éventail d activités
Plus en détail[ les éco_fiches ] Situation en France :
Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d
Plus en détailCONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3
CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3 UEM 133 ECOFIN 353 SOC 500 COMPET 263 ENV 476 EDUC 143 RECH 179 ENER 180 ACTES LÉGISLATIFS ET AUTRES INSTRUMENTS Objet:
Plus en détailLa Banque Nationale divulgue des résultats record au troisième trimestre de 2013
COMMUNIQUÉ TROISIÈME TRIMESTRE La Banque Nationale divulgue des résultats record au troisième trimestre de L information financière fournie dans le présent communiqué est basée sur les états financiers
Plus en détailBMO Société d assurance-vie. Glossaire d aide juin 2009
BMO Société d assurance-vie Glossaire d aide juin 2009 TABLE DES MATIÈRES Utiliser Recherche rapide pour les comptes indiciels gérés 3 Utiliser Recherche avancée pour les comptes indiciels gérés 4 Trier
Plus en détailFondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec)
Fondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec) États financiers Au 31 décembre 2014 Accompagnés du rapport de l'auditeur indépendant Certification Fiscalité Services-conseils
Plus en détailLa guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015
PERSPECTIVES La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 Depuis le début de l année 2015, de nombreuses banques centrales à travers le monde ont abaissé leur taux d intérêt ou pris d autres
Plus en détail