Conférence annuelle des médias Swissmem du 24 février 2009 à Zurich

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1 Le texte prononcé fait foi. Conférence annuelle des médias Swissmem du 24 février 2009 à Zurich «Les défis 2009» Exposé de Monsieur le Conseiller national Johann Niklaus Schneider-Ammann, président de Swissmem Mesdames, Messieurs Vous connaissez tous certainement la phrase : «Si l Amérique est malade, tout le monde tousse». La globalisation a fait qu aujourd hui ce ne sont pas seulement les Etats-Unis qui influencent la santé de l économie mondiale. Mais c est bien outre-atlantique que tout a débuté il y a quelques mois pour finir par toucher les zones économiques de l UE ainsi que certains pays asiatiques, en particulier le Japon et la Chine : nous pouvons nous informer pratiquement chaque jour sur les conséquences dans les quotidiens. En Allemagne, notre partenaire commercial le plus important, le VDMA, notre association sœur, table sur un recul de la production de machines et d installations d environ 7% et par conséquent sur une perte de 25'000 emplois, soit près de la moitié des emplois créés l année dernière. Il est toujours difficile d établir des analogies. Mais il est évident que l industrie MEM suisse est confrontée à des problèmes similaires. Laissez-moi vous expliquer la situation de notre industrie à l aide de chiffres actuels : Le fléchissement de la marche des affaires de l industrie MEM au cours des derniers mois de l année précédente a eu lieu à un «niveau très élevé». Il n a pas été possible comme on s y attendait de poursuivre la croissance extraordinaire des dernières années. Bien que le chiffre d affaires ait progressé en 2008 de 5,6%, les entrées de commandes ont diminué dans la même période de 17,1%, ce qui n étonne pas compte tenu des valeurs extraordinaires de l année précédente. Le 4 ème trimestre reflète à lui seul déjà la situation décevante de l industrie MEM. Les entrées de commandes ont nettement diminué (-30,8%) et après 13 trimestres positifs, le chiffre d affaire a viré vers le négatif (-3,5%). Vous vous demandez maintenant certainement où tout cela va nous mener. Croyez-moi, j aimerais bien pouvoir vous donner une réponse claire. Mais actuellement, rien ne permet de donner des prévisions fondées. Nous nous trouvons dans un vol macro-économique aveugle. Certains marchés, par exemple aux Etats-Unis, affichent des premières tendances de reprise. Nous devons cependant être conscients que des mois peuvent passer avant que les entrées de commandes dans la construction de machines reprennent.

2 Peu importe ce que disent les prévisions, nous sommes condamnés à trouver des solutions. En tant qu association, que politicien, qu entrepreneur. Etant un homme politique libéral par conviction, je suis de l avis que nous ne devons pas dépendre de l État. Nos entreprises ne cherchent pas le réconfort de l État. Je partage donc entièrement l avis du commissaire européen à l industrie Günter Verheugen qui s oppose à des soutiens financiers supplémentaires. Des secteurs économiques qui ont besoin d adaptation ne doivent pas à juste titre être protégés à l aide de sources fiscales. C est pourquoi j aimerais souligner : il est déterminant que nos marchés puissent être relancés. C est avec cet objectif déclaré que des programmes allant loin, voire très loin, ont été lancés dans de nombreux pays : donc, si les Etats-Unis soutiennent leur industrie avec des milliards de dollars, si la Chine investit des milliards dans l industrie, si l UE prend des mesures et que les différents pays membres de l UE en font de même pour leurs économies et par conséquent pour nos débouchés majeurs, alors j espère que non seulement cela stabilisera leurs marchés, mais que ces programmes auront également des répercussions sur notre industrie. Reste alors plus qu à savoir quand? L autre question concerne notre propre pays, notre propre politique : Dans l optique de l industrie MEM, les mesures conjoncturelles présentées la semaine dernière par le Conseil fédéral sont raisonnables. Elles le sont parce que ce sont des mesures ajustées. L État doit nous aider à conserver des emplois. Sa tâche ne se limite pas et là aussi je partage l avis du commissaire européen à l industrie Günter Verheugen au maintien des structures. Pour ce qui est de notre propre industrie, la chose est claire : l État ne peut et ne doit pas intervenir directement dans l industrie d exportation. L important pour nos entreprises sont les conditions cadres pour la place industrielle et intellectuelle suisse et non une intervention supplémentaire de l État. La comparaison avec les conditions de nos concurrents étrangers est également importante. Si je profite ici de l occasion pour revenir sur la victoire importante dans la votation sur la libre circulation des personnes, c est pour la raison suivante : notre économie d exportation dépend de conditions cadres optimales. Grâce au «oui» pour un accès sans obstacles à nos marchés les plus importants, nous avons éliminé une incertitude néfaste pour toutes décisions d investissements. Revenons maintenant sur les mesures proposées par le Conseil fédéral : J ai déjà mentionné que nos emplois sont sous forte pression et que les entreprises sont obligées en coopération avec leurs partenaires sociaux à faire leurs devoirs. Par conséquent, nous saluons en tant que première mesure tout particulièrement la prolongation de 12 à 18 mois du recours au chômage partiel. Ceci permet à nos entreprises de respirer quelque peu, de surmonter le ralentissement conjoncturel et d éviter des mesures de licenciements, du moins pour le moment. Le programme prévoit également d encourager la formation continue pendant la période de chômage partiel, ce qui dans certaines entreprises peut constituer une mesure très précieuse. L occupation insuffisante peut également constituer une opportunité pour lancer des innovations nécessaires. Page 2

3 Bien entendu nous allons rencontrer des situations obligeant des entreprises à recourir à des mesures touchant le personnel étant donné que la situation sur le marché ne semble pas n être qu un écroulement passager. Ce sont des mesures qu aucun entrepreneur ne prend avec facilité ou même de manière irréfléchie. Elles constituent toujours la dernière solution absolue après avoir analysé et engagé toute une série d autres mesures. Dans chacun de ces cas, nous attendons que les représentations des travailleurs des partenaires sociaux soient intégrées dans le processus et qu il soit envisagé des mesures d accompagnement. La deuxième mesure est de très grande importance pour notre industrie qui, comme vous le savez, dépend à 80% des exportations. Il s agit d élargir l offre de la SERV (Assurance suisse contre les risques à l exportation). Ces nouveaux produits visent à faciliter l accès des entreprises aux soutiens financiers des exportations. Ceci permet de diminuer les coûts de financement pour l exportateur et de l encourager à accepter des commandes de l étranger. Nous avons besoin d «armes égales» pour faire face à nos concurrents des pays importants de l OCDE, des pays ayant déjà amélioré leurs possibilités d assurance des risques à l exportation pour leurs entreprises. La critique que la SERV va retomber dans l ère des déficits importants ne va pas se faire attendre. Nous ne partageons pas de tels doutes. Car : la SERV est responsable de son autonomie financière et ne sera pas soutenue financièrement par la Confédération. De plus, les exportateurs sont obligés de verser pour les services fournis par la SERV des primes adaptées aux risques et aux besoins du marché. Et finalement, il s agit d une extension passagère de la gamme de produits de la SERV limitée à deux ans. Pour finir, le Conseil fédéral a décidé une troisième mesure de grande importance pour notre industrie, tout particulièrement en période difficile. Il a décidé d investir dans la recherche et l innovation. Le Conseil fédéral prévoit d augmenter en 2009 son soutien à l Agence pour la promotion de l innovation (CTI) de 88 à quelque 110 millions de francs. Ceci est une bonne nouvelle, bien qu elle soit légèrement ternie par l intention de financer en premier lieu des projets des domaines «Clean Technologies» donc des technologies environnementales et du bâtiment et des matériaux intelligents. Par contre, nous apprécions beaucoup les efforts pour alléger quelque peu le financement de projets des partenaires économiques. Swissmem est de l avis que dans le cadre de la révision partielle de la loi sur la recherche, les règles de financement pour des projets CTI doivent globalement être définies de manière plus flexible et a de ce fait déposé une initiative parlementaire à ce sujet. Je suis persuadé que cet engagement étatique va motiver nos entrepreneurs à investir dans le développement de leurs produits. Je suis parfaitement conscient que les premières mesures d économie sont prises dans le secteur de la recherche et du développement. Cependant je ne peux que conseiller de ne pas faire les premiers sacrifices dans ce secteur mais de profiter de la baisse pour investir dans le progrès. Car une chose est certaine : la récession et suivie d un essor et c est à ce moment que les entreprises aux produits innovateurs, positionnées sur la première ligne de départ, s imposeront. Outre ces conditions cadres, il est de toute grande importance pour notre industrie de pouvoir trouver des nouvelles sources de financement. Nous avons un urgent besoin d argent liquide. Page 3

4 Situation sur le marché du crédit danger d un «resserrement du crédit» En abordant ce sujet, impossible de passer à côté d un terme souvent cité ces derniers temps, à savoir le «resserrement du crédit». Bien que les banques n arrêtent pas de souligner que ce terme n existe pas, je dois vous signaler que les collègues d autres entreprises sont nombreux à m avouer le contraire. Less perspectives d avenir sont particulièrement inquiétantes : en ce qui concerne l évolution future des conditions de crédit, je pense que l année en cours va nous apporter une détérioration de la situation. Pourquoi? Étant donné que la crise financière et économique ne vient que de débuter, nous ne savons pas encore aujourd hui comment le marché du crédit va évoluer à l avenir. Nous ne pouvons pas exclure aujourd hui que la situation pourrait encore dégénérer dramatiquement. Il est donc important d observer continuellement son évolution et nous devons aujourd hui déjà réfléchir aux mesures à prendre et à la façon de réagir si un «resserrement du crédit» devenait réalité. Un groupe de travail dirigé par le Secrétariat d État à l économie (seco) s occupe actuellement de cette question. Swissmem participe à ce groupe de travail et soutient ses efforts. Permettez-moi de m exprimer également sur le cours de change : suite à la dévaluation de l euro, nos entreprises ont accusé des pertes sur la devise. Ceci est d autant plus grave que la situation économique de nombreuses entreprises s est dégradée. La volatilité importante sur les marchés des devises constitue une difficulté particulière pour nos entreprises. Ceci exige une qualité d adaptation rapide aux nouvelles conditions sur les marchés des devises, ce qui souvent n est pas possible. En principe, nos entreprises sont bien positionnées et prêtes à relever les défis futurs. Elles vont continuer leurs efforts pour améliorer constamment leur productivité. Elles vont accélérer l innovation et vont former et perfectionner leurs collaborateurs également en période difficile. Nous allons également soigner le partenariat social, car il est le garant d une compréhension mutuelle. Ce n est qu en intégrant dès le début les représentants des travailleurs élus, qu il sera possible de planifier et d adopter des mesures impopulaires. J aimerais résumer ce dont notre industrie a besoin pour surmonter l effondrement conjoncturel prévisible. Il s agit dans un premier temps de ramener le plus rapidement possible le secteur financier et banquier sur de bonnes voies. Car les sources monétaires et de crédit jouent un rôle déterminant dans chaque système économique. Il est important de créer de la confiance. Afin de pouvoir conclure des affaires commerciales avec nos clients, nous avons besoin d argent liquide. Dans un deuxième temps, nous avons de nouveau besoin de nos débouchés. Nos clients doivent pouvoir se refaire une santé. Ils ont besoin pour cela d une certaine stabilité et nous de l accès à ces marchés de nouveau stables! Il est donc important d ouvrir les mailles du filet comprenant les accords de libre-échange. Nous, les exportateurs et notre pays exportateur, avons besoin non seulement de l accès libre aux marchés étrangers mais également de pouvoir l étendre à d autres pays. Je pense notamment aux pays BRIC. Il serait fatal si d un moment à l autre ces pays sombraient dans le protectionnisme croyant ainsi pouvoir protéger leur économie. Page 4

5 Et finalement, nous devons avoir la certitude que la Banque nationale suisse traite l industrie d exportation avec clairvoyance et conscience dans le cadre de ses possibilités limitées évidentes afin que la situation sur le marché des devises reste supportable pour nos entreprises. Nous devons reprendre confiance dans l avenir. C est alors seulement que les entrepreneurs pourront de nouveau investir, ce qui, comme chacun sait, constitue la condition fondamentale de toute croissance économique. Mesdames, Messieurs, je ne fais que répéter la phrase : la reprise débute dans la tête. Zurich, le 24 février 2009 Informations supplémentaires : Swissmem Communication Kirchenweg 4 CH-8008 Zurich Tél Fax presse@swissmem Page 5

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